Portail de la ville
de Monteux

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 22/11/2016
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 05880148101264 / Siren : 058801481 / NIC : 01264
N° de TVA : FR 61 058801481
Effectif en 2021 : 250 à 499 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 30/11/2023
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Adresse :
457 Promenade DES ANGLAIS
06200 NICE
Historique de l'établissement :
15/01/2017 : caractère employeur
Caractère employeur : Oui
Liens de succession de l'établissement :
22/11/2016 : Succession
Prédécesseur : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Continuité économique
Accords d'entreprise :
24/10/2023 : Accord relatif au versement d'un complément de la prime de partage de la valeur (PPV) au sein de la banque populaire mediterranée
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623060196
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 26/10/2023
Date de dépôt : 25/10/2023
Date du texte : 24/10/2023
Date d'effet : 25/10/2023
Date de fin : 25/10/2028
Date de diffusion : 30/10/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 5 - CGT-FO
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
12/07/2023 : Accord relatif à l'expérimentation de la formation en télétravail dans les réseaux de la Banque Populaire Méditerranée
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623060008
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 18/09/2023
Date de dépôt : 04/08/2023
Date du texte : 12/07/2023
Date d'effet : 31/08/2023
Date de fin : 31/12/2024
Date de diffusion : 25/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
27/06/2023 : Accord relatif au travail nomade au sein de la Banque Populaire Méditerranée
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623060009
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 18/09/2023
Date de dépôt : 04/08/2023
Date du texte : 27/06/2023
Date d'effet : 31/08/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 25/09/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
21/06/2023 : Accord portant sur la monétisation exceptionnelle et temporaire des jours de RTT acquis au titres des années 2023, 2024 et 2025
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623008995
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 28/07/2023
Date de dépôt : 27/07/2023
Date du texte : 21/06/2023
Date d'effet : 01/09/2023
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 31/07/2023
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte non intégral

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 060 - Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
25/05/2023 : L'accord dons de jours à la Banque Populaire Méditeranée
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623008606
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 08/06/2023
Date de dépôt : 07/06/2023
Date du texte : 25/05/2023
Date d'effet : 01/07/2023
Date de fin : 31/12/2024
Date de diffusion : 12/06/2023
Convention collective : 5560 (5560)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 069 - Dispositifs don de jour et jour de solidarité

Signataires :
  • 92
09/02/2023 : Avenant no 1 Accord portant sur l'attribution des titres CESU de la Banque Populaire Mediterranée du 09/11/2016
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623008085
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 14/02/2023
Date de dépôt : 13/02/2023
Date du texte : 09/02/2023
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 20/02/2023
Texte conforme à la version intégrale : texte non intégral

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
16/01/2023 : Accord relatif à la négociation annuelle sur la rémunération, le temps de travail et le partage de la valeur ajoutée à la BPMED en 2023
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00623008084
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 14/02/2023
Date de dépôt : 13/02/2023
Date du texte : 16/01/2023
Date d'effet : 16/01/2023
Date de fin : 31/12/2023
Date de diffusion : 20/02/2023
Texte conforme à la version intégrale : texte non intégral

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 034 - Supplément d'intéressement
  • 041 - Evolution des salaires (augmentation, gel, diminution)
  • 043 - Evolution des primes
  • 073 - Travailleurs handicapés

Syndicats :
  • 1 - CGT
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
28/09/2022 : Accord relatif au versement de la Prime de Partage de la Valeur (PPV) au sein de la Banque Populaire Méditerranée
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00622007349
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 04/10/2022
Date de dépôt : 03/10/2022
Date du texte : 28/09/2022
Date d'effet : 01/10/2022
Date de fin : 31/10/2022
Date de diffusion : 10/10/2022
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
20/07/2022 : ACCORD RELATIF AU TELETRAVAIL AU SEIN DE LA BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00622007157
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 26/07/2022
Date de dépôt : 25/07/2022
Date du texte : 20/07/2022
Date d'effet : 01/01/0023
Date de fin : 31/12/0024
Date de diffusion : 01/08/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
20/07/2022 : Avenant N°4 à l'accord du 25/10/2016 portant sur les primes versées aux collaborateurs ayant des horaires spécifiques à l'agence du centre commercial de St laurent du Var de la BPMED
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T00622007160
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 26/07/2022
Date de dépôt : 25/07/2022
Date du texte : 20/07/2022
Date d'effet : 25/07/0022
Date de fin : 01/01/2999
Date de diffusion : 01/08/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 044 - Système de prime (autre qu'évolution)
  • 060 - Autres dispositions durée et aménagement du temps de travail

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
20/07/2022 : Accord relatif au travail nomade et à l'expérimentation du télétravail dans les réseaux de la BPMED
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00622007161
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 26/07/2022
Date de dépôt : 25/07/2022
Date du texte : 20/07/2022
Date d'effet : 01/09/0022
Date de fin : 30/08/0023
Date de diffusion : 01/08/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
22/06/2022 : Accord relatif à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie au travail au sein de la BPMED
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T00622006948
Code de l'unité signataire : 01
Date de mise à jour : 12/07/2022
Date de dépôt : 28/06/2022
Date du texte : 22/06/2022
Date d'effet : 01/07/2022
Date de fin : 30/06/2025
Date de diffusion : 18/07/2022
Convention collective : Convention collective nationale de la banque populaire (3210)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Siret : 05880148101264
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 081 - Egalité salariale F/H
  • 082 - Non discrimination - Diversité
  • 083 - Autres dispositions Egalité professionnelle
  • 084 - QVT, conciliation vie personnelle/vie professionnelle

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 6 - Autre

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 01/01/1958
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Dénomination usuelle: BPPC
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 2 000 à 4 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Nice (siège)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Les AnglesBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AubagneBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Saint-Paul-Trois-Châteaux (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - FurianiBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Salon-de-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - LunelBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - TretsBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Le LavandouBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AlèsBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - CassisBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Aix-en-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Les Pennes-MirabeauBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - GhisonacciaBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MartiguesBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Saint-Martin-de-CrauBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarignaneBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AjaccioBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - VelauxBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - CorteBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Porto-VecchioBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Pernes-les-FontainesBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Saint-SavourninBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - La CiotatBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - LuccianaBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Sausset-les-PinsBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AptBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Bouc-Bel-AirBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarignaneBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AubagneBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Vaison-la-RomaineBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleCENTRE AFFAIRES ENTREPRISES ET BANQUE PRIVEE DU VAUCLUSE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - OrangeBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - GardanneBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - ArlesBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MiramasBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - PertuisBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - L'Isle-sur-la-Sorgue (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - SorguesBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AuriolBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - CarpentrasBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Aix-en-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Les Angles (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Aix-en-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AllauchBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Vitrolles (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - ChâteaurenardBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - IstresBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Aix-en-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Aix-en-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AubagneBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Aix-en-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AjaccioBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - VicoBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MartiguesBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - MarseilleBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - L'Île-RousseBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - AvignonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Salon-de-ProvenceBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Porto-VecchioBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - CavaillonBANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Saint-Paul-Trois-Châteaux (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Grasse (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Avignon (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Saint-Ambroix (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Trets (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Saint-Rémy-de-Provence (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - L'Isle-sur-la-Sorgue (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Monteux (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Pernes-les-Fontaines (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Les Angles (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Marseille (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Vitrolles (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Marseille (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - La Ciotat (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Marseille (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Marseille (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Arles (fermé)BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE - Sorgues (fermé)
Marques françaises :
17/06/2021 : Horus PHARMA APPORTEUR DE SOLUTIONS
N° national/d'enregistrement : 4777780
Date de dépôt : 17/06/2021
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/06/2031
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et préparations pharmaceutiques et vétérinaires ; préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique ; produits et préparations dermatologiques; produits et préparations pharmaceutiques à usage ophtalmologique; préparations, aliments et substances diététiques; aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique ; produits alimentaires de régime à usage médical ; produits pour l'hygiène diététique à usage médical ; emplâtres relevant du monopole pharmaceutique; matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique ; désinfectants; fongicides relevant du monopole pharmaceutique ; solutions pour l'entretien des lentilles de contact ; préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil ; préparations cicatrisantes oculaires; solutions oculaires à finalité médicale; collyres; produits hygiéniques à usage médical; produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique ; crèmes, gels et lotions à usage ophtalmique à usage médical ; crèmes, gels et lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical ; solutions oculaires à finalité médicale ; compresses à usage médical ; coton à usage médical ; bains médicinaux ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lentilles de contact ; appareils et instruments scientifiques de mesure ; appareils et instruments optiques ; pupillomètres ; vidéo-pupillomètres ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, médicaux et vétérinaires ; appareils et instruments pour l'ophtalmologie ; membres, yeux artificiels ; implants oculaires en matériaux artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de réseaux de visiteurs médicaux à savoir services de promotion médicale, services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; services de promotion médicale ; services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, imprimés, échantillons, prospectus) et promotionnel ; diffusion d’informations commerciales ; organisation et conduite d’évènements promotionnels ; organisation et conduite d’évènements à des fins commerciales et publicitaires ; promotion des ventes pour des tiers ; services de vente au détail et de vente en gros de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie relevant du monopole pharmaceutique à savoir huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique, préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique, produits et préparations dermatologiques, préparations diététiques, aliments diététiques, substances diététiques, aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique, produits alimentaires de régime à usage médical, produits pour l'hygiène diététique à usage médical, emplâtres relevant du monopole pharmaceutique, matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique, désinfectants, fongicides relevant du monopole pharmaceutique, solutions pour l'entretien des lentilles de contact, préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil, préparations cicatrisantes oculaires, solutions oculaires à finalité médicale, collyres, produits hygiéniques à usage médical, produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique, crèmes à usage médical, gels à usage médical, lotions à usage médical, crèmes à usage ophtalmique à usage médical, gels à usage ophtalmique à usage médical, lotions à usage ophtalmique à usage médical, crèmes médicinales nettoyantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales apaisantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, gels médicinaux nettoyants, apaisants et décongestionnants pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, solutions oculaires à finalité médicale, compresses à usage médical, coton à usage médical, bains médicinaux, lentilles de contact, appareils et instruments scientifiques de mesure, appareils et instruments optiques, pupillomètres, vidéo-pupillomètres, appareils et instruments chirurgicaux, appareils et instruments médicaux, appareils et instruments vétérinaires, appareils pour l'ophtalmologie, instruments pour l'ophtalmologie, membres artificiels, yeux artificiels, implants oculaires, articles orthopédiques, matériel de suture, lampes à usage médical, lingettes nettoyantes pour paupières et visage, dispositifs médicaux; fourniture aux clients d'informations commerciales sur tous médicaments, produits de base, dérivés, dispositifs et d'accessoires spécialisés, produits à usage humain et vétérinaire, produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie par le biais d'un réseau informatique en ligne ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Formation; publication de livres, de magazines, de revues, de journaux, de bulletins d’information (newsletters); organisation et conduite de conférences, colloques, séminaires, congrès, symposiums; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Recherche médicale ; services de recherche, analyse et conception de produits dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie.

Déposant 1 : HORUS PHARMA
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Adresse :
Cap Var
148 Avenue Georges Guynemer
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE, Madame Christine FRAUD
Adresse :
BP 7073
51 Avenue Jean Jaurès
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2021-27
Date du BOPI : 09/07/2021

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2021-50
Date du BOPI : 17/12/2021

17/06/2021 : Horus PHARMA SOLUTION MAKERS
N° national/d'enregistrement : 4777782
Date de dépôt : 17/06/2021
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/06/2031
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et préparations pharmaceutiques et vétérinaires ; préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique ; produits et préparations dermatologiques; produits et préparations pharmaceutiques à usage ophtalmologique; préparations, aliments et substances diététiques; aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique ; produits alimentaires de régime à usage médical ; produits pour l'hygiène diététique à usage médical ; emplâtres relevant du monopole pharmaceutique; matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique ; désinfectants; fongicides relevant du monopole pharmaceutique ; solutions pour l'entretien des lentilles de contact ; préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil ; préparations cicatrisantes oculaires; solutions oculaires à finalité médicale; collyres; produits hygiéniques à usage médical; produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique ; crèmes, gels et lotions à usage ophtalmique à usage médical ; crèmes, gels et lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical ; solutions oculaires à finalité médicale ; compresses à usage médical ; coton à usage médical ; bains médicinaux ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lentilles de contact ; appareils et instruments scientifiques de mesure ; appareils et instruments optiques ; pupillomètres ; vidéo-pupillomètres ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, médicaux et vétérinaires ; appareils et instruments pour l'ophtalmologie ; membres, yeux artificiels ; implants oculaires en matériaux artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de réseaux de visiteurs médicaux à savoir services de promotion médicale, services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; services de promotion médicale ; services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, imprimés, échantillons, prospectus) et promotionnel ; diffusion d’informations commerciales ; organisation et conduite d’évènements promotionnels ; organisation et conduite d’évènements à des fins commerciales et publicitaires ; promotion des ventes pour des tiers ; services de vente au détail et de vente en gros de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie relevant du monopole pharmaceutique à savoir huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique, préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique, produits et préparations dermatologiques, préparations diététiques, aliments diététiques, substances diététiques, aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique, produits alimentaires de régime à usage médical, produits pour l'hygiène diététique à usage médical, emplâtres relevant du monopole pharmaceutique, matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique, désinfectants, fongicides relevant du monopole pharmaceutique, solutions pour l'entretien des lentilles de contact, préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil, préparations cicatrisantes oculaires, solutions oculaires à finalité médicale, collyres, produits hygiéniques à usage médical, produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique, crèmes à usage médical, gels à usage médical, lotions à usage médical, crèmes à usage ophtalmique à usage médical, gels à usage ophtalmique à usage médical, lotions à usage ophtalmique à usage médical, crèmes médicinales nettoyantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales apaisantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, gels médicinaux nettoyants, apaisants et décongestionnants pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, solutions oculaires à finalité médicale, compresses à usage médical, coton à usage médical, bains médicinaux, lentilles de contact, appareils et instruments scientifiques de mesure, appareils et instruments optiques, pupillomètres, vidéo-pupillomètres, appareils et instruments chirurgicaux, appareils et instruments médicaux, appareils et instruments vétérinaires, appareils pour l'ophtalmologie, instruments pour l'ophtalmologie, membres artificiels, yeux artificiels, implants oculaires, articles orthopédiques, matériel de suture, lampes à usage médical, lingettes nettoyantes pour paupières et visage, dispositifs médicaux; fourniture aux clients d'informations commerciales sur tous médicaments, produits de base, dérivés, dispositifs et d'accessoires spécialisés, produits à usage humain et vétérinaire, produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie par le biais d'un réseau informatique en ligne ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Formation; publication de livres, de magazines, de revues, de journaux, de bulletins d’information (newsletters); organisation et conduite de conférences, colloques, séminaires, congrès, symposiums; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Recherche médicale ; services de recherche, analyse et conception de produits dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie.

Déposant 1 : HORUS PHARMA
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Adresse :
Cap Var
148 Avenue Georges Guynemer
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE, Madame Christine FRAUD
Adresse :
BP 7073
51 Avenue Jean Jaurès
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2021-27
Date du BOPI : 09/07/2021

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2021-50
Date du BOPI : 17/12/2021

17/06/2021 : Horus PHARMA APPORTEUR DE SOLUTIONS
N° national/d'enregistrement : 4777784
Date de dépôt : 17/06/2021
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/06/2031
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et préparations pharmaceutiques et vétérinaires ; préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique ; produits et préparations dermatologiques; produits et préparations pharmaceutiques à usage ophtalmologique; préparations, aliments et substances diététiques; aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique ; produits alimentaires de régime à usage médical ; produits pour l'hygiène diététique à usage médical ; emplâtres relevant du monopole pharmaceutique ; matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique ; désinfectants; fongicides relevant du monopole pharmaceutique ; solutions pour l'entretien des lentilles de contact ; préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil ; préparations cicatrisantes oculaires; solutions oculaires à finalité médicale; collyres; produits hygiéniques à usage médical; produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique ; crèmes, gels et lotions à usage ophtalmique à usage médical ; crèmes, gels et lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical ; solutions oculaires à finalité médicale ; compresses à usage médical ; coton à usage médical ; bains médicinaux ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lentilles de contact ; appareils et instruments scientifiques de mesure ; appareils et instruments optiques ; pupillomètres ; vidéo-pupillomètres ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, médicaux et vétérinaires ; appareils et instruments pour l'ophtalmologie ; membres, yeux artificiels ; implants oculaires en matériaux artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de réseaux de visiteurs médicaux à savoir services de promotion médicale, services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; services de promotion médicale ; services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, imprimés, échantillons, prospectus) et promotionnel ; diffusion d’informations commerciales ; organisation et conduite d’évènements promotionnels ; organisation et conduite d’évènements à des fins commerciales et publicitaires ; promotion des ventes pour des tiers ; services de vente au détail et de vente en gros de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie relevant du monopole pharmaceutique à savoir huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique, préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique, produits et préparations dermatologiques, préparations diététiques, aliments diététiques, substances diététiques, aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique, produits alimentaires de régime à usage médical, produits pour l'hygiène diététique à usage médical, emplâtres relevant du monopole pharmaceutique, matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique, désinfectants, fongicides relevant du monopole pharmaceutique, solutions pour l'entretien des lentilles de contact, préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil, préparations cicatrisantes oculaires, solutions oculaires à finalité médicale, collyres, produits hygiéniques à usage médical, produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique, crèmes à usage médical, gels à usage médical, lotions à usage médical, crèmes à usage ophtalmique à usage médical, gels à usage ophtalmique à usage médical, lotions à usage ophtalmique à usage médical, crèmes médicinales nettoyantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales apaisantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, gels médicinaux nettoyants, apaisants et décongestionnants pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, solutions oculaires à finalité médicale, compresses à usage médical, coton à usage médical, bains médicinaux, lentilles de contact, appareils et instruments scientifiques de mesure, appareils et instruments optiques, pupillomètres, vidéo-pupillomètres, appareils et instruments chirurgicaux, appareils et instruments médicaux, appareils et instruments vétérinaires, appareils pour l'ophtalmologie, instruments pour l'ophtalmologie, membres artificiels, yeux artificiels, implants oculaires, articles orthopédiques, matériel de suture, lampes à usage médical, lingettes nettoyantes pour paupières et visage, dispositifs médicaux; fourniture aux clients d'informations commerciales sur tous médicaments, produits de base, dérivés, dispositifs et d'accessoires spécialisés, produits à usage humain et vétérinaire, produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie par le biais d'un réseau informatique en ligne ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Formation; publication de livres, de magazines, de revues, de journaux, de bulletins d’information (newsletters); organisation et conduite de conférences, colloques, séminaires, congrès, symposiums; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Recherche médicale ; services de recherche, analyse et conception de produits dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie.

Déposant 1 : HORUS PHARMA
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Adresse :
Cap Var
148 Avenue Georges Guynemer
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE, Madame Christine FRAUD
Adresse :
BP 7073
51 Avenue Jean Jaurès
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2021-27
Date du BOPI : 09/07/2021

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2021-50
Date du BOPI : 17/12/2021

17/06/2021 : Horus PHARMA SOLUTIONS MAKERS
N° national/d'enregistrement : 4777789
Date de dépôt : 17/06/2021
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 17/06/2031
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et préparations pharmaceutiques et vétérinaires ; préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique ; produits et préparations dermatologiques; produits et préparations ophtalmologiques; préparations, aliments et substances diététiques; aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique ; produits alimentaires de régime à usage médical ; produits pour l'hygiène diététique à usage médical ; emplâtres relevant du monopole pharmaceutique ; matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique ; désinfectants; fongicides relevant du monopole pharmaceutique ; solutions pour l'entretien des lentilles de contact ; préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil ; préparations cicatrisantes oculaires; solutions oculaires à finalité médicale; collyres; produits hygiéniques à usage médical; produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique ; crèmes, gels et lotions à usage ophtalmique à usage médical ; crèmes, gels et lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical ; solutions oculaires à finalité médicale ; compresses à usage médical ; coton à usage médical ; bains médicinaux ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lentilles de contact ; appareils et instruments scientifiques de mesure ; appareils et instruments optiques ; pupillomètres ; vidéo-pupillomètres ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, médicaux et vétérinaires ; appareils et instruments pour l'ophtalmologie ; membres, yeux artificiels ; implants oculaires en matériaux artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de réseaux de visiteurs médicaux à savoir services de promotion médicale, services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; services de promotion médicale ; services de promotion de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie ; diffusion de matériel publicitaire (tracts, imprimés, échantillons, prospectus) et promotionnel ; diffusion d’informations commerciales ; organisation et conduite d’évènements promotionnels ; organisation et conduite d’évènements à des fins commerciales et publicitaires ; promotion des ventes pour des tiers ; services de vente au détail et de vente en gros de tous médicaments, de produits de base, de dérivés, de dispositifs et d'accessoires spécialisés, de produits à usage humain et vétérinaire, de produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie relevant du monopole pharmaceutique à savoir huiles essentielles relevant du monopole pharmaceutique, préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique, produits et préparations dermatologiques, préparations diététiques, aliments diététiques, substances diététiques, aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique, produits alimentaires de régime à usage médical, produits pour l'hygiène diététique à usage médical, emplâtres relevant du monopole pharmaceutique, matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique, désinfectants, fongicides relevant du monopole pharmaceutique, solutions pour l'entretien des lentilles de contact, préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil, préparations cicatrisantes oculaires, solutions oculaires à finalité médicale, collyres, produits hygiéniques à usage médical, produits hygiéniques pharmaceutiques à usage ophtalmologique, crèmes à usage médical, gels à usage médical, lotions à usage médical, crèmes à usage ophtalmique à usage médical, gels à usage ophtalmique à usage médical, lotions à usage ophtalmique à usage médical, crèmes médicinales nettoyantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales apaisantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, crèmes médicinales décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, gels médicinaux nettoyants, apaisants et décongestionnants pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical, solutions oculaires à finalité médicale, compresses à usage médical, coton à usage médical, bains médicinaux, lentilles de contact, appareils et instruments scientifiques de mesure, appareils et instruments optiques, pupillomètres, vidéo-pupillomètres, appareils et instruments chirurgicaux, appareils et instruments médicaux, appareils et instruments vétérinaires, appareils pour l'ophtalmologie, instruments pour l'ophtalmologie, membres artificiels, yeux artificiels, implants oculaires, articles orthopédiques, matériel de suture, lampes à usage médical, lingettes nettoyantes pour paupières et visage, dispositifs médicaux; fourniture aux clients d'informations commerciales sur tous médicaments, produits de base, dérivés, dispositifs et d'accessoires spécialisés, produits à usage humain et vétérinaire, produits pour la médecine, la parapharmacie, l'hygiène, la cosmétologie et la contactologie par le biais d'un réseau informatique en ligne ;
  • N° de la classe : 41
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Formation; publication de livres, de magazines, de revues, de journaux, de bulletins d’information (newsletters); organisation et conduite de conférences, colloques, séminaires, congrès, symposiums; organisation d'expositions à buts culturels ou éducatifs dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Recherche médicale ; services de recherche, analyse et conception de produits dans le domaine de l'ophtalmologie, de la dermatologie et de la cosmétologie.

Déposant 1 : HORUS PHARMA
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Adresse :
Cap Var
148 Avenue Georges Guynemer
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE, Madame Christine FRAUD
Adresse :
BP 7073
51 Avenue Jean Jaurès
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2021-27
Date du BOPI : 09/07/2021

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2021-50
Date du BOPI : 17/12/2021

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385654
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. Olivier DESCOSSE
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385657
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. Olivier DESCOSSE
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385659
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. DESCOSSE Olivier
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385657
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. Olivier DESCOSSE
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385659
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. DESCOSSE Olivier
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385654
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. Olivier DESCOSSE
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-51
Date du BOPI : 22/12/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385657
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. Olivier DESCOSSE
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-51
Date du BOPI : 22/12/2017

01/09/2017 : MARINE AZUR
N° national/d'enregistrement : 4385659
Date de dépôt : 01/09/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 01/09/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE-DESCOSSE, M. DESCOSSE Olivier
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-38
Date du BOPI : 22/09/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-51
Date du BOPI : 22/12/2017

05/05/2017 : CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359662
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2018-06
Date du BOPI : 09/02/2018

05/05/2017 : CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359668
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2018-06
Date du BOPI : 09/02/2018

05/05/2017 : SIGNATURE CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359673
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2018-06
Date du BOPI : 09/02/2018

05/05/2017 : CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359662
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

05/05/2017 : CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359668
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

05/05/2017 : SIGNATURE CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359673
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

05/05/2017 : CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359662
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

05/05/2017 : SIGNATURE CHAIX
N° national/d'enregistrement : 4359673
Date de dépôt : 05/05/2017
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 05/05/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels de jeux ; logiciels (programmes enregistrés) ; détecteurs ; fils électriques ; montres intelligentes ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; service de gestion informatisée de fichiers ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; conseils en communication (publicité) ; relations publiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais, BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-21
Date du BOPI : 26/05/2017

26/05/2016 : BPMED
N° national/d'enregistrement : 4275163
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [Smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; Opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaires et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. DESCOSSE OLIVIER
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-40
Date du BOPI : 07/10/2016

26/05/2016 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
N° national/d'enregistrement : 4275172
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [Smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; Opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaires financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir : acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. DESCOSSE OLIVIER
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-40
Date du BOPI : 07/10/2016

26/05/2016 : Banque Provençale Méditerranée
N° national/d'enregistrement : 4275178
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Statut : Marque ayant fait l'objet d'un retrait total
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce ; emission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Retrait total
Référence associée à l'événement : 689312
Date de demande : 23/11/2016
N° de BOPI : 2016-51
Date du BOPI : 23/12/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

26/05/2016 : BPMED
N° national/d'enregistrement : 4275163
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce ; emission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

26/05/2016 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
N° national/d'enregistrement : 4275172
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce ; emission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

26/05/2016 : Banque Provençale Méditerranée
N° national/d'enregistrement : 4275178
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce ; emission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. OLIVIER DESCOSSE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

26/05/2016 : BPMED
N° national/d'enregistrement : 4275163
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [Smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; Opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaires et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. DESCOSSE OLIVIER
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-40
Date du BOPI : 07/10/2016

26/05/2016 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
N° national/d'enregistrement : 4275172
Date de dépôt : 26/05/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 26/05/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments scientifiques ; appareils et instruments nautiques ; appareils et instruments géodésiques ; appareils et instruments de vérification (contrôle) ; appareils et instruments pour l'enseignement ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; caisses enregistreuses ; machines à calculer ; équipements de traitement de données ; ordinateurs ; tablettes électroniques ; ordiphones [Smartphones] ; liseuses électroniques ; logiciels (programmes enregistrés) ; périphériques d'ordinateurs ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité ; gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; services de bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; organisation d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publicitaires ; location d'espaces publicitaires ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; services bancaires ; services bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gestion financière ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution de capitaux ; investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; Opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaires financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; émission de chèques, cautions (garanties) ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce à savoir : acceptation de lettre de change et émission de billet à ordre ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; services financiers d'épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Télécommunications ; communications par terminaux d'ordinateurs ; communications par réseaux de fibres optiques ; radiotéléphonie mobile ; fourniture d'accès utilisateur à des réseaux informatiques mondiaux ; mise à disposition de forums en ligne ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; raccordement par télécommunications à un réseau informatique mondial ; agences d'informations (nouvelles) ; location d'appareils de télécommunication ; émissions télévisées ; services de téléconférences ; services de visioconférence ; services de messagerie électronique ; location de temps d'accès à des réseaux informatiques mondiaux.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13274 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. DESCOSSE OLIVIER
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-40
Date du BOPI : 07/10/2016

21/12/2015 : DIFFUSION FAMILY LOISIRS
N° national/d'enregistrement : 4235495
Date de dépôt : 21/12/2015
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 21/12/2025
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Diffusion de dépliants touristiques sur les départements de l'Hérault, du Gard, de l'Aveyron (diffusion d'imprimés publicitaires).

Déposant 1 : ALIZES, EURL
Adresse :
11 RUE CAPISCOLAT
34700 LODEVE
FR

Mandataire 1 : ALIZES, LAURE CHRISTIAN
Adresse :
11 RUE CAPISCOLAT
34700 LODEVE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 853442
Date de demande : 31/03/2022
N° de BOPI : 2022-18
Date du BOPI : 06/05/2022

Bénéficiare 1 : FAMILY LOISIRS, SAS
Numéro de SIREN : 909018293
Adresse :
Route des Lônes
84420 PIOLENC
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 853450
Date de demande : 31/03/2022
N° de BOPI : 2022-18
Date du BOPI : 06/05/2022

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, SA COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais BP 241
06292 NICE CEDEX 3
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-02
Date du BOPI : 15/01/2016

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2016-24
Date du BOPI : 17/06/2016

04/12/2014 : CHARLES & ALICE
N° national/d'enregistrement : 4139297
Date de dépôt : 04/12/2014
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 04/12/2024
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits ; pâtes de fruits.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
Z.I. La Tapy, Avenue de Gladenbach
84170 Monteux
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE, Mlle Stéphanie BUCHILLOT
Adresse :
37 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 13/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2014-52
Date du BOPI : 26/12/2014

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2015-13
Date du BOPI : 27/03/2015

04/12/2014 : CHARLES & ALICE
N° national/d'enregistrement : 4139297
Date de dépôt : 04/12/2014
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 04/12/2024
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits ; pâtes de fruits.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
Z.I. La Tapy, Avenue de Gladenbach
84170 Monteux
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE, Mlle Stéphanie BUCHILLOT
Adresse :
37 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2014-52
Date du BOPI : 26/12/2014

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2015-13
Date du BOPI : 27/03/2015

12/02/2014 : LIVRET PLUS bppc
N° national/d'enregistrement : 4068022
Date de dépôt : 12/02/2014
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 12/02/2024
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : supports d'enregistrement magnétiques, disques acoustiques ou optiques ; caisses enregistreuses ; équipement de traitement de données, ordinateurs ; logiciels (programmes enregistrés) ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en organisation et direction des affaires ; comptabilité ; reproduction de documents ; bureaux de placement ; gestion de fichiers informatiques ; relations publiques ; audits d'entreprises (analyses commerciales) ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : services bancaires ; service bancaires en ligne ; services de caisses de prévoyance ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; gestion financière ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds ; opération de banque, de bourse ou de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôts, d'espèces ou de titres ; affaire financières, monétaire et immobilière ; agence de crédit ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurance ; opération de crédit ; effets de commerce ; emission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques ; communications radiophoniques ou téléphoniques ; fourniture d'accès à des bases de données ; services d'affichage électronique (télécommunications) ; agences de presse ou d'informations (nouvelles) ; services de messagerie électronique.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET, BP 25
13009 MARSEILLE CEDEX 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. GILDAS ANDRE
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2014-10
Date du BOPI : 07/03/2014

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2014-23
Date du BOPI : 06/06/2014

14/01/2013 : HORUS PHARMA
N° national/d'enregistrement : 3974462
Date de dépôt : 14/01/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 14/01/2033
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Savons ; huiles essentielles ; cosmétiques ; lotions pour les cheveux ; dentifrices : tous ces produits relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et préparations pharmaceutiques et vétérinaires ; préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique ; produits dermatologiques à usage médical ; produits ophtalmologiques à usage médical ; aliments et substances diététiques à usage médical ou vétérinaire ; aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique ; compléments alimentaires et nutritionnels pour êtres humains et animaux à usage médical ; produits alimentaires de régime et d'hygiène à usage médical ; compléments alimentaires et nutritionnels à visée oculaire à usage médical ; emplâtres, matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique ; désinfectants relevant du monopole pharmaceutique ; fongicides relevant du monopole pharmaceutique ; solutions pour l'entretien des lentilles de contact ; préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil relevant du monopole pharmaceutique ; préparations cicatrisantes oculaires relevant du monopole pharmaceutique ; solutions oculaires à finalité médicale relevant du monopole pharmaceutique ; collyres relevant du monopole pharmaceutique ; produits hygiéniques pour la médecine relevant du monopole pharmaceutique ; produits hygiéniques à usage ophtalmologique ; crèmes, gels et lotions à usage ophtalmique à usage médical ; crèmes, gels et lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical ; solutions oculaires à finalité médicale ; compresses à usage médical ; coton à usage médical ; bains médicinaux ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lentilles de contact ; appareils et instruments scientifiques de mesure ; appareils et instruments optiques ; pupillomètres ; vidéo-pupillomètres ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, médicaux et vétérinaires ; appareils et instruments pour l'ophtalmologie ; membres, yeux artificiels ; implants oculaires en matériaux artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Recherche médicale ; services de recherche, analyse et conception de produits dans le domaine de l'ophtalmologie et de la dermatologie.

Déposant 1 : HORUS PHARMA, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 445317043
Adresse :
148 Avenue Georges Guynemer, Cap Var
06700 SAINT LAURENT DU VAR
FR

Mandataire 1 : CABINET BEAU DE LOMENIE, Mme FRAUD Christine
Adresse :
51 Avenue Jean-Jaurès, BP7073
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-06
Date du BOPI : 08/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-19
Date du BOPI : 10/05/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2830442
Date de demande : 16/12/2022
N° de BOPI : 2023-09
Date du BOPI : 03/03/2023

14/01/2013 : HORUS PHARMA
N° national/d'enregistrement : 3974462
Date de dépôt : 14/01/2013
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 14/01/2023
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Savons ; huiles essentielles ; cosmétiques ; lotions pour les cheveux ; dentifrices : tous ces produits relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits et préparations pharmaceutiques et vétérinaires ; préparations chimiques à usage médical ou pharmaceutique ; produits dermatologiques à usage médical ; produits ophtalmologiques à usage médical ; aliments et substances diététiques à usage médical ou vétérinaire ; aliments pour bébés relevant du monopole pharmaceutique ; compléments alimentaires et nutritionnels pour êtres humains et animaux à usage médical ; produits alimentaires de régime et d'hygiène à usage médical ; compléments alimentaires et nutritionnels à visée oculaire à usage médical ; emplâtres, matériels pour pansements relevant du monopole pharmaceutique ; désinfectants relevant du monopole pharmaceutique ; fongicides relevant du monopole pharmaceutique ; solutions pour l'entretien des lentilles de contact ; préparations et substances lubrifiantes et humidifiantes de l'oeil destinées à soulager les sensations de sécheresse ou les irritations bénignes de l'oeil relevant du monopole pharmaceutique ; préparations cicatrisantes oculaires relevant du monopole pharmaceutique ; solutions oculaires à finalité médicale relevant du monopole pharmaceutique ; collyres relevant du monopole pharmaceutique ; produits hygiéniques pour la médecine relevant du monopole pharmaceutique ; produits hygiéniques à usage ophtalmologique ; crèmes, gels et lotions à usage ophtalmique à usage médical ; crèmes, gels et lotions médicinales nettoyantes, apaisantes et décongestionnantes pour les yeux et le contour des yeux à usage médical ; solutions oculaires à finalité médicale ; compresses à usage médical ; coton à usage médical ; bains médicinaux ;
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Lentilles de contact ; appareils et instruments scientifiques de mesure ; appareils et instruments optiques ; pupillomètres ; vidéo-pupillomètres ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, médicaux et vétérinaires ; appareils et instruments pour l'ophtalmologie ; membres, yeux artificiels ; implants oculaires en matériaux artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Recherche médicale ; services de recherche, analyse et conception de produits dans le domaine de l'ophtalmologie et de la dermatologie.

Déposant 1 : HORUS PHARMA, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 445317043
Adresse :
148 Avenue Georges Guynemer, Cap Var
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE
Adresse :
51 Avenue Jean-Jaurès, B.P. 7073
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2013-06
Date du BOPI : 08/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-19
Date du BOPI : 10/05/2013

19/11/2012 : HORUS PHARMA
N° national/d'enregistrement : 3962052
Date de dépôt : 19/11/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 19/11/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Savons, huiles essentielles, cosmétiques, lotions pour les cheveux, dentifrices : tous ces produits relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits pharmaceutiques, vétérinaires ; produits hygiéniques relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, dispositifs médicaux, dentaires et vétérinaires, membres, yeux et dents artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture.

Déposant 1 : HORUS PHARMA, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 445317043
Adresse :
148 Avenue Georges Guynemer, Cap Var
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE, Mme FRAUD Christine
Adresse :
51 Avenue Jean Jaurès, BP 7073
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-50
Date du BOPI : 14/12/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-11
Date du BOPI : 15/03/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2817189
Date de demande : 23/06/2022
N° de BOPI : 2022-36
Date du BOPI : 09/09/2022

19/11/2012 : HORUS PHARMA
N° national/d'enregistrement : 3962052
Date de dépôt : 19/11/2012
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 19/11/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 03
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Savons, huiles essentielles, cosmétiques, lotions pour les cheveux, dentifrices : tous ces produits relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 05
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits pharmaceutiques, vétérinaires ; produits hygiéniques relevant du monopole pharmaceutique ;
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Appareils et instruments chirurgicaux, dispositifs médicaux, dentaires et vétérinaires, membres, yeux et dents artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture.

Déposant 1 : HORUS PHARMA, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 445317043
Adresse :
148 Avenue Georges Guynemer, Cap Var
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE
Adresse :
51 Avenue Jean-Jaurès, B.P. 7073
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-50
Date du BOPI : 14/12/2012

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2013-11
Date du BOPI : 15/03/2013

30/06/2011 : CHARLES & ALICE
N° national/d'enregistrement : 3842586
Date de dépôt : 30/06/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 30/06/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte
Commentaire : Monaco PV 29972 2011-01-19

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; tranches de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits frais ; arachides (fruits) et baies (fruits) ; céréales en grains non travaillés ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jus de fruits, nectars de fruits ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, à savoir présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail, diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons, courrier), location de matériel et d'espaces publicitaire, diffusion d'annonces et petites annonces publicitaires dans le domaine alimentaire ; sondages d-opinions de consommateurs concernant des produits alimentaires ; services de vente au détail et regroupement pour le compte de tiers (à l'exception de leur transport) permettant aux clients de voir et acheter commodément les produits suivants : aliments, substances et boissons diététiques à usage médical, compléments nutritionnels à usage médical, préparations de vitamines, bonbons à usage pharmaceutique, aliments pour bébés à base de fruits, fruits conservés, séchés et cuits, fruits cuisinés, conserves de fruits, gelées, confitures, compotes et marmelades, desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits, fruits mixés (smoothies), fruits congelés, salades de fruits, tranches de fruits, écorces (zestes de fruits), pectine à usage alimentaire, fruits confits, en-cas à base de fruits, desserts à base de crème, de lait et de fruits, pâtisserie, confiserie et biscuiterie à base de fruits, pâtes de fruits, préparations aromatiques aux fruits à usage alimentaire, muesli, barres de céréales à base de fruits, fruits frais, arachides (fruits) et baies (fruits), céréales en grains non travaillés, jus de fruits, nectars de fruits, boissons alcooliques à base de fruits ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'analyses et de recherches industrielles notamment dans le domaine de l-alimentaire et de la gastronomie, à savoir recherches et développement de nouveaux produits pour les tiers ; conception et élaboration de recettes de cuisine ; services contrôle de la qualité des produits alimentaires ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation ; services de traiteurs) ; services de restauration collective ; cantines ; cafétérias ; services de bars ; services de bars à jus de fruits et cocktails glacés ; cafés-restaurants, restaurants, restaurants à service rapide (snack-bars), restaurants libre service, salons de thé.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée à Associé Unique
Numéro de SIREN : 328024898

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE, M. SOUTOUL Franck

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 564069
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : HERO FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 592904
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-29
Date du BOPI : 22/07/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-42
Date du BOPI : 21/10/2011

Evènement 11 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2764400
Date de demande : 12/11/2020
N° de BOPI : 2021-03
Date du BOPI : 22/01/2021

30/06/2011 : CHARLES & ALICE
N° national/d'enregistrement : 3842586
Date de dépôt : 30/06/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 30/06/2021
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte
Commentaire : Monaco PV 29972 2011-01-19

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; tranches de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits frais ; arachides (fruits) et baies (fruits) ; céréales en grains non travaillés ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jus de fruits, nectars de fruits ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, à savoir présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail, diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons, courrier), location de matériel et d'espaces publicitaire, diffusion d'annonces et petites annonces publicitaires dans le domaine alimentaire ; sondages d-opinions de consommateurs concernant des produits alimentaires ; services de vente au détail et regroupement pour le compte de tiers (à l'exception de leur transport) permettant aux clients de voir et acheter commodément les produits suivants : aliments, substances et boissons diététiques à usage médical, compléments nutritionnels à usage médical, préparations de vitamines, bonbons à usage pharmaceutique, aliments pour bébés à base de fruits, fruits conservés, séchés et cuits, fruits cuisinés, conserves de fruits, gelées, confitures, compotes et marmelades, desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits, fruits mixés (smoothies), fruits congelés, salades de fruits, tranches de fruits, écorces (zestes de fruits), pectine à usage alimentaire, fruits confits, en-cas à base de fruits, desserts à base de crème, de lait et de fruits, pâtisserie, confiserie et biscuiterie à base de fruits, pâtes de fruits, préparations aromatiques aux fruits à usage alimentaire, muesli, barres de céréales à base de fruits, fruits frais, arachides (fruits) et baies (fruits), céréales en grains non travaillés, jus de fruits, nectars de fruits, boissons alcooliques à base de fruits ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'analyses et de recherches industrielles notamment dans le domaine de l-alimentaire et de la gastronomie, à savoir recherches et développement de nouveaux produits pour les tiers ; conception et élaboration de recettes de cuisine ; services contrôle de la qualité des produits alimentaires ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation ; services de traiteurs) ; services de restauration collective ; cantines ; cafétérias ; services de bars ; services de bars à jus de fruits et cocktails glacés ; cafés-restaurants, restaurants, restaurants à service rapide (snack-bars), restaurants libre service, salons de thé.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
Z.I. La Tapy Avenue de Gladenbach
84170 Monteux
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE
Adresse :
89 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 564069
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : HERO FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 592904
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-29
Date du BOPI : 22/07/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-42
Date du BOPI : 21/10/2011

30/06/2011 : CHARLES & ALICE
N° national/d'enregistrement : 3842586
Date de dépôt : 30/06/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 30/06/2021
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte
Commentaire : Monaco PV 29972 2011-01-19

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; tranches de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits frais ; arachides (fruits) et baies (fruits) ; céréales en grains non travaillés ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jus de fruits, nectars de fruits ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, à savoir présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail, diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons, courrier), location de matériel et d'espaces publicitaire, diffusion d'annonces et petites annonces publicitaires dans le domaine alimentaire ; sondages d-opinions de consommateurs concernant des produits alimentaires ; services de vente au détail et regroupement pour le compte de tiers (à l'exception de leur transport) permettant aux clients de voir et acheter commodément les produits suivants : aliments, substances et boissons diététiques à usage médical, compléments nutritionnels à usage médical, préparations de vitamines, bonbons à usage pharmaceutique, aliments pour bébés à base de fruits, fruits conservés, séchés et cuits, fruits cuisinés, conserves de fruits, gelées, confitures, compotes et marmelades, desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits, fruits mixés (smoothies), fruits congelés, salades de fruits, tranches de fruits, écorces (zestes de fruits), pectine à usage alimentaire, fruits confits, en-cas à base de fruits, desserts à base de crème, de lait et de fruits, pâtisserie, confiserie et biscuiterie à base de fruits, pâtes de fruits, préparations aromatiques aux fruits à usage alimentaire, muesli, barres de céréales à base de fruits, fruits frais, arachides (fruits) et baies (fruits), céréales en grains non travaillés, jus de fruits, nectars de fruits, boissons alcooliques à base de fruits ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'analyses et de recherches industrielles notamment dans le domaine de l-alimentaire et de la gastronomie, à savoir recherches et développement de nouveaux produits pour les tiers ; conception et élaboration de recettes de cuisine ; services contrôle de la qualité des produits alimentaires ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation ; services de traiteurs) ; services de restauration collective ; cantines ; cafétérias ; services de bars ; services de bars à jus de fruits et cocktails glacés ; cafés-restaurants, restaurants, restaurants à service rapide (snack-bars), restaurants libre service, salons de thé.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
Z.I. La Tapy Avenue de Gladenbach
84170 Monteux
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE
Adresse :
89 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 564069
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : HERO FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 592904
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 13/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-29
Date du BOPI : 22/07/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-42
Date du BOPI : 21/10/2011

18/05/2011 : CHARLES ET ALICE
N° national/d'enregistrement : 3832539
Date de dépôt : 18/05/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 18/05/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale
Commentaire : Monaco PV 29877 2010-11-24

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; tranches de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits. ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits frais ; arachides (fruits) et baies (fruits) ; céréales en grains non travaillés. ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jus de fruits, nectars de fruits. ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, à savoir présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail, diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons, courrier), location de matériel et d'espaces publicitaire, diffusion d'annonces et petites annonces publicitaires dans le domaine alimentaire ; sondages d opinions de consommateurs concernant des produits alimentaires ; services de vente au détail et regroupement pour le compte de tiers (à l'exception de leur transport) permettant aux clients de voir et acheter commodément les produits suivants : aliments, substances et boissons diététiques à usage médical, compléments nutritionnels à usage médical, préparations de vitamines, bonbons à usage pharmaceutique, aliments pour bébés à base de fruits, fruits conservés, séchés et cuits, fruits cuisinés, conserves de fruits, gelées, confitures, compotes et marmelades, desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits, fruits mixés (smoothies), fruits congelés, salades de fruits, tranches de fruits, écorces (zestes de fruits), pectine à usage alimentaire, fruits confits, en-cas à base de fruits, desserts à base de crème, de lait et de fruits, pâtisserie, confiserie et biscuiterie à base de fruits, pâtes de fruits, préparations aromatiques aux fruits à usage alimentaire, muesli, barres de céréales à base de fruits, fruits frais, arachides (fruits) et baies (fruits), céréales en grains non travaillés, jus de fruits, nectars de fruits, boissons alcooliques à base de fruits. ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'analyses et de recherches industrielles notamment dans le domaine de l alimentaire et de la gastronomie, à savoir recherches et développement de nouveaux produits pour les tiers ; conception et élaboration de recettes de cuisine ; services contrôle de la qualité des produits alimentaires. ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation ; services de traiteurs) ; services de restauration collective ; cantines ; cafétérias ; services de bars ; services de bars à jus de fruits et cocktails glacés ; cafés-restaurants, restaurants, restaurants à service rapide (snack-bars), restaurants libre service, salons de thé.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée à Associé Unique
Numéro de SIREN : 328024898

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE, M. SOUTOUL Franck

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 564069
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : HERO FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 592904
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

Evènement 11 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2764404
Date de demande : 12/11/2020
N° de BOPI : 2021-03
Date du BOPI : 22/01/2021

18/05/2011 : CHARLES ET ALICE
N° national/d'enregistrement : 3832539
Date de dépôt : 18/05/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 18/05/2021
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale
Commentaire : Monaco PV 29877 2010-11-24

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; tranches de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits. ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits frais ; arachides (fruits) et baies (fruits) ; céréales en grains non travaillés. ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jus de fruits, nectars de fruits. ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, à savoir présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail, diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons, courrier), location de matériel et d'espaces publicitaire, diffusion d'annonces et petites annonces publicitaires dans le domaine alimentaire ; sondages d opinions de consommateurs concernant des produits alimentaires ; services de vente au détail et regroupement pour le compte de tiers (à l'exception de leur transport) permettant aux clients de voir et acheter commodément les produits suivants : aliments, substances et boissons diététiques à usage médical, compléments nutritionnels à usage médical, préparations de vitamines, bonbons à usage pharmaceutique, aliments pour bébés à base de fruits, fruits conservés, séchés et cuits, fruits cuisinés, conserves de fruits, gelées, confitures, compotes et marmelades, desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits, fruits mixés (smoothies), fruits congelés, salades de fruits, tranches de fruits, écorces (zestes de fruits), pectine à usage alimentaire, fruits confits, en-cas à base de fruits, desserts à base de crème, de lait et de fruits, pâtisserie, confiserie et biscuiterie à base de fruits, pâtes de fruits, préparations aromatiques aux fruits à usage alimentaire, muesli, barres de céréales à base de fruits, fruits frais, arachides (fruits) et baies (fruits), céréales en grains non travaillés, jus de fruits, nectars de fruits, boissons alcooliques à base de fruits. ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'analyses et de recherches industrielles notamment dans le domaine de l alimentaire et de la gastronomie, à savoir recherches et développement de nouveaux produits pour les tiers ; conception et élaboration de recettes de cuisine ; services contrôle de la qualité des produits alimentaires. ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation ; services de traiteurs) ; services de restauration collective ; cantines ; cafétérias ; services de bars ; services de bars à jus de fruits et cocktails glacés ; cafés-restaurants, restaurants, restaurants à service rapide (snack-bars), restaurants libre service, salons de thé.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée, Z.I. La Tapy, Avenue de Gladenbach
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
84170 Monteux
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE
Adresse :
89 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 564069
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : HERO FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 592904
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

18/05/2011 : CHARLES ET ALICE
N° national/d'enregistrement : 3832539
Date de dépôt : 18/05/2011
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 18/05/2021
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale
Commentaire : Monaco PV 29877 2010-11-24

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 29
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits conservés, séchés et cuits ; fruits cuisinés ; conserves de fruits ; gelées, confitures, compotes et marmelades ; desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits ; fruits mixés (smoothies) ; fruits congelés ; salades de fruits ; tranches de fruits ; écorces (zestes de fruits) ; pectine à usage alimentaire ; fruits confits ; en-cas à base de fruits ; desserts à base de crème, de lait et de fruits. ;
  • N° de la classe : 31
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Fruits frais ; arachides (fruits) et baies (fruits) ; céréales en grains non travaillés. ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Jus de fruits, nectars de fruits. ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Publicité, à savoir présentation de produits sur tout moyen de communication pour la vente au détail, diffusion de matériel publicitaire (tracts, prospectus, imprimés, échantillons, courrier), location de matériel et d'espaces publicitaire, diffusion d'annonces et petites annonces publicitaires dans le domaine alimentaire ; sondages d opinions de consommateurs concernant des produits alimentaires ; services de vente au détail et regroupement pour le compte de tiers (à l'exception de leur transport) permettant aux clients de voir et acheter commodément les produits suivants : aliments, substances et boissons diététiques à usage médical, compléments nutritionnels à usage médical, préparations de vitamines, bonbons à usage pharmaceutique, aliments pour bébés à base de fruits, fruits conservés, séchés et cuits, fruits cuisinés, conserves de fruits, gelées, confitures, compotes et marmelades, desserts de fruits, fruits au sirop, purées de fruits, pulpes de fruits, fruits mixés (smoothies), fruits congelés, salades de fruits, tranches de fruits, écorces (zestes de fruits), pectine à usage alimentaire, fruits confits, en-cas à base de fruits, desserts à base de crème, de lait et de fruits, pâtisserie, confiserie et biscuiterie à base de fruits, pâtes de fruits, préparations aromatiques aux fruits à usage alimentaire, muesli, barres de céréales à base de fruits, fruits frais, arachides (fruits) et baies (fruits), céréales en grains non travaillés, jus de fruits, nectars de fruits, boissons alcooliques à base de fruits. ;
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'analyses et de recherches industrielles notamment dans le domaine de l alimentaire et de la gastronomie, à savoir recherches et développement de nouveaux produits pour les tiers ; conception et élaboration de recettes de cuisine ; services contrôle de la qualité des produits alimentaires. ;
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation ; services de traiteurs) ; services de restauration collective ; cantines ; cafétérias ; services de bars ; services de bars à jus de fruits et cocktails glacés ; cafés-restaurants, restaurants, restaurants à service rapide (snack-bars), restaurants libre service, salons de thé.

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée, Z.I. La Tapy, Avenue de Gladenbach
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
84170 Monteux
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE
Adresse :
89 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 564069
Date de demande : 09/12/2011
N° de BOPI : 2012-01
Date du BOPI : 06/01/2012

Bénéficiare 1 : HERO FRANCE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 592904
Date de demande : 09/01/2013
N° de BOPI : 2013-08
Date du BOPI : 22/02/2013

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 13/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 9 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

Evènement 10 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-38
Date du BOPI : 23/09/2011

15/02/2011 : LA CHAIX BPPC
N° national/d'enregistrement : 3806439
Date de dépôt : 15/02/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. MARSEILLE
Date d'expiration : 15/02/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Cartes de crédit ; cartes de débit ; cartes magnétiques ; cartes de retrait ; cartes de paiement ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques ; distributeurs de billets tickets ; guichets automatiques DAB ; logiciels (programmes enregistrés) ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; expertises en affaires gestion de comptes clients ; comptabilité ; publicité ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicités commerciales ; publicités d'emprunts bancaires ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Opérations de banque, de bourse et de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôt d'espèces et de titre ; affaires financières, monétaires et immobilières ; agences de crédit ; assurances ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurances ; opération de crédit par voie d'avances, garanties ou non par voie d'escompte d'effets de commerce, warrants, hypothèques, investissement de capitaux, prise en participations ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Communications agences d'informations ; agences de presse ; expédition et transmission de dépêches ; transmission de messages.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET
13009 MARSEILLE
FR

Mandataire 1 : Gildas ANDRE, Avocat
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-10
Date du BOPI : 11/03/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

15/02/2011 : LA CHAIX BPPC
N° national/d'enregistrement : 3806439
Date de dépôt : 15/02/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. MARSEILLE
Date d'expiration : 15/02/2021
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Cartes de crédit ; cartes de débit ; cartes magnétiques ; cartes de retrait ; cartes de paiement ; cartes à mémoire ou à microprocesseur ; distributeurs automatiques ; distributeurs de billets tickets ; guichets automatiques DAB ; logiciels (programmes enregistrés) ;
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Gestion des affaires commerciales ; administration commerciale ; conseils en affaires ; informations ou renseignements d'affaires ; expertises en affaires gestion de comptes clients ; comptabilité ; publicité ; distribution de prospectus, d'échantillons ; publicités commerciales ; publicités d'emprunts bancaires ; publicité en ligne sur un réseau de communications informatiques ; gestion de fichiers informatiques ; recherche d'informations dans des fichiers informatiques ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Opérations de banque, de bourse et de change ; ouverture et tenue de comptes de dépôt d'espèces et de titre ; affaires financières, monétaires et immobilières ; agences de crédit ; assurances ; chèques, cautions ; gestion de patrimoine ; cote en bourse ; courtage en assurances ; opération de crédit par voie d'avances, garanties ou non par voie d'escompte d'effets de commerce, warrants, hypothèques, investissement de capitaux, prise en participations ; émission de bons de caisse et d'ordre de paiements ; crédit-bail ; dépôt de valeurs ; gestion de valeurs mobilières ; épargne ;
  • N° de la classe : 38
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Communications agences d'informations ; agences de presse ; expédition et transmission de dépêches ; transmission de messages.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 BOULEVARD MICHELET
13009 MARSEILLE
FR

Mandataire 1 : Gildas ANDRE, Avocat
Adresse :
2 PLACE FELIX BARET
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-10
Date du BOPI : 11/03/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-23
Date du BOPI : 10/06/2011

04/03/2010 : FREQUENCE ASSOCIATION
N° national/d'enregistrement : 3718650
Date de dépôt : 04/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 04/03/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires, affaires financières, consultation en matière financière, services de financement, services de crédit, assurances, consultation en matière d'assurances, informations en matière d'assurances, souscription d'assurances, épargne, épargne retraite, opérations de change, émission de chèques bancaires, émission de cartes de crédit, émission de cartes de fidélité (service financier), prêt (finance) ; services d'informations, de conseils et d'assistance bancaires, financiers et monétaires ; services bancaires, financiers, monétaires, d'assurances en ligne sur des réseaux de télécommunication (y compris téléphones mobiles), des réseaux télématiques et des réseaux de communications informatiques de type internet et intranet via des sites électroniques ; conseils en matière de gestion de patrimoine et de fiscalité. ;
  • N° de la classe : 45
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'assistance juridique.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481

Mandataire 1 : CABINET ROMAN

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

04/03/2010 : FREQUENCE ASSOCIATION
N° national/d'enregistrement : 3718650
Date de dépôt : 04/03/2010
Lieu de dépôt : DEPÔT ELECTRONIQUE PARIS
Date d'expiration : 04/03/2020
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires, affaires financières, consultation en matière financière, services de financement, services de crédit, assurances, consultation en matière d'assurances, informations en matière d'assurances, souscription d'assurances, épargne, épargne retraite, opérations de change, émission de chèques bancaires, émission de cartes de crédit, émission de cartes de fidélité (service financier), prêt (finance) ; services d'informations, de conseils et d'assistance bancaires, financiers et monétaires ; services bancaires, financiers, monétaires, d'assurances en ligne sur des réseaux de télécommunication (y compris téléphones mobiles), des réseaux télématiques et des réseaux de communications informatiques de type internet et intranet via des sites électroniques ; conseils en matière de gestion de patrimoine et de fiscalité. ;
  • N° de la classe : 45
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services d'assistance juridique.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481

Mandataire 1 : CABINET ROMAN

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-14
Date du BOPI : 09/04/2010

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-31
Date du BOPI : 06/08/2010

01/12/2008 : INTERNATIONAL BRANCH Your bank to the sunny side!
N° national/d'enregistrement : 3614715
Date de dépôt : 01/12/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. LYON
Date d'expiration : 01/12/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; affaires immobilières.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
87 Rue de Sèze
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2009-02
Date du BOPI : 09/01/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-19

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2694870
Date de demande : 04/10/2018
N° de BOPI : 2019-04
Date du BOPI : 25/01/2019

03/09/2008 : SPENGLER
N° national/d'enregistrement : 3596654
Date de dépôt : 03/09/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 03/09/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 10
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Instruments et appareils médicaux, chirurgicaux, dentaires et vétérinaires, tensiomètres, stéthoscopes, électrocardiographes, articles orthopédiques, appareils électriques et électroniques d'autodiagnostic pour évaluer la santé humaine, appareils de massage à usage médical, otoscopes, lampes frontales à usage médical, ophtalmoscopes, diapasons à usage médical, laryngoscopes, trousses de secours d'urgence, marteaux à usage médical, thermomètres à usage médical, garrots manuels, électromécaniques et électroniques, moniteurs de surveillance multi-paramètres à usage médical, moniteurs ambulatoires de pression artérielle, défibrillateurs externes, matériel d'oxygénothérapie, impédancemètres à usage médical, débimètres à usage médical, speculums, appareils d'examen à usage médical utilisant la technologie doppler, inhalateurs et nébulisateurs à usage médical, oxymètres de pouls, lecteurs de glycémie, manchettes à pression, sacs et mallettes médicaux.
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de vente au détail et en gros d'appareils et d'instruments médicaux, chirurgicaux, dentaires et vétérinaires.

Déposant 1 : SPENGLER SAS, Société par actions simplifiée à associé unique
Numéro de SIREN : 418686739
Adresse :
rue Robert Maréchal, ZI La Limoise
36100 ISSOUDUN
FR

Mandataire 1 : SPE ROMAN ANDRE,
Adresse :
35 rue Paradis BP 30064
13484 MARSEILLE CEDEX 20
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse
Référence associée à l'événement : 742340
Date de demande : 17/12/2018
N° de BOPI : 2019-03
Date du BOPI : 18/01/2019

Bénéficiare 1 : SPENGLER SAS

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Modification d'un mandataire
Référence associée à l'événement : 808149
Date de demande : 12/01/2021
N° de BOPI : 2021-06
Date du BOPI : 12/02/2021

Bénéficiare 1 : SPE ROMAN ANDRE,
Adresse :
35 rue Paradis BP 30064
13484 MARSEILLE CEDEX 20
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 826276
Date de demande : 22/06/2021
N° de BOPI : 2021-30
Date du BOPI : 30/07/2021

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée, société anonyme coopérative de banque à capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 2 : BNP Paribas, société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 3 : CIC Lyonnaise de Banque, société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 4 : Caisse d'Epargne et de Prévoyance Côte d'Azur, société anonyme coopérative à directoire et conseil d'orientation et de surveillance
Numéro de SIREN : 384402871
Adresse :
455 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-41
Date du BOPI : 10/10/2008

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2009-06

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2692621
Date de demande : 12/09/2018
N° de BOPI : 2019-01
Date du BOPI : 04/01/2019

11/01/2008 : RYTHMIC 7
N° national/d'enregistrement : 3548531
Date de dépôt : 11/01/2008
Lieu de dépôt : I.N.P.I. LYON
Date d'expiration : 11/01/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; transferts électroniques de fonds ; services de cartes de crédits ; services de cartes de débits ; services d'information, de consultation en matière d'assurance ; services d'information, de consultation en matière bancaire et financière.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 NICE
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. PRATS Olivier
Adresse :
87 Rue de Sèze
69477 LYON CEDEX 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2008-07
Date du BOPI : 15/02/2008

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-24

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2666346
Date de demande : 11/12/2017
N° de BOPI : 2018-17
Date du BOPI : 27/04/2018

16/01/2006 : BPPC
N° national/d'enregistrement : 3403509
Date de dépôt : 16/01/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. MARSEILLE
Date d'expiration : 16/01/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Distributeurs automatiques et mécanismes pour appareils à prépaiement. Affaires, renseignements d'affaires, comptabilité, gestion de fichiers informatiques, recueil de données dans un fichier central, investigations pour affaires, estimations en affaires commerciales, expertises, études de marchés, établissement de déclarations fiscales, prévisions économiques, gérance de portefeuille. Assurances ; courtage d'assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; opérations et services de banque ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières ; placement de fonds ; Télécommunications ; communications téléphoniques ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques et tous autres moyens de télécommunications ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services de transmission d'informations par voie télématique. Services de télécommunications et de messagerie électronique par réseau Internet. Transmission de données commerciales par réseau Internet. Services de communications par terminaux d'ordinateur (informations en matière bancaire, immobilière, d'assurances et financière) ; banques de données financières, immobilières et bancaires à accès direct en ligne.
  • N° de la classe : 07
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
247 Avenue du Prado, CS 90025
13295 MARSEILLE Cedex 08
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE DESCOSSE, M. ANDRE Gildas
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-08
Date du BOPI : 24/02/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-25

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2602596
Date de demande : 20/11/2015
N° de BOPI : 2016-09
Date du BOPI : 04/03/2016

16/01/2006 : Banque populaire provençale et corse
N° national/d'enregistrement : 3403507
Date de dépôt : 16/01/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. MARSEILLE
Date d'expiration : 16/01/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Distributeurs automatiques et mécanismes pour appareils à prépaiement. Affaires, renseignements d'affaires, comptabilité, gestion de fichiers informatiques, recueil de données dans un fichier central, investigations pour affaires, estimations en affaires commerciales, expertises, études de marchés, établissement de déclarations fiscales, prévisions économiques, gérance de portefeuille. Assurances ; courtage d'assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; opérations et services de banque ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières ; placement de fonds ; Télécommunications ; communications téléphoniques ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques et tous autres moyens de télécommunications ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services de transmission d'informations par voie télématique. Services de télécommunications et de messagerie électronique par réseau Internet. Transmission de données commerciales par réseau Internet. Services de communications par terminaux d'ordinateur (informations en matière bancaire, immobilière, d'assurances et financière) ; banques de données financières, immobilières et bancaires à accès direct en ligne.
  • N° de la classe : 07
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
247 Avenue du Prado, CS 90025
13129 MARSEILLE Cedex 08
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE DESCOSSE, M. ANDRE Gildas
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702505
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-08
Date du BOPI : 24/02/2006

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-25

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2602609
Date de demande : 20/11/2015
N° de BOPI : 2016-09
Date du BOPI : 04/03/2016

16/01/2006 : BPPC
N° national/d'enregistrement : 3403509
Date de dépôt : 16/01/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. MARSEILLE
Date d'expiration : 16/01/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Distributeurs automatiques et mécanismes pour appareils à prépaiement. Affaires, renseignements d'affaires, comptabilité, gestion de fichiers informatiques, recueil de données dans un fichier central, investigations pour affaires, estimations en affaires commerciales, expertises, études de marchés, établissement de déclarations fiscales, prévisions économiques, gérance de portefeuille. Assurances ; courtage d'assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; opérations et services de banque ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières ; placement de fonds ; Télécommunications ; communications téléphoniques ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques et tous autres moyens de télécommunications ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services de transmission d'informations par voie télématique. Services de télécommunications et de messagerie électronique par réseau Internet. Transmission de données commerciales par réseau Internet. Services de communications par terminaux d'ordinateur (informations en matière bancaire, immobilière, d'assurances et financière) ; banques de données financières, immobilières et bancaires à accès direct en ligne.
  • N° de la classe : 07
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
247 Avenue du Prado, CS 90025
13295 MARSEILLE Cedex 08
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE DESCOSSE, M. ANDRE Gildas
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702505
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-08
Date du BOPI : 24/02/2006

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-25

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2602596
Date de demande : 20/11/2015
N° de BOPI : 2016-09
Date du BOPI : 04/03/2016

16/01/2006 : Banque populaire provençale et corse
N° national/d'enregistrement : 3403507
Date de dépôt : 16/01/2006
Lieu de dépôt : I.N.P.I. MARSEILLE
Date d'expiration : 16/01/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Distributeurs automatiques et mécanismes pour appareils à prépaiement. Affaires, renseignements d'affaires, comptabilité, gestion de fichiers informatiques, recueil de données dans un fichier central, investigations pour affaires, estimations en affaires commerciales, expertises, études de marchés, établissement de déclarations fiscales, prévisions économiques, gérance de portefeuille. Assurances ; courtage d'assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; opérations et services de banque ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières ; placement de fonds ; Télécommunications ; communications téléphoniques ; communications par terminaux d'ordinateurs ou par réseau de fibres optiques et tous autres moyens de télécommunications ; fourniture d'accès à un réseau informatique mondial ; services de transmission d'informations par voie télématique. Services de télécommunications et de messagerie électronique par réseau Internet. Transmission de données commerciales par réseau Internet. Services de communications par terminaux d'ordinateur (informations en matière bancaire, immobilière, d'assurances et financière) ; banques de données financières, immobilières et bancaires à accès direct en ligne.
  • N° de la classe : 07
  • N° de la classe : 09
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 36
  • N° de la classe : 38

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, SA
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
247 Avenue du Prado, CS 90025
13129 MARSEILLE Cedex 08
FR

Mandataire 1 : SELARL ANDRE DESCOSSE, M. ANDRE Gildas
Adresse :
2 Place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2006-08
Date du BOPI : 24/02/2006

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2006-25

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2602609
Date de demande : 20/11/2015
N° de BOPI : 2016-09
Date du BOPI : 04/03/2016

19/01/2004 : LIVRET EPARGNE RETRAITE POPULAIRE
N° national/d'enregistrement : 3269188
Date de dépôt : 19/01/2004
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/01/2024
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances Prévoyance. Caisses de prévoyance. Affaires financières. Affaires monétaires. Banque directe. Constitution ou investissement de capitaux. Consultation en matière financière. Estimations financières (assurances, banques). Placement de fonds.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
245 bd Michelet, BP 25
13274 MARSEILLE Cedex 09
FR

Mandataire 1 : AVOCAT, M. ANDRE Gildas
Adresse :
2 place Félix Baret
13006 MARSEILLE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement d'adresse;Changement de nom, de dénomination
Référence associée à l'événement : 702515
Date de demande : 22/06/2017
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Bénéficiare 1 : Banque Populaire Méditerranée

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2004-09
Date du BOPI : 27/02/2004

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2004-26

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2547160
Date de demande : 30/12/2013
N° de BOPI : 2014-08
Date du BOPI : 21/02/2014

23/10/2002 : MARINE CÔTE D'AZUR
N° national/d'enregistrement : 3190368
Date de dépôt : 23/10/2002
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 23/10/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires, affaires financières, affaires monétaires, crédit-bail.

Déposant 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des anglais
06200 Nice
FR

Mandataire 1 : REGIMBEAU, M. Prats Olivier
Adresse :
67 rue de Sèze
69451 Lyon cedex 06
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 712648
Date de demande : 06/12/2017
N° de BOPI : 2018-01
Date du BOPI : 05/01/2018

Bénéficiare 1 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-48
Date du BOPI : 29/11/2002

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2003-13

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2499733
Date de demande : 22/05/2012
N° de BOPI : 2012-28
Date du BOPI : 13/07/2012

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2823019
Date de demande : 12/09/2022
N° de BOPI : 2022-46
Date du BOPI : 18/11/2022

07/08/2002 : HORUS PHARMA
N° national/d'enregistrement : 3179298
Date de dépôt : 07/08/2002
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 07/08/2032
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits pharmaceutiques, vétérinaires ; produits hygiéniques relevant du monopole pharmaceutique. Savons, huiles essentielles, cosmétiques, lotions pour les cheveux, dentifrices : tous ces produits relevant du monopole pharmaceutique. Appareils et instruments chirurgicaux, dispositifs médicaux, dentaires et vétérinaires, membres, yeux et dents artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture.
  • N° de la classe : 03
  • N° de la classe : 05
  • N° de la classe : 10

Déposant 1 : HORUS PHARMA, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 445317043
Adresse :
148 Avenue Georges Guynemer, Cap Var
06700 Saint Laurent du Var
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE, Mme FRAUD Christine
Adresse :
51 Avenue Jean Jaurès, BP 7073
69301 Lyon Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 503847
Date de demande : 11/08/2009
N° de BOPI : 2009-37
Date du BOPI : 11/09/2009

Bénéficiare 1 : HORUS PHARMA

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-38
Date du BOPI : 20/09/2002

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2003-03

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2505541
Date de demande : 24/07/2012
N° de BOPI : 2012-39
Date du BOPI : 28/09/2012

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2816129
Date de demande : 10/06/2022
N° de BOPI : 2022-34
Date du BOPI : 26/08/2022

07/08/2002 : HORUS PHARMA
N° national/d'enregistrement : 3179298
Date de dépôt : 07/08/2002
Lieu de dépôt : INPI PARIS
Date d'expiration : 07/08/2022
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits pharmaceutiques, vétérinaires ; produits hygiéniques relevant du monopole pharmaceutique. Savons, huiles essentielles, cosmétiques, lotions pour les cheveux, dentifrices : tous ces produits relevant du monopole pharmaceutique. Appareils et instruments chirurgicaux, dispositifs médicaux, dentaires et vétérinaires, membres, yeux et dents artificiels ; articles orthopédiques ; matériel de suture.
  • N° de la classe : 03
  • N° de la classe : 05
  • N° de la classe : 10

Déposant 1 : HORUS PHARMA, Société par actions simplifiée
Numéro de SIREN : 445317043
Adresse :
148 Avenue Georges Guynemer, Cap Var
06700 SAINT-LAURENT-DU-VAR
FR

Mandataire 1 : Cabinet BEAU DE LOMENIE
Adresse :
51 Avenue Jean Jaurès, B.P. 7073
69301 LYON Cedex 07
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 503847
Date de demande : 11/08/2009
N° de BOPI : 2009-37
Date du BOPI : 11/09/2009

Bénéficiare 1 : HORUS PHARMA

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 855017
Date de demande : 14/04/2022
N° de BOPI : 2022-20
Date du BOPI : 20/05/2022

Bénéficiare 1 : SOCIETE MARSEILLAISE DE CREDIT, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 054806542
Adresse :
75 rue Paradis
13006 Marseille
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative de banque populaire
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BNP PARIBAS, Société anonyme
Numéro de SIREN : 662042449
Adresse :
16 boulevard des Italiens
75009 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CAISSE D'EPARGNE CEPAC, Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Numéro de SIREN : 775559404
Adresse :
BP 108 place Estrangin Pastré
13254 Marseille Cedex 06
FR

Bénéficiare 5 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2002-38
Date du BOPI : 20/09/2002

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2003-03

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2505541
Date de demande : 24/07/2012
N° de BOPI : 2012-39
Date du BOPI : 28/09/2012

05/05/1999 : CHARLES FARAUD
N° national/d'enregistrement : 99791624
Date de dépôt : 05/05/1999
Lieu de dépôt : MARSEILLE (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 05/05/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits pharmaceutiques et vétérinaires, produits hygiéniques pour la médecine et l'hygiène intime ; substances diététiques à usage médical ; aliments pour bébés, emplâtres ; matériel pour pansements (à l'exception des instruments) ; matières pour plomber les dents et pour empreintes dentaires ; désinfectants à usage médical ou hygiénique (autres que les savons). Viandes et extraits de viande, poisson, volaille, gibier, fruits et légumes conservés, séchés et cuits ; gelées, confitures, compotes ; oeufs ; lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles. Café, succédanés du café, thé, cacao, sucre ; riz, tapioca, sagou ; farines, préparations faites de céréales, pain, pâtisserie, levure et poudre pour faire lever, confiserie, glaces comestibles ; miel, sirop de mélasse ; sel ; moutarde ; vinaigre ; sauces (condiments) ; épices ; glace à rafraîchir. Produits agricoles, horticoles, forestiers (ni préparés, ni transformés) ; graines (semences) ; fruits et légumes frais ; aliments pour animaux ; animaux vivants ; plantes et fleurs naturelles. Boissons non alcooliques et préparations pour faire des boissons (à l'exception des boissons à base de café, de thé ou de cacao et des boissons lactées) ; bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons de fruits et jus de fruits ; sirops.
  • N° de la classe : 05
  • N° de la classe : 29
  • N° de la classe : 30
  • N° de la classe : 31
  • N° de la classe : 32

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
ZI la Tapy, Avenue de Gladenbach
84170 MONTEUX
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE, M. SOUTOUL Franck
Adresse :
5 RUE Feydeau
75002 PARIS-2E-ARRONDISSEMENT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 481724
Date de demande : 30/09/2008
N° de BOPI : 2008-44

Bénéficiare 1 : CHARLES FARAUD

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Revendication d'ancienneté relative à une marque de l’Union européenne
Référence associée à l'événement : 510896
Date de demande : 30/11/2009
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 533227
Date de demande : 21/09/2010
N° de BOPI : 2010-44
Date du BOPI : 05/11/2010

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 13/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-25
Date du BOPI : 18/06/1999

Evènement 11 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-43

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2407817
Date de demande : 19/05/2009
N° de BOPI : 2009-31
Date du BOPI : 31/07/2009

Evènement 13 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2701661
Date de demande : 28/12/2018
N° de BOPI : 2019-15
Date du BOPI : 12/04/2019

05/05/1999 : CHARLES FARAUD
N° national/d'enregistrement : 99791624
Date de dépôt : 05/05/1999
Lieu de dépôt : MARSEILLE (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 05/05/2029
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Produits pharmaceutiques et vétérinaires, produits hygiéniques pour la médecine et l'hygiène intime ; substances diététiques à usage médical ; aliments pour bébés, emplâtres ; matériel pour pansements (à l'exception des instruments) ; matières pour plomber les dents et pour empreintes dentaires ; désinfectants à usage médical ou hygiénique (autres que les savons). Viandes et extraits de viande, poisson, volaille, gibier, fruits et légumes conservés, séchés et cuits ; gelées, confitures, compotes ; oeufs ; lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles. Café, succédanés du café, thé, cacao, sucre ; riz, tapioca, sagou ; farines, préparations faites de céréales, pain, pâtisserie, levure et poudre pour faire lever, confiserie, glaces comestibles ; miel, sirop de mélasse ; sel ; moutarde ; vinaigre ; sauces (condiments) ; épices ; glace à rafraîchir. Produits agricoles, horticoles, forestiers (ni préparés, ni transformés) ; graines (semences) ; fruits et légumes frais ; aliments pour animaux ; animaux vivants ; plantes et fleurs naturelles. Boissons non alcooliques et préparations pour faire des boissons (à l'exception des boissons à base de café, de thé ou de cacao et des boissons lactées) ; bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons de fruits et jus de fruits ; sirops.
  • N° de la classe : 05
  • N° de la classe : 29
  • N° de la classe : 30
  • N° de la classe : 31
  • N° de la classe : 32

Déposant 1 : CHARLES FARAUD, Société par Actions Simplifiée
Numéro de SIREN : 328024898
Adresse :
ZI la Tapy, Avenue de Gladenbach
84170 MONTEUX
FR

Mandataire 1 : INLEX IP EXPERTISE, M. SOUTOUL Franck
Adresse :
5 RUE Feydeau
75002 PARIS-2E-ARRONDISSEMENT
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Changement de dénomination;Changement de nature juridique
Référence associée à l'événement : 481724
Date de demande : 30/09/2008
N° de BOPI : 2008-44

Bénéficiare 1 : CHARLES FARAUD

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Revendication d'ancienneté relative à une marque de l’Union européenne
Référence associée à l'événement : 510896
Date de demande : 30/11/2009
N° de BOPI : 2009-53
Date du BOPI : 31/12/2009

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 533227
Date de demande : 21/09/2010
N° de BOPI : 2010-44
Date du BOPI : 05/11/2010

Evènement 4 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage radié
Référence associée à l'événement : 610840
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 5 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Gage constitué
Référence associée à l'événement : 610841
Date de demande : 09/10/2013
N° de BOPI : 2013-46
Date du BOPI : 15/11/2013

Evènement 6 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 675523
Date de demande : 28/07/2016
N° de BOPI : 2016-35
Date du BOPI : 02/09/2016

Bénéficiare 1 : BANQUE PALATINE

Evènement 7 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Radiation de gage
Référence associée à l'événement : 693276
Date de demande : 26/01/2017
N° de BOPI : 2017-08
Date du BOPI : 24/02/2017

Evènement 8 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Concession de licence
Référence associée à l'événement : 700048
Date de demande : 16/05/2017
N° de BOPI : 2017-24
Date du BOPI : 16/06/2017

Bénéficiare 1 : CHARLES & ALICE

Evènement 9 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 792658
Date de demande : 12/08/2020
N° de BOPI : 2020-37
Date du BOPI : 11/09/2020

Bénéficiare 1 : HSBC France, Société anonyme
Numéro de SIREN : 775670284
Adresse :
103 avenue des Champs-Elysées
75008 Paris
FR

Bénéficiare 2 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 promenade des Anglais
06200 Nice
FR

Bénéficiare 3 : BANQUE PALATINE, Société anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 rue d'Anjou
75008 Paris
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 Lyon
FR

Bénéficiare 5 : CREDIT LYONNAIS, Société anonyme à conseil d'administration
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Evènement 10 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1999-25
Date du BOPI : 18/06/1999

Evènement 11 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1999-43

Evènement 12 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2407817
Date de demande : 19/05/2009
N° de BOPI : 2009-31
Date du BOPI : 31/07/2009

Evènement 13 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2701661
Date de demande : 28/12/2018
N° de BOPI : 2019-15
Date du BOPI : 12/04/2019

16/09/1998 : CHAPOUTIER
N° national/d'enregistrement : 98750685
Date de dépôt : 16/09/1998
Lieu de dépôt : LYON (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 16/09/2028
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Viande, poisson, volaille et gibier ; extraits de viande ; fruits et légumes conservés, séchés et cuits ; gelées, confitures ; compotes ; oeufs, lait et produits laitiers ; huiles et graisses comestibles. Bières ; eaux minérales et gazeuses ; boissons non alcooliques et préparations pour faire des boissons (à l'exception de celles à base de café, de thé ou de cacao et des boissons lactées) ; boissons de fruits et jus de fruits ; sirops pour boissons Boissons alcooliques (à l'exception des bières). Vins, liqueurs, spiritueux.
  • N° de la classe : 29
  • N° de la classe : 32
  • N° de la classe : 33

Déposant 1 : M CHAPOUTIER, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 435580477
Adresse :
18 Avenue du Docteur Paul Durand
26600 TAIN-L'HERMITAGE
FR

Mandataire 1 : Cabinet LAURENT et CHARRAS, M. SCICLUNA Julien
Adresse :
Le Contemporain, 50 Chemin de la Bruyère
69574 DARDILLY Cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 840602
Date de demande : 26/11/2021
N° de BOPI : 2021-52
Date du BOPI : 31/12/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL SUD RHÔNE ALPES, société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 402121958
Adresse :
12 Place de la Résistance CS 20067
38041 Grenoble Cedex
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CENTRE-EST, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 399973825
Adresse :
1 rue Pierre de Truchis de Lays
69410 CHAMPAGNE AU MONT D'OR
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL ALPES PROVENCE, société coopérative de crédit à capital variable
Numéro de SIREN : 381976448
Adresse :
25 chemin des Trois Cyprès
13097 Aix-en Provence cedex 2
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 LYON
FR

Bénéficiare 5 : SOCIETE GENERALE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 Boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 6 : CREDIT LYONNAIS, société anonyme
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Bénéficiare 7 : BANQUE RHONE ALPES, société anonyme
Numéro de SIREN : 057502270
Adresse :
20 et 22, boulevard Edouard Rey
38000 Grenoble
FR

Bénéficiare 8 : BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHÔNE ALPES, société anonyme
Numéro de SIREN : 605520071
Adresse :
4 boulevard Eugène Deruelle
69003 Lyon
FR

Bénéficiare 9 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 Nice
FR

Bénéficiare 10 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE LOIRE DROME ARDÈCHE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 383686839
Adresse :
17 Rue des Frères Ponchardier B.P. 147
42012 Saint - Etienne Cedex 2
FR

Bénéficiare 11 : BANQUE PALATINE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 Rue d'Anjou
75008 PARIS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1998-44
Date du BOPI : 30/10/1998

Evènement 3 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 1999-10

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2375534
Date de demande : 11/06/2008
N° de BOPI : 2008-40

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2683091
Date de demande : 31/05/2018
N° de BOPI : 2018-40
Date du BOPI : 05/10/2018

29/07/1991 : M. CHAPOUTIER
N° national/d'enregistrement : 1684851
Date de dépôt : 29/07/1991
Lieu de dépôt : LYON (CENTRE I.N.P.I.)
Date d'expiration : 29/07/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 00
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Bières ; eaux minérales et gazeuses et autres boissons non alcooliques ; boissons de fruits et jus de fruits ; sirops et autres préparations pour faire des boissons. Boissons alcooliques (à l'exception des bières). Tous vins et spiritueux. Traitement de matériaux. Services rendus au cours du processus de fabrication d'un produit quelconque, autre qu'un édifice. Transformation des produits agricoles d'autrui (battage, pressage de fruits, meunerie). Tous services de vinification et de distillation. Scierie, rabotage. Broderie, couture. Teinturerie. Découpage, polissage, revêtements métallique. Services de préservation au cours desquels l'objet subit un changement. Teinture de tissus ou vêtements. Traitement de tissus contre les mites. Imperméabilisation de tissus. Reliure de documents. Etamage. Purification et régénération de l'air. Hôtellerie, restauration. Services d'oenologie. Maisons de repos et de convalescence. Pouponnières. Accompagnement en société. Agences matrimoniales. Salons de beauté, de coiffure. Pompes funèbres, fours crématoires. Réservation de chambres d'hôtel pour voyageurs. Travaux d'ingénieurs, consultations professionnelles et établissement de plans sans rapport avec la conduite des affaires. Travaux du génie (pas pour la construction). Prospection. Essais de matériaux. Laboratoires. Location de matériel pour exploitation agricole, de vêtements, de literie, d'appareils distributeurs. Imprimerie. Programmation pour ordinateurs.
  • N° de la classe : 32
  • N° de la classe : 33
  • N° de la classe : 35
  • N° de la classe : 40
  • N° de la classe : 42
  • N° de la classe : 43
  • N° de la classe : 44
  • N° de la classe : 45

Déposant 1 : M CHAPOUTIER, Société anonyme
Numéro de SIREN : 435580477
Adresse :
18 Avenue du Docteur Paul Durand
26600 TAIN-L'HERMITAGE
FR

Mandataire 1 : Cabinet Laurent et Charras, M. SCICLUNA Julien
Adresse :
50 Chemin de la Bruyère, Le Contemporain
69574 Dardilly Cedex
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 840602
Date de demande : 26/11/2021
N° de BOPI : 2021-52
Date du BOPI : 31/12/2021

Bénéficiare 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL SUD RHÔNE ALPES, société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 402121958
Adresse :
12 Place de la Résistance CS 20067
38041 Grenoble Cedex
FR

Bénéficiare 2 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL CENTRE-EST, société coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 399973825
Adresse :
1 rue Pierre de Truchis de Lays
69410 CHAMPAGNE AU MONT D'OR
FR

Bénéficiare 3 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL ALPES PROVENCE, société coopérative de crédit à capital variable
Numéro de SIREN : 381976448
Adresse :
25 chemin des Trois Cyprès
13097 Aix-en Provence cedex 2
FR

Bénéficiare 4 : CIC LYONNAISE DE BANQUE, société anonyme
Numéro de SIREN : 954507976
Adresse :
8 rue de la République
69001 LYON
FR

Bénéficiare 5 : SOCIETE GENERALE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 552120222
Adresse :
29 Boulevard Haussmann
75009 PARIS
FR

Bénéficiare 6 : CREDIT LYONNAIS, société anonyme
Numéro de SIREN : 954509741
Adresse :
18 rue de la République
69002 Lyon
FR

Bénéficiare 7 : BANQUE RHONE ALPES, société anonyme
Numéro de SIREN : 057502270
Adresse :
20 et 22, boulevard Edouard Rey
38000 Grenoble
FR

Bénéficiare 8 : BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHÔNE ALPES, société anonyme
Numéro de SIREN : 605520071
Adresse :
4 boulevard Eugène Deruelle
69003 Lyon
FR

Bénéficiare 9 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE, Société anonyme coopérative
Numéro de SIREN : 058801481
Adresse :
457 PROMENADE DES ANGLAIS
06200 Nice
FR

Bénéficiare 10 : CAISSE D'EPARGNE ET DE PREVOYANCE LOIRE DROME ARDÈCHE, Société Coopérative
Numéro de SIREN : 383686839
Adresse :
17 Rue des Frères Ponchardier B.P. 147
42012 Saint - Etienne Cedex 2
FR

Bénéficiare 11 : BANQUE PALATINE, Société Anonyme
Numéro de SIREN : 542104245
Adresse :
42 Rue d'Anjou
75008 PARIS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement ancienne loi
N° de BOPI : 1992-02

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement avec limitation
Référence associée à l'événement : 2202703
Date de demande : 19/07/2001
N° de BOPI : 2001-52

Evènement 4 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2476649
Date de demande : 26/07/2011
N° de BOPI : 2011-37
Date du BOPI : 16/09/2011

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2787817
Date de demande : 16/07/2021
N° de BOPI : 2021-38
Date du BOPI : 24/09/2021

Publications au Bodacc :
06/10/2023 : Modifications générales

Annonce N°70
NOJO : 000605MYG533569
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : HENRI Philippe ; Directeur général : CALBA-BOHLER Sabine Liliane ; Administrateur : GIULANI Martine Danielle Gabrielle ; Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François ; Administrateur : TRICOIRE Nathalie Marie-Pierre Renée ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger ; Administrateur : TOURRET BERGANT Chloé ; Administrateur : BOUZIGE Brigitte Edmée Claire ; Administrateur : AUGE Ghislaine Evelyne ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre ; Administrateur : LINARES Georges ; Administrateur : VERAN Olivia ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
30/05/2023 : Modifications générales

Annonce N°223
NOJO : 000605MYG520751
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : HENRI Philippe ; Directeur général : CALBA-BOHLER Sabine Liliane ; Administrateur : GIULANI Martine Danielle Gabrielle ; Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François ; Administrateur : TRICOIRE Nathalie Marie-Pierre Renée ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence ; Administrateur : TOURRET BERGANT Chloé ; Administrateur : BOUZIGE Brigitte Edmée Claire ; Administrateur : AUGE Ghislaine Evelyne ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre ; Administrateur : LINARES Georges ; Administrateur : VERAN Olivia ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
26/06/2022 : Modifications générales

Annonce N°192
NOJO : 000605MYG489898
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : HENRI Philippe ; Directeur général : CALBA-BOHLER Sabine Liliane ; Administrateur : GIULANI Martine Danielle Gabrielle ; Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François ; Administrateur : TRICOIRE Nathalie Marie-Pierre Renée ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence ; Administrateur : TOURRET BERGANT Chloé ; Administrateur : BOUZIGE Brigitte Edmée Claire ; Administrateur : AUGE Ghislaine Evelyne ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre ; Administrateur : LINARES Georges ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
12/05/2022 : Modifications générales

Annonce N°139
NOJO : 000605MYG486458
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : HENRI Philippe ; Directeur général : CALBA-BOHLER Sabine Liliane ; Administrateur : BRENET Corinne ; Administrateur : GIULANI Martine Danielle Gabrielle ; Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François ; Administrateur : TRICOIRE Nathalie Marie-Pierre Renée ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence ; Administrateur : TOURRET BERGANT Chloé ; Administrateur : BOUZIGE Brigitte Edmée Claire ; Administrateur : AUGE Ghislaine Evelyne ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre ; Administrateur : LINARES Georges ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
08/06/2021 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°239
NOJO : 0605MYG45619400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
16/04/2021 : Modifications générales

Annonce N°29
NOJO : 000605MYG452211
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Président du conseil d'administration, Administrateur : HENRI Philippe ; Directeur général : CALBA-BOHLER Sabine Liliane ; Administrateur : BRENET Corinne ; Administrateur : GIULANI Martine Danielle Gabrielle ; Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François ; Administrateur : TRICOIRE Nathalie Marie-Pierre Renée ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence ; Administrateur : TOURRET BERGANT Chloé ; Administrateur : BENDANO André Prosper ; Administrateur : BOUZIGE Brigitte Edmée Claire ; Administrateur : AUGE Ghislaine Evelyne ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
21/07/2020 : Modifications générales

Annonce N°245
NOJO : 000605MYG428022
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Directeur général : BOSSON Christophe Philippe ; Président du conseil d'administration, Administrateur : HENRI Philippe ; Administrateur : BRENET Corinne ; Administrateur : GIULANI Martine Danielle Gabrielle ; Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François ; Administrateur : TRICOIRE Nathalie Marie-Pierre Renée ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence ; Administrateur : TOURRET BERGANT Chloé ; Administrateur : BENDANO André Prosper ; Administrateur : BOUZIGE Brigitte Edmée Claire ; Administrateur : AUGE Ghislaine Evelyne ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
18/06/2020 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°510
NOJO : 0605MYG42550400
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
09/07/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°623
NOJO : 510605450670682
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
19/02/2019 : Modifications générales

Annonce N°349
NOJO : 060510605441340
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration Administrateur : HENRI Philippe modification le 13 Juin 2018 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT modification le 20 Juin 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 05 Septembre 2018 ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel en fonction le 23 Novembre 2018 ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile en fonction le 23 Novembre 2018
27/11/2018 : Modifications générales

Annonce N°55
NOJO : 060510605435297
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration Administrateur : HENRI Philippe modification le 13 Juin 2018 ; Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT modification le 20 Juin 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 05 Septembre 2018 ; Administrateur représentant les salariés : HEIM Thierry Gustave Marcel en fonction le 23 Novembre 2018 ; Administrateur représentant les salariés : PELISSIER Thierry Claude Raymond Emile en fonction le 23 Novembre 2018
07/09/2018 : Modifications générales

Annonce N°70
NOJO : 060510605428969
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration Administrateur : HENRI Philippe modification le 13 Juin 2018 ; Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT modification le 20 Juin 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : ZILIANI Christophe Jacques François en fonction le 05 Septembre 2018
21/08/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°925
NOJO : 510605426923515
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
21/08/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°926
NOJO : 510605426923517
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
15/06/2018 : Modifications générales

Annonce N°92
NOJO : 060510605422144
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration Administrateur : HENRI Philippe modification le 13 Juin 2018 ; Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT modification le 20 Juin 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016
12/10/2017 : Modifications générales

Annonce N°38
NOJO : 060510605403483
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : HENRI Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT modification le 20 Juin 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016
23/06/2017 : Modifications générales

Annonce N°220
NOJO : 060510605396522
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : HENRI Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : PRICEWATERHOUSECOOPERS AUDIT modification le 20 Juin 2017 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : FLEURY Bernard Jean en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016
22/06/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°846
NOJO : 510605395729651
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
22/06/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°845
NOJO : 510605395731358
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable
11/12/2016 : Modifications générales

Annonce N°54
NOJO : 060510605383729
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : HENRI Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 29 Novembre 2016 ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe en fonction le 29 Novembre 2016 ; Administrateur : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : PIQUEMAL Alain en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : SCORSONERO Martine Danielle Gabrielle en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : FLEURY Bernard Jean en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GIRARD Brigitte Edmée Claire en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : CARDI Ghislaine Evelyne en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : BARRE Nathalie Marie-Pierre Renée en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : DREAU Isabelle Marie Laurence en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : GALVEZ Jean-Pierre en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : LAVERGNE Marc Raymond Roger en fonction le 07 Décembre 2016 ; Administrateur : RENAUDI Philippe Michel en fonction le 07 Décembre 2016
01/12/2016 : Immatriculation d'une personne morale suite à transfert de son siège social

Annonce N°35
NOJO : 060510605383067
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE NICE (06)
Catégorie d'immatriculation : Immatriculation d'une personne morale suite à transfert de son siège social
Date de commencement d'activité : 22/11/2016
Descriptif : Immatriculation d'une personne morale suite au transfert du siège hors ressort. Reprise de l'activité après suspension. Modification de l'origine de fond personne morale. Modification de la dénomination. Modification de représentant. Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Forme juridique Sté Coopérative de banque à forme anonyme et capital variable Siège social 457 Pde des Anglais 06200 NICE Rcs 955 804 448..

Numéro d'identification : RCS Nice 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel ; Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel ; Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE ; Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT ; Administrateur : HENRI Philippe ; Administrateur : CHAVEAU Eric ; Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul ; Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges ; Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT ; Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT ; Administrateur : BENDANO André Prosper ; Administrateur : BRENET Corinne ; Administrateur : TOURRET Chloé ; Directeur général : BOSSON Christophe Philippe

Précédent exploitant :
Numéro d'identification : RCS Nice 955 804 448
Dénomination : BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR
05/10/2016 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°82
NOJO : BXA162770019504
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Les créanciers des sociétés fusionnantes pourront former opposition à cette fusion dans les conditions et délais prévus par l'article L.236-14 du Code de Commerce.
Descriptif : AVIS DE PROJET DE FUSION BANQUE CHAIX Forme juridique Société anonyme Au capital de 11 570 592 EUR Siège social 135 AV Pierre Semard Bat D 84000 Avignon N° RCS 542 620 224 RCS AVIGNON, est société absorbée. BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE Forme juridique Société coopérative de banque populaire Siège social 247 AV du Prado 13008 MARSEILLE N° RCS 058 801 481 RCS MARSEILLE, est société absorbante. Actif : 1 785 399 818,72 euros Passif : 1 719 904 575,7 euros Actif net apporté : 65 495 243,02 euros Rapport d'échange des droits sociaux : Les sociétés ont établi le projet de leur fusion; la Banque Chaix serait absorbée par la Banque Populaire Provencale et Corse. En conséquence, seraient transférés à la Banque Populaire Provencale et Corse, sous les garanties ordinaires de fait et de droit, et sous réserve de la réalisation des conditions suspensives mentionnées dans le traité de fusion, tous les éléments d'actif et de passif qui cosntituent le patrimoine de la Banque Chaix, sans exception ni réserve, y compris les éléments d'actif et de passif résultant des opérations qui seraient effectuées jusqu'à la date de réalisation de la fusion, l'universalité de patrimoine de la Banque Chaix devant être dévolue à la Banque populaire provencale et corse dans l'état où il se trouvera à la date de réalisation de la fusion. La Banque Populaire Provencale et Corse, étant propriétaire de 100 pour cent du capital social de la Banque Chaix à la date de signature du Traité, il ne sera procédé à aucun échange de titres, en application des dispositions de l'article L 236-3 alinéa 2 du Code de Commerce, et en conséquence, à aucune augmentation de capital du fait de la fusion. Montant prévu du mali de fusion : 186 796 946,98 euros. Date du projet : 28/09/2016 Date du dépôt : 30/09/2016, lieu du dépôt : MARSEILLE.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
05/10/2016 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°83
NOJO : BXA162770019516
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Les créanciers des sociétés fusionnantes pourront former opposition à cette fusion dans les conditions et délais prévus par l'article L.236-14 du Code de Commerce.
Descriptif : AVIS DE PROJET DE FUSION BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Forme juridique Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable Au capital de 179374922 EUR Siège social 457 PRO des anglais 06200 NICE N° RCS 955 804 448 RCS NICE, est société absorbée. BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE Forme juridique Société coopérative de banque populaire Siège social 247 AV du Prado 13008 MARSEILLE N° RCS 58 801 481 RCS MARSEILLE, est société absorbante. Actif : 5 811 185 416,32 euros Passif : 5 413 313 956,6 euros Actif net apporté : 397 871 459,72 euros Rapport d'échange des droits sociaux : La valeur nominale des parts sociales de chacune des sociétés concernées est de 17 euros pour la Banque Populaire Côte d'Azur et de 16 euros pour la Banque Populaire Provencale et Corse. La parité d'échange est de 1 part sociale de 16 euros de la Banque Populaire Provencale et Corse pour 1 part sociale de 17 euros de la Banque Populaire Côte d'Azur avec paiement d'une soulte si le nombre de parts sociales à 16 euros attribuées dans le rapport d'achange, par multiple de 16, ne constitue pas un nombre entier de part(s) à 16 euros. Le capital de la Banque Populaire Provencale et Corse se trouvera augmenté du seul fait de la réalisation de la fusion, du montant total du capital social de la société absorbée, net de soultes. Sur la base du nombre de parts sociales de la Banque Populaire Côte d'Azur au 31 décembre 2015, à savoir 11 282 169 parts de 17 euros chacune, le montant de l'augmentation de capital devant être réalisé par la Banque Populaire Provencale et Corse serait de 191 327 360 euros, ce qui correspond à l'émission de 11 957 960 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune, étant précisé que ces montants seront corrigés des fluctuations de captial social résultant chez la Banque Populaire Côte d'Azur des souscriptions et des remboursements de parts sociales intervenues entre le premier janvier 2016 et la date de réalisation de la fusion. La prime de fusion d'un montant de 201 773 834.57 euros correspond à la différence entre le montant de la valeur nette comptable de l'actif net transmis, sur les bases des comptes arrêtés au 31 décembre 2015, augmenté ou diminué de l'incidence sur cet actif des parts sociales de la Banque Populaire Côte d'Azur souscrites ou remboursées entre le 1er javier 2016 et la date de réalisation de la fusion, et le montant nominal de l'augmentation de capital de la Banque Populaire Provencale et Corse destinée à rémunérer les sociétaires de la Bnaque Populaire Côte d'Azur, ajusté pour tenir compte des fluctuations du capital social résultant des souscriptions et des remboursements de parts sociales de la Banque Populaire Côte d'Azur intervenus entre le 1er janvier 2016 et la date de réalisation de la fusion, après imputation des provisions pour investissements. Montant prévu de la prime de fusion : 201 773 834,57 euros. Date du projet : 28/09/2016 Date du dépôt : 30/09/2016, lieu du dépôt : MARSEILLE.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
17/08/2016 : Modifications générales

Annonce N°112
NOJO : BXB16225001316U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant..

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Août 2011 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010 Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Juillet 2015 Administrateur : TOURRET Chloé en fonction le 11 Août 2016
08/07/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°750
NOJO : 311303372390873
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
20/08/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1367
NOJO : 311303349940733
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
06/08/2015 : Modifications générales

Annonce N°278
NOJO : BXB15211001920Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Août 2011 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010 Administrateur : BRENET Corinne en fonction le 29 Juillet 2015
22/03/2015 : Modifications générales

Annonce N°189
NOJO : BXB15075000798P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de l'adresse du siège.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
16/08/2014 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1972
NOJO : 311303326809755
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2013

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
12/08/2014 : Modifications générales

Annonce N°259
NOJO : BXB14217002937S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice-président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Administrateur : TOURRET Jean Louis Paul modification le 08 Août 2011 Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Août 2011 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010
25/07/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°771
NOJO : BXC13190023722W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
25/07/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°772
NOJO : BXC131900237367
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2012

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
21/04/2013 : Modifications générales

Annonce N°136
NOJO : BXB13105001205I
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice-président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Administrateur : TOURRET Jean Louis Paul modification le 08 Août 2011 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Août 2011 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010
25/03/2013 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°881
NOJO : BXC130770007506
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
25/03/2013 : Comptes annuels, consolidés et rapports

Annonce N°882
NOJO : BXC13077000754E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels, consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2011

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire
16/08/2011 : Modifications générales

Annonce N°286
NOJO : BXB112220007564
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Administrateur : TOURRET Jean Louis Paul modification le 08 Août 2011 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Août 2011 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010 Administrateur : PLAN Jean-Claude en fonction le 08 Août 2011
05/12/2010 : Modifications générales

Annonce N°163
NOJO : BXB103300004316
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 19 Février 2009 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Octobre 2010 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010
14/11/2010 : Modifications générales

Annonce N°246
NOJO : BXB10309003841D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 19 Février 2009 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GUILLOT Francis Yves modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Octobre 2010 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010
24/10/2010 : Modifications générales

Annonce N°445
NOJO : BXB10291002162Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Vice président du conseil d'administration : DOSMOND Gérard Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 19 Février 2009 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GUILLOT Francis Yves modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Octobre 2010 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010 Directeur général : DU PAYRAT Christian en fonction le 14 Octobre 2010
19/10/2010 : Modifications générales

Annonce N°54
NOJO : BXB10285001455W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Vice président du conseil d'administration : DOSMOND Gérard Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 19 Février 2009 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GUILLOT Francis Yves modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : HILLMEYER Michel Marcel modification le 08 Octobre 2010 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Directeur général : DE FORNEL François Xavier modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010
15/10/2010 : Modifications générales

Annonce N°99
NOJO : BXB10281000805W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Vice président du conseil d'administration : DOSMOND Gérard Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GIOCANTI François Michel modification le 19 Février 2009 Vice président du conseil d'administration : GAMERRE France Renée modification le 19 Février 2009 Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 19 Février 2009 Administrateur : TRAMIER Henri Pierre modification le 19 Février 2009 Administrateur : GUILLOT Francis Yves modification le 19 Février 2009 Administrateur : HILLMEYER Michel Marcel modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE modification le 19 Février 2009 Directeur général : DE FORNEL François Xavier modification le 19 Février 2009 Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : HENRI Philippe modification le 19 Février 2009 Administrateur : CHAVEAU Eric modification le 19 Février 2009 Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006 Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006 Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008 Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT modification le 19 Février 2009 Administrateur : BENSOUSSAN Louise Hélène en fonction le 06 Octobre 2010 Administrateur : BENDANO André Prosper en fonction le 06 Octobre 2010
30/08/2010 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1013
NOJO : BXC10214005086F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2009

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
245 boulevard Michelet
13009 Marseille
15/10/2008 : Modifications générales

Annonce N°122
NOJO : BXB08282001760D
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Vice président du conseil d'administration : DOSMOND GERARD PIERRE CLAUDE GEORGES modification le 29 Décembre 1997.
Administrateur : GIOCANTI FRANCOIS MICHEL.
Vice président du conseil d'administration : GAMERRE FRANCE RENEE RAYMONDE modification le 29 Décembre 1997.
Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 29 Décembre 1997.
Administrateur : TRAMIER Henri Pierre en fonction le 29 Décembre 1997.
Administrateur : GUILLOT Francis Yves en fonction le 29 Décembre 1997.
Administrateur : HILLMEYER Michel Marcel en fonction le 29 Décembre 1997.
Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 06 Avril 1999.
Directeur général : DE FORNEL Francois Xavier en fonction le 03 Juillet 2000.
Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 21 Janvier 2003.
Administrateur : HENRI Philippe en fonction le 13 Octobre 2003.
Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 14 Novembre 2005.
Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006.
Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006.
Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008.

15/10/2008 : Modifications générales

Annonce N°128
NOJO : BXB08282001766P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Descriptif : Modification de représentant.

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Administration :
Vice président du conseil d'administration : DOSMOND GERARD PIERRE CLAUDE GEORGES modification le 29 Décembre 1997.
Administrateur : GIOCANTI FRANCOIS MICHEL.
Vice président du conseil d'administration : GAMERRE FRANCE RENEE RAYMONDE modification le 29 Décembre 1997.
Président du conseil d'administration : TOURRET Jean Louis Paul modification le 29 Décembre 1997.
Administrateur : TRAMIER Henri Pierre en fonction le 29 Décembre 1997.
Administrateur : GUILLOT Francis Yves en fonction le 29 Décembre 1997.
Administrateur : HILLMEYER Michel Marcel en fonction le 29 Décembre 1997.
Commissaire aux comptes titulaire : AUDIT CONSEIL EXPERTISE en fonction le 06 Avril 1999.
Directeur général : DE FORNEL Francois Xavier en fonction le 03 Juillet 2000.
Commissaire aux comptes suppléant : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT en fonction le 21 Janvier 2003.
Administrateur : HENRI Philippe en fonction le 13 Octobre 2003.
Administrateur : CHAVEAU Eric en fonction le 14 Novembre 2005.
Administrateur : CORTASSE Guy Lucien Paul en fonction le 02 Novembre 2006.
Administrateur : CHAUSSET Michel Claude Georges en fonction le 02 Novembre 2006.
Commissaire aux comptes suppléant : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008.
Commissaire aux comptes titulaire : KPMG AUDIT en fonction le 06 Octobre 2008.

30/09/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1600
NOJO : BXC082630007613
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2007

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
245 boulevard Michelet
13009 Marseille
27/03/2008 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°647
NOJO : BXC08079002014L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE MARSEILLE (13)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2006

Numéro d'identification : RCS Marseille 058 801 481
Dénomination : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Forme juridique : Société anonyme coopérative de banque populaire

Adresse :
245 boulevard Michelet
13009 Marseille
Historique de l'unité légale :
27/04/2022 : caractère employeur
Caractère employeur : Non
07/12/2018 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
24/03/2017 : catégorie juridique
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
22/11/2016 : dénomination, code NIC, économie sociale et solidaire
Dénomination : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Code NIC : 01264
Economie sociale et solidaire : Oui
09/02/2015 : code NIC
Code NIC : 01207
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/2002 : catégorie juridique
Catégorie juridique : SA à conseil d'administration (s.a.i.)
25/12/1997 : activité principale
Activité principale : Banques (NAF1993 : 65.1C)
25/12/1992 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
16/12/1983 : état administratif, dénomination usuelle, catégorie juridique, code NIC
Etat administratif : Active
Dénomination usuelle : BPPC
Catégorie juridique : Société coopérative de banque populaire
Code NIC : 00555
Représentants légaux :
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : HILLMEYER Michel Marcel
Né le 26/09/1947 à Saint-Léger-du-Bourg-Denis (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président du conseil d'administration

Adresse :
245 Boulevard Michelet
13009 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : BOSSON Christophe Philippe
Né le 01/02/1962 à TANANARIVE (MADAGASCAR)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
220 Corniche Magnan
06000 Nice
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : GIOCANTI François Michel
Né le 10/11/1957 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
22 Parc Talabot
13007 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : HENRI Philippe
Né le 29/04/1958 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
191 Chemin de la Pointue
13160 Châteaurenard
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : CHAVEAU Eric
Né le 12/08/1954 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
760 Corniche Salviou
83140 Six-Fours-les-Plages
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : BENDANO André Prosper
Né le 05/03/1949 à BLIDA (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
8 Parc Jean Mermoz
13008 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : BRENET Corinne
Né le 25/02/1965 à Aix-en-Provence (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
94 Rue Sylvabelle
13006 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : TOURRET (TOURRET BERGANT) Chloé
Né le 31/10/1973 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
152 Rue Paradis
13008 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : SCARAMOZZINO Christine Jacqueline
Né le 03/12/1963 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
63 Boulevard de la Corne d'Or
06230 Villefranche-sur-Mer
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : PIQUEMAL Alain
Né le 26/11/1947 à ALGER (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1 Avenue Chateau de la Tour
06000 Nice
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : SCORSONERO (GIULANI) Martine Danielle Gabrielle
Né le 05/04/1958 à Cannes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
742 départementale 6007
La Mirandole
Golf Juan
06220 Vallauris
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : FLEURY Bernard Jean
Né le 15/07/1946 à Neuilly-sur-Seine (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Chateau St Julien d'aille
RD 48
83550 Vidauban
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : GIRARD (BOUZIGE) Brigitte Edmée Claire
Né le 30/09/1955 à KOUBA (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
708 Chemin Las Paouzes
30520 Saint-Martin-de-Valgalgues
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : CARDI (AUGE) Ghislaine Evelyne
Né le 22/04/1956 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
262 Route de Bellet
06200 Nice
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : BARRE (TRICOIRE) Nathalie Marie-Pierre Renée
Né le 15/05/1967 à Montpellier (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
214 Chemin des Bouillit
83550 Vidauban
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : DREAU Isabelle Marie Laurence
Né le 09/05/1979 à Marseille (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
9 Rue des Flots Bleus
Parc Montvert
13007 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : GALVEZ Jean-Pierre
Né le 07/11/1953 à ORAN (ALGERIE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
234 Avenue Sainte Marguerite
06200 Nice
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : LAVERGNE Marc Raymond Roger
Né le 23/12/1955 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
744 Chemin des Arnoux
83300 Draguignan
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Physique

Nom : RENAUDI Philippe Michel
Né le 28/11/1962 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
202 Chemin de la Queiree
06610 La Gaude
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Morale

Nom : AUDIT CONSEIL EXPERTISE
Siren : 343276580
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
397 Rue Paradis
13008 Marseille
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Morale

Nom : KPMG AUDIT
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
480 Avenue du Prado
13272 Marseille CEDEX 08
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Morale

Nom : DELOITTE TOUCHE TOHMATSU - AUDIT
Siren : 572028041
Forme juridique : Société anonyme
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
185 C Avenue Charles de Gaulle
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
03/05/2017 : Nouveau dirigeant
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Personne Morale

Nom : PRICEWATERHOUECOOPERS AUDIT
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
63 Rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine CEDEX
FRANCE
Dépôts des actes :
31/12/2016 : Acte
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°5503 déposé le 24/03/2017
Etat : Déposé
Décision : Article L515-10 et s du C.Monétaire et Financier : état mentionnant le nombre des membres de la société la liste des administrateurs les documents comptables en attente de validation des commissaires aux comptes
22/11/2016 : Déclaration de conformité
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13663 déposé le 07/12/2016
Etat : Déposé
22/11/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Fusion définitive
22/11/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
22/11/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de la dénomination sociale
22/11/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Transfert du siège social
22/11/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Démission de président du conseil d'administration
22/11/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
22/11/2016 : Statuts mis à jour
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13248 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
22/11/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13249 déposé le 29/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
17/10/2016 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°17993 déposé le 16/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Rapport du commissaire à la fusion sur la rémunération des apports
17/10/2016 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°17995 déposé le 16/11/2016
Etat : Déposé
Décision : Rapport du Commissaire à la fusion sur la valeur des apports
28/09/2016 : Projet de traité de fusion
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°15612 déposé le 30/09/2016
Etat : Déposé
Décision : Entre la société BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, la société absorbante, et la société BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR, société absorbée.
28/09/2016 : Projet de traité de fusion
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°15604 déposé le 30/09/2016
Etat : Déposé
Décision : Entre la société BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE, société absorbante, et la société BANQUE CHAIX, société absorbée.
28/09/2016 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Dépôt : N°13664 déposé le 07/12/2016
Etat : Déposé
Décision : Délégation de pouvoir
10/05/2016 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°12860 déposé le 23/06/2016
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
13/05/2015 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11515 déposé le 24/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
13/05/2015 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale ordinaire et extraordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11515 déposé le 24/07/2015
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
16/12/2014 : Procès-verbal
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4167 déposé le 06/03/2015
Etat : Déposé
Décision : nouveau siège social : 247 Avenue du Prado 13008 MARSEILLE
16/12/2014 : Procès-verbal
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4167 déposé le 06/03/2015
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
16/12/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4167 déposé le 06/03/2015
Etat : Déposé
28/05/2014 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11739 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
13/05/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11738 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) aux organes de gestion, direction, administration ou contrôle
13/05/2014 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale ordinaire et extraordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11738 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) relative(s) aux organes de gestion, direction, administration ou contrôle
13/05/2014 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale ordinaire et extraordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11738 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
Décision : Modification(s) statutaire(s)
13/05/2014 : Statuts mis à jour
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11738 déposé le 28/07/2014
Etat : Déposé
13/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4166 déposé le 06/03/2015
Etat : Déposé
Décision : Approbation des comptes annuels
13/05/2014 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4166 déposé le 06/03/2015
Etat : Déposé
Décision : des Commissaires aux comptes et des dirigeants
24/06/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire et extraordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°9969 déposé le 02/07/2013
Etat : Déposé
Décision : Sous condition suspensive de l'absence d'opposition des créanciers dans le délai prévu.
08/02/2013 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°5910 déposé le 12/04/2013
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
17/05/2011 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11641 déposé le 28/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
17/05/2011 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11641 déposé le 28/07/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de président
29/06/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°14590 déposé le 11/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Changement de directeur général
27/04/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°15588 déposé le 27/10/2010
Etat : Déposé
Décision : ET VICE PRESIDENT
27/04/2010 : Extrait de procès-verbal
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°14184 déposé le 01/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Ratification de nomination d'administrateur(s)
20/02/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°16797 déposé le 23/11/2010
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
30/05/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°14359 déposé le 06/10/2010
Etat : Déposé
Décision : Nomination de vice-président
22/04/2008 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13714 déposé le 26/09/2008
Etat : Déposé
22/04/2008 : Rapport du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13714 déposé le 26/09/2008
Etat : Déposé
Décision : Cessation des fonction de M. GILLES Paul en qualité d'administrateur
26/02/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13709 déposé le 26/09/2008
Etat : Déposé
Décision : Démission de M. BERNARD Pascal de ses fonctions d'administrateur
14/03/2007 : Rapport
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4901 déposé le 30/03/2007
Etat : Déposé
Décision : FUSION PAR VOIE D ABSORPTION DE LA SOCIETE LA MAGALONE PAR LA SOCIETE ANONYME COOPERATIVE DE BANQUE POPULAIRE BPPC
27/02/2007 : Projet de traité de fusion
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3745 déposé le 08/03/2007
Etat : Déposé
Décision : PAR VOIE D'ABSORPTION DE LA STE LA MAGALONE PAR LA STE BPPC
11/04/2006 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13899 déposé le 31/10/2006
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
26/04/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13898 déposé le 31/10/2006
Etat : Déposé
Décision : Démission(s) d'administrateur(s)
26/04/2005 : Procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13405 déposé le 10/11/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination(s) d'administrateur(s)
13/04/2004 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°14736 déposé le 26/11/2004
Etat : Déposé
Décision : ET RENOUVELLEMENT DE MANDATS
06/05/2003 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11669 déposé le 07/10/2003
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) d'administrateur(s)
23/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°10786 déposé le 18/09/2002
Etat : Déposé
Décision : CHOIX DE LA DIRECTION GENERALE MODIFICATION DE LA FORME JURIDIQUE STATUTS MIS A JOUR
23/04/2002 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°964 déposé le 20/01/2003
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION D UN ADMINISTRATEUR
25/04/2000 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°6412 déposé le 03/07/2000
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT DE DIRECTEUR GENERAL
21/10/1997 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°12003 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION D UN ADMINISTRATEUR
20/05/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°12000 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU PRESIDENT, NOMINATION D UN PRESIDENT D HONNEUR ET PREMIER VICE PRESIDENT
20/05/1996 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3425 déposé le 06/04/1999
Etat : Déposé
Décision : Changement(s) de commissaire(s) aux comptes
20/02/1996 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11996 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : DEMISSIONS ET COOPTATIONS D ADMINISTRATEURS
22/06/1995 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11998 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION D UN ADMINISTRATEUR, COOPTATIONS DE DEUX NOUVEAUX ADMINISTRATEURS
27/10/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11992 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : RAPPEL DE LA COOPTATION D UN ADMINISTRATEUR
29/09/1994 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11991 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : COOPTATION D UN ADMINISTRATEUR
24/03/1994 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3074 déposé le 11/04/1995
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 24/03/1994
23/09/1993 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3294 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 23/09/1993
24/05/1993 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3290 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 24/05/1993
19/03/1992 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3292 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 19/03/1992
21/02/1992 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3293 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 21/02/1992
29/05/1989 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3291 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 29/05/1989
11/04/1988 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3289 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 11/04/1988
20/11/1987 : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3288 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : P.V. DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU 20/11/1987
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3294 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3293 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3292 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3291 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE(S) COMMISSAIRE(S) AUX COMPTES
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3290 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3289 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3288 déposé le 15/04/1994
Etat : Déposé
Décision : DEMISSION D'UN ADMINISTRATEUR
N.C             : Acte modificatif
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°3074 déposé le 11/04/1995
Etat : Déposé
Décision : MODIFICATION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Etablissements :
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Siège

Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FRANCE
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement principal

Adresse :
457 Promenade des Anglais
06200 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Ter Rue de la République
06300 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
244 Avenue de la Californie
06200 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
12 Avenue Maréchal Foch
06230 Villefranche-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
20 Boulevard Jean Jaurès
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
42 Boulevard Marinani
06310 Beaulieu-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
92 Boulevard Gambetta
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Rue de la Buffa
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Avenue Claude Vignon
06230 Saint-Jean-Cap-Ferrat
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
67 Boulevard Gorbella
06100 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
100 Rue de France
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Aéroport Nice côte d'Azur
06200 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
8 Place Ile de Beauté
06300 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
145 Avenue Maréchal Lyautey
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
53 Avenue Reine Victoria
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
42 Avenue Emile Ripert
06300 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
26 Avenue Malaussena
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 Rue Hôtel des Postes
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
22 Boulevard Victor Hugo
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
17 Avenue Jean Médecin
06000 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
170 Boulevard Napoléon III
Résidence Stanesco
06200 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
101 Quai de la banquière
06730 Saint-André-de-la-Roche
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 Boulevard Saint Roch
06300 Nice
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
31 Avenue Félix Faure
06500 Menton
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
1 Boulevard du Général Leclerc
06240 Beausoleil
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
181 Avenue Aristide Briand
06190 Roquebrune-Cap-Martin
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
81 Avenue Cernuschi
Le Val d'anaud
06500 Menton
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/05/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 2016B02755
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
19 Place du Docteur Rebat
06340 La Trinité
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
26 Avenue Gambetta
83400 Hyères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
228 Avenue du 15ème Corps
83200 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
523 Boulevard Maréchal Joffre
83200 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Zup de la Rode
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Avenue des Frères Lumière
83160 La Valette-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Avenue Raimu
Les Roches Bleues
83220 Le Pradet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
HLM Bazeilles
Le Mourillon
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Place Chanoine Arnaldi
83110 Sanary-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
13 Avenue Garibaldi
83500 La Seyne-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
36 Boulevard de Strasbourg
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
30 et 32 rue du Docteur
Louis Marcon
83150 Bandol
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
98Bis Rue de la République
Le Caravage
83140 Six-Fours-les-Plages
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
22 Avenue Charles de Gaulle
Le Minerve
83500 La Seyne-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
32 Rue Edith Cawell
83400 Hyères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
74 Avenue Max Dormoy
83130 La Garde
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
6 Place Portalis
83270 Saint-Cyr-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
27 et 29 Av Lt Jean Toucas
83260 La Crau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Place de la République
37 Av Jean Jaurès
83320 Carqueiranne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
17 Rue de la République
83190 Ollioules
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
25 Avenue Docteur Trémolières
83160 La Valette-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
3 Boulevard du 8 mai 1945
83330 Le Beausset
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
3 Rue de la République
RN 97
83210 Solliès-Pont
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
78 Avenue Clovis Hugues
83200 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Parc Tertiaire Valgora
Bât Le France
83160 La Valette-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances, transactions sur immeubles et fonds de commerce.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
25/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 2016B02234
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 Avenue des commandos d'Afrique
83980 Le Lavandou
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
36 avenue de la Gare
06220 Vallauris
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
57 avenue de la Libération
le Mirandole
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditarranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
51 boulevard Maurice Rouvier
06220 Vallauris
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditérranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
24-26 rue du Brigadier Claverie
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
12 place de Gaulle
06600 Antibes
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
73 boulevard de la plage
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
5 avenue de l'Estérel
06160 Juan-les-Pins
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2222 route de Grasse
06600 Antibes
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditarranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Quartier du Lac
Centre Commercial Cap 3000
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
3 rue des Frères Garbéro
La Fontonne
06600 Antibes
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
20/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 2016B01576
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
72-74 avenue des Alpes
Et 95/97 avenue Maurice Donat
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
17 Rue Bivouac Napoléon
06400 Cannes
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
28 Avenue Michel Jourdan
06150 Cannes La Bocca
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
67B Avenue Franklin Roosevelt
06110 Le Cannet
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
459 Avenue de Cannes
06370 Mouans-Sartoux
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
58 Boulevard de Lorraine
137 rue d'Antibes
06400 Cannes
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
302 Avenue de Cannes
Les Ormes
06210 Mandelieu-la-Napoule
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
141 Rue d'Antibes
06400 Cannes
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
19/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 2016B01448
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
10 Boulevard Carnot
06400 Cannes
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 2017B00054
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
12 Avenue De La Résistance
06140 Vence
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Mediterranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 2017B00054
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
80 Route Des Lucioles
Les Espaces de Sophia
06560 Valbonne
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Mediterannee
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 2017B00054
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
4 Boulevard M. Pagnol
Carrefour des 4 Chemins
06130 Grasse
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Mediterranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Toutes opérations de banque et de courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 2017B00054
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
32 Avenue De Boutiny
lieudit st marc
06530 Peymeinade
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Mediterranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 2017B00054
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
630 Route Des Dolines
06560 Valbonne
FRANCE
Enseigne : Banque Populaire Mediterranee
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
LES JARDINS D ARIANE LES CARRIERES
30133 Les Angles
France
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/09/1999
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
7 Avenue Général de Gaulle
30200 Bagnols-sur-Cèze
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/1957
Activité : Commerce de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
4 Rue de la Couronne
30000 Nîmes
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agance bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
75 Rue Gambetta
30800 Saint-Gilles
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Rue de la République
30600 Vauvert
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
37 Rue Léon Allègre
30200 Bagnols-sur-Cèze
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
11 Rue de la République
30150 Roquemaure
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Ägence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
71 bis Avenue Jean Jaurès
30000 Nîmes
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
330 Avenue De la 2e Div Blindée
30133 Les Angles
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
42/44 Boulevard Gambetta
30700 Uzès
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
14 Place Henri Barbusse
30100 Alès
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
33 Rue de la République
30600 Vauvert
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
13 A Avenue Feucheres
30000 Nîmes
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
14/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro de gestion : 2000B00353
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
5 Place Jean Jaurès
30400 Villeneuve-lès-Avignon
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
247 Avenue du Prado
13008 Marseille
FRANCE
Enseigne : B P P C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/1920
Activité : banque - courtage en assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
4 Avenue Cantini
3, Avenue du Prado
13006 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 381
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2-2 B Rue d'Enco de Botte
13012 Marseille
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/02/2004
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 382
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
17 Avenue Roger Salengro
13400 Aubagne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/10/2004
Activité : agence bancire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 383
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2/4 Place d'Arvieux
13002 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/2004
Activité : agence bancire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 384
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
264 Boulevard Baille
13005 Marseille
FRANCE
Nom commercial : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/01/2006
Activité : AGENCE BANCAIRE
Origine du fonds : Création
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 385
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Chemin du Puits de Brunet
Centre Cial de l'Ancre Marine
13600 La Ciotat
FRANCE
Nom commercial : BPPC
Enseigne : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/10/2006
Activité : AGENCE BANCAIRE
Origine du fonds : Création
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 386
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Lieudit l'Adrech et Perusson
13119 Saint-Savournin
FRANCE
Nom commercial : BPPC
Enseigne : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/10/2006
Activité : AGENCE BANCAIRE
Origine du fonds : Création
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 387
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
25 Boulevard de St Marcel Lotissement
St Marcel Ferroviaire
13011 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/03/2009
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 388
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2-4 Place D'Arvieux
Zac de la Joliette
13002 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/12/2011
Activité : Agence Bancaire sur Internet
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 389
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
231 Rue Pierre Doize
13010 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/11/2009
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
120 Rue Condorcet
13016 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 11/02/2015
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 391
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
47 Avenue Maréchal Foch
13260 Cassis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/12/2015
Activité : établissement bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 392
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
105 Rue de Rome
13006 Marseille
FRANCE
Nom commercial : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 13/10/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 393
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
43 Boulevard Paul Peytral
13006 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
8 Boulevard de la Blancarde
13004 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
137 Route Nationale
13400 Aubagne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1978
Activité : Exploitation directe
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
3 Rue Fauchier
5 Place Marceau
13002 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 Rue Ferrari
13005 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2 Avenue de la Rosière
13012 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1978
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
30 Boulevard Georges Clémenceau
13004 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
106 Route Nationale de Saint Louis
13015 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
5 Rue Emile Zola
13009 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
30 Rue d'Endoume
13007 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
7 Rue Francis Davso
13001 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1988
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
12 la Canebière
13001 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/02/1994
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2 Boulevard Icard
Pont de Vivaux
13010 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
16/22/24 Rue Léon Paulet
13008 Marseille
FRANCE
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 320
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
152 Boulevard du Sablier
Quartier Vieille Chapelle
13008 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 25/11/1997
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 330
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Résidence les Santonniers
Le Logis Neuf
avenue Leï Rima
13190 Allauch
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1998
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Quartier Sormiou
20 Roy d'Espagne
13009 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/04/1998
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
8 Place Caire
13012 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/05/1998
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
11 Boulevard du Redon
et Avenue de la Panouse
13009 Marseille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/03/1999
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Rue de Fresnel - Chateau Gombert
ZAC du Pole Technologique Lot 4
13013 Marseille
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/2001
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
12/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 380
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Centre le Pujol 2
les Artauds
13390 Auriol
FRANCE
Enseigne : B P P C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/06/2001
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Numéro de gestion : 1971B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Centre Commercial Carrefour
13127 Vitrolles
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/09/1970
Activité : Banque.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Numéro de gestion : 1971B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
38 boulevard de la République
13300 Salon-de-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1979
Activité : opération de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Numéro de gestion : 1971B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
9 boulevard Léon Jouhaux
13800 Istres
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/08/1989
Activité : banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Numéro de gestion : 1971B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
résidence Lamartine
27-29 bd Padovani zac du Liourat
13127 Vitrolles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/12/1994
Activité : banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Numéro de gestion : 1971B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
avenue Général de Gaulle
13140 Miramas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/12/2002
Activité : banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Numéro de gestion : 1971B00036
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
42 avenue Marcel Pagnol
Lieudit le Parterre Sud
13880 Velaux
FRANCE
Enseigne : Bppc
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/07/2008
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
5 boulevard Gabriel Péri
83300 Draguignan
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
32 - 34 boulevard Gambetta
83460 Les Arcs-sur-Argens
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
45 avenue du Président Wilson
83550 Vidauban
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
282 avenue Gabriel Péri
83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 place de la Liberté
83340 Le Luc-en-Provence
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
85 avenue Maréchal Foch
83170 Brignoles
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
57 avenue de la première armée
83300 Draguignan
FRANCE
Enseigne : banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 2016B01152
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
route départementale 562
le plan oriental centre horizon
83440 Montauroux
FRANCE
Enseigne : Banque populaire méditerranée
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
3-5 place des Corps Saints
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/1957
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Apport
pport - APPORT DU FOND - récédent propriétair - ANQUE POPULAIRE DE VAUCLUSE ET D'ARLE
Type d’exploitation : Exploitation personnelle
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
29 Cours Gambetta
84300 Cavaillon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/09/1957
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
129 route de Marseille
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/03/1971
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
15 avenue du 11 Novembre
84700 Sorgues
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1975
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
le Saint-Lazare
84000 Avignon
FRANCE
Enseigne : BANQUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 23/11/1982
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
11 Et 15 Cours de la République
84700 Sorgues
FRANCE
Enseigne : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/2001
Activité : CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
50 place Jean Jaurès
84120 Pertuis
FRANCE
Enseigne : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 04/06/2002
Activité : CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
21 avenue des Quatre Otages
84800 L'Isle-sur-la-Sorgue
FRANCE
Enseigne : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/10/2001
Activité : CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
4 avenue Pierre Semard
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/02/2004
Activité : CREATION DIRECTION REGIONALE
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
2 avenue Pierre Semard
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/02/2004
Activité : CREATION AGENCE BANCAIRE
Origine du fonds : Divers
- -
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
282 avenue de Lançon
84400 Apt
FRANCE
Enseigne : bppc
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/05/2005
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
53 place du Général de Gaulle
84200 Carpentras
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
42 cours Aristide Briand
84100 Orange
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1980
Activité : CREATION
Origine du fonds : Création
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
1 chemin des Coudoulets
Quartier Villeneuve
84210 Pernes-les-Fontaines
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/04/2000
Activité : CREATION
Origine du fonds : Création
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
18 avenue du Général de Gaulle
84110 Vaison-la-Romaine
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/04/2004
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
place du Palais
84200 Carpentras
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
1 avenue Meynard
84600 Valréas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
44 Grande rue
84110 Vaison-la-Romaine
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE MEDITERRANE
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
20 place Clémenceau
84100 Orange
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
7 avenue Pasteur
84500 Bollène
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
Cours des Isnards
84340 Malaucène
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
6 avenue Jean Jaurès
84290 Sainte-Cécile-les-Vignes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
2 boulevard du Couvent
84260 Sarrians
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
12 14 boulevard Trewey
84170 Monteux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
place du Portail Neuf
84210 Pernes-les-Fontaines
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
15 avenue de Lorme Fourchu
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
196 Cours Cardinal Bertrand
84140 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
86 Cours Gambetta
84250 Le Thor
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
19 Et 25 avenue du 11 Novembre
84700 Sorgues
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
36 avenue Gustave Goutarel
84130 Le Pontet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
762 route d'Aix
84120 Pertuis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage D assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquisition par fusion - Fusion absorptio - récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
38 rue de la république
84310 Morieres-les-Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
23B Quai Rouget de l'Isle
84800 L'Isle-sur-la-Sorgue
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
9 boulevard Jean Jaurès
84350 Courthézon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
204 Cours Léon Gambetta
84300 Cavaillon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
11B avenue Philippe de Girard
84400 Apt
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
28 boulevard Limbert
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
4 place de Jérusalem
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétair - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
11 boulevard Raspail
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Avignon (8401)
Numéro de gestion : 1959B00030
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Marseille

Adresse :
135 avenue Pierre Semard
Bat D
84000 Avignon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque courtage d'assurances transactions sur immeubles et fonds de commerce
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Bastia (2002)
Numéro de gestion : 2005B00681
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
rue du Général Graziani
20220 Ile Rousse
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/1980
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Bastia (2002)
Numéro de gestion : 2005B00681
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
route de l' Aéroport
Roind Point de Crucetta
20290 Lucciana
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/04/2006
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Bastia (2002)
Numéro de gestion : 2005B00681
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
20 allée du 9 Septembre
20250 Corte
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/06/2008
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Bastia (2002)
Numéro de gestion : 2005B00681
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
970 avenue du 9 septembre
20240 Ghisonaccia
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/04/2012
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Bastia (2002)
Numéro de gestion : 2005B00681
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
12 boulevard Wilson
20260 Calvi
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/10/1973
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
14 Et 14 Bis, boulevard de la République
13100 Aix-en-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/01/1968
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Divers
REATION (A COMPTER DU 01/04/83 POUR CE FONDS - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2 rue de Montigny
13100 Aix-en-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/01/1978
Activité : BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Angle boulevard Mongin Et 2, rue Camille Pelletan
13500 Martigues
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 06/05/1980
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2 place du 11 Novembre
13700 Marignane
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1974
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1140 rue André Ampère Bat U1a ZI Actimart
13290 Les Milles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/10/1990
Activité : CREATION
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
6B Cours Gambetta
13100 Aix-en-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/04/1999
Activité : CREATION BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 avenue Pasteur
13100 Aix-en-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/09/1999
Activité : ACTIVITE : BANQUE
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
4 place du 14 Juillet
13530 Trets
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/01/2003
Activité : ACTIVITE : AGENCE BANCAIRE
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
12 boulevard Bontemps
13120 Gardanne
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/04/2003
Activité : ACTIVITE : AGENCE BANCAIRE
Origine du fonds : Divers
- -
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
29B avenue de Lattre de Tassigny
13320 Bouc Bel Air
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/03/2005
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
34 avenue Siméon Gouin
Rond Point du Port
13960 Sausset-les-Pins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/07/2005
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
avenue du 8 Mai 1945
Rond Point de l'Hélicoptère
13700 Marignane
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 02/12/2008
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2 boulevard du 14 Juillet
13500 Martigues
FRANCE
Enseigne : BPPC
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2010
Activité : Activité bancaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 avenue de Plan de Campagne
le Logis Neuf
13170 Les Pennes Mirabeau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 19/03/2015
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
36 Cours Mirabeau
13100 Aix-en-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/12/2015
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
72 rue Marcelin Berthelot
Anteliso E
13858 Aix-en-Provence
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 Bis avenue Saint-Exupéry
13700 Marignane
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Numéro de gestion : 1968B00038
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
43 rue Jean-martin Et Angle
2 Quai Général Leclerc
13500 Martigues
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence Bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Angle avenue Albert Shweitzer & avenue du 19 Mars 1962
13210 Saint-Rémy-de-Provence
FRANCE
Enseigne : B.P.P.C.
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/02/2002
Activité : Activités bancaires
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
8 boulevard des Lices
13200 Arles
FRANCE
Enseigne : CREDIT POPULAIRE DE FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/09/1920
Activité : Commerce de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
54 avenue de la République
13310 Saint-Martin-de-Crau
FRANCE
Enseigne : Bppc
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/05/2009
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
90 avenue Bertherigues
13570 Barbentane
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
1 rue du Couvent
13430 Eyguières
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
9 rue de la République
13150 Tarascon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
4 boulevard de l'Ancien Marché
13870 Rognonas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
place Jaubert
place du Marche
13560 Sénas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
20 Cours Hyacinthe Bellon
13990 Fontvieille
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
8 avenue Frédéric Mistral
13210 Saint-Rémy-de-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
4 rue Eucher Ferrier
13440 Cabannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
15 avenue Auguste Chapelle
13160 Châteaurenard
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
07/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro de gestion : 2002B00225
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
5 boulevard Georges Clémenceau
13200 Arles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Banque, courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
6 avenue Antoine Serafini
20000 Ajaccio
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/06/1964
Activité : Banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
13 Cours Prince Impérial
20000 Ajaccio
FRANCE
Enseigne : OPERATIONS DE BANQUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1981
Activité : CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Bat A, route de Piana
20130 Cargèse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/09/1976
Activité : ACTIVITE : AGENCE BANCAIRE CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
rue du 9 Septembre
20110 Propriano
FRANCE
Enseigne : OPERATIONS DE BANQUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1974
Activité : CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
rue du Docteur C Rocca Serra
20137 Porto-Vecchio
FRANCE
Enseigne : OPERATIONS DE BANQUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1974
Activité : CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Lieudit Ponte
20160 Vico
FRANCE
Enseigne : OPERATIONS DE BANQUE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1981
Activité : CREATION - EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Centre commercial les 4 portes, bâtiment A
20137 Porto-Vecchio
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 29/11/2007
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
06/04/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro de gestion : 1964B00018
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
Lieudit Stagnacciu, parc d'activités de Mezzavia, Ajaccio
20167 Mezzavia
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/11/2008
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
30/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Romans (2602)
Numéro de gestion : 2017B00141
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
36 Place de la Libération
26130 Saint-Paul-Trois-Châteaux
France
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
71 avenue Victor Hugo
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
pport fusion - fusio - récédent propriétaire exploitan - anque populaire cote d'azu
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
route des Vernedes 6/7
83480 Puget-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
338 boulevard de la Libération
83490 Le Muy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - anque populaire cote d'azu
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
place Agricola
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - anque populaire cote d'azu
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
2 avenue Aristide Briand
Th. Botrel
83120 Sainte-Maxime
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - anque populaire cote d'azu
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
avenue du 11 Novembre 1918
83990 Saint-Tropez
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - ANQUE POPULAIRE COTE D'AZU
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
avenue Georges Clémenceau
Résidence du Parc
83310 Cogolin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
- récédent propriétaire exploitan - anque populaire cote d'azu
Type d’exploitation : Exploitation directe
10/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 2017B00020
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
avenue de Lattre de Tassigny
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : agence bancaire
Origine du fonds : Apport fusion
pport fusion - fusio - récédent propriétaire exploitan - anque populaire cote d'azu
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/12/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Montpellier (3405)
Numéro de gestion : 2016B03924
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
187 boulevard Lafayette
34400 Lunel
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétair - A BANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/12/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Montpellier (3405)
Numéro de gestion : 2016B03924
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Nice

Adresse :
10 rue des Etuves
34000 Montpellier
FRANCE
Enseigne : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/11/2016
Activité : Agence bancaire
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent propriétair - A BANQUE CHAI
Type d’exploitation : Exploitation directe
Observations :
03/05/2017 : Ajout
Greffe : Nice (0605)
Numéro unique d’identification d’une observation : 3
Numéro unique d’observation : 37290
Date d’ajout de l’observation : 21/02/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 005 622
03/05/2017 : Ajout
Greffe : Nice (0605)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 3027
Date d’ajout de l’observation : 25/02/2014
Texte de l'observation : - Renouvellement de l'immatriculation dans les registres de l'ORIAS sous le même numéro 07005622
03/05/2017 : Ajout
Greffe : Nice (0605)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 79276
Date d’ajout de l’observation : 29/11/2016
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination BANQUE POPULAIRE COTE D'AZUR Forme juridique Sté Coopérative de banque à forme anonyme et capital variable Siège social 457 Pde des Anglais 06200 NICE Rcs 955 804 448
03/05/2017 : Ajout
Greffe : Nice (0605)
Numéro unique d’identification d’une observation : 7
Numéro unique d’observation : 80942
Date d’ajout de l’observation : 07/12/2016
Texte de l'observation : Société ayant participé à l'opération de fusion : dénomination BANQUE CHAIX Forme juridique Société Anonyme Siège social 135 Avenue Pierre Semard 84000 AVIGNON Rcs 542 620 224
14/04/2017 : Ajout
Greffe : Nîmes (3003)
Numéro unique d’identification d’une observation : 21
Numéro unique d’observation : F17/006603
Date d’ajout de l’observation : 14/04/2017
Texte de l'observation : Fermeture d'un établissement secondaire sis 10 Boulevard Gambetta 30390 ARAMON à compter du 31/03/2017
12/04/2017 : Ajout
Greffe : Marseille (1303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 12
Numéro unique d’observation : 37290
Date d’ajout de l’observation : 21/02/2007
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 005 622
12/04/2017 : Ajout
Greffe : Marseille (1303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 13
Numéro unique d’observation : 3027
Date d’ajout de l’observation : 25/02/2014
Texte de l'observation : - Renouvellement de l'immatriculation dans les registres de l'ORIAS sous le même numéro 07005622
10/04/2017 : Ajout
Greffe : Avignon (8401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 18
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de grande instance de Carpentras ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce d'Avignon. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe d'Avignon décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
10/04/2017 : Ajout
Greffe : Avignon (8401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SOCIETE COOPERATIVE DE BANQUE A FORME ANONYME ET CAPITAL VARIABLE
07/04/2017 : Ajout
Greffe : Bastia (2002)
Numéro unique d’identification d’une observation : 1
Numéro unique d’observation : 54
Date d’ajout de l’observation : 02/02/1981
Texte de l'observation : COMMENCEMENT D'EXPLOITATION A COMPTER DU 01.01.73
07/04/2017 : Ajout
Greffe : Bastia (2002)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : Immatriculation précédemment effectuée au greffe du Tribunal de Commerce de Ile Rousse supprimé par suite du rattachement du Tribunal de Ile Rousse au Tribunal de Bastia avec effet au 01.06.2005 (Décret n° 2005-624 du 27 Mai 2005)
07/04/2017 : Ajout
Greffe : Tarascon (1305)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce d'Arles ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Tarascon. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Tarascon décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
06/04/2017 : Ajout
Greffe : Ajaccio (2001)
Numéro unique d’identification d’une observation : 6
Numéro unique d’observation : 3522
Date d’ajout de l’observation : 18/11/2008
Texte de l'observation : Ouverture d'un établissement complémentaire à compter du 29/11/2007 adresse : Centre commercial les 4 portes, bâtiment A, 20137 Porto Vecchio activité : Agence bancaire origine : création mode d'exploitation : exploitation directe
Personnes morales :
03/05/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Nice (0605)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/11/2016
Date à laquelle le transfert de la personne est effectif (date d’effet) : 22/11/2016

Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 51 années
25/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Toulon (8305)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/12/2016

Economie sociale et solidaire : Non
20/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Antibes (0601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 28/12/2016
Date à laquelle la personne commence son activité : 22/11/2016

Economie sociale et solidaire : Non
19/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Cannes (0602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 23/12/2016

Economie sociale et solidaire : Non
14/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Nîmes (3003)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 14/04/2000

Economie sociale et solidaire : Non
14/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Grasse (0603)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 17/01/2017

Economie sociale et solidaire : Non
12/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Marseille (1303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 06/02/1958

Economie sociale et solidaire : Non
11/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Salon-de-Provence (1304)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/04/1971

Economie sociale et solidaire : Non
10/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Draguignan (8302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 19/12/2016
Date à laquelle la personne commence son activité : 22/11/2016

Economie sociale et solidaire : Non
10/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Avignon (8401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 18/02/1959

Economie sociale et solidaire : Non
07/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Bastia (2002)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 01/06/2005

Economie sociale et solidaire : Non
07/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Tarascon (1305)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/07/1958

Economie sociale et solidaire : Non
07/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Aix-en-Provence (1301)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 21/03/1968

Economie sociale et solidaire : Non
06/04/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Ajaccio (2001)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : BPPC
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 03/09/1964

Economie sociale et solidaire : Non
30/01/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Romans (2602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 30/01/2017

Economie sociale et solidaire : Non
10/01/2017 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Fréjus (8303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque à forme anonyme et capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 05/01/2017
Date à laquelle la personne commence son activité : 22/11/2016

Economie sociale et solidaire : Non
23/12/2016 : BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE
Greffe : Montpellier (3405)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative de banque populaire

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/12/2016
Date à laquelle la personne commence son activité : 22/11/2016

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°4224 déposé le 15/06/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°7274 déposé le 20/07/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2013 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°7656 déposé le 23/07/2014
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2012 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°6323 déposé le 25/06/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2011 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°1253 déposé le 27/02/2013
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2009 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°5959 déposé le 16/07/2010
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2007 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°11064 déposé le 08/09/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°622 déposé le 31/01/2008
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2005 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13198 déposé le 30/10/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2004 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°13197 déposé le 30/10/2006
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1997 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°7514 déposé le 10/08/1998
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1996 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°5640 déposé le 29/07/1997
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1993 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°6049 déposé le 27/07/1994
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1991 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°6954 déposé le 08/10/1992
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1989 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Marseille (1303)
Numéro de gestion : 1958B00148
Dépôt : N°99999 déposé le 28/05/1990
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2020 : Compte annuel consolidé
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 6172 du 04/06/2021
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2019
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition1 992 2501 430 639
A2Sur valeurs - goodwill9 565 4499 422 741
A3Différence de première consolidation13 154 72612 472 344
P1Ecarts de conversion2 109 3031 725 079
P2Résultat consolidé part du groupe8 853 5088 495 059
P5Dans les réserves328 311483 039
P9Ecarts d’acquisition13 154 72612 472 344
R1Impôts différés338 530367 982
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-148 192-162 399
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition35 46656 642
31/12/2019 : Compte annuel banque
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 2686 du 15/06/2020
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2019, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2018
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit1 992 2501 430 639
A2ACTIF - Créances sur la clientèle9 565 4499 422 741
A3TOTAL ACTIF13 154 72612 472 344
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 109 3031 725 079
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle8 853 5088 495 059
P5PASSIF - Réserves328 311483 039
P9TOTAL PASSIF13 154 72612 472 344
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés338 530367 982
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-148 192-162 399
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice35 46656 642
31/12/2018 : Compte annuel consolidé
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 4927 du 21/06/2019
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des données manquantes à la source du document (1A)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition1 992 2501 430 639
A2Sur valeurs - goodwill9 565 4499 422 741
A3Différence de première consolidation13 154 72612 472 344
P1Ecarts de conversion2 109 3031 725 079
P2Résultat consolidé part du groupe8 853 5088 495 059
P5Dans les réserves328 311483 039
P9Ecarts d’acquisition13 154 72612 472 344
R1Impôts différés338 530367 982
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-148 192-162 399
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition35 46656 642
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 7658 du 03/08/2018
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit1 992 2501 430 639
A2ACTIF - Créances sur la clientèle9 565 4499 422 741
A3TOTAL ACTIF13 154 72612 472 344
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 109 3031 725 079
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle8 853 5088 495 059
P5PASSIF - Réserves328 311483 039
P9TOTAL PASSIF13 154 72612 472 344
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés338 530367 982
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-148 192-162 399
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice35 46656 642
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 7660 du 03/08/2018
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition1 992 2501 430 639
A2Sur valeurs - goodwill9 565 4499 422 741
A3Différence de première consolidation13 154 72612 472 344
P1Ecarts de conversion2 109 3031 725 079
P2Résultat consolidé part du groupe8 853 5088 495 059
P5Dans les réserves328 311483 039
P9Ecarts d’acquisition13 154 72612 472 344
R1Impôts différés338 530367 982
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-148 192-162 399
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition35 46656 642
31/12/2016 : Compte annuel consolidé
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 3268 du 08/06/2017
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
A1Ecarts d’acquisition1 992 2501 430 639
A2Sur valeurs - goodwill9 565 4499 422 741
A3Différence de première consolidation13 154 72612 472 344
P1Ecarts de conversion2 109 3031 725 079
P2Résultat consolidé part du groupe8 853 5088 495 059
P5Dans les réserves328 311483 039
P9Ecarts d’acquisition13 154 72612 472 344
R1Impôts différés338 530367 982
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION-148 192-162 399
R3Dotation aux amortissements des écarts d’acquisition35 46656 642
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : NICE (0605)
Numéro de dépôt : 3267 du 08/06/2017
Numéro de gestion : 2016B02755
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
A1ACTIF - Créances sur les Ets de crédit1 992 2501 430 639
A2ACTIF - Créances sur la clientèle9 565 4499 422 741
A3TOTAL ACTIF13 154 72612 472 344
P1PASSIF - Dettes envers les Ets de crédit2 109 3031 725 079
P2PASSIF - Comptes créditeurs à la clientèle8 853 5088 495 059
P5PASSIF - Réserves328 311483 039
P9TOTAL PASSIF13 154 72612 472 344
R1Compte de résultat - Intérêts et produits assimilés338 530367 982
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées-148 192-162 399
R3Compte de résultat - Résultat de l’exercice35 46656 642
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
25/08/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303744
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 juin 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 66 284 Effets Publics et Valeurs assimilées 120 455 Créances sur les Etablissements de Crédit 2 742 361 Opérations avec la clientèle 15 916 481 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 2 170 400 Actions et Autres Titres à revenu variable 22 933 Participations et autres titres détenus à long terme 172 716 Parts dans les entreprises liées 376 789 Crédit bail et location avec option d'achat 7 460 Location simple 0 Immobilisations incorporelles 191 827 Immobilisations corporelles 70 109 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres actifs 95 227 Comptes de Régularisation 106 980 Total actif 22 060 022 Passif Montant Banques centrales , CCP 0 Dettes envers les Etablissements de Crédit 6 054 039 Opérations avec la clientèle 13 569 260 Dettes représentées par un titre 325 819 Autres passifs 182 983 Comptes de Régularisation 228 903 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 149 841 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 445 970 Capital souscrit 714 103 Primes d'émission 169 485 Réserves 525 082 Ecarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 37 300 Total passif 22 060 022 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 943 417 Engagements de garantie 472 971 Engagements sur titres 141 Engagements reçus  : Engagements de financement 17 811 Engagements de garantie 7 748 138 Engagements sur titres 141

31/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2302227
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux B anques P opulaires et aux établissements de crédit Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 80 1 481 R.C.S. Nice I. — Comptes consolidés IFRS . 1.1. — Compte s consolidés IFRS au 31 décembre 2022 (avec comparatif au 31 décembre 2021 . ) . 1.1.1. — Compte de résultat consolidé . (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 342 122 317 004 Intérêts et charges assimilées 4.1 -141 444 -120 127 Commissions (produits) 4.2 234 832 209 565 Commissions (charges) 4.2 -35 188 -28 448 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 845 3 215 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 22 463 16 048 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 -1 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.6 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.6 Produit net des activités d’assurance 9.2.1 0 0 Produits des autres activités 4.6 7 361 10 139 Charges des autres activités 4.6 -15 584 -16 501 Produit net bancaire 415 406 390 895 Charges générales d’exploitation 4.7 -253 456 -249 787 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 873 -22 204 Résultat brut d’exploitation 139 077 118 904 Coût du risque de crédit 7.1.1 -51 195 -36 546 Résultat d’exploitation 87 882 82 358 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 12.4.2 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 2 016 1 483 Variations de valeur des écarts d’acquisition 3.5.2 0 0 Résultat avant impôts 89 898 83 841 Impôts sur le résultat 11.1 -21 709 -23 803 Résultat net d’impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 68 189 60 038 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 0 0 Résultat net part du groupe 68 189 60 038 1.1.2 . — Résultat global . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net 68 189 60 038 Eléments recyclables en résultat net 2 429 543 Écarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -13 -157 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l’activité d’assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 3 285 873 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -843 -173 Eléments non recyclables en résultat net -65 290 85 237 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 12 346 8 372 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -76 138 81 743 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres non recyclables Impôts liés -1 498 -4 878 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -62 861 85 780 Résultat global 5 328 145 818 Part du groupe 5 328 145 818 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est nul pour les exercices 2022 et 2021. 1.1.3 . — Bilan consolidé . (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 5.1 64 870 85 883 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 56 528 40 600 Instruments dérivés de couverture 5.3 219 557 23 976 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 489 346 568 437 Titres au coût amorti 5.5.1 157 872 153 025 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 4 043 999 4 079 804 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti* 5.5.3 17 581 030 16 333 191 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -210 915 66 140 Placements des activités d’assurance 9.1.1 Actifs d’impôts courants 5 854 6 133 Actifs d’impôts différés 11.1 50 009 45 792 Comptes de régularisation et actifs divers 5.8 154 442 140 740 Actifs non courants destinés à être cédés 5.9 Participation aux bénéfices différée 9.1.16 Participations dans les entreprises mises en équivalence 12.4.1 Immeubles de placement 5.10 424 498 Immobilisations corporelles 5.11 127 367 137 389 Immobilisations incorporelles 5.11 522 637 Écarts d’acquisition 3.5 114 114 114 114 Total des actifs 22 855 019 21 796 359 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 11 695 3 540 Instruments dérivés de couverture 5.3 134 613 99 897 Dettes représentées par un titre 5.13 368 602 399 769 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 6 013 534 5 630 562 Dettes envers la clientèle 5.12.2 14 525 630 13 854 563 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d’impôts courants 6 240 5 558 Passifs d’impôts différés 11.2 1 529 92 Comptes de régularisation et passifs divers ( * ) 5.14 218 004 189 382 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.9 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 9.1.11 0 0 Provisions 5.15 53 851 69 133 Dettes subordonnées 5.16 5 270 55 058 Capitaux propres 1 516 051 1 488 806 Capitaux propres part du groupe 1 516 051 1 488 806 Capital et primes liées 5.17.1 887 315 857 028 Réserves consolidées 563 112 511 444 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -2 565 60 296 Résultat de la période 68 189 60 038 Participations ne donnant pas le contrôle 5.18 0 0 Total des passifs et capitaux propres 22 855 019 21 796 359 1.1.4 .— Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d' Euros ) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes (Note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2021 635 005 170 125 0 517 126 112 0 -13 399 0 -12 197 0 1 296 772 1 296 772 Distribution (1) -5 907 -5 907 -5 907 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 133 053 133 053 133 053 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) -81 155 -81 155 -81 155 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 51 898 -5 907 45 991 45 991 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -105 873 79 055 6 182 86 005 86 005 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 0 0 Résultat de la période 60 038 60 038 60 038 Résultat global Autres variations 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2021 686 903 170 125 0 511 219 7 873 65 656 0 -6 015 60 038 1 488 806 1 488 806 Affectation du résultat de l'exercice 2021 60 038 -60 038 (En milliers d' Euros ) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes (Note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2022 686 903 170 125 0 571 257 7 873 65 656 0 -6 015 0 1 488 806 1 488 806 Distribution (1) -9 218 -9 218 -9 218 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 121 577 121 577 121 577 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) -91 291 -91 291 -91 291 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 30 286 -9 218 21 068 21 068 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -7 3 285 -74 149 8 859 -62 012 -62 012 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 0 0 Résultat de la période 68 189 68 189 68 189 Résultat global Autres variations 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2022 717 189 170 125 0 562 039 0 4 158 -8 493 0 2 844 68 189 1 516 051 1 516 051 (1) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 1.1.5 . — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’ Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat avant impôts 89 898 83 841 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 912 22 273 Dotation nette aux dépréciations des écarts d’acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d’assurance) 27 550 16 342 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 0 Pertes nettes/gains nets sur activités d’investissement -31 566 -23 842 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements 142 760 35 346 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 161 656 50 119 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 94 027 298 323 Flux liés aux opérations avec la clientèle -610 734 47 867 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -133 341 -33 904 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 187 418 10 249 Impôts versés -28 310 -27 637 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -490 940 294 898 Flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle (A) -239 386 428 858 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -12 637 9 447 Flux liés aux immeubles de placement 290 -364 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -10 861 -29 965 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) -23 208 -20 882 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 21 774 44 608 Flux de trésorerie provenant des activités de financement 577 577 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -28 014 45 185 Effet de la variation des taux de change (D) 0 0 Flux nets de trésorerie et des Équivalents de trésorerie (A+B+C+D) Flux de trésorerie liés aux actifs et passifs destinés à être cédés -290 608 453 161 Caisse et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 85 883 111 725 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs (2) 1 879 351 1 415 633 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -24 127 -39 412 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l’ouverture 1 941 107 1 487 946 Caisse et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 64 870 85 883 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs (2) 1 611 614 1 879 351 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -25 985 -24 127 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture 1 650 499 1 941 107 Variation de la trésorerie nette -290 608 453 161 (2) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 1 .2. — Annexe aux états financiers du Groupe BPCE . Note 1 . — Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisés autour de deux grands pôles métiers : – Le pôle Banque de proximité et Assurance (comprenant le réseau Banque Populaire et le réseau Caisse d’Epargne), le pôle Solutions et Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions et garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Digital et Paiements (intégrant les filiales Paiements apportées en 2022 et le groupe Oney) et Assurance et les Autres Réseaux ; – Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking). Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque, plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’ Euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Évènements significatifs  : Conflit en Ukraine . — L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises ( D ollars et Euros ) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en Euros , à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’ Euros , provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. Les impacts de la crise russo-ukrainienne sur la dépréciation des actifs au coût amorti et le provisionnement des engagements de financement et de garantie sont présentés dans la note 7.1.2. 1.4. Évènements postérieurs à la clôture . — Néant. Note 2 . — Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre règlementaire. — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2021 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2022. Les textes nouvellement applicables en 2022 sont des amendements de portée spécifique ou mineure. Ils n’ont pas eu d’effet sur les comptes consolidés du Groupe. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions de : – ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – apporter des informations complémentaires spécifiques en notes annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE, étant un conglomérat financier, a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, BPCE Assurances IARD, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 17 . — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme entrera en vigueur à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement apportant des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17 a été publié le 25 juin 2020. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. L’IASB a publié le 9 décembre 2021 un amendement à IFRS 17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Cet amendement a été adopté par le règlement (UE) 2022/1491 de la Commission du 8 septembre 2022. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciation d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 modifie les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats entrant dans son champ d’application. Champ d’application . — Le champ d’application d’IFRS 17 est similaire à celui d’IFRS 4. — La norme IFRS 17 s’appliquera aux : – contrats d’assurance (y compris les traités de réassurance) émis ; – traités de réassurance cédée ; – contrats d’investissement émis avec un élément de participation discrétionnaire, à condition que l’entité émette aussi des contrats d’assurance. Le Groupe BPCE est concerné par ces trois typologies de contrats. En revanche, les garanties financières données par les entités du secteur bancaire au sein du Groupe BPCE, bien que répondant à la définition comptable d’un contrat d’assurance, demeurent traitées selon la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers conformément aux pratiques antérieures. Modèles de valorisation . — En application de la norme IFRS 17, les passifs d'assurance devront être comptabilisés à la valeur actuelle. Ils étaient jusqu'à présent valorisés au coût sous IFRS 4 qui autorise le maintien des engagements valorisés dans les règles de consolidation françaises, à l'exception de dispositions spécifiques introduites par IFRS 4, notamment celles relatives à la comptabilité reflet et au test de suffisance des passifs. — Les passifs d’assurance seront désormais valorisés selon une approche « building blocks » (modèle général), applicable par défaut à tous les contrats entrant dans le champ d’application d’IFRS 17. Cette approche exige l’évaluation des provisions techniques comprenant les trois blocs suivants : – Un premier bloc égal à la valeur actuelle des estimations de flux de trésorerie futurs – le Best Estimate (BE) ; – Un ajustement au titre du risque non-financier, afin de tenir compte de l’incertitude relative à ces estimations de flux de trésorerie futurs ; – Une « marge sur service contractuelle » (« Contractual Service Margin – CSM »). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes notamment pour les contrats d’assurance des emprunteurs, pour les contrats de prévoyance individuelle pluriannuels (hors obsèques) et pour l’activité de cautions. Il est également retenu au titre des principaux traités de réassurance acceptée pour les activités épargne-retraite. Le Best Estimate correspond à la valeur actuelle, mesurée à chaque clôture comptable, des estimations de flux de trésorerie futurs (à recevoir et à payer) rattachables aux contrats compris dans un horizon défini selon les exigences IFRS 17, pondérés par leur probabilité de réalisation. Ces flux sont actualisés par le biais de taux d’actualisation dont les modalités sont présentées ci-après. La valeur comptable du Best Estimate se décompose en un passif (ou un actif) relatif à la période de couverture restante et d’un passif relatif aux sinistres survenus. L’ajustement au titre du risque non-financier correspond à la prise en compte de l’incertitude relative aux estimations des flux de trésorerie futurs inclus dans l’évaluation du Best Estimate. Il est également mesuré à chaque clôture comptable. Le niveau d’ajustement au titre du risque non-financier n‘est pas normé. Le Groupe BPCE a défini ses méthodologies d’ajustement au titre du risque non-financier en fonction des typologies de passifs d’assurance qui présentent des risques différents. L’ajustement au titre du risque non-financiers des passifs relatifs à la période de couverture restante est fondé principalement sur une méthodologie basée sur un niveau de confiance de type VaR (Value-at-Risk), capitalisant sur le cadre des exigences prudentielles, avec une vision pluriannuelle du risque. Une diversification intra-entité est également prise en compte (néanmoins, les bénéfices de diversification entre les entités du groupe ne sont pas pris en compte). L’ajustement pour risque non-financier au titre des passifs relatifs aux sinistres survenus, est fondé principalement sur le niveau d’appétence aux risques du Groupe BPCE et correspond à un niveau d’incertitude déterminé à partir de méthodes de calculs actuariels. La CSM représente, à la souscription, la marge attendue sur les contrats, non encore acquise par le groupe, mesurée pour chaque groupe de contrats d’assurance. Celle-ci est évaluée en date de souscription des contrats puis ajustée dans le temps, notamment pour prendre en compte les éventuelles variations d’hypothèses non financières. Elle est comptabilisée au bilan puis constatée en résultat au fil du temps, sur la durée de couverture résiduelle des contrats. Dans le cas où une perte est attendue, celle-ci ne fait pas l’objet d’une CSM négative mais est immédiatement comptabilisée en résultat. L’allocation en résultat de la part de CSM représentative du service rendu sur la période est effectuée par le biais des unités de couverture, représentatives de la durée de couverture des contrats, de la quantité de services fournie et du service rendu par les entités d’assurance du Groupe BPCE aux assurés. Dans le cadre de l’application du modèle général aux contrats d’assurance emprunteur et aux activités de caution, les unités de couverture sont définies sur la base du capital restant dû. Les taux d’actualisation appliqués à l’estimation des flux de trésorerie futurs doivent refléter la valeur temps de l’argent, les caractéristiques des flux de trésorerie, les caractéristiques de liquidité des contrats d’assurance et concorder avec les prix de marché courants observables. Dans le cadre du modèle général, le Best Estimate et l’ajustement pour risque non financiers sont mesurés sur la base des taux courants (en date de clôture comptable) tandis que la CSM demeure évaluée sur la base des taux d’actualisation déterminés à la date de comptabilisation initiale du groupe de contrats. Le Groupe BPCE adopte une méthode ascendante (« bottom-up ») pour déterminer ces taux d’actualisation, en retenant une courbe des taux sans risque à laquelle est ajoutée une prime d’illiquidité, dépendante des caractéristiques et de la liquidité des contrats d’assurance concernés. La courbe des taux sans risque retenue est adaptée de la courbe des taux applicable dans le cadre des exigences prudentielles (les adaptations portent principalement sur les paramètres de liquidité et d’extrapolation au-delà du dernier point liquide). Au titre des contrats de prévoyance pluriannuels et de l’assurance emprunteur, les taux d’actualisation sont constitués de la courbe des taux sans risque. — Un modèle « Variable Fee Approach » (VFA) est prescrit obligatoirement pour les contrats participatifs directs, qui répondent aux trois critères suivants : – Les clauses contractuelles précisent que le titulaire du contrat possède une participation dans un portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; – L’assureur prévoit de verser à l’assuré un montant égal à une part significative de la juste valeur des rendements du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié ; – Une part significative des prestations que l’entité s’attend à payer à l’assuré devrait varier avec la juste valeur du portefeuille d’éléments sous-jacents spécifié. Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour évaluer les contrats d'épargne et de retraite ainsi que les contrats obsèques. Dans le cas de contrats participatifs directs, le service rendu à l’assuré correspond à la gestion pour le compte de celui-ci des éléments sous-jacents (puisqu’il en reçoit une part substantielle). Les flux de trésorerie de ces contrats varient en fonction de la performance d’éléments sous-jacents. Ainsi, une augmentation de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une augmentation de l’évaluation des contrats. A contrario, une diminution de la valeur des éléments sous-jacents se traduit par une diminution de l’évaluation des contrats. L’approche VFA se substitue ainsi à la « comptabilité reflet » instaurée par IFRS 4. Pour rappel, en application des principes de la « comptabilité reflet », la provision pour participation aux bénéfices différée est ajustée pour refléter les droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS 39. Sous IFRS 17, les principales différences entre les deux méthodes proviennent sous IFRS 17 de la prise en compte dans la valorisation des contrats d’assurance des plus-values ou moins-values des éléments sous-jacents y compris pour ceux qui ne sont pas valorisés à leur juste valeur en IFRS. Par ailleurs, la part de plus-value latentes revenant à l’assureur ne figure plus dans les capitaux propres mais fait partie de la CSM pour la partie non encore rapportée au résultat. Dans le Groupe BPCE, la majorité des actifs financiers sous-jacents des contrats VFA sera valorisée à leur juste valeur par résultat ou par capitaux propres sous IFRS 9. La plupart des immeubles de placement sont également mesurés à la juste valeur par résultat comme le permet IAS 40. Afin d’éviter des discordances comptables entre la prise en compte en résultat des effets d’IFRS 17, d’IFRS 9 et d’IAS 40, la norme offre la possibilité d’appliquer l’option de désagrégation. Cette option permet pour les contrats participatifs directs d’enregistrer dans le poste charges financières d’assurance un montant égal mais de sens opposé au montant des revenus financiers correspondant aux éléments sous-jacents. La charge financière résiduelle est comptabilisée directement en capitaux propres. Le Groupe BPCE a décidé d’appliquer cette option. Des adaptations aux dispositions du modèle général ont été retenues concernant les unités de couverture et la courbe des taux pour les contrats éligibles au modèle VFA. Ainsi, les unités de couverture retenues en modèle VFA s’appuient sur les variations des encours des contrats d’épargne des assurés, ajustées pour tenir compte de la différence entre le taux de rendement des actifs attribuables aux contrats (en monde réel) et celui évalué dans les modèles actuariels (en risque neutre). La courbe des taux s’appuie sur la même méthodologie que celle applicable dans le cadre du modèle général, avec l’ajout d’une prime d’illiquidité déterminée en fonction des natures d’actifs financiers sous-jacents aux contrats éligibles à ce modèle. — Enfin l’approche générale est complétée par un modèle optionnel plus simple, basé sur l’allocation des primes (« Premium Allocation Approach » – PAA) . Il est applicable à : – l’ensemble des contrats hormis aux contrats participatifs directs, dans la mesure où cette méthode aboutit à un résultat proche de l’approche générale ; – contrats à déroulement court (i.e. sur une période inférieure à 12 mois). Dans le Groupe BPCE, ce modèle sera retenu en affaires directes pour les contrats de prévoyance individuelle annuels et pour l’ensemble des contrats dommages (IARD - incendies, accidents et risques divers). Le passif initial au titre de la couverture future comptabilisé est égal aux primes reçues (ainsi, aucune CSM n’est comptabilisée). Les primes sont par la suite étalées et comptabilisées en compte de résultat en fonction de l’écoulement du temps. Les frais d’acquisition encourus peuvent être comptabilisés immédiatement en charges lorsqu’ils surviennent ou au fur et à mesure de la période de couverture. En modèle PAA, le passif au titre des sinistres survenus non encore décaissés et au titre des groupes de contrats déficitaires demeurent néanmoins évalués selon les dispositions du modèle général. Les passifs en modèle PAA ne sont actualisés que si l’effet du passage du temps est significatif, notamment concernant les provisions pour sinistres survenus (Best Estimate et Ajustement au titre du risque non-financier). En modèle PAA, les principales différences attendues par rapport à IFRS 4 concernant donc les provisions pour sinistres survenus, principalement au titre de la prise en compte de l’effet du passage du temps. Niveau d’agrégation des contrats . — La norme définit le niveau de regroupement des contrats, à la maille « groupe de contrats », à utiliser pour évaluer les passifs des contrats d’assurance et leur profitabilité. La première étape consiste à identifier les portefeuilles de contrats d’assurance, c’est-à-dire des contrats soumis à des risques similaires et gérés ensemble. — Ensuite, chaque portefeuille est divisé en trois groupes : – Les contrats déficitaires dès leur comptabilisation initiale ; – Les contrats qui n’ont pas, lors de leur comptabilisation initiale, de possibilité significative de devenir déficitaire ; – Les autres contrats du portefeuille. — Enfin, la norme telle que publiée par l’IASB introduit le principe de « cohortes annuelles » interdisant d’inclure dans le même groupe les contrats émis à plus d’un an d’intervalle. Néanmoins, la norme telle qu’adoptée par l’Union européenne prévoit une exception optionnelle de l’application de cette règle pour les contrats suivants : – Les groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et les groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire dont les flux de trésorerie ont une incidence sur les flux de trésorerie destinés aux assurés d’autres contrats, ou subissent l’incidence de tels flux ; – Les groupes de contrats d’assurance qui sont gérés sur plusieurs générations de contrats et remplissant certaines conditions et pour lesquels l’application de l’ajustement égalisateur (matching adjustment) a reçu l’accord des autorités de contrôle. Cette exception sera réexaminée avant la fin de l’année 2027, sur la base des résultats de la revue, par l’IASB, de la mise en œuvre d’IFRS 17. Le Groupe BPCE appliquera l’option d’exemption d’application des cohortes annuelles aux contrats d’épargne/retraite et aux contrats obsèques. La classification par portefeuille retenue par BPCE Assurances est cohérente avec celle retenue dans le cadre des exigences prudentielles. Le regroupement par niveaux homogènes de profitabilité a été réalisé à la suite d’études menées sur la base d’informations et de critères disponibles en interne, tels que les produits, les contrats et les assurés. Dispositions spécifiques aux traités de réassurance cédée . — IFRS 17 exige une analyse, évaluation et comptabilisation distincte des contrats d’assurance directe (et traités de réassurance acceptée) des traités de réassurance cédée. Le modèle VFA n’étant pas applicable aux traités de réassurance, seuls le modèle général et le modèle PAA peuvent être appliqués. Au titre des traités de réassurance cédée, la CSM peut représenter un coût ou un gain de réassurance (ainsi, les dispositions relatives aux contrats déficitaires ne s’appliquent pas dans le cas des traités de réassurance cédée). Les dispositions relatives au niveau d’agrégation des contrats demeurent identiques à celles applicables aux contrats d’assurance directe. Les traités de réassurance du Groupe BPCE ont été évalués en modèle général ou en modèle PAA, en fonction de leur horizon déterminé selon IFRS 17. Approche à la date de transition  : — La norme IFRS 17 sera appliquée de manière rétrospective. Les contrats d’assurance en cours seront réévalués en date de transition selon les 3 méthodes ci-dessous : – Full Retrospective Approach (FRA) . La méthode rétrospective complète FRA (Full Retrospective Approach) prévoit de définir, comptabiliser et évaluer chacun des groupes de contrats d’assurance comme si la norme IFRS 17 avait toujours été appliquée depuis l’origine de contrats. — S’il n’est pas possible d’appliquer cette méthode en fonction des données disponibles, les 2 méthodes suivantes peuvent être utilisées : – Modified Retrospective Approach (MRA) . L’approche rétrospective modifiée MRA (Modified Retrospective Approach) reste une méthode rétrospective qui se veut proche de la FRA, mais avec certaines simplifications de calcul. – Fair Value Approach (FVA) . L’approche par Juste Valeur, dite FVA (Fair Value Approach) s’appuie seulement sur les données disponibles à la date de transition sans modéliser les flux financiers passés. Dans l’approche par Juste Valeur, la marge sur service contractuelle est évaluée à la date de transition comme la différence entre la juste valeur du groupe de contrats d’assurance à cette date et les flux de trésorerie d’exécution évalués à cette date. Le groupe BPCE a principalement retenu l’application des approches rétrospective modifiée et juste valeur pour l’évaluation des passifs d’assurance en date de transition, compte tenu de contraintes opérationnelles (par exemple, disponibilité des données). Les simplifications retenues dans le cadre de l’application de la méthode rétrospective modifiée portent principalement sur le niveau d’agrégation des contrats, les flux de trésorerie passés et les taux d’actualisation. Impacts sur la présentation des états financiers . — IFRS 17 introduit de nouvelles exigences en termes de présentation des états financiers par rapport à IFRS 4. Présentation du compte de résultat . — IFRS 17 introduit la présentation de nouveaux agrégats au compte de résultat, notamment la distinction entre un résultat des activités d’assurance (et de réassurance acceptée) et les produits ou charges financiers d’assurance (et de réassurance acceptée). Le résultat des activités d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) regroupera les produits (revenus) des contrats d’assurance émis (relâchement des prestations et charges estimées de la période (à l’exclusion des composantes investissement), variation de l’ajustement au titre du risque non-financier, amortissement de la marge sur services contractuels au titre des services rendus, amortissement des flux de trésorerie d’acquisition) et les charges afférentes aux contrats d’assurance émis (prestations et charges encourues (à l’exclusion des remboursements de composantes d’investissement), constatation et reprise de composante onéreuse, amortissement des frais d’acquisition). La composante investissement sera donc exclue du compte de résultat. Cela concerne essentiellement les contrats valorisés en VFA dans le Groupe BPCE. Les charges directement attribuables aux contrats d’assurance seront présentées au sein du PNB et non plus en charges générales d’exploitation ou en dotations aux amortissements et dépréciations. De nouveaux agrégats relatifs aux produits ou charges financiers des contrats d’assurance (y compris contrats de réassurance acceptée) seront également présentés. Ceux-ci comprennent les produits financiers ou les charges financières relatives à l’effet du passage du temps ainsi qu’aux variations des taux d’actualisation. Une présentation distincte de ces agrégats au titre des traités de réassurance cédée doit également être respectée. Par ailleurs, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire établis selon les normes comptables internationales (qui remplace la recommandation n°2017-02 du 2 juin 2017 à compter de la date de première application de la norme IFRS 17) demande que le coût du risque de crédit sur les placements financiers des activités d’assurance soit isolé sur une ligne distincte et présenté à la suite des postes « Produits ou charges financiers des contrats d’assurance émis » et « Produits ou charges financiers afférents aux contrats de réassurance cédée» afin de refléter la performance financière des activités d’assurance au sein d’un conglomérat financier ayant des activités distinctes de banque et d’assurance. Présentation du bilan . — Au bilan, les engagements relatifs aux contrats IFRS 17 seront présentés en fonction de la position à l’actif ou au passif de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 et de la typologie des contrats (présentation distincte de la valeur comptable des portefeuilles IFRS 17 au titre des contrats d’assurance directe, et réassurance acceptée, de celle des traités de réassurance cédée). La valeur comptable des engagements relatifs aux contrats IFRS 17 comprendra également les montants des créances et dettes relatives aux opérations d’assurance et de réassurance cédée (actuellement présentés distinctement sous IFRS 4). Enfin, la recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 permet sur option de présenter les placements financiers des activités d’assurance dans un poste distinct à l’actif du bilan avec pour corollaire une présentation des produits nets des placements liés aux activités d’assurance sur une ligne distincte du compte de résultat. Le Groupe BPCE retiendra cette présentation qui est en ligne avec la présentation qu’il applique actuellement. Par ailleurs, les créances nées d’opérations d’assurance et de réassurance acceptée ou cédée ainsi que la part des cessionnaires et rétrocessionnaires dans les passifs relatifs aux contrats d’assurance ne seront plus présentées au sein des placements d’assurance mais avec les actifs ou passifs relatifs aux contrats d’assurance ou de réassurance cédée. Présentation des Annexes . — Les annexes actuellement présentées sous IFRS 4 seront très majoritairement modifiées pour respecter les nouvelles exigences quantitatives et qualitatives d’IFRS 17. Première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance . — Les filiales d’assurance du Groupe BPCE appliqueront la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 à partir du 1er janvier 2023 avec un retraitement des états comparatifs. Les principes comptables applicables aux instruments sont identiques à ceux déjà appliqués par le Groupe BPCE ( H ors filiales d’assurance) depuis 2018 et sont présentés dans la note 2.5.1. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 par les filiales d’assurance sur le bilan sont présentés ci-dessous. L’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS9. — Les principaux reclassements au sein des placements financiers seront les suivants : – selon IAS 39, certains titres de dettes (obligations) sont évalués au coût amorti parce qu’ils sont détenus jusqu’à l’échéance. A l’occasion de la revue du modèle de gestion associé à ces titres pour la première application d’IFRS 9, ils seront reclassés à la juste valeur par capitaux propres dans la mesure où ils sont rattachés à un modèle de gestion mixte de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » selon IAS 39, seront évaluées selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les actions classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les filiales d’assurances du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres seront classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur par résultat ou par capitaux propres auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. L’application des dépréciations pour pertes attendues selon IFRS 9 sera peu significative pour les filiales d’assurance du Groupe BPCE. Impacts quantitatifs (IFRS17 IFRS 9) . — L’impact sur les capitaux propres de la première application d’IFRS 17 ainsi que l’impact d’IFRS 9 pour les filiales d’assurance du groupe est nul au 1er janvier 2022. Amendements à la norme IAS 12 : Impôt différé rattaché à des actifs et des passifs issus d’une même transaction . — Les modifications apportées à la norme IAS 12 « impôts sur le résultat » adoptées par l’Union européenne le 11 aout 2022 seront applicables à compter du 1er janvier 2023. Les amendements viennent préciser et réduire le champ d’application de l'exemption offerte par la norme IAS 12. Sont notamment concernés les contrats de location et les coûts de démantèlement pour lesquels il convient de comptabiliser à la fois un actif et un passif et qui devront désormais donner lieu à la comptabilisation d’impôts différés. Depuis la date de première application de la norme IFRS 16, le Groupe ne présente pas d’impôt différé en date de comptabilisation initiale des contrats de location, dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Par la suite, les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Ces amendements n’ont donc aucun effet sur les comptes consolidés du Groupe BPCE. 2.3. Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2022, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; – les le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.15) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; – les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 11) ; – les impôts différés (note 11) ; – les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.21) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.5) – à supprimer le cas échéant – la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le Chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le Chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. — Risques climatiques  : L’urgence environnementale et climatique représente l’un des plus grands défis auxquels les économies de la planète et l’ensemble des acteurs économiques sont confrontés aujourd’hui. La finance peut et doit être aux avant-postes de la transition écologique en orientant les flux financiers vers une économie durable. Convaincue de l’importance des risques et des opportunités suscités par le changement climatique, BPCE a placé la transition énergétique et le climat parmi les trois axes majeurs de son plan stratégique. Le Groupe BPCE est exposé, directement ou indirectement, à plusieurs facteurs de risques liés au climat. Pour les qualifier, BPCE a adopté la terminologie des risques proposés par la TCFD (Task Force on Climate-Related Financial Disclosures [ 1]) : « risque de transition » et « risque physique ». Dans le cadre de l’appétit aux risques et du processus d’identification des risques, l’évaluation de la matérialité de ces risques est revue annuellement et pourra, le cas échéant, être affinée à l’aide de nouvelles méthodologies de mesure. Le risque physique est pris en compte dans l’évaluation interne du besoin en capital du groupe (processus ICAAP) et le risque de transition de manière implicite. En effet, les modèles de notation internes des contreparties prennent déjà en compte les évolutions possibles de l’environnement économique dans un horizon de temps raisonnable (1 à 3 ans) et couvrent donc les possibles impacts de la transition climatique même si ceux-ci ne peuvent pas actuellement être dissociés. Des réflexions sont engagées pour mieux prendre en compte l’impact potentiel à long terme du risque de transition en déployant une logique de tests de résistance. Le groupe a par ailleurs progressivement déployé plusieurs outils visant à évaluer et piloter son exposition. La Banque de Grande Clientèle évalue les effets de ses transactions sur le climat en attribuant une note climatique (« Green Weighting Factor color rating ») soit à l’actif ou au projet financé, soit à l’emprunteur quand il s’agit d’un financement classique. Pour les clients Entreprises des établissements régionaux, a été mis en place un questionnaire ESG, visant à mieux connaître la maturité de ses clients en matière d’enjeux Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG), et en particulier climatiques et à détecter les besoins d’accompagnement de ses clients dans la transition, à remonter les données nécessaires au calcul de l’alignement des encours et à intégrer ces critères comme une aide à l’évaluation des dossiers de crédit. Le processus d’identification, de quantification et de gestion des risques liés au climat, se renforce, au fur et à mesure de la collecte de données disponibles ou à recueillir, en complétant notamment le dispositif sur la quantification des risques et le suivi du risque physique. Le Groupe BPCE a participé à l’exercice pilote climatique de l’ACPR sur le risque de transition qui a permis, concernant le risque de crédit, de mener des réflexions sur le cadre méthodologique et d’identifier des travaux en amont de ces exercices pour surmonter plusieurs difficultés en lien notamment avec les différences entre la classification sectorielle utilisée par l’ACPR et la classification interne, et la nécessaire adaptation sur certains aspects des méthodologies internes de projection de portefeuille à des horizons aussi longs (projections demandées jusqu’à 2050). Le Groupe BPCE a également participé en 2022 au premier exercice de stress test climatique de la BCE. Le test de résistance cible des catégories spécifiques d’actifs exposés aux risques climatiques et non le bilan complet des banques. L’exercice s’est appuyé sur trois modules : Le premier est un questionnaire qualitatif de 78 questions, réparties en 11 thématiques portant sur des sujets méthodologiques, de collecte de données, de gouvernance, de stratégie commerciale. Le deuxième module vise à collecter un certain nombre de métriques sur 22 secteurs jugés sensibles au risque climatique, comme l’intensité carbone ou le nombre de gigatonnes de CO2 équivalent financées. Le troisième module consiste à estimer les impacts en résultat, au travers de nos propres modèles internes pour projeter les paramètres de risques sur différents horizons (1, 3 et 30 ans) et selon plusieurs scénarios en dissociant risque physique et risque de transition. [ 1] Le rapport climat TCFD, publié par BPCE en octobre 2021, suivant les recommandations de la TCFD, est disponible sur le site internet de BPCE ( https://newsroom.groupebpce.fr/assets/tcfd-le-rapport-climat-du-groupe-bpce-octobre-2021-pdf-5bcf-7b707.html?dl=1 ). L’actualisation de ce rapport est prévue au T1 2023. La participation du Groupe BPCE à l’exercice de stress test climatique 2022 a démontré sa capacité à quantifier le risque climatique selon différents scénarios. Le Groupe BPCE, comme la plupart des établissements bancaires, a dû intégrer dans ses modèles internes une nouvelle dimension sectorielle sur des horizons de temps inédit allant jusqu’à 30 ans. Au terme de ces exercices, l’impact en termes de risque de crédit est négligeable aux échelles de temps considérées ; les travaux devront cependant être poursuivis notamment sur les dimensions méthodologiques en particulier de long terme, et enrichis. Enfin, cet exercice a permis au Groupe BPCE de quantifier les principaux risques auxquels le groupe est exposé et de prioriser les actions d’identification, d’atténuation et de surveillance de ces risques. 2.4. Présentation des états financiers consolides et date de clôtur e . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 28 février 2023. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 3 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’ Euros , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. Principes comptables généraux et méthodes d’ évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1. Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39 jusqu’au 31 décembre 2022 (cf. §2.2 sur l’application de la norme IFRS 17). Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. — La norme retient trois modèles de gestion : – un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). — Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; – un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) . — Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2. 5.2. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3 . — Consolidation . 3.1. Entité consolidante  : — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Méditerranée est constituée : – de la Banque Populaire Méditerranée, – des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. 3.2. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Méditerranée figure en note 14 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : (a) des activités bien circonscrites ; (b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; ( d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3. Participations dans des activités conjointes  : Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ E uro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3. Regroupements d’entreprises  : — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût du regroupement d’entreprise pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022  : — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2022 sont les suivantes : – Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2022, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 14.1 : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans FCT 2022 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. Ecarts d’acquisition  : 3.5.1. Valeur des écarts d’acquisition . — Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont décrits dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute à l'ouverture 114 114 114 114 Acquisitions Cessions Ecarts de conversion Autres variations Valeur brute à la clôture 114 114 114 114 — Ecarts d’acquisition détaillés : ( En millions d'Euros ) Valeur nette comptable 31/12/2022 31/12/2021 Banque CHAIX 114 114 114 114 Total des écarts d’acquisition 114 114 114 114 Tests de dépréciation . — Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés. 3.5. Variations de valeur des écarts d’acquisition . — Aucune variation de valeur des écarts d’acquisition n’a été constatée en 2022. Note 4 . — Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel  : — Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts ; – les commissions ; – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; – le produit net des activités d’assurance ; – les produits et charges des autres activités. 4.1. Intérêts, produits et charges assimil é s  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : – u n intérêt négatif sur un actif est présente en charges d’intérêts dans le PNB, – un intérêt négatif sur un passif est présente en produits d’intérêts dans le PNB. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit (1) 41 378 -45 773 -4 395 34 981 -38 561 -3 580 Prêts ou créances sur la clientèle 280 453 -63 527 216 926 262 531 -47 515 215 016 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 11 912 -4 067 7 845 7 776 -5 428 2 348 Dettes subordonnés /// -162 -162 /// -1 039 -1 039 Passifs locatifs /// -49 -49 /// -995 -995 Total actifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 333 743 -113 578 220 165 305 288 -93 538 211 750 Opérations de location-financement 187 0 187 0 0 0 Titres de dettes 363 /// 363 2 151 /// 2 151 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 363 /// 363 2 151 /// 2 151 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres (1) 334 293 -113 578 220 715 307 439 -93 538 213 901 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 7 /// 7 58 /// 58 Instruments dérivés de couverture 7 067 -2 732 -20 275 8 727 -26 277 -17 550 Instruments dérivés de couverture économique 755 -524 231 780 -312 468 Total des produits et charges d'intérêt 342 122 -141 444 200 678 317 004 -120 127 196 877 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 15.751 millions d’Euros (6.907 millions d’Euros en 2021) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 881 milliers d’ Euros au titre de la reprise nette à la provision épargne logement (dotation nette de 647 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2021). (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti YC opérations de location-financement 333 930 -113 578 220 352 305 288 -93 538 211 750 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 2 524 0 2 524 2 513 0 2 513 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 363 /// 363 2 151 0 2 151 Dont actifs financiers basiques à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 0 0 0 0 0 0 4.2. Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – [Uniquement pour les établissements et filiales] les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service  : — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 2 721 -546 2 175 3 140 -944 2 196 Opérations avec la clientèle 58 252 -22 58 230 49 459 -23 49 436 Prestation de services financiers 24 765 -493 24 272 22 078 -678 21 400 Vente de produits d’assurance vie 56 178 0 56 178 53 760 0 53 760 Moyens de paiement 72 414 -35 780 36 634 60 728 -28 920 31 808 Opérations sur titres 3 467 -29 3 438 3 829 -1 3 828 Activités de fiducie 4 140 0 4 140 3 201 0 3 201 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 11 176 0 11 176 11 268 0 11 268 Autres commissions 1 719 1 983 3 702 2 102 2 118 4 220 Total des commissions 234 832 -34 887 199 945 209 565 -28 448 181 117 4.3. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) -645 2 005 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur opérations de couverture 544 571 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 -1 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 544 572 Variation de la couverture de juste valeur 158 322 25 870 Variation de l'élément couvert -157 778 -25 299 Résultats sur opérations de change 946 639 Total des gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 845 3 215 (1) y compris couverture économique de change. 4.4. Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés – les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 0 Gains et pertes comptabilisés sur instruments de capitaux propres (dividendes) 22 463 16 048 Total des gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 22 463 16 048 4.5. Gains ou pertes nets résultant de la d é comptabilisation d’actifs financiers au cout amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains Pertes Net Gains Pertes Net Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Total des gains et pertes sur les actifs financiers au coût amorti 0 0 0 0 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 0 -1 -1 0 0 0 Dettes envers la clientèle 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total des gains et pertes sur les passifs financiers au coût amorti 0 -1 -1 0 0 0 4.6. Produits et charges des autres activités . Principes comptables  : — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 42 -4 38 21 -5 16 Produits et charges sur opérations de location 2 408 -234 2 174 3 963 -444 3 519 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -216 -216 0 -69 -69 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 763 -3 027 -1 264 1 788 -2 957 -1 169 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d’exploitation 3 148 -10 414 -7 266 4 367 -7 643 -3 276 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d’exploitation 0 -1 689 -1 689 0 -5 383 -5 383 Autres produits et charges (1) 4 911 -15 130 -10 219 6 155 -15 983 -9 828 Total des produits et charges des autres activités 7 361 -15 584 -8 223 10 139 -16 501 -6 362 ( 1) Pour rappel, en 2021, un produit de 1.926 M€ a été comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie au sein du poste « Charges des autres activités » . 4.7. Charges générales d ’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe Banque Populaire Méditerranée à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 26,1 millions d’ Euros . Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0 ,4 millions d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 25,7 millions d’ Euros au 31 décembre 2022. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le groupe Banque Populaire Méditerranée représente pour l’exercice 6,3 millions d’ Euros dont 5,4 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,9 millions d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 3,5 millions d’ Euros au 31 décembre 2022. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Charges de personnel -158 387 -156 439 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 447 -11 034 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -81 675 -79 803 Autres frais administratifs -95 069 -93 348 Total des charges générales d’exploitation -253 456 -249 787 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds De Résolution Unique) pour un montant annuel de 5,4 M€ (contre 3,6 M€ en 2021) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de 294 milliers d’Euros (contre 280 milliers d’Euros en 2021). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. Gains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Gains ou pertes sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 2 016 1 483 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 2 016 1 483 Note 5 . — Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, banques centrales . Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Caisse 64 870 85 883 Banques centrales 0 0 Total caisse, banques centrales 64 870 85 883 5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres . — les titres sont inscrits au bilan a la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables  : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option (hors CE et BP ) . — la norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de designer des actifs financiers comme devant être comptabilises à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable . Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 17 276 17 276 8 127 8 127 Titres de dettes 17 276 17 276 8 127 8 127 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 26 739 26 739 27 995 27 995 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 26 739 26 739 27 995 27 995 Instruments de capitaux propres 668 /// 668 632 /// 632 Dérivés de transaction (1) 11 845 /// /// 11 845 3 846 /// /// 3 846 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 11 845 44 683 56 528 3 846 36 754 40 600 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » . — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 11 695 /// 11 695 3 540 /// 3 540 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 11 695 11 695 3 540 3 540 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.19). — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IAS 39. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 5.2.3. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 141 931 10 187 10 254 160 714 3 116 2 885 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 106 664 954 936 256 433 402 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 248 595 11 141 11 190 160 970 3 549 3 287 Instruments de taux 25 000 175 0 25 000 45 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 141 067 529 505 1 572 252 253 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 166 067 704 505 26 572 297 253 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 414 662 11 845 11 695 187 542 3 846 3 540 Dont marchés organisés 414 662 11 845 11 695 187 542 3 846 3 540 Dont opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)  : — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro-couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STR) est basée sur la courbe d’actualisation €STR, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Credit Value adjustment et Debit Value adjustment ) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 3 263 592 215 392 134 613 2 827 664 23 103 99 897 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 3 263 592 215 392 134 613 2 827 664 23 103 99 897 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 3 263 592 215 392 134 613 2 827 664 23 103 99 897 Instruments de taux 50 000 4 165 0 50 000 873 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 50 000 4 165 0 50 000 873 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 50 000 4 165 0 50 000 873 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 3 313 592 219 557 134 613 2 877 664 23 976 99 897 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2022  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 5 ans Couverture de taux d'intérêts 117 622 1 826 500 1 014 830 354 640 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 50 000 0 Instruments de couverture de juste valeur 117 622 1 826 500 964 830 354 640 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 117 622 1 826 500 1 014 830 354 640 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. Eléments couverts  : — Couverture de juste valeur  : ( En milliers d'Euros ) Couverture de juste valeur 31/12/2022 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 8 811 818 1 123 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 8 711 971 Titres de dette 99 847 1 123 Passifs Passifs financiers au coût amorti 643 938 -123 042 Dettes envers les établissements de crédit 518 852 -94 639 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 125 086 -28 403 Dettes subordonnées Total 9 455 756 -121 919 (1) Intérêts courus exclus. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement par capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. ( En milliers d'Euros ) Couverture de juste valeur 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 41 224 240 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 41 224 240 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 5 454 574 6 161 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 5 351 931 Titres de dette 102 643 6 161 Passifs Passifs financiers au coût amorti 984 023 1 514 Dettes envers les établissements de crédit 833 149 4 181 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 150 874 -2 667 Dettes subordonnées Total 6 479 821 7 915 (1) Intérêts courus exclus. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2022 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 4 165 4 165 -4 158 Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 4 165 4 165 -4 158 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture. (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 1 -1 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 1 -1 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture. (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2022 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2022 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 873 3 285 0 4 158 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 873 3 285 0 4 158 Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 873 0 873 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 873 0 873 5.4. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — I nstruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 4.4). ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 542 41 224 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 488 804 527 213 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 489 346 568 437 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) ( * ) -8 144 68 007 Instruments de dettes 0 13 Instruments de capitaux propres -8 144 67 994 (1) Le détail est donné dans la note 5.6 . Au 31 décembre 2022, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la juste valeur sur les titres BPCE pour -18.6 millions d’ Euros et ceux de BP Développement pour 10.8 millions d’ Euros . Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables  : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participation ; – des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 372 503 18 813 449 790 14 896 Actions et autres titres de capitaux propres 116 301 3 650 77 423 1 152 Total (1) 488 804 22 463 527 213 16 048 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Sur l’année 2022, il n’y a pas eu de cession nécessitant de reclassement dans la composante « Réserves Consolidées ». 5.5. Actifs au cout amorti . Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine (notamment pour des entreprises qui seraient au plafond des 25% du PGE ou proches). Le plafond autorisé est de 15% du CA moyen des trois derniers exercices comptables, ou les deux derniers exercices si elles ne disposent que de deux exercices comptables ou le dernier exercice si elles ne disposent que d’un exercice comptable, ou calculé comme le chiffre d’affaires annualisé par projection linéaire à partir du chiffre d’affaires réalisé à date si elles ne disposent d’aucun exercice comptable clos clôturés. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prendra la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2022. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises. — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1. Titres au coût amorti  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 149 602 148 065 Obligations et autres titres de dettes 9 164 4 960 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -894 0 Total des titres au cout amorti 157 872 153 025 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 1 611 614 1 879 351 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 2 424 638 2 116 376 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 2 410 2 392 Dépôts de garantie versés 5 437 81 705 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -100 -20 Total 4 043 999 4 079 804 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 080 millions d’Euros au 31 décembre 2022 contre 924 millions d’Euros au 31 décembre 2021. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 962 millions d’ Euros au 31 décembre 2022 (3 150 millions d’ Euros au 31 décembre 2021). 5.5.3. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 226 436 208 349 Autres concours à la clientèle 17 642 297 16 383 886 Prêts à la clientèle financière Crédits de trésorerie ( 1) 1 770 147 1 876 455 Crédits à l'équipement 4 083 273 3 585 134 Crédits au logement 11 660 262 10 778 713 Crédits à l'exportation 2 283 3 006 Opérations de pension Opérations de location-financement 14 836 21 954 Prêts subordonnés ( 2) 1 430 427 Autres crédits 110 066 118 197 Autres prêts ou créances sur la clientèle 10 354 10 743 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 17 879 087 16 602 978 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -298 057 -269 787 Total 17 581 030 16 333 191 (1) Les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 800 millions d'Euros au 31 décembre 2022 contre 993 millions d'Euros au 31 décembre 2021. (2) Au 31 décembre 2022, 1,425 millions d’Euros de Prêts Participatifs Relance (PPR) ont été comptabilisés. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.4 « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ») La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). Dans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. La Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 19 914 13 538 Charges constatées d'avance 5 121 4 552 Produits à recevoir 19 106 17 423 Autres comptes de régularisation 21 377 13 506 Comptes de régularisation - actif 65 518 49 019 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 0 6 575 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 88 924 85 146 Actifs divers 88 924 91 721 Total des comptes de régularisation et actifs divers 154 442 140 740 5 .8. Actifs non courants destines à être cédés et dettes liées. Principes comptables . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Néant . 5.9. Immeubles de placement . Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2022 31/12/2021 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 1 679 -1 255 424 1 986 -1 488 498 Total des immeubles de placement 424 498 Les immeubles de placement détenus par les filiales d’assurance sont présentés avec les placements d’assurance (cf. note 9). La Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur au 31 décembre 2021. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.10. I mmobilisations . Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires  : Façades / couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; Fondations / ossatures : 30 à 60 ans ; Ravalements : 10 à 20 ans ; Équipements techniques : 10 à 20 ans ; Aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 15 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. ( En milliers d' Euros ) Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 338 595 -228 725 109 870 346 359 -228 890 117 469 Biens immobiliers 139 595 -77 909 61 686 141 846 -77 407 64 439 Biens mobiliers 199 000 -150 816 48 184 204 513 -151 483 53 030 Immobilisations corporelles données en location simple 4 647 -4 132 515 5 502 -4 732 770 Biens mobiliers 4 647 -4 132 515 5 502 -4 732 770 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 54 151 -37 169 16 982 50 029 -30 879 19 150 Portant sur des biens immobiliers 54 151 -37 169 16 982 50 029 -30 879 19 150 Dont contractés sur la période 517 -30 487 0 0 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 397 393 -270 026 127 367 401 890 -264 501 137 389 Immobilisations incorporelles 14 876 -14 354 522 18 864 -18 227 637 Droit au bail 10 864 -10 491 373 10 924 -10 512 412 Logiciels 4 012 -3 863 149 7 940 -7 715 225 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 14 876 -14 354 522 18 864 -18 227 637 5.11. Dettes représentées par un titre. Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Emprunts obligataires 117 821 111 779 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 249 765 286 236 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 1 0 Dettes non préférées 0 0 Total 367 587 398 015 Dettes rattachées 1 015 1 754 Total des dettes représentées par un titre 368 602 399 769 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. ») La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.12. Dettes envers les établissements de crédit et assimil é s et envers la clientèle. Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes à vue 25 985 24 127 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 25 985 24 127 Emprunts et comptes à terme 5 907 478 5 592 402 Opérations de pension 0 22 760 Dettes rattachées -1 267 -8 738 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 5 906 211 5 606 424 Dépôts de garantie reçus 81 338 11 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 013 534 5 630 562 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5 979 millions d’ Euros au 31 décembre 2022 (5.604 millions d’ Euros au 31 décembre 2021). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 5. 12.2. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 8 068 044 8 071 293 Livret A 1 141 031 956 581 Plans et comptes épargne-logement 1 001 196 1 032 946 Autres comptes d’épargne à régime spécial 2 403 360 2 347 820 Dettes rattachées 0 84 Comptes d’épargne à régime spécial 4 545 587 4 337 431 Comptes et emprunts à vue 20 438 24 845 Comptes et emprunts à terme 1 861 951 1 399 519 Dettes rattachées 15 149 19 235 Autres comptes de la clientèle 1 897 538 1 443 599 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 14 461 2 240 Total des dettes envers la clientèle 14 525 630 13 854 563 Le détail des livrets d’épargne responsable est présenté au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » (note 2.3.4 « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ».) La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'encaissement 12 613 16 191 Produits constatés d'avance 6 792 6 902 Charges à payer 72 339 70 973 Autres comptes de régularisation créditeurs 20 640 16 042 Comptes de régularisation - passif 112 384 110 108 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 12 908 5 220 Créditeurs divers 76 529 56 411 Passifs locatifs 16 183 17 643 Passifs divers 105 620 79 274 Total des comptes de régularisation et passifs divers 218 004 189 382 5.14. Provisions . Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d' Euros ) 01/01/2022 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2022 Provisions pour engagements sociaux (2) 31 708 1 476 0 -4 230 -11 939 17 015 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 7 146 4 032 0 -3 128 0 8 050 Engagements de prêts et garanties (3) 10 847 1 861 0 -4 197 -14 8 497 Provisions pour activité d'épargne-logement 9 147 0 0 -881 0 8 266 Autres provisions d'exploitation 10 285 2 414 -39 -229 -408 12 023 Total des provisions 69 133 9 783 -39 -12 665 -12 361 53 851 (1) Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (11.9 millions d'Euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018. 5.14.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 55 815 97 991 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 611 145 579 464 Ancienneté de plus de 10 ans 283 699 291 981 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 950 659 969 436 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 51 519 50 697 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 1 002 179 1 020 133 5.14.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 61 83 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 259 402 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 321 485 5.14.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : 31/12/2022 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 4 679 5 453 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -1 504 -1 256 Ancienneté de plus de 10 ans 4 010 4 359 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 7 186 8 557 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 1 087 597 Provisions constituées au titre des crédits PEL -3 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -3 -5 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -6 -6 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 8 266 9 147 5.15. Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 1 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 5 268 5 023 Dettes subordonnées et assimilés 5 269 55 023 Dettes rattachées 1 35 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 5 270 55 058 Total des dettes subordonnées (1) 5 270 55 058 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Les dettes subordonnées à durée déterminée ne sont composées que d’emprunts subordonnés souscrits auprès de BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : ( En milliers d' Euros ) 01/01/2022 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2022 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 1 -50 000 0 1 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 5 023 245 0 0 5 268 Dettes subordonnées au coût amorti 55 023 246 -50 000 0 5 269 Dettes subordonnées et assimilés 55 023 246 -50 000 0 5 269 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.16.2. 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.16.1. Parts sociales . Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 42 805 16 684 877 39 564 16 633 032 Augmentation de capital 7 596 16 121 540 8 311 16 132 983 Réduction de capital -5 704 16 -91 271 -5 071 16 -81 137 Autres variations Valeur à la clôture 44 697 16 715 146 42 805 16 684 877 5.16.2. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . 5.17. Participations ne donnant pas le contrôle . — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif 5.18. Variation des gains et pertes comptabilis é s directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -13 6 -7 -157 52 -105 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 3 285 -849 2 436 873 -225 648 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 3 272 -843 2 429 716 -173 543 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 12 346 -3 487 8 859 8 372 -2 190 6 182 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -76 138 1 989 -74 149 81 743 -2 688 79 055 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -63 792 -1 498 -65 290 90 115 -4 878 85 237 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -60 520 -2 341 -62 861 90 831 -5 051 85 780 Part du groupe -60 520 -2 341 -62 861 90 831 -5 051 85 780 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres s'élèvent à 7 milliers d' Euros au titre de l'exercice 2022 contre 105 milliers au titre de l'exercice 2021. Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat s'élèvent à -74 149 milliers d' Euros au titre de l'exercice 2022 contre 79 055 milliers au titre de l'exercice 2021. 5.19. Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. — Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment : – pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». 5.19.1. Actifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 231 402 0 231 402 27 822 0 27 822 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur 231 402 0 231 402 27 822 0 27 822 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) 0 0 0 0 0 0 Total 231 402 0 231 402 27 822 0 27 822 (1) comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 231 402 0 0 231 402 27 822 23 466 0 4 356 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 231 402 0 0 231 402 27 822 23 466 0 4 356 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.19.2. Passifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 146 308 0 146 308 103 437 0 103 437 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur 146 308 0 146 308 103 437 0 103 437 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 0 0 0 22 761 0 22 761 Total 146 308 0 146 308 126 198 0 126 198 (1) comprend le montant brut des passifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 146 308 0 0 146 308 103 437 23 466 78 357 1 614 Opérations de pension 0 0 0 0 22 761 22 761 0 0 Total 146 308 0 0 146 308 126 198 46 227 78 357 1 614 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.20. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnes en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.20.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2022 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 1 195 587 0 5 669 844 1 049 153 7 914 584 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 195 587 0 5 669 844 1 049 153 7 914 584 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 195 587 0 2 833 673 1 049 153 5 078 413 Au 31 décembre 2022, il n’y a pas de passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions (contre 20.518 milliers d’ Euros au 31 décembre 2021). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1.049 millions d’ Euros au 31 décembre 2022 (1.067 millions d’ Euros au 31 décembre 2021) et le montant du passif associé est nul au 31 décembre 2022. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En millions d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 20 706 20 518 0 0 41 224 Actifs financiers au coût amorti 1 204 477 0 5 437 317 1 066 786 7 708 580 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 225 183 20 518 5 437 317 1 066 786 7 749 804 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 225 183 20 518 3 121 694 1 066 786 5 434 181 5.20.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de la norme IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021, BPCE Consumer Loans FCT 2022 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14.1). Au 31 décembre 2022, 1.049 millions d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. 5.20.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés . — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.20.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer . — Néant . 5.20.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Les implications continues dans des véhicules de titrisation conservées par le groupe Banque Populaire Méditerranée ne présentent pas un caractère significatif au 31 décembre 2022. 5.21. Instruments financiers soumis à la réforme des indices de référence . Principes comptables  : — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : – les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme – les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat – la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur le LIBOR USD qui n’a pas encore été remédiés. Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence se limitent depuis le mois de janvier 2022, essentiellement, à la remédiation des contrats antérieurs au 31 décembre 2021 référençant le LIBOR USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Depuis le 1er janvier 2022, l’utilisation de l’indice LIBOR USD n’est plus autorisée pour les nouveaux contrats, sauf exceptions telles que définies par les autorités de supervision, les clauses de fallback prévues par l’ISDA ayant, dans ce cas, été intégrées aux contrats visés. La prolongation de la période de publication du LIBOR USD jusqu’au 30 juin 2023, décidée par la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Administration (administrateur des LIBORs) doit permettre une transition progressive du stock de contrats vers des taux alternatifs. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. Depuis, la pérennité de l’EURIBOR n’a été remise en cause, ni par son administrateur, l’EMMI, ni par l’ESMA, superviseur de l’indice depuis le 1er janvier 2022. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. S’agissant du pôle GFS, le processus de remédiation des contrats indexés sur les indices EONIA et LIBORs ( autres que LIBOR USD pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) dont la publication n’est plus assurée depuis le mois de janvier 2022, a été finalisé, excepté concernant un nombre très limité de contrats, pour lesquels, les indices LIBORs synthétiques Yen ou GBP, basés sur les taux sans risque publiés par l’ICE Benchmark Administration, ou le taux €ster publié par la BCE plus 8,5 BP sont appliqués, dans l’attente d’une transition vers les RFRs. Sur 2022, cette phase plus opérationnelle se poursuit pour le LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois). Le premier semestre 2022, a été marqué par la promulgation le 15 mars 2022, du Consolidated Appropriations Act 2022, prévoyant, pour les contrats relevant du droit américain, des dispositions visant à minimiser les risques légaux, opérationnels et économiques associés à la transition du LIBOR USD vers un taux de référence alternatif. Le 16 décembre 2022, la Fed est venue compléter ce texte au travers de l’adoption d’un règlement final disposant, notamment, que le LIBOR USD sera remplacé par un taux basé sur le SOFR auquel s’ajoutera le spread déterminé par Bloomberg, le 5 mars 2021, suite aux annonces faites par la Financial Conduct Authority (FCA) sur la future cessation et la perte de représentativité des taux LIBORs. La Financial Conduct Authority (FCA) a par ailleurs, lancé deux consultations, respectivement aux mois de juin et novembre 2022 afin de se prononcer sur la nécessité ou non de publier, après le 30 juin 2023, sur une période s’étendant jusqu’à la fin du mois de septembre 2024, un indice LIBOR synthétique USD, pour les échéances au jour le jour, un, trois et six mois. L’utilisation de cet indice synthétique viserait uniquement les contrats dont la remédiation n’aurait pas encore abouti au 30 juin 2023. La FCA prévoit de communiquer sa décision finale sur le sujet au cours du 1er semestre 2023. Le groupe de travail européen sur les taux de référence alternatifs a également lancé une consultation sur la nécessité de prévoir ou non un dispositif législatif pour désigner le taux de remplacement légal du LIBOR USD. En raison du degré d’avancement des réflexions du marché sur le remplacement du LIBOR USD, le lancement du processus de remédiation des contrats indexés sur le LIBOR USD a déjà été initié en 2022 notamment pour les produits de financement et les émissions (principalement : finalisation de l’analyse des clauses de fallback existantes, définition de la stratégie de remédiation et lancement de campagnes de remédiation) et se poursuivra au cours de l’année 2023. Pour les produits dérivés, leur migration sera opérée au 1er semestre 2023, pour l’essentiel des contrats, au travers du processus de conversion prévu par les chambres de compensation et des remédiations résultant de l’adhésion des entités du groupe BPCE et de ses contreparties au protocole ISDA. Pour les contrats résiduels nécessitant une renégociation bilatérales le Groupe BPCE prévoit, également au 1er semestre 2023, d’appliquer une approche identique à celle retenue pour les indices dont la disparition est intervenue le 31 décembre 2021. Pour mémoire, pour ces indices, lors des remédiations, il avait été tenu compte des recommandations émises par les autorités de régulation et les groupes de travail, celles-ci préconisant le maintien de l’équivalence économique avant et après le remplacement de l’indice de référence dans un contrat. Ce principe s’était ainsi traduit par le remplacement du taux de référence historique par un taux de référence alternatif auquel avait été ajoutée une marge fixe compensant le différentiel entre ces deux taux, cet ajustement de la marge sur indice provenant essentiellement de l’utilisation des marges de risque de crédit fixées par les autorités de marché ou par la pratique de place. L’année 2022 a également été marqué par l’annonce, le 16 mai 2022, de la fin de la publication du CDOR (Canadian Dollar Offered Rate), pour le 28 juin 2024. Le Groupe BPCE, dont les expositions à cet indice sont très limitées, appliquera un processus de transition identique à celui prévu pour le LIBOR USD. Cette même démarche sera appliquée pour les contrats indexés sur le SOR et le SIBOR (taux de référence à Singapour) dont la disparition est prévue respectivement aux mois de juin 2023 et décembre 2024, et pour lesquels le pôle GFS est également peu exposé. S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, la remédiation des opérations commerciales à fin juin 2022, est globalement finalisée à l’exception des opérations en Libor USD dont la maturité est supérieure à juin 2023. En effet, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, totalement remédiées à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et de l’information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales en Libor, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne étaient majoritairement exposées en Libor CHF, avec des prêts habitat à des Particuliers consentis par 6 établissements frontaliers de la Suisse. Ces opérations ont été totalement remédiées à fin juin 2022. Sur les autres opérations en Libor des Réseaux, les opérations internationales en Libor USD / GBP à des Professionnels et Entreprises ont été remédiées. Il reste des opérations en Libor USD, notamment venant du Marché Secteur Public des Caisses d’Epargne, lesquelles seront remédiées d’ici l’échéance réglementaire de juin 2023. — La transition aux taux de référence expose le groupe BPCE à divers risques, en particulier : – Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients de Natixis du pôle GFS, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices ont été engagées au sein du pôle GFS ainsi que des campagnes de communication auprès des clients et la mise en place d’un plan de contrôle. – Le risque réglementaire lié à un usage non conforme des indices réformés - notamment du LIBOR USD après le 1er janvier 2022 - hors exceptions autorisées par les autorités. Les collaborateurs ainsi que les clients ont été informés des restrictions sur ces indices, par ailleurs, la conformité a émis une procédure sur la gestion des exceptions et des contrôles ont été implémentés ; – Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou le groupe, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes du pôle GFS suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. – Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. – Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR USD, le CDOR, le SOR et le SIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients. L’application de cet ajustement (ou « credit adjustment spread ») vise à assurer l’équivalence économique des flux de trésorerie des contrats avant et après le remplacement de l’indice de référence par un taux RFRs ; – Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérés. Depuis le 1er janvier 2022, ces risques sont cantonnés pour l’essentiel, à la transition de l’indice Libor USD (pour les échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) vers le taux SOFR et dans une faible mesure, à la transition des indices CDOR, SOR et SIBOR vers leur taux de référence alternatif respectif. Note 6 . — Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 087 607 1 357 915 Ouvertures de crédit confirmées 1 081 970 1 354 715 Autres engagements 5 637 3 200 Total des engagements de financement donn é s 1 087 607 1 357 915 Engagements de financement reçus   : D ’ établissements de crédit 28 700 26 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 28 700 26 6.2. Engagements de garantie  : En milliers d' Euros 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 9 281 9 837 D'ordre de la clientèle (1) 442 914 418 374 Total des engagements de garantie donn é s 452 195 428 211 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 042 524 2 121 673 De la clientèle (2) 7 336 156 6 811 619 Total des engagements de garantie reçus 9 378 680 8 933 292 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . — Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1. Risque de cr é dit . L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; – les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; – la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; – la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; – la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; – la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1. Coût du risque de crédit . Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -46 703 -32 607 Récupérations sur créances amorties 1 378 2 000 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 870 -5 939 Total coût du risque de credit -51 195 -36 546 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs et par statut  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 1 Actifs financiers au coût amorti -53 004 -37 268 Dont prêts et créances -52 109 -37 268 Dont titres de dette -895 0 Autres actifs -526 7 Engagements de financement et de garantie 2 334 714 Total coût du risque de credit -51 195 -36 546 Dont statut 1 750 -5 265 Dont statut 2 -18 904 Dont statut 3 -33 041 -31 281 7.1.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : – Il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : – il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Les évolutions méthodologiques réalisées sur la période et présentées ci-après constituent un changement d’estimation qui se traduit par un impact en résultat. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Sur les portefeuilles Particuliers, Professionnels, PME, Secteur Public et Logement Social : à la suite de la mission Deep Dive conduite par la BCE sur le coût du risque à la fin 2020 / début 2021, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 a été développée et mise en production sur le 1er semestre de cette année. — Cette évolution se traduit par : – une sévérité sensiblement accrue de passage en S2, en particulier pour les contrats bien notés à l’octroi ; – une harmonisation entre les réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne des critères de passage en S2 pour les portefeuilles Particuliers et Professionnels. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : Note à l’origine Particulier Professionnels PME, Secteur Public et logement social 3 à 11 (AA à BB+) 3 crans 3 crans 3 crans 12 (BB) 2 crans 13 (BB-) 2 crans 14 à 15 (B+ à B) 1 cran 2 crans 1 cran 16 (B-) 1 cran 17 (CCC à C) Sensible en Statut 2 Par ailleurs, des critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. — Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. — Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran — Sur les Souverains : les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) — Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : – un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; – un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. — En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : – flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; – taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default). À ce titre une nouvelle version des LGD PME a été mise en production pour l’arrêté comptable du 30 juin 2022 ; – probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Prise en compte des informations de nature prospective  : — Les données macroéconomiques prospectives ( forward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : – au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central. À ce titre l’application du forward looking sur le paramètre LGD a été étendue pour l’arrêté du 30 juin 2022 à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME (elle était jusqu’ici uniquement appliquée sur les expositions sur l’immobilier des Particuliers et des Professionnels) ; – au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des scénarios optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. — Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : – le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale (CDG) ; – un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; – un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. Le contexte économique est encore très incertain, principalement en raison (i) de la guerre Russie / Ukraine, (ii) des politiques monétaires des banques centrales, qui tentent d'endiguer le niveau élevé de l'inflation, ou encore (iii) de la situation en Chine, qui détend sa stratégie zéro-Covid pour booster sa croissance économique. La croissance mondiale devrait ralentir en 2023, laissant place à un risque de récession dans des scénarios très pessimistes/adverses. Dans ce contexte, la Recherche Economique a mis à jour le scénario central, validé au CDG BPCE en octobre 2022. Le scénario pessimiste est basé sur un scénario d'inflation durable et de fort ralentissement de l'activité, voire de récession, correspondant à l’un des scenarios adverses de la campagne des stress internes 2022. À l’inverse, le scénario optimiste correspond à un retour progressif de l’inflation à des niveaux plus normaux et à une reprise plus vigoureuse de l’activité. La déviation par rapport au scénario central est plus importante pour le scénario pessimiste qu’optimiste. Les pondérations de la zone France reposent sur le Consensus Forecast moyen de novembre. Les pondérations des zones euro et US reprennent ce même Consensus Forecast ainsi que son actualisation en décembre. Les poids élevés sur la borne centrale s'expliquent par la mise à jour du scénario (et sa sévérisation). Pour la zone France, le scénario macroéconomique apparaît significativement plus pessimiste que l’année dernière. La dégradation du contexte et des perspectives économiques se poursuivant et les projections de variables macro-économiques sont plus dégradées. En 2022, une dégradation significative des projections de la croissance du PIB français liée à la crise ukrainienne a été observée par les prévisionnistes et s’est traduite par une projection de +2,5% en 2022 et +0,6% en 2023 en scénario central. D’un autre côté, l’incertitude statistique utilisée pour déterminer les bornes pessimiste et optimiste pour l’année 2022 s‘est réduite avec le passage du temps. La borne pessimiste utilisée pour le 31 décembre 2022 est donc moins pessimiste que pour le 31 décembre 2021. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celles définies pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence du scénario central et de ses bornes sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les variables définies dans le scénario central et ses bornes permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place ( Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées au travers des principales variables macroéconomiques comme le PIB, le taux de chômage, les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française et l’immobilier. — Les variables macroéconomiques sur la zone France sont les suivantes : Pour la banque de proximité, les ajustements post-modèle qui reflétaient l’impact positif des différentes mesures de soutien à l’économie ont été supprimés en raison de la diminution des bénéfices procurés par les moratoires et les PGE ainsi que de l’évolution de la situation économique depuis la mise en place de ces ajustements. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2022  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacune des bornes une pondération déterminée en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacune des bornes centrale, pessimiste et optimiste, sur la variable croissance du PIB. — Ainsi, les pondérations retenues, sur la zone France sont les suivantes : – scénario central : 45% au 31 décembre 2022 contre 10% au 31 décembre 2021 ; – scénario pessimiste : 35% au 31 décembre 2022 contre 85% au 31 décembre 2021 ; – scénario optimiste : 20% au 31 décembre 2022 contre 5% au 31 décembre 2021. Les risques environnementaux ne sont pas pris en compte dans les modèles centraux à ce stade. Ils sont en revanche comptabilisés au niveau des établissements (cf. plus bas). — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions complémentaires ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du Groupe. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier, de l’automobile et des transports hors transport aérien. Ces provisions ont été principalement dotées en 2020 et 2021 au titre des impacts de la crise de la Covid-19. En 2022, elles ont été complétées par des provisions additionnelles sur les secteurs économiques (agro-alimentaire, transports, BTP, professionnels de l’immobilier, etc.) susceptibles d’être les plus touchés par la dégradation du contexte macroéconomique (hausse de l’inflation, flambée des prix de l’énergie, pénuries, etc.) Dans ce contexte, le Groupe a continué à renforcer l’identification et le suivi des secteurs les plus impactés. L'approche de suivi sectoriel se traduit notamment par une classification selon leur niveau de risque des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE, mise à jour régulièrement et communiquée à l’ensemble des établissements du Groupe. En 2022, la méthodologie harmonisée développée en 2021 pour le calcul des provisions sectorielles au niveau du Groupe et la gouvernance associée ont été complétées et adaptées pour prendre en compte les évolutions du contexte macroéconomique Des pertes de crédit attendues sur risques climatiques ont été constituées par certains établissements. Elles sont constituées en application de principes généraux définis par le groupe et concernent en grande partie le risque climatique physique. Ces provisions viennent en anticipation de pertes directes, par secteur ou par zone géographique, causées par les phénomènes climatiques extrêmes ou chroniques entrainant un risque accru de défaut suite à une cessation ou diminution de l’activité. Elles ne sont pas constituées de manière individualisée car couvrent un risque global sur certains secteurs de l’économie et sur un périmètre local, régional ou national, selon l’établissement. Dans une moindre mesure, les risques de transition sont également pris en compte dans ces pertes de crédit attendues. Ils correspondent aux conséquences économiques et financières d’une transition sociétale vers une économie bas-carbone, visant à limiter les émissions de gaz à effet de serre (réglementation, marché, technologie, réputation), à laquelle un secteur d’activité ne peut s’aligner. La prise en compte du risque climatique est effectuée notamment par l’application, d’un stress sur le niveau de note de la contrepartie, ou d’un de taux de provisionnement global en fonction du segment de clientèle selon sa vulnérabilité aux risques climatiques. — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour le groupe Banque populaire Méditerranée liée à une probabilité d’occurrence de la borne du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 7.96 millions d’ Euros — Pour la banque de proximité, le graphique ci-dessous permet de comparer les pertes de crédit attendues retenues au 31 décembre 2022 aux pertes de crédit attendues associées aux scénarios bornes optimiste et pessimiste pour chaque classe d’actifs  : La base 100% correspond au montant des provisions avec la pondération retenue au 31 décembre 2022 pour chaque borne (centrale, optimiste et pessimiste). Les provisions sur le segment « Retail » (Particuliers et Professionnels) associées à la borne optimiste pondérée à 100% représentent 89.5% (hors-retail 82.9%) des provisions retenues au 31 décembre 2022. Les provisions sur le segment « Retail » associées à la borne pessimiste pondérée à 100% représentent 109% (hors-retail 115,4%) des provisions retenues au 3 décembre 2022. Une L’augmentation de la sensibilité aux pondérations retenues est constatée et s’explique par l’extension des effets LGD forward looking à l’ensemble des expositions Particuliers, Professionnels et PME. — Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : – la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; – ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie . — Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1 .2.1. Variation des pertes de crédit S1 et S2  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Modèle central 85 042 72 843 Ajustements post-modèle 12 170 5 552 Compléments au modèle central 8 026 8 691 Total pertes de credit attendues s1/s2 105 238 87 086 7.1.2.2. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 41 224 0 0 0 0 0 0 0 41 224 0 Production et acquisition 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -41 224 0 0 0 0 0 0 0 -41 224 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d’actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 542 0 0 0 0 0 0 0 542 0 Solde au 31/12/2022 542 0 0 0 0 0 0 0 542 0 7.1.2.3. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 148 067 0 4 132 0 826 0 0 0 153 025 0 Production et acquisition 4 341 -68 4 092 0 /// /// 0 0 8 433 -68 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -2 804 0 104 0 8 -826 0 0 -2 692 -826 Solde au 31/12/2022 149 604 -68 8 328 0 834 -826 0 0 158 767 -894 7.1.2.4. Variation de la valeur comptable brute et des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 1 079 millions d’ Euros au 31 décembre 2022, contre 924 millions d’ Euros au 31 décembre 2021. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 4 079 343 -20 481 0 0 0 0 0 4 079 824 -20 Production et acquisition 1 330 338 0 0 0 /// /// 0 0 1 330 338 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 174 109 0 0 0 0 0 0 0 -1 174 109 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -191 474 -80 -480 0 0 0 0 0 -191 954 -80 Solde au 31/12/2022 4 044 099 -100 0 0 0 0 0 0 4 044 099 -100 7.1.2.5. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti . — Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 14 859 840 -23 807 1 313 975 -57 309 411 587 -187 689 2 348 -22 15 225 -960 16 602 976 -269 787 Production et acquisition 2 348 006 -8 745 10 827 -1 039 /// /// 0 0 715 0 2 359 549 -9 784 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 266 666 4 197 -121 854 3 884 -49 211 18 115 -82 0 -339 20 -1 438 151 26 216 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -21 062 17 716 0 0 0 0 -21 062 17 716 Transferts d'actifs financiers -1 582 554 5 288 1 490 748 -30 022 91 114 -20 012 1 158 4 -1 158 56 -692 -44 686 Transferts vers S1 500 516 -1 333 -491 954 16 397 -8 411 1 230 /// /// /// /// 151 16 294 Transferts vers S2 -2 026 313 6 066 2 053 755 -52 103 -26 867 4 330 1 536 -3 -1 536 90 575 -41 619 Transferts vers S3 -56 757 555 -71 054 5 684 126 393 -25 573 -378 7 378 -34 -1 418 -19 361 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 401 293 854 -22 224 6 495 -492 -25 144 -335 10 -1 775 51 376 467 -17 733 Solde au 31/12/2022 14 759 920 -22 213 2 671 473 -77 991 431 936 -197 013 3 088 -7 12 669 -833 17 879 087 -298 057 7.1.2.6. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 1 352 960 -3 090 1 755 -1 556 3 200 -492 0 0 1 357 915 -5 138 Production et acquisition 928 208 -2 715 3 0 /// /// 0 0 928 211 -2 715 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -373 903 1 098 -22 080 395 -716 51 0 0 -396 699 1 544 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -43 930 360 40 175 -903 3 981 -217 0 0 226 -760 Transferts vers S1 9 343 -32 -9 334 368 -8 2 /// /// 1 338 Transferts vers S2 -49 388 387 49 752 -1 271 -124 2 0 0 240 -882 Transferts vers S3 -3 885 5 -243 0 4 113 -221 0 0 -15 -216 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -782 028 469 -19 190 2 061 -828 -96 0 0 -802 046 2 434 Solde au 31/12/2022 1 081 307 -3 878 663 -3 5 637 -754 0 0 1 087 607 -4 635 7.1.2.7. Variation de la valeur brute comptable et des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2021 374 127 -435 40 191 -848 13 893 -4 426 0 0 428 211 -5 709 Production et acquisition 157 975 -156 2 103 -391 /// /// 0 0 160 078 -547 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -72 781 661 -4 124 21 -2 254 2 571 0 0 -79 159 3 253 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -38 808 76 34 639 -313 4 168 -758 0 0 -1 -995 Transferts vers S1 11 328 -12 -11 306 55 -22 0 /// /// 0 43 Transferts vers S2 -48 859 79 49 451 -399 -592 11 0 0 0 -309 Transferts vers S3 -1 277 9 -3 506 31 4 782 -769 0 0 -1 -729 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -45 574 -487 -8 209 894 -3 150 -271 0 0 -56 934 136 Solde au 31/12/2022 374 939 -341 64 600 -637 12 656 -2 884 0 0 452 195 -3 862 7.1.3. Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.4. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d' Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 834 -826 8 8 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 444 606 -197 846 246 760 244 232 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 5 637 -754 4 883 4 883 Engagements de garantie 12 656 -2 884 9 772 9 772 Total des instruments financiers dépréciés (s3) 463 733 -202 310 261 423 258 895 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI). (2) Valeur brute comptable. (3) Valeur comptable au bilan. 7.1.5. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En millions d' Euros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 17 276 Prêts 26 739 Dérivés de transaction 11 845 Total 55 860 (1) Valeur comptable au bilan . 7.16. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant. 7.1.7. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifies sont des actifs financiers renégociés, restructures ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « cout du risque de credit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifies au taux d’intérêt effectif initial . Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.8. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.9. Encours restructurés . — Néant. 7.1.10. Actifs passés en perte durant la période de reporting et qui font toujours l'objet de mesures d'exécution . — Néant. 7.1.11. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Valeur Brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provision pour pertes de crédit attendes Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) NET Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 0 0 0 Stage - S1 0 Stage - S2 0 Stage - S3 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés à la JV par capitaux propres - VB Stage - S1 0 Stage - S2 0 Stage - S3 0 Prêts et créances sur la clientèle à la juste valeur par capitaux propres - VB Stage - S1 0 Stage - S2 0 Stage - S3 0 Titres au coût amorti - VB 149 604 150 834 0 -69 -826 149 694 Stage - S1 149 604 150 -69 149 685 Stage - S2 0 Stage - S3 834 -826 8 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti - VB 4 025 098 13 230 -1 -100 0 0 4 038 227 Stage - S1 4 025 098 13 230 -1 -100 4 038 227 Stage - S2 0 0 Stage - S3 0 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti - VB 4 592 862 89 633 3 755 707 1 586 314 3 931 983 2 591 442 922 514 401 109 -956 -77 -2 288 -2 305 -14 295 -34 376 -47 283 -169 575 17 600 408 Stage - S1 4 592 324 89 620 3 500 725 1 380 174 3 197 805 1 855 767 173 890 -848 -77 -1 439 -1 343 -6 392 -9 307 -2 779 14 768 121 Stage - S2 437 13 254 968 206 102 733 875 734 530 744 636 -36 0 -840 -934 -7 786 -24 799 -43 574 2 596 592 Stage - S3 100 13 39 303 1 146 3 987 401 109 -72 -9 -28 -116 -270 -930 -169 575 235 695 Engagements de financement donnés - VB 191 254 29 974 168 217 95 842 319 133 235 750 39 875 2 527 29 20 95 91 719 1 510 1 335 841 1 087 212 Stage - S1 191 247 29 974 164 951 90 721 308 509 208 307 21 088 29 20 89 71 616 987 431 1 017 040 Stage - S2 7 3 266 5 121 10 624 24 378 18 786 6 20 103 522 896 63 729 Stage - S3 3 065 1 2 527 1 8 841 6 443 Engagements de garantie donnés - VB 50 704 6 062 74 594 47 108 139 780 101 148 20 638 12 485 5 1 19 13 124 999 315 841 454 836 Stage - S1 49 777 5 432 68 737 46 539 130 156 70 401 4 371 5 1 16 13 111 106 29 375 694 Stage - S2 927 630 5 857 569 9 624 30 742 16 251 3 13 395 286 65 297 Stage - S3 5 16 12 485 498 841 13 845 Total 9 009 522 125 669 3 998 518 1 729 264 4 390 896 2 941 570 983 177 416 955 -923 -56 -2 174 -2 201 -13 452 -31 967 -45 702 -168 719 23 330 377 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. 7.1.12. Actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale (POCI) . — Néant. 7.2. Risque de march é. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2022 Caisse, banques centrales 64 870 64 870 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 542 488 804 489 346 Instruments dérivés de couverture 0 Titres au coût amorti 0 99 847 57 895 130 157 872 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 2 723 536 123 516 6 061 1 188 138 2 748 4 043 999 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 387 612 314 264 1 239 702 5 582 811 10 056 641 17 581 030 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 3 176 018 437 780 1 345 610 6 829 386 10 059 519 488 804 22 337 117 Banques centrales 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Instruments dérivés de couverture 0 Dettes représentées par un titre -2 18 988 176 107 173 509 368 602 Dettes envers les établissements de crédits et assimilés 164 122 539 659 2 729 519 1 427 600 1 152 634 6 013 534 Dettes envers la clientèle 12 314 293 70 085 283 128 1 299 828 558 296 14 525 630 Dettes subordonnées 529 64 225 2 745 1 707 5 270 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Passifs financiers par échéance 12 478 942 609 808 3 031 860 2 906 280 1 886 146 0 20 913 036 Passifs locatifs 7 192 1 004 8 196 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 932 386 17 266 69 086 60 924 7 945 1 087 607 Total engagements de financement donn é s 932 386 17 266 69 086 60 924 7 945 0 1 087 607 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 9 281 9 281 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 393 626 9 41 802 2 224 5 253 442 914 Total engagements de garantie donn é s 393 626 9 51 083 2 224 5 253 0 452 195 Note 8 . — Avantages du personnel . Principes comptables  : Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité pour lesquels il convient de les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le Chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » . ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -93 854 -91 551 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -7 920 -9 109 Autres charges sociales et fiscales -45 366 -45 382 Intéressement et participation -11 247 -10 397 Total des charges de personnel -158 387 -156 439 8.2. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2022 31/12/2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 31 399 19 667 7 766 58 832 74 902 Juste valeur des actifs du régime -22 986 -18 831 -41 817 -43 194 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 8 413 836 7 766 17 015 31 708 Engagements sociaux passifs 8 413 836 7 766 17 015 31 708 Engagements sociaux actifs (1) (1) présenté à l'actif du bilan dans le poste "comptes de régularisation et actifs divers". La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 37 941 26 691 10 270 74 902 85 638 Coût des services rendus 1 598 623 2 221 2 531 Coût des services passés Coût financier 285 270 78 633 309 Prestations versées -1 665 -972 -527 -3 164 -3 547 Autres éléments enregistrés en résultat -24 932 -2 678 -1 770 -891 Variations comptabilisées en résultat -1 404 1 828 -2 504 -2 080 -1 598 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -24 -24 -45 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -6 499 -8 269 -14 768 -4 779 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 1 361 -559 802 -247 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -5 138 -8 852 -13 990 -5 071 Ecarts de conversion Autres variations -4 067 Dette actuarielle en fin de période 31 399 19 667 7 766 58 832 74 902 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 25 570 17 624 43 194 41 753 Produit financier 216 160 376 163 Cotisations reçues 60 60 69 Prestations versées -328 -31 -359 -363 Autres Variations comptabilisées en résultat -112 189 77 -131 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -2 472 1 018 -1 454 3 110 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -2 472 1 018 -1 454 3 110 Ecarts de conversion Autres -1 538 Juste valeur des actifs en fin de période 22 986 18 831 41 817 43 194 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 359 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Coût des services -1 598 -623 -2 221 -2 531 Coût financier net -179 -78 -257 -146 Autres (dont plafonnement par résultat) -908 2 678 1 770 1 007 Charge de l'exercice -2 685 1 977 -708 -1 670 Prestations versées 2 278 527 2 805 3 184 Cotisations reçues 60 60 69 Variation de provisions suite à des versements 2 338 527 2 865 3 253 Total -347 2 504 2 157 1 583 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d' Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2022 Exercice 2021 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 5 406 3 106 8 512 16 884 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -2 666 -9 870 -12 536 -8 181 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 1 475 -6 061 -4 586 8 512 8.2.4. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 3,13% 0,86% Taux d'inflation 2,40% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 12 ans 13 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : — Au 31 décembre 2022, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : (En % et milliers d'Euros) CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -5,39% -1 642 -6,30% -2 304 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 5,94% 1 810 7,02% 2 569 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 5,80% 1 767 6,41% 2 344 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,03% -1 532 -5,46% -1 997 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versées aux bénéficiaires  : ( En milliers d' Euros ) CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 194 247 182 661 N+6 à N+10 184 118 171 165 N+11 à N+15 168 033 152 511 N+16 à N+20 143 522 127 815 > N+20 276 687 240 921 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement)  : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,79% 1 955 8,77% 2 174 Actions 42,75% 9 509 42,67% 10 573 Obligations 41,00% 9 118 40,91% 10 138 Immobilier Dérivés Fonds de placement 7,46% 1 659 7,65% 1 896 Total 100,00% 22 241 100,00% 24 780 Note 9 . — Activités d’assurance . Néant Note 10 . — Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale . — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisant. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)  : — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. — Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement )  : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Au 31 décembre 2022, le groupe n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers  : Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2022, la valeur nette comptable s’élève à 331.247 milliers d' Euros pour les titres. Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur  : — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers . 10.1.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) T otal Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 11 845 0 11 845 Dérivés de taux 0 10 362 0 10 362 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 483 0 1 483 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 11 845 0 11 845 Instruments de dettes 0 0 44 015 44 015 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 26 739 26 739 Titres de dettes 0 0 17 276 17 276 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 44 015 44 Instruments de capitaux propres 0 0 668 668 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 668 668 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 668 668 Instruments de dettes 0 542 0 542 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 542 0 542 Instruments de capitaux propres 0 13 377 475 427 488 804 Actions et autres titres de capitaux propres 0 13 377 475 427 488 804 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 13 919 475 427 489 346 Dérivés de taux 0 219 557 0 219 557 Dérivés de change 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 219 557 0 219 557 Total des actifs financiers à la juste valeur 0 245 321 520 110 721 460 (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) T otal Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 6 403 5 292 11 695 Dérivés de taux 0 4 962 5 292 10 254 Dérivés de change 0 1 441 0 1 441 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 6 403 5 292 11 695 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 134 613 0 134 613 Dérivés de change 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 134 613 0 134 613 Total des passifs financiers à la juste valeur 0 141 016 5 292 146 308 (1) hors couverture économique. 10.1.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 36 122 -2 026 0 0 10 000 -81 0 0 0 44 015 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 27 995 -1 256 0 0 0 0 0 0 0 26 739 Titres de dettes 8 127 -770 0 0 10 000 -81 0 0 0 17 276 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 36 122 -2 026 0 0 10 000 -81 0 0 0 44 015 Instruments de capitaux propres 632 36 0 0 0 0 0 0 0 668 Actions et autres titres de capitaux propres 632 36 0 0 0 0 0 0 0 668 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 632 36 0 0 0 0 0 0 0 668 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 514 887 1 383 0 -76 129 36 440 -1 154 0 0 0 475 427 Actions et autres titres de capitaux propres 514 887 1 383 0 -76 129 36 440 -1 154 0 0 0 475 427 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 514 887 1 383 0 -76 129 36 440 -1 154 0 0 0 475 427 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2022 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Vers une autre catégorie comptable De et vers un autre niveau Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 1 359 3 933 0 0 0 0 0 0 0 5 292 Dérivés de taux 1 359 3 933 0 0 0 0 0 0 0 5 292 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 1 359 3 933 0 0 0 0 0 0 0 5 292 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique. (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31 décembre 2022, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE pour 331 247 milliers d’ Euros , BP Développement pour 32 908 milliers d’ Euros et l’Informatique des Banques Populaires Investissements pour 3 551 milliers d’ Euros Au cours de l’exercice, -2 026 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2022. Ces gains et pertes impactent uniquement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, -76 129 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2022. 10.1.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2022 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction ( * ) 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique. Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 20 704 0 0 0 0 0 Titres de dettes 20 704 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 20 704 0 0 0 0 0 Passifs financiers Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 1 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique. 10.1.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Méditerranée est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 10.2. Juste valeur des actifs et passifs financiers . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 043 348 0 1 787 346 2 256 002 4 081 080 0 3 150 599 930 481 Prêts et créances sur la clientèle 17 504 688 0 2 019 014 15 485 674 16 805 087 0 1 922 479 14 882 608 Titres de dettes 158 801 149 637 0 9 164 156 061 151 147 0 4 914 Autres Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 5 688 527 0 5 688 527 0 5 700 522 0 5 700 563 -41 Dettes envers la clientèle 14 525 592 0 8 022 254 6 503 338 13 854 563 0 8 029 908 5 824 655 Dettes représentées par un titre 362 852 112 337 250 163 352 399 773 111 837 287 532 404 Dettes subordonnées -247 -5 515 5 268 0 59 434 0 59 434 0 Note 11 . — Impôts . 11 .1. I mpôts sur le résultat . Principes comptables Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : – d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). – d’autre part, les impôts différés (note 11.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Impôts courants -29 271 -27 526 Impôts différés 7 562 3 723 Impôts sur le résultat -21 709 -23 803 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2022 Exercice 2021 (En milliers d’Euros) Taux d’impôt (En milliers d’Euros) Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 68 189 60 038 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 21 709 23 803 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition ( A ) 89 898 83 841 Effet des différences permanentes (1) -13 379 -7 254 Résultat fis ca l consolidé (A) 76 519 76 587 Taux d’imposition de droit commun français (B) 25,83% 28,41% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 19 765 21 758 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 468 Impôts à taux réduit et activités exonérées -371 -850 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 1 517 -2 041 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 792 632 Effet des changements de taux d’imposition -11 -9 Autres éléments -66 3 850 Charge (produit) d’impôts comptabilisée 21 626 23 808 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 28,26% 31,09% Les différences permanentes sont depuis le 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique 11.2. Impôts différés . Principes comptables Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts différés issus des décalages temporaires comptables-fiscaux 43 640 37 747 Provisions pour passifs sociaux 4 593 4 487 Provisions pour activité d'épargne-logement 2 135 2 363 Provisions sur base de portefeuilles 16 498 12 447 Autres provisions non déductibles 4 121 1 909 Impôts différés sur pertes fiscales reportables 468 468 Impôts différés non constatés -468 -468 Autres sources de différences temporaires 16 293 16 541 Impôts différés sur réserves latentes -2 403 -138 Actifs financiers à la juste valeur par OCI NR (1) -337 -2 108 Actifs financiers à la juste valeur par OCI R (1) -1 -3 Couverture de flux de trésorerie -1 074 -225 Ecarts actuariels sur engagements sociaux -991 2 198 Risque de crédit propre 0 0 Impôts différés non constatés 0 0 Impôts différés sur résultat 7 243 8 091 Impôts différés nets 48 480 44 244 Comptabilisés  : 0 0 A l'actif du bilan 50 009 51 896 Au passif du bilan -1 529 -7 652 (1) Les impôts différés associés à ces instruments sont présentés nets des impôts différés correspondant à l’annulation des provisions pour dépréciation en normes françaises. Note 12 . — Autres informations . 12.1. Information sectorielle Définitions des secteurs opérationnels  : Conformément à la nome IFRS 8 –secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE. Information par zone géographique  : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. ( En milliers d' Euros ) France Monaco Total P NB 406 134 9 272 415 406 Total actif 22 854 465 554 22 855 019 Effectif Equivalent temps plein 1 983 17 2 000 12.2. Informations sur les opérations de location . 12.2.1. O pérations de location en tant que bailleur . Principes comptables Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – valeur du bien sous-jacent ; et – les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; – le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – l’investissement net ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. — Echéancier des créances de location-financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Contrats de location-financement Paiements de loyers non actualisés (montant des investissements bruts) 5 074 9 310 A moins d'un an 3 019 5 187 De un à cinq ans 2 041 3 983 A plus de cinq ans 14 140 Paiements de loyers actualisés (montant des investissements nets) 5 074 9 310 A moins d'un an 3 019 5 187 De un à cinq ans 2 041 3 983 A plus de cinq ans 14 140 Produits financiers non acquis 0 0 Contrats de location simple 515 767 A moins d'un an 426 252 De un à cinq ans 89 515 A plus de cinq ans 0 0 12.2.2. Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables   IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Charges sur opérations de location -14 752 -14 015 Charges d'intérêt sur passifs locatifs -49 -995 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -9 115 -7 553 Charges de location variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -3 968 -5 467 Charges de location au titre des contrats de courte durée (1) -1 620 0 Charges de location portant sur des actifs de faible valeur (1) 0 0 Produits de sous - location - location simple 42 0 — Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location Dont flux de trésorerie générés par l’activité opérationnelle Dont flux de trésorerie liés aux opérations de financement — Echéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés 11 923 14 426 A moins d'un an 3 727 4 011 De un à cinq ans 7 192 8 759 A plus de cinq ans 1 004 1 656 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d’Euros) Au 31/12/2022 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : ( En millions d’ Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits de sous-location - location simple Produits de sous-location - location-financement Lorsque le groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. 12.3. Transactions avec les parties liées Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1. Transactions avec les sociétés consolidées Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les coentreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 12.3. 2. Transactions avec les dirigeants Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. 12.3.3. Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. 12.4. Partenariats et entreprises associ é s Néant. 12.5. Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 12.5.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Méditerranée. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Méditerranée à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Méditerranée restitue dans la note 12.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : – Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; – les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 12.5.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2022  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 463 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 463 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 25 926 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 4 368 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 30 294 0 463 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 30 294 0 463 — Au 31 décembre 2021  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 433 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 433 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 354 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 2 866 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 29 220 0 433 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 29 220 0 433 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation ) ; – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 12. 5.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées  : — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas sponsor d’entités structurée. 1 2.6. Implantations par pays Le Groupe Banque Populaire Méditerranée possède uniquement une succursale à Monaco, information en note 12.1. 12.7. Honoraires des commissaires aux comptes Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’organe central pour les exercices 2022 et 2021 : (Montants en milliers d'Euros) (1) Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total PwC KPMG Audit Autres Montant % Montant % Montant % 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 2022 2021 Missions de certification des comptes 124 119 87% 96% 120 116 82% 89% 53 67 98% 100% 297 302 Services autres que la certification des comptes (3) 18 5 13% 4% 27 14 18% 11% 1 2% 0% 46 20 Total 142 124 100% 100% 147 130 100% 100% 54 67 100% 100% 343 322 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 124 119 120 116 53 19 297 254 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 18 5 27 14 1 1 46 20 Variation (%) 15% 13% -5% 10% (1) "Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable" . (2) En 2022, les "services autres que la certification des comptes" portent essentiellement sur des contrôles de rapports (24K€) et d’attestation pour 46K€. Répartis entre les cabinets PwC et KPMG. 15 K€ correspondent à la mission concernant le rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations RSE – mission confiée à KPMG. Et 6 K€ portent sur des travaux mis en oeuvre au titre de l’attestation sur le FRU – mission confiée à PwC . Note 13 . — Modalités d’élaboration des données comparatives . Néant . Note 14 . — Détail du périmètre de consolidation . 14.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2022, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans 2022 FCT et BPCE Consumer Loans 2022 FCT Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (1,2 milliard d’ Euros ) à BPCE Consumer Loans FCT 2022 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018, 2019, 2020 et 2021 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la cinquième opération avec un placement de titres seniors sur les marchés. Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « Silos de FCT ». 14.2 . OPCVM garantis Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit. L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures. 14.3 . Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées . Restrictions importantes  : Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non). Soutien aux entités structurées consolidées  : Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a accordé aucun soutien financier à des entités structurées consolidées. 14.4 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 L es entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation Activités Taux d'intérêts Méthode (1) 31/12/2022 31/12/2021 BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE Ets. Français Ets de crédit 100,00% 100,00% IG SOCAMA MEDITERRANEE Ets. Français Sté de caution mutuelle 4,97% 5,10% IG SOCAMA CORSE Ets. Français Sté de caution mutuelle 1,43% 1,49% IG SOCAMI PROVENCE ET CORSE 54,48% 50,06% IG SOCAMI COTE D'AZUR Ets. Français Sté de caution mutuelle 17,09% 14,93% IG SOCIETE IMMOBILIERE PROVENÇALE ET CORSE Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG SCI PYTHEAS PRADO 1 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SCI PYTHEAS PRADO 2 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SILOS FCT Ets. Français Fonds Commun de Titrisation 100,00% 100,00% IG SASU FONCIERE VICTOR HUGO Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG (1) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 14.5 . E ntreprises non consolidées au 31 décembre 2022 Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. — Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Taux de détention Motif de non-consolidation (2) Montant des capitaux propres en € (3) Montant du résultat en € (3) SCR PROVENCALE ET CORSE France 28 817 100,00% Participation non consolidée car non significative 2 936 131 -100 814 TERRALIA France 275 000 61,11% Participation non consolidée car non significative NC NC SCI VIRGINIA France 70 70,00% Participation non consolidée car non significative 200 SCI LOTISSEMENT DES FLEURS France 150 30,00% Participation non consolidée car non significative -675 557 -46 020 SCI FLORETTE France 459 30,00% Participation non consolidée car non significative 1 065 -465 SCI GOELETTE France 30 30,00% Participation non consolidée car non significative -14 590 -14 790 SCCVI INTERCON France 459 30,00% Participation non consolidée car non significative 140 449 138 919 SCI DURANDY France 25 25,00% Participation non consolidée car non significative 638 -962 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) BPCE France 730 789 Participation non consolidée car non significative SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE MENTON (SEMIM) France 2 022 Participation non consolidée car non significative BPCE ASSURANCES PRODUCTION SERVICES (APS) France 1 636 Participation non consolidée car non significative IBP INVESTISSEMENT France 355 100 Participation non consolidée car non significative VAR AMENAGEMENT DEVELOPPEMENT SAEM VAD (SAMETO) France 750 Participation non consolidée car non significative SMINA (SOCIETE DU MARCHE D'INTERET NATIONAL D'AVIGNON) France 334 Participation non consolidée car non significative INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE (I-BP) France 385 814 Participation non consolidée car non significative BP DEVELOPPEMENT France 18 780 Participation non consolidée car non significative SEM SORGUES France 689 Participation non consolidée car non significative BPCE ACHATS France 18 Participation non consolidée car non significative FEMU QUI SA France 361 Participation non consolidée car non significative SEM AGORA France 5 Participation non consolidée car non significative IAD (INSTITUT D'ASSISTANCE A LA CREATION ET AU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES REGIONALES) France 1 030 Participation non consolidée car non significative SUD DE FRANCE DEVELOPPEMENT France 200 Participation non consolidée car non significative SOPHIA ANTIPOLIS HABITAT France 170 Participation non consolidée car non significative IN'LI PACA France 2 409 Participation non consolidée car non significative SEMEPA (S.E.M D'EQUIPEMENT DU PAYS D'AIX) France 117 Participation non consolidée car non significative GIE NEUILLY CONTENTIEUX France 1 Participation non consolidée car non significative IDES (INSTITUT DEVELOPPEMENT ECONOMIE SOCIALE) France 131 Participation non consolidée car non significative OUEST PROVENCE HABITAT (SACEMI) France 60 Participation non consolidée car non significative WORLD TRADE CENTER MARSEILLE PROVENCE (SOMECIN) France 5 Participation non consolidée car non significative SOCIETE PHOCEENNE DE PARTICIPATIONS France 1 046 420 Participation non consolidée car non significative IRDI MIDI PYRENNEES (EX - SODIREC) France 54 Participation non consolidée car non significative MENES France 622 Participation non consolidée car non significative GIE SYNDICATION RISQUE ET DISTRIBUTION France 228 Participation non consolidée car non significative SCI RUBENS France 1 064 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation. (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2022) A l'Assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A., Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; Le changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro exposé dans la note 5.5.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Risques Travaux Le groupe Banque Populaire Méditerranée est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Méditerranée constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Comme précisé dans la note 7.1.2. del’annexe, une évolution des critères quantitatifs de passage en S2 ainsi qu’une évolution des LGD sur le segment PME ont été développées et mises en production au 1 er semestre 2022. Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Méditerranée. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 298,1 M€ dont 22,2 M€ au titre du statut 1, 78 M€ au titre du statut 2 et 197,8 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 51,2 M€ (en augmentation de 40% sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5.3., 7.1.1, 7.1.2. et 7.1.3. de l’annexe qui mentionnent également les incidences du contexte économique toujours incertain sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations, particulièrement en ce qui concerne le recalibrage des LGD sur le segment PME et l’évolution des critères de dégradation significative du risque de crédit mis en production à compter du 30 juin 2022. ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Banque Populaire Méditerranée. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque Populaire Méditerranée des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2022. Valorisation des titres BPCE : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison : de la classification de cet instrument financier en niveau 3 de juste valeur ; de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 331,2 M€ au 31 décembre 2022, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de 18,6 M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une prise de connaissance des modalités de valorisation selon l’approche en actif net réévalué tel que présentée ci-contre ; la comparaison du résultat de cette approche avec celle issue d’une analyse des comparables boursiers sur la base de données concernant les banque françaises cotées. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le raport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. En application de la loi, nous vous signalons que les informations à restituer au titre des activités liées à l’énergie nucléaire et au gaz fossile (règlement délégué UE 2022/1214) n’ont pas été publiées par votre établissement dans sa déclaration de performance extra-financière. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. par votre Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par votre Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG S.A.. Au 31 décembre 2022, le cabinet PricewaterhouseCoopers était dans la 6ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG dans la 15ème année de sa mission sans interruption. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au comité d’audit Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes : Marseille, le 7 avril 2023 KPMG S.A. PricewaterhouseCoopers Audit  Pierre-Laurent Soubra ; Frank Vanhal ; Associé, Associé. 3 .2. — Comptes individuels . 3.2.1 . Comptes individuels au 31 décembre 2022 (avec comparatif au 31 décembre 2021) . 3.2.1.1. Compte de résultat . ( En milliers d' Euros ) Notes Exercice 2022 Exercice 2021 Intérêts et produits assimilés 3.1 334 095 305 574 Intérêts et charges assimilées 3.1 -135 958 -111 464 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 121 139 115 121 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 -116 578 -109 178 Revenus des titres à revenu variable 3.3 22 475 16 058 Commissions (produits) 3.4 234 782 209 704 Commissions (charges) 3.4 -38 859 -30 900 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 946 638 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 -109 247 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 6 560 8 495 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -13 585 -15 666 Produit net bancaire 414 910 388 628 Charges générales d'exploitation 3.8 -264 341 -259 340 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -13 819 -14 366 Résultat brut d'exploitation 136 750 114 921 Coût du risque 3.9 -51 874 -37 398 Résultat d'exploitation 84 876 77 523 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 1 569 1 506 Résultat courant avant impôt 86 445 79 029 Résultat exceptionnel 3.11 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.12 -27 133 -26 271 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 59 312 52 758 3.2.1.2. Bilan . ( En milliers d'Euros .) Actif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisses, banques centrales 64 871 85 883 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 148 480 162 242 Créances sur les établissements de crédit 4.1 2 994 084 3 117 143 Opérations avec la clientèle 4.2 16 471 694 15 179 714 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 265 232 1 306 459 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 16 714 7 398 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 145 720 108 589 Parts dans les entreprises liées 4.4 360 412 360 412 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 9 781 15 811 Immobilisations incorporelles 4.6 192 060 192 736 Immobilisations corporelles 4.6 73 655 80 597 Autres actifs 4.8 72 618 156 206 Comptes de régularisation 4.9 100 855 77 006 Total de l'actif 21 916 176 20 850 196 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés  : Engagements de financement 5.1 1 076 210 1 354 716 Engagements de garantie 5.1 440 213 414 993 Engagements sur titres 183 620 Passif Notes 31/12/2022 31/12/2021 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 6 033 814 5 646 819 Opérations avec la clientèle 4.1 13 527 283 13 003 810 Dettes représentées par un titre 4.7 279 913 290 992 Autres passifs 4.8 164 334 60 878 Comptes de régularisation 4.9 195 167 185 468 Provisions 4.10 150 162 127 759 Dettes subordonnées 4.11 0 50 035 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 103 207 103 207 Capitaux propres hors FRBG 1 462 296 1 381 227 Capital souscrit 715 146 684 877 Primes d'émission 169 485 169 485 Réserves 481 053 451 807 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 37 300 22 300 Résultat de l'exercice (+/-) 59 312 52 758 Total du passif 21 916 176 20 850 196 Hors bilan Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements reçus  : Engagements de financement 5.1 28 700 26 Engagements de garantie 5.1 8 605 067 8 170 480 Engagements sur titres 183 620 3.2. 2. — Notes annexes aux comptes individuels . Note 1 . — Cadre G é n é ral . 1.1. Le Groupe BPCE Le Groupe BPCE ( ) dont fait partie la Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisées autour de deux grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; – Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux et d’organiser la solidarité financière au sein du Groupe. Cette solidarité financière repose sur des dispositions législatives instituant un principe légal de solidarité obligeant l’organe central à restaurer la liquidité ou la solvabilité d’affiliés en difficulté et/ou de l’ensemble des affiliés du Groupe. En vertu du caractère illimité du principe de solidarité, BPCE est fondé à tout moment à demander à l’un quelconque ou plusieurs ou tous les affiliés de participer aux efforts financiers qui seraient nécessaires pour rétablir la situation, et pourra si besoin mobiliser jusqu’à l’ensemble des disponibilités et des fonds propres des affiliés en cas de difficulté de l’un ou plusieurs d’entre eux. Ainsi en cas de difficultés, BPCE devra faire tout le nécessaire pour restaurer la situation financière et pourra notamment recourir de façon illimitée aux ressources de l’un quelconque, de plusieurs ou de tous les affiliés, ou encore mettre en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en faisant appel au fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 157 millions d’ Euros au 31 décembre 2022. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs . Conflit en Ukraine . — L’exercice 2022 est marqué, depuis le 24 février 2022, par le conflit en Ukraine. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de certaines banques russes de SWIFT, la mise sous gel des avoirs de nombreuses personnes physiques et sociétés, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Des mesures et sanctions économiques ont été adoptées en représailles par la Fédération de Russie. En conséquence, ce conflit a des répercussions sur l’économie russe, les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale, avec en particulier des impacts significatifs sur le prix de l’énergie et des matières premières mais également un impact humanitaire du fait des risques sur la sécurité alimentaire pour certains pays. Natixis Moscou a cessé toute nouvelle activité de financement et continue d’assurer un nombre limité d’opérations techniques de flux. Les prêts en devises (dollars et Euros ) consentis au profit de clients russes inscrits à l’actif du bilan de Natixis Moscou ont été transférés à d’autres entités du Groupe BPCE entre le 28 février et le 3 mars 2022. A l’issue de ces transferts, Natixis Moscou ne détient quasiment plus de prêts en direct libellés en dollars ou en Euros , à l’exception du replacement de la trésorerie auprès de la Banque Centrale de Russie, pour un montant 36 millions d’ Euros , provisionnées à hauteur de 100%. En complément, les fonds propres des autres filiales ukrainienne et russe du Groupe BPCE (activités de courtage Oney) ne sont pas significatifs. Outre les éléments précités, le risque de marché direct sur des actifs russes ou en rouble n’est pas matériel. L’exercice du contrôle de Groupe BPCE sur ses filiales n’a pas été remis en cause par les événements et les relations avec les équipes de ces dernières continuent de s’exercer normalement dans le cadre de leurs activités de gestion courante. Le Groupe BPCE continue à ce titre à consolider Natixis Moscou, Oney Russia et Oney Ukraine par intégration globale dans ses comptes consolidés au 31 décembre 2022. Les impacts de la crise russo-ukrainienne sur la dépréciation des actifs au coût amorti et le provisionnement des engagements de financement et de garantie sont présentés dans la note 7.1.2. Note 2 . — Principes et méthodes comptables généraux . 2.1 . Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 28 février 2023. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 3 mai 2023. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’ Euros , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2 . Changements de méthodes comptable Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2022. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2022 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables généraux . Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution relèvent de l’arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe Banque Populaire Méditerranée représente 26,1 millions d’ Euros . Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0 ,4 millions d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 25,7 millions d’ Euros . — Cas général - établissements relevant du FRU  : Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2022. Le montant des contributions versées par le Banque Populaire Méditerranée représente pour l’exercice 6,3 millions d’ Euros dont 5,4 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,9 millions d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élève à 3,5 millions d’ Euros au 31 décembre 2022. Note 3 . — Informations sur le compte de résultat . 3.1 . I ntérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : – un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, – un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 45 413 -64 351 -18 938 36 835 -51 221 -14 385 Opérations avec la clientèle 253 763 -64 224 189 539 234 438 -48 364 186 074 Obligations et autres titres à revenu fixe 34 812 -7 018 27 794 34 173 -10 840 23 333 Dettes subordonnées 43 -162 -119 41 -1 039 -998 Autres 63 -202 -139 87 0 87 Total 334 095 -135 958 198 137 305 574 -111 464 194 110 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 8,3 millions d’ Euros pour l’exercice 2022, contre 9,1 millions d’ Euros pour l’exercice 2021. Opérations de titrisation 2022 Au 31 décembre 2022, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 21 juillet 2022 s’est traduite par une cession de prêts personnels (23,8 millions d’ Euros ) à BPCE Consummer Loans 2022 FCT et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (19.5 millions d’ Euros ) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, la diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2 . Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables   Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 107 226 107 226 102 412 102 412 Résultats de cession 882 -40 842 2 007 -1 041 966 Dépréciation 0 Amortissement -2 521 -2 521 -6 470 -6 470 Autres produits et charges 12 765 -114 016 -101 251 10 167 -101 481 -91 314 120 873 -116 577 4 296 114 587 -108 992 5 595 Opérations de location simple  : Loyers 266 266 321 321 Résultats de cession 0 0 0 212 212 Dépréciation 0 Amortissement 0 -167 -167 Autres produits et charges 0 -1 -1 1 -20 -19 266 -1 265 534 -186 347 Total 121 139 -116 578 4 562 115 121 -109 178 5 942 3.3 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Actions et autres titres à revenu variable 9 9 Participations et autres titres détenus à long terme 3 650 1 153 Parts dans les entreprises liées 18 816 14 896 Total 22 475 16 058 3.4 . Commissions . Principes comptables Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 2 721 -546 2 175 3 140 -944 2 196 Opérations avec la clientèle 80 683 -22 80 661 66 060 -23 66 038 Opérations sur titres 3 170 0 3 170 6 309 0 6 309 Moyens de paiement 64 876 -35 780 29 096 54 362 -29 254 25 108 Opérations de change 1 038 -0 1 037 863 -0 863 Engagements hors bilan 11 343 11 11 355 11 903 0 11 903 Prestations de services financiers 3 135 -2 523 612 2 269 -679 1 590 Activités de conseil 774 0 774 1 327 0 1 327 Vente de produits d'assurance vie 21 016 0 21 016 20 680 0 20 680 Vente de produits d'assurance autres 46 026 0 46 026 42 791 0 42 791 Total 234 782 -38 859 195 923 209 704 -30 900 178 805 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables   Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : – les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; – les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; – les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 946 638 Instruments financiers à terme 0 0 Total 946 638 3.6 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -602 0 -602 -3 0 -3 Reprises 493 0 493 23 0 23 Résultat de cession 0 0 0 0 0 0 Autres éléments 0 0 0 227 0 227 Total -109 0 -109 247 0 247 3.7 . Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 763 -2 847 -1 084 1 788 -3 021 -1 232 Refacturations de charges et produits bancaires 0 -6 561 -6 561 0 -6 822 -6 822 Activités immobilières 42 -5 37 21 -5 16 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 3 050 -4 173 -1 124 5 140 -3 893 1 247 Autres produits et charges accessoires (1) 1 706 0 1 706 1 546 -1 926 -380 Total 6 560 -13 585 -7 025 8 495 -15 666 -7 171 ( 1) Pour rappel, en 2021,1.926 M€ avait été comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent avait été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire ». 3.8 . Charges générales d'exploitation . Principes comptables Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Salaires et traitements -93 164 -89 973 Charges de retraite et assimilées -10 609 -10 494 Autres charges sociales -32 119 -33 935 Intéressement des salariés -11 247 -10 397 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -11 596 -12 251 Total des frais de personnel -158 736 -157 050 Impôts et taxes -5 615 -5 209 Autres charges générales d'exploitation -100 219 -97 301 Charges refacturées 229 220 Total des autres charges d'exploitation -105 605 -102 291 Total -264 341 -259 340 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 767 cadres et 1314 non-cadres, soit un total de 2081 salariés. Depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE présentées en frais de gestion. 3.9 . Coût du risque . Principes comptables Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Dotations Reprises et utilisations Pertes (1) Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -222 572 213 482 -20 764 868 -28 986 -214 497 205 238 -22 323 1 370 -30 213 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 Provisions 0 Engagements hors bilan -1 258 2 780 0 0 1 522 -524 773 0 0 249 Provisions pour risque clientèle -35 676 17 066 0 -18 610 -15 433 10 599 0 -4 835 Autres -5 800 0 -5 800 -2 600 0 -2 600 Total -265 306 233 328 -20 764 868 -51 874 -233 055 216 610 -22 323 1 370 -37 398 Dont : Reprises de dépréciations devenues sans objet 200 916 190 623 Reprises de dépréciations utilisées 12 566 14 434 Reprises de provisions devenues sans objet 19 846 11 371,69024 Reprises de provisions utilisées 0 181 Total des reprises 233 328 216 610 3.10 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables  : Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -447 -447 9 9 Dotations -450 -450 Reprises 3 3 9 9 Résultat de cession 0 0 2 016 2 016 13 1 483 1 497 Total -447 0 2 016 1 569 22 1 483 1 506 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes  : – les dotations et reprises aux dépréciations sur titres de participation : Aucun mouvement significatif n’est à expliciter. – le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : Aucun mouvement significatif n’est à expliciter. 3.11 . Résultat exceptionnel . Principes comptables Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Produits exceptionnels 0 0 Charges exceptionnelles 0 0 3.12 . Impôt sur les bénéfices . Principes comptables Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Méditerranée a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. Détail des impôts sur le résultat 2022  : La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : — L’impôt sur les sociétés s’analyse ainsi : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2022 Bases imposables aux taux de 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 107 269 0 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 107 269 0 Impôt correspondant 26 817 + Contributions 3,3 % 860 - Déductions au titre des crédits d'impôts -643 - Autres -249 Impôt comptabilisé 26 784 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales -13 Provisions pour impôts 361 Total 27 133 0 0 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6,2 millions d’ Euros . — Détail du résultat fiscal de l’exercice 2022 – passage du résultat comptable au résultat fiscal  : ( En milliers d' Euros ) Exercice 2022 Exercice 2021 Résultat net comptable (A) 59 312 52 758 Impôt social (B) 26 784 24 733 Réintégrations (C) 76 167 45 507 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 56 105 28 293 Dotation FRBG OPCVM 9 0 Moins-values régime long terme et exonérées 0 0 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 1 391 580 Divers 18 662 16 634 Déductions (D) 54 994 37 759 Plus-values long terme exonérées 1 963 357 Reprises dépréciations et provisions 30 659 13 010 Dividendes 15 794 14 393 Reprise FRBG Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 45 55 Amortissement frais acquisition OPCVM Divers 6 535 9 944 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 107 269 85 239 3.13 . Répartition de l'activité La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire. Note 4 . — Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires . Principes comptables Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires 1 617 615 1 882 198 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 105 53 Créances à vue 1 617 721 1 882 251 Comptes et prêts à terme 1 365 467 1 217 261 Prêts subordonnés et participatifs 3 805 2 805 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 1 369 272 1 220 066 Créances rattachées 7 091 14 826 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 2 994 084 3 117 143 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 47,7 millions d' Euros à vue et 1 361,7 millions d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 066,8 millions d' Euros au 31 décembre 2022 contre 919,5 millions d' Euros au 31 décembre 2021, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 37 792 33 067 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 7 774 6 838 Dettes rattachées à vue 0 0 Dettes à vue 45 566 39 905 Comptes et emprunts à terme 5 982 854 5 579 368 Valeurs et titres donnés en pension à terme 0 22 760 Dettes rattachées à terme 5 395 4 787 Dettes à terme 5 988 248 5 606 915 Total 6 033 814 5 646 819 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 31,2 millions d' Euros à vue et 4 234,6 millions d' Euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle . 4.2.1 . Opérations avec la clientèle . Principes comptables Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. A compter du 6 avril 2022, le PGE Résilience est un complément de PGE pour les entreprises impactées par les conséquences du conflit en Ukraine. Le plafond autorisé est de 15% du chiffre d’affaires (CA) moyen des trois derniers exercices comptables. Hormis pour son montant, soumis au nouveau plafond de 15% du CA, ce PGE complémentaire Résilience prend la même forme que les PGE instaurés au début de la crise sanitaire : même durée maximale (jusqu’à 6 ans), même période minimale de franchise de remboursement (12 mois), même quotité garantie et prime de garantie. Ce PGE Résilience est entièrement cumulable avec le ou les PGE éventuellement obtenu(s) ou à obtenir initialement jusqu’au 30 juin 2023. Ce dispositif a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2023 dans le cadre de la loi de finances rectificative pour 2023. Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les encours classés en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; – Taux de perte en cas de défaut ; – Probabilités de défaut jusqu’à la maturité du contrat. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : – le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en octobre 2022 et validé par le Comité de Direction Générale ; – un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; – un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. ( Actif en milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires débiteurs 151 628 132 317 Créances commerciales 85 411 88 953 Crédits à l'exportation 2 264 3 006 Crédits de trésorerie et de consommation 1 602 631 1 739 864 Crédits à l'équipement 3 944 284 3 456 745 Crédits à l'habitat 10 408 168 9 494 915 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 15 797 19 971 Autres concours à la clientèle 15 973 144 14 714 501 Créances rattachées 24 474 19 459 Créances douteuses 407 473 391 221 Dépréciations des créances sur la clientèle -170 437 -166 738 Total des créances sur la clientèle 16 471 694 15 179 714 Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale se monte à 170,9 millions d’ Euros . Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 798 millions d’ Euros au 31 décembre 2022 contre 993 millions d’ Euros au 31 décembre 2021. Les « PGE résilience » pour soutenir les entreprises qui travaillent avec l’Ukraine s’élèvent à 1,5 millions d’ Euros au 31 décembre 2022. ( Passif en milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes d'épargne à régime spécial 4 545 591 4 337 353 Livret A 1 141 031 956 582 PEL / CEL 1 001 197 1 032 948 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 2 403 363 2 347 824 Créances sur fonds d'épargne -1 066 832 -919 484 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 9 998 609 9 539 539 Dépôts de garantie 23 229 15 659 Autres sommes dues 11 521 11 367 Dettes rattachées 15 165 19 376 Total 13 527 283 13 003 810 (**) Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 8 136 658 8 136 658 8 140 020 8 140 020 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 861 952 1 861 952 1 399 519 1 399 519 Total 8 136 658 1 861 952 9 998 609 8 140 020 1 399 519 9 539 539 4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 763 446 263 793 -119 138 170 314 -104 337 Entrepreneurs individuels 1 416 765 39 610 -15 450 20 043 -1 066 Particuliers 8 812 197 103 363 -35 559 52 389 -19 556 Administrations privées 40 288 706 -291 373 -272 Administrations publiques et sécurité sociale 9 651 0 0 0 0 Autres 411 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2022 16 042 758 407 473 -170 437 243 119 -125 232 Total au 31 décembre 2021 14 700 007 390 292 -166 368 230 983 -135 521 4.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1. Portefeuille titres . Principes comptables Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». T itres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Valeurs brutes 146 995 146 995 20 000 140 446 160 446 Créances rattachées 1 485 1 485 337 1 460 1 797 Dépréciations 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 148 480 148 480 20 337 141 905 162 242 Valeurs brutes 26 956 1 209 488 1 236 445 41 844 1 236 958 1 278 803 Créances rattachées 28 579 209 28 788 27 561 99 27 659 Dépréciations 0 -3 -3 Obligations et autres titres à revenu fixe 55 535 1 209 697 1 265 232 69 402 1 237 057 1 306 459 Montants bruts 17 441 17 441 7 524 7 524 Créances rattachées 0 0 Dépréciations -727 -727 -126 -126 Actions et autres titres à revenu variable 16 714 0 16 714 7 398 0 7 398 Total 72 249 1 358 177 1 430 426 97 137 1 378 963 1 476 099 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Depuis 2019, les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 148 millions d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 276,7 millions d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 0 20 000 4 000 24 000 Titres non cotés 26 956 162 583 189 539 21 844 170 480 192 324 Titres prêtés 1 193 900 1 193 900 20 000 1 202 924 1 222 924 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 28 579 1 694 30 273 27 895 1 559 29 453 Total 55 535 1 358 177 1 413 712 89 739 1 378 963 1 468 701 Dont titres subordonnés 181 393 1 047 millions d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE. Les moins-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 79,7 millions d’ Euros au 31 décembre 2022 contre 1,2 million d’ Euros au 31 décembre 2021. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 150 milliers d' Euros au 31 décembre 2022. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Transaction Placement Total Transaction Placement Total Titres cotés 0 0 0 0 Titres non cotés 16 714 16 714 7 398 7 398 Créances rattachées 0 0 Total 0 16 714 16 714 0 7 398 7 398 Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 561,7 milliers d’ Euros au 31 décembre 2022 contre 5,07 millions au 31 décembre 2021. — Evolution des titres d’investissement  : ( En milliers d' Euros ) 01/01/2022 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2022 Effets publics 141 906 -1 890 8 465 148 480 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 237 057 265 650 -326 200 33 190 1 209 697 Total 1 378 963 265 650 0 -326 200 -1 890 41 654 1 358 177 4.3.2. Reclassements d’actifs. Principes comptables Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables Titres de participation et parts dans les entreprises liées . Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs ou frais exclus (phrase à adapter en fonction de l’option choisie par l’établissement) . A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2022 Participations et autres titres détenus à long terme 108 801 38 940 -1 362 0 146 379 Parts dans les entreprises liées 360 412 0 0 0 360 412 Valeurs brutes 469 212 38 940 -1 362 0 0 506 791 Participations et autres titres à long terme -211 -450 3 0 0 -658 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Dépréciations -211 -450 3 0 0 -658 Total 469 001 38 490 -1 359 0 0 506 132 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1.476 millions d’ Euros au 31 décembre 2022 contre 1.421 millions d’ Euros au 31 décembre 2021. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (15.967 millions d’ Euros ) et le cas échéant, certains titres subordonnés à durée indéterminée dont l’intention de gestion correspond davantage à celle d’un titre à revenu variable . Les titres BPCE SA dont la valeur nette comptable au 31 décembre 2022 s’élève à 349.856 millions figurent dans ce poste/ représentent l’essentiel du poste . Leur valeur a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Méditerranée , l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Méditerranée et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. 4.4.2. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en millions d’ Euros . Filiales et participations Capital 31/12/2022 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2022 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2022 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2022 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2022 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2022 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2022 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/22 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2022 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SCR Provençale et Corse 4 323 -1 286 100,00 % 4 323 4 323 0 0 0 -101 Données au 31/03/2022 Société Immobilière Provençale et Corse 508 326 100,00 % 508 508 195 0 12 3 Données au 31/12/2022 SAS Foncière Victor Hugo 4 726 5 586 100,00 % 4 726 4 726 0 0 740 223 Données au 31/12/2022 SCI Pythéas Prado 1 500 -174 99,99 % 500 500 16 920 0 172 170 Données au 31/12/2022 SCI Pythéas Prado 2 500 -493 99,99 % 500 500 19 336 0 1 998 721 Données au 31/12/2022 SOCAMI Provence et Corse 147 54,48 % 76 76 76 18 857 46 -4 Données au 31/12/2022 SOCAMI Côte D'azur 54 17,09 % 9 9 1 330 2 -16 Données au 31/12/2022 SOCAMA M éditerranée 1 732 4,97 % 86 86 76 275 944 1 775 -2 377 Données au 31/12/2022 SOCAMA C orse 107 1,43 % 2 2 16 865 80 -86 Données au 31/12/2022 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) Détenues > 10% SCI Virginia 0 0 70,00 % 0 0 0 0 0 0 0 Données au 31/12/2021 Terralia Venture Innovation 450 -42 61,11 % 275 265 0 0 0 -8 0 Données au 31/12/2020 SCI LOTISSEMENT DES FLEURS 10 -686 30,00 % 3 -161 -140 0 0 -46 0 Données au 31/12/2022 SC I FLORETTE 2 -0 30,00 % 0 0 8 0 0 0 0 Données exercice clos au 30/09/2021 SCI GOELETTE 0 -14 30,00 % 0 0 0 0 0 -15 0 Données au 31/12/2021 SCCVI INTERCONTINENTALE 2 139 30,00 % 0 0 -300 0 0 139 0 Données exercice clos au 30/09/2021 SCI DURANDY 2 -1 25,00 % 0 0 60 0 0 -1 0 Données au 31/12/2021 SEMIM (Société D'économie Mixte Immobilière De La Ville De Menton ) 240 782 16,85 % 5 5 0 0 0 52 0 Données au 31/12/2021 Détenues < 10% IBP Investissements 61 530 5 7,58 % 3 551 3 551 0 0 39 787 5 Données au 31/12/2021 VAR AMENAGEMENT DEVELOPPEMENT SAEM VAD 6 000 1 249 5,00 % 23 23 0 0 23 109 315 0 Données au 31/12/2021 SMINA (SOCIETE DU MARCHE D'INTERET NATIONAL D'AVIGNON - IMMOBILISATIONS) 1 048 5 244 4,78 % 36 36 0 NC 3 966 317 0 Données au 31/12/2022 Informatique Banques Populaires 15 614 247 4,30 % 671 671 454 0 405 686 214 0 Données au 31/12/2020 BP Développement 456 117 250 608 3,48 % 22 048 22 031 0 0 388 274 110 354 2 860 Données au 31/12/2021 SEM SORGUES ( Immobilisations) 720 7 710 2,87 % 10 10 0 0 2 200 620 0 Données au 31/12/2021 BPCE Assurances Production Services 76 324 2,15 % 16 16 0 NC 25 591 528 0 Données au 31/12/2021 BPCE 180 478 16 205 747 2,02 % 349 856 349 856 399 334 0 701 714 2 213 155 14 537,9 Données au 31/12/2020 BPCE ACHATS 123 0 1,46 % 1.8 2 NC NC 16 634 0 0 Données au 31/12/2021 FEMU QUI SA 4 562 628 1,11 % 50 50 0 0 17 -7 0 Données au 31/03/2022 SCI RUBENS 20 0 5,32 % 1 1 NC NC NC NC NC Données au 31/12/2020 MENES 30 NC 2,07 % 0 0 -43 NC NC NC NC Données au 31/12/2020 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 107,67 104,62 Filiales étrangères (ensemble) Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées 4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA M éditerranée 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SOCAMA C orse 6 Avenue Antoine Serafini - 20000 AJACCIO SCM SOCAMI Provence et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13008 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMI C ôte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SCI P ythéas P rado 1 247 Avenue du Prado- 13008 MARSEILLE SCI SCI P ythéas P rado 2 247 Avenue du Prado -13008 MARSEILLE SCI SCR Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - 13008 MARSEILLE SAS Société Immobilière Provençale et Corse 247 Avenue du Prado -13008 MARSEILLE SARL Foncière V ictor H ugo 22 Boulevard Victor Hugo - 06000 NICE SAS 4.4.4. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances 2 657 36 534 39 191 42 428 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 11 466 32 515 43 981 41 794 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 673 673 673 Engagements donnés 0 673 673 673 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements reçus 319 534 0 319 534 278 535 Engagements reçus 319 534 0 319 534 278 535 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples (à supprimer le cas échéant) . Principes comptables L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 9 006 1 9 007 15 145 2 15 147 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 2 277 2 277 2 021 2 021 Dépréciation -1 503 -1 503 -1 357 -1 357 Créances rattachées 0 0 Total 0 9 781 1 9 781 0 15 809 2 15 811 4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels acquis sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les logiciels générés en interne sont amortis sur leur durée d’utilité ne pouvant excéder 15 ans. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Droits au bail et fonds commerciaux 28 421 90 -1 576 0 26 935 Logiciels 7 940 64 -3 991 0 4 013 Autres 186 797 0 0 0 186 797 Valeurs brutes 223 158 154 -5 567 0 217 745 Droits au bail et fonds commerciaux -22 445 -575 1 460 0 -21 561 Logiciels -7 715 -139 3 991 0 -3 863 Autres (1) 0 0 0 0 0 Dépréciations -261 0 0 0 -261 Amortissements et dépréciations -30 421 -715 5 451 0 -25 685 Total valeurs nettes 192 737 -560 -116 192 060 (1) mali technique qui a fait l'objet d'un test chaque année. 4.6.2 . Immobilisations corporelles . Principes comptables Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : — Pour les Caisses d’Epargne  : Postes Durée Murs, fondations, charpentes et cloisons fixes 20 à 50 ans Toitures 25 ans Ascenseurs 15 ans Installations de chauffage ou de climatisation 10 ans Eléments de signalétique et façade 5 à 10 ans Ouvrants (portes et fenêtres) 20 ans Clôtures 10 ans Matériel de sécurité 5 à 7 ans Câblages 10 ans Autres agencements et installations des constructions 10 ans — Pour les Banques Populaires  : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2022 Terrains 8 972 0 -256 0 8 715 Constructions 149 717 6 582 -6 996 308 149 611 Parts de SCI 0 0 0 0 Autres 105 873 1 459 -8 831 0 98 501 Immobilisations corporelles d'exploitation 264 561 8 041 -16 083 308 256 827 Immobilisations hors exploitation 2 258 0 -136 0 2 122 Valeurs brutes 266 819 8 041 -16 220 308 258 949 Terrains -2 704 0 0 0 -2 704 Constructions -92 279 -9 079 5 557 55 -95 746 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -90 085 -4 081 8 342 0 -85 824 Immobilisations corporelles d'exploitation -185 069 -13 159 13 898 55 -184 275 Immobilisations hors exploitation -1 154 0 135 0 -1 019 Amortissements et dépréciations -186 223 -13 159 14 033 55 -185 294 Total valeurs nettes 80 596 -5 118 -2 186 363 73 655 4.7 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 278 695 258 895 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 400 30 400 Dettes rattachées 818 1 697 Total 279 913 290 992 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0.2 millions d' Euros . Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 4.8 . Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 0 12 934 6 576 5 234 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 0 0 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres* 8 0 827,4519 0 Créances et dettes sociales et fiscales 28 846 14 301 32 389 15 250 Dépôts de garantie versés et reçus 18 908 81 244 94 987 416 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 24 855 55 855 21 426 39 978 Total 72 618 164 334 156 206 60 878 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 4.3.1. 4.9 . Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 7 000 7 223 6 101 5 782 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 4 270 3 715 4 716 3 327 Primes et frais d'émission 1 149 0 863 0 Charges et produits constatés d'avance 22 937 61 261 20 407 63 399 Produits à recevoir/Charges à payer (1) 25 559 89 118 18 952 77 164 Valeurs à l'encaissement 19 826 12 389 13 538 16 192 Autres (2) 20 116 21 461 12 430 19 605 Total 100 855 195 167 77 006 185 468 4.10 . Provisions . Principes comptables Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. — Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Changement de méthode sur engagements sociaux Dotations Reprises 31/12/2022 Provisions pour risques de contrepartie 67 889 36 541 -17 187 87 243 Provisions pour engagements sociaux (1) 28 097 67 1 543 -4 111 25 462 Provisions pour PEL/CEL 9 147 0 -881 8 266 Provisions pour litiges 4 074 1 980 -1 521 4 534 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 Provisions pour impôts 5 558 361 -13 5 907 Autres (1) 12 992 10 258 -4 499 18 751 Autres provisions pour risques 18 550 10 619 -4 512 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 Total 127 759 67 50 683 -28 212 150 162 (1) Régularisation sur passifs sociaux I-B P. 4.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Dotations Reprises Autres 31/12/2022 Dépréciations sur créances sur la clientèle 168 095 219 571 -215 727 171 939 Dépréciations sur autres créances (3) 4 574 3 808 -740 490 8 131 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 172 669 223 379 -216 467 180 071 Provisions sur engagements hors bilan (1) 10 695 3 987 -3 861 10 822 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 57 194 32 554 -13 327 76 421 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 67 889 36 541 -17 187 87 243 Total 240 558 259 920 -233 654 267 314 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; (3) Autres : correction montant ouverture de la provision sur titres de placement. L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan pour 37 millions d’ Euros s’explique principalement par la constitution d’une provision sectorielle de 12.3 millions d’ Euros sur les secteurs les plus exposés (essentiellement le tourisme, l’hôtellerie, la restauration et la construction). Les provisions IFRS S2 – non déductible atteignent 16 millions d’ Euros en 2022. Dans la dernière opération de titrisation de prêts personnels 2022, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consummer Loans 2022 FCT. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3. Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Méditerranée est limité au versement des cotisations (25.73 millions d' Euros en 2021). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Pour les BP : – le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d'Euros) Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 30 703 22 959 7 713 61 374 31 163 21 735 10 182 63 081 Juste valeur des actifs du régime -19 039 -16 976 -36 015 -18 773 -16 750 -35 523 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -3 225 -5 200 -8 426 -149 3 990 3 841 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 8 439 782 7 713 0 16 933 12 242 8 975 10 182 0 31 398 Engagements sociaux passifs 8 439 782 7 713 0 16 933 12 242 8 975 10 182 0 31 398 Engagements sociaux actifs 30 703 22 959 7 713 61 374 31 163 21 735 10 182 63 081 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2022 Exercice 2021 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 323 1 598 641 2 561 2 557 Coût des services passés 40 0 0 40 0 Coût financier 309 268 78 655 316 Produit financier -214 -167 0 20 -362 -147 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 49 67 0 116 456 Autres -1 745 -768 -3 149 -5 662 -4 207 Total de la charge de l'exercice -1 238 997 -2 430 20 -2 652 -1 025 — Principales hypothèses actuarielles  : Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2022 Exercice 2021 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 3.13% 3.78% 3.69% 0.86% 0.94% 0.74% Taux d'inflation 2.40% 2.40% 2.40% 1.70% 1.70% 1.70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 11.66% 12.88% 9.79% 13.40% 15.00% 11.10% Sur l’année 2022, sur l’ensemble des 14 481.59 millions d’ Euros d’écarts actuariels générés, 15 118.38 millions d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -660.85 millions d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 24.06 millions d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2022, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 41 % en obligations, 42.75 % en actions, et 16.25 % en actifs monétaires — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4. Provisions PEL / CEL — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 55 815 44 777 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 611 145 632 677 Ancienneté de plus de 10 ans 283 699 291 981 Encours collectés au titre des plans épargne logement 950 659 969 436 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 51 519 50 697 Total 1 002 179 1 020 133 — Encours de crédits octroyés : ( En millions d'Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Encours de crédits octroyés  : 61 83 Au titre des plans épargne logement Au titre des comptes épargne logement 259 402 Total 321 485 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Dotations / reprises nettes 31/12/2022 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 597 -206 390 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 765 -816 1 949 Ancienneté de plus de 10 ans 5 195 -349 4 847 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 8 557 -1 371 7 186 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 597 490 1 087 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 -1 -3 Provisions constituées au titre des crédits CEL -5 1 -3 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -6 0 -6 Total 9 147 -881 8 266 4.11 . Dettes subordonnées . Principes comptables Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes subordonnées à durée déterminée 0 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*) 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes rattachées 0 35 Total 0 50 035 L’emprunt subordonné de 50 millions d’ Euros avec BPCE a été remboursé par anticipation le 16 mars 2022. 4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. — Uniquement pour les Banques Populaires  : Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). — Uniquement pour les Caisses d’Epargne  : Ils comprennent également les montants dotés aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). ( En milliers d' Euros ) 31/12/2021 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2022 Fonds pour risques bancaires généraux 103 207 103 207 Total 103 207 0 0 0 103 207 Au 31 décembre 2022, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 19.8 millions d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 7.6 millions d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 4.13 . Capitaux propres  : ( En milliers d' Euros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2020 633 032 169 485 428 786 0 50 311 1 281 614 Mouvements de l'exercice 51 846 23 021 22 300 2 447 99 613 Total au 31 décembre 2021 684 877 169 485 451 807 22 300 52 758 1 381 227 Impact changement de méthode Affectation résultat 2021 29 246 15 000 -44 246 0 Distribution de dividendes -8 512 -8 512 Augmentation de capital 30 269 30 269 Résultat de la période 59 312 59 312 Total au 31 décembre 2022 715 146 169 485 481 053 37 300 59 312 1 462 295 Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée s’élève à 715,1 millions d’ Euros . Il est composé de 44.696.620 parts sociales de 16 Euros de nominal détenues par les sociétaires. Pour rappel, le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 98 723 49 757 0 148 480 Créances sur les établissements de crédit 1 648 468 123 516 5 169 1 186 387 30 544 2 994 084 Opérations avec la clientèle 822 018 318 023 1 251 405 5 241 926 8 838 322 16 471 694 Obligations et autres titres à revenu fixe 131 138 0 130 700 663 304 340 090 1 265 232 Opérations de crédit-bail et de locations simples 251 1 362 1 832 2 130 14 5 589 Total des emplois 2 601 875 442 900 1 487 829 7 143 503 9 208 970 20 885 078 Dettes envers les établissements de crédit 441 220 179 123 2 733 654 1 283 571 1 396 246 6 033 814 Opérations avec la clientèle 11 669 095 42 319 176 639 1 039 455 599 775 13 527 283 Dettes représentées par un titre 0 0 18 997 113 468 147 448 279 913 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Total des ressources 12 110 315 221 442 2 929 290 2 436 494 2 143 469 19 841 011 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5 . — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1 . Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1. Engagements de financement  : En milliers d' Euros 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 0 0 Ouverture de crédits documentaires 9 916 14 613 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 066 294 1 340 103 Autres engagements 0 0 En faveur de la clientèle 1 076 210 1 354 716 Total des engagements de financement donnés 1 076 210 1 354 716 Engagements de financement reçus D'établissements de crédit 28 700 26 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 28 700 26 5.1.2. Engagements de garantie  : ( En milliers d' Euros ) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements de garantie donnés Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 9 281 9 837 D'ordre d'établissements de crédit 9 281 9 837 Cautions immobilières 58 286 72 293 Cautions administratives et fiscales 10 849 10 056 Autres cautions et avals donnés 255 627 230 549 Autres garanties données 106 170 92 258 D'ordre de la clientèle 430 932 405 155 Total des engagements de garantie donnés 440 213 414 993 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 8 605 067 8 170 480 Total des engagements de garantie reçus 8 605 067 8 170 480 5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 5 689 040 0 5 460 384 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 0 0 0 Total 5 689 040 0 5 460 384 0 Au 31 décembre 2022, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 170.9 millions d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 138.5 millions d’ Euros au 31 décembre 2021, – 31.9 millions d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 16.8 millions d’ Euros au 31 décembre 2021, – 416.7 millions d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 351.6 millions d’ Euros au 31 décembre 2021, – 2 419.5 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 964 millions d’ Euros au 31 décembre 2021. – 66.2 millions d’ Euros de crédits à la consommation données en garantie auprès d’un FCT Demeter Tria au 31 décembre 2022 contre 66.2 millions d’ Euros au 31 décembre 2021. Ce dispositif de refinancement est un programme de refinancement privé dans lequel un fonds émet des titres séniors souscrits par un investisseur externe et juniors souscrits par les établissements participant avec la mise en place de prêts collatéralisés entre les établissements et le fonds. En synthèse, l’opération aboutit chez les établissements à un emprunt collatéralisé par un portefeuille de créances remis en garantie et qui demeure ainsi inscrit au bilan de l’établissement. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. 5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 3 357 181 0 3 357 181 79 807 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 3 357 181 0 3 357 181 79 807 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 Total opérations fermes 3 357 181 0 3 357 181 79 807 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 Opérations conditionnelles Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Total instruments financiers et de change á terme 3 357 181 0 3 357 181 79 807 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 850 684 2 506 497 0 3 357 181 947 743 1 978 930 0 2 926 673 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 850 684 2 506 497 0 3 357 181 947 743 1 978 930 0 0 2 926 673 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 850 684 2 506 497 0 3 357 181 947 743 1 978 930 0 0 2 926 673 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2022 31/12/2021 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -123 004 202 811 0 0 79 807 -2 869 -67 641 0 0 -70 509 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) 31/12/2022 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 117 996 1 826 500 1 412 685 3 357 181 Opérations fermes 117 996 1 826 500 1 412 685 3 357 181 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Total 117 996 1 826 500 1 412 685 3 357 181 Note 6 . — Autres informations . 6.1 . Consolidation En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2 . Honoraires des commissaires aux comptes Les informations relatives aux honoraires des commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée sont détaillées en note 12.7 de l’annexe aux comptes consolidés présentée dans ce rapport. 6.3 . I mplantations dans les pays non coopératifs L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 2 mars 2022 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2022, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels . (Exercice clos le 31 décembre 2022) A l'assemblée générale de la Banque Méditerranée S.A., Banque Populaire Méditerranée S.A. 457 promenade des Anglais BP 241 06292 Nice Cedex 3 Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion  Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives.) Ces provisions pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard des spécificités locales identifiées par la Banque Populaire Méditerranée. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions et ldépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes, en particulier, dans un contexte d’incertitudes persistantes marqué par le conflit en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et une hausse rapide des taux d’intérêts, et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes des crédits attendues, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuels des encours de crédits douteux et douteux compromis. Le stock de dépréciations individuelles sur les encours de crédits s’élève à 170,4 M€ pour un encours brut de 16 642,1 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 407,5 M€) au 31 décembre 2022. Le stock de provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif s’élève à 87,2 M€. Le coût du risque sur l’exercice 2022 s’élève à 51,9 M€ (contre 37,4 M€ sur l’exercice 2021). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.9, 4.2.1 et 4.10.2 de l’annexe des comptes annuels. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions ; ont apprécié le caractère approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2022, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. ont réalisé des contrôles portant sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par la Banque Populaire Méditerranée des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2022. Valorisation des titres BPCE  Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 349,9 M€ au 31 décembre 2022 sans variation depuis le 31 décembre 2021. . Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.4.1 de l’annexe aux comptes annuels. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception des points ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Rapport sur le gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans le rapport du Conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par l’article L.225-37-4 du code commerce. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes  Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. par votre Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par votre Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG S.A.. Au 31 décembre 2022, le cabinet PricewaterhouseCoopers était dans la 6ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG dans la 15ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au comité d'audit Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes : Marseille, le 7 avril 2023 KPMG S.A. PricewaterhouseCoopers Audit  Pierre-Laurent Soubra ; Frank Vanhal ; Associé, Associé. 2.4. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées. Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022 A l'Assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A., En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. CONVENTIONS SOUMISES À L’APPROBATION DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Convention autorisées et conclues au cours de l’exercice écoulé Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce. Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention déjà approuvée par l’assemblée générale dont l’exécution se serait poursuivre au cours de l’exercice écoulé. Marseille, le 7 avril 2023 KPMG S.A. PricewaterhouseCoopers Audit  Pierre-Laurent Soubra ; Frank Vanhal ; Associé, Associé.

19/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301825
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation trimestrielle au 31 mars 2023 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 60 518 Effets Publics et Valeurs assimilées 149 107 Créances sur les Établissements de Crédit 2 364 282 Opérations avec la clientèle 16 729 958 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 263 241 Actions et Autres Titres à revenu variable 23 556 Participations et autres titres détenus à long terme 173 301 Parts dans les entreprises liées 360 412 Crédit-bail et location avec option d'achat 8 518 Location simple 0 Immobilisations Incorporelles 191 932 Immobilisations corporelles 71 695 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 88 226 Comptes de Régularisation 90 595 TOTAL ACTIF 21 575 341 Passif Montant Banques Centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 5 682 824 Opérations avec la clientèle 13 492 592 Dettes représentées par un titre 313 126 Autres Passifs 154 779 Comptes de Régularisation 273 106 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 152 354 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 403 353 Capital souscrit 715 515 Primes d'émission 169 485 Réserves 481 053 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 37 300 TOTAL PASSIF 21 575 341 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 974 608 Engagements de garantie 451 535 Engagements sur titres 146 Engagements reçus Engagements de financement 342 000 Engagements de garantie 8 609 692 Engagements sur titres 146

02/12/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204575
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation trimestrielle au 30 septembre 2022 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 65 435 Effets Publics et Valeurs assimilées 147 055 Créances sur les Établissements de Crédit 3 681 451 Opérations avec la clientèle 16 147 303 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 267 099 Actions et Autres Titres à revenu variable 9 933 Participations et autres titres détenus à long terme 144 429 Parts dans les entreprises liées 360 412 Crédit-bail et location avec option d'achat 11 136 Location simple 1 Immobilisations Incorporelles 192 184 Immobilisations corporelles 75 572 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 98 395 Comptes de Régularisation 104 266 TOTAL ACTIF 22 304 671 Passif Montant Banques centrales, ccp 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 6 486 171 Opérations avec la clientèle 13 523 649 Dettes représentées par un titre 235 280 Autres Passifs 173 488 Comptes de Régularisation 235 122 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 149 958 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 397 796 Capital souscrit 709 958 Primes d'émission 169 485 Réserves 481 053 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 37 300 TOTAL PASSIF 22 304 671 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 135 692 Engagements de garantie 431 458 Engagements sur titres 100 Engagements reçus Engagements de financement 4 250 Engagements de garantie 8 398 926 Engagements sur titres 99

24/08/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203816
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 juin 2022 . (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 72 097 Effets Publics et Valeurs assimilées 145 727 Créances sur les Etablissements de Crédit 3 355 227 Opérations avec la clientèle 15 799 348 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 262 322 Actions et Autres Titres à revenu variable 10 086 Participations et autres titres détenus à long terme 145 849 Parts dans les entreprises liées 360 412 Crédit bail et location avec option d'achat 11 224 Location simple 1 Immobilisations incorporelles 192 445 Immobilisations corporelles 77 774 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres actifs 80 224 Comptes de Régularisation 93 890 Total actif 21 606 626 Passif Montant Banques centrales , CCP 0 Dettes envers les Etablissements de Crédit 5 834 359 Opérations avec la clientèle 13 535 684 Dettes représentées par un titre 260 615 Autres passifs 113 966 Comptes de Régularisation 218 728 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 146 126 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 393 941 Capital souscrit 706 103 Primes d'émission 169 485 Réserves 481 053 Ecarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 37 300 Total passif 21 606 626 Hors-bilan Montant Engagements donnés  : Engagements de financement 1 451 666 Engagements de garantie 423 938 Engagements sur titres 141 Engagements reçus  : Engagements de financement 36 500 Engagements de garantie 8 066 138 Engagements sur titres 141

01/06/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2202356
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice I. — Comptes consolidés IFRS 1.1. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 202 1 (avec comparatif au 31 décembre 20 20 ) 1.1.1. — Compte de résultat consolidé . En milliers d'euros Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 317 004 289 186 Intérêts et charges assimilées 4.1 -120 127 -98 396 Commissions (produits) 4.2 209 565 190 961 Commissions (charges) 4.2 -28 448 -31 961 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 3 215 4 107 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 16 048 19 262 Gains ou pertes nets résultant de la dé comptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.6 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.6 0 Produit net des activités d'assurance 9 0 0 Produits des autres activités 4.6 10 139 96 400 Charges des autres activités 4.6 -16 501 -99 097 Produit net bancaire 390 895 370 462 Charges générales d'exploitation 4.7 -249 787 -245 544 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 204 -22 812 Résultat brut d'exploitation 118 904 102 106 Coût du risque de crédit 7.1.1 -36 546 -33 481 Résultat d'exploitation 82 358 68 625 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 12.4 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs 4.8 1 483 2 442 Variations de valeur des écarts d'acquisition 3.5.2 0 0 Résultat avant impôts 83 841 71 067 Impôts sur le résultat 11.1 -23 803 -18 035 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 60 038 53 032 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17 0 0 Résultat net part du groupe 60 038 53 032 1.1.2. — Résultat global ( En millions d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net 60 038 53 032 Eléments recyclables en résultat net 543 -18 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -157 -15 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 873 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -173 -3 Eléments non recyclables en résultat net 85 237 -77 183 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 8 372 -809 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 81 743 -79 816 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -4 878 3 442 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 85 780 -77 201 Résultat global 145 818 -24 169 Part du groupe 145 818 -24 169 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 1.1.3. — Bilan consolidé (En millions d’euros) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 5.1 85 883 111 725 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.1 40 600 35 951 Instruments dérivés de couverture 5.3 23 976 37 234 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5.4 568 437 420 646 Titres au coût amorti 5.5.1 153 025 207 827 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 5.5.2 4 079 804 2 758 860 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti ( * ) 5.5.3 16 333 191 15 184 564 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 66 140 119 250 Placements des activités d'assurance 9 Actifs d'impôts courants 11.1 6 133 4 484 Actifs d'impôts différés 11.2 45 792 39 637 Comptes de régularisation et actifs divers 5.7 140 740 152 051 Actifs non courants destinés à être cédés 5.8 Participation aux bénéfices différée 9 Participations dans les entreprises mises en équivalence 12.4 Immeubles de placement 5.9 498 1 235 Immobilisations corporelles 5.10 137 389 145 398 Immobilisations incorporelles 5.10 637 356 Ecarts d'acquisition 3.5 114 114 114 114 Total des actifs 21 796 359 19 333 332 (*) Changement de présentation par rapport aux états financiers publiés en 2020 ( cf. note 5.5.3). Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5.2.2 3 540 5 454 Instruments dérivés de couverture 5.3 99 897 139 983 Dettes représentées par un titre 5.11 399 769 407 048 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5.12.1 5 630 562 4 499 976 Dettes envers la clientèle 5.12.2 13 854 563 12 600 299 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d’impôts courants 5 558 3 500 Passifs d’impôts différés 11.2 92 97 Comptes de régularisation et passifs divers* 5.13 189 382 250 999 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 5.8 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d’assurance 9 0 0 Provisions 5.14 69 133 74 724 Dettes subordonnées 5.15 55 058 54 481 Capitaux propres 1 488 806 1 296 772 Capitaux propres part du groupe 1 488 806 1 296 772 Capital et primes liées 5.16 857 028 805 130 Réserves consolidées 511 444 464 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 60 296 -25 484 Résultat de la période 60 038 53 032 Participations ne donnant pas le contrôle 5.17 0 0 Total des passifs et capitaux propres 21 796 359 19 333 332 (*) Changement de présentation par rapport aux états financiers publiés en 2020 ( cf. note 5.5.3). 1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres part du groupe Participations ne donnant pas le contrôle Total capitaux propres consolidés Capital (Note 5.15.1) Primes(Note 5.15.1) Recyclables Non Recyclables Réserves de conversion Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2020 597 771 169 485 0 471 721 130 0 63 294 0 -11 707 0 1 290 694 1 290 694 Distribution -7 092 -7 092 -7 092 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 109 399 -1 109 398 109 398 Remboursement de TSS -72 186 -75 -72 261 -72 261 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 37 213 -7 168 30 045 30 045 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -18 -76 693 -490 -77 201 -77 201 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 186 186 186 Résultat de la période 53 032 53 032 53 032 Résultat global Autres variations 21 640 -645 16 16 Capitaux propres au 31 décembre 2020 635 005 170 125 0 464 094 112 0 -13 399 0 -12 197 53 032 1 296 772 1 296 772 Affectation du résultat de l'exercice 2020 53 032 -53 032 Capitaux propres au 1er janvier 2021 635 005 170 125 0 517 126 112 0 -13 399 0 -12 197 0 1 296 772 1 296 772 Distribution (1) -5 907 -5 907 -5 907 Augmentation de capital (Note 5.15.1) 133 053 133 053 133 053 Remboursement de TSS (Note 5.15.2) -81 155 -81 155 -81 155 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 5.16.2) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 51 898 -5 907 45 991 45 991 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -105 873 79 055 6 182 86 005 86 005 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 5.17) 0 0 Résultat de la période 60 038 60 038 60 038 Résultat global Autres variations 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2021 686 903 170 125 0 511 219 7 873 65 656 0 -6 015 60 038 1 488 806 1 488 806 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ont procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales.. Cette distribution a été effectué par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. (2) Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat avant impôts 83 841 71 067 +/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 273 22 887 +/- Dotations nettes aux dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations 0 0 +/- Dotations nettes aux provisions 16 342 -27 614 +/- Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 0 +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement -23 842 -26 721 +/- (Produits)/ charges des activités de financement 0 0 +/- Autres mouvements (ou flux sans décaissement de trésorerie) 35 346 -880 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts 50 119 -32 328 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 298 323 1 766 796 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle 47 867 -812 787 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -33 904 94 053 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 10 249 9 279 Impôts versés -27 637 -23 040 Diminution (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 294 898 1 034 301 Total flux net de trésorerie généré par l' activité opérationnelle ( A ) - activités poursuivies 428 858 1 073 040 +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 9 447 92 574 +/- Flux liés aux immeubles de placement -364 -2 152 +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -29 965 -7 268 Total flux net de trésorerie lie aux opérations d'investissement ( B ) - activités poursuivies -20 882 83 154 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 44 608 30 046 +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 577 342 Total flux net de trésorerie lie aux opération de financement ( C ) - activités poursuivies 45 185 30 388 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie ( D ) activités poursuivies 0 0 Total flux net de trésorerie lie aux actifs et passifs destines a être cédés ( E ) Augmentation (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D+E) 453 161 1 186 582 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 111 725 126 578 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 1 415 633 107 214 Comptes et prêts à vue 0 120 000 Comptes créditeurs à vue -39 412 -52 428 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 487 946 301 364 Caisses et banques centrales Caisse et banques centrales (actif) 85 883 111 725 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit Comptes ordinaires débiteurs 1 879 351 1 415 633 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -24 127 -39 412 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 941 107 1 487 946 Variation de la trésorerie nette 453 161 186 582 1.2. — Annexe aux comptes consolidés Note 1. – Cadre général . 1.1. Le Groupe BPCE Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les quatorze Banques Populaires et les quinze Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, sont organisés autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2. M écanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3. Événements significatifs . — Néant . 1.4. Événements postérieurs à la clôture . — Fin février 2022, la Fédération de Russie a lancé une action militaire d'envergure en Ukraine. Alors que l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, la réaction occidentale a été forte. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de banques russes de SWIFT, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Même si le sujet essentiel de l’énergie et du gaz naturel demeure pour l’instant hors champ des mesures prises de part et d’autre, les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont annoncé leur intention d’interdire l’importation de pétrole et de gaz russe. Par ailleurs, de nouvelles mesures et sanctions économiques pourraient être adoptées, notamment par l’Union européenne et les Etats-Unis, et des mesures et sanctions économiques en représailles pourraient être adoptées par la Fédération de Russie. Ce conflit pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie russe mais aussi pour les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale. Le risque de défaut de paiement sur la dette russe, la montée de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat pour la population en Russie sont conséquents. Une remise en cause des perspectives de croissance et une pression inflationniste accrue ne peuvent être écartées tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Par ailleurs, un risque lié à des mesures d’expropriation que pourraient prendre les autorités russes vis-à-vis des sociétés étrangères, en représailles des sanctions occidentales, est évoqué. Au 31 décembre 2021, la Banque Populaire Méditerranée ne détient aucune exposition sur des contreparties russes, ukrainiennes ou biélorusses. Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité . 2.1. Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. 2.2. Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2020 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2021. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Amendements à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 2] Pour rappel, l’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentées en note 5.21. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » L’IFRS IC a été saisi du sujet de la prise en compte des conditions d’acquisition sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (avantages retraite et assimilés provisionnés au passif du bilan) dès lors que l’avantage consenti au salarié dépend à la fois : de sa présence dans l’entreprise lors du départ en retraite, de la durée de service du salarié (ancienneté), d’un plafond déterminé en nombre d'années de service. La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 20 avril 2021, indique qu’en application de la norme IAS 19, la période d’acquisition des droits devait être la période précédant immédiatement l’âge de départ à la retraite, à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits conformément aux conditions applicables au régime. Ainsi, il n’est plus possible, à l’instar de la méthode précédemment appliquée par le Groupe BPCE, de retenir comme période d’acquisition des droits la durée totale de service lorsque celle-ci est supérieure au plafond retenu pour le calcul de la prestation. Cette position ne modifie pas l’évaluation des engagements mais leur rythme de reconnaissance dans le temps au compte de résultat. Le Groupe BPCE a mis en œuvre cette position au 31 décembre 2021. Cette décision concerne principalement les Indemnités de Fin de carrière (IFC), avec pour effets jugés non significatifs une baisse du montant de provision reconnu à ce titre au 31 décembre 2021 de 2,3 millions d’euros avant impôts en contrepartie des capitaux propres (réserves consolidées). L’impact IFRS IC est présenté en « Autres variations » dans le tableau de variation des capitaux propres pour un montant net d’impôts différés de 0,7 millions d’euros. Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une information spécifique en bas de tableaux de la note 8.2. Décision de l’IFRS Interpretations Committee (IFRS IC) relative à la norme IAS 38 « Immobilisations incorporelles » L’IFRS IC a été saisi du sujet de la comptabilisation, chez le client, des coûts de configuration et de personnalisation d’un logiciel obtenu auprès d’un fournisseur dans le cadre d’un contrat de type SaaS ( Software as a Service ). La position définitive de l’IFRS IC rendue lors de sa réunion du 16 mars 2021, indique qu’en application des normes IAS 38, IAS 8 et IFRS 15, les contrats SaaS ne sont généralement pas reconnus à l’actif et sont comptabilisés chez le client comme une prestation de services. Les coûts de configuration et de personnalisation encourus sur ces contrats ne peuvent être reconnus en tant qu’immobilisations incorporelles que dans certaines situations, lorsque le contrat pourrait donner lieu à la création de nouvelles lignes de code par exemple, dont les avantages économiques futures bénéficieraient au client seul. A défaut, le client comptabilise ces coûts en charges au moment où il reçoit les services de configuration et de personnalisation du fournisseur (et non pas au moment où le client utilise ces services). Cette décision n’a pas d’effet sur les états financiers du Groupe BPCE au 31 décembre 2021. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables . — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance . Le règlement de l’UE 2021/2036 du 19 novembre 2021 adopte la norme IFRS 17 et prévoit la possibilité d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme. Les contrats d’épargne/retraite du Groupe BPCE devraient entrer pleinement dans le champ d’application de cette exemption européenne . L’IASB a publié le 9 décembre un amendement à IFRS17 permettant, sur option, de présenter selon IFRS 9 tous les actifs financiers détenus par les assureurs au 1er janvier 2022 dans les états comparatifs lors de l’application conjointe d’IFRS 17 et IFRS 9 en 2023. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cette option et également d’appliquer les règles de dépréciations d’IFRS 9 au titre du risque de crédit aux actifs financiers éligibles pour ses états comparatifs 2022. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats (sans classer dans un même groupe des contrats émis à plus d’un an d’intervalle- cohortes annuelles). Cependant, la Commission européenne a introduit un carve-out optionnel permettant de ne pas appliquer l’exigence de cohorte annuelle aux groupes de contrats d’assurance avec éléments de participation directe et aux groupes de contrats d’investissement avec éléments de participation discrétionnaire qui bénéficient d’une mutualisation des rendements des actifs sous-jacents entre les différentes générations d’assurés (contrats avec mutualisation intergénérationnelle). Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Au 31 décembre 2021, les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. 2.3. R ecours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2021, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 7.1) ; le résultat des tests d’efficacité des relations de couverture (note 5.3) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 5.14) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 9) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 8.2) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 11) ; les impôts différés (note 11) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence (note 5.21) ; les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.5) la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 12.2.2) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1). Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour les activités du Groupe pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le Chapitre 2 – Déclaration de performance extra-financière. Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit (note 7) sont présentées dans le Chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers verts est présenté dans les notes 2.5, 5.5, 5.11, 5.12.2. 2.4. P résentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2021. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 23 février 2022. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 27 avril 2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.5. P rincipes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.5.1 . Classement et évaluation des actifs et passifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE à l’exception des filiales d’assurance qui appliquent toujours la norme IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model . — Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Les financements au travers d’émissions de produits financiers verts ou de placements dans de tels produits sont comptabilisés en coût amorti sauf s’ils sont détenus dans le cadre d’une activité de cession à court terme. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. 2.5.2 . Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Note 3. – Consolidation . 3.1. E ntité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Méditerranée est constituée : de la Banque Populaire Méditerranée, des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. 3.2. Périmètre de consolidation - m éthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Méditerranée figure en note 14 – Détail du périmètre de consolidation. 3.2.1 . Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 14.5. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». 3.2.2 . Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . Définitions . — Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». 3.2.3 . Participations dans des activités conjointes . Définition . — Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. 3.3. R ègles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. 3.3.1 . Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». 3.3.2 . Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. 3.3.3 . Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. 3.3.4 . Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. 3.3.5 . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 3.4. É volution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 . — Les principales évolutions du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2021 sont les suivantes : Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2021, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 14 : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. 3.5. E carts d’acquisition  : 3.5.1 Valeur des écarts d’acquisition . — Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont décrits dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation. ( En millions d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute à l'ouverture 114 114 114 114 Acquisitions Cessions Ecarts de conversion Autres variations Valeur brute à la clôture 114 114 114 114 — Ecarts d’acquisition détaillés : (En millions d' E uros) Valeur nette comptable 31/12/2021 31/12/2020 Banque CHAIX 114 114 114 114 Total des écarts d’acquisition 114 114 114 114 — Tests de dépréciation  : Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés. — Hypothèses clés utilisées pour déterminer la valeur recouvrable  : flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque taux de croissance à l’infini : 2 % taux d’actualisation : 7,25 % 3.5.2 . Variations de valeur des écarts d’acquisition . — Aucune variation de valeur des écarts d’acquisition n’a été constatée en 2021. Note 4. – Notes relatives au compte de résultat . L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la dé comptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. 4.1. I ntérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. (En milliers d’Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1) 34 981 -38 561 -3 580 23 185 -27 645 -4 460 Prêts / emprunts sur la clientèle (2) 262 531 -47 515 215 016 252 615 -48 203 204 412 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 7 776 -5 428 2 348 5 305 -8 265 -2 960 Dettes subordonnées /// -1 039 -1 039 /// -1 050 -1 050 Passifs locatifs /// -995 -995 /// -60 -60 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 305 288 -93 538 211 750 281 105 -85 223 195 882 Opérations de location-financement 0 0 0 98 0 98 Titres de dettes 2 151 /// 2 151 1 966 /// 1 966 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 151 /// 2 151 1 966 /// 1 966 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la Jv par capitaux propres (1) 307 439 -93 538 213 901 283 169 -85 223 197 946 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 58 /// 58 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 8 727 -26 277 -17 550 5 100 -12 708 -7 608 Instruments dérivés pour couverture économique 780 -312 468 917 -465 452 Total des produits et charges d'intérêt 317 004 -120 127 196 877 289 186 -98 396 190 790 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6.907 millions d’euros (6.824 millions d’euros en 2020) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 647 millions d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (175 millions d’euros au titre de l’exercice 2020). (En millions d' E uros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti yc opérations de location-financement 305 288 -93 538 211 750 281 203 -85 223 195 980 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 2 513 0 2 513 2 270 0 2 270 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 151 0 2 151 1 966 0 1 966 Dont actifs financiers basiques à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 0 0 0 0 0 0 4.2. P roduits et charges de commissions Principes comptables . En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 4.6) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En millions d’ E uros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 3 140 -944 2 196 2 430 -880 1 550 Opérations avec la clientèle 49 459 -23 49 436 49 594 -33 49 561 Prestation de services financiers 22 078 -678 21 400 17 867 -1 047 16 820 Vente de produits d’assurance vie 53 760 /// 53 760 45 738 /// 45 738 Moyens de paiement 60 728 -28 920 31 808 56 399 -26 848 29 551 Opérations sur titres 3 829 -1 3 828 3 652 0 3 652 Activités de fiducie 3 201 /// 3 201 3 426 0 3 426 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 11 268 0 11 268 9 761 -5 292 4 469 Autres commissions 2 102 2 118 4 220 2 094 2 139 4 233 Total des commissions 209 565 -28 448 181 117 190 961 -31 961 159 000 4.3. G ains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat Principes comptables . Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d'euros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 2 005 3 022 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 -2 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (2) 0 -2 Résultats sur opérations de couverture 571 642 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 571 642 Variation de la couverture de juste valeur 25 870 -15 419 Variation de l'élément couvert -25 299 16 061 Résultats sur opérations de change 639 445 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 3 215 4 107 (1) Y compris couverture économique de change La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2021 : la variation de juste valeur des dérivés qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. la variation de juste valeur des dérivés affectée par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA), par l’évolution du risque de non-exécution dans la valorisation des instruments dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment – DVA) pour des montants non significatifs. 4.4. G ains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Principes comptables . Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En millions d' E uros) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 0 Gains et pertes comptabilisés sur instruments de capitaux propres (dividendes) 16 048 19 262 Total des gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 16 048 19 262 4.5. G ains ou pertes nets résultant de la decomptabilisation d’actifs financiers au cout amorti Principes comptables . Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. L’établissement n’a pas constaté de gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti au 31 décembre 2021. 4.6. P roduits et charges des autres activités Principes comptables Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En millions d’ E uros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 21 -5 16 20 -8 12 Produits et charges sur opérations de location 3 963 -444 3 519 90 462 -87 149 3 313 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -69 -69 0 -75 -75 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 788 -2 957 -1 169 2 281 -2 637 -356 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d’exploitation 4 367 -7 643 -3 276 3 637 -9 308 -5 671 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d’exploitation /// -5 383 -5 383 80 80 Autres produits et charges (1) 6 155 -15 983 -9 828 5 918 -11 865 -5 947 Total des produits et charges des autres activités 10 139 -16 501 -6 362 96 400 -99 097 -2 697 1) Un produit de 1.926M€ comptabilisé au sein du poste « Produits des autres activités » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie du poste « Charges des autres activités ». 4.7. C harges générales d’exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire (cas général - établissements relevant du FRU) Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 23,1 millions d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1,3 millions d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 24,4 millions d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 4,3 millions d’euros dont 3,6 millions d’euros comptabilisés en charge et 0,7 millions d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2,6 millions d’euros au 31 décembre 2021. ( En millions d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charges de personnel (2) -156 439 -150 034 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -11 034 -11 238 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation (3) -79 803 -81 485 Autres frais administratifs -93 348 -95 510 Total des charges générales d’exploitation -249 787 -245 544 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 3,6 millions d’euros (contre 2,9 millions d’euros en 2020) et la taxe de soutien aux collectivités territoriales pour un montant annuel de281 millions d’euros (contre 273 millions d’euros en 2020). (2) L’application de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a été mise en œuvre sur 2021. Pour l’exercice 2020, sa mise en œuvre aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de 2,3 M€ sur la ligne « Charges de personnel » au 31/12/2020 ; (3) La variation des « Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation » inclut une diminution de 2,5 millions d’euros en 2021 en raison du reclassement des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste du poste « Charges générales d’exploitation » vers le poste « Coût du risque de crédit » dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels. Le montant était de 2 millions d’euros au 31 décembre 2020. La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. 4.8. G ains ou pertes sur autres actifs . Principes comptables . Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En millions d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Gains ou pertes sur cessions d’immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 1 483 2 442 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 1 483 2 442 Note 5. – Notes relatives au bilan . 5.1. Caisse, Banques Centrales . Principes comptables . Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En millions d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Caisse 85 883 89 052 Banques centrales 0 22 673 Total caisse, banques centrales 85 883 111 725 5.2. A ctifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Principes comptables . Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Les critères de classement des actifs financiers sont décrits en note 2.5.1. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. 5.2.1 . Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment : (En milliers d' E uros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 8 127 8 127 3 367 3 367 Titres de dettes 8 127 8 127 3 367 3 367 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 27 995 27 995 27 607 27 607 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 27 995 27 995 27 607 27 607 Instruments de capitaux propres 632 /// 632 554 /// 554 Dérivés de transaction (1) 3 846 /// /// 3 846 4 423 /// /// 4 423 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 3 846 36 754 40 600 4 423 31 528 35 951 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.19). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont  : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. 5.2.2 . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// 1 /// 1 Dérivés de transaction 3 540 /// 3 540 5 453 /// 5 453 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 3 540 3 540 5 454 5 454 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.19). Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture comptable restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). 5.2.3 . Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 160 714 3 116 2 885 125 891 3 296 4 339 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 256 433 402 280 739 727 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 160 970 3 549 3 287 126 171 4 035 5 066 Instruments de taux 25 000 45 0 1 150 1 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 1 572 252 253 1 304 387 387 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 26 572 297 253 2 454 388 387 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 187 542 3 846 3 540 128 625 4 423 5 453 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 187 542 3 846 3 540 128 625 4 423 5 453 5.3. Instruments dérivés de couverture . Principes comptables . Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture) — Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts observés et modélisés. Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbe » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à €STER) est basée sur la courbe d’actualisation €STER, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en jus la valeur est calculée sur une courbe d’actualisation EURIBOR la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Credit Value adjustment et Debit Value adjustment ) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. 31/12/2021 31/12/2020 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative En milliers d'euros Instruments de taux 2 827 664 23 103 99 897 2 561 235 37 234 139 983 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 827 664 23 103 99 897 2 561 235 37 234 139 983 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 827 664 23 103 99 897 2 561 235 37 234 139 983 Instruments de taux 50 000 873 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 50 000 873 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 50 000 873 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 2 877 664 23 976 99 897 2 561 235 37 234 139 983 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2021  : Inf. à 1 an De 1 à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 100 000 1 277 694 1 214 830 285 140 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 50 000 0 Instruments de couverture de juste valeur 100 000 1 277 694 1 164 830 285 140 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 100 000 1 277 694 1 214 830 285 140 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 41 224 240 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 41 224 240 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 5 454 574 6 161 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 5 351 931 Titres de dette 102 643 6 161 Passifs Passifs financiers au coût amorti 984 023 1 514 Dettes envers les établissements de crédit 833 149 4 181 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 150 874 -2 667 Dettes subordonnées Total 6 479 821 7 915 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 4.3 « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 4.4 « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 162 2 022 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 43 162 2 022 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 127 061 9 780 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 239 Titres de dette 127 061 9 541 Passifs Passifs financiers au coût amorti 721 516 34 487 Dettes envers les établissements de crédit 564 342 30 860 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 157 174 3 627 Dettes subordonnées Total -551 293 -22 686 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : 31/12/2021 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (*) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 1 -1 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 1 -1 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 4.3. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. (En milliers d’Euros) 31/12/2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues(2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : Cadrage des OCI 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 0 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 Cadrage des OCI 01/01/2021 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2021 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH 0 873 0 873 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 873 0 873 5.4. Actifs financiers a la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 5.5 – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux (note 4.4). ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts ou créances sur la clientèle 0 0 Titres de dettes 41 224 43 162 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 527 213 377 484 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 568 437 420 646 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -0 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) * 68 007 -13 579 Instruments de dettes 13 170 Instruments de capitaux propres 67 994 -13 749 (1) Le détail est donné dans la note 5.6 Au 31 décembre 2021, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la juste valeur sur les titres BPCE pour 59.1 millions d’euros et ceux de BP Développement pour 8.8 millions d’euros. Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . Principes comptables . Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 449 790 14 896 353 781 18 504 186 Actions et autres titres de capitaux propres 77 423 1 152 23 703 758 Total (1) 527 213 16 048 377 484 19 262 186 Les titres de participation comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Sur l’année 2021, il n’y a pas eu de cession nécessitant de reclassement dans la composante « Réserves Consolidées ». 5.5. Actifs au cout amorti . Principes comptables . Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 7.1. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n°2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022.Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6 % du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI (Purchased or Originated Credit Impaired). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en Statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. — Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc.) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises — Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. 5.5.1 . Titres au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 148 065 191 427 Obligations et autres titres de dettes 4 960 16 400 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 0 Total des titres au cout amorti 153 025 207 827 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. 5.5.2 . Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 1 879 351 1 415 634 Opérations de pension 0 Comptes et prêts (1) 2 116 376 1 231 881 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 2 392 5 660 Dépôts de garantie versés 81 705 105 699 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -20 -14 Total 4 079 804 2 758 860 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 923 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 845 millions d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3 150 millions d’euros au 31 décembre 2021 (1 901 millions d’euros au 31 décembre 2020). 5.5.3 . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 208 349 214 093 Autres concours à la clientèle 16 383 886 15 217 910 Prêts à la clientèle financière Crédits de trésorerie (1) 1 876 455 1 860 047 Crédits à l'équipement 3 585 134 3 312 038 Crédits au logement (3) 10 778 713 9 902 032 Crédits à l'exportation 3 006 1 953 Opérations de pension Opérations de location-financement 21 954 35 509 Prêts subordonnés (2) 427 Autres crédits 118 197 106 331 Autres prêts ou créances sur la clientèle 10 743 11 780 Dépôts de garantie versés Prêts et créances brutes sur la clientèle 16 602 978 15 443 783 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -269 787 -259 219 Total 16 333 191 15 184 564 (1) Les prêts garantis par l'Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s'élèvent à 993 millions d'euros au 31 décembre 2021 contre 1.074 millions d'euros au 31 décembre 2020. (2) Au 31 décembre 2021, 4 millions d’euros de Prêts Participatifs Relance (PPR) ont été comptabilisés. (3) La variation des crédits au logement est liée à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. Les encours de financements verts sont détaillés au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe » La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 7.1. — Changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro (PTZ) : : Depuis le 30 juin 2021, BPCE a modifié la présentation au bilan des prêts à taux zéro afin de mieux refléter la valeur de l’exposition. Le reclassement lié à cette modification de présentation entraine une diminution à l’actif du montant des crédits au logement présentés au sein des « Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti » en contrepartie du compte de produits constatés d’avance (PCA), auparavant comptabilisé au passif et qui désormais vient en diminution de la valeur nominale du prêt. Au 31 décembre 2021 : A l’actif, le montant des prêts à taux zéro en prêts et créances sur la clientèle au coût amorti est de 47 millions d’euros au 31 décembre 2021 au titre du reclassement contre 0 euros au 31 décembre 2020 ; Au passif, le montant des prêts à taux zéro lié au crédit d’impôt comptabilisé en produits constatés d’avance est de 0 euros au 31 décembre 2021 contre 49 millions d’euros au 31 décembre 2020. 5.6. Reclassements d’actifs financiers . Principes comptables . Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. La Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers. 5.7. Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 13 538 6 254 Charges constatées d'avance 4 552 11 791 Produits à recevoir 17 423 17 632 Autres comptes de régularisation 13 506 31 955 Comptes de régularisation - actif 49 019 67 632 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 6 575 6 198 Dépôts de garantie versés Débiteurs divers 85 146 78 221 Actifs divers 91 721 84 419 Total des comptes de régularisation et actifs divers 140 740 152 051 5.8. Actifs non courants destines a être cédés et dettes liées . Principes comptables . En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Néant . 5.9. Immeubles de placement . Principes comptables . Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». 31/12/2021 31/12/2020 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 1 986 -1 488 498 3 191 -1 956 1 235 Total des immeubles de placement 498 1 235 Les immeubles de placement détenus par les filiales d’assurance sont présentés avec les placements d’assurance (cf. note 9). La Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur au 31 décembre 2021. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. 5.10. Immobilisations . Principes comptables . Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires Façades /couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; Fondations /ossatures : 30 à 60 ans ; Ravalements : 10 à 20 ans ; Equipements techniques : 10 à 20 ans ; Aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. ( En milliers d' E uros ) Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 346 359 -228 890 117 469 340 388 -219 388 121 000 Biens immobiliers 141 846 -77 407 64 439 142 356 -75 784 66 572 Biens mobiliers 204 513 -151 483 53 030 198 032 -143 604 54 428 Immobilisations corporelles données en location simple 5 502 -4 732 770 9 652 -8 324 1 328 Biens mobiliers 5 502 -4 732 770 9 652 -8 324 1 328 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 50 029 -30 879 19 150 47 475 -24 405 23 070 Portant sur des biens immobiliers 50 029 -30 879 19 150 47 475 -24 405 23 070 Dont contractés sur la période 0 0 545 -26 519 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 401 890 -264 501 137 389 397 515 -252 117 145 398 Immobilisations incorporelles 18 864 -18 227 637 18 351 -17 995 356 Droit au bail 10 924 -10 512 412 10 583 -10 494 89 Logiciels 7 940 -7 715 225 7 768 -7 501 267 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 18 864 -18 227 637 18 351 -17 995 356 5.11 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Emprunts obligataires 111 779 42 593 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 286 236 360 584 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes non préférées 0 0 Total 398 015 403 177 Dettes rattachées 1 754 3 871 Total des dettes représentées par un titre 399 769 407 048 Les émissions d’obligations vertes sont détaillées au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.2 « Intensifier sa stratégie de refinancement « green » avec des émissions obligataires à thématique transition énergétique. » La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 10. 5.12. Dettes envers les établissements de credit et assimiles et envers la clientèle . Principes comptables . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 5.11). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». 5.12.1 . Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes à vue 24 127 39 412 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 24 127 39 412 Emprunts et comptes à terme 5 592 402 4 430 140 Opérations de pension 22 760 32 530 Dettes rattachées -8 738 -2 106 Dettes à termes envers les établissements de crédit et assimilés 5 606 424 4 460 564 Dépôts de garantie reçus 11 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5 630 562 4 499 976 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 5.604 millions d’euros au 31 décembre 2021 (4.473 millions d’euros au 31 décembre 2020). L’augmentation des opérations avec le réseau en 2021 est liée à l’optimisation de la circulation de liquidité réglementaire au sein du groupe par l’organe central. 5.12.2 . Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 8 071 293 7 293 637 Livret A 956 581 867 216 Plans et comptes épargne-logement 1 032 946 1 037 742 Autres comptes d’épargne à régime spécial 2 347 820 2 069 831 Dettes rattachées 84 86 Comptes d’épargne à régime spécial 4 337 431 3 974 875 Comptes et emprunts à vue 24 845 28 785 Comptes et emprunts à terme 1 399 519 1 281 808 Dettes rattachées 19 235 21 194 Autres comptes de la clientèle 1 443 599 1 331 787 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 2 240 0 Total des dettes envers la clientèle 13 854 563 12 600 299 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 10. Le détail des livrets d’épargne verts est présenté au Chapitre 2 « Déclaration de performance extra-financière » partie 2.3.3 intitulée « Accompagner nos clients vers une économie bas carbone directe ». 5.13. Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'encaissement 16 191 46 107 Produits constatés d'avance 6 902 54 620 Charges à payer 70 973 57 970 Autres comptes de régularisation créditeurs 16 042 12 775 Comptes de régularisation - passif 110 108 171 472 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 5 220 995 Créditeurs divers 56 411 57 694 Passifs locatifs 17 643 20 838 Passifs divers 79 274 79 527 Total des comptes de régularisation et passifs divers 189 382 250 999 (1) La variation des crédits au logement est liée notamment à une modification de la présentation des prêts à taux zéro (PTZ) – cf. Changement de présentation au bilan des prêts à taux zéro en note 5.5.3. 5.14 . Provisions . Principes comptables . Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement  : Les Comptes Epargne-Logement (CEL) et les Plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existants à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 7. ( En milliers d 'E uros ) 01/01/2021 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2021 Provisions pour engagements sociaux (2) 43 885 624 0 -2 132 -10 669 31 708 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 3 018 6 378 0 -179 -2 071 7 146 Engagements de prêts et garanties 11 597 1 314 0 -2 064 0 10 847 Provisions pour activité d'épargne-logement 8 500 647 0 0 0 9 147 Autres provisions d'exploitation 7 204 6 575 0 -5 565 1 551 10 285 Total des provisions 74 724 15 538 0 -9 940 -11 189 69 133 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (10.7 millions d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1er janvier 2018. 5.14.1 . Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 97 991 82 384 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 579 464 579 409 Ancienneté de plus de 10 ans 291 981 306 676 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 969 436 968 469 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 50 697 51 297 Total des encours collectes au titre de l' épargne -logement 1 020 133 1 019 766 5.14.2 . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement 83 121 Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement 402 600 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' épargne -logement 485 721 5.14.3 . Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 5 453 5 312 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -1 256 -1 055 Ancienneté de plus de 10 ans 4 359 3 852 Provisions constituées au titre des plans E pargne logement 8 557 8 110 Provisions constituées au titre des comptes E pargne logement 597 400 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -5 -7 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -6 -9 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 9 147 8 501 5.15. Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 5 023 4 435 Dettes subordonnées et assimilés 55 023 54 435 Dettes rattachées 35 46 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 55 058 54 481 Total des dettes subordonnées (1) 55 058 54 481 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 10. Les dettes subordonnées à durée déterminée ne sont composées que d’emprunts subordonnés souscrits auprès de BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : ( En milliers d’Euros) 01/01/2021 Emission (1) Remboursement (2) Autres mouvements 31/12/2021 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 0 0 0 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 4 435 588 0 0 5 023 Dettes subordonnées au coût amorti 54 435 588 0 0 55 023 Dettes subordonnées et assimilés 54 435 588 0 0 55 023 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 5.16.2. 5.16. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . Principes comptables . Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. 5.16.1 . Parts sociales . Principes comptables . L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 39 564 16 633 032 37 238 16 595 818 Augmentation de capital 8 311 16 132 983 6 837 16 109 399 Réduction de capital -5 071 16 -81 137 -4 512 16 -72 185 Autres variations Valeur à la clôture 42 805 16 684 877 39 564 16 633 032 Au 31 décembre 2021, le capital se décompose comme suit : 685 millions d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Banques Populaires (633 millions d’euros au 31 décembre 2020). 5.16.2 . Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . 5.17 . Participations ne donnant pas le contrôle . — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif 5.18 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -157 52 -105 -15 -3 -18 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 873 -225 648 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 716 -173 543 -15 -3 -18 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 8 372 -2 190 6 182 -809 319 -490 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 81 743 -2 688 79 055 -79 816 3 123 -76 693 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 90 115 -4 878 85 237 -80 625 3 442 -77 183 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 90 831 -5 051 85 780 -80 640 3 439 -77 201 Part du groupe 90 831 -5 051 85 780 90 831 -5 051 85 780 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres s'élèvent à 105 milliers d'euros au titre de l'exercice 2021 contre -18 milliers au titre de l'exercice 2020. Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat s'élèvent à 79 055 milliers d'euros au titre de l'exercice 2021 contre -76 693 milliers au titre de l'exercice 2020. 5.19 . Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32 Principes comptables . Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». 5.19.1 . Actifs financiers . Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 27 822 0 27 822 41 657 0 41 657 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur 27 822 0 27 822 41 657 0 41 657 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) 0 0 0 0 0 0 Total 27 822 0 27 822 41 657 0 41 657 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas d’actifs financiers sous accord de compensation compensés au bilan. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 27 822 23 466 0 4 356 41 657 38 172 0 3 485 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 27 822 23 466 0 4 356 41 657 38 172 0 3 485 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres. L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.19.2 . Passifs financiers  : — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 103 437 0 103 437 145 436 0 145 436 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur 103 437 0 103 437 145 436 0 145 436 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 22 761 0 22 761 32 533 0 32 533 Total 126 198 0 126 198 177 969 0 177 969 (1) Comprend le montant brut des passifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas de passifs financiers sous accord de compensation compensés au bilan. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 103 437 23 466 78 357 1 614 145 436 38 172 103 373 3 891 Opérations de pension 22 761 22 761 0 0 32 533 32 533 0 0 Total 126 198 46 227 78 357 1 614 177 969 70 705 103 373 3 891 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. 5.20 . Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . Principes comptables . Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée  : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs  : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers  : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers  : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les flux de trésorerie d’origine et les flux de trésorerie modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. 5.20.1 . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 20 706 20 518 0 0 41 224 Actifs financiers au coût amorti 1 204 477 0 5 437 317 1 066 786 7 708 580 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 225 183 20 518 5 437 317 1 066 786 7 749 804 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 225 183 20 518 3 121 694 1 066 786 5 434 181 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 20.518 milliers d'euros au 31 décembre 2021 (11.496 milliers d’euros au 31 décembre 2020). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1.067 millions d’euros au 31 décembre 2021 (1.086 millions d’euros au 31 décembre 2020) et le montant du passif associé est nul au 31 décembre 2021. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 21 549 21 613 0 0 43 162 Actifs financiers au coût amorti 1 261 643 11 496 4 441 942 1 086 356 6 801 437 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 283 192 33 109 4 441 942 1 086 356 6 844 599 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 283 192 33 109 2 617 178 1 086 356 5 019 835 5.20.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés . — Mises en pension et prêts de titres  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées  : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Home Loans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2021 sont souscrites par des investisseurs externes (note 14.1). Au 31 décembre 2021, 1.067 millions d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, 960.6 millions d’euros de refinancement ont été reçus, ce montant étant limité aux besoins de refinancement du groupe Banque Populaire Méditerranée. 5.20.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés  : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 5.20.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : Néant . 5.20.2 . Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Les implications continues dans des véhicules de titrisation conservées par le groupe Banque Populaire Méditerranée, ne présentent pas un caractère significatif au 31 décembre 2021. 5.21. Instruments financiers soumis a la reforme des indices de référence . Principes comptables . Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couvertures CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Ces amendements ont été appliqués par le Groupe BPCE, par anticipation, dans les comptes du 31 décembre 2020 et continueront à s’appliquer principalement sur l’EURIBOR et le LIBOR USD qui n’ont pas encore été remédiés Pour rappel, le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. La réforme des indices de référence a été accélérée par les annonces, à compter du mois de mars 2021, de la Financial Conduct Authority (FCA), le régulateur britannique superviseur de l’ICE Benchmark Adminstration (administrateur des LIBORs) : Confirmant la cessation, après le 31 décembre 2021, de la publication des LIBORs EUR, CHF, JPY et GBP, la publication du LIBOR USD étant, quant à elle, prolongée jusqu’au 30 juin 2023 (sauf pour les tenors 1 semaine et 2 mois qui cesseront après le 31 décembre 2021) ; Autorisant, pour une durée limitée, pour les contrats existants (à l’exception des dérivés clearés) indexés sur le LIBOR YEN et GBP (tenors 1 mois, 3 mois et 6 mois), à compter du 1er janvier 2022, l’utilisation d’indices LIBOR synthétiques basés sur les taux sans risque, publiés par l’ICE Benchmark Administration. Visant à limiter l’utilisation, pour les nouveaux contrats, à compter de la fin de l’année 2021, du LIBOR USD, une annonce similaire ayant été faite au mois de novembre 2021 par les autorités américaines. De son côté, l’Union européenne a publié le 22 octobre 2021, deux règlements (Règlements d’Exécution (UE) 2021/1847 et 2021/1848) prévoyant comme taux de remplacement légal, d’une part, pour le LIBOR CHF (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1847), le taux SARON composé, majoré de l’ajustement d’écart avec le LIBOR CHF déterminé par l’ISDA, le 5 mars 2021 (ajustement déterminé suite à l’annonce de la FCA portant sur la cessation de l’indice), d’autre part pour l’EONIA (Règlement d’Exécution (UE) 2021/1848), le taux €STER (taux successeur de l’EONIA recommandé par le groupe de travail sur les taux de la zone euro) plus la marge de 8,5 point de base calculée par la Banque Centrale Européenne. Ces taux de remplacement seront appliqués suite à la fin de la publication du LIBOR CHF (1er janvier 2022) et de l’EONIA (3 janvier 2022), à tous contrats et instruments financiers pour lesquels une transition vers les taux de référence alternatifs ou l’intégration de clause robuste de fallback (disposition contractuelle prévoyant les modalités de remplacement de l’indice initialement convenu entre les parties), n’aura pas été opérée. S’agissant de l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice et sur la capacité à maintenir ou non la méthode hybride sur tous les tenors. Dans le contexte de cette réforme, dès le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’EURIBOR, la transition de l’EONIA vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. Depuis 2020, s’est ouverte une phase, plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut les travaux préparatoires à l’utilisation des nouveaux indices et à la mise en place en place de nouveaux produis indexés sur ces indices, l’identification et la mise en place de plans de remédiation du stock ainsi qu’une communication active auprès des clients de la banque. A ce titre : Concernant les produits dérivés, le processus de remédiation des contrats des dérivés, s’est vu accéléré avec l’entrée en vigueur, le 25 janvier 2021, du Supplement 70 aux 2006 ISDA Definitions (appelé « ISDA IBOR Fallbacks Supplement ») et de nouvelles définitions de taux FBF visant à prévoir explicitement – pour les transactions futures – des taux de repli à la suite de la disparition annoncée des LIBORS. L’entrée en vigueur à cette même date de l’ISDA 2020 IBOR Fallbacks Protocol, auquel Natixis SA et BPCE SA ont adhéré, le 21 décembre 2020, permet par ailleurs d’appliquer les mêmes clauses de repli au stock d’opérations en cours avec les autres adhérents à ce protocole. Les chambres de compensation ont, de plus, opéré au mois de décembre 2021, une bascule des produits clearés vers les RFRs (hors LIBOR USD), la transition aux taux €STER et SOFR ayant été opérée concernant la rémunération des dérivés collatéralisés en 2020. Natixis Le Groupe BPCE de manière pro active a sollicité ses clients afin de remédier les transactions dans les mêmes conditions que les chambres de compensation. Après le 31 décembre 2021, pour un nombre très limité de contrats, dans l’attente d’une transition vers les RFRs, le LIBOR synthétique YEN ou GBP sera appliqué ; S’agissant des prêts clientèle de la banque de détail, les Banques Populaires et Caisses d’Epargne disposaient d’opérations indexées sur l’Eonia, lesquelles sont en voie de finalisation de remédiation, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne et information de nos clients. S’agissant des opérations commerciales indexées sur le LIBOR, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne sont majoritairement exposées en LIBOR CHF, avec des prêts habitat à des particuliers consentis par six établissements frontaliers de la Suisse. La remédiation de ces opérations est majoritairement automatique, après information de nos clients, à l’appui du Règlement d’exécution de la Commission Européenne. Des opérations internationales essentiellement en LIBOR USD / GBP à des Professionnels et Entreprises viennent compléter le stock des Banques Populaires et Caisses d’Epargne à date. Ces opérations ont été remédiées au 3ème quadrimestre 2021. Enfin, la clientèle du Marché du Secteur Public a souscrit auprès des Caisses d’Epargne des prêts avec une composante LIBOR CHF qui ont été remédiés en 2021 ; ceux avec une composante LIBOR USD seront remédiés ultérieurement, les tenors disparaissant en juin 2023. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité ». La matérialité, au 31 décembre 2021, des expositions aux LIBORs, est à mettre en lien avec l’existence, à cette date, d’opérations dont la période d’intérêt utilise un dernier fixing référencé au LIBOR, combinée, pour les dérivés, à l’application des fallbacks , au 3 janvier 2022. La transition aux taux de référence expose le Groupe BPCE à divers risques, en particulier : Le risque associé à la conduite du changement qui, pourrait, en cas d’asymétrie d’information et de traitement des clients de Natixis du pôle GFS, entrainer des litiges avec ces derniers. Pour se prémunir de tels risques, des actions de formation des collaborateurs aux enjeux de la transition des indices ont été engagées au sein du pôle GFS ainsi que des campagnes de communication auprès des clients et la mise en place d’un plan de contrôle. Le risque réglementaire lié à un usage non conforme des indices réformés - notamment du LIBOR USD après le 1er janvier 2022 - hors exceptions autorisées par les autorités. Les collaborateurs ainsi que les clients ont été informés des restrictions sur ces indices, par ailleurs, la conformité a émis une procédure sur la gestion des exceptions et des contrôles ont été implémentés ; Le risque de documentation juridique sur le stock de transactions pour lequel, les clients n’adopteraient pas les actions correctives de mise en place de clauses de repli proposées par le marché et/ou le groupe, ce risque pouvant également mener à des litiges clients. Les équipes du pôle GFS suivent activement les initiatives législatives au sein des différentes juridictions visant à recommander des taux successeurs. Les risques opérationnels liés à la capacité d’exécution des nouvelles transactions référençant les nouveaux taux et à la remédiation du stock des transactions. Les équipes projet s’assurent du respect des plannings d’implémentation pour les systèmes impactés, des actions de renégociation anticipées sont menées pour étaler dans le temps la charge de remédiation. Le risque financier potentiel qui trouverait sa traduction au travers une perte financière résultant de la remédiation du stock de produits indexés sur le LIBOR. Des simulations de pertes en revenu liées à des remédiations opérées sans prise en compte d’un ajustement en spread appliqué aux taux de référence alternatifs, sont suivies directement par la Direction Générale pour sensibiliser les métiers lors des renégociations avec les clients . L’application de cet ajustement (ou « credit adjustment spread ») vise à assurer l’équivalence économique des flux de trésorerie des contrats avant et après le remplacement de l’indice de référence par un taux RFRs ; Les risques de valorisation liés à la volatilité des prix et du risque de base résultant du passage aux taux de référence alternatifs. Les travaux de mises à jour nécessaires concernant à la fois les méthodologies de gestion du risque et de modèles de valorisation sont opérés. Note 6 . – Engagements . Principes comptables . Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. 6.1. Engagements de financement  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 357 915 1 401 028 Ouvertures de crédit confirmées 1 354 715 1 397 235 Autres engagements 3 200 3 793 Total des engagements de financement donnes 1 357 915 1 401 028 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 26 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 26 0 6.2 . Engagements de garantie  : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 9 837 10 556 D'ordre de la clientèle (1) 418 374 362 010 Total des engagements de garantie donnes 428 211 372 566 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 121 673 2 252 626 De la clientèle (2) 6 811 619 5 486 319 Total des engagements de garantie reçus 8 933 292 7 738 945 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. Note 7 . – Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans le Chapitre 6 « Gestion des risques ». Les informations concernant l'effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le chapitre 6 « Gestion des risques – Risques climatiques ». 7.1. Risque de credit . L’essentiel . Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la qualité de crédit des expositions renégociées (CQ1) ; les expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes (CR1) ; la qualité des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance (CQ3) ; la qualité des expositions par zone géographique (CQ4) ; la qualité de crédit des prêts et avances par branche d’activité (CQ5) ; la répartition des garanties reçues par nature sur les instruments financiers (CR3) ; Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 7.1.1 . Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -32 607 -27 097 Récupérations sur créances amorties 2 000 428 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -5 939 -6 812 Total coût du risque de credit -36 546 -33 481 (1) La variation des « créances irrécouvrables » inclut une augmentation de 2,5 millions d’euros en 2021 en raison du reclassement des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste du poste « Charges générales d’exploitation » vers le poste « Coût du risque de crédit » dès lors qu’il s’agit de coûts marginaux et directement attribuables au recouvrement des flux de trésorerie contractuels. Le montant était de 2 millions d’euros au 31 décembre 2020. — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires -4 -15 Opérations avec la clientèle -36 550 -32 872 Autres actifs financiers 8 -594 Total coût du risque de credit -36 546 -33 481 7.1.2 . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation, les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3 ou S3)  : il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. Augmentation significative du risque de crédit L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+ μ × PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date > μ × PD à l ' octroi + Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier réseau caisse d' épargne 1 4,2% Professionnel réseau caisse d' épargne 1 7,0% PME 2 0,5% Secteur public 2 0,5% Logement Social 2 0,5% sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l'origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité du Groupe BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (forward looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Prise en compte des informations de nature prospective Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central . Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 6,1K€ sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et des PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. Pondération des scénarios au 31 décembre 2021 Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle de 1,9 K€ a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarii central à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central . Des provisions calculées localement, ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Au 31 décembre 2021, ces provisions s’élèvent à 8,7 K€ en augmentation 8,7 K€ par rapport à l’année dernière. Ces provisions concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration, du commerce-distribution spécialisé, de l’agro-alimentaire, du BTP, des professionnels de l’immobilier et de l’automobile. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du groupe. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31 décembre 2021 s’élève à 87,1 millions d’euros et se répartit de la manière suivante : 31/12/2021 Modèle central 72 Ajustement post-modèle 6,1 Complément au modèle central 8,7 Total Pertes de crédit attendues S1/S2 87,1 Analyse de la sensibilité des montants d’ECL . La sensibilité des pertes de crédit attendues pour BPMED liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 0,5 million d’euros. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 . Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred credit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected credit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Le classement en Statut 3 est maintenu pendant une période probatoire de trois mois après disparition de l’ensemble des indicateurs du défaut mentionnés ci-dessus. La période probatoire en Statut 3 est étendue à un an pour les contrats restructurés ayant fait l’objet d’un transfert en Statut 3. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 7.1.3 . Variation des pertes de crédit attendues sur actifs financiers et des engagements . — A compter du 31 décembre 2020, les POCI sont présentés par segmentation S2 POCI et S3 POCI. 7.1.3.1 . Variation des pertes de crédit sur actifs financiers par capitaux propres   : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 43 163 -1 0 0 0 0 43 163 -1 Production et acquisition 0 0 0 /// 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -1 939 1 0 0 0 0 -1 939 1 Solde au 31/12/2021 41 224 0 0 0 0 0 41 224 0 7.1.3.2. Variation des pertes de crédit sur titres de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 169 178 0 37 832 0 0 0 817 0 207 827 0 Production et acquisition 0 0 0 0 /// /// 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -54 753 0 -22 432 0 0 0 0 0 -77 185 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 33 642 0 -11 268 0 826 0 -817 0 22 384 0 Solde au 31/12/2021 148 067 0 4 132 0 826 0 0 0 153 025 0 7.1.3.3. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti . — Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 924 millions d’euros au 31 décembre 2021, contre 845 millions d’euros au 31 décembre 2020. (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 2 758 874 -14 0 0 0 0 0 0 2 758 874 -14 Production et acquisition 1 118 324 0 0 0 /// /// 0 0 1 118 324 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -336 798 0 0 0 -10 0 0 0 -336 808 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 538 943 -6 480 0 10 0 0 0 539 434 -6 Solde au 31/12/2021 4 079 343 -20 481 0 0 0 0 0 4 079 824 -20 7.1.3.4. Variation des pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 14 214 622 -24 392 796 293 -51 004 417 589 -183 136 1 706 0 13 572 -688 15 443 782 -259 220 Production et acquisition 2 219 703 -8 276 7 795 -287 /// /// 0 0 1 593 0 2 229 092 -8 562 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -1 101 148 78 -67 670 65 -41 384 754 0 0 -341 23 -1 210 543 920 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -26 214 20 279 0 0 0 0 -26 214 20 279 Transferts d'actifs financiers -670 030 26 995 603 565 -25 426 66 463 -17 991 227 6 -227 -2 -1 -16 418 Transferts vers S1 262 788 -853 -258 148 3 513 -4 640 62 /// /// /// /// 0 2 722 Transferts vers S2 -892 330 23 370 899 146 -37 752 -6 816 221 386 -2 -386 10 0 -14 152 Transferts vers S3 -40 487 4 478 -37 433 8 813 77 920 -18 274 -159 8 159 -12 -1 -4 987 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 196 693 -18 214 -26 008 19 344 -4 868 -7 595 415 -28 628 -295 166 859 -6 787 Solde au 31/12/2021 14 859 840 -23 807 1 313 975 -57 309 411 587 -187 689 2 348 -22 15 225 -960 16 602 976 -269 787 Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté. 7.1.3.5. Variation des pertes de crédit sur engagements de financement donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 1 395 015 -3 309 2 220 -2 191 3 793 -382 0 0 1 401 028 -5 882 Production et acquisition 765 587 -2 344 0 0 /// /// 0 0 765 587 -2 344 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -418 092 4 -29 0 -283 0 0 0 -418 404 4 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 16 977 770 -17 240 -1 533 252 -60 0 0 -11 -823 Transferts vers S1 17 503 -45 -17 259 89 -243 2 /// /// 1 46 Transferts vers S2 -19 815 155 -1 622 -137 3 0 0 -1 -804 Transferts vers S3 -507 0 -136 0 632 -65 0 0 -11 -65 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -406 527 1 789 16 804 2 168 -562 -50 0 0 -390 285 3 907 Solde au 31/12/2021 1 352 960 -3 090 1 755 -1 556 3 200 -492 0 0 1 357 915 -5 138 7.1.3.6. Variation des pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2020 349 274 -734 8 664 -187 14 628 -4 794 0 0 372 566 -5 715 Production et acquisition 143 225 -220 0 0 /// /// 0 0 143 225 -220 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -55 482 4 -3 099 0 -1 815 0 0 0 -60 396 4 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -23 365 574 23 205 -672 157 166 0 0 -3 68 Transferts vers S1 4 379 -10 -4 042 28 -337 96 /// /// 0 114 Transferts vers S2 -27 259 520 27 539 -747 -280 134 0 0 0 -93 Transferts vers S3 -485 64 -292 47 774 -64 0 0 -3 47 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -39 525 -59 11 421 11 924 202 0 0 -27 181 154 Solde au 31/12/2021 374 127 -435 40 191 -848 13 893 -4 426 0 0 428 211 -5 709 7.1.4 . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. 7.1.5 . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9 . — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque(2) Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation (3) Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 826 0 826 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 426 812 -188 649 238 163 232 434 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 3 200 -492 2 708 0 Engagements de garantie 13 893 -4 426 9 467 0 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan 7.1.6 . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d' E uros ) Exposition maximale au risque(1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 8 127 0 Prêts 27 995 0 Dérivés de transaction 3 846 0 Total 39 968 0 (1) Valeur comptable au bilan 7.1.7 . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant. 7.1.8 . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. 7.1.9 . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. 7.1.10 . Encours restructurés . — Néant . 7.1.11 . Actifs passés en perte durant la période de reporting et qui font toujours l'objet de mesures d'exécution . — Néant . 7.1.12 . Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d'Euros) Valeur Brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provision pour pertes de crédit attendes Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) NET Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 41 227 1 41 228 Stage - S1 41 227 1 41 228 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés à la JV par capitaux propres - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle à la juste valeur par capitaux propres - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Titres au coût amorti - VB 152 155 826 152 981 Stage - S1 152 155 152 155 Stage - S2 0 Stage - S3 826 826 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti - VB 3 995 220 -21 3 995 199 Stage - S1 3 994 739 -21 3 994 718 Stage - S2 481 481 Stage - S3 0 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti - VB 3 789 313 78 357 3 218 689 1 310 778 3 771 169 2 115 942 644 171 370 642 -664 -46 -1 664 -1 306 -10 579 -24 933 -40 089 -160 070 15 059 708 Stage - S1 3 788 493 78 357 3 175 582 1 292 891 3 560 476 1 645 485 132 454 -628 -46 -1 251 -1 044 -7 138 -10 296 -2 804 13 650 530 Stage - S2 794 43 003 17 742 210 224 470 272 510 759 -12 -329 -159 -3 279 -14 513 -36 859 1 197 642 Stage - S3 26 104 145 469 185 958 370 642 -24 -84 -104 -162 -124 -427 -160 070 211 536 Engagements de financement donnés - VB 289 274 41 245 219 910 138 447 352 767 249 674 56 258 2 951 28 18 90 94 612 1 545 2 095 536 1 355 544 Stage - S1 289 225 41 245 217 018 137 464 341 995 212 323 23 643 28 18 85 91 576 1 101 524 1 265 336 Stage - S2 49 2 892 983 10 772 37 351 32 615 5 3 36 436 1 571 86 713 Stage - S3 2 951 8 536 3 495 Engagements de garantie donnés - VB 53 331 12 020 73 395 36 173 125 425 90 325 15 344 14 395 8 3 27 17 156 781 291 3 040 424 731 Stage - S1 53 331 12 020 70 940 36 143 118 255 71 965 3 153 8 3 24 17 136 185 38 366 218 Stage - S2 2 455 30 7 170 18 344 12 191 3 20 596 253 41 062 Stage - S3 16 14 395 3 040 17 451 Total 8 320 520 131 622 3 511 994 1 485 398 4 249 361 2 455 941 715 773 388 814 -648 -25 -1 547 -1 195 -9 811 -22 607 -37 703 -156 494 21 029 391 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. 7.1.13 . Actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale (POCI) . — Néant . 7.2. Risque de marche . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques. 7.3. Risque de taux d’ intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». 7.4 . Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2021 Caisse, banques centrales 85 883 85 883 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 41 224 527 213 568 437 Instruments dérivés de couverture 0 Titres au coût amorti -1 0 153 023 3 153 025 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 2 841 571 155 999 421 999 481 2 392 79 940 4 079 804 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 291 166 307 772 1 296 843 5 374 633 9 062 777 16 333 191 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 3 218 619 504 995 1 297 264 6 527 137 9 065 172 607 153 21 220 340 Banques centrales 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Instruments dérivés de couverture 0 Dettes représentées par un titre 0 30 926 25 430 57 483 285 930 399 769 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 361 504 557 937 1 207 487 2 326 013 1 177 621 5 630 562 Dettes envers la clientèle 11 995 344 78 201 266 844 1 408 800 105 374 13 854 563 Dettes subordonnées 496 47 198 52 097 2 220 55 058 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Passifs financiers par échéance 12 357 344 667 111 1 499 959 3 844 393 1 571 145 0 19 939 952 Passifs locatifs 8 759 1 656 10 415 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 427 989 29 809 623 750 65 189 207 979 3 199 1 357 915 Total engagements de financement donnes 427 989 29 809 623 750 65 189 207 979 3 199 1 357 915 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 9 837 9 837 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 363 866 9 1 849 17 881 9 616 25 153 418 374 Total engagements de garantie donnes 363 866 9 1 849 17 881 9 616 34 990 428 211 Note 8 . – Avantages du personnel . Principes comptables . Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. 8.1. Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le Chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -91 551 -86 321 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies (1) -9 109 -9 730 Autres charges sociales et fiscales -45 382 -46 141 Intéressement et participation -10 397 -7 842 Total des charges de personnel -156 439 -150 034 (1) La décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel mise en œuvre sur 2021 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 2 300 K€ sur les charges des régimes à prestations définies présentées pour l’exercice 2020. 8.2 . Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur CNP. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. 8.2.1 . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2021 31/12/2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle(2) 37 941 26 691 10 270 74 902 85 638 Juste valeur des actifs du régime -25 570 -17 624 -43 194 -41 753 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan(2) 12 371 9 067 10 270 31 708 43 885 Engagements sociaux passifs (2) 12 371 9 067 10 270 31 708 43 885 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » (2) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2 300 K€ en contrepartie des réserves consolidées. La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. 8.2.2 . Variation des montants comptabilisés au bilan . — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 42 417 29 860 11 061 83 338 83 028 Coût des services rendus 1 813 718 2 531 2 545 Coût des services passés Coût financier 146 133 30 309 527 Prestations versées -1 666 -1 349 -532 -3 547 -3 825 Autres éléments enregistrés en résultat 116 -1 007 -891 57 Variations comptabilisées en résultat -1 598 -696 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -45 -45 -25 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -1 913 -2 866 -4 779 2 431 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 88 -335 -247 -894 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -5 071 1 512 Ecarts de conversion Autres variations (1) -1 131 -2 936 -4 067 1 794 Dette actuarielle en fin de période 37 941 26 691 10 270 74 902 85 638 (1) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2300 K€ en contrepartie des réserves consolidées présentée sur la ligne « Autres ». Sur 2020, l’application de cette décision aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de -2 217 K€ de dette actuarielle au 01/01/2020, de 42 K€ au titre du résultat 2020, de -125 K€ au titre des écarts de réévaluation et ainsi -83 K€ de dette actuarielle au 31/12/2020 et 01/01/2021. — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 23 956 17 797 41 753 39 234 Produit financier 85 78 163 256 Cotisations reçues 69 69 88 Prestations versées -329 -34 -363 -360 Autres Variations comptabilisées en résultat -131 -16 Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 2 760 350 3 110 718 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 3 110 718 Ecarts de conversion Autres -902 -636 -1 538 1 817 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 25 570 17 624 43 194 41 753 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 363 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. 8.2.3 . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En millions d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Coût des services -1 813 -718 -2 531 2 545 Coût financier net -116 -30 -146 271 Autres (dont plafonnement par résultat) 1 007 1 007 Total de la charge de l'exercice (1) -1 929 259 -1 670 2 816 Prestations versées 2 652 532 3 184 Cotisations reçues 69 69 Variation de provisions suite a des versements 2 721 532 3 253 Total 792 791 1 583 2 816 (1) La mise en œuvre de la décision IFRS IC relative à la norme IAS 19 Avantages du personnel sur 2020 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de 42 K€ en charge de l’exercice 2020. — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : ( En milliers d' E uros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2021 Exercice 2020 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 10 181 6 703 16 884 16 075 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice -4 585 -3 596 -8 181 794 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 5 406 3 106 8 512 16 884 8.2.4 . Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,86% 0,38% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 13 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2021, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'Euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,30% -2 306 -6,68% -2 715 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,02% 2 569 7,48% 3 060 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,41% 2 344 6,79% 2 779 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,46% -1 997 -5,64% -2 039 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 182 661 182 028 N+6 à N+10 171 165 171 423 N+11 à N+15 152 511 154 007 N+16 à N+20 127 815 130 262 > N+20 240 921 255 887 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) et CGP-CE  : En % et milliers d'Euros 31/12/2021 31/12/2020 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 8,77% 2 174 2,70% 624 Actions 42,67% 10 573 42,20% 9 748 Obligations 40,91% 10 138 55,00% 12 728 Immobilier 10,00% Dérivés Fonds de placement 7,65% 1 896 Total 100,00% 24 780 100,00% 23 100 Note 9 . – Activités d’assurance . Néant . Note 10 . – Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur  : — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisant. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( Ask ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) — Instruments dérivés de niveau 2  : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement (à supprimer le cas échéant): les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement (à supprimer le cas échéant) … ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : Au 31 décembre 2021, le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a aucun « Day one profit « à étaler ». Cas particuliers . Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les filiales de BPCE sont principalement valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 20 199 millions d’euros pour les titres, soit 349 856 milliers d’euros détenus par le Groupe Banque Populaire Méditerranée. La variation de juste valeur des titres BPCE s’élève à + 59 091 milliers d’euros. Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti (titres) . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. 10.1 . Juste valeur des actifs et passifs financiers . 10.1.1 . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers . — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : ( En milliers d' E uros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 3 846 0 3 846 Dérivés de taux 0 3 161 0 3 161 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 685 0 685 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 3 846 0 3 846 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 36 122 36 122 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 27 995 27 995 Titres de dettes 0 0 8 127 8 127 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 36 122 36 122 Instruments de capitaux propres 0 0 632 632 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 632 632 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 632 632 Instruments de dettes 20 518 20 706 0 41 224 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 20 518 20 706 0 41 224 Instruments de capitaux propres 0 12 515 527 Actions et autres titres de capitaux propres 0 12 326 514 887 527 213 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 20 518 33 032 514 887 568 437 Dérivés de taux 0 23 976 0 23 976 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 23 976 0 23 976 Total des actifs financiers a la juste valeur 20 518 60 854 551 641 633 013 (1) hors couverture économique 10.1.2 . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 277 -277 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 277 -277 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 277 -277 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 30 875 851 0 0 5 000 -604 0 0 0 36 122 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 27 607 388 0 0 0 0 0 0 0 27 995 Titres de dettes 3 268 463 0 0 5 000 -604 0 0 0 8 127 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 30 875 851 0 0 5 000 -604 0 0 0 36 122 Instruments de capitaux propres 554 65 0 0 34 -20 0 0 -1 632 Actions et autres titres de capitaux propres 554 65 0 0 34 -20 0 0 -1 632 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 554 65 0 0 34 -20 0 0 -1 632 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 367 984 394 0 81 744 66 696 -1 931 0 0 0 514 887 Actions et autres titres de capitaux propres 367 984 394 0 81 744 66 696 -1 931 0 0 0 514 887 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 367 984 394 0 81 744 66 696 -1 931 0 0 0 514 887 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2021 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 232 1 127 0 0 0 0 0 0 0 1 359 Dérivés de taux 232 1 127 0 0 0 0 0 0 0 1 359 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 232 1 127 0 0 0 0 0 0 0 1 359 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 6.3. Au 31 décembre 2021, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE pour 408 947 milliers d’euros, BP Développement pour 30 911 milliers d’euros et l’Informatique des Banques Populaires Investissements pour 4 705 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 851 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2021. Ces gains et pertes impactent uniquement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, 81 744 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2021. 10.1.3 . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 20 704 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 20 704 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 20 704 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (1) Hors couverture technique Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En millions d'Euros) De Vers Exercice 2021 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 1 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 1 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (1) Hors couverture technique 10.1.4 . Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Méditerranée est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 10 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 13 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 15 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 126 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 117 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. 10.2 . Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 10.1. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 4 081 080 0 3 150 599 930 481 2 759 417 0 1 908 871 850 546 Prêts et créances sur la clientèle 16 805 087 0 1 922 479 14 882 608 15 600 998 0 2 943 495 12 657 503 Titres de dettes 156 061 151 147 0 4 914 210 952 172 276 33 771 4 905 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 5 700 522 0 5 700 563 -41 4 516 629 0 4 506 858 9 771 Dettes envers la clientèle 13 854 563 0 8 029 908 5 824 655 12 600 300 0 7 322 423 5 277 877 Dettes représentées par un titre 399 773 111 837 287 532 404 408 536 42 622 365 505 409 Dettes subordonnées 59 434 0 59 434 0 59 807 0 59 807 0 Note 11 . – Impôts . 11.1 . Impôts sur le résultat . Principes comptables . Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Impôts courants -27 526 -22 414 Impôts différés 3 723 4 379 Impôts sur le résultat -23 803 -26 793 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2021 Exercice 2020 En milliers d’Euros Taux d’impôt En milliers d’Euros Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 60 038 53 032 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 23 803 18 035 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition 83 841 71 067 Effet des différences permanentes (1) -7 254 -13 342 Résultat fiscal consolidé (A) 76 587 57 725 Taux d’imposition de droit commun français (B) 28,41% 32,02% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 21 758 18 484 Effet de la variation des impôts différés non constatés 468 0 Impôts à taux réduit et activités exonérées -850 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger -2 041 767 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 632 1 212 Effet des changements de taux d’imposition -9 10 Autres éléments 3 850 -2 536 Charge (produit) d’impôts comptabilisée 23 803 18 036 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 31,08% 31,24% Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique ». 11.2 . Impôts différés . Principes comptables . Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant  : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Plus-values latentes sur OPCVM 10 11 Gie fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 4 487 5 192 Provisions pour activité d’épargne-logement 2 363 2 224 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 12 447 10 033 Autres provisions non déductibles 6 020 5 942 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves -228 48 Autres sources de différences temporelles (1) 11 027 1 076 Impôts différés liés aux décalages temporels 36 125 24 526 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 8 118 15 015 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 44 244 39 541 Comptabilisés A l’actif du bilan 51 896 39 637 Au passif du bilan -7 652 -97 Note 12 . – Autres informations . 12.1 . Information sectorielle . — Définitions des secteurs opérationnels  : Conformément à la nome IFRS 8 –secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE. — Information par zone géographique.  : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. ( En milliers d' E uros ) France Monaco Total PNB 386 225 8 366 394 591 Total actif 21 202 810 593 549 21 796 359 Effectif Equivalent temps plein 2 020 17 2 037 12.2 . Informations sur les opérations de location . 12.2.1 . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. — Contrats de location-financement  : Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti (note 4.1.10). Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net ; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. — Echéancier des créances de location-financement  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Contrats de location-financement Paiements de loyers non actualisés (montant des investissements bruts) 9 310 19 517 A moins d'un an 5 187 6 958 De un à cinq ans 3 983 11 803 A plus de cinq ans 140 756 Paiements de loyers actualisés (montant des investissements nets) 9 310 19 517 A moins d'un an 5 187 6 958 De un à cinq ans 3 983 11 803 A plus de cinq ans 140 756 Produits financiers non acquis 0 0 Contrats de location simple 767 1 323 A moins d'un an 252 529 De un à cinq ans 515 794 A plus de cinq ans 0 0 12.2.2 . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenu sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Charges sur opérations de location -14 015 -12 874 Charges d'intérêt sur passifs locatifs -995 -60 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -7 553 -7 085 Charges de location variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -5 467 -5 729 Charges de location au titre des contrats de courte durée (1) 0 0 Charges de location portant sur des actifs de faible valeur (1) 0 0 Produits de sous - location - location simple 0 0 ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Charge de location au titre de contrats de courte durée Charges de location portant sur des actifs de faible valeur Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan — Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location  : ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location Dont flux de trésorerie générés par l’activité opérationnelle Dont flux de trésorerie liés aux opérations de financement — Echéancier des passifs locatifs  : ( En milliers d’ E uros ) 31/12/2021 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés 14 426 16 010 A moins d'un an 4 011 4 334 De un à cinq ans 8 759 9 674 A plus de cinq ans 1 656 2 002 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En millions d’Euros) Au 31/12/2021 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : ( En millions d’ E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits de sous-location - location simple 0 0 Produits de sous-location - location-financement 0 0 Lorsque le groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. — Résultat des transactions de cession bail  : ( En millions d’ E uros ) Exercice 2021 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 0 12.3 . Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. 12.3.1 . Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les coentreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 14 - Périmètre de consolidation ». 12.3.2 . Transactions avec les dirigeants . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. 12.3.3 . Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. 12.4 . Partenariats et entreprises associés . — Néant . 12.5 . Intérêts dans les entités structurées non consolidées . 12.5.1 . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Méditerranée. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Méditerranée à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Méditerranée restitue dans la note 12.5.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les Hedge Funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités  : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. 12.5.2 . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2021  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 433 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 433 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 354 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 2 866 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 29 220 0 433 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 29 220 0 433 — Au 31 décembre 2020  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d’ E uros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 383 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 383 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 353 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 2 271 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 28 624 0 383 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. 12.5.3 . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas sponsor d’entités structurées. 12.6 . Implantations par pays . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée possède uniquement une succursale à Monaco, information en note 12.1. 12.7 . Honoraires des commissaires aux comptes . — Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’organe central pour les exercices 2021 et 2020 : Montants en milliers d'euros Commissaires aux comptes responsables du contrôle Autres réseaux de commissaires aux comptes Total PwC KPMG Audit Autres – Odycé & FCA Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 2021 2020 Certification des comptes 119 124 96% 96% 116 131 89% 86% 67 41 100% 98% 302 296 - Emetteur 0 0 0 0 0 0 0 0 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 0 0 Services autres que la certification des comptes (2) 5 5 4% 4% 14 21 14% 1 2% 20 27 - Emetteur 0 0 0 0 0 0 0 0 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 124 129 100 100 130 152 100 100 67 42 100 100 322 323 100 100 dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes (2) 119 124 116 131 41 254 296 dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes (2) 5 5 14 21 1 67 27 (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l’exercice y compris la TVA non récupérable (2) En 2021, les "services autres que la certification des comptes" portent essentiellement sur des contrôles de rapports et d’attestation pour 20 K€. répartis entre les cabinets PwC et KPMG. 15 K€ correspondent à la mission concernant le rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations RSE – mission confiée à KPMG. Et 5 K€ portent sur des travaux mis en œuvre au titre de l’attestation sur le FRU – mission confiée à PwC. Note 13 . – Modalités d’élaboration des données comparatives . Néant Note 14 . – Détail du périmètre de consolidation . 14.1 . Opérations de titrisation . Principes comptables . La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2021, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2021 et BPCE Home Loans FCT 2021 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,62 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,50 milliard d’euros). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation :BPCE Home Loans FCT 2020, BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2020 (titrisation prêts immobiliers). Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « Silos de FCT ». 14.2 . OPCVM garantis . — Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit. L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures. 14.3 . Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées . — Restrictions importantes  : Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non). — Soutien aux entités structurées consolidées  : Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a accordé aucun soutien financier à des entités structurées consolidées. 14.4 . Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation Activités Taux d’intérêt Méthode (1) 31/12/2021 31/12/2020 BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Ets. Français Ets de crédit 100,00% 100,00% IG SOCAMA MÉDITERRANÉE Ets. Français Sté de caution mutuelle 5,10% 5,28% IG SOCAMA CORSE Ets. Français Sté de caution mutuelle 1,49% 1,53% IG SOCAMI PROVENÇALE ET CORSE Ets. Français Sté de caution mutuelle 50.06% 49,35% IG SOCAMI CÔTE D' A ZUR Ets. Français Sté de caution mutuelle 14.93% 14,82% IG SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG SCI PYTHÉAS PRADO 1 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SCI PYTHÉAS PRADO 2 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SILOS FCT Ets. Français Fonds Commun de Titrisation 100,00% 100,00% IG SASU Foncière Victor Hugo Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG (1) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). 14.5 . Entreprises non consolidés au 31 décembre 2021 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Taux de détention Motif de non-consolidation (2) Montant des capitaux propres (3) Montant du résultat (3) SCR PROVENCALE ET CORSE France 28 817 100% Participation non consolidée car non significative 3 263 883 370 224 TERRALIA France 275 000 61% Participation non consolidée car non significative NC NC SCI VIRGINIA France 70 70% Participation non consolidée car non significative 200 SCI LOTISSEMENT DES FLEURS France 150 30% Participation non consolidée car non significative -629 538 -44 111 SCI FLORETTE France 459 30% Participation non consolidée car non significative -2 011 -967 SCI GOELETTE France 30 30% Participation non consolidée car non significative -3 914 -4 114 SCCVI INTERCON France 459 30% Participation non consolidée car non significative 23 306 -951 SCI DURANDY France 25 25% Participation non consolidée car non significative 15 647 14 047 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) BPCE France 702 993 Participation non consolidée car non significative SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE MENTON (SEMIM) France 2 022 Participation non consolidée car non significative BPCE ASSURANCES PRODUCTION SERVICES (APS) France 1 636 Participation non consolidée car non significative IBP INVESTISSEMENT France 470 500 Participation non consolidée car non significative VAR AMENAGEMENT DEVELOPPEMENT SAEM VAD (SAMETO) France 750 Participation non consolidée car non significative SMINA (SOCIETE DU MARCHE D'INTERET NATIONAL D'AVIGNON) France 334 Participation non consolidée car non significative INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE (I-BP) France 385 814 Participation non consolidée car non significative BP DEVELOPPEMENT France 992 845 Participation non consolidée car non significative SEM SORGUES France 688 Participation non consolidée car non significative BPCE ACHATS France 18 Participation non consolidée car non significative FEMU QUI SA France 361 Participation non consolidée car non significative SEM AGORA France 5 Participation non consolidée car non significative IAD (INSTITUT D'ASSISTANCE A LA CREATION ET AU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES REGIONALES) France 1 030 Participation non consolidée car non significative SUD DE FRANCE DEVELOPPEMENT France 200 Participation non consolidée car non significative SOPHIA ANTIPOLIS HABITAT France 170 Participation non consolidée car non significative IN'LI PACA France 2 409 Participation non consolidée car non significative SEMEPA (S.E.M D'EQUIPEMENT DU PAYS D'AIX) France 117 Participation non consolidée car non significative GIE NEUILLY CONTENTIEUX France 1 Participation non consolidée car non significative IDES (INSTITUT DEVELOPPEMENT ECONOMIE SOCIALE) France 131 Participation non consolidée car non significative OUEST PROVENCE HABITAT (SACEMI) France 60 Participation non consolidée car non significative WORLD TRADE CENTER MARSEILLE PROVENCE (SOMECIN) France 5 Participation non consolidée car non significative TSSDI - BPCE AT1NOV208 France 5 Participation non consolidée car non significative SOCIETE PHOCEENNE DE PARTICIPATIONS France 895 864 Participation non consolidée car non significative IRDI MIDI PYRENNEES (EX - SODIREC) France 54 Participation non consolidée car non significative MENES France 622 Participation non consolidée car non significative SCI RUBENS France 1 064 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2021.) A l'Assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A., Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés du groupe Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes, sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable suivants : L’application de la décision de l’IFRS IC relative à la norme IAS 19 « Avantages du personnel », exposée dans la note 2.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; Le changement de présentation au bilan des Prêts à Taux Zéro exposé dans la note 5.5.3 de l’annexe aux comptes consolidés. Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Risques Travaux Le groupe Banque Populaire Méditerranée est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Méditerranée constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux de pertes en cas de défaut, des informations prospectives, …). Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note XX . Ces dépréciations pour pertes attendues sont complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales identifiées par le groupe Banque Populaire Méditerranée. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier, dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des dépréciations et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à AA Mds€ dont aaa Mds€ au titre du statut 1, bbb Mds€ au titre du statut 2 et ccc Mds€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à BB Md€ (en augmentation / diminution de DD % sur l’exercice). Pour plus de détails sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes nnn de l’annexe qui mentionnent également les incidences de la crise sanitaire et économique sur le risque de crédit. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles. Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans le groupe Banque Populaire Méditerranée. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque Populaire Méditerranée des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de dépréciations. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié et principaux jugements Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales, à l’exception de Natixis, valorisée sur la base d’une approche multicritères tenant également compte du prix de l’opération de marché intervenue en 2021. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres dans les comptes consolidés de votre Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à XX M€ au 31 décembre 2021, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de XX M€. Pour plus de détails sur les principes comptables, se référer aux notes NN, NN, NN et NN de l’annexe . Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : - une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser les principales filiales, - l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19 ; - un contre-calcul des valorisations ; - l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; - l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. par votre Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par votre Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG. Au 31 décembre 2021, le cabinet PricewaterhouseCoopers était dans la 5ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG dans la 14ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes : Marseille, le 5 avril 2022 Neuilly-sur-Seine, le 5 avril 2022 KPMG Audit Département de KPMG S.A. : PricewaterhouseCoopers Audit : Pierre-Laurent SOUBRA ; Frank VANHAL ; Associé, Associé. 3.2. — Comptes individuels . 3.2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2021 (avec comparatif au 31 décembre 2020) . 3.2.1.1. — Compte de résultat . ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2021 Exercice 2020 Intérêts et produits assimilés 3.1 305 574 283 470 Intérêts et charges assimilées 3.1 -111 464 -96 830 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 115 121 112 393 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 3.2 -109 178 -105 479 Revenus des titres à revenu variable 3.3 16 058 19 679 Commissions (produits) 3.4 209 704 191 271 Commissions (charges) 3.4 -30 900 -34 076 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 3.5 638 501 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 3.6 247 -439 Autres produits d'exploitation bancaire 3.7 8 495 7 314 Autres charges d'exploitation bancaire 3.7 -15 666 -12 031 Produit net bancaire 388 628 365 774 Charges générales d'exploitation 3.8 -259 340 -254 652 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -14 366 -15 331 Résultat brut d'exploitation 114 921 95 791 Coût du risque 3.9 -37 398 -25 980 Résultat d'exploitation 77 523 69 811 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 3.10 1 506 2 660 Résultat courant avant impôt 79 029 72 471 Résultat exceptionnel 3.11 0 0 Impôt sur les bénéfices 3.12 -26 271 -22 161 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 52 758 50 311 3.2.1.2. — Bilan . (En milliers d'Euros) Actif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisses, banques centrales 85 883 111 725 Effets publics et valeurs assimilées 4.3 162 242 202 224 Créances sur les établissements de crédit 4.1 3 117 143 1 847 196 Opérations avec la clientèle 4.2 15 179 714 13 969 381 Obligations et autres titres à revenu fixe 4.3 1 306 459 1 318 445 Actions et autres titres à revenu variable 4.3 7 398 2 981 Participations et autres titres détenus à long terme 4.4 108 589 56 493 Parts dans les entreprises liées 4.4 360 412 344 215 Opérations de crédit-bail et de locations simples 4.5 15 811 27 250 Immobilisations incorporelles 4.6 192 736 193 142 Immobilisations corporelles 4.6 80 597 83 996 Autres actifs 4.8 156 206 173 070 Comptes de régularisation 4.9 77 006 78 493 Total de l'actif 20 850 196 18 408 611 Passif Notes 31/12/2021 31/12/2020 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 5 646 819 4 481 773 Opérations avec la clientèle 4.2 13 003 810 11 762 938 Dettes représentées par un titre 4.7 290 992 361 012 Autres passifs 4.8 60 878 57 589 Comptes de régularisation 4.9 185 468 195 756 Provisions 4.10 127 759 114 676 Dettes subordonnées 4.11 50 035 50 046 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 4.12 103 207 103 207 Capitaux propres hors FRBG 4.13 1 381 227 1 281 614 Capital souscrit 684 877 633 032 Primes d'émission 169 485 169 485 Réserves 451 807 428 786 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 22 300 0 Résultat de l'exercice (+/-) 52 758 50 311 Total du passif 20 850 196 18 408 611 Hors-bilan Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements reçus 5.1 Engagements de financement 26 0 Engagements de garantie 8 170 480 6 612 299 Engagements sur titres 620 691 3.2.2. — Notes annexes aux comptes individuels . Note 1 . – Cadre général . 1.1 . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE sont organisées autour de deux grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et le groupe Oney) ; Global Financial Services regroupant la Gestion d’actifs et de fortune (Natixis Investment Managers et Natixis Wealth Management) et la Banque de Grande Clientèle (Natixis Corporate & Investment Banking) Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. 1.2 . Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31, L. 512-107-5 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2021. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. 1.3 . Evénements significatifs . — Néant. 1.4 . Evénements postérieurs à la clôture . — Fin février 2022, la Fédération de Russie a lancé une action militaire d'envergure en Ukraine. Alors que l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN, la réaction occidentale a été forte. De manière concertée, l’Union européenne, les Etats-Unis et de nombreux autres états ont adopté une série de sanctions inédites, prévoyant notamment le gel des avoirs à l’étranger de la Banque centrale russe, l’exclusion de banques russes de SWIFT, de multiples groupes occidentaux annonçant par ailleurs leur désengagement de la Fédération de Russie. Même si le sujet essentiel de l’énergie et du gaz naturel demeure pour l’instant hors champ des mesures prises de part et d’autre, les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont annoncé leur intention d’interdire l’importation de pétrole et de gaz russe. Par ailleurs, de nouvelles mesures et sanctions économiques pourraient être adoptées, notamment par l’Union européenne et les Etats-Unis, et des mesures et sanctions économiques en représailles pourraient être adoptées par la Fédération de Russie. Ce conflit pourrait avoir des conséquences majeures sur l’économie russe mais aussi pour les économies occidentales et plus généralement sur l’économie mondiale. Le risque de défaut de paiement sur la dette russe, la montée de l’inflation et la perte de pouvoir d’achat pour la population en Russie sont conséquents. Une remise en cause des perspectives de croissance et une pression inflationniste accrue ne peuvent être écartées tant aux Etats-Unis qu’en Europe. Par ailleurs, un risque lié à des mesures d’expropriation que pourraient prendre les autorités russes vis-à-vis des sociétés étrangères, en représailles des sanctions occidentales, est évoqué. Au 31 décembre 2021, la Banque Populaire Méditerranée ne détient aucune exposition sur des contreparties russes, ukrainiennes ou biélorusses. Note 2 . – Principes et méthodes comptables généraux . 2.1 . Méthodes d'évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2021 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 23 février 2022. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 27/04/2022. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. 2.2 . Changements de méthodes comptable . — Le 7 novembre 2021, l’ANC a modifié sa recommandation relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires. Ce texte introduit un choix de méthode pour la répartition des droits à prestation pour les régimes à prestations définies conditionnant l’octroi d’une prestation à la fois en fonction de l’ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait que le bénéficiaire soit présent lorsqu’il atteint l’âge de la retraite. Il s’agit principalement des Indemnités de Fin de Carrière (IFC). La Banque Populaire Méditerranée applique ce texte de manière anticipée pour l’exercice clos au 31 décembre 2021. La méthode retenue est de répartir les droits à prestation à compter de la date à laquelle chaque année de service compte pour l’acquisition des droits à prestation. Cette évolution constitue un changement de méthode comptable ayant pour effet une baisse des provisions de 2,3 millions d’euros sur la période 2021 en contrepartie des capitaux propres (report à nouveau). Les informations comparatives présentées au titre de l’exercice 2020 n’ont pas été retraitées de ces effets mais font l’objet d’une mention spécifique en note de bas de tableaux. Les autres textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2021 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. 2.3 . Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 2.4 . Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 23,1 millions d’euros. Les cotisations cumulées (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 1,3 million d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 24,4 millions d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2021. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 4,3 millions d’euros dont 3,6 millions d’euros comptabilisés en charge et 0,7 million d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 2,6 millions d’euros au 31 décembre 2021. Note 3 . – Informations sur le compte de résultat . 3.1 . Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 36 835 -51 221 -14 385 25 907 -32 172 -6 265 Opérations avec la clientèle 234 438 -48 364 186 074 222 880 -48 751 174 130 Obligations et autres titres à revenu fixe 34 173 -10 840 23 333 34 608 -14 857 19 752 Dettes subordonnées 41 -1 039 -998 53 -1 050 -997 Autres * 87 0 87 22 0 22 Total 305 574 -111 464 194 110 283 470 -96 830 186 640 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Le stock de provision épargne logement s’élève à 9,1 millions d’euros pour l’exercice 2021, contre 8,5 millions d’euros pour l’exercice 2020. Opérations de titrisation 2021 . — Au 31 décembre 2021, une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 octobre 2021 s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,619 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2021 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,5 milliard d’euros) ainsi que la souscription par les établissements de titres subordonnées assurant ainsi le surdimensionnement de l’opération et de parts résiduelles permettant de récupérer les flux d’intérêts sur les créances titrisés. Ainsi, au moment de la mise en place de l’opération, les plus-values de cession des créances titrisés sont enregistrés dans le poste d’intérêts, produits et charges assimilés. Par la suite, l a diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » liée à la diminution du stock de créance est compensée par l’augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » liée au versement par le FCT d’un produit d’intérêts sur parts résiduelles basé sur les flux d’intérêts des créances titrisés. 3.2 . Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables . Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 102 412 102 412 101 971 101 971 Résultats de cession 2 007 -1 041 966 3 111 -1 450 1 661 Dépréciation 0 0 Amortissement -6 470 -6 470 -16 282 -16 282 Autres produits et charges 10 167 -101 481 -91 314 5 736 -87 137 -81 401 114 587 -108 992 5 595 110 818 -104 869 5 949 Opérations de location simple  : Loyers 321 321 734 734 Résultats de cession 212 0 212 838 -13 825 Dépréciation 0 0 Amortissement -167 -167 -585 -585 Autres produits et charges 1 -20 -19 2 -12 -10 534 -186 347 1 575 -610 965 Total 115 121 -109 178 5 942 112 393 -105 479 6 914 3.3 . Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables . Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Actions et autres titres à revenu variable 9 215 Participations et autres titres détenus à long terme 1 153 758 Parts dans les entreprises liées 14 896 18 705 Total 16 058 19 678 3.4 . Commissions . Principes comptables . Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 3.1). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 3 140 -944 2 196 2 430 0 2 430 Opérations avec la clientèle 66 060 -23 66 038 61 405 -247 61 158 Opérations sur titres 6 309 0 6 309 6 175 -319 5 856 Moyens de paiement 54 362 -29 254 25 108 50 298 -26 848 23 449 Opérations de change 863 -0 863 781 0 781 Engagements hors bilan 11 903 0 11 903 10 631 -5 292 5 340 Prestations de services financiers 2 269 -679 1 590 2 954 -260 2 695 Activités de conseil 1 327 0 1 327 1 432 -153 1 280 Vente de produits d'assurance vie 20 680 0 20 680 17 698 -957 16 740 Vente de produits d'assurance autres 42 791 0 42 791 37 467 0 37 467 Total 209 704 -30 900 178 805 191 271 -34 076 157 195 3.5 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables . Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Titres de transaction 0 -2 Opérations de change 638 503 Instruments financiers à terme 0 0 Total 638 501 3.6 . Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -3 0 -3 -142 -142 Reprises 23 0 23 112 112 Résultat de cession 0 0 0 0 Autres éléments 227 0 227 -409 -409 Total 247 0 247 -439 0 -439 3.7 . Autres produits et charges d'exploitation bancaire . Principes comptables . Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au poste d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Placement TAP Total Placement TAP Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 788 -3 021 -1 232 2 281 -2 713 -432 Refacturations de charges et produits bancaires 0 -6 822 -6 822 0 -7 854 -7 854 Activités immobilières 21 -5 16 17 -1 17 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 5 140 -3 893 1 247 3 408 -1 463 1 946 Autres produits et charges accessoires (1) 1 546 -1 926 -380 1 608 -1 1 607 Total 8 495 -15 666 -7 171 7 314 -12 031 -4 718 (1) Un produit de 1,9 million d’euros a été comptabilisé au sein du poste « Autres produits d’exploitation bancaire » au titre de l’amende Echange Image-Chèque (« EIC ») suite à la décision favorable rendue par la Cour d’Appel de renvoi le 2 décembre 2021. Compte tenu de l’incertitude et de l’historique sur le dossier (cf. Risques juridiques dans la partie du Gestion des risques), une provision d’un montant équivalent a été comptabilisée en contrepartie du poste « Autres charges d’exploitation bancaire » 3.8 . Charges générales d'exploitation . Principes comptables . Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Salaires et traitements -89 973 -86 689 Charges de retraite et assimilées (1) -10 494 -10 093 Autres charges sociales -33 935 -34 307 Intéressement des salariés -10 397 -7 842 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 251 -10 421 Total des frais de personnel -157 050 -149 351 Impôts et taxes -5 209 -6 836 Autres charges générales d'exploitation (2) -97 301 -98 464 Charges refacturées 220 Total des autres charges d'exploitation -102 291 -105 301 Total -259 340 -254 652 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant de – 2,3M€ au titre du résultat 2020. (2) La variation des autres charges générales d’exploitation inclut une diminution de 2,5 millions d’euros en raison du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) au sein du poste Coût du risque. L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 766 cadres et 1.278 non-cadres, soit un total de 2.044 salariés. Pour rappel depuis 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. 3.9 . Coût du risque . Principes comptables . Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 4.1 et 4.2.1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 Clientèle -214 497 205 238 -22 323 1 370 -30 213 -192 922 236 369 -56 636 239 -12 950 Titres et débiteurs divers 0 0 -490 -490 Provisions Engagements hors bilan -524 773 0 0 249 -966 3 064 2 098 Provisions pour risque clientèle -15 433 10 599 0 -4 835 -19 077 5 038 -14 038 Autres -2 600 0 -2 600 -600 -600 Total -233 055 216 610 -22 323 1 370 -37 398 -214 054 244 471 -56 636 239 -25 980 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 190 623 191 252 Reprises de dépréciations utilisées 14 434 45 116 Reprises de provisions devenues sans objet 11 372 8 102,2 Reprises de provisions utilisées 181 0 Total des reprises 216 610 244 471 3.10 . Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables . Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 9 9 -17 -17 Dotations 0 0 -20 -20 Reprises 9 9 3 3 Résultat de cession 13 0 1 483 1 497 186 0 2 491 2 677 Total 22 0 1 483 1 506 169 0 2 491 2 660 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations et reprises aux dépréciations sur titres de participation : Aucun mouvement significatif n’est à expliciter. le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : Aucun mouvement significatif n’est à expliciter. 3.11 . Résultat exceptionnel . Principes comptables . Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2021 Exercice 2020 Produits exceptionnels 0 0 Charges exceptionnelles 0 0 3.12 . Impôt sur les bénéfices . Principes comptables . Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Méditerranée, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. — Détail des impôts sur le résultat 202 1  : La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Bases imposables aux taux de 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 86 178 9 Au titre du résultat exceptionnel Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 88 178 0 9 Impôt correspondant 23 299 1 + Contributions 3,3 % 757 0 - Déductions au titre des crédits d'impôts* -827 + Autres 1 103 Impôt comptabilisé 24 732 0 1 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales -38 Provisions pour impôt -1 500 Total 26 269 0 0 La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7 millions d’euros. — Détail du résultat fiscal de l’exercice 2021 – passage du résultat comptable au résultat fiscal / (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Résultat net comptable (A) 52 758 50 311 Impôt social (B) 24 733 22 386 Réintégrations (C) 47 502 40 365 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 30 295 23 892 Dotation FRBG OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 0 42 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 592 1 930 Divers 16 616 14 501 Déductions (D) 38 816 34 460 Plus-values long terme exonérées 357 63 Reprises dépréciations et provisions 13 473 8 485 Dividendes 14 393 17 770 Reprise FRBG Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 55 595 Amortissement frais acquisition OPCVM 9 Divers 10 537 7 538 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 86 178 78 601 3.13 . Répartition de l'activité . — La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est dans pas nécessaire. Note 4 . – Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. 4.1 . Opérations interbancaires . Principes comptables . Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires 1 882 198 1 421 538 Comptes et prêts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 53 29 Créances à vue 1 882 251 1 421 567 Comptes et prêts à terme 1 217 261 412 437 Prêts subordonnés et participatifs 2 805 5 645 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 1 220 066 418 082 Créances rattachées 14 826 7 547 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 117 143 1 847 196 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 111,9 millions d'euros à vue et 1.208,4 millions d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 919,4 millions d'euros au 31 décembre 2021 contre 841,2 millions d'euros au 31 décembre 2020, qui est présenté en déduction du passif en note 4.2. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 33 067 44 711 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 6 838 12 574 Dettes rattachées à vue 0 0 Dettes à vue 39 905 57 286 Comptes et emprunts à terme 5 579 368 4 387 570 Valeurs et titres donnés en pension à terme 22 760 32 530 Dettes rattachées à terme 4 787 4 387 Dettes à terme 5 606 915 4 424 487 Total 5 646 819 4 481 773 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 27,6 millions d'euros à vue et 4.081,7 millions d'euros à terme. 4.2 . Opérations avec la clientèle . 4.2.1 . Opérations avec la clientèle . Principes comptables . Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Prêts garantis par l’Etat  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2022 par la loi n° 2021-1900 du 30 décembre 2021 de finances pour 2022. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues et des coûts de prise de possession et de vente des biens affectés en garantie. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires débiteurs 132 317 126 069 Créances commerciales 88 953 75 917 Crédits à l'exportation 3 006 1 954 Crédits de trésorerie et de consommation 1 739 864 1 741 794 Crédits à l'équipement 3 456 745 3 180 202 Crédits à l'habitat 9 494 915 8 573 259 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 19 971 17 838 Autres concours à la clientèle 14 714 501 13 515 047 Créances rattachées 19 459 19 061 Créances douteuses 391 221 394 756 Dépréciations des créances sur la clientèle -166 738 -161 469 Total des créances sur la clientèle 15 179 714 13 969 381 Dont créances restructurées Dont créances restructurées reclassées en encours sains Les créances sur la clientèle éligible au refinancement de la Banque Centrale se monte à 138,5 millions d’euros. Les Prêts Garantis par l’Etat (PGE) s’élèvent à 993 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 1.06 millions d’euros au 31 décembre 2020. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes d'épargne à régime spécial 4 337 353 3 974 794 Livret A 956 582 867 217 PEL / CEL 1 032 948 1 037 743 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 2 347 824 2 069 834 Créances sur fonds d'épargne -919 484 -841 227 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 9 539 539 8 579 026 Dépôts de garantie 15 659 13 952 Autres sommes dues 11 367 15 036 Dettes rattachées 19 376 21 356 Total 13 003 810 11 762 938 (**) Depuis le 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 8 140 020 8 140 020 7 297 217 7 297 217 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 399 519 1 399 519 1 281 809 1 281 809 Total 8 140 020 1 399 519 9 539 539 7 297 217 1 281 809 579 026 4.2.2 . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 369 611 237 429 -117 212 159 010 -104 169 Entrepreneurs individuels 1 236 124 38 785 -14 307 18 416 -10 953 Particuliers 8 044 631 113 311 -34 571 53 278 -20 151 Administrations privées 37 852 766 -278 280 -248 Administrations publiques et sécurité sociale 11 789 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2021 14 700 007 390 292 -166 368 230 983 -135 521 Total au 31 décembre 2020 13 565 884 394 756 -161 469 245 921 -1 343 4.3 . Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . 4.3.1 . Portefeuille titres . Principes comptables . Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Valeurs brutes 20 000 140 446 160 446 20 000 180 131 200 131 Créances rattachées 337 1 460 1 797 337 1 756 2 093 Dépréciations 0 Effets publics et valeurs assimilées 20 337 141 905 162 242 20 337 181 887 202 224 Valeurs brutes 41 844 1 236 958 1 278 803 23 543 1 267 626 1 291 169 Créances rattachées 27 561 99 27 659 27 172 104 27 276 Dépréciations -3 -3 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 69 402 1 237 057 1 306 459 50 715 1 267 730 1 318 445 Montants bruts 7 524 7 524 3 129 3 129 Créances rattachées 0 Dépréciations -126 -126 -148 -148 Actions et autres titres à revenu variable 7 398 0 7 398 2 981 0 2 981 Total 97 137 1 378 963 1 476 099 74 033 1 449 617 1 523 650 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE sont comptabilisés conformément à l’Art. 2422-4 du règlement 2014-07 en titres de placement. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 20,1 millions d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 366,8 millions d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Placement Investissement Total Placement Investissement Total Titres cotés 20 000 4 000 24 000 20 000 4 000 24 000 Titres non cotés 21 844 170 480 192 324 3 543 183 966 187 509 Titres prêtés 20 000 1 202 924 1 222 924 20 000 1 259 793 1 279 793 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 27 895 1 559 29 453 30 490 1 858 32 348 Total 89 739 1 378 963 1 468 701 74 033 1 449 617 1 523 650 Dont titres subordonnés 21 840 1 062,4 millions d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 892 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 2,2 millions d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 19,7 millions d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 4,7 milliers d’euros. Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 1,2 million d’euros au 31 décembre 2021. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 160,4 millions d'euros au 31 décembre 2021. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés Titres non cotés 7 398 7 398 2 981 2 981 Créances rattachées Total 7 398 0 7 398 2 981 2 981 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 7 millions d’euros d’OPCVM dont 0 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2021 (contre 3 millions d’euros d’OPCVM dont 0 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 497 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1,064 millions d’euros au 31 décembre 2020. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5,07 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 42 milliers d’euros au 31 décembre 2020. 4.3.2 . Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d'Euros) 01/01/2021 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2021 Effets publics 181 887 -41 782 510 1 291 141 906 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 267 730 188 300 0 -199 794 0 -19 179 1 237 057 Total 1 449 617 188 300 0 -241 577 510 -17 888 1 378 963 4.3.3 . Reclassements d’actifs . Principes comptables . Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en 2021. 4.4 . Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables . — Titres de participation et parts dans les entreprises liées  : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse et des transactions récentes, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. 4.4.1 . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2021 Participations et autres titres détenus à long terme 56 713 53 644 -1 557 0 0 108 801 Parts dans les entreprises liées 344 215 16 197 0 0 360 412 Valeurs brutes 400 928 69 841 -1 557 0 0 469 212 Participations et autres titres à long terme -220 0 9 0 0 -211 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Dépréciations -220 0 9 0 0 -211 Total 400 708 69 841 -1 548 0 0 469 001 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1.421 millions d’euros au 31 décembre 2021 contre 1.374 millions d’euros au 31 décembre 2020. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (15.111 millions d’euros) Leur valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice pluriannuel de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Ces valorisations sont fondées sur la notion de valeur d’utilité. En conséquence, elles prennent en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Méditerranée, l’appartenance de ces participations au Groupe BPCE et leur intégration au sein du mécanisme de solidarité, leur intérêt stratégique pour la Banque Populaire Méditerranée et le fait qu’elles sont détenues dans un objectif de long terme. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au Groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. En particulier, les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. Au 31 décembre 2021, la valeur nette comptable s’élève à 339.856 millions d’euros pour les titres BPCE. 4.4.2 . Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital31/12/2021 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2021 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2021 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2021 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2021 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2021 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2021 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2021 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2021 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales SCR Provençale et Corse 4 323 -1 059 100,00 % 4 323 4 323 0 0 0 -227 0 Données au 31/03/2021 Société Immobilière Provençale et Corse 508 378 100,00 % 508 508 0 0 -44 -52 0 Données au 31/12/2021 Sas foncière Victor Hugo 4 726 5 334 100,00 % 4 726 4 726 0 0 818 252 0 Données au 31/12/2021 SCI Pythéas Prado 1 500 -297 99,99 % 500 500 12 146 0 125 123 0 Données au 31/12/2021 SCI Pythéas Prado 2 500 -822 99,99 % 500 500 11 885 0 1 890 329 0 Données au 31/12/2021 SOCAMI Provence et Corse 159 2 018 50,06 % 76 76 76 24 830 46 4 0 Données au 31/12/2021 SOCAMI Côte d'Azur 62 1 168 14,93 % 9 9 0 2 123 7 -3 0 Données au 31/12/2021 SOCAMA Méditerranée 1 698 959 5,10 % 86 86 76 235 655 993 66 0 Données au 31/12/2021 SOCAMA Corse 104 234 1,49 % 2 2 0 15 927 80 -87 0 Données au 31/12/2021 2. Participations Détenues > 10% SCI Virginia 0 0 70,00 % 0 0 0 0 0 0 0 Données au 31/12/2020 Terralia Venture Innovation 450 -42 61,11 % 275 265 0 0 0 -8 0 Données au 31/12/2020 SCI Lotissement des Fleurs 10 -640 30,00 % 3 -161 -139 0 0 -44 0 Données au 31/12/2020 SCI Florette 2 -4 30,00 % 0 0 8 0 0 -1 0 Données exercice clos au 30/09/2020 SCI Goelette 0 -4 30,00 % 0 0 0 0 0 -4 0 Données au 31/12/2020 SCCVI Intercontinentale 2 22 30,00 % 0 0 -300 0 0 -1 0 Données exercice clos au 30/09/2020 SCI Durandy 2 14 25,00 % 0 0 60 0 0 14 0 Données au 31/12/2020 SEMIM (Société d' É conomie Mixte Immobilière de la ville de Menton) 240 579 16,85 % 5 5 0 0 0 -57 0 Données au 31/12/2019 Détenues < 10% IBP Investissements 77 661 4 8,54 % 4 705 4 705 0 0 37 346 4 0 Données au 31/12/2020 Var Aménagement Développement SAEM VAD 3 000 3 933 5,00 % 11 11 0 0 11 590 155 0 Données au 31/12/2020 SMINA ( société du March é d' I ntérêt National d’Avignon - Immobilisations ) 1 048 4 927 4,78 % 36 36 0 NC 3 649 191 0 Données au 31/12/2020 Informatique Banques Populaires 15 614 247 4,30 % 671 671 454 0 405 686 214 0 Données au 31/12/2020 BP Développement 456 117 125 633 3,48 % 22 048 22 031 1 742 0 -108 309 -115 657 357 Données au 31/12/2020 SEM SORGUES ( Immobilisations ) 720 7 710 2,87 % 10 10 0 0 2 019 190 0 Données au 31/12/2020 BPCE Assurances Production Services 76 324 2,15 % 16 16 0 NC 21 389 633 0 Données au 31/12/2020 BPCE 180 478 16 205 747 2,02 % 349 856 349 856 399 334 0 701 714 2 213 155 14 538 Données au 31/12/2020 BPCE ACHATS 123 0 1,46 % 2 2 NC NC 16 382 0 0 Données au 31/12/2020 FEMU QUI SA 4 562 635 1,11 % 50 50 0 0 14 -8 0 Données au 31/03/2021 SCI RUBENS 20 0 5,32 % 1 1 NC NC NC NC NC Données au 31/12/2020 MENES 30 NC 2,07 % 0 0 -43 NC NC NC NC Données au 31/12/2020 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) 143,36 122,84 Filiales étrangères (ensemble) Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées 4.4.3 . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA Méditerranée 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SOCAMA Corse 6 Avenue Antoine Serafini - 20000 AJACCIO SCM SOCAMI Provence et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13008 Marseille Cedex 08 SCM SOCAMI Côte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 Nice Cedex SCM SCI Pythéas Prado 1 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13008 Marseille Cedex 08 SCI SCI Pythéas Prado 2 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13008 Marseille Cedex 08 SCI SCR Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13008 Marseille Cedex 08 SAS Société Immobilière Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13008 Marseille Cedex 08 SARL Foncière Victor Hugo 22 Boulevard Victor Hugo - 06000 Nice SAS 4.4.4 . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances 3 899 38 529 42 428 47 769 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 11 448 30 346 41 794 46 438 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 673 673 673 Engagements donnés 0 673 673 673 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements reçus 278 535 0 278 535 217 609 Engagements reçus 278 535 0 278 535 217 609 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. 4.5 . Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables . L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 15 145 2 15 147 26 473 222 26 695 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 2 021 2 021 2 556 2 556 Dépréciation -1 357 -1 357 -2 001 -2 001 Créances rattachées 0 0 Total 0 15 809 2 15 811 0 27 028 222 27 250 4.6 . Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). 4.6.1 . Immobilisations incorporelles . Principes comptables . Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Droits au bail et fonds commerciaux 28 697 342 -617 0 28 421 Logiciels 7 769 172 -1 0 7 940 Autres 186 797 0 0 0 186 797 Valeurs brutes 223 263 514 -619 0 223 158 Droits au bail et fonds commerciaux -22 358 -680 593 0 -22 445 Logiciels -7 501 -215 1 0 -7 715 Autres 0 0 0 0 0 Dépréciations -261 0 0 0 -261 Amortissements et dépréciations -30 120 -895 594 0 -30 421 Total valeurs nettes 193 142 -381 -25 0 192 737 4.6.2 Immobilisations corporelles  : Principes comptables . Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2021 Terrains 9 019 15 -62 8 972 Constructions 143 160 8 719 -1 932 -231 149 717 Parts de SCI Autres 106 561 3 404 -4 093 105 873 Immobilisations corporelles d'exploitation 258 740 12 139 -6 086 -231 264 561 Immobilisations hors exploitation 3 463 304 -1 508 2 258 Valeurs brutes 262 203 12 442 -7 594 -231 266 819 Terrains -2 704 -2 704 Constructions -84 841 -8 557 1 044 74 -92 279 Parts de SCI Autres -88 716 -4 989 3 620 -90 085 Immobilisations corporelles d'exploitation -176 261 -13 546 4 664 74 -185 069 Immobilisations hors exploitation -1 947 792 -1 154 Amortissements et dépréciations -178 207 -13 546 5 456 74 -186 223 Total valeurs nettes 83 996 -1 103 -2 138 -157 80 598 4.7 . Dettes représentées par un titre . Principes comptables . Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 258 895 286 746 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 30 400 70 401 Dettes rattachées 1 697 3 865 Total 290 992 361 012 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 470 millions d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. 4.8 . Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 6 576 5 234 6 198 995 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 0 0 2 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres* 827 0 819 0 Créances et dettes sociales et fiscales 32 389 15 250 32 902 14 460 Dépôts de garantie versés et reçus 94 987 416 118 984 1 241 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 21 426 39 978 14 165 40 893 Total 156 206 60 878 173 070 57 589 Conformément au règlement ANC n° 2020-10 Le montant de la dette sur titres empruntés est diminué de la valeur des titres identiques classés par l’établissement parmi les titres de transaction et à concurrence du montant de la dette. Voir note 4.3.1. 4.9 . Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 6 101 5 782 5 157 4 465 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 4 716 3 327 4 287 2 998 Primes et frais d'émission 863 985 Charges et produits constatés d'avance 20 407 63 399 15 539 63 259 Produits à recevoir/Charges à payer (1) 18 952 77 164 19 669 64 921 Valeurs à l'encaissement 13 538 16 192 170 40 022 Autres (2) 12 430 19 605 32 688 20 091 Total 77 006 185 468 78 493 195 756 4.10 . Provisions . Principes comptables . Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restants dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. 4.10.1 . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Changement de méthode sur engagements sociaux Dotations Reprises 31/12/2021 Provisions pour risques de contrepartie 60 586 13 052 -5 749 67 889 Provisions pour engagements sociaux (1) 31 246 -2 232 1 065 -1 981 28 097 Provisions pour PEL/CEL 8 500 647 0 9 147 Provisions pour litiges 3 129 5 849 -4 904 4 074 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 Provisions pour impôts 4 021 1 538 0 5 558 Autres 7 194 6 861 -1 063 12 992 Autres provisions pour risques 11 215 8 398 -1 063 18 550 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 Total 114 676 29 011 -13 697 127 759 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2,2 millions d’euros en contrepartie du report à nouveau. 4.10.2 . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations (3) Reprises (3) Autres (4) 31/12/2021 Dépréciations sur créances sur la clientèle 163 470 212 176 -207 551 168 095 Dépréciations sur autres créances 4 883 4 -150 -164 4 574 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 168 353 212 180 -207 701 -164 172 669 Provisions sur engagements hors bilan (1) 10 105 2 324 -1 734 10 695 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 50 482 10 727 -4 014 57 194 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 60 586 13 052 -5 749 0 67 889 Total 228 940 225 232 -213 449 -164 240 558 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré ; (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 4.1 et 4.2.1) ; (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours) (4) Les autres variations correspondent à la partie réévaluée d'immobilisations cédées en 2021. Reprise de réévaluation par un poste de bilan L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan pour 13 millions d’euros s’explique principalement par la constitution cette année d’une provision sectorielle de 8,6 millions d’euros sur les secteurs les plus exposés (essentiellement le tourisme, l’hôtellerie, la restauration et la construction). Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2021. La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2021 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2021. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. 4.10.3 . Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Méditerranée est limité au versement des cotisations (25,2 millions d'euros en 2020). — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de la Banque Populaire Méditerranée concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables modifiée le 5 novembre 2021. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle (1) 31 163 21 735 10 182 63 081 32 305 23 020 10 968 66 292 Juste valeur des actifs du régime -18 773 -16 750 -35 523 -18 804 -16 597 -35 401 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -149 3 990 3 841 4 790 7 836 12 626 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 12 242 8 975 10 182 0 31 398 18 291 14 259 10 968 0 43 518 Engagements sociaux passifs 12 242 8 975 10 182 0 31 398 18 291 14 259 10 968 0 43 518 Engagements sociaux actifs 31 163 21 735 10 182 63 081 32 305 23 020 10 968 0 66 292 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 a donné lieu sur 2021 à une baisse des provisions de 2,3M€ en contrepartie du report à nouveau. — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2021 Exercice 2020 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 844 712 2 557 2 457 Coût des services passés 0 0 0 0 Coût financier 150 136 30 316 549 Produit financier -87 -78 0 18 -147 -259 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 207 249 -0 456 305 Autres (1) -1 390 -1 290 -1 527 -4 207 -3 476 Total de la charge de l'exercice -1 120 861 -785 18 -1 025 -424 (1) Le changement de méthode comptable pour la répartition des droits à prestation introduit par la modification de la recommandation ANC n°2013-02 aurait donné lieu à la comptabilisation d’un montant corrigé de -2,3 M€ au titre du résultat 2020. — Principales hypothèses actuarielles  : Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2021 Exercice 2020 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,86% 0,94% 0,74% 0.38% 0.45% 0.27% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1.60% 1.60% 1.60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 13 15 11 14 16 12 Sur l’année 2021, sur l’ensemble des 5.106 millions d’euros d’écarts actuariels générés, 4.834 millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 242 millions d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 31 millions d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2021, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 40,9 % en obligations, 42,7 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 16,4 % en actifs monétaires Les tables de mortalité utilisées sont : TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). 4.10.4 . Provision PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés  : En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 44 777 82 384 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 632 677 579 409 Ancienneté de plus de 10 ans 291 981 306 676 Encours collectés au titre des plans épargne logement 969 436 968 469 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 50 697 51 297 Total 1 020 133 1 019 766 Encours de crédits octroyés (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours de crédits octroyés Au titre des plans épargne logement 83 121 Au titre des comptes épargne logement 402 600 Total 485 721 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Dotations / reprises nettes 31/12/2021 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 1 213 -615 598 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 2 210 555 2 765 Ancienneté de plus de10 ans 4 687 507 5 194 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 8 110 447 8 557 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 400 197 597 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 0 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -7 3 -5 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -9 3 -6 Total 8 500 647 9 147 4.11 . Dettes subordonnées . Principes comptables . Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*) 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes rattachées 35 46 Total 50 035 50 046 Au 31 décembre 2021, les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 50 millions d’euros. La Banque Populaire Méditerranée a émis un prêt subordonné remboursable souscrit par BPCE. Cet emprunt subordonné a les caractéristiques suivantes : Devise Date d'émission Encours au 31/12/2021 en milliers d'euros Prix d'émission en milliers d'euros Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non déterminé EUR 16/12/2016 50 000 50 000 2.10% 218 16/12/2021 16/12/2026 Total 50 000 50 000 (1) Au-dessus de l'euribor 3 mois 4.12 . Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux . Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2021 Fonds pour risques bancaires généraux 103 207 103 207 Total 103 207 0 0 0 103 207 Au 31 décembre 2021, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 20.242 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 7.901 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. 4.13 . Capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2019 595 818 169 485 383 680 0 52 198 1 201 181 Mouvements de l'exercice 37 214 45 106 0 -1 887 80 433 Total au 31 décembre 2020 633 032 169 485 428 786 0 50 311 1 281 614 Impact changement de méthode (1) 2 300 2 300 Affectation résultat 2020 23 021 20 000 -43 021 0 Distribution de dividendes -7 290 -7 290 Augmentation de capital 51 846 51 846 Résultat de la période 52 758 52 758 Total au 31 décembre 2021 684 877 169 485 451 807 22 300 52 758 1 381 227 (1) Cf note 2.2 sur les changements de méthode comptable (recommandation ANC relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires modifiée le7 novembre 2021) Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée s’élève à 684,9 millions d’euros. Il est composé de 42.804.825 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires. Le 15 décembre 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une recommandation (BCE/2020/62) dans laquelle elle demande aux établissements de veiller à ce que leur distribution à verser en 2021 n’excède ni un impact de 20 points de base sur leur ratio CET1, ni 15 % des profits accumulés au titre de 2019 et 2020. Dans ce cadre, le montant de distribution à verser en 2021 a été soumis, pour chaque établissement, à la validation préalable de la BCE. Cette recommandation a expiré au 30 septembre 2021. 4.14 . Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Effets publics et valeurs assimilées 0 20 337 0 141 905 0 162 242 Créances sur les établissements de crédit 1 933 251 155 999 420 999 478 27 995 3 117 143 Opérations avec la clientèle 719 005 292 609 1 224 579 4 969 824 7 973 697 15 179 714 Obligations et autres titres à revenu fixe 130 849 20 632 195 401 663 190 296 387 1 306 459 Opérations de crédit-bail et de locations simples 568 1 073 3 798 4 498 140 10 077 Total des emplois 2 783 673 490 650 1 424 198 6 778 895 8 298 219 19 775 635 Dettes envers les établissements de crédit 687 672 243 413 1 208 860 2 332 618 1 174 256 5 646 819 Opérations avec la clientèle 11 548 453 44 096 156 575 1 119 356 135 330 13 003 810 Dettes représentées par un titre 0 30 926 25 226 57 402 177 438 290 992 Dettes subordonnées 0 0 0 50 035 0 50 035 Total des ressources 12 236 125 318 435 1 390 661 3 559 411 1 487 024 18 991 656 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 4.2, 4.3.1 et 4.8 Note 5 . – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . 5.1 . Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : — Engagements de financement  : Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. 5.1.1 . Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 0 0 Ouverture de crédits documentaires 14 613 16 237 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 340 103 1 378 382 Autres engagements 0 0 En faveur de la clientèle 1 354 716 1 394 619 Total des engagements de financement donnés 1 354 716 1 394 619 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 26 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 26 0 5.1.2 . Engagements de garantie  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements de garantie donnés Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 9 837 10 302 D'ordre d'établissements de crédit 9 837 10 302 Cautions immobilières 72 293 70 919 Cautions administratives et fiscales 10 056 12 546 Autres cautions et avals donnés 230 549 187 094 Autres garanties données 92 258 77 731 D'ordre de la clientèle 405 155 348 289 Total des engagements de garantie donnés 414 993 358 592 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 8 170 480 6 612 299 Total des engagements de garantie reçus 8 170 480 6 612 299 5.1.3 . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 5 460 384 0 4 465 600 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 0 0 0 Total 5 460 384 0 4 465 600 0 Au 31 décembre 2021, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 138.5 millions d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 140.5 millions d’euros au 31 décembre 2020, 2 900.1 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 2 458.5 millions d’euros au 31 décembre 2020, 16.8 millions d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 18.2 millions d’euros au 31 décembre 2020, 351.6 millions d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 377.9 millions d’euros au 31 décembre 2020, 1 964 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 446.8 millions d’euros au 31 décembre 2020. 66.2 millions d’euros de crédits à la consommation données en garantie auprès d’un FCT Demeter Tria. Ce dispositif de refinancement est un programme de refinancement privé dans lequel un fonds émet des titres séniors souscrits par un investisseur externe et juniors souscrits par les établissements participant avec la mise en place de prêts collatéralisés entre les établissements et le fonds. En synthèse, l’opération aboutit chez les établissements à un emprunt collatéralisé par un portefeuille de créances remis en garantie et qui demeure ainsi inscrit au bilan de l’établissement. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Méditerranée effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Méditerranée. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2021, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 23 millions d’euros contre 23.7 millions d’euros au 31 décembre 2020. 5.2 . Opérations sur instruments financiers à terme  : Principes comptables . Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : Microcouverture (couverture affectée) ; Macrocouverture (gestion globale de bilan) ; Positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. 5.2.1 . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 Total opérations fermes 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 Opérations conditionnelles Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Total opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 Total instruments financiers et de change á terme 2 926 673 0 2 926 673 -70 509 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. 5.2.2 . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 947 743 1 978 930 0 2 926 673 875 750 1 768 783 0 2 644 533 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 947 743 1 978 930 0 0 2 926 673 875 750 1 768 783 0 0 2 644 533 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 947 743 1 978 930 0 0 2 926 673 875 750 1 768 783 0 0 2 644 533 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2021 31/12/2020 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -2 869 -67 641 0 0 -70 509 24 360 -119 238 0 0 -94 879 5.2.3 . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 109 400 1 278 436 1 538 837 2 926 673 Opérations fermes 109 400 1 278 436 1 538 837 2 926 673 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Total 109 400 1 278 436 1 538 837 2 926 673 Note 6 . – Autres informations . 6.1 . Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 6.2 . Honoraires des commissaires aux comptes . — Les informations relatives aux honoraires des Commissaires aux Comptes de la Banque Populaire Méditerranée sont détaillées en note 12.7 de l’annexe aux comptes consolidés présentée dans ce rapport. 6.3 . Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 mars 2021 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2021, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. Note 7 . – Expositions aux risques . 7.1 . Coût du risque de crédit . Principes comptables . Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -16 30 Récupérations sur créances amorties 1 0 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations (1) -22 -57 Total coût du risque de credit -37 -26 (1) La variation des créances irrécouvrables inclut une augmentation de 2,5 millions d’euros en raison notamment du reclassement en 2021 des coûts de recouvrement sur des dossiers douteux (S3) du poste Charges générales d’exploitation vers le poste Coût du risque de crédit. — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs : (En milliers d'Euros) Exercice 2021 Exercice 2020 Opérations interbancaires Opérations avec la clientèle -35 -27 Autres actifs financiers -2 1 Total coût du risque de credit -37 -26 7.2. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements . Principes comptables . Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres recyclables, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage ) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours ayant des impayés significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (Purchased or Originated Credit Impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3 . Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist . Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant fait l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (Statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. Les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se fondant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (sauf si la présomption d'impayés de 30 jours est réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en Statut 3 ne sont pas remplis. La dégradation significative du risque de crédit est calculée sur la base de la condition suivante : PD t calcul 12 mois >∆+μ× PD t octroi 12 mois Les critères multiplicatif ( μ ) et additif ( Δ ) pour les différents portefeuilles sont détaillés ci-dessous (passage en S2 si PD à date >μ× PD à l'octroi + Δ ) : Portefeuille Mu Delta Particulier 1 4,2% Professionnel 1 7,0% Pme 2 0,5% Secteur public 2 0,5% Logement social 2 0,5% sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent et il convient d’y rajouter les contrats inscrits en Watchlist , ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution du niveau de risque pays. Les seuils de dégradation sur les portefeuilles de Grandes Entreprises et de Banques sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 à 7 (AAA à A-) 3 crans 8 à 10 (BBB+ à BBB-) 2 crans 11 à 21 (BB+ à C) 1 cran Pour les Souverains, les seuils de dégradation sur l’échelle de notation à 8 plots sont les suivants : Note à l’origine Dégradation significative 1 6 crans 2 5 crans 3 4 crans 4 3 crans 5 2 crans 6 1 cran 7 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) 8 S2 directement (sauf si contrat nouvellement originé) sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Afin d’apprécier l’augmentation significative du risque de crédit, le groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères définis par le groupe qui s’imposent aux établissements du groupe (dit « modèle central ») ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du forward looking local, du risque porté par chaque établissement sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères définis par le groupe de déclassement en Statut 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections initialement utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection ( forward-looking ), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les données macroéconomiques prospectives (f orward looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du groupe, dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du forward looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations au sein du modèle central ; au niveau de chaque entité, au regard de ses propres portefeuilles. Prise en compte des informations de nature prospective  : Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Pour ce faire, le Groupe BPCE utilise les projections de variables macroéconomiques retenues dans le cadre de la définition de son processus budgétaire, considéré comme le plus probable, encadré par des projections de variables macroéconomiques optimistes et pessimistes afin de définir des trajectoires alternatives probables, ces projections de variables macroéconomiques étant dénommées scénarios dans la suite de cette note. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macroéconomiques sectoriels ou géographiques. S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, le groupe a fait le choix de retenir trois scénarios macroéconomiques qui sont détaillés dans le paragraphe ci-après. Méthodologie de calcul de pertes attendues dans le cadre du modèle central  : Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en juin 2021 et validé par le Comité de Direction Générale ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macroéconomiques définies dans le cadre du scénario central. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle de leur pertinence depuis la crise de la Covid-19 pouvant conduire à une révision des projections macroéconomiques en cas de déviation importante de la situation observée, sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité WatchList et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Les projections à quatre ans (incluant le décalage de 12 mois) des principales variables macroéconomiques pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à trois ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. En complément, le groupe complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macroéconomiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Pour la banque de proximité, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macroéconomiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté de la crise en 2020 et du rebond mécanique à partir de 2021 avec une modération de 60 % du choc de la crise sur le PIB. À titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (PIB 2020 -9% pondéré à 40%) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60%). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise de la Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 12 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 12 mois plus tard. Ces ajustements post-modèle reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements post-modèle conduisent à comptabiliser des ECL pour un montant de 6,1M€ sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, et pour lesquels les drivers de la notation améliorés par les mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) ont été neutralisés. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2021  : Les pertes de crédit attendues sont calculées en affectant à chacun des scénarios un coefficient de pondération déterminé en fonction de la proximité du consensus des prévisionnistes avec chacun des scénarios central, pessimiste et optimiste, sur les variables croissance du PIB, chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Au quatrième trimestre 2021, une légère dégradation des prévisions sur 2022 du PIB français a été observée ainsi qu’une amélioration des prévisions de taux de chômage en France ; les prévisions de taux OAT 10 ans restent quant à elles stables. Dans le même temps, l’émergence du variant Omicron, occasionnant une nouvelle vague de la Covid-19 particulièrement virulente, a conduit le gouvernement à mettre en place de nouvelles mesures restrictives. À ce titre, un ajustement post-modèle de 1,9M€ a été retenu conduisant à surpondérer le scénario pessimiste à 85% (au lieu de 20% avant ajustement) et à sous-pondérer les scénarios centraux à 10% (65% avant ajustement) et optimiste à 5% (au lieu de 15% avant ajustement). Ainsi, les pondérations retenues, après ajustement, sont les suivantes : scénario central : 10% au 31 décembre 2021 contre 60% au 31 décembre 2020 ; scénario pessimiste : 85% au 31 décembre 2021 contre 35% au 31 décembre 2020 ; scénario optimiste : 5% inchangé par rapport au 31 décembre 2020. — Pertes de crédit attendues constituées en complément du modèle central  : Des provisions calculées localement, ont été comptabilisées par les établissements pour couvrir les risques spécifiques de leurs portefeuilles, en complément des provisions décrites ci-avant et calculées par les outils du groupe. Au 31/12/2021, la Banque Populaire Méditerranée a doté pour la première fois 8,7 millions d'euros au titre de ces provisions. Elles concernent à titre principal, les secteurs du tourisme, de l'hôtellerie, de la restauration et de la construction. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour régulièrement. Depuis le début de l’année, le groupe a entrepris d’harmoniser la méthodologie de calcul des provisions sectorielles avec le déploiement et l’utilisation d’un outil dédié en application de la méthodologie retenue par le groupe. Ce nouvel outil permet la prise en compte de la dégradation de la note des contrats selon le secteur d’activité sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et des Corporate. Une gouvernance associée a été mise en place en central et au niveau des établissements du groupe. Le total des pertes de crédit attendues S1/S2 au 31/12/2021 s’élève à 87,1 millions d’euros et se répartit de la manière suivante : (En milliers d'Euros) 31/12/2021 Modèle central 72 Ajustements post-modèle 6,1 Compléments au modèle central 8,7 Total Pertes de crédit attendues S1/S2 87,1 — Analyse de la sensibilité des montants d’ECL  : La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la Banque Populaire Méditerranée liée à une probabilité d’occurrence du scénario pessimiste à 100% entrainerait la constatation d’une dotation de 0,5 million d’euros. Le graphique ci-dessous permet de comparer aux provisions retenues au 31 décembre 2021 pour chaque classe d’actifs, les provisions associées aux scénarios optimiste et pessimiste. La base 100% correspond au montant des provisions avec la pondération retenue au 31/12/2021 pour chaque scénario (optimiste et pessimiste). Les provisions Hors-Retail associées au scénario optimiste pondéré à 100% représentent 91% (retail 95%) des provisions retenues au 31/12/2021. Les provisions Hors-Retail associées au scénario pessimiste pondéré à 100% représentent 101% (retail 101% également) des provisions retenues au 31/12/2021. Cela signifie que l’augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 85% à 100%, n’entrainerait pas de constitution complémentaire de pertes de crédit attendues. — Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation : la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100€ pour une exposition retail sinon 500€) et au seuil relatif de 1% des expositions de la contrepartie ; ou la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition d’instruments de dette au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels . (Exercice clos le 31 décembre 2021) Banque Populaire Méditerranée 457 promenade des Anglais 06200 Nice A l'assemblée générale de la Banque Méditerranée S.A., Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations – Points clés de l’audit. — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives.) Compte tenu du prolongement du contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les dépréciations induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte persistant de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des dépréciations et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2021. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 167 M€ pour un encours brut de 15 344 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 391 M€) au 31 décembre 2021. Le coût du risque sur l’exercice 2021 s’élève à 37 M€ (contre 26 M€ sur l’exercice 2020). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.9 et 4.2.1 de l’annexe . Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différentes contreparties, en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : Se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; Ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2021, Ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; Ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés. Ont réalisé des contrôles portant (i) sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de persistance de la crise liée à la pandémie de Covid-19 et (ii) sur l’outil mis à disposition par le Groupe BPCE afin d’évaluer les incidences en pertes de crédits attendues de l’application de dégradations sectorielles Par ailleurs, nous nous sommes assurés de la correcte documentation et justification des provisions sectorielles comptabilisées dans votre Banque. A ce titre, nous avons (i) procédé à l’appréciation des critères d’identification par le groupe Banque des secteurs d’activité considérés au regard de son environnement comme étant davantage sensibles aux incidences du contexte économique et sanitaire actuel, (ii) effectué une revue critique des provisions ainsi estimées Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié l’information détaillée en annexe au titre du risque de crédit au 31 décembre 2021. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est fondée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires des principales filiales Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques tels que le taux d’actualisation, le taux de croissance à long terme et le taux de rémunération des fonds propres. L’actif net réévalué de BPCE intègre également les actifs incorporels détenus par BPCE, qui font l’objet d’un exercice de valorisation périodique par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure prévisionnelles de l’organe central. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque et des jugements intervenant dans le calibrage des paramètres. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 339,9 M€ au 31 décembre 2021. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.4.1 de l’annexe . Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie retenue pour valoriser les principales filiales ; l’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la persistance de la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; l’examen critique des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant en 2020, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors de ce précédent exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du Conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du code de commerce. Autres informations En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. par votre Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par votre Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG. Au 31 décembre 2020, le cabinet PricewaterhouseCoopers était dans la 5ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG dans la 14ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. — Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Les Commissaires aux comptes : Marseille, le 5 avril 2022 Neuilly-sur-Seine, le 5 avril 2022 KPMG Audit Département de KPMG S.A. : PricewaterhouseCoopers Audit : Pierre-Laurent SOUBRA ; Frank VANHAL ; Associé, Associé. 2.4. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées. Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2021 A l'Assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A., En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l’intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l’ assemblée générale. Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du code de commerce. Conventions déjà approuvées par l’ Assemblée Générale. En application de l’article R.225-30 du code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de la Corse – Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMA de la Corse. Monsieur Christophe BOSSON est Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMA de la Corse. – Nature et objet : Le protocole du 23 avril 2008 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA de la Corse, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. – Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 16,90 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3.960,00 € TTC. Votre société applique, par ailleurs une facturation de 50,17 € TTC par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de la Corse. Au titre de l'exercice 2021, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 18.538,11 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA de la Corse auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25%, Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2021, la SOCAMA de la Corse n’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées sur le compte courant ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Intérêts perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. La SOCAMA de la Corse procède au règlement du montant de la mise en jeu de sa garantie en faisant appel à une avance de la Banque Populaire Méditerranée S.A.. Cette avance se matérialise, dans les livres de la Banque Populaire Méditerranée S.A., par le débit d’un compte spécial ouvert au nom de la SOCAMA de la Corse et qui porte intérêt au taux de T4M plus 0,50%. Ce compte est exclusivement dédié aux opérations relatives aux dossiers contentieux en cours de recouvrement. La SOCAMA de la Corse donne mandat à la Banque Populaire Méditerranée S.A. pour mouvementer ce compte au gré des opérations liées au recouvrement de la créance de la SOCAMA de la Corse sur son sociétaire défaillant. Votre société n’a perçu aucune rémunération pour son compte courant ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4) Engagements de garantie reçus Au 31 décembre 2021, le montant des garanties émises par la SOCAMA de la Corse au profit de votre société s'élève à 15.888.538,41 € au titre des crédits sains et 38.787,18 € pour les créances contentieuses. – Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI de la Côte d’Azur – Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMI de la Côte d’Azur. Monsieur Christophe BOSSON est Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMI de la Côte d’Azur. – Nature et objet : Le protocole du 26 mai 2011 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI de la Côte d’Azur ainsi que celles de votre société – qui vient aux droits de la société absorbée Banque Populaire Côte d’Azur – telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI de la Côte d’Azur de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMI de la Côte d’Azur, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI de la Côte d’Azur portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. – Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative à hauteur d’un millième des encours cautionnés constatés à la fin de l’exercice précédent. A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2021 un produit de 2.580,00 € TTC. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Les comptes à vue ouverts par la SOCAMI de la Côte d’Azur auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société selon un intérêt calculé au taux EONIA moins 1/8ème. Les placements à terme sont rémunérés aux conditions Institutionnels en vigueur. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2021, la SOCAMI de la Côte d’Azur n’a perçu aucune rémunération pour ses comptes courants ouverts à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Engagements de garantie reçus Le montant des encours de prêts garantis par la SOCAMI de la Côte d’Azur s’élève à 2.122.991,68 € au 31 décembre 2021. Le montant des créances contentieuses de la SOCAMI de la Côte d’Azur s’élève à 205.801,97 € au 31 décembre 2021. – Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI Provence Corse – Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMI Provence Corse. Monsieur Michel HILLMEYER, administrateur de la Banque Populaire Méditerranée S.A., est Président de la SOCAMI Provence Corse. Monsieur Philippe HENRI, administrateur et Président de la Banque Populaire Méditerranée S.A., est administrateur et Vice-Président de la SOCAMI Provence Corse. Monsieur Christophe BOSSON, Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMI Provence Corse, est Directeur général et représentant permanent de la banque au Conseil d’Administration de la SOCAMI Provence Corse. – Nature et objet : Le protocole du 12 février 2009 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMI Provence Corse, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. – Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 22,46 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3.960 € TTC. Votre société refacture, par ailleurs, les frais et honoraires engagés dans le cadre de procédures contentieuses sur la base de 450 € TTC par an et par dossier contentieux. Au titre de l'exercice 2021, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 79.795,51 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Les comptes à vue ouverts par la SOCAMI Provence Corse auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25%, Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2021, la SOCAMI Provence Corse n’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées sur le compte courant ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Intérêts perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. La SOCAMI Provence Corse procède au règlement du montant de la mise en jeu de sa garantie en faisant appel à une avance de la Banque Populaire Méditerranée S.A. Cette avance se matérialise, dans les livres de la Banque Populaire Méditerranée S.A., par le débit d’un compte spécial ouvert au nom de la SOCAMI Provence Corse et qui porte intérêt au taux de T4M plus 0,50%. Ce compte est exclusivement dédié aux opérations relatives aux dossiers contentieux en cours de recouvrement. La SOCAMI Provence Corse donne mandat à la Banque Populaire Méditerranée S.A. pour mouvementer ce compte au gré des opérations liées au recouvrement de la créance de la SOCAMI Provence Corse sur son sociétaire défaillant. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2021, votre société n’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées par la SOCAMI Provence Corse sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4) Engagements de garantie reçus Au 31 décembre 2021, le montant des garanties émises par la SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s'élève à 24.773.947,09 € au titre des crédits sains et 55.655,33 € pour les créances douteuses. – Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Méditerranée – Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMA Méditerranée. Monsieur Christophe BOSSON est Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMA Méditerranée. Monsieur Jean-Pierre GALVEZ est Président de la SOCAMA Méditerranée et administrateur de la Banque Populaire Méditerranée S.A. – Nature et objet : Le protocole du 25 mars 2016 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA Méditerranée (anciennement nommée SOCAMA Côte d’Azur) ainsi que celles de votre société – qui vient aux droits de la société absorbée Banque Populaire Côte d’Azur – telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA Méditerranée de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA Méditerranée, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA Méditerranée portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. – Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative à hauteur de 0,36% (TTC) par an sur l'encours des prêts cautionnés existants à chaque fin de mois. A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2021 un produit de 73 3.632 , 2 2 € TTC. 2) Frais et commissions versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. La garantie de la SOCAMA Méditerranée est rémunérée pour les dossiers de crédit-bail et de location avec option d’achat de la façon suivante : une commission d’apport de 1% du montant de l’opération de crédit-bail versée à la mise en place du dossier, et une participation aux frais de gestion de 0,25% sur l’encours financier (soit 0,50% sur l’encours garanti) versée mensuellement. A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a versé en 2021 une commission de contre-garantie de 687,93 € à la SOCAMA Méditerranée, mais n’a plus versé de commission d’apport. 3) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA Méditerranée auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société selon un intérêt calculé au taux EONIA moins 1/8ème. Les placements à terme sont rémunérés aux conditions Institutionnels en vigueur. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2021, la SOCAMA Méditerranée n’a perçu aucune rémunération pour ses comptes courants ouverts à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4) Engagements de garantie reçus Le montant des encours garantis par la SOCAMA Méditerranée au 31 décembre 2021 s’élève à 233.627.677,14 € pour les prêts et 490.210,21 € pour les contrats de crédit-bail. Le montant des créances douteuses de la SOCAMA Méditerranée au 31 décembre 2021 s’élève à 18.804.131,84 € pour les prêts et 9.617,98 € pour les contrats de crédit-bail. – Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Les Commissaires aux comptes : Marseille, le 5 avril 2022 Neuilly-sur-Seine, le 5 avril 2022 KPMG Audit Département de KPMG S.A. : PricewaterhouseCoopers Audit : Pierre-Laurent SOUBRA ; Frank VANHAL ; Associé, Associé. Rapport de gestion et Rapport annuel Le rapport de gestion ainsi que le rapport annuel de la Banque Populaire Méditerranée au 31/12/2021 sont disponibles sur simple demande en agence, au siège ou sur le site internet avec le lien suivant : https://www.img.banquepopulaire.fr/app/uploads/sites/22/2022/05/18161853/3-rapport-annuel-bpmed-2021-vdef.pdf

20/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201882
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation trimestrielle au 31 mars 2022 (En milliers d'Euros) ACTIF MONTANT Caisse, Banques Centrales, CCP 70 782 Effets Publics et Valeurs assimilées 143 447 Créances sur les Établissements de Crédit 2 980 180 Opérations avec la clientèle 15 421 509 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 281 788 Actions et Autres Titres à revenu variable 7 134 Participations et autres titres détenus à long terme 108 976 Parts dans les entreprises liées 360 412 Crédit-bail et location avec option d'achat 14 179 Location simple 2 Immobilisations Incorporelles 192 554 Immobilisations corporelles 79 536 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 107 405 Comptes de Régularisation 96 944 TOTAL ACTIF 20 864 848 PASSIF MONTANT Banques centrales, ccp 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 5 444 398 Opérations avec la clientèle 13 256 907 Dettes représentées par un titre 260 208 Autres Passifs 65 298 Comptes de Régularisation 259 815 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 133 698 Dettes subordonnées 0 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 341 317 Capital souscrit 697 725 Primes d'émission 169 485 Réserves 451 807 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 22 300 TOTAL PASSIF 20 864 848 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés Engagements de financement 1 446 012 Engagements de garantie 417 925 Engagements sur titres 202 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 8 311 456 Engagements sur titres 202

24/11/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104406
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 septembre 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 79 000 Effets Publics et Valeurs assimilées 182 323 Créances sur les Établissements de Crédit 3 144 723 Opérations avec la clientèle 14 983 130 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 309 126 Actions et Autres Titres à revenu variable 5 539 Participations et autres titres détenus à long terme 106 206 Parts dans les entreprises liées 360 412 Crédit-bail et location avec option d'achat 17 408 Location simple 5 Immobilisations Incorporelles 192 947 Immobilisations corporelles 80 651 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 193 494 Comptes de Régularisation 84 433 Total Actif 20 739 397 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 5 476 717 Opérations avec la clientèle 13 072 609 Dettes représentées par un titre 291 019 Autres Passifs 71 815 Comptes de Régularisation 237 197 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 117 720 Dettes subordonnées 50 831 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 318 282 Capital souscrit 676 990 Primes d'émission 169 485 Réserves 451 807 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 20 000 Total Passif 20 739 397 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 445 283 Engagements de garantie 377 791 Engagements sur titres 618 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 7 617 603 Engagements sur titres 618

09/08/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103692
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 juin 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 80 768 Effets Publics et Valeurs assimilées 204 455 Créances sur les Établissements de Crédit 2 784 461 Opérations avec la clientèle 14 693 701 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 305 033 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 574 Participations et autres titres détenus à long terme 55 502 Parts dans les entreprises liées 360 412 Crédit-bail et location avec option d'achat 19 977 Location simple 21 Immobilisations Incorporelles 192 853 Immobilisations corporelles 81 759 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 186 206 Comptes de Régularisation 79 598 Total Actif 20 047 320 Passif Montant Banques Centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 5 321 574 Opérations avec la clientèle 12 517 841 Dettes représentées par un titre 340 043 Autres Passifs 68 562 Comptes de Régularisation 226 072 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 112 856 Dettes subordonnées 50 567 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 306 598 Capital souscrit 665 306 Primes d'émission 169 485 Réserves 451 807 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 20 000 Total Passif 20 047 320 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 482 177 Engagements de garantie 363 522 Engagements sur titres 418 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 7 413 292 Engagements sur titres 418

26/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2102029
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice I. — Comptes consolid é s IFRS . 1.1. Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2020 (avec comparatif au 31 décembre 2019) 1.1.1 . — Compte de résultat consolidé . (En milliers d'Euros) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 1.2.4 a 289 186 289 784 Intérêts et charges assimilées 1.2.4 a -98 396 -98 483 Commissions (produits) 1.2.4 b 190 961 200 054 Commissions (charges) 1.2.4 b -31 961 -35 178 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 1.2.4 c 4 107 3 377 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 1.2.4 d 19 262 10 778 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 1.2.4 e 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.4 f Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.4 f Produit net des activités d'assurance 1.2.9 0 0 Produits des autres activités 1.2.4 f 96 400 73 655 Charges des autres activités 1.2.4 f -99 097 -69 049 Produit net bancaire 370 462 374 938 Charges générales d'exploitation 1.2.4 g -245 544 -253 977 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 812 -22 426 Résultat brut d'exploitation 102 106 98 535 Coût du risque de crédit 1.2.7 a -33 481 -18 412 Résultat d'exploitation 68 625 80 123 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 1.2.12 d 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs 1.2.4 h 2 442 414 Variations de valeur des écarts d'acquisition 1.2.3. e II 0 0 Résultat avant impôts 71 067 80 537 Impôts sur le résultat 1.2.11 a -18 035 -28 285 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 53 032 52 252 Participations ne donnant pas le contrôle 1.2.5 q 0 0 Résultat net part du groupe 53 032 52 252 1.1.2. — Résultat global . (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net 53 032 52 252 Eléments recyclables en résultat net -18 331 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -15 496 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 7 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -3 -172 Eléments non recyclables en résultat net -77 183 -293 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -809 -5 911 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -79 816 4 313 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 3 442 1 305 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -77 201 38 Résultat global -24 169 52 290 Part du groupe -24 169 52 290 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables -186 3 191 Pour information le montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables est de -186 milliers d’euros pour l’exercice 2020 et de 3.191 milliers d’euros pour l’exercice 2019. 1.1.3. — Bilan consolidé . (En milliers d'Euros.) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 1.2.5 a 111 725 126 578 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 b I 35 951 36 157 Instruments dérivés de couverture 1.2.5 c 37 234 22 447 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1.2.5 d 420 646 491 944 Titres au coût amorti 1.2.5 e I 207 827 289 376 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1.2.5 e II 2 758 860 2 037 304 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1.2.5 e III 15 184 564 12 398 275 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 119 250 83 793 Placements des activités d'assurance 1.2.9 Actifs d'impôts courants 1.2.11 a 4 484 4 694 Actifs d'impôts différés 1.2.11 b 39 637 31 836 Comptes de régularisation et actifs divers 1.2.5 g 152 051 155 642 Actifs non courants destinés à être cédés 1.2.5 h Participations dans les entreprises mises en équivalence 1.2.12 d Immeubles de placement 1.2.5 i 1 235 1 622 Immobilisations corporelles 1.2.5 j 145 398 156 113 Immobilisations incorporelles 1.2.5 j 356 480 Ecarts d'acquisition 1.2.3 e 114 114 114 114 Total des actifs 19 333 332 15 950 375 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 b II 5 454 8 986 Instruments dérivés de couverture 1.2.5 c 139 983 121 282 Dettes représentées par un titre 1.2.5 k 407 048 310 896 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1.2.5 l II 4 499 976 3 209 671 Dettes envers la clientèle 1.2.5 l II 12 600 299 10 669 592 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants 1.2.11 a 3 500 4 188 Passifs d'impôts différés 1.2.11 b 97 0 Comptes de régularisation et passifs divers 1.2.13 250 999 206 425 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1.2.5 h 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 1.2.9 0 0 Provisions 1.2.5 n 74 724 74 502 Dettes subordonnées 54 481 54 139 Capitaux propres 1 296 772 1 290 694 Capitaux propres part du groupe 1 296 772 1 290 694 Capital et primes liées 1.2.5 p 805 130 767 256 Réserves consolidées 464 094 419 469 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -25 484 51 717 Résultat de la période 53 032 52 252 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 19 333 332 15 950 375 1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d'Euros) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital (Note 1.2.5 p) Primes (Note 1.2.5 p) Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2019 548 917 168 551 0 429 946 -196 -5 59 027 0 -7 147 0 1 199 093 Distribution -7 207 -7 207 Augmentation de capital (Note 1.2.5 p) 125 839 -3 125 836 Réduction de capital -77 016 -77 016 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 1.2.5 q) 3 3 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 48 823 -7 207 41 616 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 326 5 4 267 -4 560 38 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 1.2.5 r) -3 191 -3 191 Résultat de la période 52 252 52 252 Autres variations 31 934 -79 886 Capitaux propres au 31 décembre 2019 597 771 169 485 0 419 469 130 0 63 294 0 -11 707 52 252 1 290 694 Affectation du résultat de l'exercice 2019 52 252 -52 252 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 597 771 169 485 0 471 721 130 0 63 294 0 -11 707 0 1 290 694 Distribution (1) -7 092 -7 092 Augmentation de capital (Note 1.2.5 p) 109 399 -1 109 398 Remboursement de TSS (Note 1.2.5 p) -72 186 -75 -72 261 Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (Note 1.2.5 q) Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 37 213 -7 168 30 045 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -18 -76 693 -490 -77 201 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (Note 1.2.5 r) 186 186 Résultat de la période 53 032 53 032 Résultat global Autres variations 21 640 -645 16 Capitaux propres au 31 décembre 2020 635 005 170 125 0 464 094 112 0 -13 399 0 -12 197 53 032 1 296 772 (1) Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n° BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ont procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales. Cette distribution a été effectué par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. 1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . ( En milliers d’ E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat avant impôts 71 067 80 537 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 887 22 682 Dépréciation des écarts d’acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d’assurance) -27 614 1 918 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 0 Pertes nettes/gains nets sur activités d’investissement -26 721 -19 549 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -880 -12 894 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -32 328 -7 843 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 1 766 796 -246 739 Flux liés aux opérations avec la clientèle -812 787 184 904 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 94 053 110 188 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 9 279 -56 737 Impôts versés -23 040 -24 670 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 1 034 301 -33 054 Flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle (A) 1 073 040 39 640 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 92 574 11 398 Flux liés aux immeubles de placement -2 152 -4 492 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -7 268 -18 783 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) 83 154 -11 877 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 30 046 41 616 Flux de trésorerie provenant des activités de financement 342 253 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 30 388 41 869 Effet de la variation des taux de change (D) 0 0 Flux nets de trésorerie et des Équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 1 186 582 69 932 Flux de trésorerie liés aux actifs et passifs destinés à être cédés 0 0 Caisse et banques centrales 126 578 104 685 Caisse et banques centrales (actif) 126 578 104 865 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 174 786 127 047 Comptes ordinaires débiteurs 107 214 151 683 Comptes et prêts à vue 120 000 0 Comptes créditeurs à vue -52 428 -24 636 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l’ouverture 301 364 231 732 Caisse et banques centrales 111 725 126 578 Caisse et banques centrales (actif) 111 725 126 578 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 1 376 221 174 786 Comptes ordinaires débiteurs (1) 1 415 633 107 214 Comptes et prêts à vue 0 120 000 Comptes créditeurs à vue -39 412 -52 428 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture 1 487 946 301 364 Variation de la trésorerie nette 1 186 582 69 632 1.2. — Annexe aux comptes consolidés . 1.2.1. – Cadre général . a) Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,662 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine et Oney) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b) Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres .de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c) Événements significatifs  : — Fermeture de la Succursale Italienne de Lavagne  : Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Méditerranée a approuvé, lors de sa séance du 26 février 2020, le projet de fermeture de la Succursale Italienne de Lavagne, spécialisée dans le Leasing Nautique. Ouverte en 2003, la Succursale a connu des années de fortes productions avec un pic à 186 millions d’euros en 2009. Suite au retournement de la conjoncture a qui a généré de nombreux contentieux, il a été décidé d’arrêter la production de LOA Nautique en Italie en 2014. Depuis cette date, la Succursale est en mode de gestion extinctive de son stock. Au 31 Décembre 2019, la succursale ne comportait plus que deux collaborateurs et 41 dossiers pour un encours de 1,6 million d’euros. La fermeture est intervenue le 15 décembre 2020. Les 18 dossiers toujours en vie à cette date, pour un encours de 0,6 million d’euros, ont été cédés à BPCE Lease Italie. — Covid-19  : L'année 2020 a été marquée par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de l’épidémie (reconnue comme une pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis le 11 mars 2020) a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.2.14 d) Événements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre, réalisé avec les minoritaires de Natixis, n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis et n’a aucun impact sur la valorisation des titres BPCE retenue pour l’établissement des comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Méditerranée. Pour information, la juste valeur des titres BPCE telle que retenue dans les comptes consolidés IFRS, soit -16,7 millions d’euros dont -74,6 millions d’euros d’OCI a été établie en retenant une juste valeur des titres Natixis de 3,77 euros par action. Cette juste valeur est fondée sur le cours de bourse au 31 décembre 2020 et sur les objectifs de cours (après prise en compte d’une prime de contrôle). e) Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes consolidés du Groupe BPCE sont décrits dans les paragraphes qui suivent et dans la partie Risques de crédit du Pilier 3. I. – Mesures de soutien de l’économie . Dès le 15 mars 2020 précédant l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de Covid-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, le Groupe BPCE s’est engagé au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après. Les informations sur les prêts et avances sujets à moratoire sont présentées dans le pilier 3. Prêts garantis par l’Etat (PGE) . — Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies deux à trois mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Compte-tenu de ces caractéristiques, les PGE répondent aux critères de prêts basiques (cf. note 2.5.1 du rapport de gestion). Ils sont comptabilisés dans la catégorie « coût amorti » puisqu’ils sont détenus dans un modèle de gestion de collecte dont l’objectif est de détenir les prêts pour en collecter les flux de trésorerie (cf. note 2.5.1 du rapport de gestion). Lors des arrêtés ultérieurs, ils seront évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par le Groupe BPCE à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Un PGE octroyé à une contrepartie considérée douteuse à l’initiation (Statut 3) est classé en POCI ( Purchased or Originated Credit Impaired ). Toutefois, l’octroi d’un PGE à une contrepartie donnée ne constitue pas à lui seul un critère de dégradation du risque, devant conduire à un passage en statut 2 ou 3 des autres encours de cette contrepartie. Au 31 décembre 2020, 10 689 PGE ont été émis par la Banque Populaire Méditerranée pour un montant de 1 098 millions d’euros (dont 10 475 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 1 015 millions d’euros). L’information sur la segmentation des prêts octroyés dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie Risques de crédit du Pilier 3 . Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits . — Dans le contexte de la crise du Covid-19, le Groupe BPCE a été amené à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de six mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à douze mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en Statut 1 avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 14 912 crédits accordés par la Banque Populaire Méditerranée représentant 673, 005 millions d’euros (dont 470,154 millions d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée allant jusque six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 13,342 millions d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 1,274 million d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. Une information plus détaillée sur les moratoires dans le cadre des dispositifs bénéficiant de garanties publiques en réponse à la crise du Covid-19 est présentée dans la partie Risques de crédit du Pilier 3 . — Mesures individuelles  : Par ailleurs, le Groupe BPCE a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 (ou Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. En pratique, les seuls octrois de moratoires ne donnent pas lieu à décomptabilisation de la créance dans la mesure où ils n’affectent pas significativement la valeur économique nette du crédit. II. – Conséquences sur le recours à des estimations . Dépréciation du risque de crédit : Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe BPCE s’établit à 2.992 millions d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques (forward looking) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la Banque Populaire Méditerranée, les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la Banque Populaire Méditerranée, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. Pondération des scénarios au 31 décembre 2020 . — La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 10,4 millions d’euros : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. Analyses de sensibilité des montants d’ECL . — La sensibilité des pertes de crédit attendues pour la banque de proximité liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : une variation du facteur de modération de +/-10 % autour de la valeur retenue de 60 % a un impact d’environ +/-0,6 millions d’euros ; un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 1,4 millions d’euros ; une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation complémentaire de 0,1 millions d’euros. Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire . — Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Dans ce contexte, les activités de BGC de Natixis ont été exposées à des effets de remarquage significatifs de certains paramètres de valorisation comme par exemple la composante « dividende » : l’annonce par un certain nombre d’entreprises de la suspension de leurs dividendes, a conduit à un quasi-effacement d’une majorité de dividendes court terme et s’est également traduite dans les valeurs de consensus utilisées pour le remarquage de ce paramètre ; en raison d’un environnement de marché stressé ayant généré d’importantes fluctuations, le paramètre « volatilité » a également fait l’objet d’un remarquage sur la totalité des opérations concernées. Les revenus de Natixis au cours de l’exercice 2020 ont été affectés par cette situation (voir 1.2.1 f ci-dessous) avec toutefois des impacts sur les niveaux de remarquage en diminution au second semestre 2020. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par le Groupe BPCE dans des fonds non cotés (environ 3,4 milliards d’euros) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). Ces travaux de valorisation des fonds de capital investissement et des fonds immobiliers se sont traduits par une décote non significative au sein des « Gains ou pertes nets des instruments à la juste valeur par résultat ». Tableau récapitulatif des principaux impacts de la crise Covid-19 . — Une charge supplémentaire de 19,2 millions d’euros a été constaté sur les provisions S1/S2 entre les deux années dûe à la crise sanitaire. L’impact de la crise Covid-19 sur les autres postes du résultat n’est pas significatif (en terme de risques avérés). 1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité . a) Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. b) Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2019 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2020. Pour rappel, la norme IFRS 9 a remplacé IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requiert des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application initiale de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurance de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Oney Insurance, Oney Life, Prépar Vie et Prépar IARD. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. — Norme IFRS 16  : La norme IFRS 16 « Contrats de location » a remplacé la norme IAS 17 « Contrats de location » et ses interprétations depuis le 1er janvier 2019. Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS (IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée des contrats de location. Le 3 juillet 2020, l’Autorité des Normes Comptables a publié un relevé de conclusions relatif à l’application de la norme IFRS 16, remplaçant celui publié le 16 février 2018. Les travaux menés ont conduit le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables appliqués pour la détermination de la durée des contrats de location des baux commerciaux de droit français en situation dite de tacite prolongation. Ces modifications ont des effets non significatifs sur les états financiers. — Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence [phase 1 et phase 2]  : Pour rappel, l’IASB a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence (phase 1). Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2019. L’IASB a publié le 27 août 2020 des amendements traitant des sujets liés au remplacement des taux de référence par leur taux alternatif (phase 2). Ces amendements modifient les normes IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur les modifications des actifs financiers et passifs financiers (y compris les dettes liées aux contrats de location) en lien ou non avec la mise en force de clauses contractuelles existantes (ie clauses de « fallback »), la comptabilité de couverture et les informations à publier. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 13 janvier 2021. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2021 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31 décembre 2020. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en annexe. — Nouvelle définition du défaut  : Les orientations de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE) sur l’application de la définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013, applicables à compter du 1er janvier 2021, et les dispositions du règlement européen 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatives au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicables au plus tard au 31 décembre 2020, vont renforcer la cohérence des pratiques des établissements de crédit européens dans l’identification des encours en défaut. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sain avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Le Groupe BPCE a appliqué ces nouvelles dispositions pour l’identification des encours en défaut à compter du 22 octobre 2020. Les précisions apportées pour l’identification des encours en défaut demeurent cohérentes avec les critères d’appréciation du caractère douteux des encours classés en Statut 3 en application des dispositions de la norme IFRS 9 relatives à la reconnaissance des pertes attendues pour risque de crédit. Les changements induits par l’application des nouvelles dispositions relatives aux encours en défaut n’ont pas d’effet significatif sur ses états financiers consolidés. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : — Norme IFRS 17  : La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 et remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2023. En effet, lors de sa réunion du 17 mars 2020, l'IASB a décidé de reporter de deux ans son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’IFRS 17 au 1er janvier 2023. Un amendement a été publié le 25 juin 2020. Cet amendement apporte des améliorations pour la mise en application d’IFRS 17. Le règlement de l’UE 2020/2097 du 15 décembre 2020 adopte les amendements à IFRS 4 relatifs à l’extension de la période d’exemption de l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des entreprises d’assurance. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Aujourd’hui valorisées au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées à la valeur actuelle, en application de la norme IFRS 17. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risque afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Les entités d’assurance du Groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. c) Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2020, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 1.2.10) ; le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 1.2.7 a) ; les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 1.2.5 n) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 1.2.9) ; les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 1.2.8 b) ; les incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat (note 1.2.11 a) ; les impôts différés (note 1.2.11 b) ; les incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement relatif aux indices de référence ( cf. 1.2.5 u) ; les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 1.2.3 e) Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 2.5.1 du rapport de gestion). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs (note 1.2.12 b II). Les incertitudes liées au contexte Covid-19 sont précisées dans la note 1.2.1 f. — Brexit  : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les Britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Une période de transition a ensuite eu lieu jusqu’en décembre 2020, pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services ont été négociés alors que les règles européennes en vigueur continuaient de s’appliquer.& Le 24 décembre 2020, Royaume-Uni et Union Européenne ont conclu un accord de sortie, permettant de clore la période de transition avec un cadre pour les relations commerciales futures. Cependant cet accord ne couvre pas les services financiers, le Groupe BPCE a donc appliqué dès le 1er janvier 2021 les mesures préparées pour une sortie sans accord, sans impact significatif pour ses activités. Les deux parties (Royaume-Uni et Union Européenne) se sont fixés 3 mois, jusqu’au 31 mars 2021, pour négocier des règles spécifiques au secteur financier. Le Groupe BPCE suit de près les conclusions de ces négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Enfin, la non-reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est toujours pas un risque à court terme, l’ESMA ayant annoncé le 21 septembre 2020 une extension de la période d’équivalence au 30 juin 2022. d) Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2020. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 24 février 2021. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 26 avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en milliers d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. e) Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. 1. Classement et évaluation des actifs financiers . La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités : la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Solutions et Expertises Financières ; un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest) Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de . trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative ( benchmark test ) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts et Consignations. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel ( mismatch ) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garantie, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. — Catégories comptables  : Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. II. Opérations en devises . Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 1.2.3. Consolidation  : a) Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Méditerranée est constituée : de la Banque Populaire Méditerranée, des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. b) Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Méditerranée figure en note 1.2.14 – Détail du périmètre de consolidation. I. Entités contrôlées par le groupe . Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. — Définition du contrôle  : Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. — Cas particulier des entités structurées  : Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. — Méthode de l’intégration globale  : L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. — Exclusion du périmètre de consolidation  : Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 1.2.14 e. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». II. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. — Méthode de la mise en équivalence  : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». — Exception à la méthode de mise en équivalence  : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». III. Participations dans des activités conjointes . — Définition - Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. c) Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. I. Conversion des comptes des entités étrangères La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence : de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». II. Élimination des opérations réciproques . L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. III. Regroupements d’entreprises . En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. IV. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. Ces engagements sont traités comptablement comme suit : en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. V. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. d) Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2020 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2020, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 1.2.14 : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. e) Ecarts d’acquisition  : I. Valeur des écarts d’acquisition . Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont décrits dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation. ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur nette à l'ouverture 114 114 114 114 Acquisitions Perte de valeur Reclassements et autres mouvements Ecarts de conversion Valeur nette à la clôture 114 114 114 114 — Ecarts d’acquisition détaillés : ( En milliers d'Euros ) Valeur nette comptable 31/12/2020 31/12/2019 Banque chaix 114 114 114 114 Total des écarts d'acquisition 114 114 114 114 — Tests de dépréciation  : Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés. — Hypothèses clés utilisées pour déterminer la valeur recouvrable  : Flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque taux de croissance à l’infini : 2 % taux d’actualisation : 7,25 % II. Variations de valeur des écarts d’acquisition . Aucune variation de valeur des écarts d’acquisition n’a été constatée en 2020. 1.2.4. Notes relatives au compte de résultat L’essentiel . Le Produit Net Bancaire (PNB) regroupe : les produits et charges d’intérêts ; les commissions ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat ; les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ; les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti ; le produit net des activités d’assurance ; les produits et charges des autres activités. a) Intérêts, produits et charges assimilés . — Principes comptables - Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. Sur l’exercice 2020, les intérêts négatifs sont présentés de la manière suivante : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Sur l’exercice 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit 23 185 -27 645 -4 460 14 319 -23 511 -9 192 Prêts / emprunts sur la clientèle 252 615 -48 203 204 412 256 512 -52 667 203 845 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 5 305 -8 265 -2 960 8 940 -8 086 854 Dettes subordonnées /// -1 050 -1 050 /// -1 050 -1 050 Passifs locatifs /// -60 -60 /// -64 -64 Total actifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 281 105 -85 223 195 882 279 771 -85 378 194 393 Opérations de location-financement 98 0 98 1 034 0 1 034 Titres de dettes 1 966 /// 1 966 2 566 /// 2 566 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 966 /// 1 966 2 566 /// 2 566 Actifs financiers non basiques détenus à des fins de transaction 0 /// 0 -94 /// -94 Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées Passifs locatifs Total passifs financiers au coût amorti 281 203 -85 223 195 980 280 805 -85 378 195 427 Instruments dérivés de couverture 5 100 -12 708 -7 608 5 607 -12 714 -7 107 Instruments dérivés de couverture économique 917 -465 452 900 -389 511 Autres produits et charges d'intérêt Total des produits et charges d'intérêt 289 186 -98 396 190 790 289 784 -98 482 191 303 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 6.824 millions d’euros (10.201millions d’euros en 2019) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; Les produits d'intérêts relatifs à des actifs financiers comportant un risque de crédit avéré (S3) s'élèvent à 2.270 millions d'euros en 2020, concernent des actifs financiers au coût amorti. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent (175) millions d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (1.186 millions d’euros au titre de l’exercice 2019). ( En milliers d’Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti yc opérations de location-financement 281 203 -85 223 195 980 280 805 -85 378 195 427 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 2 270 0 2 270 1 673 0 1 673 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 966 0 1 966 2 566 0 2 566 Dont actifs financiers basiques à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 0 0 0 0 0 0 b) Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de la norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : identification des contrats avec les clients ; identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière les produits des autres activités, ( cf. note 1.2.4 f) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort donc que les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 2 430 -880 1 550 2 748 -925 1 823 Opérations avec la clientèle 49 594 -33 49 561 61 022 0 61 022 Prestation de services financiers 17 867 -1 047 16 820 14 798 -406 14 392 Vente de produits d'assurance vie 45 738 /// 45 738 41 340 /// 41 340 Moyens de paiement 56 399 -26 848 29 551 60 964 -31 344 29 620 Opérations sur titres 3 652 0 3 652 2 641 0 2 641 Activités de fiducie 3 426 /// 3 426 3 854 0 3 854 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 9 761 -5 292 4 469 10 088 -4 580 5 508 Autres commissions 2 094 2 139 4 233 2 599 2 077 4 676 Total des commissions 190 961 -31 961 159 000 200 054 -35 178 164 876 c) Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 3 022 2 492 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -2 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option -2 0 Résultats sur opérations de couverture 642 293 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 0 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 642 293 Variation de la couverture de juste valeur -15 419 -49 993 Variation de l'élément couvert 16 061 50 286 Résultats sur opérations de change 445 592 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 4 107 3 377 (1) y compris couverture économique de change. La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2020 : La variation de juste valeur des dérivés qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. la variation de juste valeur des dérivés affectée par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie (Credit Valuation Adjustment – CVA), par l’évolution du risque de non-exécution dans la valorisation des instruments dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment – DVA) pour des montants non significatifs. d) Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 0 431 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 19 262 10 347 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 19 262 10 778 e) Gains ou pertes nets résultant de la decomptabilisation d’actifs financiers au cout amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. L’établissement n’a pas constaté de gains et pertes nets sur instruments financiers au coût amorti au 31 décembre 2020. f) Produits et charges des autres activités  : Principes comptables . — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 20 -8 12 196 -3 193 Produits et charges sur opérations de location 90 462 -87 149 3 313 71 025 -65 733 5 292 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -75 -75 0 -96 -96 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 2 281 -2 637 -356 1 906 -2 669 -763 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 3 637 -9 308 -5 671 528 -1 454 -926 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 80 80 906 906 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 5 918 -11 865 -5 947 2 434 -3 217 -783 Total des produits et charges des autres activités 96 400 -99 097 -2 697 73 655 -69 049 4 606 g) Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. — Contributions aux mécanismes de résolution bancaire (cas général - établissements relevant du FRU)  : Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 18,7 millions d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0,7 millions d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19,4 millions d’euros. La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3,4 millions d’euros dont 2,9 millions d’euros comptabilisés en charge et 0,5 millions d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1,9 millions d’euros au 31 décembre 2020. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de personnel -150 034 -152 105 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -11 238 -10 802 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -81 485 -84 369 Autres frais administratifs -95 510 -101 872 Total des charges générales d’exploitation -245 544 -253 977 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2,9 millions d’euros (contre 2,5 millions d’euros en 2019) et la Taxe de soutien aux collectivités territoriales (ex-TSB) pour un montant annuel de 273 milliers d’euros (contre 254 milliers d’euros en 2019). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 1.2.8. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 7,9 millions d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 12,8 millions d’euros en 2020. h) Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 2 442 414 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 2 442 414 1.2.5. – Notes relatives au bilan . a) Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Caisse 89 052 101 650 Banques centrales 22 673 24 928 Total Caisse, Banques centrales 111 725 126 578 b) Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. I. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; les instruments de dettes non basiques ; les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment : En milliers d’Euros 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option(1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option(1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 3 367 3 367 2 699 2 699 Autres Titres de dettes 3 367 3 367 2 699 2 699 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 27 607 27 607 27 868 27 868 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 27 607 27 607 27 868 27 868 Instruments de capitaux propres 544 544 620 620 Dérivés de transaction(1) 4 423 /// 4 423 4 970 /// 4 970 Dépôts de garantie versés Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 4 423 31 528 35 951 4 970 31 187 36 157 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 1.2.5 s). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA (Credit Valuation Adjustement). — Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative. II. Passifs financiers à la juste valeur par résultat . Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transféré(e) directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : ( En milliers d’Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert 1 /// 1 Dérivés de transaction 5 453 /// 5 453 8 986 8 986 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées Opérations de pension(1) Dépôts de garantie reçus Autres Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 5 454 5 454 8 986 8 986 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 1.2.5 t). Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). III. Instruments dérivés de transaction . Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 125 891 3 296 4 339 124 351 3 205 7 219 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 280 739 727 -1 380 1 441 1 441 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 126 171 4 035 5 066 122 971 4 646 8 660 Dérivés de taux 1 150 1 0 5 157 0 2 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 1 304 387 387 14 377 324 324 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 2 454 388 387 19 534 324 326 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérivés de transaction 128 625 4 423 5 453 142 505 4 970 8 986 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 128 625 4 423 5 453 142 505 4 970 8 986 c) Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Couverture de juste valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture de flux de trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)  : Documentation en couverture de flux de trésorerie . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur . — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés : un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture d’un investissement net libellé en devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : les portefeuilles de prêts à taux fixe les dépôts à vue les dépôts liés au PEL la composante inflation du Livret A La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : un passif à taux fixe les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation . Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : la couverture de passif à taux variable la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette la macro-couverture d’actifs à taux variable Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor la valeur temps des couvertures optionnelles la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro-couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés (Credit Value adjustment et Debit Value adjustment) des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 561 235 37 234 139 983 2 239 586 22 447 121 282 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 2 561 235 37 234 139 983 2 239 586 22 447 121 282 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur 2 561 235 37 234 139 983 2 239 586 22 447 121 282 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 2 561 235 37 234 139 983 2 239 586 22 447 121 282 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés sont présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2020  : ( En milliers d'Euros ) Inf. à 1 an De 1 an à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts 115 000 841 265 1 341 830 263 140 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 115 000 841 265 1 341 830 263 140 Couverture du risque de change 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 115 000 841 265 1 341 830 263 140 Les swaps financiers de devises sont documentés à la fois en couverture de juste valeur de taux et en couverture de flux de trésorerie de change. La juste valeur globale est néanmoins présentée en dérivés de change. Ces dérivés principalement présentés en instruments de couverture de flux de trésorerie de change afin de mieux refléter le poids de la composante change (liée à la couverture de flux de trésorerie) dans la juste valeur globale. — Eléments couverts  : – Couverture de juste valeur  : (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2020 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable Dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 162 2 022 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 43 162 2 022 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 127 061 9 780 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 239 Titres de dette 127 061 9 541 Passifs  : Passifs financiers au coût amorti 721 516 34 487 Dettes envers les établissements de crédit 564 342 30 860 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 157 174 3 627 Dettes subordonnées Total -551 293 -22 686 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture . L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 1.2.4 c « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note 1.2.4 d « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. (En milliers d'Euros) Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actif  : Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 44 786 3 635 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 44 786 3 635 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 200 267 14 440 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 200 267 14 440 Passif  : Passifs financiers au coût amorti 253 678 20 731 871 Dettes envers les établissements de crédit 253 678 20 731 871 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total - Couverture de juste valeur -8 625 -2 656 -871 (1) Intérêts courus exclus (2) Déqualification, fin de la relation de couverture . – Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : ( En milliers d'Euros ) Au 31 décembre 2020 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues(2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert . L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 1.2.4 c. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. ( En milliers d'Euros ) Au 31 décembre 2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues(2) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert(dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture (2) Reconnus en autres éléments comptabilisés en capitaux propres ou en résultat pour la partie recyclée en symétrie à l’élément couvert – Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2020 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -7 7 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -7 7 0 0 d) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 1.2.7 a. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 1.2.5 e – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 1.2.4 d). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Prêts ou créances sur les établissements de crédit 0 /// 0 0 /// 0 Prêts ou créances sur la clientèle 0 /// 0 0 /// 0 Titres de dettes 43 162 /// 43 162 44 786 /// 44 786 Titres de participation /// 426 829 426 829 /// 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres (1) /// 20 329 20 329 /// 447 158 447 158 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 162 447 158 490 320 44 786 447 158 491 944 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -0 /// -0 /// Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (avant impôt) 170 -13 749 -13 579 185 66 067 66 252 (1) Le détail est donné dans la note 1.2.5 f Au 31 décembre 2020, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la juste valeur sur les titres BPCE pour -16.7 millions d’euros et ceux de BP développement pour 2,9 millions d’euros. — Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres : Principes comptables . — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : des titres de participation ; des actions et autres titres de capitaux propres. Lors de la comptabilisation initiale, les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Instruments de capitaux propres décomptabilisés au cours de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Instruments de capitaux propres décomptabilisés au cours de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 353 781 18 504 -79 816 186 353 781 353 781 18 504 -79 816 186 426 829 Actions et autres titres de capitaux propres 23 703 758 213 23 703 23 703 758 213 20 329 Total 377 484 19 262 -79 603 186 377 484 377 484 19 262 -79 603 186 447 158 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions de BPCE Assurance et Services (APS), la SAVEM et la SCI 12 Canebière et s’élève à 79,6 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le motif ayant conduit à céder les instruments de capitaux propres est la liquidation des titres de BPCE APS et de la SAVEM. Pour la SCI 12 Canebière, la Banque Populaire Méditerranée a procédé à une TUP liquidative au 01/10/2020. e) Actifs au coût amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 1.2.7 a. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. — Renégociations et restructurations : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Les encours « restructurés » correspondent aux financements ayant fait l’objet d’aménagements constituant une concession lorsque ces aménagements sont conclus avec des débiteurs faisant face ou sur le point de faire face à des difficultés financières. Les encours « restructurés » résultent donc de la combinaison d’une concession et de difficultés financières. Les aménagements visés par les « restructurations » doivent apporter une situation plus avantageuse au débiteur (ex : suspension d’échéance d’intérêt ou de principal, prorogation d’échéance, etc. ) et sont matérialisés par la mise en place d’avenants modifiant les termes d’un contrat existant ou par le refinancement total ou partiel d’un prêt existant. La difficulté financière est déterminée en observant un certain nombre de critères tels que l’existence d’impayés de plus de 30 jours ou la présence d’une note sensible. La mise en place d’une « restructuration » n’implique pas nécessairement le classement de la contrepartie concernée par le réaménagement dans la catégorie des défauts bâlois. Le classement en défaut de la contrepartie dépend du résultat du test de viabilité réalisé lors de la restructuration de la contrepartie. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Les moratoires accordés de manière générale aux entreprises et visant à répondre à des difficultés de trésorerie temporaires liées à la crise du Covid-19, viennent modifier les échéanciers de remboursement de ces créances sans en modifier substantiellement leurs caractéristiques. Ces créances sont donc modifiées sans être décomptabilisées. De plus, l’octroi de cet aménagement ne constitue pas en lui-même un indicateur de difficulté financière desdites entreprises (cf. note 1.2.1 f). — Frais et commissions : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. — Date d’enregistrement : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. I. Titres au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 191 427 265 331 Obligations et autres titres de dettes 16 400 24 059 Autres 0 0 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -14 Total des titres au coût amorti 207 827 289 376 La juste valeur des titres au coût amorti est présentée en note 1.2.10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 1.2.7. II. Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 1 415 634 107 215 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 1 231 881 1 824 579 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés 5 660 5 660 Dépôts de garantie versés 105 699 99 850 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -14 0 Total 2 758 860 2 037 304 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 845 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 998 millions d’euros au 31 décembre 2019. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 1.2.10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 1.2.7 a. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 1 901 millions d’euros au 31 décembre 2020 (967 millions d’euros au 31 décembre 2019). III. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 214 093 314 167 Autres concours à la clientèle 15 217 910 12 358 727 Prêts à la clientèle financière Crédits de trésorerie (1) 1 860 047 765 891 Crédits à l'équipement 3 312 038 3 036 215 Crédits au logement 9 902 032 8 364 888 Crédits à l'exportation 1 953 2 411 Opérations de pension Opérations de location-financement 35 509 42 673 Prêts subordonnés Autres crédits 106 331 146 649 Autres prêts ou créances sur la clientèle 11 780 11 594 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 15 443 783 12 684 488 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -259 219 -286 213 Total 15 184 564 12 398 275 Les prêts garantis par l’Etat (PGE) sont présentés au sein des crédits de trésorerie et s’élèvent à 1.074 millions d’euros au 31 décembre 2020. La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 1.210. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 1.2.7 a. f) Reclassements d’actifs financiers   : Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti -en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). Dans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. La Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers. g) Comptes de régularisation et actifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d’encaissement 6 254 10 045 Charges constatées d’avance 11 791 10 031 Produits à recevoir 17 632 18 966 Autres comptes de régularisation 31 955 45 300 Comptes de régularisation – actif 67 632 84 343 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 6 198 7 109 Débiteurs divers 78 221 64 191 Actifs divers 84 419 71 299 Total des comptes de régularisation et actifs divers 152 051 155 642 h) Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées  : Principes comptables . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. Néant. i) Immeubles de placement  : Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 3 191 -1 956 1 235 4 177 -2 555 1 622 Total des immeubles de placement 1 235 1 622 Les immeubles de placement détenus par les filiales d’assurance sont présentés avec les placements d’assurance (cf. note 1.2.9). La Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur au 31 décembre 2020. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. j) Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; ravalements : 10 à 20 ans ; équipements techniques : 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles 340 388 -219 388 121 000 360 782 -232 962 127 820 Biens immobiliers 142 356 -75 784 66 572 150 619 -81 027 69 592 Biens mobiliers 198 032 -143 604 54 428 210 163 -151 935 58 228 Immobilisations corporelles données en location simple 9 652 -8 324 1 328 18 106 -15 229 2 877 Biens mobiliers 9 652 -8 324 1 328 18 106 -15 229 2 877 Droits d’utilisation au titre de contrats de location (1) 47 475 -24 405 23 070 42 680 -17 264 25 416 Biens immobiliers 47 475 -24 405 23 070 42 680 -17 264 25 416 Dont contractés sur la période 545 -26 519 4 549 -385 4 164 Biens mobiliers 0 0 0 0 0 0 Dont contractés sur la période 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations corporelles 397 515 -252 117 145 398 421 568 -265 455 156 113 Immobilisations incorporelles 18 351 -17 995 356 18 188 -17 708 480 Droit au bail et autres éléments du fonds commercial 10 583 -10 494 89 10 481 -10 416 65 Logiciels 7 768 -7 501 267 7 707 -7 292 415 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 18 351 -17 995 356 18 188 -17 708 480 (1) L’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 25,4 millions d’euros au 1 er janvier 2019. Il est a noté que cette donnée a été réactualisé de 2.8 millions d’euros en 2020 suite à la décision du Comité d’Interprétation des normes IFRS (IFRS IC) afin de tenir compte des situations de tacite prolongation dans la durée. k) Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Emprunts obligataires 42 593 32 282 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 360 584 275 086 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 0 Dettes senior non préférées 0 0 Total 403 177 307 368 Dettes rattachées 3 871 3 528 Total des dettes représentées par un titre 407 048 310 896 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 1.2.10. l) Dettes envers les établissements de crédit et assimiles et envers la clientèle  : Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 1.2.5 k). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». I. Dettes envers les établissements de crédit et assimilés  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes à vue 46 107 23 436 Opérations de pension 54 620 54 333 Dettes rattachées 57 970 54 255 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 12 775 11 920 Emprunts et comptes à terme 171 472 143 943 Opérations de pension 995 150 Dettes rattachées 57 694 39 702 Dettes à terme envers les établissements de crédit et assimilés 20 838 22 629 Dépôts de garantie reçus 79 527 62 482 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 250 999 206 425 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 1.2.10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 4,473 millions d’euros au 31 décembre 2020 (3,138 millions d’euros au 31 décembre 2019). II. Dettes envers la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 7 293 637 5 567 962 Livret A 867 216 758 211 Plans et comptes épargne-logement 1 037 742 1 027 328 Autres comptes d’épargne à régime spécial 2 069 831 1 849 670 Dettes rattachées 86 152 Comptes d’épargne à régime spécial 3 974 875 3 635 361 Comptes et emprunts à vue 28 785 31 247 Comptes et emprunts à terme 1 281 808 1 410 795 Dettes rattachées 21 194 24 227 Autres comptes de la clientèle 1 331 787 1 466 269 A vue (non obligatoire) 0 0 A terme (non obligatoire) 0 0 Dettes rattachées (non obligatoire) 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 12 600 299 10 669 592 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 1.2.10. m) Comptes de régularisation et passifs divers  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes d’encaissement 46 107 23 436 Produits constatés d’avance 54 620 54 333 Charges à payer 57 970 54 255 Autres comptes de régularisation créditeurs 12 775 11 920 Comptes de régularisation – passif 171 472 143 943 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 995 150 Créditeurs divers(1) 57 694 39 702 Passifs locatifs (1) 20 838 22 629 Passifs divers 79 527 62 482 Total des comptes de régularisation et passifs divers 250 999 206 425 (1) L’application de la décision IFRS IC portant sur la détermination de la durée des contrats de location a donné lieu à la reconnaissance complémentaire de 22,6 millions d’euros au 1 er janvier 2019. Il est a noté que cette donnée a été réactualisé de 2.8 millions d’euros en 2020 suite à la décision du Comité d’Interprétation des normes IFRS (IFRS IC) afin de tenir compte des situations de tacite prolongation dans la durée. N) Provisions  : Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne- logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. — Engagements sur les contrats d’épargne-logement : Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 1.2.7. ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2020 Provisions pour engagements sociaux et assimilés 43 794 793 0 -1 511 809 43 885 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 4 467 872 -1 400 -921 0 3 018 Engagements de prêts et garanties(2) 10 836 4 049 0 -3 288 0 11 597 Provisions pour activité d’épargne-logement 8 325 175 0 0 0 8 500 Autres provisions d’exploitation 7 080 819 -149 0 -26 7 724 Total des provisions 74 502 6 708 -1 549 -5 720 783 74 724 (1) Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (0.8 millions d'euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018 . I. Encours collectés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d’épargne-logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 82 384 207 736 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 579 409 599 113 Ancienneté de plus de 10 ans 306 676 156 685 Encours collectés au titre des plans épargne-logement 968 469 963 534 Encours collectés au titre des comptes épargne-logement 51 297 50 023 Total des encours collectés au titre de l’épargne-logement 1 019 765 1 013 557 II. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédit octroyés au titre des plans épargne-logement 121 159 Encours de crédit octroyés au titre des comptes épargne-logement 600 807 Total des encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement 721 966 III. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 5 312 5 353 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -1 055 -315 Ancienneté de plus de 10 ans 3 852 3 089 Provisions constituées au titre des plans épargne-logement 8 110 8 128 Provisions constituées au titre des comptes épargne-logement 400 209 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -7 -9 Provisions constituées au titre des crédits épargne-logement -9 -11 Total des provisions constituées au titre de l’épargne-logement 8 501 8 325 o) Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 4 435 4 092 Dettes subordonnées et assimilés 54 435 54 092 Dettes rattachées 46 47 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 54 481 54 139 Total des dettes subordonnées 54 481 54 139 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 1.2.10. Les dettes subordonnées à durée déterminée ne sont composées que de l’emprunts subordonnés souscrits auprès de BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : (En milliers d'Euros) 01/01/2020 Émission Remboursement Autres mouvements 31/12/2020 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées a la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 0 0 0 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 4 092 343 0 0 4 435 Dettes subordonnées au coût amorti 54 092 343 0 0 54 435 Dettes subordonnées et assimilés 54 092 343 0 0 54 435 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 1.2.5 p II. p) Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. Néant . I. Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 37 238 16 595 818 34 187 16 546 996 Augmentation de capital 6 837 16 109 399 7 865 16 125 839 Réduction de capital -4 512 16 -72 185 -4 814 16 -77 016 Autres variations Valeur à la clôture 39 564 16 633 032 37 238 16 595 819 Au 31 décembre 2020, le capital se décompose comme suit : 633 millions d’euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Banques Populaires (595,8 millions d’euros au 31 décembre 2019). II. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . q) Participations ne donnant pas le contrôle . — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif. r) Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres . Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -809 319 -490 -5 911 1 351 -4 560 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l’objet d’une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres -79 816 3 123 -76 693 4 313 -46 4 267 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d’éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Impôts liés /// /// /// /// /// /// Éléments non recyclables en résultat -80 625 3 442 -77 183 -1 598 1 305 -293 Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -15 -3 -18 496 -170 326 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l’activité d’assurance 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 7 -2 5 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Impôts liés /// /// /// /// /// /// Éléments recyclables en résultat -15 -3 -18 503 -172 331 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -80 640 3 439 -77 201 -1 095 1 133 38 Part du groupe -80 640 3 439 -77 201 -80 640 3 439 -77 201 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres s'élèvent à -18 milliers d'euros au titre de l'exercice 2020 contre 331 millions au titre de l'exercice 2019. Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat s'élèvent à - 76.693 milliers d'euros au titre de l'exercice 2020 contre 4.267 milliers au titre de l'exercice 2019. s) Compensation d’actifs et de passifs financiers . — Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32 Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». I. Actifs financiers  : — Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation : : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant brut des actifs financiers (1) Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 41 657 41 657 27 417 27 417 Opérations de pension Autres instruments financiers Actifs financiers à la juste valeur 41 657 41 657 27 417 27 417 Opérations de pension Autres instruments financiers Prêts et créances Autres actifs Total 41 657 41 657 27 417 27 417 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie (1) Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présentés au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 41 657 38 172 0 3 485 27 417 21 607 0 5 810 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 41 657 38 172 0 3 485 27 417 21 607 0 5 810 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres . L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. II. Passifs financiers  : — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation :  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Montant brut des passifs financiers (1) Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présentés au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présentés au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 145 436 0 145 436 130 268 0 130 268 Opérations de pension 0 0 0 1 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur 145 436 0 145 436 130 268 0 130 268 Opérations de pension 32 533 0 32 533 39 738 0 39 738 Autres 0 0 0 0 0 0 Dettes 0 0 0 0 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 Total 177 969 0 177 969 170 006 0 170 006 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. La Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers : ( En milliers d’Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie (1) Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présentés au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 145 436 38 172 103 373 3 891 130 268 21 607 98 070 10 591 Opérations de pension 32 533 32 533 0 0 39 738 39 738 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 177 969 70 705 103 373 3 891 170 006 61 345 98 070 10 591 (1) Incluent la prise en compte des garanties reçues sous forme de titres L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. t) Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. — Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. — Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. — Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. — Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. I. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres « secs » Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2020 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 21 549 21 643 0 0 43 162 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 21 549 21 643 0 0 43 162 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 4 441 942 1 086 356 5 528 298 Titres de dettes 1 261 643 11 496 1 273 139 Autres Actifs financiers au coût amorti 1 261 643 11 496 4 441 942 1 086 356 6 801 437 Total des actifs financiers donnes en garanties 1 283 192 33 109 4 441 942 1 086 356 6 844 599 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 283 192 33 109 2 617 178 1 086 356 5 019 835 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 11.496 milliers d'euros au 31 décembre 2020 (19.972 milliers d’euros au 31 décembre 2019). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1.086 millions d’euros au 31 décembre 2020 (1.114 millions d’euros au 31 décembre 2019) et le montant du passif associé est nul au 31 décembre 2020. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres « secs » Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 44 786 0 0 0 44 786 Instruments de capitaux propres Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 44 786 0 0 0 44 786 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 2 279 642 1 114 326 3 393 968 Titres de dettes 1 353 057 19 972 1 373 029 Autres Actifs financiers au coût amorti 1 353 057 19 972 2 279 642 1 114 326 4 766 997 Total des actifs financiers donnes en garanties 1 397 843 19 972 2 279 642 1 114 326 4 811 783 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 397 843 19 972 905 696 1 114 326 3 437 937 1) Commentaires sur les actifs financiers transférés  : — Mises en pension et prêts de titres : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. — Cessions de créances : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. — Titrisations consolidées : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer Loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home Loans FCT 2018, BPCE Home Loans FCT 2019, BPCE Home Loans FCT 2020 sont souscrites par des investisseurs externes (note 1.2.14 a). Au 31 décembre 2020, 1,086 millions d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer Loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, 920,6 millions d’euros de refinancement ont été reçus, ce montant étant limité aux besoins de refinancement du groupe Banque Populaire Méditerranée. 2) Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés  : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont, Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. 3) Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : Néant. II. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue  : Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce type d’opération au 31 décembre 2020. u) Instruments financiers soumis a la réforme des indices de référence  : Principes comptables . — Conformément aux amendements à IFRS 9 et IAS 39 relatifs à la réforme des taux de référence (phase 1), jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme, il est considéré que : les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couverture sont présentées dans la note 1.2.5 b III. Les amendements de la phase 2, post implémentation des taux alternatifs, introduisent un expédient pratique, qui consiste à modifier le taux d’intérêt effectif de manière prospective sans impact en résultat net dans le cas où les changements de flux des instruments financiers sont exclusivement liés à la réforme et permettent de conserver une équivalence économique entre les anciens flux et les nouveaux. Ils introduisent également, si ces conditions sont remplies, des assouplissements sur les critères d’éligibilité à la comptabilité de couverture afin de pouvoir maintenir les relations de couverture concernées par la réforme. Ces dispositions concernent notamment les impacts liés à la redocumentation de couverture, à la couverture de portefeuille, au traitement de la réserve OCI pour les couverture CFH, à l’identification d’une composante de risque identifiable, aux tests d’efficacité rétrospectifs. Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’Union Européenne d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’Union, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Dans le cadre du règlement BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique . En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 est devenu un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, la mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de calcul, reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », a été finalisée au mois de novembre 2019. A ce stade, une incertitude modérée, existe sur la pérennité de l’EURIBOR, celle-ci résultant du nombre limité de banques contribuant à la détermination de l’indice. Deux consultations ont été lancées, au mois de novembre 2020, par le groupe de travail européen, sur les taux de référence alternatifs, afin d’accompagner les entités dans la rédaction des clauses de fallback. Ces consultations portent, à ce titre, sur la détermination des évènements déclencheurs de la cessation permanente de l’EURIBOR et sur les modalités de détermination du taux, basé sur l’€ster, qui se substituera alors à l’EURIBOR. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. S’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, USD, CHF et JPY. Toutefois, des travaux sont toujours en cours pour définir les modalités de transition à ces taux. Des solutions législatives sont, par ailleurs, envisagées notamment au niveau européen, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis, pour les contrats référencés au taux LIBOR, qui n’auraient pas été renégociés à l’issue de la période de transition. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier, risque, système et comptable. Au cours de l’année 2019, les travaux se sont concentrés sur la réforme de l’Euribor et la transition de l’Eonia vers l’€STR et le renforcement des clauses contractuelles quant à la cessation d’indices. En 2020, a commencé une phase plus opérationnelle autour de la transition et la réduction des expositions aux taux de référence susceptibles de disparaître. Elle inclut l’utilisation des nouveaux indices, la remédiation du stock ainsi qu’une communication plus active avec les clients de la banque. Cependant, la grande majorité des contrats concernés par la réforme ne seront remédiés avec des taux alternatifs qu’en 2021. L’information relative aux encours d’actifs financiers hors dérivés, passifs financiers hors dérivés, et dérivés devant faire l’objet d’une transition est présentée dans le chapitre 5 « Gestion des risques - Risque de taux et liquidité » 1.2.6. Engagements  : Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financement et de garantie donnés sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 telles que présentées dans la note 1.2.7. Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. a) Engagements de financement  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 0 De la clientèle 1 401 028 1 209 561 Ouvertures de crédit confirmées 1 397 235 1 205 476 Autres engagements 3 793 4 085 Total des engagements de financement donnes 1 401 028 1 209 561 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 b) Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 10 556 26 628 D'ordre de la clientèle (1) 362 010 374 846 Total des engagements de garantie donnes 372 566 401 474 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 252 626 2 221 434 De la clientèle (2) 5 486 319 2 997 561 Total des engagements de garantie reçus 7 738 945 5 218 995 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 1.2.7. Expositions aux risques . — Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Pour mémoire : Information sur les profils de risques pourrait être présentée Pilier 3. a) Risque de crédit  : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; la répartition des expositions brutes par zone géographique ; la concentration du risque de crédit par emprunteur ; la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. I. Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -27 097 -15 388 Récupérations sur créances amorties 428 765 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -6 812 -3 789 Total coût du risque de crédit -33 481 -18 412 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Opérations interbancaires -15 38 Opérations avec la clientèle -32 872 -16 994 Autres actifs financiers -594 -1 456 Total coût du risque de crédit -33 481 -18 412 II. Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 1.2.7 a I) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Credit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historiques de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1) : il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 (stage 2 ou S2) : les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 (stage 3 ou S3) : Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Les situations de défaut sont désormais identifiées pour les encours significatifs (introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement) et les critères de retour en encours sains ont été clarifiés avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés ; la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. les actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased or originated credit impaired ou POCI), relèvent aussi du statut 3. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues : Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. — Augmentation significative du risque de crédit : L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours existants sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watchlist. Conformément à la norme IFRS 9, un encours d’une contrepartie ayant l’objet d’une dégradation significative du risque de crédit (statut 2) qui vient d’être originé sera classé en Statut 1 L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes que ceux déterminant l’entrée en Statut 2 sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. En particulier, les moratoires accordés en soutien aux entreprises traversant des difficultés de trésorerie généralisées, ainsi que l’octroi de prêts garantis par l’état (PGE), ne conduisent pas à eux seuls à considérer l’existence de difficultés financières remettant en cause la capacité de la contrepartie à honorer ses accords contractuels à maturité. En conséquence, les principes mentionnés trouvent pleinement à s’appliquer suivant la situation spécifique de la contrepartie. Voir si cross réf avec Pilier 3 gestion des risques sur identification de la forbearance La mesure de la dégradation du risque permet dans la majorité des cas de constater une dépréciation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements ou en présence de difficultés financières si les critères de déclassement en défaut ne sont pas remplis ; sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade et gérés dans le cadre de la réserve de liquidité de BPCE, telle que définie par la réglementation Bâle 3. La qualification « Investment grade » correspond aux notes dont le niveau est supérieur ou égal à BBB- ou son équivalent chez Standards and Poors, Moody’s ou Fitch. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. — Mesure des pertes de crédit attendues : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, et de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les modalités de mesure des pertes de crédit attendues tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. — Prise en compte des informations de nature prospective : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Dans le contexte de la crise de la Covid-19, des provisions complémentaires ont été comptabilisées en couverture de risques spécifiques sur certains secteurs dont, à titre principal, le tourisme, l’hôtellerie, la restauration, le commerce-distribution spécialisé et l’aéronautique. Dans ce contexte, le groupe a développé et a considérablement renforcé le suivi des secteurs impactés. L'approche de suivi sectoriel permet une classification des secteurs et sous-secteurs économiques établie de manière centralisée par la direction des risques du Groupe BPCE et mise à jour mensuellement. Dans le contexte de crise sanitaire et la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués : Sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d'une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l'endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; Sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l'amélioration mécanique des notations sous l'effet des mesures de soutien de l'Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. Méthodologie de calcul de pertes attendues Les paramètres utilisés pour la mesure des pertes de crédit attendues sont ajustés à la conjoncture économique via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. Chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast) sur les principales variables économiques de chaque périmètre ou marché significatif du groupe. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques : le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts français sur la dette souveraine française. Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : 60% pour le scénario central, 35% pour le scénario pessimiste, 5% pour le scénario optimiste. Du fait de l’incertitude liée au contexte de crise sanitaire, ces bornages sont beaucoup plus écartés du scénario central que dans un contexte habituel hors crise. La méthode actuelle prend en compte les déviations passées des données du consensus à partir desquelles sont mesurées les probabilités d’occurrence des scénarios pessimistes et optimistes. L’incertitude du contexte fait que la méthode a dû être adaptée afin de rendre atteignable ces bornages. Cette adaptation consiste à aligner la dispersion précédemment calibrée sur les déviations de consensus sur l’incertitude actuelle, estimée via la dispersion des prévisions composant ledit consensus. Dans le contexte de la crise Covid-19, d’importante mesures de soutien de l’état ont été mises en place. Le groupe a retenu comme hypothèse que ces mesures ont eu pour impact de décaler les effets de la crise dans le temps d’environ 9 mois (entre les 6 mois de moratoires et les 12 mois de délai de remboursement des PGE). Des mesures telles que le chômage partiel ont pour conséquence qu’une partie significative de l’impact de la crise est absorbée par la puissance publique (notes de la Banque de France et de OFCE - Observatoire Français des Conjonctures Economiques). Cela se traduit dans le dispositif de modélisation du Groupe BPCE par une modération de 60% de l’impact sur les paramètres de calcul des ECL des déviations de la croissance de sa tendance long terme. La sensibilité des pertes de crédit attendues pour le Groupe Banque Populaire Méditerranée liée à l’incertitude du niveau de modération et du décalage de 3 mois du scénario macro-économique a été estimée : Une variation du facteur de modération de +/-10% autour de la valeur retenue de 60% a un impact d’environ +/-0,6 millions d’euros ; Un décalage de 3 mois supplémentaire, à 12 mois, entrainerait une dotation supplémentaire d’environ 1,4 millions d’euros ; Une augmentation de la probabilité d’occurrence du scénario pessimiste de 5%, aux dépens du scénario central, entrainerait la constatation d’une dotation de 0,1 millions d’euros. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue trimestrielle depuis la crise de la Covid-19 sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. — Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3 : Les actifs financiers pour lesquels existe une indication objective de perte liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie avéré et qui intervient après leur comptabilisation initiale sont considérés comme relevant du Statut 3. Les critères d’identification des actifs sont alignés avec la définition du défaut telle que définie à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit en cohérence avec les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois consécutifs au moins (6 mois consécutifs au moins pour les créances sur des collectivités locales) dont le montant est supérieur aux seuils absolu (de 100 euros pour une exposition retail sinon 500€) et relatif de 1% des expositions de la contrepartie, ou, la restructuration de crédits en cas d’atteinte de certains critères ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées. A noter que les encours restructurés sont classés en Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration ; ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. Ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred credit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected credit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendus, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2, S3 ou POCI). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2, S3 ou POCI). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». 1) Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 44 789 -3 0 0 0 0 44 789 -3 Production et acquisition 0 0 0 /// 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -1 626 2 0 0 0 0 -1 626 2 Solde au 31/12/2020 43 163 -1 0 0 0 0 43 163 -1 2) Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur instruments de dettes au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 -1 037 539 -14 1 326 929 0 0 0 0 289 390 -14 Production et acquisition 0 0 0 0 /// 817 0 817 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -69 343 0 0 0 0 0 0 -69 343 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 1 276 059 14 -1 289 097 0 0 0 0 -13 038 14 Solde au 31/12/2020 169 178 0 37 832 0 0 817 0 207 827 0 Le groupe Banque Populaire Méditerranée présente une variation de 1,3 Milliards d’euros entre le S1 et le S2 au cours de l’année 2020. En effet, à la clôture 2019, les titres avaient été constatés en S2 et les IG du Silo (à tort) en S1. Cette présentation a été corrigée sur l’année 2020 ce qui explique le décalage d’ouverture en Valeur Brute Comptable sur le S1 et le S2, puis annulé sur la ligne « Autres Mouvements ». 3) Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition(S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 2 037 304 0 0 0 0 0 2 037 304 0 Production et acquisition 0 0 0 /// 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) 0 0 0 0 -1 0 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 0 0 0 10 0 Transferts vers S1 0 /// /// 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 10 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 Autres mouvements 721 570 -15 0 0 0 0 721 562 -15 Solde au 31/12/2020 2 758 874 -14 0 0 0 0 2 758 874 -14 Les prêts et créances aux établissements de crédit inscrits en statut 1 incluent notamment les fonds centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations, soit 845 millions d’euros au 31 décembre 2020, contre 998 millions d’euros au 31 décembre 2019. Ils incluent également les encours de prêts accordés à BPCE SA, soit 399 millions d’euros au 31 décembre 2020. 4) Variation des dépréciations pour pertes de crédit sur prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S2 POCI) Actifs dépréciés dès leur origination ou leur acquisition (S3 POCI) Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 11 414 969 -18 789 798 350 -37 715 471 169 -229 709 0 0 0 0 12 684 488 -286 214 Production et acquisition 2 956 568 -8 894 4 461 -159 /// /// 0 0 15 278 -688 2 976 307 -9 741 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -935 543 80 -63 527 29 -77 350 971 0 0 0 0 -1 076 421 1 080 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// -57 480 50 680 0 0 0 0 -57 480 50 680 Transferts d'actifs financiers -176 562 17 210 106 985 -19 167 51 375 -11 945 1 706 0 -1 706 0 -18 201 -13 902 Transferts vers S1 350 763 -1 675 -350 896 5 733 -7 862 120 /// /// /// /// -7 995 4 177 Transferts vers S2 -488 844 14 846 495 578 -30 140 -11 829 534 0 0 -1 706 0 -6 801 -14 760 Transferts vers S3 -38 480 4 039 -37 697 5 240 71 066 -12 599 0 0 0 0 -5 111 -3 320 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 955 191 -13 999 -49 976 6 008 29 875 6 867 0 0 0 0 935 090 -1 122 Solde au 31/12/2020 14 214 622 -24 392 796 293 -51 004 417 589 -183 136 1 706 0 13 572 -688 15 443 782 -259 219 Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts ou stage) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Cette dégradation est mesurée sur la base de la notation en date d’arrêté, y compris si celle-ci a subi une amélioration mécanique sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE décrit infra et dans la note 1.2.1 f II ). Les encours concernés par cette amélioration mécanique et qui pourraient être transférés en statut 2 s’élèvent à 106,655 millions d’euros. Ce transfert n’aurait pas d’impact sur le coût du risque dans la mesure où cette amélioration a été neutralisée dans le calcul des dépréciations décrit infra. 5) Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de financements donnés . (En milliers d'Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 1 205 180 -2 642 296 296 4 085 290 1 209 561 3 228 Production et acquisition 823 420 -2 265 13 139 -77 /// /// 836 559 2 342 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -338 292 2 -25 994 6 -352 0 -364 638 -8 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers 42 886 472 -39 291 -737 42 10 3 637 255 Transferts vers S1 72 975 -278 -64 428 514 -376 8 171 -242 Transferts vers S2 -29 699 750 25 527 -1 251 -231 -4 403 494 Transferts vers S3 -390 -390 0 649 -3 -131 3 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -338 179 1 124 54 070 -1 087 18 -102 -284 091 65 Solde au 31/12/2020 1 395 015 -3 309 2 220 -2 191 3 793 -382 1 401 028 5 882 6 ) Variation des provisions pour pertes de crédit sur engagements de garantie donnés  : En milliers d'Euros Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 31/12/2019 359 707 -418 12 318 -398 14 027 -6 792 386 052 7 608 Production et acquisition 96 807 -241 0 0 /// /// 96 807 241 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) Décomptabilisation (remboursements, cessions et abandons de créances) -53 024 4 -8 785 2 -7 715 0 -69 524 -6 Réduction de valeur (passage en pertes) /// /// /// /// 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers -2 909 34 660 -79 1 425 -28 -824 73 Transferts vers S1 9 861 -15 -10 141 21 -81 0 -361 -6 Transferts vers S2 -11 800 49 11 128 -106 -49 0 -721 57 Transferts vers S3 -970 0 -327 6 1 555 -28 258 22 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -51 307 -113 4 471 288 6 892 2 026 -39 945 -2 201 Solde au 31/12/2020 349 274 -734 8 664 -187 14 628 -4 794 372 566 5 715 III. Mesure et gestion du risque de crédit  : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. IV. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9  : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 817 0 817 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 431 162 -183 823 247 339 206 986 Titres de dettes - Juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 3 793 -382 3 411 0 Engagements de garantie 14 628 -4 794 9 834 0 Total des instruments financiers dépréciés ( S 3) 450 400 -188 999 261 401 206 986 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan. V. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : ( En milliers d'Euros ) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 3 367 0 Prêts 27 607 0 Dérivés de transaction 4 423 0 Total 35 397 0 (1) Valeur comptable au bilan . VI. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie  : Néant . VII. Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice . Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. VIII. Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité. IX. Encours restructurés  : Néant . X. Actifs passés en perte durant la période de reporting et qui font toujours l'objet de mesures d'exécution   : Néant. XI. Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9 (tableau pages suivantes) (En milliers d'Euros) Valeur Brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provision pour pertes de crédit attendes NET Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres - VB 43 167 2 43 169 Stage - S1 43 167 2 43 169 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés à la JV par capitaux propres – VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle à la juste valeur par capitaux propres - VB Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Titres au coût amorti – VB 202 925 818 203 743 Stage - S1 202 925 202 925 Stage - S2 Stage - S3 818 818 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti – VB 2 650 904 10 -15 2 650 900 Stage - S1 2 650 904 -15 2 650 889 Stage - S2 Stage - S3 10 10 (En milliers d'Euros) Valeur Brute comptable (1) ou montant nominal Dépréciations ou provision pour pertes de crédit attendes NET Fourchette de PD Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti – VB 4 076 470 79 713 3 288 971 1 247 707 3 592 682 2 036 684 682 237 399 549 -631 -34 -1 292 -1 103 -8 146 -20 211 -42 684 -156 167 15 173 743 Stage - S1 4 075 917 79 713 3 287 677 1 245 400 3 544 063 1 792 754 177 667 -622 -34 -1 215 -1 012 -6 968 -11 422 -2 656 14 179 261 Stage - S2 504 1 133 2 179 47 881 243 741 503 735 -8 -31 -32 -1 016 -8 694 -39 818 749 572 Stage - S3 49 162 128 738 188 835 399 549 0 -46 -59 -162 -95 -211 -156 167 244 910 Engagements de financement donnés - VB 299 914 43 225 226 654 129 052 400 023 246 548 50 986 3 027 33 22 131 101 952 1 879 2 204 487 1 405 238 Stage - S1 299 879 43 225 226 497 126 038 394 605 228 540 24 977 33 22 130 98 890 1 678 680 1 347 292 Stage - S2 35 157 3 014 5 418 18 008 26 009 1 3 62 201 1 524 54 432 Stage - S3 3 027 487 3 514 Engagements de garantie donnés – VB 57 471 10 917 49 646 24 029 109 799 88 847 12 489 13 650 9 3 17 12 125 558 198 3 172 370 942 Stage - S1 57 281 10 917 49 646 24 029 108 006 78 694 5 539 9 3 17 12 116 467 69 334 805 Stage - S2 190 1 793 10 153 6 950 9 91 129 19 315 Stage - S3 13 650 3 172 16 822 Total 7 330 851 133 855 3 565 271 1 400 788 4 102 504 2 372 079 745 712 417 054 -601 -9 -1 144 -990 -7 069 -17 774 -40 282 -152 508 19 847 735 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. b) Risque de marché  : Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; les cours de change ; les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques. c) Risque de taux d’intérêt global et risque de change  : Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». d) Risque de liquidité  : Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2020 Caisse, banques centrales 111 725 111 725 Actifs financiers à la .juste valeur par résultat 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 162 377 484 420 646 Instruments dérivés de couverture 0 Titres au coût amorti 0 4 435 49 528 153 864 207 827 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 2 595 652 892 390 40 473 16 693 104 070 2 758 170 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 602 823 267 001 2 048 392 4 331 627 7 934 721 15 184 564 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Actifs financiers par échéance 3 310 200 272 328 2 098 310 4 569 126 7 951 414 481 554 18 682 932 Banques centrales 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 Instruments dérivés de couverture 0 Dettes représentées par un titre 20 331 48 470 87 015 251 232 407 048 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 218 964 315 944 1 565 625 1 659 674 739 769 4 499 976 Dettes envers la clientèle 10 814 189 60 889 207 425 1 389 912 127 884 12 600 299 Dettes subordonnées 456 67 185 1 565 52 208 54 481 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 Passifs financiers par échéance 11 053 940 376 900 1 821 705 3 138 166 1 171 093 0 17 561 804 Passifs locatifs 9 674,00 2 022,00 11 696 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 852 613,00 23 901,00 281 819,00 38 145,00 204 550,00 1 401 028 Total engagements de financement donnes 852 613 23 901 281 819 38 145 204 550 0 1 401 028 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 10 556 10 556 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 332 650 3 34 115 -24 331 53 539 362 010 Total engagements de garantie donnes 332 650 3 34 115 -24 331 64 095 372 566 1.2.8. Avantages du personnel  : Principes comptables . — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : — Les avantages à court terme , tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. — Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. — Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. — Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. a) Charges de personnel  : Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -86 321 -89 479 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -9 730 -9 889 Autres charges sociales et fiscales -46 141 -43 810 Intéressement et participation -7 842 -8 927 Total des charges de personnel -150 034 -152 105 Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1 er janvier 2019. b) Engagements sociaux  : Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CAR-BP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également : retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. I. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : ( En milliers d'Euros ) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2020 31/12/2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 42 417 32 160 11 061 85 638 83 028 Juste valeur des actifs du régime -23 956 -17 797 -41 753 -39 234 Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 18 461 14 363 11 061 43 885 43 794 Engagements sociaux passifs 18 461 14 363 11 061 43 885 43 794 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financières revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. II. Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle :  : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 41 940 30 186 10 902 83 028 74 696 Coût des services rendus 1 759 786 2 545 1 947 Coût des services passés Coût financier 245 228 54 527 1 161 Prestations versées -1 705 -1 560 -560 -3 825 -3 507 Autres 180 -123 57 1 244 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques -25 -25 76 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 1 291 1 140 2 431 7 773 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -407 -487 -894 -984 Ecarts de conversion Autres 1 053 739 2 1 794 622 Dette actuarielle en fin de période 42 417 32 160 11 061 85 638 83 028 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 22 612 16 622 39 234 37 982 Produit financier 138 118 256 590 Cotisations reçues 88 88 Prestations versées -327 -33 -360 -349 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 454 264 718 1 470 Ecarts de conversion Autres 1 079 738 1 817 -459 Juste valeur des actifs en fin de période (1) 23 956 17 797 41 753 39 234 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 360 milliers d’euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et le produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. III. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme  : — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Coût des services 1 759 786 2 545 1 947 Coût financier net 217 54 271 571 Autres (dont plafonnement par résultat) Total de la charge de l'exercice 1 976 840 2 816 2 518 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2020 Exercice 2019 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 9 689 6 386 16 075 9 884 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 430 364 794 5 395 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 10 181 6 703 16 884 16 075 IV. Autres informations  : — Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,38% 0,62% Taux d'inflation 1,60% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses : Au 31 décembre 2020, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : En % et milliers d'Euros 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP % Montant % montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,68% -2 734 -6,73% -2 715 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,48% 3 060 7,54% 3 041 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,79% 2 779 6,88% 2 774 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,64% -2 309 -5,71% -2 303 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 182 028 183 430 N+6 à N+10 171 423 175 137 N+11 à N+15 154 007 159 396 N+16 à N+20 130 262 136 744 > N+20 255 887 282 962 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) : En % et milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 2,70% 624 2,70% 585 Actions 42,20% 9 748 42,20% 9 145 Obligations 55,10% 12 728 55,10% 11 941 Immobilier Dérivés Fonds de placement Total 100,00% 23 100 100,00% 21 671 1.2.9. Activités d’assurance . — Néant . 1.2.10. Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur   : — Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. rapport sur le gouvernement d’entreprise) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. — Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». — Hiérarchie de la juste valeur - Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 «) constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( Ask ) (fourchette très large). — Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. — Juste valeur de niveau 2 : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) - Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie : les swaps de taux standards ou CMS ; les accords de taux futurs (FRA) ; les swaptions standards ; les caps et floors standards ; les achats et ventes à terme de devises liquides ; les swaps et options de change sur devises liquides ; les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... — Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; le paramètre est alimenté périodiquement ; le paramètre est représentatif de transactions récentes ; les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. Figurent notamment en niveau 2 : les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes; les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option . — Juste valeur de niveau 3 : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). — Transferts entre niveaux de juste valeur : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 1.2.5 e III Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) : Au 31 décembre 2020, le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers . Juste valeur des titres de BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. S’agissant de la participation détenue dans Natixis, sa valorisation est fondée sur les deux méthodes suivantes : le cours de bourse et la médiane des objectifs de cours publiés par les analystes de recherche couvrant le titre Natixis. Compte tenu du contrôle exercé par BPCE sur Natixis, une prime de contrôle a été appliquée sur ces références. Pour la participation détenue dans la CNP, sa valorisation a été réalisée en s’appuyant sur une méthode multicritères tenant compte notamment de l’opération réalisée par La Banque Postale ayant conduit cette dernière à devenir l’actionnaire majoritaire de CNP Assurances et d’éléments de marché et en particulier du cours de bourse de CNP Assurances et des objectifs de cours des analystes de recherche, méthodes auxquelles ont été appliqués des niveaux de pondération différents avec une prépondérance sur les approches de marché. Les autres filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2020, la variation de juste valeur des titres BPCE s’élève à 16 730 milliers d’euros. Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (Titres) : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : — Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur : Il s’agit notamment : des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. — Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des crédits interbancaires : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. — Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. a) Juste valeur des actifs et passifs financiers  : I. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers  : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 Cotation sur un marché actif (Niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables(Niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables(Niveau 3) Total Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 4 146 277 4 423 Dérivés de taux 0 3 020 277 3 297 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 126 0 1 126 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 4 146 277 4 423 Instruments de dettes 0 99 30 875 30 974 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 27 607 27 607 Titres de dettes 0 99 3 268 3 367 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 99 30 875 30 974 Instruments de capitaux propres 0 0 554 554 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 554 554 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 554 554 Instruments de dettes 43 162 0 0 43 162 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 43 162 0 0 43 162 Instruments de capitaux propres 0 9 500 367 984 377 484 Actions et autres titres de capitaux propres 0 9 500 367 984 377 484 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 43 162 9 500 367 984 420 646 Dérivés de taux 0 37 234 0 37 234 Dérivés de change 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 37 234 0 37 234 (1) Hors couverture économique ( En milliers d'Euros ) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 1 0 0 1 Instruments dérivés 0 1 479 0 1 479 Dérivés de taux 0 1 479 0 1 479 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 1 1 479 0 1 480 Instruments dérivés 0 3 742 232 3 974 Dérivés de taux 0 2 628 232 2 860 Dérivés de change 0 1 114 0 1 114 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 3 742 232 3 974 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 139 983 0 139 983 Dérivés de change 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 139 983 0 139 983 (1) hors couverture technique . II. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 96 0 0 0 0 0 181 0 277 Dérivés de taux 0 96 0 0 0 0 0 181 0 277 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 96 0 0 0 0 0 181 0 277 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 30 454 -39 0 0 1 000 -540 0 0 0 30 875 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 27 868 0 0 0 0 -261 0 0 0 27 607 Titres de dettes 2 586 -39 0 0 1 000 -279 0 0 0 3 268 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 30 454 -39 0 0 1 000 -540 0 0 0 30 875 Instruments de capitaux propres 620 -19 0 0 9 -56 0 0 0 554 Actions et autres titres de capitaux propres 620 -19 0 0 9 -56 0 0 0 554 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 620 -19 0 0 9 -56 0 0 0 554 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 426 794 0 0 -79 816 7 346 -576 0 14 236 0 367 984 Actions et autres titres de capitaux propres 426 794 0 0 -79 816 7 346 -576 0 14 236 0 367 984 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 426 794 0 0 -79 816 7 346 -576 0 14 236 0 367 984 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2020 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 232 0 0 0 0 232 Dérivés de taux 0 0 0 0 232 0 0 0 0 232 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 232 0 0 0 0 232 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Au 31 décembre 2020, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE pour 316 929 milliers d’euros, BP Développement pour 24 988 milliers d’euros et l’Informatique des Banques Populaires Investissements pour 6 636 milliers d’euros. Au cours de l’exercice, 38 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2020. Ces gains et pertes impactent uniquement le produit net bancaire.. Au cours de l’exercice, 79 816 milliers d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2020. III. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur  : Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 181 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 181 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 181 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 14 236 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 14 236 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 14 236 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 (1) Hors couverture technique . (En milliers d'Euros) De Vers Exercice 2020 Niveau 1 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 3 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 IV. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses  : Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Méditerranée est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « juste valeur par capitaux propres non recyclables ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 1.2.4 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 17 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs . Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 23 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 74 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 66 millions d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. b) Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 1.2.10 a. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 759 417 0 1 908 871 850 546 0 2 042 476 0 Prêts et créances sur la clientèle 15 600 998 0 2 943 495 12 657 503 0 128 443 12 618 219 Titres de dettes 210 952 172 276 33 771 4 905 247 708 42 823 4 087 Autres Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 4 516 629 0 4 506 858 9 771 0 3 188 940 0 Dettes envers la clientèle 12 600 300 0 7 322 423 5 277 877 0 19 10 669 573 Dettes représentées par un titre 408 536 42 622 365 505 409 32 288 273 785 0 Dettes subordonnées 59 807 0 59 807 0 1 54 138 0 1.2.11. Impôts  : a) Impôts sur le résultat  : Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. Les impôts sur le résultat regroupent : d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lorsqu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». ( En milliers d' E uros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Impôts courants -22 414 -26 084 Impôts différés 4 379 -2 201 Impôts sur le résultat -18 035 -28 285 Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : Exercice 2020 Exercice 2019 En milliers d’euros taux d’impôt En milliers d’euros taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 53 032 52 252 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 18 035 28 285 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition ( A ) 71 067 80 537 Effet des différences permanentes -13 342 -6 799 Résultat fiscal consolidé (A) 57 725 73 738 Taux d’imposition de droit commun français (B) 32,02% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 18 484 25 388 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 -25 Impôts à taux réduit et activités exonérées 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 767 1 132 Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 1 212 2 359 Effet des changements de taux d’imposition 10 Autres éléments -2 536 -569 Charge (produit) d’impôts comptabilisée 18 036 28 285 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 31,24% 38,36% Les données 2019 ont été modifiées à des fins de comparabilité. Les différences permanente sont pour la première fois, au 31 décembre 2020, présentées en base et retraitées du résultat fiscal consolidé. Ainsi, leur effet est désormais exclu de l'écart entre le taux d'impôt effectif et le taux d'impôt théorique ». b) Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' E uros ) 31/12/2020 31/12/2019 Plus-values latentes sur OPCVM 11 33 Gie fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 5 192 5 393 Provisions pour activité d’épargne-logement 2 224 2 276 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 10 033 6 247 Autres provisions non déductibles 5 942 5 966 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 48 0 Autres sources de différences temporelles (1) 1 076 1 809 Impôts différés liés aux décalages temporels 24 526 21 724 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 15 015 10 353 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 39 541 32 077 Comptabilisés A l’actif du bilan 39 637 40 720 Au passif du bilan -97 -8 643 1.2.12. Autres informations  : a) Information sectorielle . : Définitions des secteurs opérationnels . — Conformément à la nome IFRS 8 –secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE. Information par zone géographique . — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. ( En milliers d'Euros ) France Italie Monaco Total PNB 362 751 -222 8 011 370 462 Total actif 18 908 800 424 532 19 333 332 Effectif Equivalent temps plein 2 040 1 20 2 061 b) Informations sur les opérations de location  : I. Opérations de location en tant que bailleur  : Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ;- le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti. Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : l’investissement net; et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). — Contrats de location simple  : Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. — Echéancier des créances de location-financement : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Contrats de location-financement Paiements de loyers non actualisés (montant des investissements bruts) 19 517 39 639 A moins d'un an 6 958 17 316 De un à cinq ans 11 803 20 412 A plus de cinq ans 756 1 911 Paiements de loyers actualisés (montant des investissements nets) 19 517 39 639 A moins d'un an 6 958 17 316 De un à cinq ans 11 803 20 412 A plus de cinq ans 756 1 911 Produits financiers non acquis 0 0 Contrats de location simple 1 323 2 865 A moins d'un an 529 1 628 De un à cinq ans 794 1 172 A plus de cinq ans 0 65 II. Opérations de location en tant que preneur  : Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financière qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. La durée des contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » est déterminée sur la base d’un jugement d’expert quant aux perspectives de détention de ces contrats et à défaut en l’absence d’information ad hoc, sur un horizon raisonnable de 3 ans. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclus de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Charges sur opérations de location -12 874 -13 220 Charges d'intérêt sur passifs locatifs -60 -64 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -7 085 -5 910 Charges de location variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -5 729 -7 246 Charges de location au titre des contrats de courte durée (1) 0 0 Charges de location portant sur des actifs de faible valeur (1) 0 0 Produits de sous - location - location simple 0 0 (1) L’application de la décision IFRS IC sur 2019 aurait donné lieu à la présentation sur la ligne « Dotations aux amortissements au titre des droits d’utilisation » d’un montant complémentaire de XX M€ présenté en 2019 sur la ligne « Charges de location au titre des contrats de courte durée ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -1 643,00 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 643,00 Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location Dont flux de trésorerie générés par l’activité opérationnelle Dont flux de trésorerie liés aux opérations de financement Echéancier des passifs locatifs : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés 16 010 22 619 A moins d'un an 4 334 4 807 De un à cinq ans 9 674 13 503 A plus de cinq ans 2 002 4 309 Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits de sous-location - location simple 0 0 Produits de sous-location - location-financement 0 0 Lorsque le groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. Résultat des transactions de cession bail : ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 0 0 c) Transactions avec les parties liées  : Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. I. Transactions avec les sociétés consolidées  : Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : l’organe central BPCE ; les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IPAusterlitz) ; les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). 31/12/2020 01/01/2020 (En milliers d'Euros) Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Autres actifs financiers 342 661 399 333 Autres actifs 1 814 435 907 714 Total des actifs avec les entités liées 2 157 096 1 307 047 Dettes 3 140 943 1 883 238 Autres passifs financiers Autres passifs Total des passifs envers les entités liées 3 140 943 1 883 238 Intérêts, produits et charges assimilés 6 375 -3 110 Commissions -4 489 -4 737 Résultat net sur opérations financières 19 262 8 918 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 21 148 1 071 Engagements donnés 0 0 Engagements reçus 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 1.2.14 - Périmètre de consolidation ». II. Transactions avec les dirigeants  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. III. Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. d) Partenariats et entreprises associés . Néant . e) Intérêts dans les entités structurées non consolidées  : I. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées  : Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : originateur/structureur/arrangeur ; agent placeur ; gestionnaire ; ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Méditerranée. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Méditerranée à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire Méditerranée restitue dans la note 12.12 e II l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. — Autres activités : Il s’agit d’un ensemble regroupant le reste des activités. II. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées  : Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-après, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2020 : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d'Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 383 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 383 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 353 0 0 Actifs financiers au coût amorti 0 2 271 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 28 624 0 383 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 28 624 0 383 Taille des entités structurées 0 1 104 925 0 2 865 — Au 31 décembre 2019 : Hors Placements des activités d'assurance ( En milliers d'Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 439 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 439 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 354 0 570 Actifs financiers au coût amorti 0 2 435 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 28 789 0 1 009 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 0 0 0 Taille des entités structurées 0 1 068 990 0 4 003 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées  : Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas sponsor d’entités structurées. f) Implantations par pays . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne possède plus qu’une succursale à Monaco, la fermeture de celle de Lavagne en Italie ayant été prononcée le 15 décembre 2020 : information en note 1.2.12 a. g) Honoraires des commissaires aux comptes . — Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’organe central pour les exercices 2019 et 2020 : Montants (En milliers d'Euros) (1) Commissaires aux comptes responsables du contrôle des comptes de BPCE Autres réseaux de commissaires aux comptes Total PwC KPMG Audit Autres - PKF Montant % Montant % Montant % 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 2020 2019 Missions de certification des comptes 124 82 96% 95% 131 124 86% 86% 41 125 98% 95% 296 331 Services autres que la certification des comptes (2) 5 4 4% 5% 21 20 14% 14% 1 6 2% 5% 27 30 Total 129 86 100% 100% 152 144 100% 100% 42 131 100% 100% 323 361 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour la certification des comptes 124 82 131 124 41 125 296 331 Dont honoraires versés aux membres du réseau pour les services autres que la certification des comptes 5 4 21 20 1 6 27 30 Variation ( milliers d’euros et %) 43 50% 8 6% -89 -68% -38 -11% (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l’exercice y compris la TVA non récupérable (2) En 2020, les "services autres que la certification des comptes" portent essentiellement sur des contrôles de rapports (Conventions Réglementées, Rapport de Gestion, Rapport Financier annuel) pour 10 K€. répartis équitablement entre les 3 cabinets. 15 K€ correspondent à la mission concernant le rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations RSE – mission confiée à KPMG. Et 2 K€ portent sur des travaux mis en œuvre au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. A noter que le cabinet PKF est sorti du collège des CAC de la Banque Populaire Méditerranée en 2020. Les honoraires sont répartis sur les deux cabinets restants, ce qui explique les variations significatives d’une année sur l’autre. 1.2.13. Modalités d’élaboration des données comparatives . — Néant. 1.2.14. Détail du périmètre de consolidation  : a) Opérations de titrisation  : Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 1.2.3 b I. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE  : En 2020, plusieurs nouvelles entités ad hoc (Fonds Communs de Titrisation ou « FCT » ) ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2020 et BPCE Home Loans FCT 2020 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 28 octobre 2020.Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,08 milliard d’euros) à BPCE Home Loans FCT 2020 et une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1 milliard d’euros). Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers), BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2019 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la troisième opération avec un placement des titres senior sur les marchés Opération BCL sur le prêt personnel BPCE Financement, née d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 25 mai 2020.Cette opération autosouscrite s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) au FCT BCL2020 et une souscription par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne Ces opérations, malgré un placement sur le marché, ne sont pas déconsolidantes puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Ces opérations succèdent aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Cette opération est permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l’Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « Silos de FCT ». b) OPCVM garantis . — Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit. L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures. c) Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées  : — Restrictions importantes  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non). — Soutien aux entités structurées consolidées  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a accordé aucun soutien financier à des entités structurées consolidées. d) Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR » ), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Implantation Activités Taux d’intérêt Méthode (1) 31/12/2020 31/12/2019 Banque Populaire Méditerranée Ets. Français Ets de crédit 100,00% 100,00% IG SOCAMA Méditerranée (2) Ets. Français Sté de caution mutuelle 5,22% 5,28% IG SOCAMA Corse Ets. Français Sté de caution mutuelle 1,53% 1,60% IG SOCAMI Provençale et Corse Ets. Français Sté de caution mutuelle 49,35% 48,73% IG SOCAMI Côte d' A zur Ets. Français Sté de caution mutuelle 14,82% 14,67% IG Société Immobilière Provençale et Corse Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG SCI Pythéas Prado 1 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SCI Pythéas Prado 2 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SILOS FCT Ets. Français Fonds Commun de Titrisation 100,00% 100,00% IG SASU Foncière Victor Hugo Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG (1) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). (2) La SOCAMA Méditerranée est issue de la fusion de la SOCAMA Côte d’Azur (taux d’intérêt en 2018 : 6.76%) et de la SOCAMA Provençale (taux d’intérêt en 2018 : 0.83%) e) Entreprises non consolidés au 31 décembre 2020 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. Les entreprises non consolidées sont constituées : d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Taux de détention Motif de non-consolidation (2) Montant des capitaux propres (3) Montant du résultat (3) SCI 12 CANEBIERE France TUP liquidative en date du 01/10/2020 SCR PROVENCALE ET CORSE France 28 817 100% Participation non consolidée car non significative 3 263 883 370 224 TERRALIA France 275 000 61% Participation non consolidée car non significative NC NC SCI VIRGINIA France 70 70% Participation non consolidée car non significative 200 SCI PALAIS AZUR France SCI Liquidée le 20/08/2020 SCI LOTISSEMENT DES FLEUR France 150 30% Participation non consolidée car non significative -573 255 103 934 SCI FLORETTE France 459 30% Participation non consolidée car non significative -2 011 -967 SCI GOELETTE France 30 30% Participation non consolidée car non significative 200 SCCVI INTERCON France 459 30% Participation non consolidée car non significative 23 306 -951 SCI DURANDY France 25 25% Participation non consolidée car non significative 43 057 41 457 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non-consolidation (2) BPCE France 702 993 Participation non consolidée car non significative Société d' économie mixte immobilière de la ville de menton ( SEMIM ) France 2 022 Participation non consolidée car non significative BPCE Assurances Production Services ( APS ) France 1 636 Participation non consolidée car non significative IBP Investissement France 663 600 Participation non consolidée car non significative Var Aménagement Développement SAEM VAD ( SAMETO ) France 750 Participation non consolidée car non significative SMINA ( société du marche d' intérêt national d’Avignon ) France 334 Participation non consolidée car non significative Informatique Banque Populaire (i-BP) France 385 814 Participation non consolidée car non significative BP Développement France 992 845 Participation non consolidée car non significative SEM Sorgues France 688 Participation non consolidée car non significative BPCE Achats France 18 Participation non consolidée car non significative FEMU Qui SA France 361 Participation non consolidée car non significative SEM Agora France 5 Participation non consolidée car non significative IAD (institut d'assistance a la création et au développement des entreprises régionales ) France 1 030 Participation non consolidée car non significative Sud de France Développement France 200 Participation non consolidée car non significative Sophia Antipolis Habitat France 170 Participation non consolidée car non significative Savem 0520243 ( SA Vitrollaise d' économie mixte) France Sortie des participations en date du 13/03/2020 In'li PACA France 2 409 Participation non consolidée car non significative SORIDEC ( société régionale et interdépartementale de développement économique SA ) France 135 Participation non consolidée car non significative Semepa ( S.E.M d' E quipement du pays d' A ix) France 117 Participation non consolidée car non significative GIE Neuilly Contentieux France 1 Participation non consolidée car non significative IDES (institut développement économie sociale) France 131 Participation non consolidée car non significative Ouest Provence Habitat ( SACEMI ) France 60 Participation non consolidée car non significative World Trade Center Marseille Provence ( SOMECIN ) France 5 Participation non consolidée car non significative TSSDI - BPCE AT1NOV208 France 1 417 Participation non consolidée car non significative Société Phocéenne de participations France 895 864 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2020.) Banque Populaire Méditerranée DOCVARIABLE "PostAddress" \* charFORMAT MERGEFIELD CLIENT_ADR1 \* CHARFORMAT 457 promenade des anglais - BP 241 MERGEFIELD CLIENT_ADR2 \* CHARFORMAT 06292 MERGEFIELD CLIENT_VILLE \* CHARFORMAT Nice Cedex 03 MERGEFIELD FJ_DCAPITAL_DEB \* CHARFORMAT A l'Assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A., Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société MERGEFIELD CLIENT Banque Populaire Méditerranée S.A. relatifs à l’exercice clos le MERGEFIELD CLOTURE 31 décembre 2020 , tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3)  : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Méditerranée est exposé aux risques de crédit. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Méditerranée constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) de pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives, …). Dans le contexte inédit de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont nécessité un certain nombre d’adaptations tel que précisé dans la note 1.5. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2, que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 259,2 M € dont 24,4 M€ au titre du statut 1, 51 M€ au titre du statut 2 et 183,8 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 33,5 M€ (en hausse de 82 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5, 5.5.3 et 7.1 de l’annexe. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans la note 1.5.2. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté : à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits ; en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ; ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2020. — Valorisation des titres BPCE  : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres à la juste valeur par OCI non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Leur valorisation est basée sur : pour Natixis et CNP Assurances, une approche multicritère combinant valeurs boursières objectifs de cours publiés par les analystes et le cas échéant autres prix résultants de transactions récentes ; pour les autres filiales non cotées, les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) déterminées à partir des plans d’affaires. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable dans les comptes consolidés de votre Banque. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 316,9 M€ au 31 décembre 2020, soit une variation d’ OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de -16,7 M€. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : une analyse de la pertinence de la méthodologie et des paramètres retenus pour valoriser Natixis et CNP Assurances ; pour les autres filiales non cotées, l’obtention et l’examen critique des valorisations, des plans d’affaires et l’analyse des paramètres retenus en fonction du profil de chaque entité, particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et un contre-calcul des valorisations ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe , étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. MERGEFIELD CLIENT par votre Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par votre Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le pour le cabinet KPMG. Au 31 décembre 2020 , le cabinet PricewaterhouseCoopers était dans la 4 ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG dans la 13 ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. — Rapport au comité d’audit  : Nous remettons au comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Marseille, le 6 avril 2021 Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit  : KPMG Audit Département de KPMG S.A.  : Frank VANHAL  ; Pierre-Laurent SOUBRA  ; Associé , Associé . 2. — Comptes individuels . 2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2020 (avec comparatif au 31 décembre 2019) 2.1.1. Compte de résultat  : ( En milliers d' E uros ) Notes Exercice 2020 Exercice 2019 Intérêts et produits assimilés 2.2.3 a 283 470 283 897 Intérêts et charges assimilées 2.2.3 a -96 830 -97 316 Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples 2.2.3 b 112 393 104 457 Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples 2.2.3 b -105 479 -97 467 Revenus des titres à revenu variable 2.2.3 c 19 679 10 707 Commissions (produits) 2.2.3 d 191 271 200 832 Commissions (charges) 2.2.3 d -34 076 -37 258 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 2.2.3 e 501 840 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 2.2.3 f -439 551 Autres produits d'exploitation bancaire 2.2.3 g 7 314 6 842 Autres charges d'exploitation bancaire 2.2.3 g -12 031 -4 037 Produit net bancaire 365 774 372 049 Charges générales d'exploitation 2.2.3 h -254 652 -261 690 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -15 331 -15 737 Résultat brut d'exploitation 95 791 94 622 Coût du risque 2.2.3 i -25 980 -17 018 Résultat d'exploitation 69 811 77 605 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 2.2.3 j 2 660 642 Résultat courant avant impôt 72 471 78 247 Résultat exceptionnel 2.2.3 k 0 -78 Impôt sur les bénéfices 2.2.3 l -22 161 -25 971 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 0 Résultat net 50 311 52 198 2.1.2. — Bilan et Hors Bilan . (En milliers d'Euros) Actif Notes 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Caisses, banques centrales 111 726 126 578 Effets publics et valeurs assimilées 2.2.4 c 202 224 271 228 Créances sur les établissements de crédit 2.2.4 a ** 1 847 196 999 260 Opérations avec la clientèle 2.2.4 b 13 969 381 11 147 120 Obligations et autres titres à revenu fixe 2.2.4 c *** 1 318 445 1 347 682 Actions et autres titres à revenu variable 2.2.4 c 2 981 2 542 Participations et autres titres détenus à long terme 2.2.4 d 56 493 52 303 Parts dans les entreprises liées 2.2.4 d 344 215 338 276 Opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.4 e 27 250 34 756 Immobilisations incorporelles 2.2.4 f 193 142 193 730 Immobilisations corporelles 2.2.4 f 83 996 90 067 Autres actifs 2.2.4 h 173 070 169 466 Comptes de régularisation 2.2.4 i 78 493 91 377 Total de l'actif 18 408 611 14 864 385 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés 2.2.5 a Engagements de financement 1 394 619 1 204 185 Engagements de garantie 358 592 372 378 Engagements sur titres 691 968 Passif Notes 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 2.2.4 a 4 481 773 3 214 410 Opérations avec la clientèle 2.2.4 b** 11 762 938 9 683 302 Dettes représentées par un titre 2.2.4 c*** 361 012 277 697 Autres passifs 2.2.4 h 57 589 53 673 Comptes de régularisation 2.2.4 i 195 756 177 081 Provisions 2.2.4 j 114 676 103 789 Dettes subordonnées 2.2.4 k 50 046 50 046 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 2.2.4 l 103 207 103 207 Capitaux propres hors FRBG 2.2.4 m 1 281 614 1 201 181 Capital souscrit 633 032 595 818 Primes d'émission 169 485 169 485 Réserves 428 786 383 680 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 0 0 Résultat de l'exercice (+/-) 50 311 52 198 Total du passif 18 408 611 14 864 385 Hors bilan Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements reçus 2.2.5 a Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 6 612 299 4 079 652 Engagements sur titres 691 968 (*) 2019 a été retraité suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10. Les détails sont en notes 2.2.4 a, 2.2.4 a et 2.2.4 c I. (**) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. Soit 841,2 millions d’euros au titre de l’année 2020 et 991,1 millions pour 2019. (***) Conformément au règlement ANC n°2020-10, au 31 décembre 2020, la valeur des titres de transaction présentés, au bilan, en déduction des dettes sur titres empruntés est de 22,8 millions d’euros d’effets publics et valeurs assimilées. Ces titres de transaction n’étaient pas présents au 31 décembre 2019. 2.2. — Notes annexes aux comptes individuels . 2.2.1. – Cadre général . a) Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70.662 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; la Gestion d’actifs et de fortune ; et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b) Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 176 millions d’euros au 31 décembre 2020. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité en leur qualité d’affilié à l’organe central. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c) Evénements significatifs  : — Fermeture de la Succursale Italienne de Lavagne  : Le Conseil d’Administration de la Banque Populaire Méditerranée a approuvé, lors de sa séance du 26 février 2020, le projet de fermeture de la Succursale Italienne de Lavagne, spécialisée dans le Leasing Nautique. Ouverte en 2003, la Succursale a connu des années de fortes productions avec un pic à 186 millions d’euros en 2009. Suite au retournement de la conjoncture a qui a généré de nombreux contentieux, il a été décidé d’arrêter la production de LOA Nautique en Italie en 2014. Depuis cette date, la Succursale est en mode de gestion extinctive de son stock. Au 31 Décembre 2019, la succursale ne comportait plus que deux collaborateurs et 41 dossiers pour un encours de 1,6 million d’euros. La fermeture est intervenue le 15 décembre 2020. Les 18 dossiers toujours en vie à cette date, pour un encours de 0,6 million d’euros, ont été cédés à BPCE Lease Italie. — Covid-19  : L’année 2020 a été marqué par la crise sanitaire du Covid-19. La propagation rapide de la pandémie a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale, touchant de nombreux secteurs d’activité et se traduisant par des répercussions importantes sur les activités économiques de nombreux pays. Les restrictions à la mobilité dans les zones touchées et la perturbation des chaînes d’approvisionnement due aux fermetures des sociétés industrielles et commerciales durant 2020 ont eu un impact manifeste sur les chaînes de valeur économique dans les zones géographiques et les secteurs d’activités impactés (recettes touristiques, transport aérien, ventes locales, etc.). Afin de soutenir l’économie durant cette crise sanitaire, les pouvoirs publics nationaux ont annoncé des mesures visant à fournir une aide financière et non financière aux secteurs d’activités affectés. La crise du Covid-19 s’est également propagée au monde financier entraînant notamment une très forte volatilité et des fluctuations erratiques de marché. Dans un environnement marqué par un fort degré d’incertitude, le Groupe BPCE a tenu compte des effets de la crise, tels qu’ils pouvaient être appréhendés en date d’arrêté, pour la détermination de la valorisation des actifs et passifs financiers ainsi que des dépréciations et des provisions dans ses comptes du 31 décembre 2020. Les impacts de la crise sur les comptes au 31 décembre 2020 sont détaillés en note 1.2.1. d) Evénements postérieurs à la clôture . — Le 9 février 2021, BPCE S.A a annoncé son intention d’acquérir les actions du capital de Natixis S.A. qu’elle ne détenait pas, soit environ 29,3 % au 31 décembre 2020, et de déposer une offre publique d’achat simplifiée auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). Ce projet d’offre publique, au prix de 4,00 euros par action (dividende attaché), sera soumis à l’examen de l’AMF et sera, le cas échéant, suivi d’un retrait obligatoire si les conditions de mise en œuvre sont satisfaites. Ce projet d’offre n’aura pas d’impact sur le contrôle déjà exercé par BPCE sur Natixis. En application des principes présentés dans la note 2.2.4 d de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Méditerranée a examiné l’impact de ce projet d’offre dans sur la détermination de la valeur d’utilité de BPCE retenue dans les comptes au 31 décembre 2020 étant précisé que BPCE est l’actionnaire majoritaire de Natixis et a considéré que cette opération ne remettait pas en cause la valeur retenue. En effet, les titres de participation de la Banque Populaire Méditerranée sont évalués en valeur d’utilité. Cette valeur d’utilité prend en compte la situation spécifique de la Banque Populaire Méditerranée qui, conjointement avec les autres établissements actionnaires, détient BPCE SA, et l’intérêt stratégique de cette détention dans un objectif de long terme. L’appartenance de Natixis au Groupe BPCE et son intégration au sein du mécanisme de solidarité ont également été prises en compte. Ces valorisations reposent sur des paramètres techniques fondés sur une vision de détention et d’appartenance au groupe à long terme et non sur des paramètres de valorisation à leurs bornes. e) Incidence de la crise sanitaire sur les comptes . — Les effets de la crise sanitaire sur les comptes individuels sont décrits dans les paragraphes qui suivent. I. Mesures de soutien de l’économie  : La propagation rapide de la pandémie de Covid-19 a entraîné une dégradation de la situation économique mondiale touchant de nombreux secteurs d’activité. Dès le 15 mars 2020 précédent l’annonce du confinement en France, la Fédération Bancaire Française (FBF) témoignait de la totale mobilisation des banques françaises afin d’accompagner leurs clients, en particulier les commerçants, professionnels, petites et moyennes entreprises, qui pourraient faire face à des difficultés résultant du développement de l’épidémie de COVID-19 pouvant impacter temporairement leur activité. Dans ce contexte, la Banque Populaire Méditerranée s’est engagée au service de ses clients professionnels et entreprises traversant des difficultés de trésorerie en mettant en œuvre activement les mesures de soutien à l’économie décidées par l’Etat : Le report des remboursements de crédit pour les entreprises sans pénalités ni coûts additionnels, La distribution de prêts garantis par l’Etat. Les mesures de soutien de l’économie prises au cours de l’exercice 2020 sont décrites ci-après : — Prêts garantis par l’Etat (PGE)  : Le prêt garanti par l’Etat (PGE) est un dispositif de soutien mis en place en application de l’article 6 de la loi n°2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 et de l’arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances du 23 mars 2020 accordant la garantie de l’Etat aux établissements de crédit et sociétés de financement à partir du 16 mars 2020 afin de répondre aux besoins de trésorerie des sociétés impactées par la crise sanitaire Covid-19. Le dispositif a été prolongé jusqu’au 30 juin 2021 par la loi de finance pour 2021. Le PGE doit répondre aux critères d’éligibilité communs à tous les établissements distribuant ce prêt définis par la loi. Le PGE est un prêt de trésorerie d’une durée d’un an qui comporte un différé d’amortissement sur cette durée. Les sociétés bénéficiaires pourront décider, à l’issue de la première année, d’amortir le PGE sur une durée d’une à cinq années supplémentaires ou de commencer l’amortissement du capital seulement à partir de la deuxième année de la période d’amortissement en ne réglant que les intérêts et le coût de la garantie de l’Etat. Pour les sociétés éligibles, le montant du PGE est plafonné, dans le cas général (hors entreprises innovantes et de création récente, et hors PGE Saison pour notre clientèle de Tourisme / Hôtellerie / Restauration par exemple), à 25 % du chiffre d’affaires de la société. Le PGE bénéficie d’une garantie de l’Etat à hauteur de 70 à 90 % selon la taille de l’entreprise, les banques conservant ainsi la part du risque résiduel. La garantie de l’Etat couvre un pourcentage du montant restant dû de la créance (capital, intérêts et accessoires) jusqu’à la déchéance de son terme. La garantie de l’Etat pourra être appelée avant la déchéance du terme en présence d’un évènement de crédit. La pénalité de remboursement anticipé est fixée au contrat et de manière raisonnable (2 % du capital restant dû pendant la période initiale du prêt, de 3 à 6% du capital restant dû pendant la période d’amortissement du prêt). Les conditions de prorogation ne sont pas fixées par anticipation mais établies 2 à 3 mois avant l’échéance de l’option de prorogation, en fonction des conditions de marché. Les PGE ne peuvent pas être couverts par une autre sûreté ou garantie que celle de l’Etat sauf lorsqu’ils sont octroyés dans le cadre d’un arrêté du Ministre de l’Economie et des Finances. Il est admis que le professionnel ou le dirigeant puisse demander ou se voir proposer, la souscription d’une assurance décès mais pas se la faire imposer. Concernant la garantie de l’Etat, elle est considérée comme faisant partie intégrante des termes du contrat et est prise en compte dans le calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues. La commission de garantie payée à l’octroi du crédit par la Banque Populaire Méditerranée à l’Etat est comptabilisée en résultat de manière étalée sur la durée initiale du PGE selon la méthode du Taux d’Intérêt Effectif (TIE). L’impact est présenté au sein de la marge nette d'intérêt. Au 31 décembre 2020, 10.689 PGE ont été émis par la Banque Populaire Méditerranée pour un montant de 1,1 milliard d’euros (dont 10.434 ont été décaissés au 31 décembre pour un montant de 1,06 milliard d’euros). — Report des remboursements de crédit (moratoires) et autres restructurations de crédits  : Dans le contexte de la crise du Covid-19, la Banque Populaire Méditerranée a été amenée à accorder à ses clients commerçants, professionnels, PME et grandes entreprises des concessions revêtant différentes formes (suspensions temporaires d’échéances, rééchelonnements, renégociations) afin de les aider à surmonter des difficultés de trésorerie temporaires induites par la crise. — Mesures généralisées  : Dès l’annonce du confinement en France, les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont proposé de manière généralisée à leurs clients professionnels et PME appartenant à des secteurs d’activité bien identifiés le report de leurs échéances de prêts comprenant capital et intérêts pour une durée de 6 mois. Par la suite, d’autres mesures généralisées ont été accordées à des secteurs d’activité spécifiques tel que par exemple, un report allant jusqu’à 12 mois des échéances de crédit aux petites et moyennes entreprises des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. En France, le protocole de Place n’a pas été mis à jour au regard de ce dernier amendement. Les conditions de ces moratoires s’inscrivent dans les dispositions de moratoires généraux définies à l’article 10 des lignes directrices de l’EBA (EBA/GL/2020/02) publiées le 2 avril 2020 et amendées le 2 décembre 2020 (EBA/GL/2020/15). En application de ce texte, l’octroi de moratoires de façon large, sans condition d’octroi spécifiques, à des contreparties ne présentant pas de difficultés financières avant la situation de crise liée au Covid-19, ne constitue pas à lui seul un indicateur de dégradation significative du risque de crédit. Ainsi, la mise en œuvre d’un moratoire généralisé afin de faire face à une crise de liquidité temporaire dans le contexte de la crise liée au Covid-19 n’entraîne pas de déclassement automatique en Statut 2 (ou douteux / Statut 3 lorsque la perte est supérieure à 1% de la différence entre la valeur actuelle nette avant restructuration et la valeur actuelle nette après restructuration) des crédits qui étaient classés en sains avant cette crise. Au 31 décembre 2020, 14.912 crédits accordés par la Banque Populaire Méditerranée représentant 673,0 millions d’euros (dont 470,2 millions d’euros accordés aux petites et moyennes entreprises) ont fait l’objet de moratoires pour une durée de six mois. La durée du moratoire peut aller jusqu’à douze mois pour les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration. Par ailleurs, 13,3 millions d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 2 et 1,3 million d’euros de crédit ayant bénéficié d’un moratoire sont classés en Statut 3. — Mesures individuelles  : Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée a accompagné de manière individualisée ses clients en leur accordant différentes formes de concessions (moratoires, rééchelonnement ou autre modification des conditions des prêts) dont les conditions ont été fixées sur la base de la situation individuelle du client. Lors de l’octroi d’une telle concession, une analyse spécifique est menée afin d’identifier si la contrepartie présente, à cette date, des indices de difficultés financières. En présence d’un tel indicateur, l’encours est déclassé en Statut 2 ce qui donne lieu à un ajustement de son niveau de provisionnement. Les moratoires accordés par les établissements du groupe sont généralement facturés au taux d’intérêt initial du crédit, ce qui signifie que les intérêts continuent de courir pendant la durée du moratoire. A l’issue du moratoire, les intérêts sont inclus dans le principal du crédit et remboursés sur la durée résiduelle du crédit (durée allongée en raison du moratoire). Dans ce cas, le moratoire n’implique pas de perte de flux de trésorerie pour la banque. Aucun impact résultat n’est donc à comptabiliser. II. Conséquences sur le recours à des estimations  : — Dépréciation du risque de crédit  : Sur l’exercice 2020, le coût du risque de crédit du Groupe BPCE s’établit à 2.992 millions d’euros, en augmentation significative par rapport à l’exercice 2019, générée principalement par la hausse des pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. La crise sanitaire a fortement impacté l’économie, avec des répercussions importantes sur de nombreux secteurs d’activité. En raison des circonstances exceptionnelles et des incertitudes, le Groupe BPCE s’est appuyé sur les différents communiqués publiés par l’ESMA, l’EBA, la BCE et l’IASB pour déterminer les pertes de crédit attendues dans le contexte de la crise du Covid-19. Dans cette perspective, le Groupe BPCE a revu ses prévisions macro-économiques (forward looking) et les a adaptées afin de tenir compte du contexte particulier de la Covid-19 et des mesures de soutien à l’économie. Le groupe a utilisé trois scénarios principaux pour le calcul des paramètres de provisionnement IFRS 9 avec des projections à l’horizon 2023 : le scénario central a été mis à jour à partir des scénarios déterminés par les économistes du groupe en septembre 2020 ; un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central ; un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques définies dans le cadre du scénario central. À la suite du choc économique historique lié à la crise de la Covid-19 sur l’année 2020, le scénario central prévoit pour le PIB une forte reprise du PIB à partir de 2021, pour revenir progressivement dans les années suivantes à un rythme de long terme plus habituel de l’évolution de l’activité économique. L’activité économique retrouverait ainsi son niveau d’avant crise (2019) en 2023. Les projections à 4 ans des principales variables macro-économiques utilisées sur la base du scénario des économistes du groupe pour chacune des bornes sont présentées ci-après : Optimiste Central Pessimiste PIB Chôm Tx.10A PIB Chôm Tx.10A PIB Chôm Tx.10A 2020 -5,8% 7,4% 0,30% 2020 -9,6% 8,5% -0,11% 2020 -12,3% 11,5% -0,60% 2021 10,0% 8,7% 0,70% 2021 7,2% 10,0% 0,01% 2021 4,0% 12,5% -0,40% 2022 4,3% 7,9% 0,82% 2022 2,6% 9,3% 0,13% 2022 0,9% 11,7% -0,28% 2023 2,8% 7,6% 0,94% 2023 1,6% 9,0% 0,25% 2023 0,4% 11,4% -0,16% En complément, le Groupe BPCE complète et adapte cette approche en tenant compte des spécificités propres à certains périmètres ou marchés significatifs. Ainsi, chaque scénario est pondéré en fonction de sa proximité au consensus de Place (Consensus Forecast ) sur les principales variables économiques de chaque périmètre considéré ou marché significatif du groupe. Pour la Banque Populaire Méditerranée , les projections sont déclinées au travers des principales variables macro-économiques comme le PIB, le taux de chômage et les taux d’intérêts à 10 ans sur la dette souveraine française. Pour la Banque Populaire Méditerranée, afin de prendre en compte les incertitudes liées aux projections macro-économiques et les mesures de soutien à l’économie (PGE, chômage partiel, mesures fiscales), les scénarios économiques ont été adaptés. Ces adaptations ont pour conséquence : d’atténuer la soudaineté et l’intensité de la crise avec une modération de 60 % des scénarios sur le PIB. A titre d’exemple, pour le scénario central, la valeur du PIB retenue est une moyenne pondérée de la valeur initiale du scénario (- 9,6% pondéré à 40 %) et de la croissance long terme en France (+1,4% pondérée à 60 %). Cette adaptation est cohérente avec les communiqués de la BCE sur la prise en compte de la crise Covid-19 dans le cadre d’IFRS 9 et avec les lignes directrices de l’EBA sur les moratoires ; et de diffuser les effets de la crise sur une période plus longue avec un décalage du scénario de 9 mois, ce qui signifie que la dégradation du PIB et des autres variables impactera les probabilités de défaut 9 mois plus tard. Ces ajustements reflètent l’impact positif des différentes mesures de soutien de l’Etat sur le tissu économique et notamment la réduction de l’occurrence de défauts et leur décalage dans le temps. — Pondération des scénarios au 31 décembre 2020  : La crise sanitaire représente un choc sans précédent et le risque d’ajustement à la baisse des perspectives économiques reste significatif. Le risque d’aggravation de la situation économique, intégrant la possibilité d’une crise financière systémique, demeure important. Pour refléter ces incertitudes dans le calcul des pertes de crédit attendues, le poids du scénario pessimiste est fixé à 35 % (pondéré à 20% au 31 décembre 2019). Le scénario optimiste est jugé peu envisageable avec une probabilité limitée à 5 %, cette pondération restant plus basse que la probabilité généralement attribuée au scénario optimiste (pondéré à 15% au 31 décembre 2019). Le scénario central se voit attribuer une probabilité de 60 % (pondéré à 65% au 31 décembre 2019). Par ailleurs, du fait de la difficulté à apprécier au plus juste la situation de risque des contreparties, des ajustements conservateurs complémentaires d’ECL ont été effectués pour un montant de 10,5M€  : sur les portefeuilles de crédit des Moyennes Entreprises, qui ne disposent pas de notations automatiques, les notes de certaines contreparties ont été dégradées au travers d’une grille diffusée au sein des établissements du groupe. Les notes tiennent notamment compte de l’endettement additionnel du débiteur résultant des mesures de soutien accordées (dont PGE) ; sur les portefeuilles de crédit des Professionnels et Petites Entreprises, notés automatiquement, l’amélioration mécanique des notations sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat (impact positif des moratoires et PGE sur la situation de trésorerie de ces contreparties) a été neutralisée et la note la plus basse depuis mars 2020 a été prise en compte. En synthèse, les principales évolutions apportées en 2020 au calcul des pertes de crédit attendues ont porté sur : la mise à jour des scénarios économiques en septembre afin de suivre au plus près l’évolution des prévisions (pour mémoire, avant la crise, les scénarios étaient mis à jour une seule fois par an, en juin) ; l’adaptation de la méthode de pondération des scénarios économiques à l’incertitude particulièrement élevée dans le contexte actuel et qui se traduit par des bornes de scénarios très éloignées ; l’adaptation des variables économiques afin de prendre en compte l’incertitude économique et l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; pour la banque de proximité, la neutralisation de l’amélioration mécanique des notations des portefeuilles des Professionnels et des Petites Entreprises sous l’effet des mesures de soutien de l’Etat ; la mise en place pour l’activité spécifique de crédit à la consommation, d’un modèle intégrant les nouvelles hypothèses macro-économiques à une segmentation plus fine des portefeuilles. — Juste valeur des actifs financiers impactés par la crise sanitaire  : Compte tenu des effets de la crise sanitaire du Covid-19 sur les marchés financiers, la valorisation de certains produits a été affectée au cours de l’exercice 2020 par l’illiquidité des marchés. Les participations détenues dans des fonds de capital investissement non cotés sont évaluées suivant les règles fixées par l’IPEV (International Private Equity and Venture Capital Valuation (IPEV) Guidelines), également recommandées par Invest Europe. La valorisation des parts détenues par la Banque Populaire Méditerranée dans des fonds non cotés (environ 2 millions d’euros) a fait l’objet d’une revue approfondie au 31 décembre 2020. En l’absence de valeur liquidative (VL) récente établie par la société de gestion ou lorsqu’elle n’intègre pas les effets de la crise (ou de manière partielle), une décote déterminée sur la base d’une approche sectorielle a été appliquée à la dernière VL disponible. Ces valorisations sont utilisées pour évaluer la dépréciation éventuelle des titres détenus. La valorisation des investissements détenus dans les fonds immobiliers a également été revue au 31 décembre 2020 et une décote a, le cas échéant, été appliquée pour refléter l’impact de la crise sur la valorisation des actifs sous-jacents. Les éventuelles décotes immobilières sont basées sur les estimations de BPCE Solutions immobilières qui s’appuient sur des indicateurs macro-économiques et immobiliers (PIB par région, revenu disponible des ménages par département, prévisions des loyers, prévisions des taux de rendement, prévisions de la prime de risque). — Tableau récapitulatif des principaux impacts de la crise Covid-19  : Une charge supplémentaire de 19,2 millions d’euros a été constaté sur les provisions S1/S2 entre les deux années due à la crise sanitaire. L’impact de la crise Covid-19 sur les autres postes du résultat n’est pas significatif (en terme de risques avérés). 2.2.2. Principes et méthodes comptables généraux  : a) Méthodes d’évaluation, présentation des comptes individuels et date de clôture . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les comptes individuels annuels au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2020 ont été arrêtés par le Conseil d’Administration du 24 février 2021. Ils seront soumis à l'approbation de l'assemblée générale du 26 avril 2021. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés en millions d’euros, sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. b) Changements de méthodes comptable . — Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2020 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. En revanche, la Banque Populaire Méditerranée applique le règlement n° 2020-10 du 22 décembre 2020 modifiant le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l'épargne réglementée. Les actifs sont présentés en déduction des passifs dans les notes 2.2.4 b, 2.2.4 c I, 2.2.4 h et 2.2.4 n. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. c) Principes comptables généraux . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. La Banque Populaire Méditerranée applique la nouvelle définition du défaut au titre de l’article 178 du règlement européen n°575/2013 qui est présentée dans les notes 2.2.4 a et 2.2.4 b I. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. d) Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 18,7 millions d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0,7 million d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 19,4 millions d’euros. Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2020. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 3,4 millions d’euros dont 2,9 millions d’euros comptabilisés en charge et 0,5 million d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1,9 millions d’euros au 31 décembre 2020. 2.2.3. Informations sur le compte de résultat . a) Intérêts, produits et charges assimilés . — Principes comptables - Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Au 31 décembre 2020, les intérêts négatifs sont présentés comme suit : un intérêt négatif sur un actif est présenté en charges d’intérêts dans le PNB, un intérêt négatif sur un passif est présenté en produits d’intérêts dans le PNB. Au 31 décembre 2019, les intérêts négatifs étaient présentés en net des intérêts positifs respectivement sur les actifs et les passifs financiers. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit ( * ) 25 907 -32 172 -6 265 17 997 -25 971 -7 973 Opérations avec la clientèle 222 880 -48 751 174 130 224 849 -52 948 171 901 Obligations et autres titres à revenu fixe 34 608 -14 857 19 752 41 024 -17 207 23 818 Dettes subordonnées 53 -1 050 -997 45 -1 050 -1 005 Autres 22 0 22 -18 -141 -159 Total 283 470 -96 830 186 640 283 897 -97 316 186 581 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Le stock de provision épargne logement s’élève à 8,5 millions d’euros pour l’exercice 2020, contre 8,3 millions d’euros pour l’exercice 2019. ( * ) L’impact de présentation, concernant les intérêts négatifs, représente 13,9 millions d’euros pour l’exercice 2020 ; essentiellement sur des opérations de prêts/emprunts interbancaires. b) Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées  : Principes comptables . — Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière Loyers 101 971 101 971 96 698 96 698 Résultats de cession 3 111 -1 450 1 661 2 502 -2 219 283 Dépréciation 0 0 -10 -10 Amortissement -16 282 -16 282 -26 036 -26 036 Autres produits et charges 5 736 -87 137 -81 401 3 534 -68 043 -64 509 110 818 -104 869 5 949 102 734 -96 308 6 426 Opérations de location simple Loyers 734 734 1 411 1 411 Résultats de cession 838 -13 825 308 -48 260 Dépréciation 0 0 Amortissement -585 -585 -1 086 -1 086 Autres produits et charges 2 -12 3 -24 -21 1 575 -610 975 1 722 -1 159 564 Total 112 393 -105 479 6 924 104 457 -97 467 6 990 c) Revenus des titres à revenu variable  : Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Actions et autres titres à revenu variable 215 160 Participations et autres titres détenus à long terme 758 758 Parts dans les entreprises liées 18 705 9 789 Total 19 679 10 707 d) Commissions  : Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 2.2.3 a). Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 2 430 0 2 430 2 749 0 2 749 Opérations avec la clientèle 61 405 -247 61 158 71 136 -184 70 952 Opérations sur titres 6 175 -319 5 856 5 623 -207 5 416 Moyens de paiement 50 298 -26 848 23 449 55 116 -31 344 23 772 Opérations de change 781 -0 781 863 -1 863 Engagements hors bilan 10 631 -5 292 5 340 11 229 -4 581 6 648 Prestations de services financiers 2 954 -260 2 695 1 717 -95 1 621 Activités de conseil 1 432 -153 1 280 1 832 80 1 913 Vente de produits d'assurance vie 17 698 -957 16 740 16 800 -925 15 875 Vente de produits d'assurance autres 37 467 0 37 467 33 766 0 33 766 Total 191 271 -34 076 157 195 200 832 -37 258 163 574 e) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Titres de transaction -2 Opérations de change 503 840 Instruments financiers à terme 1 Total 501 840 f) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -142 0 -142 -108 0 -108 Reprises 112 0 112 41 0 41 Résultat de cession 0 0 0 644 0 644 Autres éléments -409 0 -409 -26 0 -26 Total -439 0 -439 551 0 551 g) Autres produits et charges d’exploitation bancaire  : Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles, Ces produits et charges comprennent notamment : les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 2 281 -2 713 -432 1 906 -2 664 -758 Refacturations de charges et produits bancaires 0 -7 854 -7 854 0 0 0 Activités immobilières 17 -1 17 197 -3 194 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 3 408 -1 463 1 946 3 160 -1 369 1 792 Autres produits et charges accessoires 1 608 -1 1 607 1 580 -1 1 579 Total 7 314 -12 031 -4 718 6 842 -4 037 2 806 h) Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. ( En milliers d'Euros ) Exercice 2020 Exercice 2019 Salaires et traitements -86 689 -87 889 Charges de retraite et assimilées -10 093 -10 356 Autres charges sociales -34 307 -34 099 Intéressement des salariés -7 842 -8 927 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 421 -10 405 Total des frais de personnel -149 351 -151 676 Impôts et taxes -6 836 -7 290 Autres charges générales d'exploitation -98 464 -102 783 Charges refacturées 60 Total des autres charges d'exploitation -105 301 -110 014 Total -254 652 -261 690 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 778 cadres et 1.262 non-cadres , soit un total de 2.040 salariés. En 2020, les refacturations des activités « organe central » (listées dans le Code monétaire et financier) versées à BPCE sont désormais présentées en PNB et les refacturations des missions groupe versées de BPCE restent présentées en frais de gestion. Le montant des cotisations en PNB s’élève à 7,9 millions d’euros en 2020 et le montant des cotisations en frais de gestion s’élève à 12,8 millions d’euros en 2020. i) Cout du risque  : Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 2.2.4 a et 2.2.4 b I). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. . Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Dotations Reprises et utilisat° Pertes RCA (1) Total Dotations Reprises et utilisat° Pertes RCA (1) Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 Clientèle -192 922 236 369 -56 636 239 -12 950 -250 556 253 767 -15 812 589 -12 012 Titres et débiteurs divers -490 -490 Provisions Engagements hors bilan -966 3 064 2 098 -3 489 1 231 -2 258 Provisions pour risque clientèle -19 077 5 038 -14 038 -6 011 4 035 -1 976 Autres -600 -600 -772 -772 Total -214 054 244 471 -56 636 239 -25 980 -260 056 259 033 -16 584 589 -17 018 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 191 252 241 739 Reprises de dépréciations utilisées 45 116 12 028 Reprises de provisions devenues sans objet 8 102 5 266 Reprises de provisions utilisées 0 0 Total des reprises 244 471 259 033 (1) RCA : Récupérations sur Créances Amorties j) Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Participations et autres titres à long terme Titres d'investist . Immo . corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investist . Immo . corporelles et incorporelles Total Dépréciations -17 -17 -25 -25 Dotations -20 -20 -3 217 -3 217 Reprises 3 3 3 192 3 192 Résultat de cession 186 0 2 491 2 677 0 667 667 Total 169 0 2 491 2 660 -25 0 667 642 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : Les dotations et reprises de dépréciations sur titres de participation : Aucun mouvement significatif n’est à expliciter. Le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : La plus-value nette de cession constatée provient de l’opération de fusion par Transmission Universelle de Patrimoine (TUP) intervenue en 2020 entre la SCI Canebière et la Banque Populaire Méditerranée. k) Résultat exceptionnel  : Principes comptables . — Ce poste comprend exclusivement les produits et les charges avant impôt, qui sont générés ou surviennent de manière exceptionnelle et qui ne relèvent pas de l’activité courante de l’établissement. (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Produits exceptionnels 0 3 Charges exceptionnelles 0 -80 l) Impôts sur les bénéfices  : Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Méditerranée a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. — Détail des impôts sur le résultat 2020  : La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés, acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi  : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Bases imposables aux taux de 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 78 601 0 Au titre du résultat exceptionnel 0 Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 78 601 0 Impôt correspondant 24 351 + Contributions 3,3 % 778 - Déductions au titre des crédits d'impôts ( * ) -775 - Autres -1 969 Impôt comptabilisé 22 386 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales -148 Provisions pour impôts -77 Total 22 161 0 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7,7 millions d’euros. Détail du résultat fiscal de l’exercice 2020 – passage du résultat comptable au résultat fiscal  : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Résultat net comptable (A) 50 311 52 198 Impôt social (B) 22 386 26 029 Réintégrations (C) 40 365 20 814 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 22 892 8 026 Dotation FRBG 0 0 OPCVM 0 0 Moins-values régime long terme et exonérées 42 0 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 1 930 183 Divers 14 501 12 604 Déductions (D) 34 460 26 969 Plus-values long terme et exonérées 63 1 095 Reprises dépréciations et provisions 8 485 7 210 Dividendes 17 770 7 942 Reprise FRBG 0 0 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE ou GIE 595 1 900 Amortissement frais acquisition 0 0 OPCVM 9 192 Divers 7 538 8 632 Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D) 78 601 72 071 m) Répartition de l’activité . — La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire. 2.2.4. Informations sur le bilan . — Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. a) Opérations interbancaires  : Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Comptes ordinaires 1 421 538 134 404 Comptes et prêts au jour le jour 0 120 000 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 29 10 Créances à vue 1 421 567 254 415 Comptes et prêts à terme 412 437 728 667 Prêts subordonnés et participatifs 5 645 5 645 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créanc.es à terme 418 082 734 312 Créances rattachées 7 547 10 534 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 1 847 196 999 260 (*) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif pour un total de 841,2 millions d’euros au 31 décembre 2020 (991,1millions d’euros au 31 décembre 2019). Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 124,4 millions d'euros à vue et 400,2 millions d'euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 841,2 millions d'euros au 31 décembre 2020 (991,1 millions d’euros en 2019), qui est présenté en déduction du passif en note 2.2.4 b. Passif ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 44 711 128 656 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 12 574 13 705 Dettes rattachées à vue 0 0 Dettes à vue 57 286 142 361 Comptes et emprunts à terme 4 387 570 3 027 168 Valeurs et titres donnés en pension à terme 32 530 39 719 Dettes rattachées à terme 4 387 5 161 Dettes à terme 4 424 487 3 072 048 Total 4 481 773 3 214 410 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 39 millions d'euros à vue et 3.188 millions d'euros à terme. I. Opérations avec la clientèle  : Opérations avec la clientèle Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. — Créances restructurées  : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. — Créances douteuses  : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois consécutifs au moins et 6 mois au moins pour les créances sur les collectivités territoriales en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen n°575/2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit et les orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/07) sur l’application de la définition du défaut et le règlement délégué 2018/1845 de la Banque Centrale Européenne relatif au seuil d’évaluation de l’importance des arriérés sur des obligations de crédit, applicable au plus tard au 31 décembre 2020. La définition des encours en défaut est ainsi précisée par l’introduction d’un seuil relatif et d’un seuil absolu à appliquer aux arriérés de paiement pour identifier les situations de défaut, la clarification des critères de retour en encours sains avec l’imposition d’une période probatoire et l’introduction de critères explicites pour le classement en défaut des crédits restructurés. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. — Opérations de pension  : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. — Dépréciation  : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non-recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires débiteurs 126 069 204 253 Créances commerciales 75 917 94 718 Crédits à l'exportation 1 954 2 303 Crédits de trésorerie et de consommation 1 741 794 662 717 Crédits à l'équipement 3 180 202 2 891 104 Crédits à l'habitat 8 573 259 7 007 795 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 17 838 37 820 Autres concours à la clientèle 13 515 047 10 601 740 Créances rattachées 19 061 19 642 Créances douteuses 394 756 433 036 Dépréciations des créances sur la clientèle -161 469 -206 269 Total des créances sur la clientèle 13 969 381 11 147 120 Les créances sur la clientèle éligible au Système européen de Banque Centrale se monte à 140.4 millions d’euros. Passif ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( ** ) Comptes d'épargne à régime spécial 3 974 794 3 635 214 Livret A 867 217 758 212 PEL / CEL 1 037 743 1 027 329 Autres comptes d'épargne à régime spécial 2 069 834 1 849 673 Créances sur fonds d'épargne -841 227 -991 096 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 8 579 026 6 983 425 Dépôts de garantie 13 952 12 505 Autres sommes dues 15 036 18 794 Dettes rattachées 21 356 24 459 Total 11 762 938 9 683 302 (**) Au 31 décembre 2020, conformément au règlement ANC n° 2020-10, la créance de centralisation auprès du fonds d’épargne de la Caisse des dépôts et consignations est présentée en déduction des comptes d’épargne à régime spécial au passif. Soit 841,2 millions d’euros au titre de l’année 2020 et 991,1 millions pour 2019. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 841,2 millions d'euros au 31 décembre 2020 (991,1 millions d’euros en 2019), qui est présenté en déduction du passif. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 retraité À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 7 297 217 7 297 217 5 572 629 5 572 629 Emprunts auprès de la clientèle financière Valeurs et titres donnés en pension livrée Autres comptes et emprunts 1 281 809 1 281 209 1 410 795 1 410 795 Total 7 297 217 1 281 809 8 579 026 5 572 629 1 410 795 6 983 425 II. Répartition des encours de crédit par agent économique  : ( En milliers d'Euros ) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 5 089 435 247 168 114 441 173 967 103 734 Entrepreneurs individuels 1 159 769 40 130 14 141 20 486 11 219 Particuliers 7 269 745 106 670 32 598 51 178 19 337 Administrations privées 36 551 789 289 292 254 Administrations publiques et sécurité sociale 9 211 0 Autres 1 173 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2020 13 565 884 394 756 161 469 245 921 134 543 Total au 31 décembre 2019 10 658 638 433 036 -206 269 306 184 -183 265 c) Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : I. Portefeuille titres  : Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Lors d’une opération de prêt de titres, les titres prêtés cessent de figurer au bilan et une créance représentative de la valeur comptable des titres prêtés est constatée à l’actif. Lors d’une opération d’emprunt de titres, les titres empruntés sont enregistrés dans la catégorie des titres de transaction en contrepartie d’un passif correspondant à la dette de titres à l'égard du prêteur pour un montant égal au prix de marché des titres empruntés du jour de l'emprunt. Les titres empruntés sont présentés au bilan en déduction de la dette représentative de la valeur des titres empruntés. — Titres de transaction  : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. — Titres de placement  : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». — Titres d’investissement  : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. — Titres de l’activité de portefeuille  : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Valeurs brutes 0 20 000 180 131 200 131 0 20 000 248 535 268 535 Créances rattachées 337 1 756 2 093 335 2 358 2 693 Dépréciations 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 20 337 181 887 202 224 0 20 335 250 893 271 228 Valeurs brutes 0 23 543 1 267 626 1 291 169 0 21 913 1 298 486 1 320 399 Créances rattachées 0 27 172 104 27 276 0 27 154 129 27 283 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 50 715 1 267 730 1 318 445 0 49 067 1 298 615 1 347 682 Montants bruts 3 129 3 129 2 661 2 661 Créances rattachées 0 0 0 Dépréciations -148 -148 -119 -119 Actions et autres titres à revenu variable 0 2 981 0 2 981 0 2 542 0 2 542 Total 0 74 033 1 449 617 1 523 650 0 71 944 1 549 508 1 621 452 (*) Conformément au règlement ANC n°2020-10, au 31 décembre 2020, la valeur des titres de transaction présentés, au bilan, en déduction des dettes sur titres empruntés est de 22,8 millions d’euros d’effets publics et valeurs assimilées. Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 180,13 millions d’euros. La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 441,7 millions d’euros. Les plus et moins-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 2,2 millions d’euros et 953 milliers d’euros. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 20 000 4 000 24 000 20 000 4 000 24 000 Titres non cotés 3 543 183 966 187 508 1 913 192 423 194 336 Titres prêtés 20 000 1 259 793 1 279 793 20 000 1 350 598 1 370 598 Titres empruntés Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 30 490 1 859 32 349 27 489 2 487 29 976 Total 0 74 033 1 449 617 1 523 649 0 69 402 1 549 508 1 618 910 Dont titres subordonnés 3 439 172 471 0 1 810 172 471 0 ( * ) Ligne supprimée suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10 1 079,7 millions d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2,2 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 3,8 millions d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 4,7 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre s2019, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 14 milliers d’euros. La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 200 millions d'euros au 31 décembre 2020. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 retraité (*) Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 0 0 0 Titres non cotés 2 981 2 981 2 542 2 542 Créances rattachées 0 0 Total 0 2 981 0 2 981 0 2 542 0 2 542 (*) Application du règlement ANC n° 2020-10 qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l'épargne réglementée Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 3 millions d’euros d’OPCVM dont 0 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2020 (contre 2.5 millions d’euros d’OPCVM dont 0 millions d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 148 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 150 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 285 milliers d’euros au 31 décembre 2020. II. Evolution des titres d’investissement  : ( En milliers d'Euros ) 01/01/2020 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2020 Effets publics 250 893 -67 576 -828 -602 181 887 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 298 615 209 400 -282 557 42 272 1 267 730 Total 1 549 508 209 400 0 -350 134 -828 41 670 1 449 617 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de BPMED aux opérations de titrisation de 2020 par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. III. Reclassement d’actifs  : Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en 2020. d) Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme  : Principes comptables - Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. — Autres titres détenus à long terme  : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. I. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2020 Participations et autres titres détenus à long terme 52 506 4 267 -60 0 0 56 713 Parts dans les entreprises liées 338 276 6 454 -570 0 0 344 215 Valeurs brutes 390 782 10 721 -630 0 0 400 928 Participations et autres titres à long terme -203 -20 3 0 0 -220 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Dépréciations -203 -20 3 0 0 -220 Total 390 579 10 701 -627 0 0 400 708 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1,4 millions d’euros au 31 décembre 2020 contre 2 millions d’euros au 31 décembre 2019. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (12 millions d’euros). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2020, la valeur nette comptable s’élève à 333,7 millions d’euros pour les titres BPCE . II. Tableau des filiales et participations  : Les montants sont exprimés en milliers d’euros. Filiales et participations Capital 31/12/2020 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2020 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2020 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2020 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2020 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2020 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2020 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2020 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2020 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales SCR Provençale et Corse 4 323 -1 429 100,00 % 4 323 4 323 0 0 0 370 0 Données au 31/03/2020 Société Immobilière Provençale et Corse 508 392 100,00 % 508 508 0 0 -2 -14 0 Données au 31/12/2020 SAS Foncière Victor Hugo 4 726 5 095 100,00 % 4 726 4 726 0 0 791 332 200 Données au 31/12/2020 SCI Pythéas Prado 1 500 -383 99,99 % 500 500 17 229 0 89 86 0 Données au 31/12/2020 SCI Pythéas Prado 2 500 -1 855 99,99 % 500 500 23 774 0 2 583 1 033 0 Données au 31/12/2020 SOCAMI Provence et Corse 162 1 895 49,35 % 76 76 0 33 045 58,7 122,7 0 Données au 31/12/2020 SOCAMI Côte d'Azur 63 1 181 14,82 % 9 9 0 3 066 17,4 -12,7 0 Données au 31/12/2020 SOCAMA Méditerranée 1 649 615 5,22 % 86 86 0 190 364 748,7 344 0 Données au 31/12/2020 SOCAMA Corse 100 212 1,53 % 2 2 0 15 346 73,6 21 0 Données au 31/12/2020 2. Participations Détenues > 10% SCI Virginia 0 70,00 % 0 0 0 0 0 0 0 Données au 31/12/2019 TERRALIA 450 415 61,11 % 275 265 0 0 2 -10 0 Données au 31/12/2019 SCI Lotissement des Fleurs 10 -687 30,00 % 3 -161 -139 0 104 0 Données au 31/12/2018 SCI Florette 2 -4 30,00 % 0 0 0 0 -3 0 Données exercice clos au 30/09/2020 SCI Goélette 0 0 30,00 % 0 0 0 0 0 Données au 31/12/2019 SCCVI Intercon 2 22 30,00 % 0 0 -300 0 23 0 Données exercice clos au 30/09/2020 SCI Durandy 2 41 25,00 % 0 0 60 0 17 0 Données au 31/12/2019 SEMIM (Société d'économie mixte immobilière de la ville de Menton) 240 578 16,85 % 5 5 0 0 -57 0 Données au 31/12/2019 Filiales et participations Capital31/12/2020 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2020 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2020 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2020 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2020 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2020 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2020 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2020 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2020 Observations Brute Nette Détenues < 10% IBP Investissements 77 661 8,54 % 6 636 6 636 0 0 33 903 Données au 31/12/2019 Var Aménagement Développement Saem Vad 3 000 3 121 5,00 % 11 11 0 0 19 768 265 Données au 31/12/2018 SMINA ( société du marche d' intérêt national d’Avignon - immobilisations) 1 048 4 736 4,78 % 36 36 NC NC 3 809 288 Données au 31/12/2019 Informatique Banques Populaires 15 614 6 449 4,30 % 671 671 0 0 NC NC Données au 31/12/2019 BP Développement 456 117 241 289 3,48 % 22 048 24 988 0 0 63 243 58 080 1 428 Données au 31/12/2019 SEM SORGUES (immobilisations) 720 7 367 2,87 % 10 10 0 0 1 860 100 Données au 31/12/2019 BPCE Assurances Production Services 76 324 2,15 % 16 16 NC NC NC NC Données au 31/12/2019 BPCE 173 614 173 614 2,02 % 333 659 333 659 820 274 0 930 559 441 581 8 160 Données au 31/12/2019 BPCE Achats 123 NC 1,46 % 2 2 NC NC 16 499 Données au 31/12/2019 FEMU Qui SA 4 562 NC 1,11 % 50 42 NC NC NC NC B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la so ciété astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Participations dans les sociétés françaises 110,41 110,41 Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées III. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA Méditerranée 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SOCAMA Corse 6 Avenue Antoine Serafini - 20000 AJACCIO SCM SOCAMI Provence et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMI Côte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SCI Pythéas Prado 1 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCI Pythéas Prado 2 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCR Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SAS Société Immobilière Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SARL Foncière Victor Hugo 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SAS La SCI Canebière a été liquidée en 2020. IV. Opérations avec les entreprises liées  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances 6 384 41 385 47 769 52 108 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 13 954 32 484 46 438 20 030 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 673 673 673 Engagements donnés 0 673 673 673 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements reçus 217 609 0 217 609 178 930 Engagements reçus 217 609 0 217 609 178 930 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. e) Opérations de crédit-bail et de locations simples  : Principes comptables . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier , de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 26 473 222 26 695 33 472 869 34 340 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 2 556 2 556 2 771 2 771 Dépréciation -2 001 -2 001 -2 356 -2 356 Créances rattachées 0 0 Total 0 27 028 222 27 250 0 33 887 869 34 756 f) Immobilisations incorporelles et corporelles  : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). I. Immobilisations incorporelles  : Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Droits au bail et fonds commerciaux 28 973 255 -532 0 28 697 Logiciels 7 709 113 -52 -1 7 769 Autres 186 797 0 0 0 186 797 Valeurs brutes 223 479 368 -584 -1 223 263 Droits au bail et fonds commerciaux -22 195 -694 532 0 -22 358 Logiciels -7 292 -261 52 0 -7 501 Autres 0 0 0 0 0 Dépréciations -261 0 0 0 -261 Amortissements et dépréciations -29 749 -955 584 0 -30 120 Total valeurs nettes 193 730 -587 0 -1 193 142 II. Immobilisations corporelles  : Principes comptables - Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2020 Terrains 9 457 57 -495 0 9 019 Constructions 156 045 8 203 -21 053 -35 143 160 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 113 422 3 866 -10 727 0 106 561 Immobilisations corporelles d'exploitation 278 923 12 127 -32 275 -35 258 740 Immobilisations hors exploitation 4 449 45 -965 -67 3 463 Valeurs brutes 283 372 12 172 -33 240 -102 262 203 Terrains -2 704 0 0 0 -2 704 Constructions -95 576 -8 777 19 273 240 -84 841 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -92 479 -6 123 9 886 0 -88 716 Immobilisations corporelles d'exploitation -190 760 -14 900 29 159 240 -176 261 Immobilisations hors exploitation -2 546 -74 607 67 -1 947 Amortissements et dépréciations -193 306 -14 974 29 766 307 -178 207 Total valeurs nettes 90 067 -2 802 -3 474 205 83 996 g) Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 retraité ( * ) Bons de caisse et bons d'épargne 0 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 286 746 173 775 Emprunts obligataires 0 0 Autres dettes représentées par un titre 70 401 100 400 Dettes rattachées 3 865 3 522 Total 361 012 277 697 (*) Conformément au règlement ANC n°2020-10, au 31 décembre 2020, la valeur des titres de transaction présentés, au bilan, en déduction des dettes sur titres empruntés est de 22,8 millions d’euros d’effets publics et valeurs assimilées. Ces titres de transaction n’étaient pas présents au 31 décembre 2019. Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 797 milliers d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. h) Autres actifs et autres passifs  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 6 198 995 7 119 160 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 2 0 27 0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 819 0 0 0 Créances et dettes sociales et fiscales 32 902 14 460 32 726 14 990 Dépôts de garantie versés et reçus 118 984 1 241 113 239 2 447 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 14 165 40 893 16 355 36 075 Total 173 070 57 589 169 466 53 673 i) Comptes de régularisation  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 5 157 4 465 3 708 3 145 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture (1) 4 287 2 998 106 26 Primes et frais d'émission 985 75 Charges et produits constatés d'avance 15 539 63 259 12 295 62 472 Produits à recevoir/Charges à payer 19 669 64 921 21 259 71 869 Valeurs à l'encaissement (2) 170 40 022 10 046 23 437 Autres 32 688 20 091 43 888 16 131 Total 78 493 195 756 91 377 177 0 81 (1) Augmentation des gains et pertes différés sur instruments de couverture qui représentent le reste à étaler des soultes payées/reçues sur les swaps de couverture liées aux nouvelles opérations traitées en 2020 (principalement des emprunts avec BPCE SFH et la Caisse de Refinancement de l'Habitat) (2) Variations enregistrées sur les postes de valeurs à l'encaissement actives et passives : de nouveaux schémas comptables impactent ces lignes dans le cadre de la mise en place en 2020 par les entités du Groupe BPCE d'une nouvelle brique du Programme Paiements Groupe liée à l'offre de paiement multicanal j) Provisions  : Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. I. Tableau de variations des provisions  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Dotations Reprises 31/12/2020 Provisions pour risques de contrepartie 48 674 19 296 -7 384 60 586 Provisions pour engagements sociaux 31 456 1 030 -1 240 31 246 Provisions pour PEL/CEL 8 325 175 0 8 500 Provisions pour litiges 3 068 982 -921 3 129 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 Provisions pour impôts 4 246 0 -225 4 021 Autres 8 020 600 -1 426 7 194 Autres provisions pour risques 12 266 600 -1 651 11 215 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 Total 103 789 22 084 -11 196 114 676 II. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Dotations Reprises Autres ( ** ) 31/12/2020 Dépréciations sur créances sur la clientèle 208 624 192 770 -237 925 -172 163 297 Dépréciations sur autres créances ( * ) 5 229 183 -354 5 057 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 213 854 192 953 -238 280 -172 168 354 Provisions pour risque d’exécution d’engagements par signature (1) 12 104 2 168 -4 167 10 105 Provisions pour risques pays Autres provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 36 570 17 128 -3 216 50 482 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 48 674 19 296 -7 384 0 60 586 Total 262 528 212 250 -245 663 -172 228 941 (*) Sur cette ligne, avaient été omises en 2019, 1.778 milliers d’euros de provisions sur stocks d'immobilisations corporelles (**) Les autres variations correspondent à la partie réévaluée d'immobilisations cédées en 2020. Reprise de réévaluation par un poste de bilan . (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 2.2.4 a et 2.2.4 b I). (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation pour un montant de 19,7M€. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2020. La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2020 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2020. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. III. Provisions pour engagements sociaux  : — Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies  : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Méditerranée est limité au versement des cotisations. — Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme  : Les engagements de Banque Populaire Méditerranée concernent les régimes suivants : le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d'Euros) Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 32 305 23 020 10 968 66 292 41 893 29 924 10 821 82 639 Juste valeur des actifs du régime -18 804 -16 597 -35 401 -22 744 -17 328 -40 072 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) 4 790 7 836 12 626 -4 408 -7 712 -12 120 Coût des services passés non reconnus Solde net au bilan 18 291 14 259 10 968 43 518 14 741 4 885 10 821 30 447 Engagements sociaux passifs 18 291 14 259 10 968 43 518 14 741 4 885 10 821 30 771 Engagements sociaux actifs 32 305 23 020 10 968 66 292 41 893 29 924 10 821 82 638 — Analyse de la charge de l'exercice : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2020 Exercice 2019 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 721 736 2 457 2 029 Coût des services passés Coût financier 251 223 50 25 549 1 194 Produit financier -141 -118 -259 -615 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 72 233 -1 305 139 Autres -1 433 -1 404 -639 -3 476 -2 650 Total de la charge de l'exercice -1 251 655 146 25 -424 97 — Principales hypothèses actuarielles : : Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2020 Exercice 2019 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,38% 0,45% 0,27% 0,62% 0,70% 0,45% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 14 16 12 14 16 12 Concernant les données présentées dans le tableau ci-dessous, nous n’avons retenu que les données de la Banque Populaire Méditerranée, sans prendre en considération les autres passifs sociaux qui pourraient rentrés dans le périmètre. Ces derniers n’étant pas significatif au regard des données banque. Sur l’année 2020, sur l’ensemble des 1.444 millions d’euros d’écarts actuariels générés, (32) millions d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, (1.181) millions d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 2.657 millions d’euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2020, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 55,1 % en obligations, 42,2 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 2,7 % en actifs monétaires. Les tables de mortalité utilisées sont : — TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). IV. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) Ancienneté de moins de 4 ans 82 384 207 736 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 579 409 437 608 Ancienneté de plus de 10 ans 306 676 318 190 Encours collectés au titre des plans épargne logement 968 469 963 535 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 51 297 50 023 Total 1 019 766 1 013 557 — Encours de crédits octroyés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement 121 159 Au titre des comptes épargne logement 600 807 Total 721 966 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL)  : (En milliers d'Euros) 31/12/2019 Dotations / reprises nettes 31/12/2020 Provisions constituées au titre des PEL Ancienneté de moins de 4 ans 2 539 -1 326 1 213 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 664 546 2 210 Ancienneté de plus de 10 ans 3 925 762 4 687 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 8 128 -18 8 110 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 209 191 400 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 0 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -9 2 -7 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -11 2 -9 Total 8 325 175 8 500 k) Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes rattachées 46 46 Total 50 046 50 046 Au 31 décembre 2020, les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 50 millions d’euros. La Banque Populaire Méditerranée a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Devise Date d'émission Encours au 31/12/2020 en milliers d'euros Prix d'émission en milliers d'euros Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non déterminé EUR 16/12/2016 50 000 50 000 2,10 % 218 16/12/2021 16/12/2026 Total 50 000 50 000 (1) Au-dessus de l'EURIBOR 3 mois l) Fonds pour risques bancaires généraux  : Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). ( En milliers d'Euros ) 31/12/2019 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2020 Fonds pour risques bancaires généraux 103 207 103 207 Total 103 207 0 0 0 103 207 Au 31 décembre 2020, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 20.069 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 8.085 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. m) Capitaux propres : ( En milliers d'Euros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2018 546 995 169 485 344 761 0 46 126 1 107 367 Mouvements de l'exercice 48 823 38 919 0 6 072 93 814 Total au 31 décembre 2019 595 818 169 485 383 680 0 52 198 1 201 181 Impact changement de méthode 0 Affectation résultat 2019 45 106 0 -45 106 0 Distribution de dividendes -7 091 -7 091 Augmentation de capital 37 214 37 214 Résultat de la période 50 311 50 311 Total au 31 décembre 2020 633 032 169 485 428 786 0 50 311 1 281 614 Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée s’élève à 633.031.680 euros. Il est composé pour de 39.564.480 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires. Le 27 juillet 2020, la Banque Centrale Européenne a émis une nouvelle recommandation n°BCE/2020/35, réitérant sa position exprimée le 27 mars 2020, demandant aux établissements de crédit de s’abstenir de verser un dividende en numéraire, et ce jusqu’au 1er janvier 2021. Au 30 septembre 2020, les Banques Populaires ont procédé à une distribution d’intérêt sur parts sociales pour un montant net de 4,4 millions d’Euros. Cette distribution a été effectuée par la remise de parts sociales nouvelles en remplacement d’un paiement intégral en numéraire. n) Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d'Euros) 31/12/2020 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Total Effets publics et valeurs assimilées 22 139 0 52 633 127 452 0 202 224 Créances sur les établissements de crédit 1 743 143 949 8 047 49 826 45 231 1 847 196 Opérations avec la clientèle 672 930 250 958 1 973 898 3 912 027 7 159 568 13 969 381 Obligations et autres titres à revenu fixe 83 725 4 435 111 662 821 727 296 896 1 318 445 Opérations de crédit-bail et de locations simples 1 071 2 099 4 317 12 597 756 20 840 Total des emplois 2 523 008 258 441 2 150 557 4 923 629 7 502 451 17 358 086 Dettes envers les établissements de crédit 231 981 315 817 1 568 717 1 649 865 715 393 4 481 773 Opérations avec la clientèle 10 000 481 61 279 206 903 1 367 565 126 710 11 762 938 Dettes représentées par un titre 20 336 0 48 482 86 581 205 613 361 012 Dettes subordonnées 0 0 0 0 50 046 50 046 Total des ressources 10 252 798 377 096 1 824 102 3 104 011 1 097 762 16 655 769 Suite à l’application du règlement ANC n° 2020-10, les dettes représentées par un titre sont présentées après déduction des titres empruntés et la créance sur le fonds d’épargne est présenté en déduction de l’épargne réglementée. Se référer aux notes 2.2.4 b, 2.2.4 c I, et 2.2.4 h. 2.2.5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . a) Engagements reçus et donnés  : Principes généraux - Engagements de financement . — Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. — Engagements de garantie  : Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. I. Engagements de financement  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 0 0 Ouverture de crédits documentaires 16 237 11 937 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 378 382 1 192 248 Autres engagements 0 0 En faveur de la clientèle 1 394 619 1 204 185 Total des engagements de financement donnés 1 394 619 1 204 185 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 II. Engagements de garantie  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements de garantie donnés Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 10 302 10 952 D'ordre d'établissements de crédit 10 302 10 952 Cautions immobilières 70 919 88 128 Cautions administratives et fiscales 12 546 13 239 Autres cautions et avals donnés 187 094 173 931 Autres garanties données 77 731 86 127 D'ordre de la clientèle 348 289 361 426 Total des engagements de garantie donnés 358 592 372 378 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 6 612 299 4 079 652 Total des engagements de garantie reçus 6 612 299 4 079 652 III. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 4 465 600 0 2 317 953 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 0 0 Total 4 465 600 0 2 317 953 0 Au 31 décembre 2020, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : 140.4 millions d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 157.6 millions d’euros au 31 décembre 2019, 2 458.5 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 724.2 millions d’euros au 31 décembre 2019, 18.2 millions d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 24 millions d’euros au 31 décembre 2019, 377.9 millions d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 231.4 millions d’euros au 31 décembre 2019, 1 446.8 millions d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 1 142.4 millions d’euros au 31 décembre 2019. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Méditerranée effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Méditerranée. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2020, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 23.7 millions d’euros contre 22.9 millions d’euros au 31 décembre 2019. b) Opérations sur instruments financiers à terme  :: Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. — Opérations fermes  : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : microcouverture (couverture affectée) ; macrocouverture (gestion globale de bilan) ; positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. note 2.2.1 b) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. — Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. I. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 2 331 656 0 2 331 656 -80 587 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 2 331 656 0 2 331 656 -80 587 Total opérations fermes 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 2 331 656 0 2 331 656 -80 587 Opérations conditionnelles Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 5 157 0 5 157 -1 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 5 157 0 5 157 -1 Total opérations conditionnelles 0 0 0 0 5 157 0 5 157 -1 Total instruments financiers et de change á terme 2 644 533 0 2 644 533 -94 879 2 336 814 0 2 336 814 -80 588 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. II. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d'Euros) 31/12/2020 31/12/2019 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 875 750 1 768 783 0 2 644 533 499 613 1 832 043 0 2 331 656 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 875 750 1 768 783 0 0 2 644 533 499 613 1 832 043 0 0 2 331 656 Options de taux d'intérêt 0 0 107 5 050 5 157 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 107 5 050 0 0 5 157 Total 875 750 1 768 783 0 0 2 644 533 499 720 1 837 093 0 0 2 336 814 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 31/12/2019 Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro-couverture Macro-couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 24 360 -119 238 0 0 -94 879 3 413 -84 000 0 0 -80 588 III. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : ( En milliers d'Euros ) 31/12/2020 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 115 900 851 771 1 676 862 2 644 533 Opérations fermes 115 900 851 771 1 676 862 2 644 533 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 Total 115 900 851 771 1 676 862 2 644 533 c) Opérations en devises  : Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les expositions bilan devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. d) Ventilation du bilan par devise . — Les expositions bilan devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. 2.2.6. Autres informations  : a) Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 111-1 du règlement ANC 2020-01, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. b) Honoraires des commissaires aux comptes . — Les informations relatives aux honoraires des Commissaires aux Comptes de la Banque Populaire Méditerranée sont détaillées en note 1.2.12 g de l’annexe aux comptes consolidés présentée dans ce rapport. c) Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’Économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 6 janvier 2020 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2020, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels . ( Exercice clos le 31 décembre 2020 .) Banque Populaire Méditerranée 457 promenade des Anglais - BP 241 06292 Nice Cedex 03 A l'assemblée générale de la Banque Méditerranée S.A., Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d'audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. — Observation : Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif à l’application du règlement n°2020-10 de l’Autorité des Normes Comptables relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire qui modifie la présentation des emprunts de titres et de l’épargne réglementée tel qu’exposé dans la note 2.2 de l’annexe des comptes annuels. Justification des appréciations – Points clés de l’audit . — La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux perte en cas de défaut, informations prospectives). Dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, les modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues ont connu un certain nombre d’adaptations. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. En particulier dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent une zone d’attention particulière pour l’exercice 2020. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 161,5 M€ pour un encours brut de 14 130,9 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 394,8 M€ ) au 31 décembre 2020. Le coût du risque sur l’exercice 2020 s’élève à 26,0 M€ (contre 17,0 M€ sur l’exercice 2019).Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.9 et 4.2.1 de l’annexe. Les impacts de la crise COVID-19 sur le risque de crédit sont mentionnés dans la note 1.5.2. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; ont réalisé des contrôles portant sur les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise liée à la pandémie de Covid-19 ; ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2020, ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE, les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. La valorisation des principales filiales est basée sur les prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (DDM) qui s’appuient sur les projections financières à moyen terme préparées par les entités concernées dans le cadre de la procédure budgétaire annuelle du Groupe BPCE et établis pour les besoins du pilotage du Groupe. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette estimation comptable au sein du bilan de votre Banque. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 333,7 M € au 31 décembre 2020. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer à la note 4.4 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. Les travaux menés ont consisté principalement en : L’obtention et la revue critique des plans d’affaires filiales et principales participations particulièrement dans un environnement d’incertitude lié à la crise Covid-19, et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité ; la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles ; un contre-calcul des valorisations ; l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des actifs incorporels déterminée par un expert indépendant au cours de l’exercice, dont le rapport a fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique au cours de nos travaux de l’exercice. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du Conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du code de commerce. Autres informations . En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires — Désignation des commissaires aux comptes  : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Banque Populaire Méditerranée S.A. par votre Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par votre Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG. Au 31 décembre 2020, le cabinet PricewaterhouseCoopers était dans la 4ème année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG dans la 13ème année. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . — Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. — Rapport au comité d'audit  : Nous remettons au comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Fait à Marseille, le 6 avril 2021. Les commissaires aux comptes : PricewaterhouseCoopers Audit  : KPMG Audit Département de KPMG S.A.  : Frank VANHAL  ; Pierre-Laurent SOUBRA  ; Associé , Associé .

21/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2102002
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 31 mars 2021 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 73 383 Effets Publics et Valeurs assimilées 203 290 Créances sur les Établissements de Crédit 1 845 517 Opérations avec la clientèle 14 400 745 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 309 347 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 908 Participations et autres titres détenus à long terme 56 681 Parts dans les entreprises liées 344 215 Crédit-bail et location avec option d'achat 23 368 Location simple 128 Immobilisations Incorporelles 192 994 Immobilisations corporelles 82 854 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 186 212 Comptes de Régularisation 80 096 Total Actif 18 801 738 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 4 590 652 Opérations avec la clientèle 12 048 608 Dettes représentées par un titre 339 112 Autres Passifs 60 672 Comptes de Régularisation 244 279 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 115 237 Dettes subordonnées 50 305 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 249 666 Capital souscrit 651 395 Primes d'émission 169 485 Réserves 428 786 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 Total Passif 18 801 738 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 445 720 Engagements de garantie 363 218 Engagements sur titres 1 079 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 6 853 819 Engagements sur titres 1 078

09/11/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004470
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 septembre 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 104 256 Effets Publics et Valeurs assimilées 227 097 Créances sur les Établissements de Crédit 3 178 184 Opérations avec la clientèle 13 370 759 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 324 492 Actions et Autres Titres à revenu variable 1 666 Participations et autres titres détenus à long terme 53 517 Parts dans les entreprises liées 338 278 Crédit-bail et location avec option d'achat 32 726 Location simple 371 Immobilisations Incorporelles 193 151 Immobilisations corporelles 85 871 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 196 066 Comptes de Régularisation 98 994 Total Actif 19 205 428 Passif Montant Banques centrales, ccp 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 4 601 028 Opérations avec la clientèle 12 478 466 Dettes représentées par un titre 359 569 Autres Passifs 68 391 Comptes de Régularisation 210 266 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 110 547 Dettes subordonnées 50 832 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 223 122 Capital souscrit 624 851 Primes d'émission 169 485 Réserves 428 786 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 Total Passif 19 205 428 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 527 136 Engagements de garantie 351 128 Engagements sur titres 487 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 618 006 Engagements sur titres 487

10/08/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003671
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social : 457, Promenade des Anglais , B.P. 241 , 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 juin 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 101 713 Effets Publics et Valeurs assimilées 272 721 Créances sur les Établissements de Crédit 3 085 289 Opérations avec la clientèle 12 596 428 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 333 722 Actions et Autres Titres à revenu variable 1 708 Participations et autres titres détenus à long terme 53 337 Parts dans les entreprises liées 338 276 Crédit bail et location avec option d'achat 32 698 Location simple 515 Immobilisations Incorporelles 193 329 Immobilisations corporelles 87 577 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 198 240 Comptes de Régularisation 99 525 Total Actif 18 395 078 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 4 179 506 Opérations avec la clientèle 12 097 580 Dettes représentées par un titre 360 337 Autres Passifs 59 466 Comptes de Régularisation 217 036 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 110 388 Dettes subordonnées 50 568 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 216 990 Capital souscrit 611 627 Primes d'émission 169 485 Réserves 428 786 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 7 092 Total Passif 18 395 078 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 646 430 Engagements de garantie 350 850 Engagements sur titres 564 Engagements reçus Engagements de financement 4 Engagements de garantie 4 652 734 Engagements sur titres 564

15/06/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2002610
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE La société est une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable enregistré au registre du commerce et des sociétés de Nice sous le numéro 058 801 481 régie par les articles L. 512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que par les statuts. Siège social : 457 Promenade des Anglais BP 241 06292 NICE Cedex 3. I. — Comptes consolidés. 1.1. — Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2019. (Avec comparatif au 31 décembre 2018.) 1.1.1. — Compte de résultat : (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 1.2.4 A 289 784 290 661 Intérêts et charges assimilées (1) 1.2.4 A -98 483 -108 579 Commissions (produits) 1.2.4 B 200 054 194 607 Commissions (charges) 1.2.4 B -35 178 -36 652 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 1.2.4 C 3 377 1 273 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 1.2.4 D 10 778 9 802 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 1.2.4 E 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 F 0 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 F 0 0 Produit net des activités d'assurance 1.2.9. 0 0 Produits des autres activités 1.2.4 F 73 655 56 345 Charges des autres activités 1.2.4 F -69 049 -44 322 Produit net bancaire 374 938 363 135 Charges générales d'exploitation 1.2.4 G -253 977 -265 240 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 426 -17 428 Résultat brut d'exploitation 98 535 80 467 Coût du risque de crédit 1.2.7 A -18 412 -16 172 Résultat d'exploitation 80 123 64 295 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 1.2.12 D 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs 1.2.4 H 414 4 294 Variations de valeur des écarts d'acquisition 1.2.3 E II 0 0 Résultat avant impôts 80 537 68 589 Impôts sur le résultat 1.2.11 A -28 285 -22 870 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 0 Résultat net 52 252 45 719 Participations ne donnant pas le contrôle 1.2.5 Q 0 0 Résultat net part du groupe 52 252 45 719 (1) Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 1.2.2. 1.1.2 . — Résultat global  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat net 52 252 45 719 Eléments recyclables en résultat 331 -259 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 496 -1 176 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 7 784 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés -172 133 Eléments non recyclables en résultat -293 2 909 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -5 911 4 011 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 4 313 250 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés 1 305 -1 352 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 38 2 650 Résultat global 52 290 48 369 Part du groupe 52 290 48 369 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables 3 191 9 Les informations 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 1.2.2. 1.1.3 . — Bilan consolidé (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 1.2.5 A 126 578 104 685 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 B I 36 157 37 039 Instruments dérivés de couverture 1.2.5 C 22 447 17 773 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1.2.5 D 491 944 516 915 Titres au coût amorti 1.2.5 E I 289 376 333 629 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1.2.5 E II 2 037 304 1 846 797 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1.2.5 E III 12 398 275 11 345 212 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 83 793 21 417 Placements des activités d'assurance 1.2.9 0 0 Actifs d'impôts courants 1.2.11 A 4 694 5 554 Actifs d'impôts différés 1.2.11 B 31 836 32 904 Comptes de régularisation et actifs divers 1.2.5 G 155 642 164 482 Actifs non courants destinés à être cédés 1.2.5 H 0 0 Participation aux bénéfices différée 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 1.2.12 D 0 0 Immeubles de placement 1.2.5 I 1 622 2 006 Immobilisations corporelles (1) 1.2.5 J 156 113 134 730 Immobilisations incorporelles 1.2.5 J 480 4 064 Ecarts d'acquisition 1.2.3 E 114 114 114 114 Total des actifs 15 950 375 14 681 321 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 1.2.2. Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 B II 8 986 10 053 Instruments dérivés de couverture 1.2.5 C 121 282 66 017 Dettes représentées par un titre 1.2.5 K 310 896 283 916 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1.2.5 L I 3 209 671 3 362 652 Dettes envers la clientèle 1.2.5 L II 10 669 592 9 446 191 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 Passifs d'impôts courants (2) 1.2.11 A 4 188 0 Passifs d'impôts différés 1.2.11 B 0 0 Comptes de régularisation et passifs divers (1) 1.2.13 206 425 191 571 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 1.2.5 H 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 1.2.9 0 0 Provisions (2) 1.2.5 N 74 502 67 942 Dettes subordonnées 1.2.5 O 54 139 53 886 Capitaux propres 1 290 694 1 199 093 Capitaux propres part du groupe 1 290 694 1 199 093 Capital et primes liées 767 256 717 468 Réserves consolidées 419 469 384 227 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 51 717 51 679 Résultat de la période 52 252 45 719 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Total des passifs et capitaux propres 15 950 375 14 6 81 321 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 1.2.2 ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la 1ère application de l’interprétation d’IFRIC 23. Les impacts de la 1ère application de la norme sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 1.2.2. 1.1.4 . — Tableau de variation des capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Note 1.2.5 P I Primes Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 1er janvier 2018 498 591 168 551 390 490 575 -517 59 359 -10 018 0 1 107 031 Distribution -6 498 Augmentation de capital 50 326 Transfert entre les composantes de capitaux propres 158 Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 77 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -771 512 -332 2 871 Résultat de la période 45 719 Résultat global Capitaux propres au 31 décembre 2018 548 917 168 551 384 227 -196 -5 59 027 -7 147 45 719 1 199 093 Affectation du résultat de l'exercice 2018 45 719 -45 719 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 548 917 168 551 0 429 946 -196 -5 59 027 0 -7 147 0 1 199 093 Distribution -7 207 -7 207 Augmentation de capital (Note 1.2.5 P1) 125 839 -3 125 836 Réduction de capital -77 016 -77 016 Remboursement de TSS Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 3 3 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 48 823 -7 207 41 616 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (Note 5.18) 326 5 4 267 -4 560 38 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global -3 191 -3 191 Résultat de la période 52 252 52 252 (En milliers d’ Euros ) Capital et primes liées Titres super-subordonnés à durée indéterminée Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital Note 1.2.5 P I Primes Recyclables Non Recyclables Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -3 191 326 5 4 267 0 -4 560 52 252 49 099 Autres variations 31 934 -79 886 Capitaux propres au 31 décembre 2019 597 771 169 485 0 419 469 130 0 63 294 0 -11 707 52 252 1 290 694 1.1.5 . — Tableau des flux de trésorerie  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultat avant impôts 80 537 68 589 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 22 682 17 534 Dépréciation des écarts d’acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d’assurance) 1 918 -7 096 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 0 Pertes nettes/gains nets sur activités d’investissement -19 549 -21 987 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -12 894 -74 256 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -7 843 -85 805 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -246 739 640 063 Flux liés aux opérations avec la clientèle 184 904 -801 975 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers 110 188 -46 329 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -56 737 -19 578 Impôts versés -24 670 -7 517 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -33 054 -235 336 Flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle (A) 39 640 -252 552 Flux liés aux actifs financiers et aux participations 11 398 11 337 Flux liés aux immeubles de placement -4 492 4 043 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -18 783 -9 465 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) -11 877 5 915 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 41 616 43 828 Flux de trésorerie provenant des activités de financement 253 -100 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 41 869 43 728 Effet de la variation des taux de change (D) 0 0 Flux nets de trésorerie et des Équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 69 632 -202 909 Caisse et banques centrales 104 685 107 316 Caisse et banques centrales (actif) 104 685 107 369 Banques centrales (passif) 0 -53 Opérations à vue avec les établissements de crédit 127 047 327 325 Comptes ordinaires débiteurs (1) 151 683 350 184 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -24 636 -22 859 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l’ouverture 231 732 434 641 Caisse et banques centrales 126 578 104 685 Caisse et banques centrales (actif) 126 578 104 685 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit 174 786 127 047 Comptes ordinaires débiteurs (1) 107 214 151 683 Comptes et prêts à vue 120 000 0 Comptes créditeurs à vue -52 428 -24 636 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture 301 364 231 732 Variation de la trésorerie nette 69 632 -202 909 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 1.2 . — Annexe aux comptes consolidés . 1.2.1 . — Cadre général . a) Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,6831 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – l a Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe b) Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c) Événements significatifs . — Néant. d) Événements postérieurs à la clôture . — Néant. 1.2.2 . — Normes comptables applicables et comparabilité . a) Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. c) Référentiel . — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2018 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2019. Pour rappel, la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’ IAS B. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9 requière des informations complémentaires en annexe relatives à la comptabilité de couverture. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable depuis le 1er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert ) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l' IAS B a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l' IFRS 17 « contrats d’assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’ IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Pour rappel, le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’ IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplace la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle est applicable depuis le 1er janvier 2019. IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quel que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – Le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – Le droit de décider de l’utilisation du bien. IFRS 16 affecte la comptabilisation en tant que preneur des contrats dits de location simple ou opérationnelle pour lesquels les loyers afférents étaient enregistrés en résultat. Du point de vue du bailleur, les dispositions retenues restent inchangées par rapport à l’ancienne norme IAS 17. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. Les principes comptables appliqués par le Groupe BPCE sont détaillés en note 1.2.1 A Lors de la réunion du 26 novembre 2019, le Comité d’interprétation des normes comptables IFRS ( IFRS IC) a apporté des précisions sur l’application d’ IFRS 16 relatives aux modalités d’appréciation de la durée exécutoire à retenir pour les contrats de location. Des travaux sont en cours pour analyser leurs effets. Ils pourraient amener le groupe à revoir sa déclinaison des principes comptables tel qu’appliqués au 31 décembre 2019, notamment pour la détermination de la durée des contrats de location représentés par les baux commerciaux de droit français. Le Groupe BPCE a choisi de retenir les exceptions prévues par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période parmi les charges générales d’exploitation. Le Groupe BPCE a également retenu l’option de ne pas appliquer, en tant que preneur, la norme IFRS 16 aux contrats portant sur des immobilisations incorporelles. Compte tenu de l’effet très marginal de la prise en compte des contrats de location portant sur des véhicules, le groupe a décidé de ne pas modifier leur traitement comptable. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 porte dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode consiste à évaluer, à cette date, le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois (concernant en particulier les baux en situation de tacite prolongation au 1er janvier 2019) a été appliquée. – Le montant des passifs locatifs ainsi déterminé au 1er janvier 2019 s’élève à 23.301 milliers d’ Euros présenté au sein du poste « Comptes de régularisation et passifs divers ». Il correspond à la valeur actualisée des paiements locatifs restant à payer sur la durée des contrats de location (au sens IFRS 16) au 1er janvier 2019. Le taux moyen pondéré retenu à cette date n’est pas connu (calculé par l’outil). — Ce montant peut être rapproché des informations présentées en note annexe 1.2.12 B II relatives aux paiements minimaux futurs au titre des opérations de location en tant que preneur du document de référence 2018, en intégrant les écarts suivants : 1.) les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition et ne sont ainsi pas inclus dans le montant des passifs locatifs, 2.) les passifs locatifs sont déterminés en excluant la TVA (y compris TVA non récupérable) alors que l’information fournie au 31 décembre 2018 l’inclut, 3.) les passifs locatifs sont initialement déterminés en actualisant les loyers sur la durée des contrats conformément à IFRS 16. Les loyers compris dans les engagements hors bilan au 31 décembre 2018 ne sont pas actualisés. Le montant d’effet d’actualisation constaté au 1er janvier 2019 s’élève à 282 milliers d’ Euros , 4.) Outre la période contractuelle non résiliable, la durée retenue pour l’évaluation des passifs locatifs comprend les périodes couvertes par des options que le preneur est raisonnablement certain d’exercer ou de ne pas exercer, 5.) les contrats portant sur des biens de faible valeur et les contrats de courte durée (y compris les contrats de courte durée en date de transition à IFRS 16) sont exclus du calcul des passifs locatifs conformément aux exemptions prévues par IFRS 16. — Réconciliation des engagements de loyers futurs au sens d'IAS 17 aux passifs locatifs au sens d'IFRS 16 : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2019 Paiements minimaux futurs sur contrats de location simple au 31 décembre 2018 24 465 Engagements sur contrats de location n'ayant pas débutés 0 Exemption des contrats à court terme -2 178 Exemption des contrats de faible valeur -30 Ecarts de méthode (appréciation de la durée des contrats, TVA et autres effets) 762 Valeur brute des passifs locatifs au 1er janvier 2019 portant sur des contrats de location simple 23 019 Effet actualisation 282 Reclassement au 1er janvier 2019 des passifs comptabilisés au 31 décembre 2018 au titre des contrats de location-financement 0 Passifs locatifs comptabilisés au bilan au 1er janvier 2019 23 301 Les droits d’utilisation sont évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date et ajustés des éléments afférents aux contrats de location déjà inscrits au bilan avant l’entrée en vigueur d’ IFRS 16. Le montant correspondant présenté parmi les immobilisations corporelles au 1er janvier 2019 s’élève à 23 301 milliers d’ Euros . L’application de la norme IFRS 16 est sans effet sur le montant des capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2019 du Groupe Banque Populaire Méditerranée. Son application ne génère pas d’impact significatif sur le résultat du Groupe BPCE. IFRIC 23 . — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relative aux traitements fiscaux » adoptée par la Commission européenne le 23 octobre 2018 et applicable de manière obligatoire au 1er janvier 2019, est venue préciser le traitement à retenir. Cette interprétation clarifie les modalités de comptabilisation et d’évaluation de l’impôt exigible et différé lorsqu’une incertitude existe concernant le traitement fiscal appliqué. S’il y a un doute sur l’acceptation du traitement fiscal par l’administration fiscale en vertu de la législation fiscale, alors ce traitement fiscal est un traitement fiscal incertain. Dans l’hypothèse où il serait probable que l’administration fiscale n’accepte pas le traitement fiscal retenu, IFRIC 23 indique que le montant de l’incertitude à refléter dans les états financiers doit être estimé selon la méthode qui fournira la meilleure prévision du dénouement de l’incertitude. Pour déterminer ce montant, deux approches peuvent être retenues : la méthode du montant le plus probable ou bien la méthode de la valeur attendue (c’est à dire la moyenne pondérée des différents scénarios possibles). IFRIC 23 demande, par ailleurs, qu’un suivi de l’évaluation des incertitudes fiscales soit réalisé. Les incertitudes fiscales sont inscrites suivant leur sens et suivant qu’elles portent sur un impôt exigible ou différé dans les rubriques du bilan « Actifs d’impôts différés », « Actifs d’impôts courants », « Passifs d’impôts différés » et « Passifs d’impôts courant ». L’application au 1er janvier 2019 de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact sur le montant des capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE. L’impact est uniquement en termes de présentation dans les états financiers des incertitudes relatives aux traitements fiscaux qui sont désormais, pour l’ensemble des entités du groupe, classées aux postes « Actifs et passifs d’impôts » et non plus au poste « Provisions » conformément à IFRIC update de septembre 2019. Le processus de collecte, d’analyse et de suivi des incertitudes a cependant été revu pour permettre de mieux documenter la conformité des modalités de comptabilisation et d’évaluation appliquées par le Groupe BPCE avec les exigences prévues par l’interprétation. Amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019 . — L’ IAS B a publié en décembre 2017 un amendement à la norme IAS 12 précisant si les effets d’impôts sur des distributions liées à des instruments et des coupons versés comptabilisés en capitaux propres selon IAS 32 devaient être comptabilisés en résultat, parmi les autres éléments du résultat global (Other Comprehensive Income ou OCI) ou en capitaux propres, selon l’origine des montants distribués. Ainsi, si les montants s'assimilent à des dividendes (au sens d’ IFRS 9), les effets d'impôt doivent être comptabilisés au compte de résultat, lors de la comptabilisation du passif constitutif de l’obligation de payer les dividendes. S’ils ne s’assimilent pas à des dividendes, les effets d’impôts seront comptabilisés en capitaux propres. L’exercice du jugement étant nécessaire, le groupe a été amené à appliquer la définition de dividendes aux intérêts sur les émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) dus à compter du 1 er janvier 2019. L’économie d’impôt liée au paiement de coupons aux détenteurs de ces instruments était imputée jusqu’à présent sur les réserves consolidées. Le retraitement rétrospectif au 1 er janvier 2019 est sans incidence sur les capitaux propres, l’impôt sur ces rémunérations figurant déjà à ce poste. Ce point ne concerne que BPCE. Amendement à IAS 39 et IFRS 9 : réforme des taux de référence . — L’ IAS B a publié en septembre 2019 des amendements à IFRS 9 et IAS 39 visant à sécuriser la comptabilité de couverture durant la phase de pré-implémentation de la réforme des taux de référence. Ces amendements ont été adoptés par la Commission européenne le 16 janvier 2020. Sa date d’application a été fixée au 1 er janvier 2020 avec application anticipée possible. Le Groupe BPCE a choisi d’opter pour une application anticipée au 31/12/2019. — Ils permettent de considérer que : – les transactions désignées comme éléments couverts en couverture de flux de trésorerie sont « hautement probables », les flux couverts n’étant pas considérés comme altérés par la réforme – les tests d’efficacité prospectifs de couverture de juste valeur et de couverture de flux de trésorerie ne sont pas remis en cause par les effets de la réforme, en particulier la comptabilité de couverture peut être maintenue si les tests rétrospectifs sortent des bornes 80-125% pendant cette période transitoire, l’inefficacité des relations de couverture continuant toutefois à devoir être reconnue au compte de résultat – la composante de risque couvert, lorsqu’elle est désignée sur la base d’un taux de référence, est considérée comme identifiable séparément. Ces amendements s’appliquent jusqu’à la disparition des incertitudes liées à la réforme ou lorsque la relation de couverture cesse d’exister. Le Groupe BPCE considère que tous ses contrats de couverture, qui ont une composante BOR ou EONIA, sont concernés par la réforme et peuvent ainsi bénéficier de ces amendements tant qu’il existe une incertitude sur les modifications contractuelles à effectuer du fait de la réglementation ou sur l’indice de substitution à utiliser ou sur la durée de la période d’application de taux provisoires. Le Groupe BPCE est principalement exposé sur ses contrats de dérivés et ses contrats de prêts et emprunts au taux EURIBOR, au taux EONIA et au taux LIBOR US. Les opérations de couvertures sont présentées dans le note 1.2.5 B III. Les incertitudes liées à la réforme des taux de référence et l’organisation mise en place dans le groupe BPCE sont présentés en annexe. Le degré d’incertitude associé aux instruments dérivés ou éléments couverts indexés aux taux EURIBOR ou EONIA qui concernent la majorité des relations de couverture du Groupe BPCE est moindre que sur l’index LIBOR. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. — Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 17 . — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’ IAS B le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Initialement applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020, cette norme ne devrait entrer en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2022. En effet, lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l’ IAS B a décidé de reporter d’un an son application, des clarifications restant à apporter sur des points structurants de la norme. Il a également été décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire de la norme IFRS 9 pour les assureurs afin de coïncider avec l’application d’ IFRS 17 au 1er janvier 2022. Un projet d’amendement « Exposure Draft ED/2019/4 Amendments to IFRS 17 » a été publié le 26 juin 2019. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. En dépit des incertitudes pesant encore sur la norme (date d’application, actions en cours pour infléchir certaines positions, exposure draft publié le 26 juin 2019), les entités d’assurance du groupe BPCE se sont dotées de structures projet à la hauteur des changements induits par la norme et poursuivent les travaux de préparation : instruction et documentation des choix normatifs, modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes et stratégie de bascule, communication financière et conduite du changement. c) Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2019, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 1.2.10) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 1.2.7 A) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 1.2.5 N) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 1.2.9) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 1.2.8.B) ; – les impôts différés (note1.2.11) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 1.2.3.E). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 1.2.2.E.1). L’application de la norme IFRS 16 a conduit le Groupe BPCE à étendre son recours au jugement pour estimer la durée des contrats de location à retenir pour la comptabilisation des droits d’utilisation et des passifs locatifs. (note 1.2.12.B.2) — Brexit : accord de sortie au 31 janvier 2020 et ouverture de la période de transition  : Le 23 juin 2016, à l’issue d’un référendum, les britanniques ont choisi de quitter l’Union européenne (Brexit). A la suite du déclenchement de l’article 50 du traité de l’Union européenne, le 29 mars 2017, le Royaume-Uni et les 27 autres pays membres de l’Union européenne se sont donnés deux ans pour préparer la sortie effective du pays. Cette échéance a été reportée à 3 reprises, pour finalement s’établir au 31 janvier 2020. Le parlement britannique a récemment approuvé l’accord de sortie négocié avec Bruxelles, la ratification par le parlement européen étant attendue pour le 29 janvier 2020. A l’issue, une période de transition s’ouvrira jusqu’au 31 décembre 2020, période pendant laquelle les futurs accords commerciaux de biens et services seront négociés alors que les règles européennes actuelles continueront de s’appliquer. Les conséquences politiques et économiques du Brexit sont dorénavant suspendus aux accords qui seront conclus durant cette année 2020, sachant que les parlementaires européens considèrent d’ores et déjà ce calendrier excessivement serré. Dans ce contexte, le Groupe BPCE a anticipé différents scénarios de sortie possibles, et suivra de près les conclusions des négociations afin de les intégrer, le cas échéant, dans les hypothèses et estimations retenues dans la préparation des comptes consolidés. Le risque sur la non reconnaissance des CCP britanniques par la règlementation européenne n’est plus un risque à court terme. — Incertitudes liées à l’application de certaines dispositions du règlement BMR  : Le règlement européen (UE) n°2016/1011 du 8 juin 2016 concernant les indices utilisés comme indice de référence (« le Règlement Benchmark » ou « BMR ») instaure un cadre commun visant à garantir l’exactitude et l’intégrité des indices utilisés comme indice de référence dans le cadre d’instruments et de contrats financiers, ou comme mesure de la performance de fonds d’investissements dans l’Union européenne. Le Règlement Benchmark a pour objet de réguler la fourniture d’indices de référence, la fourniture de données sous-jacentes pour un indice de référence et l’utilisation d’indices de référence au sein de l’Union Européenne. Il prévoit une période transitoire dont bénéficient les administrateurs qui ont jusqu’au 1er janvier 2022 pour être agréés ou enregistrés. A compter de cette date, l’utilisation par des entités supervisées par l’UE d’indices de référence d’administrateurs non agrées ou non enregistrés (ou, s’ils ne sont pas situés dans l’UE, qui ne sont pas soumis à un régime équivalent ou autrement reconnus ou avalisés) sera interdite. Au titre de BMR, les indices de référence de taux d’intérêt EURIBOR, LIBOR et EONIA ont été déclarés comme étant des indices de référence d’importance critique. En zone euro, au cours du premier semestre 2019, les incertitudes relatives à la définition des nouveaux taux benchmark ont été en partie levées. En effet, les travaux pour proposer de nouveaux indices ont été finalisés pour l’EONIA qui, à compter, du 1er octobre 2019 jusqu’au 31 décembre 2021 deviendra un tracker du taux €ster. Ce dernier se substituera à l’EONIA dit « recalibré » à compter du 1er janvier 2022. Concernant l’EURIBOR, une nouvelle méthodologie de calcul visant à passer à un EURIBOR dit « Hybride », reconnue par le régulateur belge conforme aux exigences prévues par le règlement Benchmark, a été finalisée en novembre 2019. La valorisation des contrats indexés Euribor peut également être affectée par les modifications de la rémunération des accords de collatéralisation (habituellement indexés sur l’EONIA). En revanche, s’agissant du LIBOR, à ce stade, des taux alternatifs dits « Risk free rates » ont été définis pour le LIBOR GBP, UK, CHF et Yen cependant, des travaux sont toujours en cours pour proposer des structures à terme qui seront basées sur ces taux alternatifs. Des incertitudes plus importantes subsistent donc pour les opérations utilisant l’indice LIBOR. Depuis le premier semestre 2018, le Groupe BPCE s’est doté d’une structure projet chargée d’anticiper les impacts associés à la réforme des indices de référence, d’un point de vue juridique, commercial, financier et comptable. Concernant ce dernier aspect, des amendements aux normes IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 ont été publiés par l’ IAS B au mois de septembre 2019 sur les sujets liés à la couverture. Les amendements aux normes IAS 39 et IFRS 9 présentés prévoient des exceptions applicables de façon temporaire aux exigences prévues par ces normes en matière de comptabilité de couverture, tandis que les amendements à la norme IFRS 7 exigent, pour les relations de couverture auxquelles sont appliquées ces exceptions, des informations sur l’exposition des entités à la réforme IBORs, sur leur façon de gérer la transition aux taux de référence alternatifs ainsi que sur les hypothèses ou jugements importants qu’elles ont retenus pour appliquer ces amendements. L’objectif visé par l’ IAS B est de permettre aux entités d’éviter la rupture de relations de couvertures résultant des incertitudes associées à la réforme IBORs. Des discussions sont en cours à l’ IAS B concernant les sujets post-réforme IBORs. Aucun projet de texte n’a encore été publié à ce stade. Une attention particulière reste donc à porter sur les effets éventuels de la réforme en termes de décomptabilisation des actifs et passifs financiers indexés IBORs, sur les sujets de juste valeur, d’application du critère SPPI et de relations de couverture dans le cadre de la transition. — Incertitudes relatives aux traitements fiscaux portant sur les impôts sur le résultat  : Le groupe reflète dans ses états financiers les incertitudes relatives aux traitements fiscaux retenus portant sur les impôts sur le résultat dès lors qu’il estime probable que l’administration fiscale ne les acceptera pas. Pour apprécier si une position fiscale est incertaine et en évaluer son effet sur le montant de ses impôts, le groupe suppose que l’administration fiscale contrôlera tous les montants déclarés en ayant l’entière connaissance de toutes les informations disponibles. Il base son jugement notamment sur la doctrine administrative, la jurisprudence ainsi que sur l’existence de rectifications opérées par l’administration portant sur des incertitudes fiscales similaires. Le groupe revoit l’estimation du montant qu’il s’attend à payer ou recouvrer auprès de l’administration fiscale au titre des incertitudes fiscales, en cas de survenance de changements dans les faits et circonstances qui y sont associés, ceux-ci pouvant résulter (sans toutefois s’y limiter), de l’évolution des législations fiscales, de l’atteinte d’un délai de prescription, de l’issue des contrôles et actions menés par les autorités fiscales. d) Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS , le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2019. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2019 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 27 février 2020. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale extraordinaire du 27 avril 2020. Les montants présentés dans les états financiers et dans les notes annexes sont exprimés (En milliers d’ Euros ) , sauf mention contraire. Les effets d’arrondis peuvent générer, le cas échéant, des écarts entre les montants présentés dans les états financiers et ceux présentés dans les notes annexes. E) Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. I. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). – Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; – un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; – un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest)  : Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. II. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 1.2.3 . Consolidation . a) Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Méditerranée est constituée : – de la Banque Populaire Méditerranée, – des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. b) Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation  : — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Méditerranée figure en note 1.2.14– Détail du périmètre de consolidation. I. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : – des activités bien circonscrites ; – un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; – des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; – un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 1.2.14 E. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». II. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises  : — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». III. Participations dans des activités conjointes  : — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. c) Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. I. Conversion des comptes des entités étrangères . — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’ E uro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». II. Élimination des opérations réciproques . — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés est éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. III . Regroupements d’entreprises  : — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; — les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. IV. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . — Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. V . Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. d) Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 201 9 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2019, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 1.2.14 : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Par ailleurs, la SOCAMA Côte d’Azur et la SOCAMA Provençale ont fusionné en 2019 pour donner naissance à la SOCAMA Méditerranée. e) Ecarts d’acquisition  : I . Valeur des écarts d’acquisition  : a) Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont décrits dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur nette à l'ouverture 114 114 114 114 Acquisitions (1) Cessions Perte de valeur Reclassements et autres mouvements (2) Ecarts de conversion Autres variations Valeur nette à la clôture 114 114 114 114 b) Ecarts d’acquisition détaillés : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable 31/12/2019 31/12/2018 Banque CHAIX 114 114 114 114 Total des écarts d’acquisition 114 114 114 114 — Tests de dépréciation  : Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés. La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. — Hypothèses clés utilisées pour déterminer la valeur recouvrable  : – flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque – taux de croissance à l’infini : 2 % – taux d’actualisation : 7,75 % II . Variations de valeur des écarts d’acquisition . — Aucune variation de valeur des écarts d’acquisition n’a été constatée en 2019. 1.2.4 . — Notes relatives au compte de résultat L’essentiel  : — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – - le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités a) Intérêts, produits et charges assimilés  : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre, les dettes subordonnées ainsi que les passifs locatifs. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit (1)  : 14 319 -23 511 -9 192 18 068 -26 455 -8 387 Prêts / emprunts sur la clientèle 256 512 -52 667 203 845 250 562 -55 958 194 604 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 8 940 -8 086 854 6 371 -9 788 -3 417 Dettes subordonnées /// -1 050 -1 050 /// -1 050 -1 050 Passifs locatifs (2) /// -64 -64 /// 0 0 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 279 771 -85 378 194 393 275 001 -93 251 181 750 Opérations de location-financement 1 034 0 1 034 1 950 0 1 950 Titres de dettes 2 566 /// 2 566 5 089 /// 5 089 Autres 0 /// 0 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 566 /// 2 566 5 089 /// 5 089 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres (3) 283 371 -85 378 197 993 282 040 -93 251 188 789 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction -94 /// -94 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 5 607 -12 714 -7 107 7 371 -14 631 -7 260 Instruments dérivés pour couverture économique 900 -391 509 1 250 -697 553 Total des produits et charges d'intérêt 289 784 -98 483 191 301 290 661 -108 579 182 082 ( 1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 10.201 milliers d’Euros (11.391 milliers d’Euros en 2018) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ; (2) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 sont présentés en note 1.2.2. (3) Les produits d'intérêts relatifs à des actifs financiers comportant un risque de crédit avéré (S3) s'élèvent à 1.673 milliers d'Euros en 2019, tous concernant des actifs financiers au coût amorti. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Total actifs financiers au coût amorti YC opérations de location-financement 280 805 -85 378 195 427 276 951 -93 251 183 700 Dont actifs financiers au coût amorti avec indicateur de risque de crédit avéré 1 673 0 1 673 2 764 0 2 764 Total actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 2 566 0 2 566 5 089 0 5 089 Dont actifs financiers basiques à la juste valeur par capitaux propres avec indicateur de risque de crédit avéré 0 0 0 0 0 0 Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1.186 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (241 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018). b) Produits et charges de commissions  : Principes comptables . — En application de norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients », la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La démarche de comptabilisation du revenu s’effectue en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. Cette approche s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IFRS 16), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Eu égard aux activités du groupe, sont principalement concernés par cette méthode : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, (cf note 1.2.4.F) notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe. Il en ressort que les commissions donc sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 2 748 -925 1 823 498 -856 -358 Opérations avec la clientèle 61 022 0 61 022 66 398 -16 66 382 Prestation de services financiers 14 798 -406 14 392 14 079 -927 13 152 Vente de produits d'assurance vie 41 340 /// 41 340 38 621 /// 38 621 Moyens de paiement 60 964 -31 344 29 620 56 911 -32 451 24 460 Opérations sur titres 2 641 0 2 641 2 832 0 2 832 Activités de fiducie 3 854 /// 3 854 3 526 0 3 526 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 10 088 -4 580 5 508 8 930 -3 981 4 949 Autres commissions 2 599 2 077 4 676 2 812 1 579 4 391 Total des commissions 200 054 -35 178 164 876 194 607 -36 652 157 955 c) Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 2 492 708 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option  : 0 0 Résultats sur opérations de couverture 293 -66 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) 0 -573 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 293 507 Variation de la couverture de juste valeur -49 993 -6 549 Variation de l'élément couvert 50 286 7 056 Résultats sur opérations de change 592 631 Total des gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 3 377 1 273 (1) y compris couverture économique de change. La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2019 : — La variation de juste valeur des dérivés qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. La variation de juste valeur des dérivés affectée par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie ( Crédit Valuation Adjustment – CVA), par l’évolution du risque de non-exécution dans la valorisation des instruments dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment – DVA) pour des montants non significatifs. d) Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables  : — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les variations de valeur des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables regroupent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres décomptabilisés – les dépréciations/reprises comptabilisées en coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes nets sur instruments de dettes 431 290 Gains ou pertes nets sur instruments de capitaux propres (dividendes) 10 347 9 512 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 778 9 802 e) Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti  : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. L’établissement n’a pas constaté de gains et pertes nets sur instruments financiers au coût amorti au 31 décembre 2019. f) Produits et charges des autres activités  : Principes comptables  : — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 196 -3 193 1 959 -9 1 950 Produits et charges sur opérations de location 71 025 -65 733 5 292 44 668 -40 312 4 356 Produits et charges sur immeubles de placement  : 0 -96 -96 0 -106 -106 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 906 -2 669 -763 1 656 -2 330 -674 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 528 -1 454 -926 8 062 -4 001 4 061 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation /// 906 906 /// 2 436 2 436 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 2 434 -3 217 -783 9 718 -3 895 5 823 Total des produits et charges des autres activités 73 655 -69 049 4 606 56 345 -44 3 22 12 023 g) Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire (cas général - établissements relevant du FRU) . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 16,6 millions d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0,2 millions d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 16,8 millions d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2,9 millions d’ Euros dont 2,5 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,4 millions d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1,4 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Charges de personnel -152 105 -158 173 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -10 802 -8 794 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -84 369 -98 273 Autres frais administratifs -101 872 -107 067 Total des charges générales d’exploitation -253 977 -265 240 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 2,5 millions d’Euros (contre 1,9 millions d’Euros en 2018) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 254 milliers d’Euros (contre 775 milliers d’Euros en 2018). La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 1.2.8 A. h) Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 414 4 294 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 414 4 294 1.2.5. — Notes relatives au bilan . a) Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès des banques centrales au coût amorti. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Caisse 101 650 84 169 Banques centrales 24 928 20 516 Total caisse, banques centrales 126 578 104 685 b) Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. I. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables  : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option (hors CE et BP) . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une é limination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option (1) Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (3) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (3) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 2 699 2 699 3 575 3 575 Autres Titres de dettes 2 699 2 699 3 575 3 575 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 27 868 27 868 28 154 28 154 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (2) Prêts 27 868 27 868 28 154 28 154 Instruments de capitaux propres 620 /// 620 1 153 /// 1 153 Dérivés de transaction (1) 4 970 /// /// 4 970 4 157 /// /// 4 157 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 4 970 31 187 36 157 4 157 32 882 37 039 (1) Uniquement dans le cas d’une « non concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32. (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Crédit Valuation Adjustement ). Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. L‘établissement n’a pas constaté de variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit. II . Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : — Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs gérés et évalués à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. — Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : (En millions d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction 8 986 /// 8 986 10 053 /// 10 053 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 8 986 8 986 10 053 10 053 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 1.2.5 S). — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent quelques émissions ou dépôts structurés comportant des dérivés incorporés (ex. : BMTN interbancaires). La Banque Populaire Méditerranée ne dispose plus de ce type d’instruments financiers. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : Passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option pour lesquels le risque de crédit doit être présenté en capitaux propres La Banque Populaire Méditerranée n’a pas enregistré d’opérations de ce genre sur la période. III. Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux  : 124 351 3 205 7 219 124 909 3 058 8 948 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change -1 380 1 441 1 441 1 032 822 822 Opérations fermes 122 971 4 646 8 660 125 941 3 880 9 770 Instruments de taux  : 5 157 0 2 10 879 0 6 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 14 377 324 324 9 639 277 277 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 19 534 324 326 20 518 277 283 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérivés de transaction 142 505 4 970 8 986 146 459 4 157 10 053 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 142 505 4 970 8 986 146 459 4 157 10 053 c) Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. — Couverture de juste valeur  : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. — Couverture de flux de trésorerie  : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. — Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)  : Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralités est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. — Couverture d’un investissement net libellé en devises  : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Crédit Value adjustment et Debit Value ajustement) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 239 586 22 447 121 282 2 108 158 17 773 66 017 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes  : 2 239 586 22 447 121 282 2 108 158 17 773 66 017 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur  : 2 239 586 22 447 121 282 2 108 158 17 773 66 017 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes  : 0 0 0 0 0 0 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 2 239 586 22 447 121 282 2 108 158 17 773 66 017 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2019 : (En milliers d’ Euros ) Inf. A 1 an De 1 an à 5 ans De 6 à 10 ans Sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts  : 167 750 408 336 1 620 500 43 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 167 750 408 336 1 620 500 43 000 Couverture du risque de change  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 167 750 408 336 1 620 500 43 000 Eléments couverts . — Couverture de juste valeur  : (En milliers d’Euros) Au 31 décembre 2019 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (1) Composante couverte restant à étaler (2) Actif Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 44 786 3 635 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 44 786 3 635 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 200 267 14 440 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 200 267 14 440 Passif Passifs financiers au coût amorti 253 678 20 731 871 Dettes envers les établissements de crédit 253 678 20 731 871 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total Couverture de juste valeur -8 625 -2 656 -871 (1) Intérêts courus exclus. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 1.2.4.C « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises  : (En milliers d’Euros) Au 31 décembre 2019 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues (1) Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (2) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux 0 Couverture de risque de change 0 Couverture des autres risques 0 Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 (1) Dont ICNE des couvertures de flux de trésorerie. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 1.2.4 C. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2019 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier Élément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2019 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -7 7 0 0 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -7 7 0 0 d) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.10. Ces instruments sont soumis aux exigences d’ IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 1.2.7 A. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Cette méthode est décrite dans la note 1.2.5 E – Actifs au coût amorti. — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables : En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.10. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres » (note 1.2.4 D). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Instruments financiers de dettes basiques détenus dans un modèle de collecte et de vente Instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par capitaux propres Total Prêts ou créances sur la clientèle 0 /// 0 0 /// 0 Titres de dettes 44 786 /// 44 786 103 131 /// 103 131 Titres de participation /// 426 829 426 829 /// 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres (1) /// 20 329 20 329 /// 413 784 413 784 Juste valeur des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 44 786 447 158 491 944 103 131 413 784 516 915 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues -3 /// -1 /// Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 185 66 067 66 252 -311 61 754 61 443 Instruments de dettes 185 185 -311 -311 Instruments de capitaux propres 66 067 66 067 61 754 61 754 (1) Le détail est donné dans la note 1.2.5 F. Au 31 décembre 2019, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la juste valeur sur les titres de BPCE pour 57,9 millions d’ Euros et ceux de BP Développement pour 8,1 millions d’ Euros . Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables  : — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : – des titres de participations – des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Profit ou perte net à la date de cession Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 426 829 9 589 4 313 -3 192 1 121 395 258 9 446 -33 3 Actions et autres titres de capitaux propres 20 329 758 -324 213 -110 18 526 66 Total 447 158 10 347 3 989 -2 979 1 010 413 784 9 512 -33 3 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante « Réserves consolidées » durant la période concerne les cessions de LOGIAM SERVICE, de la SCM Corse et IBP et s’élève à 1,1 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le motif ayant conduit à céder les instruments de capitaux propres est leur liquidation respective ainsi que la transformation en GIE d’IBP, entrainant la dépréciation de la valeur de ses titres. e) Actifs au coût amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 1.2.7 A. Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts et diminuée des produits directement attribuables, selon le cas, à la mise en place du crédit ou à l’émission. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Lors des arrêtés ultérieurs, ces actifs financiers sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à la mise en place des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Renégociations et restructurations  : Lorsque des contrats font l’objet de modifications, la norme IFRS 9 requiert l’identification des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Le profit ou la perte résultant de la modification d’un contrat est à comptabilisé en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier est alors recalculée pour être égale à la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif initial, des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Sous IFRS 9, le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste semblable à celui qui prévalait sous IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit avéré, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. En l’absence de significativité de la décote, le TIE du prêt restructuré est ajusté et aucune décote n’est constatée. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) quand il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Lorsque la restructuration est substantielle (par exemple la conversion en tout ou partie d’un prêt en un instrument de capitaux propres), les nouveaux instruments sont comptabilisés à leur juste valeur. La différence entre la valeur comptable du prêt (ou de la partie du prêt) décomptabilisé(e) et la juste valeur des actifs reçus en échange est inscrite en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit ». La dépréciation éventuelle précédemment constituée sur le prêt est ajustée. Elle est entièrement reprise en cas de conversion totale du prêt en nouveaux actifs. Frais et commissions  : Les coûts directement attribuables à la mise en place des prêts sont des coûts externes qui consistent essentiellement en commissions versées à des tiers tel que les commissions aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison. I . Titres au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 265 331 308 753 Obligations et autres titres de dettes 24 059 25 423 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -14 -547 Total des titres au cout amorti 289 376 333 629 La juste valeur des titres est présentée en note 1.2.10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 1.2.7 A. I I. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 30/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 107 215 152 635 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 1 824 579 1 643 832 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit et assimilés 5 660 3 769 Dépôts de garantie versés 99 850 46 600 Dépréciations pour pertes de crédit attendues 0 -39 Total 2 037 304 1 846 797 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 998 milliers d’Euros au 31 décembre 2019 contre 1.097 millions d’Euros au 31 décembre 2018. La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit et assimilés est présentée en note 1.2.10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 1.2.7 A. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 967 millions d’ Euros au 31 décembre 2019 (709 millions d’ Euros au 31 décembre 2018). III . Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 314 167 287 026 Autres concours à la clientèle 12 358 727 11 343 398 Prêts à la clientèle financière Crédits de trésorerie 765 891 652 680 Crédits à l'équipement 3 036 215 2 932 597 Crédits au logement 8 364 888 7 520 300 Crédits à l'exportation 2 411 2 648 Opérations de pension Opérations de location-financement 42 673 74 092 Prêts subordonnés Autres crédits 146 649 161 081 Autres prêts ou créances sur la clientèle 11 594 2 464 Dépôts de garantie versés Prêts et créances bruts sur la clientèle 12 684 488 11 632 888 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -286 213 -287 676 Total 12 398 275 11 345 212 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 1.2.10. La segmentation des encours et des dépréciations pour pertes de crédit par statut est présentée dans la note 1.2.7 A. f) Reclassements d’actifs financiers  : Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers. g) Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 10 046 6 146 Charges constatées d'avance 10 031 9 026 Produits à recevoir 18 966 17 252 Autres comptes de régularisation 45 300 67 155 Comptes de régularisation - actif 84 343 99 579 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 7 109 7 215 Dépôts de garantie versés 9 667 8 659 Débiteurs divers 54 523 49 029 Actifs divers 71 299 64 903 Total des comptes de régularisation et actifs divers 155 642 164 482 Les dépôts de garanties versés ont été reclassées au 1er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. h) Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées  : Principes comptables . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. — Néant. i) Immeubles de placement  : Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 4 177 -2 555 1 622 4 539 -2 533 2 006 Total des immeubles de placement 1 622 2 006 Les immeubles de placement détenus par les filiales d’assurance sont présentés avec les placements d’assurance (cf. note 1.2.9). La Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur au 31 décembre 2019. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. j) Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires  : – façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; – fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; – ravalements : 10 à 20 ans ; – équipements techniques : 10 à 20 ans ; – aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : 360 782 -232 962 127 820 349 755 -220 010 129 745 Biens immobiliers 150 619 -81 027 69 592 151 515 -79 549 71 966 Biens mobiliers 210 163 -151 935 58 228 198 240 -140 461 57 779 Immobilisations corporelles données en location simple 18 106 -15 229 2 877 25 731 -20 746 4 985 Biens mobiliers 18 106 -15 229 2 877 25 731 -20 746 4 985 Droits d'utilisation au titre de contrats de location 42 680 -17 264 25 416 /// /// /// Portant sur des biens immobiliers 42 680 -17 264 25 416 /// /// /// Dont contractés sur la période 4 549 -385 4 164 Portant sur des biens mobiliers 0 0 0 /// /// /// Dont contractés sur la période 0 0 0 Total des immobilisations corporelles (1) 421 568 -265 455 156 113 375 486 -240 756 134 730 Immobilisations incorporelles  : 18 188 -17 708 480 32 877 -28 813 4 064 Droit au bail 10 481 -10 416 65 25 328 -21 993 3 335 Logiciels 7 707 -7 292 415 7 549 -6 820 729 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 18 188 -17 708 480 32 877 -28 813 4 064 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (droits d’utilisation comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 1.2.2. k) Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Emprunts obligataires 32 282 18 099 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 275 086 238 881 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 0 2 Dettes senior non préférées 0 0 Total 307 368 256 982 Dettes rattachées 3 528 26 934 Total des dettes représentées par un titre 310 896 283 916 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 1.2.10. l) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés et la clientèle  : Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre (note 1.2.5.K). Les opérations de cession temporaire de titre sont comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». I. Dettes envers les établissements de crédit  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes à vue 52 428 24 636 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 0 Dettes à vue envers les établissements de crédit et assimilés 52 428 24 636 Emprunts et comptes à terme 3 114 354 3 310 870 Opérations de pension 39 718 18 111 Dettes rattachées 3 171 9 035 Dettes à terme envers les établissements de crédit et assimilés 3 157 243 3 338 016 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers les établissements de crédit et assimilés 3 209 671 3 362 652 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 1.2.10. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3,138 millions d’ Euros au 31 décembre 2019 (3,318 millions d’ Euros au 31 décembre 2018). II . Dettes envers la clientèle  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 5 567 962 5 057 979 Livret A 758 211 699 001 Plans et comptes E pargne-logement 1 027 328 1 024 521 Autres comptes d' E pargne à régime spécial 1 849 670 1 706 281 Dettes rattachées 152 172 Comptes d'épargne à régime spécial 3 635 361 3 429 975 Comptes et emprunts à vue 31 247 29 408 Comptes et emprunts à terme 1 410 795 891 296 Dettes rattachées 24 227 37 533 Autres comptes de la clientèle 1 466 269 958 237 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 10 669 592 9 446 191 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 1.2.10. m) Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'encaissement 23 436 13 820 Produits constatés d'avance 54 333 49 614 Charges à payer 54 255 56 496 Autres comptes de régularisation créditeurs 11 919 34 913 Comptes de régularisation - passif 143 943 154 843 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 150 590 Créditeurs divers 39 703 36 138 Passifs locatifs (1) 22 629 0 Passifs divers 62 482 36 728 Total des comptes de régularisation et passifs divers 206 425 191 571 (1) Les informations au 31 décembre 2018 n’ont pas été retraitées des effets de la première application de la norme IFRS 16 « Contrats de location » conformément à l’option offerte par cette norme. Les impacts de la première application de la norme IFRS 16 sur le bilan au 1er janvier 2019 (passifs locatifs comptabilisés au titre des contrats de location preneur). Ces impacts sont décrits en note 1.2.2 . n) Provisions  : Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux (autres que l’impôt sur le résultat) et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’épargne-logement . — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. Sur cette base, une provision est constituée sur une même génération de contrats en cas de situation potentiellement défavorable pour le groupe, sans compensation entre générations. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 1.2.7. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2019 Provisions pour engagements sociaux 36 717 2 646 0 -1 480 5 911 43 794 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 4 162 2 516 0 -1 232 -979 4 467 Engagements de prêts et garanties (2) 12 053 4 063 0 -2 667 -2 613 10 836 Provisions pour activité d' E pargne-logement 9 511 0 0 -1 186 0 8 325 Autres provisions d'exploitation 5 499 1 991 0 -410 0 7 080 Total des provisions 67 942 11 216 0 -6 975 2 319 74 502 (1) Les autres mouvements comprennent l'écart de réévaluation des régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies (5,9 millions d'Euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. (2) Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1 er janvier 2018. I. Encours collectés au titre de l’ E pargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 207 736 195 494 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 599 113 616 931 Ancienneté de plus de 10 ans 156 685 164 238 Encours collectés au titre des plans E pargne-logement 963 534 976 663 Encours collectés au titre des comptes E pargne-logement 50 023 49 826 Total des encours collectés au titre de l’Epargne-logement 1 013 557 1 026 489 II . Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans E pargne-logement 159 231 Encours de crédits octroyés au titre des comptes E pargne-logement 807 1 089 Total des encours de cr é dits octroy é s au titre de l’Epargne-logement 966 1 320 III . Provisions constituées au titre de l’ E pargne-logement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 5 353 5 984 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -315 237 Ancienneté de plus de 10 ans 3 089 2 791 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 8 128 9 012 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement  : 209 514 Provisions constituées au titre des crédits PEL -2 -3 Provisions constituées au titre des crédits CEL -9 -11 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -11 -14 Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement 8 325 9 512 o) Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction 0 0 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 4 092 3 840 Dettes subordonnées et assimilés 54 092 53 840 Dettes rattachées 47 47 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 54 139 53 887 Total des dettes subordonnées 54 139 53 887 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 1.2.10. Les dettes subordonnées à durée déterminée ne sont composées que d’emprunts subordonnés souscrits auprès de BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d’ Euros ) 01/01/2019 Emission Remboursement Autres mouvements 31/12/2019 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 0 0 0 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 3 840 859 -607 0 4 092 Dettes subordonnées au coût amorti 53 840 859 -607 0 54 092 Dettes rattachées 47 47 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées et assimilés 53 887 859 -607 0 54 139 Les titres supersubordonnés qualifiés d’instruments de capitaux propres sont présentés à la note 1.2.5 P II. p) Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – Sa rémunération affecte les capitaux propres. En revanche, l’effet impôt sur ces distributions peut être comptabilisé selon l’origine des montants distribués, en réserves consolidées, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ou en résultat, conformément à l’amendement à IAS 12 de décembre 2017 applicable au 1 er janvier 2019. Ainsi, lorsque la distribution répond à la notion de dividendes au sens d’ IFRS 9, l’effet impôt est inscrit en résultat. Cette disposition trouve à s’appliquer aux intérêts relatifs aux émissions de titres super subordonnés à durée indéterminée considérés comme des dividendes d’un point de vue comptable ; – l ’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. — Néant. I . Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Les sociétés locales d’épargne (SLE) étant considérées comme des entités structurées intégrées globalement, leur consolidation impacte les réserves consolidées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 34 187 16 546 996 31 042 16 496 678 Augmentation de capital 7 865 16 125 839 7 623 16 121 965 Réduction de capital -4 814 16 -77 016 -4 478 16 -71 647 Autres variations Valeur à la clôture 37 238 16 595 819 34 187 16 546 996 — Au 31 décembre 2019, le capital est composé de 595.819 milliers d’ Euros de parts sociales entièrement souscrites par les sociétaires des Banques Populaires (546.996 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). II . Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant . q) Participations ne donnant pas le contrôle . — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies -5 911 1 351 -4 560 4 011 -1 140 2 871 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 4 313 -46 4 267 250 -212 38 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat -1 598 1 305 -293 4 261 -1 352 2 909 Ecarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 496 -170 326 -1 176 405 -771 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 7 -2 5 784 -272 512 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 0 0 0 Éléments recyclables en résultat 503 -172 331 -392 133 -259 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) -1 095 1 133 38 3 869 -1 219 2 650 Part du groupe -1 095 1 133 38 3 869 -1 219 2 650 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 0 r) Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres s'élèvent à 331 milliers d' Euros au titre de l'exercice 2019 contre -259 milliers d’ Euros au titre de l'exercice 2018. Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat s'élèvent à 4.267 milliers d' Euros au titre de l'exercice 2019 contre 38 milliers d’ Euros au titre de l'exercice 2018. s) Compensation d’actifs et de passifs financiers  : Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’ IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers sous accord de compensation ne peuvent faire l’objet d’une compensation comptable que s’ils satisfont aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. Dans le cas où les dérivés ou les encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres ne respectent pas les critères du règlement net ou si la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou si le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat, la compensation comptable ne peut être réalisée. Néanmoins l’effet de ces conventions sur la réduction de l’exposition est matérialisé dans le second tableau. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment, pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus ( cash collateral ) » et « Appels de marge versés ( cash collateral ) ». I . Actifs financiers  : — Effets de la compensation comptable sur actifs financiers au bilan liés aux accords de compensation : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant brut des actifs financiers (1) Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Montant brut des actifs financiers Montant brut des passifs financiers compensés au bilan Montant net des actifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 27 417 0 27 417 21 930 0 21 930 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Autres instruments financiers 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur 27 417 0 27 417 21 930 0 21 930 Opérations de pension (portefeuille de prêts et créances) 0 0 0 0 0 0 Autres instruments financiers (portefeuille de prêts et créances) 0 0 0 0 0 0 Total 27 417 0 27 417 21 930 0 21 930 (1) comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les actifs financiers : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 27 417 21 607 0 5 810 21 930 15 333 0 6 597 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 27 417 21 607 0 5 810 21 930 15 333 0 6 597 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. II . Passifs financiers . — Effets de la compensation comptable sur passifs financiers au bilan liés aux accords de compensation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant brut des passifs financiers (1) Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Montant brut des passifs financiers Montant brut des actifs financiers compensés au bilan Montant net des passifs financiers présenté au bilan Instruments dérivés (transaction et couverture) 130 268 0 130 268 76 070 0 76 070 Opérations de pension 0 0 0 1 0 0 Autres instruments financiers 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur 130 268 0 130 268 76 070 0 76 070 Opérations de pension (portefeuille de dettes) 39 738 0 39 738 18 151 0 18 151 Autres instruments financiers (portefeuille de dettes) 0 0 0 0 0 0 Total 170 006 0 170 006 94 221 0 94 221 (1) Comprend le montant brut des actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou similaire ainsi que les actifs financiers ne faisant l’objet d’aucun accord. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Effets des accords de compensation non pris en compte comptablement sur les passifs financiers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 130 268 21 607 98 070 10 591 76 070 15 333 46 600 14 137 Opérations de pension 39 738 39 738 0 0 18 151 18 151 0 0 Autres passifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 170 006 61 345 98 070 10 591 94 221 33 484 46 600 14 137 L’exposition nette n’est donc pas le reflet de la position comptable, car elle prend en compte la réduction de l’exposition liée aux accords qui ne répondent aux critères de compensation restrictifs de la normes IAS 32. t) Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation basique, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. I . Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2019 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Instrument de dette - Prêts sur les établissements de crédit Instrument de dette - Prêts sur la clientèle Instrument de dette - Titres de dettes 44 786 44 786 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 44 786 0 0 0 44 786 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle 2 279 642 1 114 326 3 393 968 Titres de dettes 1 353 057 19 972 1 373 029 Autres Actifs financiers au coût amorti 1 353 057 19 972 2 279 642 1 114 326 4 766 997 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 397 843 19 972 2 279 642 1 114 326 4 811 783 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 397 843 19 972 905 796 1 114 326 3 437 937 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 19.972 milliers d' Euros au 31 décembre 2019 (21.332 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018). La juste valeur des actifs données en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1.114 millions d’ Euros au 31 décembre 2019 (1.140 millions d’ Euros au 31 décembre 2018) et le montant du passif associé est nul au 31 décembre 2019. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 Instrument de dette - Prêts sur les établissements de crédit Instrument de dette - Prêts sur la clientèle Instrument de dette - Titres de dettes 95 000 95 000 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 95 000 0 0 0 95 000 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 809 773 809 773 Prêts ou créances sur la clientèle 1 134 172 1 140 124 2 274 296 Titres de dettes 1 391 563 21 332 1 412 895 Autres Actifs financiers au coût amorti 1 391 563 21 332 1 943 945 1 140 124 4 496 964 Total des actifs financiers donnés en garantie 1 486 563 21 332 1 943 945 1 140 124 4 591 964 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 486 563 21 332 809 773 1 140 124 3 457 792 I. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créances . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées . — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors des opérations de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 et BPCE Home loans FCT 2019 sont souscrites par des investisseurs externes (note 1.2.14). Au 31 décembre 2019, 1.114.326 milliers d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, 920,6 millions d’ Euros de refinancement ont été reçus, ce montant étant limité aux besoins de refinancement du groupe Banque Populaire Méditerranée. II. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés  : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat) et BPCE SFH. Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. III. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : — Néant . I I. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue . — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné par ce type d’opérations au 31 décembre 2019. 1.2.6 . — Engagements . Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champs d’application d’ IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’ IFRS 9 tels que présentés dans la note 1.2.7. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. a) Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 0 864 De la clientèle 1 209 561 1 220 049 Ouvertures de crédit confirmées 1 205 476 1 220 049 Autres engagements 4 085 0 Total des engagements de financement donn é s 1 209 561 1 220 913 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement re ç us 0 0 b) Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 26 628 27 365 D'ordre de la clientèle 374 846 374 614 Total des engagements de garantie donn é s 401 474 401 979 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 221 434 1 941 095 De la clientèle 2 997 561 2 553 796 Total des engagements de garantie re ç us 5 218 995 4 494 891 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles liées aux actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer. 1.2.7 . — Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentés par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». a) Risque de crédit   : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. I . Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de crédit de la période  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -15 388 -13 208 Récupérations sur créances amorties 765 921 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 789 -3 885 Total coût du risque de cr é dit -18 412 -16 172 — Coût du risque de crédit de la période par nature d’actifs  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Opérations interbancaires 38 1 702 Opérations avec la clientèle -16 994 -16 956 Autres actifs financiers -1 456 -918 Total coût du risque de crédit -18 412 -16 172 II . Variation des valeurs brutes comptables et des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues ( Expected Crédit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 ( stage 1 ou S1)  : – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 2 ( stage 2 ou S2)  : – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. — Statut 3 ( stage 3 ou S3)  : – Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated crédit impaired ou POCI). Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’ IFRS 16, le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. L’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle, pour chaque instrument, en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est possible notamment au regard du critère qualitatif Watch List . A noter qu’un encours d’une contrepartie Watch List qui vient d’être originé ne sera pas contagionné et restera donc initialement en Statut 1. L’appréciation de la détérioration repose sur la comparaison des probabilités de défaut ou des notations en date de comptabilisation initiale des instruments financiers avec celles existant en date de clôture. Les mêmes principes sont appliqués pour l’amélioration de la dégradation significative du risque de crédit. Par ailleurs, il existe selon la norme une présomption réfutable d’augmentation significative du risque de crédit associé à un actif financier depuis la comptabilisation initiale lorsque les paiements contractuels subissent un retard de plus de 30 jours. — Augmentation significative du risque de crédit  : L’évaluation de l’augmentation significative du risque de crédit est faite au niveau de chaque instrument en se basant sur des indicateurs et des seuils qui varient selon la nature de l’exposition et le type de contrepartie. — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an (en moyenne de cycle) depuis la comptabilisation initiale. Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grade s détenus par la Banque de Grande Clientèle. — Mesure des pertes de crédit attendues  : Les pertes de crédit attendues sont définies comme étant une estimation des pertes de crédit (c’est à dire la valeur actuelle des déficits de trésorerie) pondérées par la probabilité d’occurrence de ces pertes au cours de la durée de vie attendue des instruments financiers. Elles sont calculées de manière individuelle, pour chaque exposition. — En pratique, pour les instruments financiers classés en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat de son taux d'intérêt effectif et, pour les crédits immobiliers, du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — La méthodologie développée s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres (dispositif bâlois) et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests . Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. — Prise en compte des informations de nature prospective  : Le Groupe BPCE prend en compte des informations prospectives à la fois dans l’estimation de l’augmentation significative du risque de crédit et dans la mesure des pertes de crédit attendues. Le montant des pertes de crédit attendues est calculé sur la base d’une moyenne des ECL par scénarios pondérés par la probabilité d’occurrence de ces scénarios, tenant compte des événements passés, des circonstances actuelles et des prévisions raisonnables et justifiables de la conjoncture économique. S’agissant de la détermination de l’augmentation significative du risque de crédit, au-delà des règles basées sur la comparaison des paramètres de risque entre la date de comptabilisation initiale et la date de reporting, celle-ci est complétée par la prise en compte d’informations prospectives comme des paramètres macro-économiques sectoriels ou géographiques, susceptibles d’augmenter le montant de pertes de crédit attendues de certaines expositions. Ainsi, les établissements du groupe évaluent les expositions considérées au regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-avant (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations sur la base de ces informations prospectives. — S’agissant de la mesure des pertes de crédit attendues, l’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans : – le scénario central, en ligne avec le scénario utilisé dans le cadre du processus budgétaire ; – un scénario pessimiste, correspondant à une réalisation plus dégradée des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central ; – un scénario optimiste, correspondant à une réalisation plus favorable des variables macro-économiques dans le cadre du scénario central. Les variables définies dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de la perte de crédit attendue IFRS 9. — Le poids à attribuer aux pertes de crédit attendues calculées dans chacun des scénarios est défini comme suit : – 65% pour le scénario central, – 20% pour le scénario pessimiste, – 15% pour le scénario optimiste. Les projections sont déclinées, sur le marché français principalement, au travers des principales variables macro-économiques comme par exemple le PIB et ses composantes, le taux de chômage et les taux d’intérêts français. La définition et la revue de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Le dispositif de validation des modèles IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des modèles suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées ( incurred crédit losses ), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues ( expected crédit losses ) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres rehaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. — Comptabilisation des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres et des provisions sur les engagements de financement et de garantie  : Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Variation des valeurs brutes comptables et des dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers  : — Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 103 132 -1 0 0 0 0 103 132 -1 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -145 647 -1 0 0 0 0 -145 647 -1 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -57 369 0 0 0 0 0 -57 369 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 144 673 -1 0 0 0 0 144 673 -1 Solde au 31/12/2019 44 789 -3 0 0 0 0 44 789 -3 — Actifs financiers au coût amorti – Instruments de dettes  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 334 176 -547 0 0 0 0 334 176 -547 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 99 891 533 0 0 0 0 99 891 533 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements -191 461 0 46 788 0 0 0 -144 676 0 Solde au 31/12/2019 -242 606 -14 46 788 0 0 0 289 391 -14 — Actifs financiers au coût amorti – Prêts et Créances aux instruments de crédit  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 1 846 836 -39 0 0 0 0 1 846 836 -39 Nouveaux contrats originés ou acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) 172 653 38 0 0 -878 0 171 774 38 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période 0 0 0 0 0 0 0 0 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : 0 0 0 0 -139 0 -139 0 Transferts vers S1 0 0 0 0 -19 0 -19 0 Transferts vers S2 0 0 0 0 -120 0 -120 0 Transferts vers S3 0 0 0 0 0 0 0 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 17 815 1 0 0 1 017 0 18 832 1 Solde au 31/12/2019 2 037 304 0 0 0 0 0 2 037 304 0 — Actifs financiers au coût amorti – Prêts et Créances à la clientèle  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 10 348 273 -17 437 796 570 -40 197 488 044 -230 042 11 632 887 -287 676 Nouveaux contrats originés ou acquis 1 871 892 -7 169 8 954 -283 0 0 1 880 846 -7 452 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -609 967 -13 257 -129 580 10 583 -66 318 26 905 -805 865 24 230 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -37 694 107 -5 774 162 0 -16 718 -43 468 -16 450 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 -16 282 12 493 -16 282 12 493 Transferts d'actifs financiers  : -198 118 19 024 130 808 -13 018 48 607 -14 243 -18 703 -8 237 Transferts vers S1 303 658 -1 030 -299 531 3 551 -10 320 309 -6 193 2 829 Transferts vers S2 -456 837 15 126 479 414 -23 663 -28 895 1 465 -6 318 -7 072 Transferts vers S3 -44 938 4 928 -49 075 7 094 87 821 -16 016 -6 191 -3 995 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 40 582 -57 -2 627 5 038 17 118 -8 105 55 073 -3 123 Solde au 31/12/2019 11 414 969 -18 789 798 350 -37 715 471 169 -229 709 12 684 488 -286 214 Variation des valeurs brutes comptables et des provisions pour pertes des engagements  : — Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 1 153 695 2 337 67 218 1 700 0 7 255 1 220 913 11 292 Nouveaux contrats originés ou acquis 684 853 1 535 25 993 160 0 0 710 846 1 695 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -630 830 -1 469 6 759 -387 871 0 -623 200 -1 856 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -78 632 -818 -3 789 -50 0 0 -82 421 -868 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : -13 173 -287 12 914 344 765 0 506 57 Transferts vers S1 18 561 69 -17 207 -136 -3 0 1 351 -67 Transferts vers S2 -31 138 -356 30 354 480 -36 0 -820 124 Transferts vers S3 -596 0 -233 0 804 0 -25 0 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 89 267 1 344 -108 799 -1 471 2 449 -6 965 -17 083 -7 092 Solde au 31/12/2019 1 205 180 2 642 296 296 4 085 290 1 209 561 3 228 — Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur brute Comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Solde au 01/01/2019 336 128 382 24 930 372 25 499 7 386 557 761 Nouveaux contrats originés ou acquis 114 554 165 0 0 0 0 114 554 165 Modifications de flux contractuels ne donnant pas lieu à décomptabilisation 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations liées à l'évolution des paramètres du risque de crédit (hors transferts) -67 271 249 -6 262 -61 -8 627 2 741 -82 160 2 929 Contrats intégralement remboursés ou cédés au cours de la période -21 869 -20 -2 422 -101 0 0 -24 291 -121 Réduction de valeur (passage en pertes) 0 0 0 0 0 0 0 0 Transferts d'actifs financiers  : -13 028 -406 11 015 206 172 -18 -1 841 -218 Transferts vers S1 6 759 12 -6 930 -22 -681 -10 -852 -20 Transferts vers S2 -18 990 -297 18 753 283 -641 -8 -878 -22 Transferts vers S3 -797 -121 -808 -55 1 494 0 -111 -176 Changements de modèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres mouvements 11 193 48 -14 943 -18 -3 017 4 062 -6 767 4 092 Solde au 31/12/2019 359 707 418 12 318 398 14 027 6 792 386 052 7 608 III . Mesure et gestion du risque de crédit . — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. IV . Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9  : — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 0 0 0 4 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 471 170 -229 709 241 461 209 045 Titres de dettes - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R 0 0 0 0 Engagements de financement 4 085 290 3 795 0 Engagements de garantie 14 027 6 792 7 235 0 Total 489 282 -222 627 252 491 209 049 (1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination/acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI). (2) Valeur brute comptable. (3) Valeur comptable au bilan. V . Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9  : (En milliers d’ Euros ) Exposition maximale au risque (1) Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 2 699 0 Prêts 27 868 0 Dérivés de transaction 4 970 0 Total 35 537 0 (1) Valeur comptable au bilan. VI . Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant . VII . Actifs financiers modifiés depuis le début de l’exercice, dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité au début de l’exercice  : Principes comptables . — Les contrats modifiés sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation en l’absence du caractère substantiel des modifications apportées. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Certains actifs financiers dont la dépréciation était calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis le début de l’exercice. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan et du compte de résultat de l’entité. VIII . Actifs financiers modifiés depuis leur comptabilisation initiale, dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, et dont la dépréciation a été réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice . — Certains actifs financiers dont la dépréciation avait été calculée sur la base des pertes de crédit attendues à maturité, ont été modifiés depuis leur comptabilisation initiale et ont vu leur dépréciation réévaluée sur la base des pertes de crédit attendues à un an depuis le début de l’exercice du fait d’une amélioration de leur risque de crédit. Cependant, ces actifs financiers sont non significatifs au regard du bilan de l’entité . IX . Encours restructurés . — Néant . X . Actifs passés en perte durant la période de reporting et qui font toujours l'objet de mesures d'exécution . — Néant . XI . Répartition par tranche de risque des instruments financiers soumis au calcul de pertes de crédit attendues selon IFRS 9  : (En milliers d’Euros) Valeur Brute comptable (1) ou montant nominal Fourchette de PD 0,00 à <0,15 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,00 à <0,15 0,15 à <0,25 0,00 à <0,15 Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres – VB  : 44 792 3 3 3 3 Stage - S1 44 792 3 3 3 3 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés à la JV par capitaux propres – VB  : Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle à la juste valeur par capitaux propres – VB  : Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Titres au coût amorti – VB  : 285 306 Stage - S1 285 306 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti – VB  : 1 935 365 4 Stage - S1 1 935 365 Stage - S2 Stage - S3 4 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti – VB  : 3 328 843 55 632 2 496 706 1 080 065 2 747 738 1 687 904 819 104 425 187 Stage - S1 3 327 996 55 632 2 494 404 1 076 993 2 714 985 1 487 068 255 231 Stage - S2 788 2 257 2 796 31 598 200 435 560 477 Stage - S3 58 44 276 1 155 400 3 396 425 187 Engagements de financement donnés - VB 254 784 23 834 183 267 116 731 324 088 217 368 56 945 2 895 Stage - S1 254 784 23 834 183 230 108 439 299 123 179 571 23 224 Stage - S2 37 8 292 24 965 37 797 33 720 Stage - S3 1 2 895 Engagements de garantie donnés - VB 70 421 15 170 48 349 36 065 90 057 99 156 18 173 23 153 Stage - S1 70 419 15 170 48 319 35 632 88 639 83 710 5 202 Stage - S2 2 30 433 1 418 15 434 12 938 Stage - S3 12 33 23 153 Total 5 919 511 94 636 2 728 322 1 232 861 3 161 883 2 004 428 894 222 451 240 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. (En milliers d’Euros) Dépréciations ou provision pour pertes de crédit attendes Net Fourchette de PD 0,15 à <0,25 0,00 à <0,15 0,25 à <0,50 0,50 à <0,75 0,75 à <2,50 2,50 à < 10,00 10,00 à <100,00 100,00 (défaut) Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres – VB  : 3 44 795 Stage - S1 3 44 795 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés à la JV par capitaux propres – VB  : Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur la clientèle à la juste valeur par capitaux propres – VB  : Stage - S1 Stage - S2 Stage - S3 Titres au coût amorti – VB  : 14 285 321 Stage - S1 14 285 321 Stage - S2 Stage - S3 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti – VB  : 1 1 935 370 Stage - S1 1 1 935 366 Stage - S2 Stage - S3 4 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti – VB  : 469 28 893 867 5 787 13 135 36 087 193 115 12 891 560 Stage - S1 464 28 875 792 5 022 8 432 2 639 11 430 563 Stage - S2 5 12 22 501 4 406 32 509 835 805 Stage - S3 0 6 53 264 298 938 193 115 625 193 Engagements de financement donnés – VB  : 29 10 72 86 577 1 035 1 097 1 182 818 Stage - S1 29 10 72 74 485 795 282 1 073 952 Stage - S2 12 92 240 815 105 970 Stage - S3 2 896 Engagements de garantie donnés – VB  : 5 1 13 15 98 442 269 5 721 407 108 Stage - S1 5 1 13 14 90 253 41 347 508 Stage - S2 1 8 177 211 30 652 Stage - S3 12 17 5 721 28 948 Total 521 39 978 968 6 462 14 612 37 453 198 836 16 746 972 (1) Pour les besoins de ce tableau, le groupe a retenu la définition suivante pour la valeur brute comptable des actifs à la juste valeur par capitaux propres : la valeur comptable (IE la juste valeur) majorée du montant de correction de valeur pour pertes. b) Risque de marché  : — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. c) Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». d) Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change ». Le tableau qui suit présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2019 Caisse, banques centrales 126 578 126 578 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 44 786 447 158 491 944 Instruments dérivés de couverture Titres au coût amorti 34 78 059 211 283 0 289 376 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1 977 687 2 459 40 465 16 693 2 037 304 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 763 870 250 616 363 380 4 472 826 6 547 583 12 398 275 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers par échéance 2 868 169 250 616 443 898 4 769 360 6 564 276 447 158 15 343 477 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre 0 41 296 30 016 144 387 95 197 310 896 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 586 242 75 000 817 902 1 134 998 595 529 3 209 671 Dettes envers la clientèle 8 734 031 83 835 218 199 1 081 091 552 436 10 669 592 Dettes subordonnées 480 64 202 1 358 52 035 54 139 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 9 320 753 200 195 1 066 319 2 361 834 1 295 197 0 14 244 298 Passifs locatifs 13 503 4 309 17 812 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 692 534 38 420 231 500 55 081 192 026 1 209 561 Total engagements de financement donnes 692 534 38 420 231 500 55 081 192 026 0 1 209 561 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 11 206 11 206 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 357 231 29 146 17 440 374 846 Total engagements de garantie donnes 0 357 231 29 146 17 440 11 206 386 052 1.2.8 . — Avantages du personnel  : Principes comptables  : — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. — Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. — Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. a) Charges de personnel . — Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’information relative aux effectifs ventilés par catégorie est présentée dans le chapitre 2 « Déclarations de performance extra-financière » Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) imputé en déduction des charges de personnel s’élève à 3.036 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018. Il a été supprimé et transformé en un allègement de cotisations sociales au 1 er janvier 2019. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -89 479 -93 464 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies et prestations définies -9 889 -9 937 Autres charges sociales et fiscales -43 810 -46 142 Intéressement et participation -8 927 -8 630 Total des charges de personnel -152 105 -158 173 b) Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. I . Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2019 31/12/2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 41 940 30 186 10 902 83 028 74 696 Juste valeur des actifs du régime -22 612 -16 622 -39 234 -37 982 Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 19 328 13 564 10 902 43 794 36 714 Engagements sociaux passifs 19 328 13 564 10 902 43 794 36 717 Engagements sociaux actifs (1) (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers ». La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime sont comptabilisés à l’actif. II . Variation des montants comptabilisés au bilan  : — Variation de la dette actuarielle  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 38 213 26 497 9 986 74 696 80 136 Coût des services rendus 1 396 551 1 947 2 086 Coût des services passés Coût financier 567 457 137 1 161 1 033 Prestations versées -1 708 -1 244 -555 -3 507 -3 640 Autres 461 783 1 244 -640 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 76 76 -116 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières 4 265 3 508 7 773 -2 697 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience 113 -1 097 -984 -1 466 Ecarts de conversion Autres 490 132 622 Dette actuarielle en fin de période 41 940 30 186 10 902 83 028 74 696 — Variation des actifs de couverture  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 21 624 16 358 37 982 38 171 Produit financier 329 261 590 355 Cotisations reçues Prestations versées -349 -349 -255 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 260 210 1 470 -289 Ecarts de conversion Autres -252 -207 -459 Juste valeur des actifs en fin de période 22 612 16 622 39 234 37 982 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à due concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 349 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Le produit financier sur les actifs de couverture est calculé en appliquant le même taux que celui utilisé pour actualiser les engagements. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi déterminé constitue un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres non recyclables. III . Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Coût des services -1 396 -551 -1 947 -2 086 Coût financier net -434 -137 -571 -678 Autres (dont plafonnement par résultat) -461 -783 -1 244 Total de la charge de l'exercice -2 291 -1 471 -3 762 -2 764 Prestations versées 2 603 555 3 158 3 385 Cotisations reçues Variation de provisions suite à des versements 2 603 555 3 158 3 385 Total 312 -916 -604 621 — Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des régimes à prestations définies  : (En milliers d’ Euros ) Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2019 Exercice 2018 Ecarts de réévaluation cumulés en début de période 5 960 3 924 9 884 5 759 Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice 3 118 2 277 5 395 -289 Ajustements de plafonnement des actifs Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période 9 689 6 386 16 075 4 618 IV . Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles  : 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 0,62% 1,56% Taux d'inflation 1,60% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 14 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : — Au 31 décembre 2019, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP % Montant % Montant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -6,73% -2 715 -11,46% -4 184 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 7,54% 3 041 0,92% 337 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,88% 2 774 6,65% 2 428 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,71% -2 303 -5,60% 2 045 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 183 430 8 559 N+6 à N+10 175 137 8 254 N+11 à N+15 159 396 7 628 N+16 à N+20 136 744 6 664 > N+20 282 962 31 105 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement)  : (En % et milliers d'Euros) 31/12/2019 31/12/2018 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 2,70% 585 5,45% 1 119 Actions 42,20% 9 145 39,26% 8 066 Obligations 55,10% 11 941 46,07% 9 464 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,23% 1 896 Total 100,00% 21 671 100,00% 20 545 1.2.9 . — Activités d’assurance . — Néant . 1.2.10 . — Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur. — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; – une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 «). — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, — par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les « spreads » de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) . — Instruments dérivés de niveau 2  : — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option. Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 «) utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 1.2.5 E III. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : Au 31 décembre 2019, le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers . — Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 327 150 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti (titres) : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur . — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte a ) Juste valeur des actifs et passifs financiers . I . Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers  : — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 1 0 1 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 0 1 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)  : 0 1 0 1 Instruments dérivés 0 4 969 0 4 969 Dérivés de taux 0 3 205 0 3 205 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 764 0 1 764 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique  : 0 4 969 0 4 969 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 113 30 454 30 567 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 27 868 27 868 Titres de dettes 0 113 2 586 2 699 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard  : 0 113 30 454 30 567 Instruments de capitaux propres 0 0 620 620 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 620 620 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction  : 0 0 620 620 Instruments de dettes 44 786 0 0 44 786 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 44 786 0 0 44 786 Instruments de capitaux propres 0 20 364 426 794 447 158 Actions et autres titres de capitaux propres 0 20 364 426 794 447 158 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 44 786 20 364 426 794 491 944 Dérivés de taux 0 22 447 0 22 447 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 22 447 0 22 447 (En milliers d’Euros) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) T otal Passifs financiers  : Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 4 812 0 4 812 Dérivés de taux 0 4 812 0 4 812 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1) 0 4 812 0 4 812 Instruments dérivés 0 4 174 0 4 174 Dérivés de taux 0 2 409 0 2 409 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 765 0 1 765 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 4 174 0 4 174 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 121 282 0 121 282 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 121 282 0 121 282 (1) hors couverture économique. II . Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/ 2019 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 31 096 -129 0 0 0 -1 680 534 633 0 30 454 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 28 154 0 0 0 0 -286 0 0 0 27 868 Titres de dettes 2 942 -129 0 0 0 -1 394 534 633 0 2 586 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 31 096 -129 0 0 0 -1 680 534 633 0 30 454 Instruments de capitaux propres 1 153 1 0 0 0 0 -534 0 0 620 Actions et autres titres de capitaux propres 1 153 1 0 0 0 0 -534 0 0 620 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 1 153 1 0 0 0 0 -534 0 0 620 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 399 513 0 0 4 313 31 126 -3 866 979 -4 290 -981 426 794 Actions et autres titres de capitaux propres 399 513 0 0 4 313 31 126 -3 866 979 -4 290 -981 426 794 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 399 513 0 0 4 313 31 126 -3 866 979 -4 290 -981 426 794 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 01/01/ 2019 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2019 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un ti t re 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique. Au 31 décembre 2019, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement : les actions BPCE SA pour 385 097 milliers d’ Euros , BP Développement pour 30 129 milliers d’ Euros et l’Informatique des Banques Populaires Investissement pour 5 800 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice, 129 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2019. Ces gains et pertes impactent uniquement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, 4 313 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2019. III . Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. (En milliers d’Euros) De Vers Exercice 31/12/2019 niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 633 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 633 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 0 633 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 4 290 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 4 290 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 0 4 290 (En milliers d’Euros) Exercice 31/12/2019 De niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 3 Vers niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 1 niveau 2 Passifs financiers Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique. IV. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe X est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 1.2.4. relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 310 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 332 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 752 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 706 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. b) Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 1.2.10 A. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti 15 083 756 247 708 2 213 742 12 622 306 14 195 202 0 2 388 217 11 806 985 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 042 476 0 2 042 476 0 1 846 797 0 1 846 797 0 Prêts et créances sur la clientèle 12 746 662 0 128 443 12 618 219 11 811 366 0 4 381 11 806 985 Titres de dettes 294 618 247 708 42 823 4 087 537 039 0 537 039 0 Autres Passifs financiers au cout amorti 11 029 804 32 289 327 942 10 669 573 13 479 590 18 105 4 015 326 9 446 159 Dettes envers les établissements de crédit 3 188 940 0 3 188 940 0 3 672 663 0 3 672 663 0 Dettes envers la clientèle 10 669 592 0 19 10 669 573 9 446 191 0 32 9 446 159 Dettes représentées par un titre 306 073 32 288 273 785 0 306 850 18 105 288 745 0 Dettes subordonnées 54 139 1 54 138 0 53 886 0 53 886 0 1.2.11 . — Impôt s . a) Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat incluent tous les impôts nationaux et étrangers dus sur la base des bénéfices imposables. Les impôts sur le résultat incluent aussi les impôts, tels que les retenues à la source, qui sont payables par une filiale, une entreprise associée ou un partenariat sur ses distributions de dividendes à l'entité présentant les états financiers. La CVAE (contribution sur la valeur ajoutée des entreprises) n’est pas retenue comme un impôt sur le résultat. — Les impôts sur le résultat regroupent : – d’une part, les impôts courants, qui sont le montant de l’impôt exigible (récupérable) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’une période. Ils sont calculés sur la base des résultats fiscaux d’une période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur établis par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt doit être payé (recouvré). – d’autre part, les impôts différés (voir 11.2). Lorsque qu’il est probable qu’une position fiscale du groupe ne sera pas acceptée par les autorités fiscales, cette situation est reflétée dans les comptes lors de la comptabilisation de l’impôt courant (exigible ou recouvrable) et de l’impôt différé (actif ou passif). (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Impôts courants -26 084 -16 438 Impôts différés -2 201 -6 432 Impôts sur le résultat -28 285 -22 870 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique  : Exercice 2019 Exercice 2018 (En milliers d’Euros) Taux d’impôt (En milliers d’Euros) Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 52 252 45 719 Variations de valeur des écarts d’acquisition Participations ne donnant pas le contrôle Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Impôts 28 285 22 870 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition ( A ) 80 537 68 589 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 27 729 23 615 Effet de la variation des impôts différés non constatés -25 0 Effet des différences permanentes (1) -2 341 -2,91% -1 097 -1,6% Impôts à taux réduit et activités exonérées 0,00% 0 0,0% Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 1 132 1,41% 210 0,3% Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts 2 359 2,93% -1 460 -2,1% Effet des changements de taux d’imposition 0,00% 0 0,0% Autres éléments -569 -0,71% 1 602 2,3% Charge (produit) d’impôts comptabilisée 28 285 22 870 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 35,1% 33,3% b) Impôts différés . Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 33 33 GIE fiscaux 0 0 Financements d’actif avec incidence fiscale Provisions pour passifs sociaux 5 393 5 275 Provisions pour activité d’épargne-logement 2 276 2 608 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 6 247 8 059 Autres provisions non déductibles 5 966 776 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 0 0 Autres sources de différences temporelles (1) 1 809 5 642 Impôts différés liés aux décalages temporels 21 724 22 393 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 10 353 10 218 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 32 077 32 611 Comptabilisés A l’actif du bilan 40 720 40 518 Au passif du bilan -8 643 -8 679 1.2.12 . — Autres informations . a) Information sectorielle . Définitions des secteurs opérationnels . — Conformément à la norme IFRS 8 –secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE. Information par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. (En milliers d’ Euros ) France Italie Monaco Total PNB 365 992 10 8 936 374 938 Total actif 15 587 645 7 880 354 850 15 950 375 Effectif Équivalent temps plein 2 270 2 18 2 290 b) I nformations sur les opérations de location . I . Opérations de location en tant que bailleur . Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location qui a pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété du bien sous-jacent. — La norme IFRS 16 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent, individuellement ou collectivement, de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété du bien sous-jacent au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter le bien sous-jacent à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option devient exerçable pour que, dès le commencement du contrat de location, le preneur ait la certitude raisonnable d’exercer l’option ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique du bien sous-jacent même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements locatifs s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur du bien sous-jacent ; et – les biens loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — La norme IFRS 16 donne également trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement, peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur, relatives à la résiliation, sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; – le preneur a la faculté de prolonger la location moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À la date de début du contrat, les biens objets d’un contrat de location-financement sont comptabilisés au bilan du bailleur sous forme d’une créance d’un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. L’investissement net correspond à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de loyer à recevoir, du locataire, augmentés de toute valeur résiduelle non garantie du bien sous-jacent revenant au bailleur. Les loyers retenus pour l’évaluation de l’investissement net comprennent plus spécifiquement les paiements fixes déduction faite des avantages incitatifs à la location à payer et les paiements de loyers variables qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. Conformément à la norme IFRS 16, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat. Dans ce cas un nouveau plan d’amortissement est établi et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations éventuelles au titre du risque de contrepartie des créances relatives aux opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 et selon la même méthode que pour les actifs financiers au coût amorti. Leur incidence sur le compte de résultat figure en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement sont retenus comme des produits financiers comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Ces produits financiers sont reconnus sur la base du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – l’investissement net ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux constitués des coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de contrat de location-financement est un contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». — Produits des contrats de location – bailleur  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 0 Paiements de loyers variables non inclus dans l'évaluation de l'investissement net 0 Plus ou moins-values de cession sur biens donnés en location-financement 0 Produits de location-financement 0 Produits de location 0 Paiements de loyers variables qui ne sont pas fonction d'un indice ou d'un taux 0 Produits de location simple 0 Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an 1 an < 2 ans 2 ans < 3 ans 3 ans < 4 ans 4 ans < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location financement Paiements de loyers non actualisés (Investissement brut) 17 316 20 412 1 911 39 639 26 230 39 932 3 906 70 068 Paiements de loyers actualisés (Investissement net) 17 316 20 412 1 911 39 639 26 230 39 932 3 906 70 068 Dont montant actualisé de la valeur résiduelle non garantie Produits financiers non acquis Contrats de location simple Paiements de loyers 1 628 1 172 65 2 865 1 613 3 216 89 4 918 II . Opérations de location en tant que preneur . Principes comptables . — IFRS 16 s’applique aux contrats qui, quelle que soit leur dénomination juridique, répondent à la définition d’un contrat de location telle qu’établie par la norme. Celle-ci implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif déterminé. Le contrôle est établi lorsque le preneur détient tout au long de la durée d’utilisation les deux droits suivants : – le droit d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation du bien, – le droit de décider de l’utilisation du bien. L’existence d’un actif identifié est notamment conditionnée par l’absence, pour le bailleur, de droits substantiels de substitution du bien loué, cette condition étant appréciée au regard des faits et circonstances existant au commencement du contrat. La faculté pour le bailleur de substituer librement le bien loué confère au contrat un caractère non-locatif, son objet étant alors la mise à disposition d’une capacité et non d’un actif. L’actif peut être constitué d’une portion d’un actif plus large, tel qu’un étage au sein d’un immeuble. Au contraire, une partie d’un bien qui n’est pas physiquement distinct au sein d’un ensemble sans localisation prédéfinie, ne constitue pas un actif identifié. La norme IFRS 16 impose au locataire, à l’exception de certaines exemptions prévues par la norme, la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations, et d’un passif locatif présenté parmi les passifs divers. En date de comptabilisation initiale, aucun impôt différé n’est constaté dans la mesure où la valeur de l’actif est égale à celle du passif. Les différences temporelles nettes ultérieures résultant des variations des montants comptabilisés au titre du droit d’utilisation et du passif locatif entraînent la constatation d’un impôt différé. Le passif locatif est évalué en date de prise d’effet du contrat de location à la valeur actualisée des paiements dus au bailleur sur la durée du contrat de location et qui n’ont pas encore été versés. Ces paiements incluent les loyers fixes ou fixes en substance, les loyers variables calculés sur un indice ou un taux retenus sur la base du dernier indice ou taux en vigueur, les éventuelles garanties de valeur résiduelle ainsi que le cas échéant toute somme à régler au bailleur au titre des options dont l’exercice est raisonnablement certain. Sont exclus des paiements locatifs pris en compte pour déterminer le passif locatif, les paiements variables non basés sur un indice ou un taux, les taxes telle que la TVA, que celle-ci soit récupérable ou non, et la taxe d’habitation. Le droit d’utilisation est comptabilisé à l’actif en date de prise d’effet du contrat de location pour une valeur égale au montant du passif locatif à cette date, ajusté des paiements versés au bailleur avant ou à cette date et ainsi non pris en compte dans l’évaluation du passif locatif, sous déduction des avantages incitatifs reçus. Le cas échéant ce montant est ajusté des coûts directs initiaux engagés par le preneur et d’une estimation des coûts de démantèlement et de remise en état dans la mesure où les termes et les conditions du contrat de location l’exigent, que la sortie de ressource soit probable et puisse être déterminée de manière suffisamment fiable. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif locatif actuariellement sur la durée du contrat de location en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal des preneurs à mi-vie du contrat. Le montant du passif locatif est ultérieurement réajusté pour tenir compte des variations d’indices ou de taux sur lesquels sont indexés les loyers. Cet ajustement ayant pour contrepartie le droit d’utilisation, n’a pas d’effet sur le compte de résultat. Pour les entités faisant partie du mécanisme de solidarité financier qui centralisent leurs refinancements auprès de la Trésorerie Groupe, ce taux est déterminé au niveau du groupe et ajusté, le cas échéant, dans la devise applicable au preneur. La durée de location correspond à la période non résiliable pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser le bien sous-jacent à laquelle s’ajoutent, le cas échéant, les périodes couvertes par des options de prolongation dont le preneur juge son exercice raisonnablement certain et les périodes couvertes par des options de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Pour les baux commerciaux français dits « 3/6/9 », la durée retenue est en général de 9 ans. L’appréciation du caractère raisonnablement certain de l’exercice ou non des options portant sur la durée du contrat est réalisée en tenant compte de la stratégie de gestion immobilière des établissements du groupe. A l’issu du bail, le contrat n’est plus exécutoire, preneur et bailleur ayant chacun le droit de le résilier sans la permission de l’autre partie et en ne s’exposant qu’à une pénalité négligeable. Les contrats non renouvelés ni résiliés à ce terme, dits « en tacite prolongation » sont considérés avoir une durée résiduelle de 9 mois, correspondant à la période en cours à laquelle s’ajoute la période de préavis de résiliation. Pour les contrats reconnus au bilan, la charge relative au passif locatif figure en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation est comptabilisée en dotations aux amortissements des immobilisations au sein du résultat brut d’exploitation. Les contrats de location non reconnus au bilan, ainsi que les paiements variables exclu de la détermination du passif locatif sont présentés en charges de la période parmi les charges générales d’exploitation. — Effets au compte de résultat des contrats de location – preneur : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Charge d'intérêt sur passifs locatifs -64,00 Dotation aux amortissements au titre de droits d'utilisation -5 910,00 Paiements locatifs variables non pris en compte dans l'évaluation des passifs locatifs -7 246,00 Charges de location relatives aux contrats de location reconnus au bilan -13 220,00 (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Charges de location au titre des contrats de courtes durée -1 643,00 Charges de location portant sur des actifs de faibles valeurs Charges de location relatives aux contrats de location non reconnus au bilan -1 643,00 — Sorties de trésorerie relatives aux contrats de location  : En millions d’ Euros Exercice 2019 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location Dont flux de trésorerie générés par l’activité opérationnelle Dont flux de trésorerie liés aux opérations de financement — Échéancier des passifs locatifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés <6 mois 6 mois < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Passifs locatifs 2 504,00 2 303,00 13 503,00 4 309,00 22 619,00 — Engagements sur contrats de location non encore reconnus au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Montants des paiements futurs non actualisés < 1 an 1 an < 5 ans > 5 ans Total Contrats de location dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition Les paiements minimaux futurs portant sur des contrats pour lesquels le groupe est engagé mais dont les biens sous-jacents ne sont pas encore mis à disposition, ne sont pas reconnus au bilan suivant IFRS 16 avant leur date de mise à disposition. Le tableau ci-dessous présente les paiements minimaux attendus sur ces contrats. — Produits tirés de contrats de location reconnus au bilan  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Produits de sous-location - location simple 0 Produits de sous-location - location-financement 0 Lorsque le groupe est amené à sous-louer tout ou partie d’un bien lui-même pris en location, le contrat de sous-location est analysé en substance à l’instar de l’approche retenue par les bailleurs. Les produits relatifs à de tels contrats sont présentés de manière identique à l’approche retenue par le bailleur : en produits des autres activités pour les contrats qualifiés de location simple et en produits d’intérêts pour les contrats qualifiés de location-financement. — Résultat des transactions de cession bail  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Profits (ou pertes) résultant de transactions de cession bail 0 c) Transactions avec les parties liées . — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. I . Transactions avec les sociétés consolidées . Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les entités qui sont des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi au bénéfice des salariés ou des parties liées du groupe (IPBP, IP Austerlitz) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 01/01/2019 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits Autres actifs financiers 399 333 370 892 Autres actifs 907 714 713 017 Total des actifs avec les entités liées 1 307 047 1 083 909 Dettes 1 883 238 2 015 248 Autres passifs financiers 0 0 Autres passifs 0 0 Total des passifs envers les entités liées 1 883 238 2 015 248 Intérêts, produits et charges assimilés -3 110 1 330 Commissions -4 737 -3 898 Résultat net sur opérations financières 8 918 8 160 Produits nets des autres activités Total du PNB réalisé avec les entités liées 1 071 5 592 Engagements donnés 0 0 Engagements reçus 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 II . Transactions avec les dirigeants . Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. III . Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat . Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné. d) Partenariats et entreprises associés . — Néant. e) Intérêts dans les entités structurées non consolidées . I . Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Méditerranée. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Méditerranée. à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée restitue dans la note 1.2.12.E II l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. — Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : – Les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; – les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes » de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. II . Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2019  : Hors placements des activités d'assurance (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 439 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 439 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 354 0 570 Actifs financiers au coût amorti 0 2 435 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 28 789 0 1 009 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 28 789 0 1 009 Taille des entités structurées 0 1 068 990 0 4 003 — Au 31 décembre 2018  : Hors Placements des activités d'assurance (En milliers d’ Euros ) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 439 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres hors transaction 0 0 0 439 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 26 671 0 570 Actifs financiers au coût amorti 0 2 987 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 Total actif 0 29 658 0 1 009 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 29 658 0 1 009 Taille des entités structurées 981 487 0 4 710 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation) ; – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. III . Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas sponsor d’entités structurées. f) Implantations par pays . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée possède une succursale en Italie et des agences à Monaco : information en note 1.2.12 A. g) Honoraires des commissaires aux comptes . — Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires comptabilisés au titre des missions réalisées par les Commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’organe centrale pour les exercices 2019 et 2018 : Montants (En milliers d’Euros) (1) PWC KPMG Montant % Montant % 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Certification des comptes  : 82 86 95 100 124 135 86 88 Emetteur 82 86 97 103 Filiales intégrés globalement 0 0 27 32 Services autres que la certification des comptes  : 4 0 5 0 20 18 14 12 Emetteur 4 0 20 18 Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 Total 86 86 100 100 144 153 100 100 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 80 122 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 2 2 (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris la TVA non récupérable (2) En 2019, les "services autres que la certification des comptes" portent essentiellement sur des contrôles de rapports (Conventions Réglementées, Rapport de Gestion, Rapport Financier annuel) pour 12 K€ répartis équitablement entre les 3 cabinets. 16 K€ correspondent à la mission concernant le rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations RSE – mission confiée à KPMG. Et 2 K€ portent sur des travaux mis en œuvre au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Montants (En milliers d’Euros) (1) Autres (PKF + ACE) Total Montant % Montant % 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Certification des comptes 125 138 95 100 331 359 92 95 Emetteur 94 103 273 292 Filiales intégrés globalement 31 35 58 18 Services autres que la certification des comptes 6 0 5 0 30 18 8 5 Emetteur 6 0 30 0 Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 Total 131 138 100 100 361 377 100 100 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 120 322 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 5 9 (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris la TVA non récupérable (2) En 2019, les "services autres que la certification des comptes" portent essentiellement sur des contrôles de rapports (Conventions Réglementées, Rapport de Gestion, Rapport Financier annuel) pour 12 K€ répartis équitablement entre les 3 cabinets. 16 K€ correspondent à la mission concernant le rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations RSE – mission confiée à KPMG. Et 2 K€ portent sur des travaux mis en œuvre au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. 1.2.13 . — Modalités d’élaboration des données comparatives . — Néant . Détail du périmètre de consolidation a) Opérations de titrisation  : Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2019, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2019 et BPCE Home Loans FCT 2019 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2019. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,1 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2019 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1,0 milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’ IFRS 10. Elle succède aux précédentes opérations de titrisation : BPCE Master Home Loans, BPCE Consumer Loans 2016 (titrisation de prêts personnels), BPCE Home Loans FCT 2017_5 (titrisation prêts immobiliers) et BPCE Home Loans FCT 2018 (titrisation prêts immobiliers). Il s’agit de la seconde opération avec un placement des titres senior sur les marchés. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l’ Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « Silos de FCT ». b) OPCVM garantis . — Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit. L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures. c) Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées  : Restrictions importantes . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non). Soutien aux entités structurées consolidées . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a accordé aucun soutien financier à des entités structurées consolidées. d) Périmètre de consolidation au 31 décembre 201 9 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Au cours de l’exercice 2019, le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué, en date du 01/01/2019, la SOCAMA Côte d’Azur et la SOCAMA Provençale ont fusionné pour devenir la SOCAMA Méditerranée. Sociétés Implantation (1) Activités Taux d’intérêt Méthode (2) 31/12/2019 31/12/2018 Banque Populaire Méditerranée Ets. Français Ets de crédit 100,00% 100,00% IG SOCAMA M éditerranée (3) Ets. Français Sté de caution mutuelle 5,28% IG SOCAMA C orse Ets. Français Sté de caution mutuelle 1,60% 1,63% IG SOCAMI Provençale et Corse Ets. Français Sté de caution mutuelle 48,73% 45,78% IG SOCAMI C ôte d' A zur Ets. Français Sté de caution mutuelle 14,67% 14,48% IG Société Immobilière Provençale et Corse Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG SCI P ythéas P rado 1 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG SCI P ythéas P rado 2 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 99,99% IG Silos FCT Ets. Français Fonds Commun de Titrisation 100,00% 100,00% IG SASU F oncière V ictor H ugo Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100,00% IG (1) Pays d’implantation. (2) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). (3) La SOCAMA Méditerranée est issue de la fusion de la SOCAMA Côte d’Azur (taux d’intérêt en 2018 : 6.76%) et de la SOCAMA Provençale (taux d’intérêt en 2018 : 0.83%). e) Entreprises non consolidés au 31 décembre 201 9 . — Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. — Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif. — Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Taux de détention Motif de non consolidation (2) Montant des capitaux propres (3) Montant du résultat (3) SCI 12 CANEBIERE France 374 100% Participation non consolidée car sa contribution est non significative 174 029 14 674 SCR PROVENCALE ET CORSE (4) France 28 817(5) 100% Participation non consolidée car sa contribution est non significative 2 893 660 -183 149 TERRALIA France 275 000 61% Participation non consolidée car sa contribution est non significative NC NC SCI VIRGINIA (4) France 70 35% Participation non consolidée car sa contribution est non significative 200 SCI PALAIS AZUR France 459 30% Participation non consolidée car sa contribution est non significative -6 059 -7 589 SCI LOTISSEMENT DES FLEUR (4) France 150 30% Participation non consolidée car sa contribution est non significative -573 255 103 934 SCI FLORETTE France 459 30% Participation non consolidée car sa contribution est non significative -1 044 -2 574 SCI GOELETTE (4) France 30 30% Participation non consolidée car sa contribution est non significative 200 SCCVI INTERCON France 459 30% Participation non consolidée car sa contribution est non significative 24 258 22 728 SCI DURANDY (4) France 25 25% Participation non consolidée car sa contribution est non significative 18 317 16 717 (1) Pays d’implantation. (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. (4) Données de l’exercice clos au 31/12/2018. (5) Nombre d’actions ordinaires émises par la SCR Provençale et Corse et détenues par la BPMED. — Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non consolidation (2) BPCE France 689 918 Participation non consolidée car non significative SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE MENTON (SEMIM) France 2 022 Participation non consolidée car non significative BPCE ASSURANCES PRODUCTION SERVICES (APS) France 1 800 Participation non consolidée car non significative IBP INVESTISSEMENT France 580 000 Participation non consolidée car non significative VAR AMENAGEMENT DEVELOPPEMENT SAEM VAD (SAMETO) France 750 Participation non consolidée car non significative SMINA (SOCIETE DU MARCHE D'INTERET NATIONAL D'AVIGNON) France 334 Participation non consolidée car non significative INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE (I-BP) France 385 814 Participation non consolidée car non significative BP DEVELOPPEMENT France 992 845 Participation non consolidée car non significative SEM SORGUES France 688 Participation non consolidée car non significative BPCE ACHATS France 18 Participation non consolidée car non significative FEMU QUI SA France 361 Participation non consolidée car non significative SEM AGORA France 5 Participation non consolidée car non significative IAD (INSTITUT D'ASSISTANCE A LA CREATION ET AU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES REGIONALES) France 1 030 Participation non consolidée car non significative SUD DE FRANCE DEVELOPPEMENT France 200 Participation non consolidée car non significative SOPHIA ANTIPOLIS HABITAT France 170 Participation non consolidée car non significative SAVEM 0520243 (SA VITROLLAISE D'ECONOMIE MIXTE) France 90 Participation non consolidée car non significative IN'LI PACA France 2 409 Participation non consolidée car non significative SORIDEC (SOCIETE REGIONALE ET INTERDEPARTEMENTALE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SA) France 135 Participation non consolidée car non significative SEMEPA (S.E.M D'EQUIPEMENT DU PAYS D'AIX) France 117 Participation non consolidée car non significative GIE NEUILLY CONTENTIEUX France 1 Participation non consolidée car non significative IDES (INSTITUT DEVELOPPEMENT ECONOMIE SOCIALE) France 131 Participation non consolidée car non significative OUEST PROVENCE HABITAT (SACEMI) France 60 Participation non consolidée car non significative WORLD TRADE CENTER MARSEILLE PROVENCE (SOMECIN) France 5 Participation non consolidée car non significative TSSDI - BPCE AT1NOV208 France 1 417 Participation non consolidée car non significative 1.3 . — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2019.) A l’assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A. 1.3.1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Banque Populaire Méditerranée S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d’administration le 26 février 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 1.3.2. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n°537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation . — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à la première application de la norme IFRS 16 sur les contrats de location et à l’interprétation IFRIC 23 sur les incertitudes relatives aux traitements fiscaux, tels que décrits dans la note 2.2 de l’annexe des comptes consolidés. 1.3.3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit . — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2 et 3) : Risque identifié Notre réponse Le groupe Banque Populaire Méditerranée est exposé aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, le groupe Banque Populaire Méditerranée constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statuts 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3) d e pertes. Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à 1 an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (PD, LGD, informations prospectives…). Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. Le stock de dépréciations sur les encours de crédits et assimilés s’élève à 286,2 M€ dont 18,8 M€ au titre du statut 1, 37,7 M€ au titre du statut 2 et 229,7 M€ au titre du statut 3. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 18,4 M€ (en hausse de 14 % sur l’exercice). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.5, 5.5.3 et 7.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2  : — Nos travaux ont principalement consisté : – à nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – en une revue critique des travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations au regard des règles IFRS 9 ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019 ; – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ; – ont réalisé des contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Dépréciation des encours de crédit en statut 3  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également revu l’information détaillée en annexe requise par la norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2019. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan consolidé de votre Banque ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La juste valeur des titres BPCE s’élève à 385,1 M€ au 31 décembre 2019, soit une variation d’OCI par rapport à la valeur d’acquisition liée à ce titre de 57,9 M€. Pour plus de détail sur les principes comptables, se référer aux notes 5.4 et 10 de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors d’un précédent exercice. 1.3.4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes et de mise à disposition du rapport de gestion, relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L.225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport sur la gestion du groupe, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L.823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. 1.3.5. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée par l’Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG, par l’Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par l’Assemblée générale du 20 mai 1996 pour le cabinet Audit Conseil Expertise. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 12 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 3 ème année et le cabinet Audit Conseil Expertise dans la 24 ème année. 1.3.6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés . — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. 1.3.7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés  : Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. 1.3.8. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n°537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille, le 6 avril 2020 . Les commissaires aux comptes : KPMG Audit PricewaterhouseCoopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Département de KPMG S.A. Membre de PKF International Pierre-Laurent Soubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé Associé Associé II. — Comptes individuels. 2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2019. (Avec comparatif au 31 décembre 2018.) 2.1.1. — Bilan et Hors Bilan. ( En milliers d’Euros.) Actif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisses, banques centrales 126 578 104 686 Effets publics et valeurs assimilées 2.2.4 D 271 228 357 213 Créances sur les établissements de crédit 2.2.4 A 1 990 356 1 853 752 Opérations avec la clientèle 2.2.4 B 11 147 120 10 073 081 Obligations et autres titres à revenu fixe 2.2.4 C 1 347 682 1 360 737 Actions et autres titres à revenu variable 2.2.4 C 2 542 3 365 Participations et autres titres détenus à long terme 2.2.4 D 52 303 48 823 Parts dans les entreprises liées 2.2.4 D 338 276 309 901 Opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.4 E 34 756 68 348 Immobilisations incorporelles 2.2.4 F 193 730 194 738 Immobilisations corporelles 2.2.4 F 90 067 90 534 Autres actifs 2.2.4 H 169 466 117 199 Comptes de régularisation 2.2.4 I 91 377 104 310 Total de l'actif 15 855 481 14 686 687 Hors bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés : Engagements de financement 2.2.5 A 1 204 185 1 220 913 Engagements de garantie 2.2.5 A 372 378 361 242 Engagements sur titres 968 1 077 Passif Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 0 0 Dettes envers les établissements de crédit 3 214 410 3 365 981 Opérations avec la clientèle 2.2.4 A 10 674 398 9 467 761 Dettes représentées par un titre 2.2.4 E 277 697 266 096 Autres passifs 53 673 51 738 Comptes de régularisation 177 081 176 664 Provisions 2.2.4 F 103 789 97 827 Dettes subordonnées 2.2.4 G 50 046 50 046 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 2.2.4 H 103 207 103 207 Capitaux propres hors FRBG 1 201 181 1 107 367 Capital souscrit 595 818 546 995 Primes d'émission 169 485 169 485 Réserves 383 680 344 761 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 0 0 Résultat de l'exercice (+/-) 52 198 46 126 Total du passif 15 855 481 14 686 687 Hors bilan Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 4 079 652 3 699 008 Engagements sur titres 968 1 077 2.1.2 . — Compte de résultat . (En milliers d’ Euros ) Notes Exercice 2019 Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 2.2.3 A 283 897 285 129 Intérêts et charges assimilées 2.2.3 A -97 316 -108 593 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.3 B 104 457 92 906 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.3 B -97 467 -84 820 Revenus des titres à revenu variable 2.2.3 C 10 707 10 115 Commissions (produits) 2.2.3 D 200 832 197 570 Commissions (charges) 2.2.3 D -37 258 -38 513 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 2.2.3 E 840 753 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 2.2.3 F 551 591 Autres produits d'exploitation bancaire 2.2.3 G 6 842 14 272 Autres charges d'exploitation bancaire 2.2.3 G -4 037 -5 588 Produit net bancaire 372 049 363 822 Charges générales d'exploitation 2.2.3 H -261 690 -267 136 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -15 737 -16 182 Résultat brut d'exploitation 94 622 80 504 Coût du risque 2.2.3 I -17 018 -39 638 Résultat d'exploitation 77 605 40 866 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 2.2.3 J 642 1 042 Résultat courant avant impôt 78 247 41 908 Résultat exceptionnel 2.2.3 K -78 -15 Impôt sur les bénéfices 2.2.3 L -25 971 -16 319 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 20 551 Résultat net 52 198 46 126 2.2 . — Notes annexes aux comptes individuels . 2.2.1. — Cadre général . a) Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 70,6831 % sont organisées autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, le pôle Solutions & Expertises Financières (comprenant l’affacturage, le crédit à la consommation, le crédit-bail, les cautions & garanties financières et l’activité « Titres Retail »), les pôles Paiements et Assurance de Natixis et les Autres Réseaux (essentiellement Banque Palatine) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b) Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière qui les lie. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 179 millions d’ Euros au 31 décembre 2019. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c) Evénements significatifs . — Néant . d) Evénements postérieurs à la clôture . — Néant . 2.2.2. — Principes et méthodes comptables généraux a) Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). b) Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2019. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2019 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. c) Principes comptables généraux  : — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. d) Principes applicables aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour les fonds de garantie des mécanismes espèces, cautions et titres, le montant cumulé des contributions versées par le groupe représente 16.6 millions d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0,2 million d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 16,8 millions d’ Euros . Le fonds de résolution a été constitué en 2015 en application de la directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et du règlement européen 806/2014 (règlement MRU). A compter de 2016, il devient le Fonds de résolution unique (FRU) constitué entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique) dédié à la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2019. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2,9 millions d’ Euros dont 2,5 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,4 million d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1,4 million d’ Euros au 31 décembre 2019. 2.2.3 . — Information sur le compte de résultat . a) Intérêts, produits et charges assimilés . Principes comptables . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 17 997 -25 971 -7 973 16 043 -28 489 -12 446 Opérations avec la clientèle 224 849 -52 948 171 901 217 840 -56 125 161 716 Obligations et autres titres à revenu fixe 41 024 -17 207 23 818 51 212 -22 915 28 297 Dettes subordonnées 45 -1 050 -1 005 27 -1 050 -1 023 Autres ( * ) -18 -141 -159 7 -14 -8 Total 283 897 -97 316 186 581 285 129 -108 593 176 536 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La dotation de la provision épargne logement s’élève à 8,3 millions d’ Euros pour l’exercice 2019, contre 9,5 millions d’ Euros pour l’exercice 2018. b) Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées . Principes comptables  : — Sont enregistrés à ce poste les produits et charges provenant d’immobilisations figurant à l’actif du bilan aux postes « Crédit-bail et opérations assimilées » et « Location simple », notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 96 698 96 698 85 542 85 542 Résultats de cession 2 502 -2 219 283 2 866 -2 558 308 Dépréciation 0 -10 -10 2 2 Amortissement -26 036 -26 036 -37 530 -37 530 Autres produits et charges (1) 3 534 -68 043 -64 509 2 184 -42 460 -40 276 102 734 -96 308 6 426 90 594 -82 547 8 047 Opérations de location simple Loyers 1 411 1 411 1 894 1 894 Résultats de cession 308 -48 260 372 -29 344 Dépréciation 0 0 Amortissement -1 086 -1 086 -2 143 -2 143 Autres produits et charges 3 -24 -21 46 -101 -55 1 722 -1 159 564 2 312 -2 272 40 Total 104 457 -97 467 6 990 92 906 -84 820 8 087 (1) Dont rémunération sur la rétrocession des loyers avec NATIXIS LEASE dans le cadre du schéma commissionnaire de distribution des produits Crédit-Bail Mobilier (CBM). c) Revenus des titres à revenu variable . Principes comptables . — Les revenus des titres à revenu variable comprennent les dividendes et autres revenus provenant d’actions et d’autres titres à revenu variable, de participations, d’autres titres détenus à long terme et de parts dans les entreprises liées. Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Actions et autres titres à revenu variable 160 Participations et autres titres détenus à long terme 758 73 Parts dans les entreprises liées 9 789 10 041 Total 10 707 10 114 Suite à la demande de BPCE, les dividendes BPCE ont été reclassés en « Parts dans les entreprises liées ». Nous alignons les deux présentations pour une meilleure lecture. d) Commissions . Principes comptables . — Les commissions assimilables par nature à des intérêts sont comptabilisées en intérêts, produits et charges assimilés (note 2.2.3 A). — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire (1) 2 749 0 2 749 499 -64 434 Opérations avec la clientèle (2) 71 136 -184 70 952 78 340 -698 77 642 Opérations sur titres (3) 5 623 -207 5 416 1 604 -236 1 368 Moyens de paiement (4) 55 116 -31 344 23 772 51 013 -32 451 18 562 Opérations de change 863 -1 863 916 -1 915 Engagements hors bilan 11 229 -4 581 6 648 10 312 -3 981 6 331 Prestations de services financiers (3) 1 717 -95 1 621 4 907 -290 4 616 Activités de conseil 1 832 80 1 913 1 989 0 1 989 Vente de produits d'assurance vie (5) 16 800 -925 15 875 17 246 0 17 246 Vente de produits d'assurance autres (5) 33 766 0 33 766 30 745 -792 29 953 Total 200 832 -37 258 163 574 197 570 -38 513 159 057 (1) Les produits sur « opérations de trésorerie et interbancaire » enregistrent une progression liée au reclassement des commissions de gestion sur les ressources monétaires CASDEN qui étaient précédemment classées en autres produits d’exploitation bancaire (note 2.2.3 G), ces commissions de gestion représentent 2,7M€ au 31/12/19. (2) Les produits sur « opérations avec la clientèle » enregistrent une nette baisse liée à une diminution de 4,6M€ des frais d’interventions sur comptes. (3) Reclassement de plusieurs commissions des produits de « Prestations de services financiers » vers « opérations sur titres » pour 2,8M€. (4) Les produits sur « Moyens de paiement » enregistrent une nette progression liée à une augmentation des commissions des retraits par carte bancaire sur automates hors réseau Banque Populaire et des paiements par carte bancaire, soit une augmentation de près de 2,6M€. (5) Reclassement de l’intégralité des commissions prélevées sur les encours d’assurance vie CASDEN du poste de charges de « Vente de produits d’assurance autres » vers « Vente de produits d’assurance vie ». e) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . Principes comptables  : — Les gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation regroupent : – les gains ou pertes des opérations de bilan et de hors-bilan sur titres de transaction ; – les gains ou pertes dégagés sur les opérations de change à terme sec, résultant des achats et ventes de devises et de l’évaluation périodique des opérations en devises et des métaux précieux ; – les gains ou pertes provenant des opérations sur des instruments financiers à terme, notamment de taux d’intérêt, de cours de change et d’indices boursiers, que ces instruments soient fermes ou conditionnels, y compris lorsqu’il s’agit d’opérations de couverture d’opérations des portefeuilles de négociation. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Titres de transaction 0 Opérations de change 840 631 Instruments financiers à terme 0 122 Total 840 753 f) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . Principes comptables . — Ce poste correspond aux gains ou pertes sur opérations des portefeuilles sur titres de placement et sur titres de l’activités de portefeuille, issu de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations  : Dotations -108 0 -108 -10 -10 Reprises 41 0 41 313 313 Résultat de cession 644 0 644 289 289 Autres éléments -26 0 -26 Total 551 0 551 592 0 592 g) Autres produits et charges d’exploitation bancaire . Principes comptables . — Les autres produits et charges d’exploitation bancaire recouvrent notamment la quote-part réalisée sur opérations faites en commun, les refacturations des charges et produits bancaires, les produits et charges des opérations des activités immobilières et des prestations de services informatiques. Figurent également à ce poste les charges et produits sur les activités de crédit-bail et/ou de location simple non exercées à titre principal et dont les immobilisations figurent à l’actif au postes d’immobilisations corporelles, — Ces produits et charges comprennent notamment : – les loyers et les plus et moins-values de cession relatives à des immobilisations données en crédit-bail ou en location avec option d'achat ou encore en location simple ; – les dotations et reprises liées aux dépréciations, pertes sur créances irrécouvrables et récupérations sur créances amorties relatives à la fraction des loyers douteux dont la dépréciation est obligatoire, ainsi que celles relatives aux indemnités de résiliation des contrats ; – les dotations aux amortissements des immobilisations concernées. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits Charges Total Produits Charges Total Quote-part d'opérations faites en commun 1 906 -2 664 -758 1 656 -2 290 -634 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières (1) 197 -3 194 3 372 -62 3 310 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses (2) 3 160 -1 369 1 792 8 329 -3 236 5 093 Autres produits et charges accessoires 1 580 -1 1 579 915 0 915 Total 6 842 -4 037 2 806 14 272 -5 588 8 684 (1) Les « activités immobilières » enregistraient au 31/12/2018 un produit de cession de 1,9M€ lié à la liquidation de la SCI BASE, ainsi que des commissions de garantie financière d’achèvement de promotion immobilière qui représentaient 1,4M€ au 31/12/2018 ; ces commissions de garantie ont été reclassées en « commissions d’engagement hors bilan » et représentent 1M€ au 31/12/2019 (note 2.2.3 D). (2) Les produits sur « autres activités diverses » enregistrent une nette diminution liée au reclassement des commissions de gestion sur les ressources monétaires CASDEN qui étaient précédemment classées en autres produits d’exploitation bancaire, ces commissions de gestion représentent 2,7M€ au 31/12/19 (note 2.2.3 D). A noter également au 31/12/2018 des produits sur divers encours prescrits et/ou fonds clients non-identifiés pour 1,6M€, le passage à profit de ces fonds/encours représente un cumul de plusieurs exercices et sont le résultat de l’apurement des encours de bilan suite à la fusion juridique qui a créé la Banque Populaire Méditerranée (anciennement Banque Populaire Provençale et Corse, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Chaix). Les charges sur « autres activités diverses » enregistrent également une nette diminution, à savoir que l’exercice 2018 constatait une charge à payer de 1,9M€ pour une amende sur les commissions d’Echange Image-Chèque (EIC) suite à la décision de la Cour d’Appel de Paris du 21 décembre 2017. h) Charges générales d’exploitation . Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent les frais de personnel dont les salaires et traitements, la participation et l’intéressement des salariés, les charges sociales, les impôts et taxes afférents aux frais de personnel. Sont également enregistrés les autres frais administratifs dont les autres impôts et taxes et la rémunération des services extérieurs. (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Salaires et traitements -87 889 -90 602 Charges de retraite et assimilées -10 356 -10 912 Autres charges sociales -34 099 -37 208 Intéressement des salariés -8 927 -8 630 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -10 405 -11 287 Total des frais de personnel -151 676 -158 640 Impôts et taxes -7 290 -6 355 Autres charges générales d'exploitation -102 783 -102 800 Charges refacturées 60 310 Total des autres charges d'exploitation -110 014 -108 496 Total -261 690 -267 136 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 768 cadres et 1.355 non cadres, soit un total de 2.123 salariés. i) Cout du risque . Principes comptables . — Le poste coût du risque comporte uniquement le coût lié au risque de crédit (ou risque de contrepartie). Le risque de crédit est l’existence d’une perte potentielle liée à une possibilité de défaillance de la contrepartie sur les engagements qu’elle a souscrits. Par contrepartie, il s’agit toute entité juridique bénéficiaire d’un crédit ou d’un engagement par signature, partie à un instrument financier à terme ou émetteur d’un titre de créance. Le coût du risque de crédit est évalué lorsque la créance est qualifiée de douteuse c’est-à-dire quand le risque est avéré dès lors qu’il est probable que l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie conformément aux dispositions contractuelles initiales, nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le risque de crédit est également évalué quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale (cf. notes 2.2.4 A et 2.2.4 B 1). Le coût de risque de crédit se compose donc de l’ensemble des dotations et reprises de dépréciations de créances sur la clientèle, sur établissements de crédit, sur titres à revenu fixe d’investissement (en cas de risque de défaillance avéré de l’émetteur), les provisions sur engagements hors - bilan (hors instruments financiers de hors-bilan) ainsi que les pertes sur créances irrécouvrables et les récupérations sur créances amorties. Toutefois, sont classées aux postes Intérêts et produits assimilés et Autres produits d’exploitation bancaire du compte de résultat, les dotations et reprises de provisions, les pertes sur créances irrécupérables ou récupérations de créances amorties relatives aux intérêts sur créances douteuses dont le provisionnement est obligatoire. Pour les titres de transaction, de placement, de l’activité de portefeuille et pour les instruments financiers à terme, le coût du risque de contrepartie est porté directement aux postes enregistrant les gains et les pertes sur ces portefeuilles, sauf en cas de risque de défaillance avéré de la contrepartie où cette composante peut être effectivement isolée et où les mouvements de provision sur risque de contrepartie sont alors inscrits au poste Coût du risque. (En milliers d’ Euros ) Dotations Reprises et utilisations Pertes RCA (1) Total Dotations Reprises et utilisations Pertes RCA (1) Total Dépréciations d'actifs Interbancaires Clientèle -250 556 253 767 -15 812 589 -12 012 -247 183 247 064 -16 040 643 -15 516 Titres et débiteurs divers 0 Provisions Engagements hors bilan -3 489 1 231 -2 258 -1 480 630 -850 Provisions pour risque clientèle -6 011 4 035 0 -1 976 -40 071 18 343 -21 728 Autres -772 -772 -1 544 -1 544 Total -260 056 259 033 -16 584 589 -17 018 -288 734 266 037 -17 584 643 -39 638 Dont : Reprises de dépréciations devenues sans objet 241 739 233 708 Reprises de dépréciations utilisées 12 028 13 356 Reprises de provisions devenues sans objet 5 266 18 973 Reprises de provisions utilisées 0 0 Total des reprises 259 033 266 037 (1) RCA : Récupérations sur Créances Amorties. j) Gains ou pertes sur actifs immobilisés . Principes comptables  : — Les gains ou pertes sur actifs immobilisés comprennent : – les gains ou pertes sur cessions d'actifs corporels et incorporels affectés à l'exploitation de l'établissement, issus de la différence entre plus-values et moins-values de cession et reprises et dotations aux provisions ; – les gains ou pertes des opérations sur titres de participation, sur autres titres détenus à long terme, sur parts dans les entreprises liées et sur titres d’investissement, issus de la différence entre reprises de provisions et plus-values de cession et dotations aux provisions et moins-values de cession. (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -25 0 0 -25 -3 000 0 0 -3 000 Dotations -3 217 -3 217 -3 187 -3 187 Reprises 3 192 3 192 187 187 Résultat de cession 0 0 667 667 -253 0 4 294 4 041 Total -25 0 667 642 -3 252 0 4 294 1 042 Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : les dotations aux dépréciations sur titres de participation : – La dépréciation de (3.217) milliers d’ Euros comprend la perte sur titres de la SA Informatique Banque Populaire (IBP) pour (3.187) milliers d’ Euros . Cette provision avait été constituée en 2018 dans le cadre de la réduction de capital de la SA IBP avant sa transformation en GIE. — les reprises de dépréciations sur titres de participation : – La reprise de 3.192 milliers d’ Euros comprend la reprise de la provision de 3.187 constituée en 2018 sur les titres de la SA IBP avant sa transformation en GIE. — le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme : – Le résultat est composé de plus et moins-values sur les cessions d’immobilisations détenues par la BPMED. Aucun mouvement significatif n’est à expliciter. k) Résultat exceptionnel  : (En milliers d’ Euros ) Exercice 2019 Exercice 2018 Produits exceptionnels 3 1 Charges exceptionnelles -80 -16 l) Impôts sur les bénéfices . Principes comptables . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Méditerranée, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigibles au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. — Détail des impôts sur le résultat 2020  : La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. — L’impôt sur les sociétés acquittées auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Bases imposables aux taux de  : 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 72 510 180 Au titre du résultat exceptionnel -78 Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 72 432 180 Impôt correspondant 24 177 27 + Contributions 3,3 % 774 - Déductions au titre des crédits d'impôts* -693 Autres 1 744 Impôt comptabilisé 26 002 0 27 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales Provisions pour impôts -57 Total 25 944 0 27 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 7,3 millions d’Euros. m) Répartition de l’activité . — La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire. 2.2.4 . — Information sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. A) Opérations interbancaires . Principes comptables . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Actif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires 134 404 205 212 Comptes et prêts au jour le jour 120 000 385 000 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 Valeurs non imputées 10 6 Créances à vue 254 415 590 218 Comptes et prêts à terme 1 719 763 1 248 451 Prêts subordonnés et participatifs 5 645 3 719 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 Créances à terme 1 725 408 1 252 170 Créances rattachées 10 534 11 365 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 1 990 356 1 853 753 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 116,4 millions d' Euros à vue et 830,8 millions d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 991 millions d' Euros au 31 décembre 2019. Passif (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 128 656 43 825 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 13 705 11 675 Dettes rattachées à vue 0 0 Dettes à vue 142 361 55 500 Comptes et emprunts à terme 3 027 168 3 283 334 Valeurs et titres donnés en pension à terme 39 719 18 111 Dettes rattachées à terme 5 161 9 036 Dettes à terme 3 072 048 3 310 481 Total 3 214 410 3 365 981 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 105 millions d' Euros à vue et 2 216,7 millions d' Euros à terme. b) Opérations avec la clientèle . I . Opérations avec la clientèle . Principes comptables . — Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. Depuis le 1er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires débiteurs 204 253 187 852 Créances commerciales 94 718 96 556 Crédits à l'exportation 2 303 2 649 Crédits de trésorerie et de consommation 662 717 575 318 Crédits à l'équipement 2 891 104 2 762 748 Crédits à l'habitat 7 007 795 6 147 590 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 37 820 38 940 Autres concours à la clientèle 10 601 740 9 527 246 Créances rattachées 19 642 19 787 Créances douteuses 433 036 450 579 Dépréciations des créances sur la clientèle -206 269 -208 939 Total des créances sur la clientèle 11 147 120 10 073 081 Les créances sur la clientèle éligible au Système européen de Banque Centrale se monte à 157.6 millions d’ Euros . (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Comptes d'épargne à régime spécial  : 3 635 214 3 429 808 Livret A 758 212 699 001 PEL / CEL 1 027 329 1 024 523 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 849 673 1 706 284 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 6 983 425 5 970 723 Dépôts de garantie 12 505 13 304 Autres sommes dues 18 794 16 181 Dettes rattachées 24 459 37 745 Total des dettes sur la clientèle 10 674 398 9 467 761 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 5 572 629 5 572 629 5 079 427 5 079 427 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 410 795 1 410 795 891 296 891 296 Total 5 572 629 1 410 795 6 983 425 5 079 427 891 296 5 970 723 II . Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d’Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 806 090 275 972 -152 359 223 873 -143 073 Entrepreneurs individuels 866 480 45 102 -17 205 27 080 -14 903 Particuliers 5 935 274 111 428 -36 356 54 849 -24 954 Administrations privées 37 933 404 -343 383 -335 Administrations publiques et sécurité sociale 12 055 121 -0 0 0 Autres 805 9 -4 0 0 Total au 31 décembre 2019 10 658 638 433 036 -206 269 306 184 -183 265 Total au 31 décembre 2018 9 533 272 448 610 -208 691 295 982 -175 747 c) Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . I . Portefeuille titres . Principes comptables . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 20 000 248 535 0 268 535 0 80 000 271 739 0 351 739 Créances rattachées 335 2 358 0 2 693 2 121 3 352 0 5 473 Dépréciations 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 20 335 250 893 0 271 228 0 82 121 275 091 0 357 213 Valeurs brutes 0 21 913 1 298 486 0 1 320 399 0 15 003 1 322 409 0 1 337 411 Créances rattachées 0 27 154 129 0 27 283 0 23 182 143 0 23 325 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 49 067 1 298 615 0 1 347 682 0 38 185 1 322 552 0 1 360 737 Montants bruts 2 661 0 2 661 3 417 0 3 417 Créances rattachées 0 0 0 Dépréciations -119 0 -119 -51 0 -51 Actions et autres titres à revenu variable 0 2 542 0 0 2 542 0 3 365 0 0 3 365 Total 0 71 944 1 549 508 0 1 621 452 0 123 671 1 597 643 0 1 721 315 (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 20 000 4 000 24 000 0 Titres non cotés 1 913 192 423 194 336 3 199 700 199 703 Titres prêtés 20 000 1 350 598 1 370 598 95 000 1 394 378 1 489 378 Titres empruntés 0 0 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 27 489 2 487 29 976 25 304 3 495 28 799 T otal 0 69 402 1 549 508 1 618 910 0 120 307 1 597 573 1 717 880 dont titres subordonnés 1 810 172 471 0 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 269 millions d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 542 millions d’ Euros . Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe . — Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 3,8 millions d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 5,7 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 14 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre 2018, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 34,2 millions d’ Euros . La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 268,5 millions d' Euros au 31 décembre 2019. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 0 0 0 1 073 1 073 Titres non cotés 2 542 2 542 2 292 2 292 Créances rattachées 0 0 T otal 0 2 542 0 2 542 0 3 365 0 3 365 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 2,5 millions d’ Euros d’OPCVM dont 0 millier d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2019 (contre 1 073 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 0 millier d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 150 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 571 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 42,7 milliers d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 193 milliers au 31 décembre 2018. II . Évolution des titres d’investissement  : (En milliers d’Euros) 01/01/2019 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2019 Effets publics 275 091 -40 000 17 971 -2 169 250 893 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 322 552 261 400 0 -262 756 0 0 0 -22 582 1 298 614 Total 1 597 643 261 400 0 -302 756 0 0 17 971 -24 751 1 549 507 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. III . Reclassements d’actifs . Principes comptables . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS , le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. d) Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . Principes comptables  : Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. I . Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2019 Participations et autres titres détenus à long terme 52 209 3 950 -3 192 0 -461 52 506 Parts dans les entreprises liées 309 886 28 375 0 0 15 338 276 Valeurs brutes 362 095 32 325 -3 192 0 -446 390 782 Participations et autres titres à long terme -3 371 -25 3 192 0 0 -203 Parts dans les entreprises liées 0 0 0 0 0 0 Dépréciations -3 371 -25 3 192 0 0 -203 Total 358 725 32 300 1 0 -446 390 579 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2.008 millions d’ Euros au 31 décembre 2019 contre 2.009 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (8.628 millions d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2019, la valeur nette comptable s’élève à 327.150 millions d’ Euros pour les titres BPCE. En ce qui concerne les variations de 3.192 millions d’ Euros en colonne diminution, se référer au point 3.10 Gains ou pertes sur actifs immobilisés. II . Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en millions d’ Euros . Filiales et participations Capital 31/12/2019 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2019 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2019 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2019 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2019 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2019 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2019 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2019 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2019 Observations Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1.Filiales (détenues à + de 50%) SCR Provençale et Corse 4 323,00 -1 246 100,00% 4 323 4 323 0 0 0 -183 0 Données au 31/12/2018L'exercice se clôturera au 31/03/2020 Société Immobilière Provençale et Corse 508,00 379 100,00% 508 508 0 0 19 13 0 Le PNB est renseigné SAS Foncière Victor Hugo 4 726,00 5 013 100,00% 4 726 4 726 0 0 874 282 200 Le PNB est renseigné SCI Pythéas Prado 1 500,00 -425 99,99% 500 500 17 290 0 47 42 0 Le PNB est renseigné SCI Pythéas Prado 2 500,00 -1 995 99,99% 500 500 26 392 0 1 691 140 0 Le PNB est renseigné SCI Canebière 571,00 174 99,73% 570 570 0 0 58 15 0 Le CA HT est renseigné 2. Participations (détenues entre 10 et 50%) SCI Virginia 0,20 0 70,00% 0 0 NC 0 0 0 0 Données au 31/12/2018 TERRALIA 450,00 NC 61,11% 275 275 0 0 NC NC 0 SOCAMI Provence et Corse 164,00 1 921 48,73% 76 76 0 42 733 74 -25 0 Le PNB est renseigné SCI Palais Azur 1,53 0 30,00% 0 0 0 0 0 -8 0 SCI Lotissement Des Fleur 10,00 -687 30,00% 3 -161 0 0 0 104 0 Données au 31/12/2018 SCI Florette 1,53 0 30,00% 0 0 0 0 0 -3 0 SCI Goelette 0,20 0 30,00% 0 0 0 0 0 0 0 Données au 31/12/2018 SCCVI I ntercon 1,53 0 30,00% 0 0 0 0 0 23 0 SCI Durandy 1,60 0 25,00% 0 0 0 0 0 17 0 Données au 31/12/2018 SEMIM (Société d'économie mixte immobilière de la ville de Menton) 240,00 NC 16,85% 5 5 0 0 NC NC 0 SOCAMI Côte D'Azur 63,00 1 162 14,67% 9 9 0 4 577 1 19 0 Le PNB est renseigné IBP Investissements (1) 62 648,00 NC 9,26% 5 800 5 800 0 0 NC NC 0 SOCAMA Méditerranée (1) 1 629,00 640 5,28% 86 86 0 149 750 644 34 0 Le PNB est renseigné Informatique Banques Populaires (1) 15 614,00 NC 4,30% 671 671 0 0 NC NC 0 BP Développement (1) 456 117,00 NC 3,48% 22 048 22 031 0 0 NC NC 1 428 BPCE (1) 170 385,00 2,02% 327 150 327 150 820 274 0 930 559 441 581 8 160 Le PNB est renseigné SOCAMA Corse (1) 96,00 238 1,60% 2 2 0 13 265 63 -25 0 Le PNB est renseigné B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Participations dans les sociétés françaises Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées (1) Participations détenues < 10 %. III . Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA méditerranée 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SOCAMA C orse 6 Avenue Antoine Serafini - 20000 AJACCIO SCM SOCAMI Provence et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMI C ôte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SCM SCI P ythéas P rado 1 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCI P ythéas P rado 2 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCI C anebière 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCR Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SAS Société Immobilière Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SARL Foncière V ictor H ugo 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX SAS IV . Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances 7 760 44 348 52 108 54 958 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes 350 19 680 20 030 22 397 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements donnés 0 673 673 673 Engagements donnés 0 673 673 673 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements reçus 178 930 0 178 930 150 219 Engagements reçus 178 930 0 178 930 150 219 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. e) Opérations de crédit-bail et de locations simples . Principes comptables . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 33 472 869 34 340 65 530 2 448 67 978 Biens temporairement non loués 0 0 Encours douteux 2 771 2 771 4 301 4 301 Dépréciation -2 356 -2 356 -3 976 -3 976 Créances rattachées 0 0 Total 0 33 887 869 34 756 0 65 901 2 448 68 348 f) Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de de l’Autorité des normes comptables (ANC). I . Immobilisations incorporelles . Principes comptables . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Droits au bail et fonds commerciaux 29 205 0 -232 0 28 973 Logiciels 7 550 159 -1 1 7 709 Autres 186 797 0 0 0 186 797 Valeurs brutes 223 552 159 -233 1 223 479 Droits au bail et fonds commerciaux -21 732 -696 232 0 -22 195 Logiciels -6 820 -473 1 0 -7 292 Autres 0 0 0 0 0 Dépréciations -261 0 0 0 -261 Amortissements et dépréciations -28 813 -1 169 233 0 -29 749 Total valeurs nettes 194 739 -1 010 0 1 193 730 II . Immobilisations corporelles . Principes comptables . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2019 Terrains 9 505 0 -48 0 9 457 Constructions 146 791 10 908 -1 880 225 156 045 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 111 021 4 530 -2 129 0 113 422 Immobilisations corporelles d'exploitation 267 316 15 438 -4 057 225 278 923 Immobilisations hors exploitation 4 460 0 -11 0 4 449 Valeurs brutes 271 777 15 438 -4 068 225 283 372 Terrains -2 704 0 0 0 -2 704 Constructions -89 486 -7 506 1 486 -71 -95 576 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -86 594 -7 128 1 242 0 -92 479 Immobilisations corporelles d'exploitation -178 784 -14 633 2 729 -71 -190 760 Immobilisations hors exploitation -2 459 -96 9 0 -2 546 Amortissements et dépréciations -181 243 -14 729 2 737 -71 -193 306 Total valeurs nettes 90 534 709 -1 331 154 90 067 g) Dettes représentées par un titre . Principes comptables . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Bons de caisse et bons d'épargne 0 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 173 775 105 400 Emprunts obligataires 0 Autres dettes représentées par un titre 100 400 156 700 Dettes rattachées 3 522 3 996 Total 277 697 266 096 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 987 milliers d' Euros . Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. h) Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 7 119 160 7 315 99 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 27 0 85 -0 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 0 0 0 590 Créances et dettes sociales et fiscales 32 726 14 990 31 909 14 072 Dépôts de garantie versés et reçus (1) 113 239 2 447 59 989 4 176 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 16 355 36 075 17 902 32 801 Total 169 466 53 673 117 199 51 738 Le poste à l’actif des « Dépôt de garantie versés et reçus » enregistre une nette progression liée à l’augmentations des appels de marge NATIXIS. i) Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 3 708 3 145 3 131 2 976 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 106 26 3 Primes et frais d'émission 75 907 1 129 Charges et produits constatés d'avance 12 295 62 472 8 242 61 311 Produits à recevoir/Charges à payer (1) 21 259 71 869 20 883 60 094 Valeurs à l'encaissement (2) 10 046 23 437 6 146 13 820 Autres (3) 43 888 16 131 65 000 37 332 Total 91 377 177 081 104 310 176 664 (1) Augmentation au passif des charges à payer liées au règlement des intérêts des produits dérivés de taux (SWAPS en microcouverture), soit une augmentation de 14,4M€ sur ces instruments financiers de couverture. (2) Augmentation au passif des valeurs de portefeuilles d’encaissement et comptes des valeurs exigibles après encaissement en encours devises et Euros, soit une augmentation respective de 5,6M€ et 3,5M€. (3) Les diminutions enregistrées sont constitutives de la baisse des encours des comptes de passage qui matérialisent les décalages des dates comptables et dates de valeurs clients des encours et/ou échéances de crédits, des prêts en syndication à l’actif et des prêts à la clientèle au passif soit respectivement une diminution de 24M€ et 20M€. j) Provisions . Principes comptables . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique ou de relever des opérations bancaires ou connexes, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux  : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. I . Tableau de variations des provisions  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2019 Provisions pour risques de contrepartie 45 945 6 871 -4 142 0 0 48 674 Provisions pour engagements sociaux 29 980 2 605 -1 129 0 0 31 456 Provisions pour PEL/CEL 9 512 0 -1 187 0 8 325 Provisions pour litiges 3 184 1 117 -1 233 0 0 3 068 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 4 303 6 -63 0 4 246 Autres (1) 4 903 3 527 -410 0 8 020 Autres provisions pour risques 9 206 3 533 -473 0 0 12 266 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 97 827 14 126 -8 165 0 0 103 789 (1) Les dotations concernent notamment une provision de 1,4 M€ constituée pour le contrôle URSSAF de 2019 et une provision de 1,6 M€ sur risque immobilier. II . Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : LINK Excel.Sheet.8 "\\\\dombppc\\dfsbpmed\\DFJC\\Documents\\COMPTA-FISCA\\COMPTABILITE GENERALE\\RAPPORT ANNUEL\\Annexe 2019\\Rapport annuel\\Tableaux comptes individuels annuels - Cécile (onglets mauves).xls" 4.10.2!L6C2:L15C8 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2019 Dépréciations sur créances sur la clientèle 212 112 249 639 -253 126 208 624 Dépréciations sur autres créances 6 551 134 -3 233 3 451 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 218 663 249 772 -256 360 0 0 212 076 Provisions pour risque d’exécution d’engagements par signature (1) 9 042 5 075 -2 014 12 103 Provisions pour risques pays Autres provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 36 901 1 796 -2 128 36 569 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 45 943 6 871 -4 142 0 0 48 672 Total 264 606 256 643 -260 502 0 0 260 748 (1) Provisions constituées au titre d’engagement de financement et de garantie dont le risque est avéré. (2) Une provision pour risque de contrepartie est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (cf. notes 2.2.4 A et 2.2.4 B 1). (3) L’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’ANC (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2019 La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home loans 2019 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home loans FCT 2019. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. III . Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Méditerranée est limité au versement des cotisations. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de la Banque Populaire Méditerranée concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d’Euros) Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 41 893 29 924 10 821 82 639 37 024 26 424 9 897 73 344 Juste valeur des actifs du régime -22 744 -17 328 -40 072 -20 545 -16 358 -36 903 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -4 408 -7 712 -12 120 -1 185 -5 407 -6 592 Coût des services passés non reconnus Solde net au bilan 14 741 4 885 10 821 30 447 15 295 4 658 9 897 29 850 Engagements sociaux passifs 14 741 4 885 10 821 30 447 15 295 4 658 9 897 29 850 Engagements sociaux actifs 41 893 29 924 10 821 82 639 37 024 26 424 9 897 73 344 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2019 Exercice 2018 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 443 586 2 029 2 167 Coût des services passés Coût financier 577 470 144 3 1 194 952 Produit financier -331 -276 -8 -615 -380 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 140 -1 139 -509 Autres -1 411 -828 -411 -2 650 -3 175 Total de la charge de l'exercice -1 165 949 319 -5 98 -946 — Principales hypothèses actuarielles  : Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2019 Exercice 2018 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 0,62% 0,70% 0,45% 1,56% 1,68% 1,35% Taux d'inflation 1,60% 1,60% 1,60% 1,70% 1,70% 1,70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 14 16 12 14 15 11 Concernant les données présentées dans le tableau ci-dessus, nous n’avons retenu que les données de la Banque Populaire Méditerranée, sans prendre en considération les autres passifs sociaux qui pourraient rentrés dans son périmètre. Ces derniers n’étant pas significatif au regard des données banque. Sur l’année 2019, sur l’ensemble des 7.206 millions d’ Euros d’écarts actuariels générés, 8.923 millions d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, (1.824) millions d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 0.106 millions d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2019, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 55.1 % en obligations, 42.2 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 2.7 % en actifs monétaires. — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). IV . Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 207 736 195 494 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 437 608 616 931 Ancienneté de plus de 10 ans 318 190 164 238 Encours collectés au titre des plans épargne logement 963 535 976 663 Encours collectés au titre des comptes épargne logement 50 023 49 826 Total 1 013 557 1 026 489 — Encours de crédits octroyés : En millions d'Euros 31/12/2019 31/12/2018 Encours de crédits octroyés : Au titre des plans épargne logement 159 231 Au titre des comptes épargne logement 807 1 089 Total 966 1 320 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Dotations / reprises nettes 31/12/2019 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 3 169 -631 2 539 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 3 052 -1 387 1 664 Ancienneté de plus de 10 ans 2 791 1 134 3 925 Provisions constituées au titre des plans épargne logement 9 012 -884 8 128 Provisions constituées au titre des comptes épargne logement 514 -305 209 Provisions constituées au titre des crédits PEL -3 1 -2 Provisions constituées au titre des crédits CEL -11 2 -9 Provisions constituées au titre des crédits épargne logement -14 3 -11 Total 9 512 -1 186 8 325 k) Dettes subordonnées . Principes comptables . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. — Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*) 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes rattachées 46 46 Total 50 046 50 046 Au 31 décembre 2019, les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 50 millions d’ Euros . — La Banque Populaire Méditerranée a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Devise Date d'émission Encours au 31/12/2019 (En milliers d’ Euros ) Prix d'émission (En milliers d’ Euros ) Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non déterminé EUR 16/12/2016 50 000 50 000 2.10% 218 16/12/2021 16/12/2026 0 0 0 0 0 0 Total 50 000 50 000 (1) Au-dessus de l'EURIBOR 3 mois. l) Fonds pour risques bancaires généraux . Principes généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). (En milliers d’ Euros ) 31/12/2018 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2019 Fonds pour risques bancaires généraux 103 207 103 207 Total 103 207 0 0 0 103 207 Au 31 décembre 2019, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 20.069 millions d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 8.085 millions d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. m) Capitaux propres  : LINK Excel.Sheet.8 "\\\\dombppc\\dfsbpmed\\DFJC\\Documents\\COMPTA-FISCA\\COMPTABILITE GENERALE\\RAPPORT ANNUEL\\Annexe 2019\\Rapport annuel\\Tableaux comptes individuels annuels - Cécile (onglets mauves).xls" 4.13!L5C1:L14C7 \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT (En milliers d’ Euros ) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 496 678 169 485 313 134 0 38 123 1 017 421 Mouvements de l'exercice 50 317 31 627 0 8 003 89 947 Total au 31 décembre 2018 546 995 169 485 344 761 0 46 126 1 107 367 Impact changement de méthode (1) 0 Affectation résultat 2018 38 919 0 -38 919 0 Distribution de dividendes -7 207 -7 207 Augmentation de capital 48 823 48 823 Résultat de la période 52 198 52 198 Total au 31 décembre 2019 595 818 169 485 383 680 0 52 198 1 201 181 Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée à 595.818.144 Euros . Il est composé de 37.238.634 parts sociales de nominal 16 Euros détenues par les sociétaires. n) Durée résiduelle des emplois et ressources . — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2019 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 68 177 203 051 0 271 228 Créances sur les établissements de crédit 885 644 998 094 4 450 54 033 48 135 0 1 990 356 Opérations avec la clientèle 751 724 237 236 841 228 3 498 600 5 818 332 0 11 147 120 Obligations et autres titres à revenu fixe 130 730 0 151 875 747 426 317 651 1 347 682 Opérations de crédit-bail et de locations simples 1 686 3 305 13 953 21 584 1 976 42 504 Total des emplois 1 769 784 1 238 635 1 079 683 4 524 694 6 186 094 0 14 798 890 Dettes envers les établissements de crédit 610 090 75 000 817 101 1 133 000 579 219 0 3 214 410 Opérations avec la clientèle 8 738 837 83 836 218 199 1 081 090 552 436 0 10 674 398 Dettes représentées par un titre 0 41 299 30 016 143 677 62 705 0 277 697 Dettes subordonnées 53 673 0 0 0 0 0 53 673 Total des ressources 9 402 600 200 135 1 065 316 2 357 767 1 194 360 0 14 220 178 2.2.5 . — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . a) a) Engagements reçus et donnés . Principes généraux  : Engagements de financement . — Les engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés comprennent notamment les accords de refinancement, les acceptations à payer ou les engagements de payer, les confirmations d’ouvertures de crédits documentaires et les autres engagements donnés à des établissements de crédit. Les engagements de financement en faveur de la clientèle comprennent notamment les ouvertures de crédits confirmés, les lignes de substitution des billets de trésorerie, les engagements sur facilités d’émission de titres et les autres engagements en faveur d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de financement reçus recensent notamment les accords de refinancement et les engagements divers reçus d’établissements de crédit et assimilés. Engagements de garantie . — Les engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit recouvrent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie d’ordre de la clientèle comprennent notamment les cautions, avals et autres garanties d’ordre d’agents économiques autres que des établissements de crédit et assimilés. Les engagements de garantie reçus recensent notamment les cautions, avals et autres garanties reçus d’établissements de crédit et assimilés. I . Engagements de financement  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 0 864 Ouverture de crédits documentaires 11 937 10 322 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 192 248 1 209 727 Autres engagements 0 0 En faveur de la clientèle 1 204 185 1 220 049 Total des engagements de financement donnés 1 204 185 1 220 913 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 II-Engagements de garantie  : (En milliers d’ Euros ) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 10 952 11 944 D'ordre d'établissements de crédit 10 952 11 944 Cautions immobilières 88 128 100 400 Cautions administratives et fiscales 13 239 10 634 Autres cautions et avals donnés 173 931 154 653 Autres garanties données 86 127 83 612 D'ordre de la clientèle 361 426 349 298 Total des engagements de garantie donnés 372 378 361 242 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 4 079 652 3 699 008 Total des engagements de garantie reçus 4 079 652 3 699 008 III . Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 2 317 953 0 1 979 400 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 0 Total 2 317 953 0 1 979 400 0 — Au 31 décembre 2019, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 157.6 millions d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 136.8 millions d’ Euros au 31 décembre 2018, – 724.2 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 653.6 millions d’ Euros au 31 décembre 2018, – 24 millions d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 19.4 millions d’ Euros au 31 décembre 2018, – 231.4 millions d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 211.6 millions d’ Euros au 31 décembre 2018, – 1 142.4 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 922.6 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Méditerranée effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Méditerranée. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2019, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 22.9 millions d’ Euros contre 20 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. b) Opérations sur instruments financiers à terme . Principes comptables . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes  : — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 2.2.1 B) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles  : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. I . Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 331 656 0 2 331 656 -80 587 2 214 967 0 2 214 967 -45 506 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 2 331 656 0 2 331 656 -80 587 2 214 967 0 2 214 967 -45 506 Total opérations fermes 2 331 656 0 2 331 656 -80 587 2 214 967 0 2 214 967 -45 506 Opérations conditionnelles Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 5 157 0 5 157 -1 10 879 0 10 879 -4 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations de gré à gré 5 157 0 5 157 -1 10 879 0 10 879 -4 Total opérations conditionnelles 5 157 0 5 157 -1 10 879 0 10 879 -4 Total instruments financiers et de change á terme 2 336 814 0 2 336 814 -80 588 2 225 845 0 2 225 845 -45 510 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. II . Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 31/12/2018 Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro- couverture Macro- couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 499 613 1 832 043 0 2 331 656 625 504 1 589 463 0 2 214 967 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 Opérations fermes 499 613 1 832 043 0 0 2 331 656 625 504 1 589 463 0 0 2 214 967 Options de taux d'intérêt 107 5 050 5 157 429 10 450 10 879 Opérations conditionnelles 107 5 050 0 0 5 157 429 10 450 0 0 10 879 Total 499 720 1 837 093 0 0 2 336 814 625 932 1 599 913 0 0 2 225 845 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. 31/12/2019 31/12/2018 (En milliers d’Euros) Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur 3 413 -84 000 0 0 -80 588 -23 585 -21 925 0 0 -45 510 III . Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d’Euros) 31/12/2019 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 123 877 481 001 1 726 778 2 331 656 Opérations fermes 123 877 481 001 1 726 778 2 331 656 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 607 4 550 0 5 157 Opérations conditionnelles 607 4 550 0 5 157 Total 124 485 485 551 1 726 778 2 336 814 c) Opérations en devises . Principes comptables . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swap s financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les expositions bilan devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. d) Ventilation du bilan par devise . — Les expositions bilan devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. 2.2.6 . Autres informations . a) Consolidation . — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. b) Honoraires des commissaires aux comptes  : Montants (En milliers d’Euros) (1) PWC KPMG Autres (PKF + ACE) Total Montant % Montant % Montant % Montant % 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 2019 2018 Certification des comptes 82 86 95% 100% 124 135 86% 88% 125 138 95% 100% 331 359 92% 95% - Emetteur 82 86 97 103 94 103 273 292 - Filiales intégrés globalement 0 0 27 32 31 35 58 67 Services autres que la certification des comptes 4 0 5% 0% 20 18 14% 12% 6 0 5% 0% 30 18 8% 5% - Emetteur 4 0 20 18 6 0 30 18 - Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 0 0 86 86 100 100 144 153 100 100 131 138 100 100 361 377 100 100 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour la certification des comptes 80 122 120 322 Dont honoraires versés à l'entité portant le mandat CAC sur les entités consolidantes pour les services autres que la certification des comptes 2 2 5 9 (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable. En 2019, les "services autres que la certification des comptes" portent essentiellement sur des contrôles de rapports (Conventions Réglementées, Rapport de Gestion, Rapport Financier annuel) pour 12 K€ répartis équitablement entre les 3 cabinets. 16 K€ correspondent à la mission concernant le rapport de l’organisme tiers indépendant sur les informations RSE – mission confiée à KPMG. Et 2 K€ portent sur des travaux mis en œuvre au titre de la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. c) Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2019, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels. (Exercice clos le 31 décembre 2019.) A l’assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A. 2.3.1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale , nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Populaire Méditerranée S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes ont été arrêtés par le conseil d’administration le 26 février 2020 sur la base des éléments disponibles à cette date dans un contexte évolutif de crise sanitaire liée au Covid-19. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2.3.2. Fondement de l’opinion  : — Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 2.3.3. Justification des appréciations - Points clés de l’audit  : En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble, arrêtés dans les conditions rappelées précédemment, et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective  : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée S.A. est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts à la clientèle. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par le management de votre Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés tenant compte des garanties disponibles sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, votre Banque enregistre, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux de perte en cas de défaut, informations prospectives), complétées le cas échéant par des dotations sur base sectorielle au regard de spécificités locales. Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations pour pertes attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en risque avéré. Le stock de dépréciation sur les encours de crédits s’élève à 206,2 M€ pour un encours brut de 11 353 M€ (dont un encours brut faisant l’objet de dépréciation de 433 M€) au 31 décembre 2019. Le coût du risque sur l’exercice 2019 s’élève à 17,0 M€ (contre 39,6 M€ sur l’exercice 2018). Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 3.9 et 4.2.1 de l’annexe. Dépréciation des encours de crédits non douteux présentant une détérioration significative du risque de crédit : Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations ; – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2019, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Dépréciation sur encours de crédits douteux et douteux compromis  : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit ; du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. — Valorisation des titres BPCE : Risque identifié Notre réponse Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. La valeur des titres de l’organe central, classés en titres de participation, est déterminée sur la base de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des titres des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées principalement à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées sont également prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre, en outre, la valorisation de l’organe central lui-même, au travers des coûts de structure et de la trésorerie centrale, valorisés sur la base de données prévisionnelles, ainsi que les marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant. Nous avons considéré que la valeur des titres BPCE S.A. constitue un point clé de l’audit en raison de la significativité de cette ligne de titre au sein du bilan de votre Banque, ainsi que de la sensibilité sur la valorisation de ce titre de certains paramètres dont l’estimation fait appel au jugement de la direction. La valeur nette comptable des titres BPCE s’élève à 327 M€ au 31 décembre 2019. Pour plus de détail sur les principes comptables se référer à la note 4.4. de l’annexe. Les travaux de valorisation des titres BPCE sont réalisés par les équipes d’évaluation de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central, dont nous revoyons les conclusions pour les besoins de notre audit. Ainsi, à réception des conclusions, nous nous assurons de la démarche d’audit qu’ils ont mise en œuvre et faisons une revue critique de ces conclusions. Dans le cadre des travaux réalisés, les auditeurs de l’organe central font appel à l’expertise des équipes Evaluation et Modèles de chaque cabinet. — Les travaux menés ont consisté principalement en : – la réalisation d’une valorisation indépendante et contradictoire des principales contributions à l’actif net réévalué de BPCE. Cela se traduit par l’obtention et la revue critique des Plans Moyen Terme des filiales et principales participations (Natixis, Crédit Foncier de France, BPCE International, Banque Palatine) et l’analyse des taux d’actualisation, de croissance et de rémunération des fonds propres retenus en fonction du profil de chaque entité, – la validation des paramètres et hypothèses retenus pour déterminer les éléments constitutifs des coûts de structure et de la trésorerie centrale relatifs à l’activité de l’organe central BPCE S.A. valorisés sur la base de données prévisionnelles, – l’appréciation de l’absence d’indices / d’éléments factuels susceptibles de remettre en cause significativement la valorisation des marques Caisse d’Epargne et Banque Populaire déterminée par un expert indépendant en 2016, dont le rapport avait fait l’objet d’une prise de connaissance et d’une revue critique lors d’un précédent exercice. 2.3.4. Vérifications spécifiques . — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires . — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. S’agissant des événements survenus et des éléments connus postérieurement à la date d’arrêté des comptes et de mise à disposition du rapport de gestion, relatifs aux effets de la crise liée au Covid-19, la direction nous a indiqué qu’ils feront l’objet d’une communication à l’assemblée générale appelée à statuer sur les comptes. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre banque considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise . — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d'administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par l’article L.225-37-4 du code de commerce. Autres informations . — En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion. 2.3.5. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires  : Désignation des commissaires aux comptes . — Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée par l’Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG, par l’Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par l’Assemblée générale du 20 mai 1996 pour le cabinet Audit Conseil Expertise. Au 31 décembre 2019, le cabinet KPMG était dans la 12 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 3 ème année et le cabinet Audit Conseil Expertise dans la 24 ème année. 2.3.6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels . Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. 2.3.7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . a. Objectif et démarche d’ audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. b. Rapport au comité d’audit  : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille, le 6 avril 2020 . Les commissaires aux comptes : KPMG Audit PricewaterhouseCoopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Département de KPMG S.A. Membre de PKF International Pierre-Laurent Soubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé Associé Associé 2.4 . — Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes. A ssemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 201 9. A l’ Assemblée générale de la Banque Populaire Méditerranée S.A., En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées. Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien- fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225 -31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale. Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues. Conventions soumises à l’approbation de l’assembl é e générale. — N ous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée et conclue au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’ Assemblée générale en application des dispositions de l'article L. 225-38 du code de commerce. Conve ntions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225 - 30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé. Protocoles relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Méditerranée . — Aux termes d’un acte sous seings privés en date du 26 septembre 2019, la SOCAMA Provençale a fait app ort, à titre de fusion, à la SOCAMA Côte d’Azur de tous les éléments composant son patrimoine sur la base des comptes au 31 décembre 2018 . L’absorption par voie de fusion est de venue définitive en date du 16 décembre 2019, aux termes des délibérations des Assemblées générales extraordinaires des deux entités ayant approuvé le traité de fusion. Aux termes de la même délibération, il a été décidé de modifier la dénomination sociale de l’entité absorbante qui est désormais la SOCAMA Méditerranée. Conformément aux dispositions d e l’article L.236 -4 du Code de commerce, ces opérations de fusion ont un effet rétroactif au 1 er janvier 2019. En conséquence, et conformément aux dispositions de l’article R.236-1 du Code de commerce, les opérations réalisés par la SOCAMA Provençale, société absorbée, à compter du 1 er janvier 2019 et jusqu’à la date de réalisation définitive de la fusion, sont considérées de plein droit comme étant réalisées au nom et pour le compte de la SOCAMA Côte d’Azur, société absorbante, qui suppo rte exclusivement les résultats actifs ou passifs de l’exploitation des biens transmis. — Les conventions autorisées par la société absorbée étant considérées comme des conventions réglementées poursuivant leurs effets dans la société absorbante du fait de l’opération de fusion qui a réalisé une transmission universelle de patrimoine de l’absorbée au profit de l’absorbante, il en résulte que les conventions autorisées au cours d’exercice antérieurs entre votre Société et la SOCAMA Méditerranée dont l’exécution s’est poursuivie au cours de l’exercice 2019 concernent les deux protocoles suivants : – Le p rotocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Côte d’Azur (entité absorbante), – Le protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Provençale (entité absorbée), dont l’exécution s’est poursuivi e jusqu’à la date de réalisation définitive de la fusion au 16 décembre 2019. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Côte d’Azur (entité absorbante)  : — Personnes concernées : – La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMA Méditerranée. Monsieur Christophe BOSSON est Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMA Méditerranée. Monsieur Jean-Pierre GALVEZ est Président de la SOCAMA Méditerranée et administrateur de la Banque Populaire Méditerranée S.A. — Nature et objet : Le protocole du 25 mars 2016 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA Méditerranée (anciennement nommée SOCAMA Côte d’Azur) ainsi que celles de votre société – qui vient aux droits de la société absorbée Banque Populaire Côte d’Azur – telles qu’elles découlent de la coopérati on qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA Méditerranée de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA Méditerranée, son contrôle interne, le secrét ariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA Méditerranée portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. — Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative à hauteur de 0,36% (TTC) par an sur l'encours des prêts cautionnés existants à chaque fin de mois. A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2019 un produit de 280.737,45 € TTC. 2) Frais et commissions versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : — La garantie de la SOCAMA Méditerranée est rémunérée pour les dossiers de crédit-bail et de location avec option d’achat de la façon suivante : – une commissi on d’apport de 1% du montant de l’opération de crédit -bail versée à la mise en place du dossier, – et une participation aux frais de gestion de 0,25% sur l’encours financier (soit 0,50% sur l’encours garanti) versée mensuellement. A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a versé en 2019 une commission de contre-garantie de 600 € à la SOCAMA Méditerranée , mais n’a plus versé de commission d’apport. 3) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA Méditerranée auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société selon un intérêt calculé au taux EONIA moins 1/8 ème . Les placements à terme sont rémunérés aux conditions Institutionnels en vigueur. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2019, la SOCAMA Méditerranée n’a perçu aucune rémunération pour ses comptes courants ouverts à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4. Engagements de garantie reçus  : Le montant des encours garantis par la SOCAMA Méditerranée au 31 décembre 2019 s’élève à 83.064.922,20 € pour les prêts et 490.210,21 € pour les contrats de crédit -bail. Le montant des créances contentieuses de la SOCAMA Méditerranée au 31 décembre 2019 s’élève à 6.392.638,22 € pour les prêts et 31.980,59 € pour les contrats de crédit-bail. — Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Provençale (entité absorbée)  : — Personnes concernées : Jusqu’à la date de réalisation définitive de la fusion au 16 décembre 2019, l a Banque Populaire Méditerranée S.A. a été administrateur de la SOCAMA Provençale, et Monsieur Christophe BOSSON, Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A., a été Directeur général de la SOCAMA Provençale. — Nature et objet : Le protocole du 12 février 2008 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA Provençale ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA Provençale de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA Provençale, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA Provençale portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. — Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 16,64 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA Provençale et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 7.946,50 € TTC. Votre société applique par ailleurs une facturation de 50,17 € TTC par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA Provençale. Au titre de l'exercice 2019, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 68.859,89 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : — Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA Provençale auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : – Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25%, – Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2019, la SOCAMA Provençale n ’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées sur le compte courant ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Intérêts perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : La SOCAMA Provençale procède au règlement du montant de la mise en jeu de sa garantie en faisant appel à une avance de la Banque Populaire Méditerranée S.A. Cette avance se matérialise, dans les livres de la Banque Populaire Méditerranée S.A., par le débit d’un compte spécial ouvert au nom de la SOCAMA Provençale et qui porte intérêt au taux de T4M plus 0,50%. Ce compte est exclusivement dédié aux opérations relatives aux dossiers contentieux en cours de recouvrement. La SOCAMA Provençale donne mandat à la Banque Populaire Méditerranée S.A. pour mouvementer ce compte au gré des opérations liées au recouvrement de la créance de la SOCAMA Provençale sur son sociétaire défaillant. Votre société a comptabilisé en 2019 un produit d’intérêt de 907,49 € en rémunération des sommes déposées par la SOCAMA Provençale sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4) Engagements de garantie reçus  : Au 31 décembre 2019, le montant des garanties émises par la SOCAMA Provençale au profit de votre société s'élève à 65.089.063,58 € au titre des crédits sains et 535.350,42 € pour les créances contentieuses. — Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de la Corse  : — Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMA de la Corse. Monsieur Christophe BOSSON est Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMA de la Corse. — Nature et objet : Le protocole du 23 avril 2008 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA de la Corse, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. — Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 16,63 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3.973,2 1 € TTC. Votre société applique, par ailleurs une facturation de 50,17 € TTC par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de la Corse. Au titre de l'exercice 2019, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 17.702,10 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : — Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA de la Corse auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : – Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25%, – Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2019 , la SOCAMA de la Corse n’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées sur le compte courant ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Intérêts perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : La SOCAMA de la Corse procède au règlement du montant de la mise en jeu de sa garantie en faisant appel à une avance de la Banque Populaire Méditerranée S.A. Cette avance se matérialise, dans les livres de la Banque Populaire Méditerranée S.A., par le débit d’un compte spécial ouvert au nom de la SOCAMA de la Corse et qui porte intérêt au taux de T4M plus 0,50%. Ce compte est exclusivement dédié aux opérations relatives aux dossiers contentieux en cours de recouvrement. La SOCAMA de la Corse donne mandat à la Banque Populaire Méditerranée S.A. pour mouvementer ce compte au gré des opérations liées au recouvrement de la créance de la SOCAMA de la Corse sur son sociétaire défaillant. Votre société a comptabilisé en 2019 un produit d’intérêt de 164,27 € en rémunération des sommes déposées par la SOCAMA de la Corse sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4. Engagements de garantie reçus  : Au 31 décembre 2019, le montant des garanties émises par la SOCAMA de la Corse au profit de votre société s'élève à 13.148.544,88 € au titre des crédits sains et 116.814,18 € pour les créances contentieuses. — Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI Provence Corse — Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMI Provence Corse. Monsieur Michel HILLMEYER, administrateur de la Banque Populaire Méditerranée S.A., est Président de la SOCAMI Provence Corse. Monsieur Philippe HENRI, administrateur et Président de la Banque Populaire Méditerranée S.A., est administrateur et Vice-Président de la SOCAMI Provence Corse. Monsieur Christophe BOSSON, Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMI Provence Corse, est Directeur général et représentant permanent de la banque au Conseil d’ Administration de la SOCAMI Provence Corse. — Nature et objet : Le protocole du 12 février 2009 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMI Provence Corse, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. — Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 22,12 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3.960 € TTC. Votre société refacture, par ailleurs, les frais et honoraires engagés dans le cadre de procédures contentieuses sur la base de 450 € TTC par an et par dossier contentieux. Au titre de l'exercice 2019, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 72.731,04 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Les comptes à vue ouverts par la SOCAMI Provence Corse auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : — Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25%, – Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2019 , la SOCAMI Provence Corse n’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées sur le compte courant ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Intérêts perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.  : La SOCAMI Provence Corse procède au règlement du montant de la mise en jeu de sa garantie en faisant appel à une avance de la Banque Populaire Méditerranée S.A. Cette avance se matérialise, dans les livres de la Banque Populaire Méditerranée S.A., par le débit d’un compte spécial ouvert au nom de la SOCAMI Provence Corse et qui porte intérêt au taux de T4M plus 0,50%. Ce compte est exclusivement dédié aux opérations relatives aux dossiers contentieux en cours de recouvrement. La SOCAMI Provence Corse donne mandat à la Banque Populaire Méditerranée S.A. pour mouvementer ce compte au gré des opérations liées au recouvrement de la créance de la SOCAMI Provence Corse sur son sociétaire défaillant. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2019 , votre société n’a perçu aucune rémunération pour les sommes déposées par la SOCAMI Provence Corse sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 4) Engagements de garantie reçus  : Au 31 décembre 2019, le montant des garanties émises par la SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s'élève à 42.525.422,02 € au titre des crédits sains et 207.609,75 € pour les créances contentieuses. — Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Protocol e relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI de la Côte d’Azur  : — Personnes concernées : La Banque Populaire Méditerranée S.A. est administrateur de la SOCAMI de la Côte d’Azur. Monsieur Christophe BOSSON est Directeur général de la Banque Populaire Méditerranée S.A. et de la SOCAMI de la Côte d’Azur . — Nature et objet : Le protocole du 26 mai 2011 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI de la Côte d’Azur ainsi que celles de votre société – qui vient aux droits de la société absorbée Banque Populaire Côte d’Azur – telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI de la Côte d’Azur de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMI de la Côte d’Azur, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI de la Côte d’Azur portent sur la délivrance de g aranties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites. — Modalités : 1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative à hauteur d’un millième des encours cautionnés constatés à la fin de l’exercice précédent. A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2019 un produit de 7.784,50 € TTC. 2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. Les comptes à vue ouverts par la SOCAMI de la Côte d’Azur auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société selon un intérêt calculé au taux EONIA moins 1/8 ème . Les placements à terme sont rémunérés aux conditions Institutionnels en vigueur. Les taux EONIA ayant été négatifs en 2019 , la SOCAMI de la Côte d’Azur n’a perçu aucune rémunération pour ses comptes courants ouverts à la Banque Populaire Méditerranée S.A. 3) Engagements de garantie reçus  : Le montant des encours de prêts garantis par la SOCAMI de la Côte d’Azur s’élève à 4.576.940,93 € au 31 décembre 2019. Le montant des créances contentieuses de la SOCAMI de la Côte d’Azur s’élève à 167.992,45 € au 31 décembre 2019. — Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle en vue de lui permettre de réaliser son objet social. Marseille, le 6 avril 2020 . Les Commissaires aux comptes  : KPMG Audit PricewaterhouseCoopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Département de KPMG S.A. Membre de PKF International Pierre-Laurent Soubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé Associé Associé III. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège sur simple demande.

29/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2002008
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 31 mars 2020 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 126 299 Effets Publics et Valeurs assimilées 271 393 Créances sur les Établissements de Crédit 2 334 342 Opérations avec la clientèle 11 415 794 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 341 093 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 553 Participations et autres titres détenus à long terme 52 491 Parts dans les entreprises liées 338 276 Crédit-bail et location avec option d'achat 28 037 Location simple 710 Immobilisations Incorporelles 193 557 Immobilisations corporelles 90 643 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 187 204 Comptes de Régularisation 86 935 TOTAL ACTIF 16 469 327 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 3 404 066 Opérations avec la clientèle 11 018 558 Dettes représentées par un titre 314 207 Autres Passifs 54 158 Comptes de Régularisation 257 261 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 104 789 Dettes subordonnées 50 307 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 162 774 Capital souscrit 609 609 Primes d'émission 169 485 Réserves 383 680 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 TOTAL PASSIF 16 469 327 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 360 307 Engagements de garantie 360 716 Engagements sur titres 620 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 4 289 766 Engagements sur titres 620

01/11/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904717
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 septembre 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 94 137 Effets Publics et Valeurs assimilées 252 019 Créances sur les Établissements de Crédit 1 942 488 Opérations avec la clientèle 10 929 195 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 372 331 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 703 Participations et autres titres détenus à long terme 49 850 Parts dans les entreprises liées 338 276 Crédit-bail et location avec option d'achat 41 304 Location simple 1 328 Immobilisations Incorporelles 193 895 Immobilisations corporelles 90 842 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 209 873 Comptes de Régularisation 70 570 TOTAL ACTIF 15 588 811 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 3 060 069 Opérations avec la clientèle 10 626 961 Dettes représentées par un titre 229 674 Autres Passifs 68 710 Comptes de Régularisation 205 537 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 102 021 Dettes subordonnées 50 831 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 141 801 Capital souscrit 588 636 Primes d'émission 169 485 Réserves 383 680 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 TOTAL PASSIF 15 588 811 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 214 029 Engagements de garantie 371 424 Engagements sur titres 1 008 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 444 806 Engagements sur titres 1 008

09/08/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904087
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 juin 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 98 723 Effets Publics et Valeurs assimilées 283 938 Créances sur les Établissements de Crédit 1 848 451 Opérations avec la clientèle 10 732 747 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 376 689 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 776 Participations et autres titres détenus à long terme 49 659 Parts dans les entreprises liées 338 276 Crédit-bail et location avec option d'achat 48 941 Location simple 1 684 Immobilisations Incorporelles 194 068 Immobilisations corporelles 90 774 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 180 699 Comptes de Régularisation 84 278 TOTAL ACTIF 15 331 703 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 3 289 740 Opérations avec la clientèle 10 170 838 Dettes représentées par un titre 230 297 Autres Passifs 62 310 Comptes de Régularisation 193 367 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 102 027 Dettes subordonnées 50 567 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 129 350 Capital souscrit 576 185 Primes d'émission 169 485 Réserves 383 680 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 TOTAL PASSIF 15 331 703 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 202 972 Engagements de garantie 373 792 Engagements sur titres 868 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 439 165 Engagements sur titres 868

24/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1902379
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE La société est une société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable enregistré au registre du commerce et des sociétés de Nice sous le numéro 058 801 481 régie par les articles L. 512-2 et suivants du code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires, la loi du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, les titres I à IV du livre II du code de commerce, le chapitre Ier du titre I du livre V et le titre III du code monétaire et financier, les textes pris pour leur application, ainsi que par les statuts. Siège social : 457 Promenade des Anglais BP 241 06292 NICE Cedex 3. I. — Comptes consolidés . 1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2018 ( A vec comparatif au 31 décembre 2017. ) 1.1.1. — Compte de résultat  : (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2018 Intérêts et produits assimilés 1.2.4 - a 290 661 Intérêts et charges assimilées 1.2.4 - a -108 579 Commissions (produits) 1.2.4 - b 194 607 Commissions (charges) 1.2.4 - b -36 652 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat 1.2.4 - c 1 273 Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 1.2.4 - d 9 802 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 1.2.4 - e 0 Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 - g Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 - g Produit net des activités d'assurance 1.2.8 0 Produits des autres activités 1.2.4 - f 56 345 Charges des autres activités 1.2.4 - f -44 322 Produit net bancaire 363 135 Charges générales d'exploitation 1.2.4 - g -265 240 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -17 428 Résultat brut d'exploitation 80 467 Coût du risque de crédit 1.2.6 - a -16 172 Résultat d'exploitation 64 295 Quote-part dans le résultat net des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence 0 Gains ou pertes sur autres actifs 1.2.4 - h 4 294 Variations de valeur des écarts d'acquisition 1.2.3 - d 0 Résultat avant impôts 68 589 Impôts sur le résultat 1.2.10 - a -22 870 Résultat net d'impôts des activités abandonnées 0 Résultat net 45 719 Participations ne donnant pas le contrôle 1.2.5 - q 0 Résultat net part du groupe 45 719 (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 1.2.4 – a 309 019 Intérêts et charges assimilées 1.2.4 – a -129 341 Commissions (produits) 1.2.4 – b 196 843 Commissions (charges) 1.2.4 – b -28 419 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 1.2.4 – c 7 256 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 1.2.4 – d 9 519 Produits des autres activités 1.2.4 – f 14 933 Charges des autres activités 1.2.4 – f -12 645 Produit net bancaire 367 165 Charges générales d'exploitation 1.2.4 – g -283 125 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -18 663 Résultat brut d'exploitation 65 377 Coût du risque 1.2.6 - a -13 348 Résultat d'exploitation 52 029 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 0 Gains ou pertes sur autres actifs 94 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 Résultat avant impôts 52 123 Impôts sur le résultat 1.2.10 - a -17 284 Résultat net 34 839 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Résultat net part du groupe 34 839 1.1.2. — Résultat global : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Résultat net 45 719 Eléments recyclables en résultat -259 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 176 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables 784 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres recyclables Impôts liés 133 Eléments non recyclables en résultat 3 000 Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 4 011 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 250 Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables Impôts liés -1 352 Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 2 650 Résultat global 48 369 Part du groupe 48 369 Participations ne donnant pas le contrôle Pour information : Montant du transfert en réserve d’éléments non recyclables (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Résultat net 34 839 Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies -122 Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Impôts 1 Eléments non recyclables en résultat -121 Ecarts de conversion Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -401 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 1 827 Impôts -464 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global des entreprises mises en équivalence recyclable en résultat 0 Eléments recyclables en résultat 962 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (nets d'impôts) 841 Résultat global 35 680 Part du groupe 35 680 Participations ne donnant pas le contrôle 0 1.1.3. — Bilan . (En milliers d’Euros.) A ctif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 (2) Caisse, banques centrales 1.2.5 - a 104 685 107 369 107 369 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 – b- I 37 039 37 697 8 447 Instruments dérivés de couverture 1.2.5 - c 17 773 19 873 19 873 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1.2.5 - d 516 915 505 010 697 955 Titres au coût amorti 1.2.5 - e 333 629 353 598 161 141 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 1.2.5 – e - II 1 846 797 1 831 290 1 861 058 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 1.2.5 – e - III 11 345 212 10 285 760 10 326 032 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 21 417 8 447 16 006 Placements des activités d'assurance 1.2.8 Actifs d'impôts courants 5 554 12 929 12 929 Actifs d'impôts différés 1.2.10 - b 32 904 40 539 25 326 Comptes de régularisation et actifs divers 1.2.5 – h 164 482 90 715 90 617 Actifs non courants destinés à être cédés 1.2.5 – i Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 1.2.5 - j 2 006 2 127 2 127 Immobilisations corporelles 1.2.5 – k 134 730 143 191 143 191 Immobilisations incorporelles 1.2.5 – k 4 064 5 376 5 376 Ecarts d'acquisition 1.2.3 - d 114 114 114 114 114 114 Total des actifs 14 681 321 13 558 035 13 591 561 (1) Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1 er janvier 2018 en IFRS 9 est présenté dans la partie 3.1.1.6 (2) Les montants du 31 décembre 2017 correspondent au bilan publié après reclassements sans changement de méthode de valorisation des actifs et passifs financiers présentés au format IFRS 9 (voir note 3.1.1.6 § 1). Passif Notes 31/12/2018 01/01/2018 (1) 31/12/2017 IAS 39 après reclassements IFRS9 (2) Banques centrales 0 53 53 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1.2.5 – b - 11 10 053 11 445 16 440 Instruments dérivés de couverture 66 017 61 268 61 268 Dettes représentées par un titre 1.2.5 – m 283 916 363 011 358 000 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 1.2.5 – i - I 3 362 652 2 528 481 2 528 481 Dettes envers la clientèle 1.2.5 – i - II 9 446 191 9 201 797 9 201 797 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 280 280 Passifs d'impôts courants 0 18 18 Passifs d'impôts différés 0 0 1 732 Comptes de régularisation et passifs divers 1.2.5 – n 191 571 155 777 155 748 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés 12.5 – i 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance 1.2.8 0 0 0 Provisions 1.2.5. – o 67 942 74 885 69 668 Dettes subordonnées 1.2.5 - p 53 886 53 987 53 987 Capitaux propres 1 199 093 1 107 033 1 144 089 Capitaux propres part du groupe 1 199 093 1 107 033 1 144 089 Capital et primes liées 717 468 667 142 667 142 Réserves consolidées 384 227 390 492 388 416 Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global 51 679 49 399 53 692 Résultat de la période 45 719 0 34 839 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Total des passifs et capitaux propres 14 681 321 13 558 035 13 591 561 (1) Le passage du bilan au 31 décembre 2017 en IAS 39 au bilan au 1 er janvier 2018 en IFRS 9 est présenté dans la partie 3.1.1.6 (2) Les montants du 31 décembre 2017 correspondent au bilan publié après reclassements sans changement de méthode de valorisation des actifs et passifs financiers présentés au format IFRS 9 (voir note 3.1.1.6 § 1). 1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres . (En milliers d’Euros) Capital et primes liées Réserves consolidées Autres éléments du résultat global Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global Résultat net part du groupe Total capitaux propres consolidés Capital (1) Primes (1) Recyclables Non Recyclables Actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres Variation de JV des instruments dérivés de couverture Actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat Ecart de réévaluation sur passifs sociaux Capitaux propres au 31 décembre 2017 498 591 168 551 388 416 53 692 34 839 1 144 089 Affectation du résultat de l'exercice 2017 34 839 -34 839 Nouvelle présentation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat de l'activité assurance Effets des changements liés à la première application d 'IFRS 9 (6) -32 765 -53 692 575 -517 59 359 -10 018 Capitaux propres au 1er janvier 2018 498 591 168 551 390 490 0 575 -517 59 359 0 -10 018 0 1 107 031 Distribution -6 498 Augmentation (réduction) de capital 50 326 Transfert entre les composantes de capitaux propres 158 Remboursement de TSS (4) Rémunération TSS Effet des acquisitions et cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle (5) 77 Total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires 50 326 0 -6 263 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -771 512 -332 2 871 Résultat de la période 45 719 Résultat global Autres variations (3) Capitaux propres au 31 décembre 2018 548 917 168 551 384 227 0 -196 -5 59 027 0 -7 147 45 719 1 199 093 1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie . (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Résultat avant impôts 68 589 52 123 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 17 534 18 771 Dépréciation des écarts d'acquisition Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -7 096 -15 831 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -21 987 -18 079 Produits/charges des activités de financement Autres mouvements -74 256 -283 810 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -85 805 -298 949 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 640 063 646 157 Flux liés aux opérations avec la clientèle -801 975 -151 159 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -46 329 -138 237 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers -19 578 40 321 Impôts versés -7 517 -15 304 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -235 336 381 778 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités poursuivies -252 552 134 952 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) - Activités cédées Flux liés aux actifs financiers et aux participations 11 337 -5 465 Flux liés aux immeubles de placement 4 043 10 067 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -9 465 -21 758 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités poursuivies 5 915 -17 156 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) - Activités cédées Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 43 828 7 709 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -100 -100 411 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) - Activités poursuivies 43 728 -92 702 Effet de la variation des taux de change (D) - Activités poursuivies Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) -202 909 25 094 Caisse et banques centrales  : 107 316 154 658 Caisse et banques centrales (actif) 107 369 154 658 Banques centrales (passif) -53 Opérations à vue avec les établissements de crédit  : 327 325 269 392 Comptes ordinaires débiteurs (1) 350 184 329 970 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -22 859 -60 578 Opérations de pension à vue Trésorerie à l'ouverture 434 641 424 050 Caisse et banques centrales  : 104 685 107 316 Caisse et banques centrales (actif) 104 685 107 316 Banques centrales (passif) Opérations à vue avec les établissements de crédit  : 127 047 341 828 Comptes ordinaires débiteurs (1) 151 683 349 990 Comptes et prêts à vue Comptes créditeurs à vue -24 636 -8 162 Opérations de pension à vue Trésorerie à la clôture 231 732 449 144 Variation de la trésorerie nette -202 909 25 094 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 1.1.6. — Première application d'IFRS 9 . 1. Incidence de l’adoption de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018  : Le Groupe BPCE applique la norme IFRS 9 relative aux instruments financiers et remplaçant IAS 39 depuis le 1 er janvier 2018. Les options retenues sont décrites en note 1.2.2.- b et les principes comptables en note 1.2.4. Les principaux impacts de la première application d’IFRS 9 sur le bilan au 1 er janvier 2018 sont les suivants : Classement et évaluation  : L’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. Les principaux reclassements sont les suivants : — pour les portefeuilles de crédit de la banque de proximité, les impacts sont très limités et concernent principalement : – certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les prêts structurés consentis aux collectivités locales qui étaient désignés à la juste valeur par résultat sur option selon IAS 39 et sont désormais classés en actifs financiers non basiques selon IFRS 9 au sein du poste actif à la juste valeur par résultat. Ces actifs étant déjà mesurés à la juste valeur par résultat en IAS 39, ce reclassement n’a pas d’impact sur les fonds propres du groupe. — pour les autres portefeuilles de financement : – les opérations de pension classées parmi les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, – les opérations de pension classées en prêts et créances et en dettes et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 sont désormais comptabilisés dans les actifs à la juste valeur par résultat, — pour les portefeuilles de titres : – selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette est différente sous IFRS 9 avec un choix, au niveau de chaque entité du groupe, entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils sont gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente, – les parts d’OPCVM ou de FCPR, à l’exception de celles du métier de l’assurance, qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dettes sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, – les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, sont classés par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en ont fait individuellement le choix irrévocable, les titres sont classés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) sont évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) sont évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal et (iii) sont maintenues au coût amorti si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur ou par capitaux propres ont un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût amorti compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, l’impact de ces reclassements dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1 er janvier 2018 n’est pas significatif. Le Groupe BPCE a par ailleurs décidé d’appliquer l’option offerte par la recommandation de l’ANC n° 2017-02 du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales de présenter distinctement au bilan et au compte de résultat les activités d’assurance. Toujours en application de cette recommandation, les appels de marge et dépôts de garanties versés enregistrés en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 (18,9 milliards d’ Euros ) ont été reclassés au 1 er janvier 2018 parmi les prêts et créances sur les établissements de crédit ou les actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. De la même manière, les appels de marges et dépôts de garanties reçus enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 (13,4 milliards d’ Euros ) ont été reclassés au 1 er janvier 2018 parmi les dettes sur les établissements de crédit ou les passifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé. Dépréciation  : La nouvelle méthodologie d’évaluation du risque de crédit introduite par IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements de financement et de garantie. Il en est de même des créances résultant de contrats de location, des créances commerciales et des actifs sur contrats. Un seul modèle de provisionnement prévaut désormais alors que sous IAS 39, un modèle de provisionnement distinct existait pour : (i) les instruments évalués au coût amorti, (ii) les instruments de dettes évalués en « Actifs disponibles à la vente », (iii) les instruments de capitaux propres évalués en « Actifs disponibles à la vente » et (iv) les instruments maintenus au coût. Ce nouveau modèle s’applique à l’identique pour les instruments évalués au coût amorti et pour les instruments de dettes évalués à la juste valeur en contrepartie des « Capitaux propres » recyclables. En revanche, sous IFRS 9, les instruments de capitaux propres ne sont plus dépréciés puisqu’ils doivent être évalués à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par « Capitaux propres » non recyclables. — Sous IAS 39, les dépréciations ab initio étaient strictement interdites. Un actif ou un groupe d’actif ne devaient être dépréciés que si : – il existait une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif ( IE événement générateur de pertes – loss event) ; – et, ces événements générateurs de pertes avaient un impact sur les flux de trésorerie estimés de l’actif financier. La norme IFRS 9 impose dorénavant aux entités de reconnaître les dépréciations à un stade plus précoce, c‘est à dire dès la date de première comptabilisation de l’instrument financier. C’est l’application de ce principe qui conduit à une augmentation du montant des dépréciations constatées sur les actifs concernés. L’impact de la première application de la norme IFRS 9 sur les capitaux propres d’ouverture lié à la mise en place du nouveau modèle de dépréciation est de -51,3 millions d’ Euros avant impôts (-32,7 millions d’ Euros après impôts). Les dépréciations pour risque de crédit s’élèvent désormais à 304,4 millions d’ Euros en application de la norme IFRS 9 contre un montant de 249,5 millions d’ Euros au 31 décembre 2017 en application des normes IAS 39 et IAS 37. Elles se ventilent entre 24 millions d’ Euros concernant les actifs financiers et engagements de financement et de garantie relevant du statut 1 (stage 1 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à un an), 40,3 millions d’ Euros relevant du statut 2 (stage 2 correspondant un calcul sur la base des pertes attendues à maturité) et 239,5 millions d’ Euros relevant du statut 3 correspondant aux actifs et engagements dits douteux/en défaut. Les dépréciations sur base de portefeuille constituées en application d’IAS 39 s’élevaient par ailleurs à -16 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Elles concernent en grande majorité les prêts et créances au coût amorti (15,8 millions d’ Euros ) et, dans une moindre mesure, les engagements de financement et de garantie (0,08 millions d’ Euros ). L’effet des reclassements entre catégories d’actifs financiers n’a pas d’impact significatif sur les capitaux propres du groupe au 1 er janvier 2018. L’essentiel des actifs financiers évalués au coût amorti sous IAS 39 continuent à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs évalués à la juste valeur selon IAS 39 continuent à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou actifs financiers à la juste valeur par le compte de résultat). Le tableau ci-après présente le détail des effets du changement liés aux reclassements et à l’application de la nouvelle méthode de provisionnement entre IAS 39 et IFRS 9 par classe d'actifs et de passifs financiers. Les principes généraux de classement des instruments financiers en IFRS 9 sont présentés en note 12.2- e - I. Actif (En milliers d’Euros) IAS 39 Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements Total après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 Actif (En milliers d’Euros) IFRS 9 Valorisation (1) Correction de valeur pour pertes de crédit (2) Caisses, banques centrales 107 369 107 369 107 369 Caisse, Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 040 3 407 8 447 29 250 37 697 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 19 873 19 873 19 873 Instruments dérivés de couverture - JV positive Actifs financiers disponibles à la vente 701 373 -701 373 0 0 697 955 697 955 -192 945 505 010 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 834 490 26 568 1 861 058 -28 026 -1 742 1 831 290 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle 10 326 032 10 326 032 -40 272 10 285 760 Prêts et créances sur la clientèle 161 141 161 141 192 463 -6 353 598 Titres de dette au coût amorti Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 16 006 16 006 -7 559 8 447 Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 139 798 -139 798 0 0 0 0 Placements des activités d'assurance Actifs d'impôts courants 12 929 12 929 12 929 Actifs d'impôts courants Actifs d'impôts différés 25 326 25 326 2 968 12 245 40 539 Actifs d'impôts différés Comptes de régularisation et actifs divers 138 517 -47 900 90 617 98 90 715 Comptes de régularisation et actifs divers Actifs non courants destinés à être cédés 0 0 Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée 0 0 Participation aux bénéfices différée Parts dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement 2 127 2 127 2 127 Immeubles de placement Immobilisations corporelles 143 191 143 191 143 191 Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles 5 376 5 376 5 376 Immobilisations incorporelles Ecarts d'acquisition 114 114 114 114 114 114 Ecarts d'acquisition Total actif 13 591 561 0 13 591 561 -3 751 -29 775 13 558 035 Total a ctif Passif (En milliers d’Euros) IAS 39 Bilan référentiel IAS 39 au 31 décembre 2017 Reclassements Total après reclassements Effets du changement Bilan référentiel IFRS 9 au 1er janvier 2018 Passif (En milliers d’Euros) IFRS 9 Valorisation (1) Correction de valeur pour pertes de crédit (2) Banques centrales 53 53 53 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat 16 440 16 440 -4 995 11 445 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture 61 268 61 268 61 268 Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit 2 528 481 2 528 481 2 528 481 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle 9 201 797 9 201 797 9 201 797 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 358 000 358 000 5 011 363 011 Dettes représentées par un titre Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 280 280 280 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d'impôts courants 18 18 18 Passifs d'impôts courants Passifs d'impôts différés 1 732 1 732 -1 732 0 Passifs d'impôts différés Comptes de régularisation et passifs divers 155 748 155 748 29 155 777 Comptes de régularisation et passifs divers Dettes sur actifs destinés à être cédés 0 0 0 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Provisions techniques des contrats d'assurance 0 0 0 Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions 69 668 69 668 5 217 74 885 Provisions Dettes subordonnées 53 987 53 987 53 987 Dettes subordonnées Capitaux propres 1 144 089 1 144 089 -4 293 -32 763 1 107 033 Capitaux propres Capitaux propres part du Groupe 1 144 089 1 144 089 -4 293 -32 763 1 107 033 Capitaux propres part du Groupe Capital et réserves liées 667 142 667 142 667 142 Capital et réserves liées Réserves consolidées 388 416 388 416 -32 763 390 492 Réserves consolidées Gains et pertes latents 53 692 53 692 -4 293 49 399 Gains et pertes comptabilisés directement en OCI Résultat de la période 34 839 34 839 0 Résultat de la période Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle Total passif 13 591 561 0 13 591 561 -4 248 -29 278 13 558 035 Total passif (1) Il s’agit du changement du mode d’évaluation de l’actif. Par exemple, un actif au coût amorti sous IAS 39 peut être évalué en juste valeur sous IFRS 9. 2. Synthèse des reclassements entre IAS 39 et IFRS 9 par catégorie  : — Actifs financiers  : Actifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Note Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 040 5 040 Dont juste valeur par résultat relevant des opérations de transaction Instruments dérivés Actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 040 5 040 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat Prêts et créances Actifs financiers à la juste valeur par résultat Dont juste valeur par résultat sur option Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat (a) Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat (b) Prêts ou créances sur établissements de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (c) Prêts ou créances sur la clientèle Actifs financiers à la juste valeur par résultat (c) Titres reçus en pension Actifs financiers à la juste valeur par résultat (d) Instruments dérivés de couverture Instruments dérivés de couverture 19 873 19 873 Actifs financiers disponibles à la vente  : 701 373 Titres à revenu fixe Actifs financiers à la juste valeur par résultat (e) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (f) 302 053 109 065 Instruments de dettes au coût amorti (f) 184 905 Titres à revenu variable Actifs financiers à la juste valeur par résultat (g) 4 631 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (h) 399 320 395 945 Prêts ou créances Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Prêts et créances (*)  : 12 160 522 Comptes et prêts Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit 11 495 300 1 785 132 Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle 10 214 292 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (i) 28 026 Comptes ordinaires débiteurs Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit 532 150 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 21 332 21 343 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (j) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (j) Valeurs et titres reçus en pension Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Actifs financiers à la juste valeur par résultat (k) Location financement Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle 111 740 111 740 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance  : Titres à revenu fixe Instruments de dettes au coût amorti 139 798 139 798 Comptes de régularisation et actifs divers  : Comptes de régularisation et actifs divers 138 517 90 715 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Prêts ou créances au coût amorti sur les établissements de crédit 47 900 Prêts ou créances au coût amorti sur la clientèle Immeubles de placement 2 127 2 127 Caisse, Banques Centrales 107 369 107 369 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 16 006 8 447 Instruments de dettes au coût amorti 7 558 Actifs d'impôts courant 12 929 12 929 Actifs d'impôts différés 25 326 28 294 Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans les entreprises mises en équivalence Immobilisations corporelles 143 191 143 191 Immobilisations incorporelles 5 376 5 376 Ecarts d'acquisition 114 114 114 114 Total 13 591 561 13 587 810 (1) Colonne « Valeur comptable sous IAS 39 » = Valeur comptable au 31/12/2017. Les provisions collectives sont en diminution de l'actif, comme les provisions individuelles et, donc incluses dans la valeur nette comptable des instruments. — L’application des critères de la norme IFRS 9 (note 1.1.61-1) relatifs aux modèles de gestion et aux caractéristiques contractuelles des instruments financiers a conduit le groupe à effectuer les modifications suivantes concernant la classification des actifs financiers par rapport à IAS 39 : a) Les titres à revenu fixe classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » suivant la norme IAS 39 ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9, car gérés dans le cadre d'un modèle de gestion de transaction. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. Aucun titre à revenu fixe n’a été reclassé parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect de leur caractère basique. b) Les titres à revenu variable classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » sous IAS 39 et gérés dans le cadre d'un modèle de gestion de transaction ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. c) Les prêts et créances classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » sous IAS 39 gérés suivant un modèle de gestion de transaction ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. Aucun prêt et créance n’a été reclassé parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect de leur caractère basique. d) Les titres reçus en pension classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur sur option » sous IAS 39, gérés dans le cadre d'un modèle de gestion de transaction, ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. e) Les instruments de dettes classés parmi les « Actifs financiers disponibles à la vente » sous IAS 39 ont été classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. f) Les instruments de dettes correspondant principalement au portefeuille de titres de la réserve de liquidité, gérés suivant un modèle de gestion de collecte et de vente, ont été reclassés à hauteur de 697,9 millions d’ Euros parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sous IFRS 9. Ce reclassement n’a pas eu d’impact sur les capitaux propres d'ouverture. Aucun instrument de dettes classé parmi les « Actifs disponibles à la vente » sous IAS 39 n’a été reclassé en actifs au coût amorti sous IFRS 9. Ce reclassement n’aurait pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres d’ouverture. g) Les parts d’OPCVM non consolidés représentant un montant de 3,4 millions d’ Euros sont considérés comme des instruments de dette non basiques sous IFRS 9 et sont donc classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat ». Les autres titres à revenu variable (hors titres de participation) gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9. Les titres de participation reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9 s’élèvent à 1,2 millions d' Euros . h) Aucun titre de participation n’a été reclassé sur option parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » (non recyclables) sous IFRS 9. i) Il s’agit des prêts ou créances classés parmi les « Prêts et créances » sous IAS 39 et reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique. La Banque Populaire Méditerranée a réalisé ce reclassement pour un total de 28M€ correspondant à des fonds de garantie mutuel et fonds de réseau des BP. Ce reclassement n’a pas eu d’impact sur les capitaux propres. j) Il s’agit des instruments de dettes classés parmi les « Prêts et créances » sous IAS 39 et reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par le résultat » sous IFRS 9 en raison du non-respect du caractère basique. Des instruments de dettes gérés suivant un modèle de gestion de collecte et de vente ont été reclassés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres » sous IFRS 9. Ce reclassement n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres d'ouverture. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. k) Les titres reçus en pension classés en « Prêts et créances » sous IAS 39 et gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont comptabilisés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. Les effets du changement relatif aux changements de classification et à la mise en place de la nouvelle méthode de provisionnement sont communiqués en note 1.1.6 - 3. Passifs financiers . — Les titres donnés en pension classés parmi les « Passifs financiers à la juste valeur sur option » sous IAS 39 et gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. Les titres donnés en pension classés parmi les « Prêts et créances » sous IAS 39 et gérés suivant un modèle de gestion de transaction sont classés parmi les « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » sous IFRS 9. La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par ce reclassement. Le principal reclassement concerne ici la sortie de BMTN pour 4,9 millions d’ Euros reclassés en passifs financiers au coût amorti. 01/01/2018 Passifs financiers sous IAS 39 Classification sous IFRS 9 Valeur comptable sous IAS 39 Valeur comptable sous IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 16 440 11 445 Dont valeurs et titres données en pension Passifs financiers à la juste valeur par résultat 11 445 Dont dettes représentées par un titre Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 4 995 Dettes subordonnées Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dont titre vendus à découvert Dont Dérivés de transaction 11 445 Dont autres Passifs financiers Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 11 730 278 11 730 278 Dont valeurs et titres données en pension Passifs financiers à la juste valeur par résultat 11 730 278 Dont autres dettes 11 730 278 Dettes représentées par un titre 358 000 363 011 Comptes de régularisation et passifs divers 155 748 155 777 Total 12 260 466 12 260 511 3.Tableau des effets du changement des dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues  : — Ce tableau présente le détail des effets du changement lié à l'application de nouvelles règles de dépréciation ou de provisionnement du risque de crédit entre IAS 39 et IFRS 9  : Classification sous IFRS 9 Solde de clôture des corrections de valeur selon IAS 39 et IAS 37 au 31/12/2017 Effet des changements de classe d'évaluation sur la correction de valeur pour pertes à cette date Solde d'ouverture des corrections de valeur pour pertes selon IFRS 9 au 01/01/2018 Prêts et créances au coût amorti 249 461 42 574 292 035 Titres de dette au coût amorti 0 0 Instruments de dette disponibles à la vente / à la juste valeur par capitaux propres recyclables Total bilan 249 461 42 574 292 035 Provisions pour engagements par signature 7 155 5 217 12 372 Total dépréciations et provisions 256 616 47 791 304 407 1.2. — Annexe aux comptes consolidés . 1.2.1. – Cadre général . a) Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Le réseau et les principales filiales de BPCE, dont Natixis société cotée détenue à 70,7825 %, sont organisés autour de trois grands pôles métiers : – la Banque de proximité et Assurance, comprenant le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, les Services Financiers Spécialisés et l’Assurance de Natixis, et les Autres réseaux (Crédit Foncier, Banque Palatine, BPCE International) ; – la Gestion d’actifs et de fortune ; – et la Banque de Grande Clientèle. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b) Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c) Événements significatifs . — Opérations de titrisation 2018  : Au 31 décembre 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut ), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5) et en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5). d) Événements postérieurs à la clôture . — Néant. 1.2.2. — Normes comptables applicables et comparabilité . a) Cadre réglementaire . — Les comptes consolidés du Groupe BPCE ont été établis en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu'adopté par l'Union européenne et applicable à cette date, excluant certaines dispositions de la norme lAS 39 concernant la comptabilité de couverture. b) Référentiel — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2017 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2018. La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016, est applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. La norme IFRS 9 remplace IAS 39 et définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 reste documenté de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respectent les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. — Par ailleurs, le 3 novembre 2017, la Commission européenne a adopté l’amendement à la norme IFRS 4 portant sur l’application conjointe de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » avec la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance » avec des dispositions spécifiques pour les conglomérats financiers, applicable à partir du 1 er janvier 2018. Le règlement européen permet ainsi aux conglomérats financiers européens d’opter pour le report d’application de la norme IFRS 9 pour leur secteur de l’assurance jusqu’au 1 er janvier 2021 (date d’application de la nouvelle norme IFRS 17 Contrats d’assurance) sous conditions : – de ne pas transférer d’instruments financiers entre le secteur de l’assurance et les autres secteurs du conglomérat (à l’exception des instruments financiers à la juste valeur par le résultat pour les deux secteurs concernés par le transfert) ; – d’indiquer les entités d’assurance qui appliquent la norme IAS 39 ; – d’apporter des informations complémentaires spécifiques en note annexes. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d'assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. Le Groupe BPCE étant un conglomérat financier a choisi d’appliquer cette disposition pour ses activités d’assurance qui demeurent en conséquence suivies sous IAS 39. Les entités concernées par cette mesure sont principalement CEGC, les filiales d’assurances de COFACE, Natixis Assurances, BPCE Vie et ses fonds consolidés, Natixis Life, ADIR, BPCE Prévoyance, BPCE Assurances, BPCE IARD, Muracef, Surassur, Prépar Vie et Prépar Iard. Conformément au règlement d’adoption du 3 novembre 2017, le groupe a pris les dispositions nécessaires pour interdire tout transfert d’instruments financiers entre son secteur d’assurance et le reste du groupe qui aurait un effet décomptabilisant pour l’entité cédante, cette restriction n’étant toutefois pas requise pour les transferts d’instruments financiers évalués en juste valeur par résultat par les deux secteurs impliqués. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. L’amendement « Caractéristiques de remboursement anticipé avec rémunération négative » a été adopté par la Commission Européenne le 22 mars 2018. Le Groupe BPCE a appliqué cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés liés à l’application de la norme. La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplace les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle est applicable depuis le 1 er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 31 octobre 2017 et est également applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. — Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires reflète désormais le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en cinq étapes : – identification des contrats avec les clients ; – identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres ; – détermination du prix de la transaction dans son ensemble ; – allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes ; – comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment, des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4) et des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. — Les travaux liés à la première application d’IFRS 15 se sont notamment appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein des établissements et filiales pilotes, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés, notamment : – les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière – les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location – les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires groupe Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’a pas reconnu d’impacts significatifs lié à l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe a choisi de ne pas retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. — Nouvelles normes publiées et non encore applicables  : Norme IFRS 16 . — La norme IFRS 16 « Contrats de location » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Adoptée par la Commission européenne le 31 octobre 2017, elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu est limité, les dispositions applicables étant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme. IFRS 16 affectera principalement la comptabilisation des contrats de location en tant que preneur. L’actuelle norme IAS 17, ne donne pas lieu à un enregistrement au bilan des contrats dits de location simple ou opérationnelle et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. A contrario, la norme IFRS 16 impose au locataire la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, à l’actif parmi les immobilisations corporelles, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés sur la durée du contrat. Le Groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur qui resteront comptabilisés en charge de la période avec une mention spécifique en annexe. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement en retenant comme taux d’actualisation le taux d’emprunt marginal du groupe. La charge relative au passif locatif figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. Le groupe a engagé les travaux d’analyse d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2018. Les choix structurants en termes d’organisation et de systèmes d’information ont été réalisés au cours du premier semestre. Les travaux du second semestre ont été consacrés à la phase d’implémentation opérationnelle, actuellement en cours de finalisation avant leurs déploiements début 2019. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste « Immobilisations corporelles » sans que cela ne modifie le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée. Cette méthode conduira à évaluer le montant des passifs locatifs sur la base des paiements résiduels en utilisant les taux d’actualisation afférents aux durées résiduelles des contrats. En particulier, l’option de ne pas reconnaître au bilan les contrats d’une durée résiduelle inférieure à 12 mois au 1 er janvier 2019 sera appliquée . Les droits d’utilisation seront évalués en référence au montant des passifs locatifs déterminés à cette date. Des impôts différés seront constatés séparément pour les actifs et les passifs. Norme IFRS 17 . — La norme IFRS 17 « Contrats d’assurance » a été publiée par l’IASB le 18 mai 2017 remplacera la norme IFRS 4 « Contrats d’assurance ». Sous réserve de son adoption par la Commission européenne, cette norme sera applicable au 1er janvier 2021 avec un comparatif au 1er janvier 2020. La norme IFRS 17 pose les principes de reconnaissance, d’évaluation, de présentation et d’informations à fournir relatifs aux contrats d’assurance et aux contrats d’investissement avec participation discrétionnaire dans le champ d’application de la norme. Valorisées aujourd’hui au coût historique, les obligations aux contrats devront être comptabilisées, en application de la norme IFRS 17, à la valeur actuelle. Pour cela, les contrats d’assurance seront valorisés en fonction des flux de trésorerie qu’ils vont générer dans le futur, en incluant une marge de risques afin de prendre en compte l’incertitude relative à ces flux. D’autre part, la norme IFRS 17 introduit la notion de marge de service contractuelle. Celle-ci représente le bénéfice non acquis par l’assureur et sera libérée au fil du temps, en fonction du service rendu par l’assureur à l’assuré. La norme demande un niveau de granularité des calculs plus détaillé qu’auparavant puisqu’elle requiert des estimations par groupe de contrats. Ces changements comptables pourraient modifier le profil du résultat de l’assurance (en particulier celui de l’assurance vie) et introduire également plus de volatilité dans le résultat. Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 17, les entités d’assurance du Groupe BPCE ont démarré leurs analyses d’impact et se sont dotées, en 2018, de structures projet, qui leur permettront au sein des différents chantiers d’appréhender l’ensemble des dimensions de la norme : modélisation, adaptation des systèmes et des organisations, production des comptes, communication financière et conduite du changement. Lors de sa réunion du 14 novembre 2018, l'IASB a décidé de reporter d’un an la date d'entrée en vigueur de l'IFRS 17 « contrats d'assurance » au 1er janvier 2022. Il a également décidé d’aligner l’échéance de l’exemption temporaire d’IFRS 9 pour les assureurs afin de l’aligner avec IFRS 17 au 1er janvier 2022. IFRIC 23 . — La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » ne donnant pas de précision particulière sur la façon dont les conséquences fiscales liées au caractère incertain de l’impôt devaient être prises en compte en comptabilité, l’interprétation IFRIC 23 « Incertitudes relatives aux traitements fiscaux » de juin 2017 est venue clarifier le traitement à retenir. Cette interprétation permet de tenir compte de l'incertitude qu'il peut y avoir quant à la position fiscale d'une entreprise pour évaluer et pour comptabiliser l'impôt exigible et l'impôt différé. Ce texte adopté par la Commission européenne par règlement du 23 octobre 2018 s’applique à compter du 1 er janvier 2019. Le groupe a entamé une réflexion sur son approche de recensement et de documentation des incertitudes et des risques fiscaux sans pour autant s’attendre à ce stade à un impact en terme de valorisation. c) Recours à des estimations et jugements . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2018, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 1.2.9) ; – le montant des pertes de crédit attendues des actifs financiers ainsi que des engagements de financement et de garantie (note 1.2.6 - a) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision Epargne-Logement (note 1.2.5 - o) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 1.2.8) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 1.2.7 - b) ; – les impôts différés (note 1.2.10 - b) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 1.2.3 - d). Par ailleurs, l’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion ainsi que le caractère basique d’un instrument financier. Les modalités sont précisées dans les paragraphes concernés (note 1.2.2 - e). d) Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2017-02 du 2 juin 2017 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2018. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2018 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 27 février 2019. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 24 avril 2019. e) Principes comptables généraux et méthodes d’évaluation . — Les principes comptables généraux présentés ci-dessous s’appliquent aux principaux postes des états financiers. Les principes comptables spécifiques sont présentés dans les différentes notes annexes auxquelles ils se rapportent. I. Classement et évaluation des actifs financiers . — La norme IFRS 9 est applicable au Groupe BPCE hors filiales d’assurance qui appliquent toujours IAS 39. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). Modèle de gestion ou business model  : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. — A titre d’exemple, peuvent être cités : – la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; – les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; – la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; – la fréquence, le volume et le motif de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion : — un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (« modèle de collecte »). Ce modèle dont la notion de détention est assez proche d’une détention jusqu’à maturité n’est toutefois pas remis en question si des cessions interviennent dans les cas de figure suivants : – les cessions résultent de l’augmentation du risque de crédit ; – les cessions interviennent peu avant l’échéance et à un prix reflétant les flux de trésorerie contractuels restant dus ; – les autres cessions peuvent être également compatibles avec les objectifs du modèle de collecte des flux contractuels si elles ne sont pas fréquentes (même si elles sont d’une valeur importante) ou si elles ne sont pas d’une valeur importante considérées tant isolément que globalement (même si elles sont fréquentes). Pour le Groupe BPCE, le modèle de collecte s’applique notamment aux activités de financement (hors activité de syndication) exercées au sein des pôles Banque de proximité, Banque de Grande Clientèle et Services Financiers Spécialisés ; — un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (« modèle de collecte et de vente »). Le Groupe BPCE applique le modèle de collecte et de vente essentiellement à la partie des activités de gestion du portefeuille de titres de la réserve de liquidité qui n’est pas gérée exclusivement selon un modèle de collecte ; — un modèle propre aux autres actifs financiers, notamment de transaction, dans lequel la collecte des flux contractuels est accessoire. Ce modèle de gestion s’applique à l’activité de syndication (pour la part de l’encours à céder identifiée dès l’engagement) et aux activités de marché mises en œuvre essentiellement par la Banque de Grande Clientèle. Caractéristique des flux contractuels : détermination du caractère basique ou SPPI (Solely Payments of Principal and Interest)  : Un actif financier est dit « basique » si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. La détermination du caractère basique est à réaliser pour chaque actif financier lors de sa comptabilisation initiale. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. — Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent et du risque de crédit. A titre d’exemple : – les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie ; Toute modalité contractuelle qui générerait une exposition à des risques ou à une volatilité des flux sans lien avec un contrat de prêt basique, comme par exemple, une exposition aux variations de cours des actions ou d’un indice boursier, ou encore l’introduction d’un effet de levier ne permettrait pas de considérer que les flux de trésorerie contractuels revêtent un caractère basique. – les caractéristiques des taux applicables (par exemple, cohérence entre la période de refixation du taux et la période de calcul des intérêts) ; Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. – les modalités de remboursement anticipé et de prolongation. La modalité contractuelle, pour l’emprunteur ou le prêteur, de rembourser par anticipation l’instrument financier demeure compatible avec le caractère basique des flux de trésorerie contractuels dès lors que le montant du remboursement anticipé représente essentiellement le principal restant dû et les intérêts y afférents ainsi que, le cas échéant, une indemnité compensatoire raisonnable. Dans les cas où une analyse qualitative ne permettrait pas d’obtenir un résultat précis, une analyse quantitative (benchmark test) consistant à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié avec les flux de trésorerie contractuels d’un actif de référence, est effectuée. Par ailleurs, bien que ne remplissant pas strictement les critères de rémunération de la valeur temps de l’argent, certains actifs comportant un taux réglementé sont considérés comme basiques dès lors que ce taux d’intérêt réglementé fournit une contrepartie qui correspond dans une large mesure au passage du temps et sans exposition à un risque incohérent avec un prêt basique. C’est le cas notamment des actifs financiers représentatifs de la partie de la collecte des livrets A qui est centralisée auprès du fonds d’épargne de la CDC. Les actifs financiers basiques sont des instruments de dettes qui incluent notamment : les prêts à taux fixe, les prêts à taux variable sans différentiel (mismatch) de taux ou sans indexation à une valeur ou un indice boursier et des titres de dettes à taux fixe ou à taux variable. Les actifs financiers non-basiques incluent notamment : les parts d’OPCVM, les instruments de dettes convertibles ou remboursables en un nombre fixe d’actions et les prêts structurés consentis aux collectivités locales. Pour être qualifiés d’actifs basiques, les titres détenus dans un véhicule de titrisation doivent répondre à des conditions spécifiques. Les termes contractuels de la tranche doivent remplir les critères basiques. Le pool d’actifs sous-jacents doit remplir les conditions basiques. Le risque inhérent à la tranche doit être égal ou plus faible que l’exposition aux actifs sous-jacents de la tranche. Un prêt sans recours (exemple : financement de projet de type financement d’infrastructures) est un prêt garanti uniquement par sûreté réelle. En l’absence de recours possible sur l’emprunteur, pour être qualifié d’actif basique, il faut examiner la structure des autres recours possibles ou des mécanismes de protection du prêteur en cas de défaut : reprise de l’actif sous-jacent, collatéraux apportés (dépôt de garanti, appel de marge, etc.), rehaussements apportés. Catégories comptables . — Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) peuvent être évalués au coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres recyclables ou à la juste valeur par résultat. — Un instrument de dettes est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. — Un instrument de dettes est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes : – l'actif est détenu dans le cadre d’un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et – les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres sont par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non SPPI). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cette option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne sont plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers sont des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride doit être désormais enregistré en juste valeur par résultat lorsqu’il n’a pas la nature de dette basique. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre sont enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash-flow d’origine et les cash-flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. II. Opérations en devises . Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. — À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions : – seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » ; – les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». 1.2.3. Consolidation . a) Entité consolidante . — L’entité consolidante du Groupe Banque Populaire Méditerranée est constituée : – de la Banque Populaire Méditerranée, – des Sociétés de Caution Mutuelle (SCM), agréées collectivement avec les Banques Populaires auxquelles elles se rattachent. I. Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Méditerranée figure en note 1.2.13 – Détail du périmètre de consolidation. II. Entités contrôlées par le groupe . — Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes : ( a) des activités bien circonscrites ; b) un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location bénéficiant d’un traitement fiscal spécifique, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; (c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; (d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 1.2.13 - e Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». III. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises . — Définitions  : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. La participation nette dans une entreprise associée ou une coentreprise est soumise à un test de dépréciation s’il existe une indication objective de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements intervenus après la comptabilisation initiale de la participation nette et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de la participation nette, qui peut être estimé de façon fiable. Dans un tel cas, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IFRS 9. Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». IV. Participations dans des activités conjointes . — Définition  : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. — Mode de comptabilisation des activités conjointes  : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. b) Règles de consolidation   : I. Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. II. Conversion des comptes des entités étrangères . La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. — Les écarts de conversion résultent de la différence : – de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; – de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». III. Élimination des opérations réciproques . L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. IV. Regroupements d’entreprises . — En application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « Etats financiers et individuels » révisées : – les regroupements entre entités mutuelles sont inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ; – les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont comptabilisés dans le résultat de la période ; – les contreparties éventuelles à payer sont intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie : – des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, – ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IFRS 9) ; — en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué : – soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle) ; – soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes est effectué pour chaque regroupement d’entreprises. — Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres : – en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; – lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. V. Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale . Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : – en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ; – l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des « Participations ne donnant pas le contrôle » sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des « Participations ne donnant pas le contrôle » sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; – si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; – tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. VI. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées . Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. c) Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2018 . — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2018, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées en note 1.2.13 : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut. En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. Par ailleurs, la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI) a été dissoute au cours de l’exercice 2018 entrainant ainsi une transmission universelle de patrimoine (TUP) à la Banque Populaire Méditerranée. d) Ecarts d’acquisition  : I. Valeur des écarts d’acquisition . Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation. LINK Excel.Sheet.12 "\\\\dombppc\\dfsbpmed\\DFJC\\Documents\\COMPTA-FISCA\\COMPTABILITE GENERALE\\RAPPORT ANNUEL\\Annexe 2018\\Travaux cptes conso\\Fichier Comptes consolidés 2018.12_lot2 - FDC CCV.xlsx" "3.5.1.a!L8C4:L16C6" \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Valeur nette à l'ouverture 114 114 114 114 Acquisitions Perte de valeur Reclassements et autres mouvements Ecarts de conversion Valeur nette à la clôture 114 114 114 114 — Ecarts d’acquisition détaillés : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable 31/12/2018 31/12/2017 Banque C haix 114 114 114 114 Total des écarts d'acquisition 114 114 114 114 — Tests de dépréciation  : Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés. La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. — Les hypothèses suivantes ont été utilisées : – flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque – taux de croissance à l’infini : 2 % – taux d’actualisation : 7,75 % Ces tests ont conduit le Groupe à n’enregistrer aucune dépréciation au titre de l’exercice 2018. II. Variations de valeur des écarts d’acquisition . Aucune variation de valeur des écarts d’acquisition n’a été constatée. 1.2.4. Notes relatives au compte de résultat L’essentiel  : — Le produit net bancaire (PNB) regroupe : – les produits et charges d’intérêts – les commissions – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par résultat – les gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres – les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti – le produit net des activités d’assurance – les produits et charges des autres activités a) Intérêts, produits et charges assimilés : Principes comptables . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille de titres au coût amorti, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Sont également enregistrés les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les produits d’intérêts comprennent également les intérêts des instruments de dettes non basiques non détenus dans un modèle de transaction ainsi que les intérêts des couvertures économiques associées (classées par défaut en instruments à la juste valeur par résultat). Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dettes est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dettes est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Produits d'intérêt Charges d'intérêt Net Prêts / emprunts sur les établissements de crédit  : 18 068 -26 455 -8 387 Prêts / emprunts sur la clientèle 250 562 -55 958 194 604 Obligations et autres titres de dettes détenus/émis 6 371 -9 718 -3 347 Dettes subordonnées /// -1 050 -1 050 Actifs et passifs financiers au coût amorti (hors opérations de location-financement) 275 001 -93 181 181 820 Opérations de location-financement 1 950 0 1 950 Titres de dettes 5 089 /// 5 089 Autres 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5 089 /// 5 089 Total actifs et passifs financiers au coût amorti et à la JV par capitaux propres (1) 282 040 -93 181 188 859 Actifs financiers non standards qui ne sont pas détenus à des fins de transaction 0 /// 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 /// 0 Instruments dérivés de couverture 7 371 -14 631 -7 260 Instruments dérivés pour couverture économique 1 250 -697 553 Autres produits et charges d'intérêt 0 -70 -70 Total des produits et charges d'intérêt 290 661 -108 579 182 082 (1) Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 11.391 milliers d’Euros (12.046 milliers d’Euros en 2017) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. LINK Excel.Sheet.12 "\\\\dombppc\\dfsbpmed\\DFJC\\Documents\\COMPTA-FISCA\\COMPTABILITE GENERALE\\RAPPORT ANNUEL\\Annexe 2018\\Travaux cptes conso\\Fichier Comptes consolidés 2018.12_lot1 - FDC CCV.xlsx" "4.1!L5C2:L22C5" \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle  : 255 231 -61 273 193 958 Prêts et créances avec les établissements de crédit 20 727 -30 985 -10 258 Opérations de location-financement 7 400 0 7 400 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 -28 319 -28 319 Instruments dérivés de couverture 9 591 -8 694 897 Actifs financiers disponibles à la vente 7 053 0 7 053 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6 820 0 6 820 Actifs financiers dépréciés 2 197 0 2 197 Autres produits et charges d'intérêts 0 -70 -70 Total des produits et charges d' intérêts 309 019 -129 341 179 678 LINK Excel.Sheet.12 "\\\\dombppc\\dfsbpmed\\DFJC\\Documents\\COMPTA-FISCA\\COMPTABILITE GENERALE\\RAPPORT ANNUEL\\Annexe 2018\\Travaux cptes conso\\Fichier Comptes consolidés 2018.12_lot1 - FDC CCV.xlsx" "4.1 n-1!L2C2:L13C5" \a \f 4 \h \* MERGEFORMAT Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 241 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (143 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017). b) Produits et charges de commissions : Principes comptables . — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. Commissions sur prestations de service . — Les commissions sur prestations de service font l’objet d’une analyse pour identifier séparément les différents éléments (ou obligations de performance) qui les composent et attribuer à chaque élément la part de revenu qui lui revient. Puis chaque élément est comptabilisé en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché : – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Lorsqu’une incertitude demeure sur l’évaluation du montant d’une commission (commission de performance en gestion d’actif, commission variable d’ingénierie financière, etc.), seul le montant auquel le groupe est déjà assuré d’avoir droit compte-tenu des informations disponibles à la clôture est comptabilisé. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 498 -856 -358 153 -246 -93 Opérations avec la clientèle 66 398 -16 66 382 69 077 -40 69 037 Prestation de services financiers 14 079 -927 13 152 12 786 -762 12 024 Vente de produits d'assurance vie 38 621 /// 38 621 35 466 35 466 Moyens de paiement 56 911 -32 451 24 459 62 195 -27 043 35 152 Opérations sur titres 2 832 0 2 833 3 119 0 3 119 Activités de fiducie 3 526 /// 3 526 4 520 0 4 520 Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan 8 930 -3 981 4 949 8 640 -1 943 6 697 Autres commissions 2 812 1 579 4 391 887 1 615 2 502 Total des commissions 194 607 -36 651 157 955 196 843 -28 419 168 424 c) Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. Les « Résultats sur opérations de couverture » comprennent la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat (1) 708 Résultats sur instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option  : 0 Résultats sur actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 Résultats sur passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option 0 Résultats sur opérations de couverture  : -66 Inefficacité de la couverture de flux trésorerie (CFH) -573 Inefficacité de la couverture de juste valeur (FVH) 507 Variation de la couverture de juste valeur -6 549 Variation de l'élément couvert 7 056 Résultats sur opérations de change 631 Total des gains et pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat 1 273 (1) y compris couverture économique de change . (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Résultats sur instruments financiers de transaction 5 167 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -57 Résultats sur opérations de couverture  : 1 456 I nefficacité de la couverture de juste valeur 1 460 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie -4 Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises Résultats sur opérations de change 690 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 256 La ligne « Résultats sur instruments financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat » inclut sur l’exercice 2018 : — La variation de juste valeur des dérivés qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. — la variation de juste valeur des dérivés affectée par l’évolution des réfactions pour risque de contrepartie ( Crédit Valuation Adjustment – CVA), par l’évolution du risque de non-exécution dans la valorisation des instruments dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment – DVA) pour des montants non significatifs. d) Profits ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres : Principes comptables  : — Les instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres comprennent : – les instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur sont transférées en résultat. – Les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables en résultat. En cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. — Les profits et pertes des instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables reprennent : – les produits et charges comptabilisés en marge net d’intérêts – les gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres les dépréciations comptabilisées ne coût du risque – les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres — Instruments de dettes basiques gérés en modèle de gestion de collecte et de vente à la juste valeur par capitaux propres recyclables : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Montant comptabilisé en résultat Montant comptabilisé en capitaux propres sur la période Montant reclassé pour la période du cumul en capitaux propres au résultat net lors de la décomptabilisation Produits et charges d'intérêt et assimilés /// /// Gains ou pertes nets sur actifs financiers de dettes à la juste valeur par capitaux propres 290 /// /// Coût du risque de crédit /// /// Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres /// 0 290 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 290 0 290 — Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Montant comptabilisé en résultat (dividendes) Montant comptabilisé en capitaux propres sur la période Montant reclassé pour la période en réserves lors de la décomptabilisation Dividendes 9 512 /// /// Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres /// 9 512 Total des profits et pertes sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 9 512 9 512 (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Résultats de cession -14 Dividendes reçus 9 533 Dépréciation durable des titres à revenu variable 0 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 9 519 e) Gains ou pertes nets sur instruments financiers au cout amorti : Principes comptables . — Ce poste comprend les gains ou pertes nets sur instruments financiers au coût amorti résultant de la décomptabilisation d’instruments au coût amorti d’actifs financiers (prêts ou créances, titres de dettes) et de passifs financiers au coût amorti. L’établissement n’a pas constaté de gains et pertes nets sur instruments financiers au coût amorti au 31 décembre 2018. f) Produits et charges des autres activités : Principes comptables  : — Les produits et charges des autres activités enregistrent notamment : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). (En milliers d’Euros) Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges sur activités immobilières 1 959 -9 1 950 59 0 59 Produits et charges sur opérations de location 44 668 -40 312 4 356 4 138 -6 592 -2 454 Produits et charges sur immeubles de placement  : 0 -106 -106 0 -108 -108 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 656 -2 330 -674 1 503 -2 154 -651 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation  : 8 062 -4 001 4 061 9 233 -1 464 7 769 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 2 436 2 436 0 -2 327 -2 327 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 9 718 -3 895 5 823 10 736 -5 945 4 791 Total des produits et charges des autres activités 56 345 -44 322 12 023 14 933 -12 645 2 288 g) Charges générales d’exploitation  : Principes comptables . — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées par le groupe à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 14,2 millions d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0,2 million d’ Euros . Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 14,4 millions d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées par le groupe représente pour l’exercice 2,3 millions d’ Euros dont 2,0 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,3 million d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1,0 million d’ Euros au 31 décembre 2018. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Charges de personnel -158 173 -167 648 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -8 794 -7 180 Services extérieurs et autres charges générales d’exploitation -98 273 -108 297 Autres frais administratifs -107 067 -115 477 Total des charges générales d’exploitation -265 240 -283 125 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1,9 millions d’Euros (contre 1,7 millions d’Euros en 2017) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 775 milliers d’Euros (contre 995 milliers d’Euros en 2017) La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 1.2.7 - a. h) Gains ou pertes sur autres actifs  : Principes comptables . — Les gains ou pertes sur autres actifs enregistrent les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 4 294 94 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 4 294 94 La Banque Populaire Méditerranée a cédé l’ancien site central Marseillais (ex BPPC), « La Magalone », générant ainsi une plus-value de cession à hauteur de 4,2 millions d’ Euros . 1.2.5. — Notes relatives au bilan a) Caisse, banques centrales  : Principes comptables . — Ce poste comprend principalement la caisse et les avoirs auprès de la banque centrale au coût amorti. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Caisse 84 169 78 818 Banques centrales 20 516 28 551 Total caisse, banques centrales 104 685 107 369 b) Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IFRS 9 et des actifs non basiques. Date d’enregistrement des titres . — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « Actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. I. Actifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables  : — Les actifs financiers à la juste valeur par résultat sont : – les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; – les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IFRS 9. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus ; – les instruments de dettes non basiques ; – les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat par défaut (qui ne sont pas détenus à des fins de transaction). Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’exception des actifs financiers de dettes non basiques dont les intérêts sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts ». Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. Actifs à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est réservée uniquement dans le cas d’une élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur sur option (1) Total Actifs financiers obligatoirement évalués à la juste valeur par résultat Actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option Total Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Actifs financiers relevant d'une activité de transaction Autres actifs financiers devant être obligatoirement évalués à la juste valeur par le biais du résultat (2) Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres de dettes 3 575 3 575 31 769 31 769 Titres de dettes 3 575 3 575 31 769 31 769 Prêts aux établissements de crédit hors opérations de pension 28 154 28 154 Prêts à la clientèle hors opérations de pension Opérations de pension (3) Prêts 28 154 28 154 Instruments de capitaux propres 1 153 /// 1 153 872 /// 872 Dérivés de transaction (1) 4 157 /// /// 4 157 5 056 /// /// 5 056 Dépôts de garantie versés /// /// /// /// Total des actifs financiers a la juste valeur par résultat 4 157 32 882 37 039 5 056 32 641 37 697 (1) Uniquement dans le cas d’une « non-concordance comptable » (2) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. Note 1.2.5 - s). (3) inclus les actifs non basiques qui ne relèvent pas d’une activité de transaction dont les parts de fonds et les actions non désignées en juste valeur par capitaux propres non recyclables. — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Crédit Valuation Adjustement). — Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : L'exposition au risque de crédit peut représenter une part essentielle de la juste valeur des prêts ou créances désignés à la juste valeur par résultat figurant au bilan. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est présentée. L’établissement n’a pas constaté de variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit. II. Passifs financiers à la juste valeur par résultat  : Principes comptables . — Les passifs financiers à la juste valeur par résultat comprennent des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IFRS 9. Le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des opérations de vente à découvert, d’opérations de pension et d’instruments financiers dérivés. Les conditions d’application de cette option sont décrites ci-dessus. Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » , à l’exception des variations de juste valeur attribuables à l’évolution du risque de crédit propre pour les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option qui sont enregistrées, depuis le 1 er janvier 2016, dans le poste « Réévaluation du risque de crédit propre des passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat » au sein des « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » . En cas de décomptabilisation du passif avant son échéance (par exemple, rachat anticipé), le gain ou la perte de juste valeur réalisé, attribuable au risque de crédit propre, est transférée directement dans le poste réserves consolidées en capitaux propres. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — La norme IFRS 9 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable . — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. — Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le suivi interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis. Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés . — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur à un passif financier est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IFRS 9 (exemple d’une option de remboursement anticipé incorporée dans un instrument de dettes). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Passifs financiers émis à des fins de transaction Passifs financiers désignés à la juste valeur sur option Total Ventes à découvert /// /// Dérivés de transaction (1) 10 053 /// 10 053 11 445 /// 11 445 Comptes à terme et emprunts interbancaires Comptes à terme et emprunts à la clientèle Dettes représentées par un titre non subordonnées Dettes subordonnées /// /// Opérations de pension (1) /// /// Dépôts de garantie reçus /// /// Autres /// /// Total des passifs financiers a la juste valeur par résultat 10 053 10 053 11 445 11 445 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. Note 1.2.5 - s) — Le poste « Dérivés de transaction » inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont : – soit détenus à des fins de transaction ; – soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IFRS 9. Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA (Debit Valuation Adjustement). — Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option  : Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent quelques émissions ou dépôts structurés comportant des dérivés incorporés (ex. : BMTN interbancaires). La Banque populaire Méditerranée ne dispose plus de ce type d’instruments financiers. — Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : Passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat sur option pour lesquels le risque de crédit doit être présenté en capitaux propres . La Banque Populaire Méditerranée n’a pas enregistré d’opérations de ce genre sur la période. III. Instruments dérivés de transaction  : Principes comptables  : — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux  : 124 909 3 058 8 948 89 519 3 488 9 849 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 1 032 822 822 26 989 1 567 1 567 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 125 941 3 880 9 770 116 508 5 055 11 416 Instruments de taux  : 10 879 0 6 17 630 1 29 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 9 639 277 277 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 20 518 277 283 17 630 1 29 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dériv é s de transaction 146 459 4 157 10 053 134 138 5 056 11 445 Dont marchés organisés 0 0 0 0 0 0 Dont opérations de gré à gré 146 459 4 157 10 053 134 138 5 056 11 445 c) Instruments dérivés de couverture  : Principes comptables . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes : – sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; – il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; – il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations, telle qu’adoptée par l’Union européenne, c’est-à-dire excluant certaines dispositions concernant la macro-couverture. — Couverture de juste valeur  : La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. — Couverture de flux de trésorerie  : Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. — Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture)  : Documentation en couverture de flux de trésorerie  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). — Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant : – des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; – des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. — Documentation en couverture de juste valeur  : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. — Deux tests d’efficacité sont réalisés : – un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; – un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. — Couverture d’un investissement net libelle en devises  : L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. — La macrocouverture de juste valeur est utilisée pour la gestion globale du risque de taux notamment pour couvrir : – les portefeuilles de prêts à taux fixe – les dépôts à vue – les dépôts liés au PEL – la composante inflation du Livret A — La microcouverture de juste valeur est utilisée notamment pour couvrir : – un passif à taux fixe – les titres de la réserve de liquidité à taux fixe et des titres indexés inflation Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. — Les couvertures de flux de trésorerie sont utilisées notamment pour : – la couverture de passif à taux variable – la couverture du risque de variation de valeur des flux futurs variables de la dette – la macro couverture d’actifs à taux variable — Les principales sources d’inefficacité des couvertures sont liées à : – l’inefficacité « bi-courbes » : la valorisation des dérivés collatéralisés (faisant l’objet d’appels de marge rémunérés à EONIA) est basée sur la courbe d’actualisation EONIA, alors que l’évaluation de la composante couverte des éléments couverts en juste valeur est calculée sur une courbe d’actualisation Euribor – la valeur temps des couvertures optionnelles – la surcouverture dans le cadre des tests d’assiette en macro couverture (montants des notionnels de dérivés de couverture supérieurs au nominal des éléments couverts, notamment dans le cas où les éléments couverts ont fait l’objet de remboursements anticipés plus importants que prévus) – les ajustements valorisation liés au risque de crédit et au risque de crédit propres sur dérivés ( Crédit Value adjustment et Debit Value ajustement) – des décalages de fixing des flux entre l’élément couvert et sa couverture. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Instruments de taux 2 108 158 17 773 66 017 932 730 19 873 61 034 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes  : 2 108 158 17 773 66 017 932 730 19 873 61 034 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de juste valeur  : 2 108 158 17 773 66 017 932 730 19 873 61 034 Instruments de taux 0 0 0 30 000 0 234 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes  : 0 0 0 30 000 0 234 Instruments de taux 0 0 0 0 0 0 Instruments sur actions 0 0 0 0 0 0 Instruments de change 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 0 0 0 0 0 0 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 30 000 0 234 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de couverture 2 108 158 17 773 66 017 962 730 19 873 61 268 Tous les instruments dérivés de couverture sont présentés dans le poste « Instruments de dérivés de couverture » à l’actif et au passif du bilan. — Echéancier du notionnel des instruments dérivés de couverture au 31 décembre 2018 : (En milliers d’Euros) inf. a 1 an de 1 à 5 ans de 6 à 10 ans sup à 10 ans Couverture de taux d'intérêts  : 145 000 564 658 1 355 500 43 000 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 145 000 564 658 1 355 500 43 000 Couverture du risque de change  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture des autres risques  : 0 0 0 0 Instruments de couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 Instruments de couverture de juste valeur 0 0 0 0 Couverture d'investissements nets en devises 0 0 0 0 Total 145 000 564 658 1 355 500 43 000 Eléments couverts — Couverture de juste valeur  : (En milliers d’Euros) Couverture de juste valeur Au 31 décembre 2018 Couverture du risque de taux Couverture du risque de change Couverture des autres risque (or, matières premières…) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Valeur comptable dont réévaluation de la composante couverte (*) Composante couverte restant à étaler (**) Actifs Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 103 133 6 077 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 103 133 6 077 Actions et autres instruments de capitaux propres Actifs financiers au coût amorti 203 410 33 663 Prêts ou créances sur les établissements de crédit Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dette 203 410 33 663 Passifs Passifs financiers au coût amorti 310 011 14 694 Dettes envers les établissements de crédit 310 011 14 694 Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total -3 468 25 046 (1) Intérêts courus exclus. (2) Déqualification, fin de la relation de couverture. L'inefficacité de la couverture de la période est présentée en note 1.2.4 - c « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » ou en note « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » pour les instruments de capitaux propres classés en juste valeur par capitaux propres non recyclables — Couverture de flux de trésorerie – Couverture d’investissements nets en devises : (En milliers d’Euros) Au 31 décembre 2018 Juste valeur du dérivé de couverture Dont partie efficace des couvertures non échues Dont partie inefficace Solde des couvertures échues restant à étaler (1) Juste valeur de l'élément couvert (dérivé hypothétique) Couverture de risque de taux Couverture de risque de change Couverture des autres risques Total - Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets en devises 0 0 0 0 0 (1) Déqualification, fin de la relation de couverture . L’inefficacité de la couverture est comptabilisée dans le compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes sur actifs financiers et passifs financiers à la juste valeur par résultat » en note 1.2.4 - c. La réserve « Couverture de flux de trésorerie » correspond à la partie efficace des couvertures non échues et le solde des couvertures échues restant à étaler, avant impôt, y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. Le recyclage en résultat de la réserve « Couverture de flux de trésorerie » est inclus soit dans la marge nette d’intérêt soit dans le résultat de décomptabilisation de l’élément couvert par symétrie avec le poste impacté par l’élément couvert. — Couverture de flux de trésorerie et couverture d’investissements nets en devises - Analyse des autres éléments comptabilisés en capitaux propres : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Variation de la part efficace Reclassement en résultat de part efficace Basis adjustment - élément non financier (*) Elément couvert partiellement ou totalement éteint 31/12/2018 Montant des capitaux propres pour les opérations en CFH -791 211 573 -7 Dont couverture de taux Dont couverture de change Montant des capitaux propres pour les opérations en NIH Total -791 211 573 -7 d) Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : Principes comptables . — Les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. — Instruments de dettes évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur (pied de coupon) sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (les actifs en devises étant monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.9. Ces instruments sont soumis aux exigences d’IFRS 9 en matière de dépréciation. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 1.2.6 - a. En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les instruments de dettes sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés » selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). — Instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par capitaux propres non recyclables En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (les actifs en devise étant non monétaires, les variations de juste valeur pour la composante change n’affectent pas le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 1.2.9. La désignation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est une option irrévocable qui s’applique instrument par instrument uniquement aux instruments de capitaux propres non détenus à des fins de transaction. Les pertes de valeur latentes et réalisées restent constatées en capitaux propres sans jamais affecter le résultat. Ces actifs financiers ne font pas l’objet de dépréciations. En cas de cession, ces variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat mais directement dans le poste réserves consolidés en capitaux propres. Seuls les dividendes affectent le résultat dès lors qu’ils correspondent à un retour sur l’investissement. Ils sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres ». (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Prêts ou créances sur la clientèle Titres de dettes 103 131 110 275 Actions et autres titres de capitaux propres (1) 413 784 394 735 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 516 915 505 010 Dont dépréciations pour pertes de crédit attendues 1 Dont gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (avant impôts) 61 443 62 369 Instruments de dettes -311 865 Instruments de capitaux propres 61 754 61 504 (*) Y compris la part des participations ne donnant pas le contrôle. (1) Le détail est donné dans la note 1.2.5 - f Au 31 décembre 2018, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement la juste valeur sur les titres de BPCE pour 57,9 millions d’ Euros et ceux de BP Développement pour 6,8 millions d’ Euros . e) Actifs au coût amorti  : Principes comptables . — Les actifs au coût amorti sont des actifs financiers basiques détenus dans un modèle de collecte. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées en note 1.2.6 - a Les actifs financiers au coût amorti incluent les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que les titres au coût amorti tels que les effets publics ou les obligations. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur comptable initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché, est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. Renégociations et restructuration  : La norme IFRS 9 requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation. Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est cependant à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations ayant pour origine des difficultés financières reste analogue à celui prévalant selon IAS 39 : en cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes de crédit selon IFRS 9, le prêt est considéré comme un encours déprécié (au Statut 3) et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque de crédit » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain (non déprécié, au Statut 1 ou au Statut 2) sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Frais et commissions  : Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Date d’enregistrement  : Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de prise en pension, un engagement de financement donné est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Prêts et créances ». I. Titres au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Effets publics et valeurs assimilées 308 753 314 388 Obligations et autres titres de dettes 25 423 39 216 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -547 -6 Total des titres au cout amorti 333 629 353 598 II. Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs 152 634 350 184 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 1 643 832 1 428 516 Autres prêts ou créances sur établissements de crédit 3 769 6 432 Dépôts de garantie versés 46 600 47 900 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -39 -1 742 Total 1 846 797 1 831 290 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1,097 millions d’Euros au 31 décembre 2018 contre 1,168 millions d’Euros au 1er janvier 2018 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 1.2.9. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 709 millions d’ Euros au 31 décembre 2018 (595 millions d’ Euros au 1 er janvier 2018). III. Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires débiteurs  : 287 026 181 966 Autres concours à la clientèle 11 343 398 10 389 955 Prêts à la clientèle financière -1 Crédits de trésorerie 652 680 635 437 Crédits à l'équipement 2 932 596 2 536 577 Crédits au logement 7 520 300 6 502 353 Crédits à l'exportation 2 648 2 488 Opérations de pension Opérations de location-financement 74 092 115 124 Prêts subordonnés Autres crédits 161 081 597 975 Autres prêts ou créances sur la clientèle 2 464 2 587 Dépôts de garantie versés -1 Prêts et créances bruts sur la clientèle 11 632 888 10 574 508 Dépréciations pour pertes de crédit attendues -287 677 -288 749 Total 11 345 212 10 285 760 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 1.2.9. f) Instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres . : Principes comptable s. — Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres peuvent être : - des titres de participations : – des actions et autres titres de capitaux propres Lors de la comptabilisation initiale, Les instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres sont évalués à la juste valeur majorée des coûts de transaction. Lors des arrêtés suivants, les variations de juste valeur de l'instrument sont comptabilisées en capitaux propres (OCI). Les variations de juste valeur ainsi accumulées en capitaux propres ne seront pas reclassées en résultat au cours d'exercices ultérieurs (OCI non recyclables). Seuls les dividendes sont comptabilisés en résultat lorsque les conditions sont remplies. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Juste valeur Dividendes comptabilisés sur la période Décomptabilisation sur la période Juste valeur Instruments de capitaux propres détenus à la fin de la période Juste valeur à la date de cession Profit ou perte cumulé à la date de cession Titres de participations 395 258 9 446 33 -3 391 452 Actions et autres titres de capitaux propres 18 526 66 2 913 Total 413 784 9 512 33 -3 394 365 Les titres de participations comprennent les participations stratégiques, les entités « outils » (l’informatique par exemple) et certains titres de capital investissement à long terme. Ces titres de participation n’ayant pas vocation à être cédés, un classement en instruments de capitaux propres désignés comme étant à la juste valeur par capitaux propres est adapté à cette nature de participation. Le montant cumulé des variations de juste valeur reclassé dans la composante "Réserves consolidées" durant la période concerne les sorties de la SOCIÉTÉ D'ECONOMIE MIXTE VALLAURIENNE et de la SA ECONOMIE MIXTE MARIGNANAISE et s'élève à 30 milliers d' Euros au 31 décembre 2018. Le motif ayant conduit à sortir ces instruments de capitaux propres est leur liquidation respective. g) Reclassements d’actifs financiers   : Principes comptables . — Les reclassements d’actifs financiers en IFRS 9 sont plus limités que sous IAS 39. Il n’est plus possible de reclasser un titre au coût amorti en cas de simple illiquidité des marchés. Un reclassement est possible uniquement dans le cas où le modèle de gestion a changé en raison d’une décision stratégique du management. De ce fait, il s’agit de cas très limités (exemple : vente d’un secteur d’activité se traduisant par un passage en gestion extinctive des actifs concernés, restructuration d’activité, …). D ans ce cas, le reclassement est prospectif et n’implique pas de requalification affectant les périodes antérieures. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers. h) Comptes de régularisation et actifs divers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 6 146 5 354 Charges constatées d'avance 9 026 8 359 Produits à recevoir 17 252 15 099 Autres comptes de régularisation 67 155 16 385 Comptes de régularisation - actif 99 579 45 197 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 7 215 4 034 Dépôts de garantie versés 8 659 Débiteurs divers 49 029 41 484 Actifs divers 64 903 45 518 Total des comptes de régularisation et actifs divers 164 482 90 715 Les garanties versées enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 ont été reclassées au 1 er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit (voir Note 1.2.5 – e) i) Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées  : Principes comptables . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IFRS 9. Un actif (ou un groupe d’actifs) non courant est destiné à être cédé lorsque sa valeur comptable est recouvrée par le biais d’une transaction de vente. Cet actif (ou groupe d’actifs) doit être disponible immédiatement en vue de la vente et il doit être hautement probable que cette vente intervienne dans les douze mois. — Néant . j) Immeubles de placement  : Principes comptables . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités » à l’exception des activités d’assurance classées en « Produits des activités d’assurance ». (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur /// /// 0 /// /// Immeubles comptabilisés au coût historique 4 539 -2 533 2 006 4 476 -2 349 2 127 Total des immeubles de placement 2 006 2 127 La Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’immeubles de placement comptabilisés à la juste valeur. La juste valeur des immeubles de placement est classée en niveau 3 dans la hiérarchie des justes valeurs de la norme IFRS 13. k) Immobilisations  : Principes comptables . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si : – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. — Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires  : – façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ; – fondations/ossatures : 30 à 60 ans ; – ravalements : 10 à 20 ans ; – équipements techniques : 10 à 20 ans ; – aménagements intérieurs : 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 1.2.11 – b. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 151 515 -79 549 71 966 140 609 -74 817 65 792 Biens mobiliers donnés en location 25 731 -20 746 4 985 45 211 -36 333 8 878 Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 198 240 -140 461 57 779 201 975 -133 454 68 521 Total des immobilisations corporelles 375 486 -240 756 134 730 387 795 -244 604 143 191 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 25 328 -21 993 3 335 16 740 -11 364 5 376 Logiciels 7 549 -6 820 729 16 373 -16 373 0 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 32 877 -28 813 4 064 33 113 -27 737 5 376 l ) Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle  : Principes comptables . — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. Pour les opérations de mise en pension de titres, un engagement de financement reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées en « Dettes ». I. Dettes envers les établissements de crédit  : ( En millions d' Euros ) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes à vue 24 636 22 859 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 0 51 Dettes à vue envers les établissements de crédit 24 636 22 910 Emprunts et comptes à terme 3 310 870 2 476 667 Opérations de pension 18 111 18 111 Dettes rattachées 9 035 10 792 Dettes à termes envers les établissements de crédit 3 338 016 2 505 570 Dépôts de garantie reçus (1) 0 1 Total des dettes envers les établissements de crédit 3 362 652 2 528 481 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 1.2.9. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 3,318 millions d’ Euros au 31 décembre 2018 (2,453 millions d’ Euros au 1 er janvier 2018). II. Dettes envers la clientèle  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes ordinaires créditeurs 5 057 979 4 780 882 Livret A 699 001 656 007 Plans et comptes Epargne-Logement 1 024 521 1 016 864 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 706 281 1 642 026 Dettes rattachées 172 175 Comptes d'épargne à régime spécial 3 429 975 3 315 072 Comptes et emprunts à vue 29 408 37 888 Comptes et emprunts à terme 891 296 1 020 369 Dettes rattachées 37 533 47 586 Autres comptes de la clientèle 958 237 1 105 843 A vue 0 0 A terme 0 0 Dettes rattachées 0 0 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Dépôts de garantie reçus 0 0 Total des dettes envers la clientèle 9 446 191 9 201 797 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 1.2.9. m) Dettes représentées par un titre  : Principes comptables . — Les dettes émises qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». Une nouvelle catégorie de passifs éligibles au numérateur du TLAC (exigence en Total Loss Absorbing Capacity) a été introduite par la loi française et désignée communément « senior non préférée ». Ces passifs ont un rang intermédiaire entre celui des fonds propres et des autres dettes dites « senior préférées ». (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Emprunts obligataires 18 099 1 143 212 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 238 881 356 388 Autres dettes représentées par un titre qui ne sont ni non préférées ni subordonnées 2 -1 143 214 Dettes non préférées 0 0 Total 256 982 356 386 Dettes rattachées 26 934 6 625 Total des dettes représentées par un titre 283 916 363 011 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 1.2.9. n) Comptes de régularisation et passifs divers  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Comptes d'encaissement 13 820 16 639 Produits constatés d'avance 49 614 42 447 Charges à payer 56 496 58 463 Autres comptes de régularisation créditeurs 34 913 -500 Comptes de régularisation - passif 154 843 117 049 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 590 1 073 Créditeurs divers 36 138 37 655 Passifs divers 36 728 38 728 Total des comptes de régularisation et passifs divers 191 571 155 777 Les garanties reçues enregistrées en comptes de régularisation au 31 décembre 2017 ont été reclassées au 1 er janvier 2018 en prêts et créances sur les établissements de crédit ou en actifs à la juste valeur par résultat en fonction du modèle de gestion associé (voir Note 1.1.6). o) Provisions  : Principes comptables . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux et assimilés, aux provisions Epargne-Logement , aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur les contrats d’ E pargne- L ogement . — Les comptes Epargne-Logement (CEL) et les plans Epargne-Logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’ Epargne-Logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’ Epargne-Logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’ Epargne-Logement , d’une part et pour l’ensemble des comptes Epargne-Logement , d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’ Epargne-Logement . Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous, à l’exception des provisions pour pertes de crédit attendues sur les engagements de financement et de garantie qui sont détaillées à la note 1.2.6.  : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Augmentation Utilisation Reprises non utilisées Autres mouvements (1) 31/12/2018 Provisions pour engagements sociaux (2) 41 965 892 0 -2 129 -4 011 36 717 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Risques légaux et fiscaux 4 360 2 648 0 -2 846 0 4 162 Engagements de prêts et garanties (3) 12 372 1 805 0 -2 073 -9 12 053 Provisions pour activité d' E pargne- L ogement 9 754 0 0 -241 -2 9 511 Autres provisions d'exploitation 6 434 0 0 -933 -2 5 499 Total des provisions 74 885 5 345 0 -8 222 -8 933 67 942 Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies passifs sociaux (4 millions d' Euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion. Les provisions sur engagements de prêts et de garanties sont estimées selon la méthodologie d’IFRS 9 depuis le 1er janv ier 2018. I. Encours collectés au titre de l’ E pargne- L ogement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 195 494 604 578 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 616 931 181 234 Ancienneté de plus de 10 ans 164 238 168 685 Encours collectés au titre des plans Epargne-Logement 976 663 954 497 Encours collectés au titre des comptes Epargne-Logement 49 826 51 909 Total des encours collectes au titre de l' Epargne-Logement 1 026 489 1 006 405 II. Encours de crédits octroyés au titre de l’ Epargne-Logement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Encours de crédits octroyés au titre des plans Epargne-Logement 231 391 Encours de crédits octroyés au titre des comptes Epargne-Logement 1 089 1 502 Total des encours de crédit s octroyés au titre de l' Epargne-Logement 1 320 1 894 III. Provisions constituées au titre de l’ Epargne-Logement (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 5 984 5 795 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 237 740 Ancienneté de plus de 10 ans 2 791 2 769 Provisions constituées au titre des plans E pargne L ogement 9 012 9 304 Provisions constituées au titre des comptes Epargne L ogement : 514 475 Provisions constituées au titre des crédits PEL -3 -7 Provisions constituées au titre des crédits CEL -11 -19 Provisions constituées au titre des crédits Epargne L ogement -14 -25 Total des provisions constituées au titre de l’ Epargne L ogement 9 512 9 754 p) Dettes subordonnées  : Principes comptables . — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Dettes subordonnées émises à des fins de transaction 0 0 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Actions de préférence 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 3 840 3 941 Dettes subordonnées et assimilés 53 840 53 941 Dettes rattachées 46 46 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Dettes subordonnées au coût amorti 53 886 53 987 Total des dettes subordonnées (1) 53 886 53 987 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 1.2.5 - p. Les dettes subordonnées à durée déterminée ne sont composées que d’emprunts subordonnés souscrits auprès de BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice  : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Emission (1) Remboursement (2) Autres mouvements 31/12/2018 Dettes subordonnées désignées à la juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 046 0 0 0 50 046 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 0 0 0 Actions de préférence 0 0 0 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 3 941 547 -647 -1 3 840 Dettes subordonnées au coût amorti 53 987 547 -647 -1 53 886 Dettes subordonnées et assimilés 53 987 547 -647 -1 53 886 — Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis  : Principes comptables . — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. — Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres : – sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; – l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; – si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « Participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « Résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « Participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées part du groupe. I. Parts sociales  : Principes comptables . — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Nombre Nominal Capital Nombre Nominal Capital Parts sociales Valeur à l'ouverture 31 042 16 496 678 30 077 16 481 239 Augmentation de capital 7 623 16 121 965 5 583 16 89 335 Réduction de capital -4 478 16 -71 647 -4 619 16 -73 896 Autres variations Valeur à la clôture 34 187 16 546 995 31 042 16 496 678 — Au 31 décembre 2018, le capital se décompose comme suit : – 546.995 milliers d’ Euros de parts sociales (34.187.217 parts sociales de 16 Euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires des Banques Populaires (496.678 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017) ; II. Titres supersubordonnés à durée indéterminée classés en capitaux propres . — Néant q) Participations ne donnant pas le contrôle  : Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif. r) Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres  : Principes comptables . — Pour les actifs financiers de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres, en cas de cession, les variations de juste valeur ne sont pas transférées en résultat. On parle d’éléments non recyclables en résultat. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Brut Impôt Net Réévaluation des immobilisations Réévaluation (ou écarts actuariels) au titre des régimes à prestations définies 4 011 -1 140 2 871 Réévaluation du risque de crédit propres des passifs financiers ayant fait l'objet d'une option de comptabilisation à la juste valeur par résultat 0 0 0 Réévaluation des actifs financiers de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 250 -212 38 Réévaluation des actifs disponibles à la vente de l'activité d'assurance 0 0 0 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments non recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments non recyclables en résultat 4 261 -1 352 2 909 Ecarts de conversion 0 /// 0 Réévaluation des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables -1 176 405 -771 Réévaluation des instruments dérivés de couverture d'éléments recyclables en résultat net 784 -272 512 Eléments de la quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 0 Autres éléments comptabilisés par capitaux propres d'éléments recyclables en résultat net 0 0 0 Éléments recyclables en résultat -392 133 -259 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts) 3 869 -1 219 2 650 Part du groupe 3 869 -1 219 2 650 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres s'élèvent à -259 milliers d' Euros au titre de l'exercice 2018. Les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat s'élèvent à 38 milliers d' Euros au titre de l'exercice 2018. s) Compensation d’actifs et de passifs financiers  : Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Principes comptables . — Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment, pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ». I. Actifs financiers  : Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collateral) Exposition nette Dérivés 21 930 15 333 0 6 597 2 564 604 1 960 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 Total 21 930 15 333 0 6 597 2 564 604 0 1 960 II. Passifs financiers  : Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan  : (En millions d'Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collateral) Exposition nette Dérivés 76 070 15 333 46 600 14 137 13 738 604 13 116 18 Opérations de pension 18 151 18 151 Autres passifs Total 94 221 33 484 46 600 14 137 13 738 604 13 116 18 t) Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer  : Principes comptables . — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur par résultat lorsque ce passif relève d’un modèle de gestion de transaction. Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur par résultat si elle relève d’un modèle de gestion de transaction. Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles : – les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; – des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. L’amendement IFRS 9 du 12 octobre 2017 a clarifié le traitement sous IFRS 9 des modifications de passifs comptabilisés au coût amorti, dans le cas où la modification ne donne pas lieu à décomptabilisation : le gain ou la perte résultant de la différence entre les cash flow d’origine et les cash flow modifiés actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine doit être enregistré en résultat. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme IFRS 9 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. I. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie  : (En milliers d’Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres 'secs’ Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations 31/12/2018 Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Instruments de capitaux propres  : Actions et autres titres de capitaux propres Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option Instruments de dettes  : Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard Instruments de capitaux propres  : Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction Instruments de dettes  : 95 000 95 000 Prêts sur les établissements de crédit Prêts sur la clientèle Titres de dettes 95 000 95 000 Instruments de capitaux propres  : Titres de participation Actions et autres titres de capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 95 000 95 000 Prêts ou créances sur les établissements de crédit 809 773 809 773 Prêts ou créances sur la clientèle 1 134 172 1 140 124 2 274 296 Titres de dettes 1 391 563 21 332 1 412 895 Actifs financiers au coût amorti 1 391 563 21 332 1 943 945 1 140 124 4 496 964 Total des actifs financiers donnes en garanties 1 486 563 21 332 1 943 945 1 140 124 4 591 964 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 1 486 563 21 332 809 773 1 140 124 3 457 792 Le montant du passif associé aux actifs financiers donnés en garantie dans le cadre des pensions s'élève à 21 332 milliers d' Euros au 31 décembre 2018 (21 307 millions d’ Euros au 1 er janvier 2018). La juste valeur des actifs donnés en garantie dans le cadre d’opérations de titrisation non déconsolidantes est de 1 140 124 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 (1 143 214 millions d’ Euros au 1 er janvier 2018). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises par BPCE SFH et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Prêts de titres "secs" Pensions Actifs cédés ou affectés en garantie Titrisations Total VNC VNC VNC VNC JV VNC Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente 225 000 225 000 Prêts et créances 21 307 1 899 843 1 143 214 3 064 364 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 225 000 25 000 Total des actifs financiers donn é s en garantie 250 000 21 307 1 899 843 1 143 214 3 314 364 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés Passifs associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances 18 128 16 274 34 404 Actifs détenus jusqu'à l'échéance T otal des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés 18 128 16 274 34 404 i. Commentaires sur les actifs financiers transférés  : Mises en pension et prêts de titres . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes des conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Cessions de créances . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées . — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les opérations de titrisation réalisées par BPCE en 2014 (BPCE Master Homeloans), 2016 (BPCE Consumer loans 2016_5) et 2017 (BPCE Home Loans 2017_5) étaient totalement auto-souscrites alors que les parts seniors de l’opération de titrisation BPCE Home loans FCT 2018 sont souscrites par des investisseurs externes (note 1.2.13). Au 31 décembre 2018, 1.140.124 milliers d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Master Homeloans, BPCE Consumer loans 2016_5, et BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, 920,6 millions d’ Euros de refinancement ont été reçus, ce montant étant limité aux besoins de refinancement du Groupe Banque Populaire Méditerrannée. ii. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés  : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. iii. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer  : — Néant iv. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue  : Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné par ce type d’opérations. II. E ngagements  : Principes comptables . — Les engagements se caractérisent par l’existence d’une obligation contractuelle et sont irrévocables. Les engagements figurant dans ce poste ne doivent pas être susceptibles d’être qualifiés d’instruments financiers entrant dans le champ d’application d’IFRS 9 au titre du classement et de l’évaluation. En revanche, les engagements de financements et de garanties données sont soumis aux règles de provision d’IFRS 9 tels que présentés dans la note 1.2.6. — Les effets des droits et obligations de ces engagements sont subordonnés à la réalisation de conditions ou d’opérations ultérieures. Ces engagements sont ventilés en : – Engagements de financement (ouverture de crédit confirmé ou accord de refinancement) ; – Engagement de garantie (engagements par signature ou actifs reçus en garantie). Les montants communiqués correspondent à la valeur nominale des engagements donnés. u) Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés en faveur : 864 864 De la clientèle 1 220 049 1 141 340 Ouvertures de crédit confirmées 1 220 049 1 141 340 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donn é s 1 220 913 1 142 204 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement re ç us 0 0 v) Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés : des établissements de crédit 27 365 21 884 D'ordre de la clientèle 374 614 363 067 Total des engagements de garantie donn é s 401 979 384 951 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 1 941 095 2 703 217 De la clientèle 2 553 796 722 030 Total des engagements de garantie re ç us 4 494 891 3 425 247 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 1.2.13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent en 1.2.5 - t « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent en 1.2.5 - t « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». 1.2.6. — Expositions aux risques . Les expositions aux risques abordés ci-après sont représentées par le risque de crédit, de marché, de taux d’intérêt global, de change et de liquidité. L’information relative à la gestion du capital et aux ratios réglementaires est présentée dans la partie « Gestion des risques ». Pour mémoire : Information sur les profils de risques pourrait être présentée Pilier 3. a) Risque de crédit et risque de contrepartie  : L’essentiel . — Le risque de crédit est le risque qu’une partie à un instrument financier manque à une de ses obligations et amène de ce fait l’autre partie à subir une perte financière. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent : – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. I. Détail des actifs financiers et engagement par statut . i. Détail des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables par statut  : 31/12/2018 01/01/2018 Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables  : 103 132 -1 103 131 128 498 0 128 498 Statut 1 103 132 -1 103 131 128 498 0 128 498 Statut 2 0 0 0 0 0 0 Statut 3 0 0 0 0 0 0 ii. Détail des actifs financiers au coût amorti par statut : 31/12/2018 01/01/2018 Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Valeur brute comptable Dépréciations pour pertes de crédit attendues Valeur nette comptable Titres de dettes au coût amorti  : 334 176 -547 333 629 335 811 -6 335 805 Statut 1 334 176 -547 333 629 335 811 -6 335 805 Statut 2 0 0 0 0 0 0 Statut 3 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : 1 846 835 -39 1 846 796 1 861 058 -1 742 1 859 316 Statut 1 1 846 836 -39 1 846 797 1 833 103 -7 1 833 096 Statut 2 -1 0 -1 27 955 -1 735 26 220 Statut 3 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti  : 11 632 889 -287 677 11 345 212 10 576 774 -289 304 10 287 470 Statut 1 10 348 273 -17 439 10 330 834 9 350 474 -22 557 9 327 917 Statut 2 796 570 -40 197 756 373 731 861 -35 380 696 481 Statut 3 488 046 -230 041 258 005 494 439 -231 367 263 072 iii. Détail des engagements par statut  : 31/12/2018 01/01/2018 Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition nette Exposition brute Provisions pour pertes de crédit Exposition nette Engagements de financement donnés  : 1 220 913 -11 292 1 209 621 1 128 143 4 299 1 132 442 Statut 1 1 153 695 -2 337 1 151 358 1 063 951 3 302 1 067 253 Statut 2 67 218 -1 700 65 518 64 192 997 65 189 Statut 3 0 -7 255 -7 255 0 0 0 Engagements de garantie donnés  : 386 557 -761 385 796 406 178 8 031 414 209 Statut 1 336 128 -382 335 746 392 169 631 392 800 Statut 2 24 930 -372 24 558 9 339 245 9 584 Statut 3 25 499 -7 25 492 4 670 7 155 11 825 II. Coût du risque de crédit  : Principes comptables . — Le coût du risque porte sur les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ainsi que sur les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée non comptabilisés à la juste valeur par résultat. Il concerne également les créances résultant de contrats de location, les créances commerciales et les actifs sur contrats. Ce poste recouvre ainsi la charge nette des dépréciations et des provisions constituées au titre du risque de crédit. Les pertes de crédit liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. Les créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations sont des créances qui ont acquis un caractère de perte définitive avant d’avoir fait l’objet d’un provisionnement en Statut 3. — Coût du risque de la période  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -13 208 -2 938 Récupérations sur créances amorties 921 752 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -3 885 -11 162 Total coût du risque de crédit -16 172 -13 348 — Coût du risque de la période par nature d’actifs : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Opérations interbancaires 1 702 -314 Opérations avec la clientèle -16 956 -13 380 Autres actifs financiers -918 346 Total coût du risque de crédit -16 172 -13 348 III. Variation des pertes de crédit attendues des actifs financiers et des engagements  : Principes comptables . — Les pertes de crédit attendues sont représentées par des dépréciations sur les actifs au coût amorti et en juste valeur par capitaux propres, et des provisions sur les engagements de financement et de garantie. Dès la date de première comptabilisation les instruments financiers concernés (voir 7.1.1) font l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour pertes de crédit attendues (Expected Crédit Losses ou ECL). Lorsque les instruments financiers n’ont pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, les dépréciations ou provisions pour pertes de crédit attendues sont évaluées à partir d’historique de pertes et de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Les instruments financiers sont répartis en trois catégories (statuts) selon la dégradation du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. A chaque catégorie d’encours correspond une modalité spécifique d’évaluation du risque de crédit : — Statut 1 (stage 1 ou S1)  : – il s’agit des encours sains pour lesquels il n’y a pas d’augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit correspond aux pertes de crédit attendues à un an ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 2 (stage 2 ou S2)  : – les encours sains pour lesquels une augmentation significative du risque de crédit est constatée depuis la comptabilisation initiale de l’instrument financier, sont transférés dans cette catégorie ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est alors déterminée sur la base des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) ; – les produits d’intérêts sont reconnus en résultat, comme pour les encours de statut 1, selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’instrument avant dépréciation. Statut 3 (stage 3 ou S3)  : – Il s’agit des encours pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de crédit avéré et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’instrument concerné. Cette catégorie recouvre, comme sous IAS 39, les créances pour lesquelles a été identifié un évènement de défaut tel que défini à l’article 178 du règlement européen du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit ; – la dépréciation ou la provision pour risque de crédit est calculée à hauteur des pertes de crédit attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument financier (pertes de crédit attendues à maturité) sur la base du montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties ; – les produits d’intérêts sont alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’instrument après dépréciation. – Relèvent aussi du statut 3 des actifs financiers acquis ou créés devant être dépréciés au titre du risque de crédit dès leur comptabilisation initiale, l’entité ne s’attendant pas à recouvrer l’intégralité des flux de trésorerie contractuels (purchased originated crédit impaired ou POCI). Lors de la comptabilisation initiale, le taux d’intérêt effectif est ajusté en regard d’une estimation des flux de trésorerie recouvrables. Ces flux de trésorerie sont réestimés à chaque date de clôture. Toute variation se traduit par la constatation d’une dotation ou d’une reprise de dépréciation en résultat et n’impacte pas le taux d’intérêt effectif. Ces actifs peuvent être transférés en Statut 2 en cas d’amélioration du risque de crédit. Pour les créances résultant de contrats de location simple ou de contrats de location financière – qui relèvent d’IAS 17 le groupe a décidé de ne pas retenir la possibilité d’appliquer la méthode simplifiée proposée par IFRS 9 §5.5.15. Méthodologie d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues . — Les principes d’évaluation de la dégradation du risque de crédit et des pertes de crédit attendues s’appliquant à la très grande majorité des expositions du groupe sont décrits ci-dessous. Seuls BPCE International et quelques portefeuilles d’établissements du groupe – correspondant à un volume d’expositions limité – peuvent ne pas être traités selon les méthodes décrites ci-après et se voir appliquer des techniques d’évaluation ad hoc. En-dehors de ces quelques cas, l’augmentation significative du risque de crédit s’apprécie sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Une approche par contrepartie (avec application du principe de contagion à tous les encours sur la contrepartie considérée) est également possible si elle aboutit à des effets similaires. La mesure de la dégradation du risque permet dans la grande majorité des cas de constater une dégradation en Statut 2 avant que la transaction ne soit dépréciée individuellement (Statut 3). — Plus précisément, l’évaluation de la variation du risque de crédit s’effectue sur la base des critères suivants : – Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels, Petites et Moyennes Entreprises, Secteur Public et Logement Social : la mesure de la dégradation du risque de crédit repose sur une combinaison de critères quantitatifs et qualitatifs. Le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à un an depuis la comptabilisation initiale (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Les critères qualitatifs complémentaires permettent de classer en Statut 2 l'ensemble des contrats présentant des impayés de plus de 30 jours (la présomption d'impayés de 30 jours n'est donc pas réfutée), en note sensible, inscrits en Watch List ou en situation de réaménagements en présence de difficultés financières (forbearance) ; – Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Souverains : le critère quantitatif s’appuie sur le niveau de variation de la notation depuis la comptabilisation initiale. Les mêmes critères qualitatifs que sur les Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises s’appliquent, ainsi que des critères complémentaires fonction de l’évolution de la notation sectorielle et du niveau de risque pays ; – Sur les Financements Spécialisés : les critères appliqués varient selon les caractéristiques des expositions et le dispositif de notation afférent. Les expositions notées sous le moteur dédié aux expositions de taille importante sont traitées de la même manière que les Grandes Entreprises ; les autres expositions sont traitées à l’instar des Petites et Moyennes Entreprises. Pour l’ensemble de ces portefeuilles, les notations sur lesquelles s’appuie la mesure de la dégradation du risque correspondent aux notations issues des systèmes internes lorsque celles-ci sont disponibles, ainsi que sur des notes externes, notamment en l’absence de disponibilité de notation interne. La norme permet de considérer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition est appliquée pour les titres de dette notés investment grades détenus par la Banque de Grande Clientèle. Pour les instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont évaluées également principalement sur une base individuelle, en fonction des caractéristiques de chaque contrat. Des provisions collectives peuvent être définies par les différents établissements du groupe, correspondant à des provisions dites « sectorielles ». Les établissements du groupe ont ainsi la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe en regard des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir si nécessaire des provisions sectorielles complémentaires. Les quelques portefeuilles non couverts par les méthodologies décrites ci-après (non matériels à l’échelle du groupe) peuvent également donner lieu à des évaluations collectives — Les pertes de crédit attendues des instruments financiers en Statut 1 ou en Statut 2 sont évaluées comme le produit de plusieurs paramètres : – Flux attendus sur la durée de vie de l'instrument financier, actualisés en date de valorisation - ces flux étant déterminés en fonction des caractéristiques du contrat, de son taux d'intérêt effectif et du niveau de remboursement anticipé attendu sur le contrat ; – Taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default) ; – Probabilités de défaut (PD), sur l’année à venir dans le cas des instruments financiers en Statut 1, jusqu’à la maturité du contrat dans le cas des instruments financiers en Statut 2. — Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants, notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le dispositif de stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour se mettre en conformité avec les spécificités de la norme IFRS 9 : – Les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer de façon juste les pertes de crédit attendues dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs marges de prudence appliquées sur les paramètres prudentiels sont en conséquence retraitées ; – Les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes de crédit attendues jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes attendues sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; – Les paramètres IFRS 9 doivent tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection (forward-looking), tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et les flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier). Les paramètres prudentiels de PD et de LGD sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. L’ajustement des paramètres à la conjoncture économique se fait via la définition de trois scénarios économiques définis sur un horizon de trois ans. Les variables définis dans chacun de ces scénarios permettent la déformation des paramètres de PD et de LGD et le calcul d’une perte de crédit attendue pour chacun des scénarios économiques. La projection des paramètres sur les horizons supérieurs à 3 ans se fait sur le principe d’un retour progressif à leur moyenne long-terme. Les modèles utilisés pour déformer les paramètres de PD et de LGD s’appuient sur ceux développés dans le dispositif de stress tests dans un objectif de cohérence. Ces scénarios économiques sont associés à des probabilités d’occurrence, permettant in fine le calcul d’une perte moyenne probable utilisée comme montant de dépréciation IFRS 9. La définition de ces scénarios suit la même organisation et gouvernance que celle définie pour le processus budgétaire, avec une revue annuelle sur la base de propositions de la recherche économique et une validation par le Comité de Direction Générale. A des fins de cohérence avec le scénario budgétaire, le scénario central correspond au scénario budgétaire. Deux variantes – une vision optimiste du scénario et une vision pessimiste – sont également définies autour de ce scénario. Les probabilités d’occurrence des scénarios sont quant à elles revues trimestriellement par le Comité Watch List et Provisions du groupe. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit attendues de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent (enjeux peu significatifs pour le groupe) - règles consistant à attribuer la meilleure note de l’échelle interne dans le cas d’absence de note à l’octroi et la dernière note de l’échelle avant le statut sensible dans le cas d’absence de note à date. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par une cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Modalités d’évaluation des encours qui relèvent du Statut 3  : — Les prêts et créances sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 si les deux conditions suivantes sont réunies : – il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis trois mois au moins ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés financières de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées, ou la mise en œuvre de procédures contentieuses ; – ces événements sont susceptibles d’entraîner la constatation de pertes de crédit avérées (incurred crédit losses), c’est-à-dire de pertes de crédit attendues (expected crédit losses) pour lesquelles la probabilité d’occurrence est devenue certaine. Les titres de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), sont considérés comme dépréciés et relèvent du Statut 3 lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes au Statut 3 sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) répondant à la définition de passifs financiers au sens de la norme IAS 32, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. Les dépréciations pour pertes de crédit attendues des actifs financiers au Statut 3 sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables, que ces flux de trésorerie proviennent de l’activité de la contrepartie ou qu’ils proviennent de l’activation éventuelle des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes de crédit attendues relatives aux engagements hors bilan au Statut 3 sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Aux fins de l’évaluation des pertes de crédit attendues, il est tenu compte dans l’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues, des biens affectés en garantie ainsi que des autres réhaussements de crédit qui font partie intégrante des modalités contractuelles de l’instrument et que l’entité ne comptabilise pas séparément. Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers au coût amorti, les dépréciations constatées viennent corriger le poste d’origine de l’actif présenté au bilan pour sa valeur nette (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de dépréciation sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». Pour les instruments de dette comptabilisés au bilan dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les dépréciations sont portées au passif du bilan au niveau des capitaux propres recyclables, en contrepartie du poste « Coût du risque de crédit » au compte de résultat (quel que soit le statut de l’actif : S1, S2 ou S3). Pour les engagements donnés de financement et de garantie financière, les provisions sont inscrites dans le poste « Provisions » au passif du bilan (indépendamment du statut de l’engagement donné : S1, S2 ou S3). Les dotations et reprises de provisions sont comptabilisées au compte de résultat au poste « Coût du risque de crédit ». IV. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des actifs financiers par capitaux propres  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 0 0 0 0 Production et acquisition 0 0 0 0 Décomptabilisation et remboursement 0 0 0 0 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations 1 0 0 1 Solde au 31/12/2018 1 0 0 1 V. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des titres de dettes au coût amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 -6 0 0 -6 Production et acquisition 0 0 0 0 Décomptabilisation et remboursement 0 0 0 0 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations -541 0 0 -541 Solde au 31/12/2018 -547 0 0 -547 VI. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 -7 -1 735 0 -1 742 Production et acquisition 0 0 0 0 Décomptabilisation et remboursement 0 0 0 0 Transferts entre statuts 0 0 0 0 Autres variations -32 1 735 0 1 703 Solde au 31/12/2018 -39 0 0 -39 VII. Variation des dépréciations pour pertes de crédit des prêts et créances à la clientèle au cout amorti  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 -22 557 -35 380 -231 367 -289 304 Production et acquisition -9 946 -1 999 -4 095 -16 040 Décomptabilisation et remboursement 1 395 2 672 24 731 28 798 Transferts entre statuts 2 284 -10 030 -15 271 -23 017 Autres variations 11 385 4 540 -4 039 11 886 Solde au 31/12/2018 -17 439 -40 197 -230 041 -287 677 VIII. Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de financements donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 3 302 997 0 4 299 Production 2 949 208 0 3 157 Décomptabilisation -1 433 -487 0 -1 920 Transferts entre statuts -251 397 0 146 Autres variations -2 230 585 7 255 5 610 Solde au 31/12/2018 2 337 1 700 7 255 11 292 IX. Variation des provisions pour pertes de crédit des engagements de garanties donnés  : Statut 1 Statut 2 Statut 3 Total Solde au 01/01/2018 631 245 7 155 8 031 Production 202 37 257 496 Décomptabilisation -78 -23 -475 -576 Transferts entre statuts -45 89 268 312 Autres variations -328 24 -7 198 -7 502 Solde au 31/12/2018 382 372 7 761 X. Mesure et gestion du risque de crédit  : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Garanties reçues sur des instruments dépréciés sous IFRS 9  : — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque Dépréciations Exposition maximale nette de dépréciation Garanties Classe d’instruments financiers dépréciés (S3) Titres de dettes au coût amorti Prêts et créances aux établissements de crédit au coût amorti 259 Prêts et créances à la clientèle au coût amorti 488 045 -230 042 258 003 236 865 Titres de dettes - JVOCI R Prêts et créances aux établissements de crédit - JVOCI R Prêts et créances à la clientèle - JVOCI R Engagements de financement 7 255 -7 255 Engagements de garantie 25 499 7 25 492 Total 513 544 -222 780 276 240 237 124 ( 1) Actifs dépréciés postérieurement à leur origination / acquisition (Statut 3) ou dès leur origination / acquisition (POCI) (2) Valeur brute comptable (3) Valeur comptable au bilan XI. Garanties reçues sur des instruments non soumis aux règles de dépréciation IFRS 9 : (En milliers d’Euros) Exposition maximale au risque Garanties Actifs financiers à la juste valeur par résultat Titres de dettes 3 575 0 Prêts 28 154 0 Dérivés de transaction 4 157 0 Total 35 886 0 XII. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Néant XII. Encours restructurés . — Néant b) Risque de marché  : — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques. c) Risque de taux d’intérêt global et risque de change  : Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. d) Risque de liquidité  : Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. — Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. (En milliers d’Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total au 31/12/2018 Caisse, banques centrales 104 685 104 685 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 5 247 26 092 15 672 56 121 -1 413 784 516 915 Instruments dérivés de couverture Titres au coût amorti 1 26 029 16 307 291 291 1 333 629 Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti 598 709 1 164 376 2 894 80 364 454 1 846 797 Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 496 046 231 876 889 716 3 734 237 5 994 301 11 346 176 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers par échéance 1 204 688 1 448 373 924 589 4 081 649 6 074 665 414 238 14 148 202 Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes représentées par un titre 3 081 43 349 228 961 31 460 306 850 Dettes envers les établissements de créd i t et assimilés 72 876 751 045 516 624 1 597 130 424 977 3 362 652 Dettes envers la clientèle 8 834 361 31 845 117 361 311 342 151 282 9 446 191 Dettes subordonnées 505 54 796 1 284 51 247 53 886 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance 8 910 823 782 944 678 130 2 138 717 658 966 13 169 579 Engagements de financement donnés en faveur des Ets de crédit 864 864 Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 712 260 34 729 226 014 58 132 188 914 1 220 049 Total engagements de financement donn é s 712 260 34 729 226 014 58 132 188 914 864 1 220 913 Engagements de garantie en faveur des Ets de crédit 1 077 27 366 28 443 Engagements de garantie en faveur de la clientèle 352 593 915 3 462 308 1 240 16 096 374 614 Total engagements de garantie donn é s 353 670 915 3 462 308 1 240 43 462 403 057 1.2.7. — Avantages du personnel . Principes comptables . — Les avantages du personnel sont classés en quatre catégories : – Les avantages à court terme, tels que les salaires, congés annuels, primes, la participation et l’intéressement dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice sont comptabilisés en charges. – Les avantages postérieurs à l’emploi bénéficiant au personnel retraité se décomposent en deux catégories : les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies tels que les régimes nationaux français sont ceux pour lesquels l’obligation du Groupe BPCE se limite uniquement au versement d’une cotisation et ne comportent aucune obligation de l’employeur sur un niveau de prestation. Les cotisations versées au titre de ces régimes sont comptabilisées en charges de l’exercice. Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies désignent les régimes pour lesquels le Groupe BPCE s’est engagé sur un montant ou un niveau de prestations. Les régimes à prestations définies font l’objet d’une provision déterminée à partir d’une évaluation actuarielle de l’engagement prenant en compte des hypothèses démographiques et financières. Lorsque ces régimes sont financés par des fonds externes répondant à la définition d’actifs du régime, la provision est diminuée de la juste valeur de ces actifs. Le coût des régimes à prestations définies comptabilisé en charge de la période comprend : le coût des services rendus (représentatif des droits acquis par les bénéficiaires au cours de la période), le coût des services passés (écart de réévaluation de la dette actuarielle suite à une modification ou réduction de régime), le coût financier net (effet de désactualisation de l’engagement net des produits d’intérêts générés par les actifs de couverture) et l’effet des liquidations de régime. Les écarts de réévaluation de la dette actuarielle liés aux changements d’hypothèses démographiques et financières et aux effets d’expérience sont enregistrés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat net. – Les autres avantages à long terme comprennent les avantages versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Ils comprennent notamment les primes pour médaille du travail. Ils sont évalués selon une méthode actuarielle identique à celle utilisée pour les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies. Leur mode de comptabilisation diffère sur les écarts de réévaluation de la dette actuarielle qui sont comptabilisés en charges. – Les indemnités de cessation d’emploi sont accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Elles font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. a) Charges de personnel  : Les charges de personnel comprennent l’ensemble des charges liées au personnel et les charges sociales et fiscales afférentes. L’effectif moyen du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 761 cadres et 1 362 non cadres, soit un total de 2 123 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3.036 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2018 contre 3.571 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements  : -93 464 -96 077 Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions 0 0 Charges des régimes à cotisations définies 0 0 Charges des régimes à prestations définies -9 937 -12 552 Autres charges sociales et fiscales -46 142 -49 636 Intéressement et participation -8 630 -9 383 Total des charges de personnel -158 173 -167 648 b) Engagements sociaux  : Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR-BP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire des Banques Populaires au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CAR-BP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif de ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais également ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CAR-BP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le s régimes CAR-BP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». — Les autres avantages sociaux incluent également : – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. I. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme 31/12/2018 31/12/2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 36 515 1 698 38 213 26 497 9 986 74 696 80 136 Juste valeur des actifs du régime -20 545 -1 079 -21 624 -16 358 -37 982 -38 171 Juste valeur des droits à remboursement Effet du plafonnement d'actifs Solde net au bilan 15 970 619 16 589 10 139 9 986 36 714 41 965 Engagements sociaux passifs 10 142 36 717 41 965 Engagements sociaux actifs (1) -3 -3 (1) Présenté à l’actif du bilan dans le poste « Comptes de régularisation et actifs divers » . La dette actuarielle est représentative de l’engagement accordé par le Groupe aux bénéficiaires. Elle est évaluée par des actuaires indépendants selon la méthode des unités de crédits projetés en prenant en compte des hypothèses démographiques et financière revues périodiquement et à minima une fois par an. Lorsque ces régimes sont financés par des actifs de couverture répondant à la définition d’actifs du régime, le montant de la provision correspond à la dette actuarielle diminuée de la juste valeur de ces actifs. Les excédents d’actifs de régime sont comptabilisés à l’actif ainsi que les actifs de couverture ne répondant pas à la définition d’actifs du régime. Variation des montants comptabilisés au bilan . II. Variation de la dette actuarielle : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 39 187 1 775 28 505 10 669 80 136 78 168 Coût des services rendus 1 559 527 2 086 2 042 Coût des services passés Coût financier 502 6 409 116 1 033 921 Prestations versées -1 537 -126 -1 453 -524 -3 640 -2 833 Autres 162 -802 -640 Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 30 -146 -116 -22 Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières -1 209 -30 -1 458 -2 697 941 Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience -428 43 -1 081 -1 466 557 Ecarts de conversion Autres 362 Dette actuarielle en fin de période 36 515 1 698 26 497 9 986 74 696 80 136 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 21 157 1 079 15 935 38 171 34 848 Produit financier 277 78 355 417 Cotisations reçues Prestations versées -255 -255 1 220 Autres Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime -634 345 -289 1 301 Ecarts de conversion Autres 385 Juste valeur des actifs en fin de période 20 545 1 079 16 358 37 982 38 171 Les prestations versées en trésorerie aux bénéficiaires faisant valoir leurs droits viennent éteindre à dues concurrence le montant provisionné à cet effet. Elles ont été prélevées à hauteur de 255 milliers d’ Euros sur les actifs de couverture des régimes. Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut (taux des obligations Corporate AA). L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi. III. Coûts des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme . — Charge des régimes à prestations définies et autres avantages à long terme : ( En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services 1 559 527 2 086 -2 042 Coût financier net 225 6 331 116 678 -504 Autres (dont plafonnement par résultat) Total de la charge de l'exercice 225 6 1 890 643 2 764 -2 546 IV. Autres informations . — Principales hypothèses actuarielles . 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,56% 1,32% Taux d'inflation 1,70% 1,70% Table de mortalité utilisée TGH05-TGF05 TGH05-TGF05 Duration 14 ans 15 ans Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : — Au 31 décembre 2018, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP % M ontant % M ontant Variation de+ 0,5% du taux d'actualisation -11,46 % -4 184 -6,73 % -2 639 Variation de -0,5% du taux d'actualisation 0,92 % 337 7,55 % 2 959 Variation de+ 0,5% du taux d'inflation 6,65 % 2 428 6,99 % 2 741 Variation de -0,5% du taux d'inflation -5,60 % -2 045 -5,84 % -2 290 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP N+1 à N+5 8 559 8 583 N+6 à N+10 8 254 8 444 N+11 à N+15 7 628 7 931 N+16 à N+20 6 664 7 056 > N+20 14 697 16 980 — Ventilation de la juste valeur des actifs des régimes CAR-BP (y compris droits à remboursement) : En % et millions d' Euros 31/12/2018 31/12/2017 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories Juste valeur des actifs Poids par catégories Juste valeur des actifs Trésorerie 5,45% 1 119 1,93% 409 Actions 39,26% 8 066 38,45% 8 134 Obligations 46,07% 9 464 51,60% 10 916 Immobilier Dérivés Fonds de placement 9,23% 1 896 8,03% 1 698 Total 100,00% 20 545 100,00% 21 157 1.2.8. — Activités d’assurance . — Néant 1.2.9. — Juste valeur des actifs et passifs financiers . L’essentiel . — La présente note vise à présenter les principes d’évaluation de la juste valeur des instruments financiers tels que définis par la norme IFRS 13 « Evaluation de la juste valeur » et à préciser certaines modalités de valorisation retenues au sein des entités du Groupe BPCE pour la valorisation de leurs instruments financiers. Les actifs et passifs financiers sont évalués au bilan soit à la juste valeur soit au coût amorti. Une indication de la juste valeur des éléments évalués au coût amorti est cependant présentée en annexe. Pour les instruments qui se négocient sur un marché actif faisant l’objet de prix de cotation, la juste valeur est égale au prix de cotation, correspondant au niveau 1 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. Pour les autres types d’instruments financiers, non cotés sur un marché actif, incluant notamment les prêts, les emprunts et les dérivés négociés sur les marchés de gré à gré, la juste valeur est déterminée en utilisant des techniques de valorisation privilégiant les modèles de place et les données observables, ce qui correspond au niveau 2 dans la hiérarchie des niveaux de juste valeur. A défaut, dans le cas où des données internes ou des modèles propriétaires sont utilisés (niveau 3 de juste valeur), des contrôles indépendants sont mis en place pour valider la valorisation. Détermination de la juste valeur  : Principes généraux  : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.1- b) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale  : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur . — Juste valeur de niveau 1 et notion de marché actif  : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. — La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que : – une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; – une baisse significative du volume des transactions ; – une faible fréquence de mise à jour des cotations ; – une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; – une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; – des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1)  : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste valeur de niveau 2  : En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 ») . — Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment : – les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; – les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple : – les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, – les volatilités implicites, – les "spreads" de crédit ; – les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) . — Instruments dérivés de niveau 2  : — Seront en particulier classés dans cette catégorie : – les swaps de taux standards ou CMS ; – les accords de taux futurs (FRA) ; – les swaptions standards ; – les caps et floors standards ; – les achats et ventes à terme de devises liquides ; – les swaps et options de change sur devises liquides ; – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx... Instruments non dérivés de niveau 2  : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. — Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables : – le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ; – le paramètre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représentatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 : – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste valeur de niveau 3  : Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3)  : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. — Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement : – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations « : BPCE, Crédit Logement ; certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; – les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur  : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 1.2.9 – a - III. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)  : Au 31 décembre 2018, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler. Cas particuliers . — Juste valeur des titres de BPCE  : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 298 775 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste valeur des instruments financiers comptabilis é s au cout amorti (titres)  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues : Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. — Il s’agit notamment : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; – des passifs exigibles à vue ; – des prêts et emprunts à taux variable ; – des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des crédits interbancaires  : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes  : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. a) Juste valeur des actifs et passifs financiers . I. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers  : — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers  : Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)  : 0 0 0 0 Instruments dérivés 1 4 156 0 4 157 Dérivés de taux 1 3 057 0 3 058 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 099 0 1 099 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat-Couverture économique  : 1 4 156 0 4 157 Instruments de dettes 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option  : 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 633 31 096 31 729 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 28 154 28 154 Titres de dettes 0 633 2 942 3 575 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard  : 0 633 31 096 31 729 Instruments de capitaux propres 0 0 1 153 1 153 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 1 153 1 153 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction  : 0 0 1 153 1 153 Instruments de dettes 103 131 0 0 103 131 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 Titres de dettes 103 131 0 0 103 131 Instruments de capitaux propres  : 0 14 273 399 513 413 784 Actions et autres titres de capitaux propres 0 14 273 399 513 413 784 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres  : 103 131 14 273 399 513 516 915 Dérivés de taux 0 17 773 0 17 773 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 17 773 0 17 773 (En milliers d’Euros) Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 7 267 0 7 267 Dérivés de taux 0 7 267 0 7 267 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres passifs financiers  : 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (1)  : 0 7 267 0 7 267 Instruments dérivés 0 2 786 0 2 786 Dérivés de taux 0 1 687 0 1 687 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 099 0 1 099 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 2 786 0 2 786 Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 66 017 0 66 017 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 66 017 0 66 017 (1) hors couverture économique. II. A nalyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/ 2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur la clientèle Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur la clientèle Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes 0 0 307 -1 0 0 -120 28 154 2 756 0 31 096 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 28 154 0 0 28 154 Prêts sur la clientèle Titres de dettes 0 0 307 -1 0 0 -120 0 2 756 0 2 942 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 0 0 307 -1 0 0 -120 28 154 2 756 0 31 096 Instruments de capitaux propres 872 0 6 0 0 0 -61 336 0 0 1 153 Actions et autres titres de capitaux propres 872 0 6 0 0 0 -61 336 0 0 1 153 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Hors transaction 872 0 6 0 0 0 -61 336 0 0 1 153 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur les établissements de crédit et clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts sur la clientèle Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres 394 338 0 -285 3 -578 5 458 -38 -333 0 948 399 513 Actions et autres titres de capitaux propres 394 338 0 -285 3 -578 5 458 -38 -333 0 948 399 513 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 394 338 0 -285 3 -578 5 458 -38 -333 0 948 399 513 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (En milliers d’Euros) 01/01/2018 Reclassements Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Evénements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/2018 Au compte de résultat en capitaux propres Achats / Emissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Passifs financiers Dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction (3) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un tire 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres passifs financiers 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Sur option 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de taux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 – Autres dérivés 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) hors couverture technique (2) Les principaux impacts comptabilisés en compte de résultat sont mentionnés en note 1.2.4. Au 31 décembre 2018, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les actions BPCE SA pour 356 722 milliers d’ Euros , BP Développement pour 28 887 milliers d’ Euros et l’Informatique des Banques Populaires pour 3 741 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice, 30 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés au compte de résultat au titre des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 dont 28 milliers d’ Euros au titre d’opérations non dénouées au 31 décembre 2018. Ces gains et pertes impactent entièrement le produit net bancaire. Au cours de l’exercice, -578 milliers d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en capitaux propres au titre d’actifs financiers classés en niveau 3, opérations non dénouées au 31 décembre 2018. III. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur . — Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau  : (En milliers d’Euros) De vers 31/12/2018 niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 2 Actifs financiers  : Instruments de dettes  : 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 Instruments de capitaux propres  : 0 0 0 0 0 Actions et autres titres de capitaux propres 0 0 0 0 0 Instruments dérivés  : 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 Autres Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 Instruments de dettes  : 1 298 2 109 0 647 0 Titres de dettes 1 298 2 109 0 647 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non standard 1 298 2 109 0 647 0 Instruments de dettes  : 0 0 146 270 0 0 Titres de dettes 0 0 146 270 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 146 270 0 0 (En milliers d’Euros) De vers Exercice 31/12/2018 niveau 1 niveau 1 niveau 2 niveau 2 niveau 3 niveau 2 niveau 3 niveau 1 niveau 3 niveau 2 Passifs financiers  : Instruments dérivés 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 Dérivés de change 0 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Détenus à des fins de transaction* 0 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 0 0 0 0 Dérivés de taux 0 0 0 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - Couverture économique 0 0 0 0 0 Le montant des transferts indiqué dans ce tableau est celui de la dernière valorisation précédant le changement de niveau. Les titres de dettes à la JV par Capitaux Propres, soit les Effets Publics et Valeurs Assimilées à la JV par Capitaux Propres sont passés de Stage 2 à l’ouverture à Stage 1 à la clôture, afin de répondre aux instructions du Groupe BPCE. IV. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses . Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Méditerranée est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en « Juste valeur par capitaux propres ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 1.2.9 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 179 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 190 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 466 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 440 millions d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. b) Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti  : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque de proximité dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 1.2.9. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 JV Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) JV Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti 14 195 202 0 2 388 217 11 806 985 12 730 418 139 798 6 846 277 5 744 343 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 846 797 1 846 797 1 834 490 1 834 490 Prêts et créances sur la clientèle 11 811 366 4 381 11 806 985 10 756 130 5 011 787 5 744 343 Titres de dettes 537 039 537 039 0 Autres 0 139 798 139 798 Passifs financiers au cout amorti 13 479 590 18 105 4 015 326 9 446 159 12 119 835 0 12 119 835 0 Dettes envers les établissements de crédit 3 672 663 3 672 663 2 536 167 2 536 167 Dettes envers la clientèle 9 446 191 32 9 446 159 9 171 681 9 171 681 Dettes représentées par un titre 306 850 18 105 288 745 358 000 358 000 Dettes subordonnées 53 886 53 886 53 987 53 987 1.2.10. — Impôts . a) Impôts sur le résultat . Principes comptables . — Les impôts sur le résultat regroupent : – les impôts courants qui sont calculés sur la base des bénéfices imposables sur la période de chaque entité fiscale consolidée en appliquant les taux et règles d’imposition en vigueur. – les impôts différés (voir 11.2) (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Impôts courants -16 438 -13 368 Impôts différés -6 432 -3 676 Impôts sur le résultat -22 870 -17 044 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : Exercice 2018 Exercice 2017 (En millions d’Euros) Taux d’impôt (En millions d’Euros) Taux d’impôt Résultat net (part du groupe) 45 719 34 839 Variations de valeur des écarts d’acquisition 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 0 Impôts 22 870 17 284 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d’acquisition (a) 68 589 52 123 Taux d’imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d’impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 23 615 17 946 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0 Effet des différences permanentes -1 097 -1,6% -5 623 -10,8% Impôts à taux réduit et activités exonérées 0,0% 0 Différence de taux d’impôts sur les revenus taxés à l’étranger 210 0,3% 101 0,2% Impôts sur exercices antérieurs, crédits d’impôts et autres impôts -1 460 -2,1% 295 0,6% Effet des changements de taux d’imposition 0 0,0% Autres éléments 1 602 2,3% 4 565 8,8% Charge (produit) d’impôts comptabilisée 22 870 17 284 Taux effectif d’impôt (charge d’impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 33,3% 33,0% b) Impôts différés  : Principes comptables . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant : – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ; – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres ; – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Plus-values latentes sur OPCVM 33 36 GIE fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 5 275 5 436 Provisions pour activité d’ Epargne-Logement 2 608 2 770 Dépréciation non déductible au titre du risque de crédit 8 059 5 545 Autres provisions non déductibles 776 1 346 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 0 0 Autres sources de différences temporelles (1) 5 642 6 908 Impôts différés liés aux décalages temporels 22 393 22 041 Impôts différés liés à l’activation des pertes fiscales reportables 0 0 Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 10 218 18 572 Impôts différés non constatés par prudence 0 0 Impôts différés nets 32 611 40 613 Comptabilisés  : A l’actif du bilan 40 518 42 193 Au passif du bilan -8 679 -1 732 1.2.11. — Autres informations . a) Information sectorielle  : Définition des secteurs opérationnels  : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE. Information par zone géographique. L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. (En milliers d’Euros) France Italie Monaco Total PNB 298 516 60 299 8 350 367 165 Total actif 14 400 250 10 826 270 245 14 681 321 Effectif Equivalent temps plein 2 209 2 19 2 230 b) Informations sur les opérations de location financement et de location simple  : Principes comptables . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. — La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; – la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; – au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; et – les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. — Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement : – si le preneur peut résilier le contrat de location et si les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; – les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et – le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées conformément à IFRS 9 selon la même méthode que celle décrite pour les actifs financiers au coût amorti (note 1.2.5 - e) et sont comptabilisées en Coût du risque de crédit. — Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales : – la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ; – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». I. Opérations de location en tant que bailleur : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement  : Investissement brut 26 230 39 932 3 906 70 068 37 048 68 168 6 524 111 740 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 26 230 39 932 3 906 70 068 37 048 68 168 6 524 111 740 Produits financiers non acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Location simple  : Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 1 613 3 216 89 4 918 2 460 4 516 479 7 455 — Loyers conditionnels de la période constatés en produits : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Location financement 0 0 Location simple 46 97 II. Opérations de location en tant que preneur  : — Paiements minimaux futurs : Preneur ((En milliers d’Euros)) 31/12/2018 01/01/2018 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple  : Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables 2 371 20 295 14 753 37 419 3 088 7 460 31 549 42 097 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables 0 — Montants comptabilisés en résultat net : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Location simple  : Paiements minimaux 12 400 11 740 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période 0 Produits des sous location 0 c) Transactions avec les parties liées  : Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. I. Transactions avec les sociétés consolidées . Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, figurent dans les transactions avec les parties liées les opérations réciproques avec : – l’organe central BPCE ; – les co-entreprises qui sont mises en équivalence ; – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ; – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d’Euros) 31/12/2018 01/01/2018 Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Société mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises et autres parties liées Entreprises associées Crédits 439 297 Autres actifs financiers 370 892 374 073 Autres actifs 713 017 0 Total des actifs avec les entités liées 1 083 909 813 370 Dettes 2 015 248 1 146 111 Autres passifs financiers 0 0 Autres passifs 0 0 Total des passifs envers les entités liées 2 015 248 1 146 111 Intérêts, produits et charges assimilés 1 330 21 800 Commissions -3 898 0 Résultat net sur opérations financières 8 160 8 301 Produits nets des autres activités 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 5 592 30 101 Engagements donnés 0 0 Engagements reçus 0 0 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 1.2.13 - Périmètre de consolidation ». II. Transactions avec les dirigeants . La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée. III. Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat . La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée. d) Partenariats et entreprises associés . — Néant. e) Intérêts dans les entités structurées non consolidées . I. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées . Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire Méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur/structureur/arrangeur ; – agent placeur ; – gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le Groupe Banque Populaire Méditerranée. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire Méditerranée à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée restitue dans la note 1.2.11 - c l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. Gestion d’actifs . — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management ) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. Titrisation . — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes : les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de « notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). Financements (d’actifs) structurés . — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. II. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2018 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat 439 Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Actifs financiers à la juste valeur par résultat - Non basique Instruments financiers classés en juste valeur sur option 439 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 26 671 570 Actifs financiers au coût amorti 2 987 Placements des activités d’assurance Actifs divers Total actif 29 658 1 009 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Passifs relatifs aux contrats des activités d'assurance Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 29 658 1 009 Taille des entités structurées 981 487 4 710 — Au 1 er janvier 2018 : (En milliers d’Euros) Titrisation Gestion d’actifs Financements structurés Autres activités Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de transaction Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) Instruments financiers classés en juste valeur sur option Actifs financiers disponibles à la vente 7 860 1 332 Prêts et créances Actifs divers Total actif 7 860 1 332 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Provisions Total passif Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Garantie reçues Notionnel des dérivés Exposition maximale au risque de perte 7 860 1 332 Taille des entités structurées 101 456 59 339 57 400 — Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : – Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; – Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); – Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; – Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. III. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas sponsor d’entités structurées. f) Implantations par pays  : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée possède une succursale en Italie et des agences à Monaco : information en note 1.2.11- a. g) Honoraires des commissaires aux comptes  : — Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’organe centrale. Montants (En milliers d’Euros) Cabinet Lucchesi PWC Montants (1) % Montants (1) % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Missions de certification des comptes  : 35 40 100% 100% 86 103 100% 100% Emetteur 0 0 86 103 Filiales intégrées globalement 35 40 0 0 Services autres que la certification des comptes  : 0 0 0% 0% 0 0 0% 0% Emetteur 0 0 0 0 Filiales intégrées globalement 0 0 0 0 Total 35 40 100% 100% 86 103 100% 100% Variation (%) -13% -17% Montants (En milliers d’Euros) KPMG Audit Audit Conseil Expertise Sa Total Montants (1) % Montants (1) % Montants (1) % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Missions de certification des comptes : 135 139 88% 91% 103 87 100% 100% 359 369 95% 97% Emetteur 103 116 103 87 292 306 Filiales intégrées globalement 32 24 0 0 67 63 Services autres que la certification des comptes : 18 13 12% 9% 0 0 0% 0% 18 13 5% 3% Emetteur 18 13 0 0 18 13 Filiales intégrées globalement 0 0 0 0 0 0 Total 153 152 100% 100% 103 87 100% 100% 377 382 100% 100% Variation (%) 1% 18% -1% Le Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés est dans la partie « 5.3 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés » 1.2.12. — Modalités d’élaboration des données comparatives  : — Néant 1.2.13. Détail du périmètre de consolidation . a) Opérations de titrisation : Principes comptables . — La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10 et rappelés en 3.2.1. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Ils conservent ainsi le contrôle au sens d’IFRS 10. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans et BPCE Home Loans FCT 2017_5, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi le dispositif de refinancement du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Le Groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos de FCT ». b) OPCVM garantis  : Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit. L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures. c) Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées  : Restrictions importantes . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non). Soutien aux entités structurées consolidées . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n’a accordé aucun soutien financier à des entités structurées consolidées. d) Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018  : Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter du 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentielle. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ Euros de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Au cours de l’exercice 2018, le périmètre de consolidation du groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué, en date du 01/01/2018, la Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI) a été dissoute sans liquidation par voie de Transmission Universelle de Patrimoine (TUP) avec la Banque Populaire Méditerranée. Sociétés Implantation Activités Taux d’intérêt Méthode (1) 31/12/2018 31/12/2017 Banque P opulaire M éditerranée Ets. Français Ets de crédit 100,00% 100% IG SOCAMA P rovençale Ets. Français Sté de caution mutuelle 0,83% 100% IG SOCAMA C orse Ets. Français Sté de caution mutuelle 1,63% 100% IG SOCAMI Provençale et Corse Ets. Français Sté de caution mutuelle 45,78% 100% IG SOCAMA C ôte d' A zur Ets. Français Sté de caution mutuelle 6,76% 100% IG SOCAMI C ôte d' A zur Ets. Français Sté de caution mutuelle 14,48% 100% IG Société Immobilière Provençale et Corse Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100% IG SCI P ythéas P rado 1 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 100% IG SCI P ythéas P rado 2 Ets. Français Société Civile Immobilière 99,99% 100% IG Silos FCT Ets. Français Fonds Commun de Titrisation 100,00% 100% IG SASU F oncière V ictor H ugo Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers 100,00% 100% IG SASU société M éditerranéenne d'investissement (2) Ets. Français Sté de marchands de biens immobiliers N/A 100% N/A (1) Méthode d’intégration globale (I.G.), activité conjointe (A.C.) et méthode de valorisation par mise en équivalence (M.E.E.). (2) SMI (Société Méditerranéenne d’Investissement) a fait l’objet, au 1er janvier 2018, d’une dissolution sans liquidation par voie de TUP (Transmission Universelle de Patrimoine) avec la Banque Populaire Méditerranée. e) Entreprises non consolidés au 31 décembre 2018  : Le règlement de l'Autorité des Normes Comptables n° 2016-09 du 2 décembre 2016 impose aux sociétés qui établissent leurs comptes consolidés selon les normes internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne la publication d’informations complémentaires relatives aux entreprises non incluses dans leur périmètre de consolidation ainsi qu’aux titres de participation présentant un caractère significatif. — Les entreprises non consolidées sont constituées : – d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation et, – d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison des leur intérêt non significatif. — Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Taux de détention Motif de non consolidation (2) Montant des capitaux propres (3) Montant du résultat (3) SCI 12 CANEBIERE France 374 100% Participation non consolidée car non significative 745 903 13 748 SCR PROVENCALE ET CORSE France 28 817 100% Participation non consolidée car non significative 3 076 809 684 275 SCMC (SCTE DE CAUTION MUTUELLE CORSE POUR LE COMMERCE ET L'INDUSTRIE) France 298 30% Participation non consolidée car non significative NC NC TERRALIA France 275 000 61% Participation non consolidée car non significative NC NC SCI VIRGINIA France 70 35% Participation non consolidée car non significative 200 SCI PALAIS AZUR France 459 30% Participation non consolidée car non significative 29 494 31 027 SCI LOTISSEMENT DES FLEUR France 150 30% Participation non consolidée car non significative 26 159 36 159 SCI FLORETTE France 459 30% Participation non consolidée car non significative 5 521 3 990 SCI GOELETTE France 30 30% Participation non consolidée car non significative 200 SCCVI INTERCON France 459 30% Participation non consolidée car non significative 85 595 84 065 SCI DURANDY France 25 25% Participation non consolidée car non significative 1 524 52 279 SCI BASE France 209 21% Participation non consolidée car non significative 379 836 381 361 (1) Pays d’implantation (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d ’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. (3) Montant des capitaux propres et du résultat du dernier exercice connu à la date de clôture et selon le référentiel comptable applicable en fonction du pays d’implantation. — Les entreprises exclues du périmètre de consolidation en raison de leur caractère non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation (1) Part de capital détenue Motif de non consolidation (2) BPCE France 638 547 Participation non consolidée car non significative SOCIÉTÉ D'ECONOMIE MIXTE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE MENTON (SEMIM) France 2 022 Participation non consolidée car non significative SCI GC2I France 10 Participation non consolidée car non significative IBP INVESTISSEMENT France 374 100 Participation non consolidée car non significative VAR AMENAGEMENT DEVELOPPEMENT SAEM VAD (SAMETO) France 750 Participation non consolidée car non significative SMINA ( SOCIÉTÉ DU MARCHE D'INTERET NATIONAL D'AVIGNON) France 334 Participation non consolidée car non significative INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE (I-BP) France 385 814 Participation non consolidée car non significative BP DEVELOPPEMENT France 992 845 Participation non consolidée car non significative SEM SORGUES France 688 Participation non consolidée car non significative BPCE ACHATS France 18 Participation non consolidée car non significative FEMU QUI SA France 361 Participation non consolidée car non significative SEM AGORA France 5 Participation non consolidée car non significative IAD (INSTITUT D'ASSISTANCE A LA CREATION ET AU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES REGIONALES) France 1 030 Participation non consolidée car non significative SUD DE France DEVELOPPEMENT France 200 Participation non consolidée car non significative SOPHIA ANTIPOLIS HABITAT France 170 Participation non consolidée car non significative SAVEM 0520243 (SA VITROLLAISE D'ECONOMIE MIXTE) France 90 Participation non consolidée car non significative IN'LI PACA France 2 409 Participation non consolidée car non significative SORIDEC ( SOCIÉTÉ REGIONALE ET INTERDEPARTEMENTALE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SA) France 135 Participation non consolidée car non significative SEMEPA (S.E.M D'EQUIPEMENT DU PAYS D'AIX) France 117 Participation non consolidée car non significative GIE NEUILLY CONTENTIEUX France 1 Participation non consolidée car non significative IDES (INSTITUT DEVELOPPEMENT ECONOMIE SOCIALE) France 131 Participation non consolidée car non significative OUEST PROVENCE HABITAT (SACEMI) France 60 Participation non consolidée car non significative WORLD TRADE CENTER MARSEILLE PROVENCE (SOMECIN) France 5 Participation non consolidée car non significative SOPRORENTE France 628 Participation non consolidée car non significative LOGIAM SERVICES France 1 Participation non consolidée car non significative (1) Pays d’implantation. (2) Absence de contrôle, de contrôle conjoint ou d’influence notable (hors périmètre : H.P.), non significativité (N.S.), régime d’avantage postérieur à l’emploi ou régime d’avantage à long terme du personnel exclu du scope d ’IFRS 10 (Pers.), participation acquise en vue d’une cession ultérieure à brève échéance classée en actif détenu en vue de la vente (IFRS 5), etc. 1.3. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés . (Exercice clos le 31 décembre 2018.) A l’assemblée générale des sociétaires, 1.3.1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 1.3.2. Fondement de l’opinion : – Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. – Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation. — Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable relatifs à la première application des normes IFRS 9 sur les instruments financiers et IFRS 15 sur les produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients, explosés dans les notes 3.1.1.6. des états financiers consolidés et 2.2. de l’annexe. 1.3.3 . Justification des appréciations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Incidence de la 1 ere application d’IFRS 9 : Risque identifié Notre réponse L’application de la norme IFRS 9 « instruments financiers » à partir du 1er janvier 2018 a introduit des modifications significatives dans les règles de classement et d’évaluation ainsi que de dépréciation des actifs financiers, se traduisant par des impacts financiers et opérationnels. Classement et évaluation : Selon la norme IFRS 9, la classification d’un actif financier résulte du modèle de gestion (modèle de collecte, modèle vente, modèle mixte) et des caractéristiques des flux contractuels basiques (dit « SPPI ». En fonction du modèle de gestion retenu et des caractéristiques de ses flux, ainsi que sa nature (instruments de dettes ou de capitaux propres), l’actif financier est évalué soit au coût amorti, soit à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat. Au regard de ces critères, les instruments financiers en stock au 1er janvier 2018 ont fait l’objet d’une analyse afin de les classifier et de les évaluer selon les modalités prévues par cette nouvelle norme. Provisions pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2) : — En complément des modalités de dépréciations au titre de crédit avéré (statut3), les nouvelles règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution de provisions estimées comme suit : – Statut 1 matérialisant une perte attendue à 1 an à partir de la comptabilisation initiale d’un actif financier ; – Statut 2 matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale. — L’estimation de ces pertes de crédit attendues requiert l’exercice de jugement notamment pour définir : – certain paramètres de calcul des pertes de crédit attendues à savoir notamment la probabilité de défaut et le taux de perte en cas de défaut. Ces modèles sont déterminés sur la base de modèles développés en interne tenant compte des spécificités sectorielles ; – les critères de dégradation du risque de crédit ; – les modalités de prise en compte des projections macro-économiques à la fois dans les critères de dégradation et dans la mesure de pertes attendues. Ces éléments de paramétrages sont intégrés à des différents modèles développés par le groupe BPCE pour chaque typologie de portefeuille de crédits afin de déterminer le montant des pertes de crédits attendues que votre Banque comptabilise dans ses comptes consolidés. Compte tenu du périmètre de cette norme, de la complexité de sa mise en œuvre et de l’importance des estimations comptables du volet « dépréciation », nous avons considéré que la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 constitue un point clé de notre audit de l’exercice 2018. Les incidences de la première application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 sont détaillées en note 3.1.1.6. Des états financiers ; les principes comptables en note 2.5. De l’annexe. Classement et évaluation : — S’agissant des impacts de première application, nos principaux travaux ont constitué en : – la revue pour validation des analyses réalisées par les auditeurs du groupe BPCE pour déterminer la classification des actifs financiers, – l’obtention et la revue de la documentation relative aux modèles de gestion et la vérification du respect de ceux-ci, – la vérification sur base d’échantillons de contrats, de la qualité des analyses effectuées et conduisant au classement des contrats dans les nouvelles catégories prévues par la norme. Nous avons également pris connaissance et apprécié le dispositif de contrôle interne mis en œuvre pour documenter les analyses et la conformité des modèles de gestion avec les dispositions de la norme pour les nouvelles productions. Provisions pour pertes de crédit attendues (statuts 1 et 2) : Nos travaux ont constitué principalement en une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, qui avec leurs experts et spécialistes, ont procédé à : – la revue de la segmentation des portefeuilles de crédits et la cartographie des modèles de calcul de dépréciations par périmètre – la réalisation d’une analyse de conformité des méthodes de calcul et modalités de calibrage avec les dispositions de la norme IFRS 9, notamment sur : – les critères de dégradation significative du risque de crédit (variation de la notation et de la probabilité de défaut depuis la comptabilisation initiale, …) – les calculs de perte attendues (revue des modèles, du calibrage des PD, LGD, de la prise en compte des garanties, des hypothèses de forward looking, des modalités d’actualisation au TIE, des modalités de backtesting, …) – la réalisation de contre calculs avec leurs propres outils ; – la réalisation de contrôles sur le dispositif informatique dans son ensemble mis en place par le Groupe BPCE avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9. Enfin, nos travaux de contrôles ont également porté sur : – la revue des chiffrages d’impact, du processus de consolidation des données et de l’information financière au titre de la première application au 1er Janvier 2018. — Dépréciation des prêts et créances (statuts 1, 2, 3,) : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ces clients ou de contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Conformément au volet « dépréciation » de la norme IFRS 9, votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques attendus (encours en statut 1 et 2) ou avérés (encours en statut 3). Les dépréciations pour pertes attendues (statut 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (flux attendus sur la durée de vie de l’instrument financier, probabilité de défaut, taux de perte en cas de défaut, information prospectives, …) Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré (statut 3) font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de voter Banque en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Nous avons considéré que l’identisation et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts et dans la détermination des paramètres et modalité de calculs des dépréciations pour les encours en statuts 1 et 2 que dans l’appréciation du niveau de provisionnement individuel des encours de crédits en statut 3. En particulier dans le contexte de la première année d’application d’ IFRS 9, nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit par des provisions et le niveau de coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 5.5. Et 7.1. De l’annexe. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 : Dans la continuité des diligences réalisées dans le cadre de la 1è re application d’IFRS 9 , nos travaux ont principalement constitué à : – nous assurés de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs de la consolidation du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialiste : – se sont assurés de l’existen ce d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère approprié des modèles de dépréciation, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations et analysant les évolutions des dépréciations au regar d des nouvelles règles IFRS 9, – ont apprécié la pertinence de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépr éciations au 31 décembre 2018, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Dépréciation des encours de crédits en statuts 3 : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédits et de contreparties, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont constitué à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence de l’information détaillée en annexe requise par la nouvelle norme IFRS 9 au titre du volet « dépréciation » au 31 décembre 2018. 1.3.4. Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. 1.3.5. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires : Désignation des commissaires aux comptes. — Nous avons é t é nomm é s commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée par l’assembl é e g é n é rale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG, par l’assembl é e g é n é rale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par l’assembl é e g é n é rale du 20 mai 1996 pour le cabinet Audit Conseil Expertise. Au 31 d é cembre 2018, le cabinet KPMG é tait dans la 11 ème ann é e de sa mission sans interruption, le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 2 ème ann é e et le cabinet Audit Conseil Expertise é tait dans la 23 ème ann é e. 1.3.6. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément aux référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés , il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés on t été arrêtés par le conseil d’administration . 1.3.7. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés : Objectif et démarche d’audit. — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. 1.3.8. Rapport au Comité d’audit. — Nous remettons un rapport au Comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité d’audit figurent, les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au Comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille, le 26 mars 2019. Les commissaires aux comptes : XPMG Audit Pricewaterhouse C oopers Audit Conseil Expertise S.A.S Département de KPMG S.A. : Membre de PKF International Pierre- L aurent S oubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé, Associé, Associé. II. — Comptes individuels. 2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2018. (Avec comparatif au 31 décembre 2016.) 2.1.1. — Bilan. ( En milliers d’Euros . ) Actif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Caisses, banques centrales 104 686 107 369 Effets publics et valeurs assimilées 2.2.3 – c 357 213 369 266 Créances sur les établissements de crédit 2.2.3 - a 1 853 752 3 339 656 Opérations avec la clientèle 2.2.3 – b 10 073 081 8 991 515 Obligations et autres titres à revenu fixe 2.2.3 – c 1 360 737 1 380 058 Actions et autres titres à revenu variable 2.2.3 – c 3 365 3 184 Participations et autres titres détenus à long terme 2.2.3 – d 48 823 331 324 Parts dans les entreprises liées 2.2.3 – d 309 901 11 686 Opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.3 – e 68 348 117 223 Immobilisations incorporelles 2.2.3 – f 194 739 196 245 Immobilisations corporelles 2.2.3 – f 90 534 93 508 Autres actifs 2.2.3 – h 117 199 116 162 Comptes de régularisation 2.2.3 – i 104 310 64 822 Total de l'actif 14 686 687 15 122 019 Hors bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés  : Engagements de financement 2.2.4 – a - I 1 220 913 1 142 203 Engagements de garantie 2.2.4 – a - II 361 242 370 254 Engagements sur titres 1 077 348 Passif Notes 31/12/2018 31/12/2017 Banques centrales 0 53 Dettes envers les établissements de crédit 3 365 981 4 023 530 Opérations avec la clientèle 2.2.3 – b 9 467 761 9 236 679 Dettes représentées par un titre 2.2.3 – g 266 096 369 503 Autres passifs 51 738 62 504 Comptes de régularisation 176 664 161 082 Provisions 2.2.3 – j 97 827 77 443 Dettes subordonnées 2.2.3 – k 50 046 50 046 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 2.2.3 - l 103 207 123 758 Capitaux propres hors FRBG 1 107 367 1 017 421 Capital souscrit 546 995 496 678 Primes d'émission 169 485 169 485 Réserves 344 761 313 134 Ecart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 0 Report à nouveau 0 0 Résultat de l'exercice (+/-) 46 126 38 124 Total du passif 14 686 687 15 122 019 Hors bilan Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 0 Engagements de garantie 3 699 008 3 436 321 Engagements sur titres 1 077 348 2.1.2. — Compte de résultat : (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2018 Exercice 2017 Intérêts et produits assimilés 2.2.5 - a 285 129 300 863 Intérêts et charges assimilées 2.2.5 – a -108 593 -129 512 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.5 - b 92 906 75 239 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples 2.2.5 – b -84 820 -64 076 Revenus des titres à revenu variable 2.2.5 – c 10 115 10 133 Commissions (produits) 2.2.5 - d 197 570 196 491 Commissions (charges) 2.2.5 – d -38 513 -32 157 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 2.2.5 – e 753 880 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 2.2.5 – f 591 -200 Autres produits d'exploitation bancaire 2.2.5 – g 14 272 11 313 Autres charges d'exploitation bancaire 2.2.5 - g -5 588 -3 737 Produit net bancaire 363 822 365 237 Charges générales d'exploitation 2.2.5 - h -267 136 -286 179 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -16 182 -16 560 Résultat brut d'exploitation 80 504 62 498 Coût du risque 2.2.5 - i -39 638 -13 108 Résultat d'exploitation 40 866 49 390 Gains ou pertes sur actifs immobilisés 2.2.5 - j 1 042 109 Résultat courant avant impôt 41 908 49 499 Résultat exceptionnel 2.2.5 – k -15 -46 Impôt sur les bénéfices 2.2.5 - l -16 319 -13 362 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 20 551 2 033 Résultat net 46 126 38 124 2.2. — Annexes aux comptes individuels. 2.2.1. — Cadre général. a ) Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie l’entité Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE . — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 15 Caisses d’Epargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis, société cotée détenue à 71,0227 % sont organisées autour de trois grands pôles : — la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis) ; – la Banque de Grande Clientèle ; – et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b) Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément aux articles L. 511-31 et L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de la solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c) Evénements significatifs . — Impact en résultat du changement d’estimation comptable sur le risque de crédit portant sur les engagements non douteux inscrits au bilan ou au hors bilan  : A compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’estimation des engagements non douteux présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale sont alignées avec celles de la norme IFRS 9 retenue pour les comptes consolidés. L’impact du changement de modalités de calcul se traduit par une charge de 20,8 M€ en compte de résultat au poste Coût du risque. Opérations de titrisation 2018 . — Au 31 décembre 2018, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2018 et BPCE Home Loans FCT 2018 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 29 octobre 2018. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (1,12 milliard d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2018 et, une souscription par des investisseurs externes des titres seniors émis par le FCT (1milliard d’ Euros ). Cette opération, malgré un placement sur le marché, n’est pas déconsolidante puisque les établissements ayant cédé les crédits ont souscrit aux titres subordonnés et aux parts résiduelles. Cette opération prolonge les opérations de titrisation mises en place en 2014 (BPCE Master Home Loans/BPCE Master Home Loans Demut), en 2016 (BPCE Consumer Loans FCT 2016_5) et en 2017 (BPCE Home Loans 2017_5). d) Evénements postérieurs à la clôture . — Néant 2.2.2. — Principes et méthodes comptables . a) Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). b) Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2018. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2018 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. c) Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. — Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : – continuité de l’exploitation ; – permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; – indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : I. Opérations en devises . — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). II. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle   : — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances , augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées . — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses . — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension . — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation . — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Quand le risque de crédit est identifié, sur des encours non douteux mais présentant une augmentation significative du risque de crédit depuis leur comptabilisation initiale, il est évalué sur la base des pertes de crédit attendues sur leurs durées de vie résiduelles. Ce risque de crédit est constaté sous forme de provision au passif. A compter du 1 er janvier 2018, les modalités d’évaluation de ces encours non douteux sont ainsi alignées avec celles de la norme IFRS 9 de Statut 2 (S2) retenue pour les comptes consolidés. Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. III. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis selon la durée normale d’utilisation des biens. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. IV. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction . — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement . — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement . — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille . — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées . — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme . — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers . — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. V. Immobilisations incorporelles et corporelles Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles . — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles . — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. — Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Equipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. VI. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. VII. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. V I II. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux . — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories : – Avantages à court terme  : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant s dus à la clôture. – Avantages à long terme  : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice ; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). – Indemnités de fin de contrat de travail  : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. – Avantages postérieurs à l’emploi  : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. Provisions épargne logement . — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits : – L’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – L’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. — Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques : – L’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – L’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. IX. Fonds pour risques bancaires généraux . — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). X. Instruments financiers à terme . — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes . — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes : – microcouverture (couverture affectée) ; – macrocouverture (gestion globale de bilan) ; – positions spéculatives / positions ouvertes isolées ; – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 2.2.1 - b) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles . — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture. Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. XI. Intérêts et assimilés – Commissions . — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation : – commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. XII. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. XIII. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Méditerranée a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. XIV. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 14,2 millions d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent (0,2) million d’ Euros . Il s’agit, comme en 2017, d’un remboursement. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 14,4 millions d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2018, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2018. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2,3 millions d’ Euros dont 2,0 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,3 million d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 1,0 million d’ Euros au 31 décembre 2018. 2.2.3. — Informations sur le bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. a) Opérations interbancaires  : A ctif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires 205 212 1 963 931 Comptes et prêts au jour le jour 385 000 0 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 6 1 Créances à vue 590 218 1 963 931 Comptes et prêts à terme 1 248 451 1 354 505 Prêts subordonnés et participatifs 3 719 6 431 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 1 252 170 1 360 936 Créances rattachées 11 365 14 788 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 1 853 752 3 339 656 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 571 millions d' Euros à vue et 127 millions d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 047,8 millions d' Euros au 31 décembre 2018. P assif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires créditeurs 43 824 1 548 017 Comptes et emprunts au jour le jour 0 0 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 11 675 14 503 Dettes rattachées à vue 0 0 Dettes à vue 55 500 1 562 520 Comptes et emprunts à terme 3 283 334 2 432 019 Valeurs et titres donnés en pension à terme 18 111 18 111 Dettes rattachées à terme 9 036 10 879 Dettes à terme 3 310 481 2 461 010 Total 3 365 981 4 023 530 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 24 millions d' Euros à vue et 2 583 millions d' Euros à terme. b) Opérations avec la clientèle . I. Opérations avec la clientèle  : Actif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires débiteurs 187 852 196 910 Créances commerciales 96 556 110 870 Crédits à l'exportation 2 649 2 489 Crédits de trésorerie et de consommation 575 318 558 750 Crédits à l'équipement 2 762 748 2 546 013 Crédits à l'habitat 6 147 590 5 276 713 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 38 940 31 191 Autres concours à la clientèle 9 527 246 8 415 155 Créances rattachées 19 787 18 763 Créances douteuses 450 579 460 717 Dépréciations des créances sur la clientèle -208 939 -210 900 Total 10 073 081 8 991 515 Les créances sur la clientèle éligible Système européen de Banque Centrale se monte à 136,8 millions d’ Euros . Le poste « Crédits à l’habitat » comporte la participation de la Banque Populaire Méditerranée aux opérations de titrisation décrites en note 2.2.1- c. Passif (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Comptes d'épargne à régime spécial  : 3 429 808 3 314 896 Livret A 699 001 656 007 PEL / CEL 1 024 523 1 016 864 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 1 706 284 1 642 026 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 5 970 723 5 834 508 Dépôts de garantie 13 304 19 210 Autres sommes dues 16 181 20 260 Dettes rattachées 37 745 47 806 Total 9 467 761 9 236 679 (*) A détailler le cas échéant. (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle. (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 5 079 427 5 079 427 4 814 139 4 814 139 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 891 296 891 296 1 020 369 1 020 369 Total 5 079 427 891 296 5 970 723 4 814 139 1 020 369 5 834 508 II. Répartition des encours de crédit par agent économique  : (En milliers d'Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 575 710 272 168 -161 868 194 801 -134 092 Entrepreneurs individuels 765 137 48 748 -16 964 29 220 -15 421 Particuliers 5 139 177 127 213 -29 503 71 552 -25 593 Administrations privées 37 637 479 -357 409 -341 Administrations publiques et sécurité sociale 13 098 0 Autres 2 513 3 1 0 0 Total au 31 décembre 2018 9 533 272 448 610 -208 691 295 982 -175 447 Total au 31 décembre 2017 8 482 067 460 717 -210 900 301 032 -185 722 c) Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable  : I. Portefeuille titres : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement TAP Total Transaction Placement Investissement TAP Total Valeurs brutes 0 80 000 271 739 0 351 739 90 000 273 626 363 626 Créances rattachées 2 121 3 352 0 5 473 2 200 3 439 5 639 Dépréciations 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 82 121 275 091 0 357 213 92 200 277 065 369 265 Valeurs brutes 0 15 003 1 322 409 0 1 337 411 25 002 1 336 733 1 361 735 Créances rattachées 0 23 182 143 0 23 325 18 195 129 18 324 Dépréciations 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 38 185 1 322 552 0 1 360 737 43 197 1 336 862 1 380 059 Montants bruts 3 417 0 3 417 3 537 3 537 Créances rattachées 0 Dépréciations -51 0 -51 -354 -354 Actions et autres titres à revenu variable 0 3 365 0 0 3 365 3 183 3 183 Total 0 123 671 1 597 643 0 1 721 315 138 580 1 613 927 0 1 752 507 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement aux opérations de titrisation du Groupe BPCE. Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 351,7 millions d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 628 millions d’ Euros . Les plus-values latentes sur les titres de l’activité de portefeuille s’élèvent respectivement à 39,9 millions d’ Euros . — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe  : (En milliers d'Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 0 0 40 012 44 012 Titres non cotés 3 199 700 199 773 2 193 519 193 521 Titres prêtés 95 000 1 394 378 1 489 378 115 000 1 372 828 1 487 828 Titres empruntés 0 0 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 25 304 3 495 28 799 20 373 3 481 23 854 Total 0 120 306 1 597 643 1 717 949 0 135 375 1 613 840 1 749 215 Dont titres subordonnés 0 1 122,6 millions d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre des opérations de titrisation ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 143 millions au 31 décembre 2017). Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 5,7 millions d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 10,8 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 34,2 millions d’ Euros au 31 décembre 2018. Au 31 décembre 2017, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 36,5 millions d’ Euros . La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 1 689 millions d' Euros au 31 décembre 2018. — Actions et autres titres à revenu variable  : (En milliers d' Euros ) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 1 073 0 1 073 1 073 1 073 Titres non cotés 2 292 2 292 2 464 2 464 Créances rattachées Total 0 3 365 0 3 365 0 3 537 0 3 537 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 073 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 0 millier d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2018. Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 571 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 354 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 193 milliers d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 225 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. La banque Populaire Méditerranée ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille. II. Evolution des titres d’investissement  : (En milliers d' Euros ) 01/01/2018 Achats Cessions Remboursements Transfert de catégorie Conversion Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2018 Effets publics 277 065 -1 887 -87 275 091 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 336 862 365 126 -358 875 -20 561 1 322 552 Total 1 613 927 365 126 0 -358 875 0 0 -1 887 -20 648 1 597 643 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque Populaire Méditerranée aux opérations de titrisation de 2018 décrite en note 2.2.1 - c et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. III. Reclassements d’actifs . — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. d) Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . I. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme  : (En milliers d' Euros ) 31/12/2017 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2018 Participations et autres titres détenus à long terme 331 493 15 493 -96 0 -294 681 52 209 Parts dans les entreprises liées 11 889 4 079 -763 0 294 681 309 886 Valeurs brutes 343 382 19 573 -859 0 0 362 095 Participations et autres titres à long terme -186 -3 190 6 0 -3 371 Parts dans les entreprises liées -185 0 185 0 0 0 Dépréciations -371 -3 190 191 0 0 -3 371 Total 343 011 16 382 -668 0 0 358 725 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2.009 millions d’ Euros au 31 décembre 2018 contre 2.069 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (6.755 millions d’ Euros ). La colonne variation correspond aux reclassements de catégories de titres entre 2017 et 2018. Par ailleurs, il faut noter la souscription à un TSSDI « titres super subordonnés à durée Indéterminée » pour un montant de 14.170 millions d’ Euros . La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model ). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2018, la valeur nette comptable s’élève à 298 775 millions d’ Euros pour les titres BPCE . II. Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en millions d’ Euros . Filiales et participations Capital31/12/2018 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2018 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2018 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2018 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2018 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2018 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2018 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2018 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2018 Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SCR Provençale et Corse 4 323 -561 100,00% 4 323 4 323 -684 Société Immobilière Provençale et Corse 508 362 100,00% 508 508 4 17 SCI C anebière 570 149 99,73% 570 570 56 12 SCI P ythéas P rado 1 500 -427 99,99% 500 500 17 365 250 3 SCI P ythéas P rado 2 500 -1 951 99,99% 500 500 28 947 2 248 -44 SAS F oncière V ictor H ugo 4 726 5 001 100,00% 4 726 4 726 774 211 600 2. Participations (inférieures à 50%) BPCE 157 698 16 019 936 2,02% 298 775 298 775 142 068 494 388 390 468 8 160 Informatique B anques P opulaires 15 614 ND 4,30% 3 858 671 ND ND BP D é veloppement 456 117 ND 3,48% 22 048 22 048 ND ND 1 238 IBP I nvestissements 61 503 ND 6,08% 3 741 3 741 ND ND SCMC (Société de C aution M utuelle C orse pour le commerce et l'industrie) ND 29,80% 5 129 131 ND ND TERRALIA 450 61,11% 275 275 ND ND SEMIM (Société d' E conomie M ixte Immobilière de la ville de Menton) 240 16,85% 5 5 SCI V irginia 0 35,00% 0 0 71 SCI P alais A zur 2 30,00% 0 0 -31 SCI L otissement des Fleur 2 30,00% 3 -161 -127 SCI F lorette 2 30,00% 0 0 2 4 SCI Goélette 0 30,00% 0 0 SCCVI I ntercon 2 30,00% 0 0 175 84 120 SCI D urandy 2 25,00% 0 0 52 SCI B ase 2 20,90% 0 0 326 -381 SCI GC2I 2 10,00% 0 0 2 434 SOCAMI Provence et Corse 166 1 950 46,35% 76 76 76 289 218 SOCAMI C ôte d' A zur 64 1 140 14,17% 9 9 10 20 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et d'associés Participations dans les sociétés françaises 745 730 Participations dans les sociétés étrangères Dont participations dans les sociétés cotées (1) Données au 31 décembre 2017 ou au 30 septembre 2017. ND : Information non disponible à l'édition du Rapport Annuel . III. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable  : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA P rovençale 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMI Provence et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMA C orse 6 Avenue Antoine Serafini - 20000 AJACCIO SCM Société Immobilière Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SARL SCI C anebière 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCR Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SAS SCI P ythéas P rado 1 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCI P ythéas P rado 2 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI Foncière V ictor H ugo 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SAS SOCAMI C ôte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SCM SOCAMA C ôte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SCM IV. Opérations avec les entreprises liées  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Etablissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances  : 8 646 46 312,00 54 958 57 897 Dont subordonnées 0 0 0 0 Dettes  : 13 628 8 769 22 397 17 831 Dont subordonnées 0 0 0 0 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 110 Autres engagements donnés 0 673 673 673 Engagements donnés 0 673 673 783 Engagements de financement 0 0 0 0 Engagements de garantie 0 0 0 0 Autres engagements reçus 150 219 0 150 219 153 526 Engagements reçus 150 219 0 150 219 153 526 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée. e) Opérations de crédit-bail et de locations simples  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 65 530 2 448 67 978 0 110 450 5 060 115 509 Biens temporairement non loués 45 45 0 1 423 0 1 423 Encours douteux 4 301 4 301 0 3 384 0 3 384 Dépréciation -3 976 -3 976 0 -3 094 0 -3 094 Créances rattachées 0 0 0 0 0 Total 0 65 901 2 448 68 348 0 112 163 5 060 117 223 f) Immobilisations incorporelles et corporelles  : I. Immobilisations incorporelles  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Droits au bail et fonds commerciaux 29 792 316 -902 0 29 205 Logiciels 7 132 421 -4 0 7 550 Autres 186 797 0 0 0 186 797 Valeurs brutes 223 721 737 -906 0 223 552 Droits au bail et fonds commerciaux -21 785 -620 673 0 -21 732 Logiciels -5 691 -1 134 4 0 -6 820 Autres 0 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 -261 -261 Amortissements et dépréciations -27 476 -1 754 678 -261 -28 813 Total valeurs nettes 196 246 -1 017 -229 -261 194 739 II. Immobilisations corporelles  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2018 Terrains 9 518 0 -13 0 9 505 Constructions 139 156 8 894 -1 139 -121 146 791 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 111 040 3 874 -3 894 111 021 Immobilisations corporelles d'exploitation 259 714 12 769 -5 046 -121 267 316 Immobilisations hors exploitation 4 476 0 -3 -13 4 460 Valeurs brutes 264 190 12 769 -5 048 -134 271 777 Terrains -2 704 0 0 0 -2 704 Constructions -83 695 -6 712 942 -21 -89 486 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -81 935 -7 536 2 876 0 -86 594 Immobilisations corporelles d'exploitation -168 334 -14 247 3 818 -21 -178 784 Immobilisations hors exploitation -2 348 1 -112 -2 459 Amortissements et dépréciations -170 682 -14 247 3 820 -134 -181 243 Total valeurs nettes 93 508 -1 478 -1 228 -267 90 534 g) Dettes représentées par un titre : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Bons de caisse et bons d'épargne 0 53 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 105 400 111 937 Emprunts obligataires 0 Autres dettes représentées par un titre 156 700 250 900 Dettes rattachées 3 996 6 613 Total 266 096 369 503 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 129 milliers d' Euros . Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. h) Autres actifs et autres passifs  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 7 315 99 4 417 383 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 85 105 1 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 590 1 073 Créances et dettes sociales et fiscales 31 909 14 072 36 449 23 393 Dépôts de garantie versés et reçus 59 989 4 176 56 435 5 544 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 17 902 32 801 18 756 32 111 Total 117 199 51 738 116 162 62 505 i) Comptes de régularisation  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 3 131 2 976 3 191 2 479 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 3 10 Primes et frais d'émission 907 1 129 862 1 691 Charges et produits constatés d'avance 8 242 61 311 7 820 61 256 Produits à recevoir/Charges à payer 20 883 60 094 20 503 61 531 Valeurs à l'encaissement 6 146 13 820 3 089 16 639 Autres 65 000 37 332 29 357 17 477 Total 104 310 176 664 64 822 161 083 j) Provisions  : I. T ableau de variations des provisions  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2018 Provisions pour risques de contrepartie 24 979 41 288 -17 801 0 -2 522 45 944 Provisions pour engagements sociaux 30 926 892 -1 838 0 0 29 980 Provisions pour PEL/CEL 9 754 -242 9 512 Provisions pour litiges 1 304 571 -1 213 0 2 522 3 184 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 2 730 2 340 -767 0 4 303 Autres (1) 7 749 0 -2 846 0 4 903 Autres provisions pour risques 10 479 2 340 -3 613 0 0 9 206 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 77 443 45 092 -24 706 0 0 97 827 II. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2018 Dépréciations sur créances sur la clientèle 213 994 245 777 -247 660 212 112 Dépréciations sur autres créances 3 854 3 197 -500 6 551 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 217 848 248 974 -248 160 0 0 218 662 Provisions sur engagements hors bilan (1) 8 918 4 386 -1 739 -2 522 9 042 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 16 061 36 902 -16 061 36 901 Autres provisions Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 24 978 41 288 -17 801 0 -2 522 45 944 Total 242 826 290 262 -265 960 0 -2 522 264 606 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (3) l’établissement applique les modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations et provisions conformes aux dispositions du règlement n°2014-07 de l’Anc (reprise intégrale des montants de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par les opérations de titrisation décrite en note 2.2.1- c. Dans la dernière opération de titrisation, tout comme dans les opérations précédentes relatives aux prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2018. La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées. Ce risque prend la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Home Loans 2018 FCT Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Home Loans FCT 2018. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. III. Provisions pour engagements sociaux  : Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies . — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire est limité au versement des cotisations. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants : – le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; – retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan   : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 37 024 26 424 9 897 73 344 39 737 28 444 10 498 78 680 Juste valeur des actifs du régime -20 545 -16 358 -36 903 -21 157 -15 935 -37 092 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -1 185 -5 407 -6 592 -2 151 -8 743 -10 894 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 15 295 4 658 9 897 29 850 16 430 3 766 10 498 30 693 Engagements sociaux passifs 15 295 4 658 9 897 29 850 16 430 3 766 10 498 30 693 Engagements sociaux actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice  : (En milliers d’Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2018 Exercice 2017 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 559 608 2 167 2 042 Coût des services passés 0 0 0 0 Coût financier 504 332 116 952 917 Produit financier -278 -102 -380 -414 Prestations versées 0 0 Cotisations reçues 0 0 Ecarts actuariels comptabilisés en résultat 292 -802 -509 220 Autres -1 361 -1 291 -524 -3 175 -3 681 Total de la charge de l'exercice -1 135 892 -601 -102 -946 -915 — Principales hypothèses actuarielles  : Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2018 Exercice 2017 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1.56% 1.68% 1.35% 1.32% 1.40% 1.07% Taux d'inflation 1.70% 1.70% 1.70% 1.70% 1.70% 1.70% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 14 15 11 15 16 12 Sur l’année 2018, sur l’ensemble des (38.703) millions d’ Euros d’écarts actuariels générés, (25.247) millions d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, (13.225) millions d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et (231) milliers d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2018, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 46.1% en obligations, 39.3% en actions, 9.2% en fonds de placements et 5.4% en actifs monétaires — Les tables de mortalité utilisées sont : – TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). IV. Provisions PEL / CEL  : — Encours de dépôts collectés : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours collectés au titre des Plans d'Epargne Logement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 195 494 604 578 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 616 931 181 234 Ancienneté de plus de 10 ans 164 238 168 685 Encours collectés au titre des Plans Epargne Logement 976 663 954 497 Encours collectés au titre des Comptes Epargne Logement 49 826 51 909 Total 1 026 489 1 006 405 La forte variation enregistrée sur l’ancienneté des Plans d’épargne logement de « moins de 4 ans » avec ceux de « plus de 4 ans et de moins de 10 ans » s’explique du fait d’une répartition erronée au 31/12/2017. — Encours de crédits octroyés : ( En millions d' Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours de crédits octroyés  : 231 391 Au titre des Plans Epargne Logement Au titre des Comptes Epargne Logement 1 089 1 502 Total 1 320 1 894 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans Epargne-Logement (PEL et CEL)  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Dotations / reprises nettes 31/12/2018 Provisions constituées au titre des PEL  : Ancienneté de moins de 4 ans 5 795 -2 626 3 169 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 740 2 312 3 052 Ancienneté de plus de 10 ans 2 769 22 2 791 Provisions constituées au titre des P lans Epargne Logement 9 304 -292 9 012 Provisions constituées au titre des C omptes Epargne Logement 475 39 514 Provisions constituées au titre des crédits PEL -7 4 -3 Provisions constituées au titre des crédits CEL -19 8 -11 Provisions constituées au titre des Crédits Epargne Logement -26 12 -14 Total 9 753 -241 9 512 k) Dettes subordonnées  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*) 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes rattachées 46 46 Total 50 046 50 046 En 2018, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas émis de nouveaux emprunts subordonnés. — La Banque Populaire Méditerranée a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Devise Date d'émission Encours au 31/12/2018 (En milliers d’Euros) Prix d'émission (En milliers d’Euros) Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non déterminé EUR 16/12/2016 50 000 50 000 2,10 % 218 16/12/2021 16/12/2026 0 0 0 0 Total 50 000 50 000 (1) Au-dessus de l'Euribor 3 mois . I) Fonds pour risques bancaires généraux  : (En milliers d’Euros) 31/12/2017 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2018 Fonds pour risques bancaires généraux 123 758 128 -20 680 103 207 Total 123 758 128 -20 680 103 207 Au 31 décembre 2018, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 19.978 millions d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 8.048 millions d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. m) Capitaux propres  : (En milliers d’Euros) Capital Primes d'émission Réserves/ autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2017 496 678 169 485 313 134 0 38 123 1 017 421 Impact changement de méthode (1) 0 Affectation résultat 2017 50 317 31 627 0 -44 621 37 323 Distribution de dividendes 6 498 6 498 Augmentation de capital 0 Résultat de la période 46 126 46 126 Total au 31 décembre 2018 546 995 169 485 344 761 0 46 126 1 107 367 Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée s’élève à 546 995 472 Euros . Il est composé de 34 187 217 parts sociales de nominal 16 Euros détenues par les sociétaires. n) Durée résiduelle des emplois et ressources  : Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois Plus de 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 5 473 50 159 258 179 43 401 357 213 Créances sur les établissements de crédit 586 099 29 004 1 158 986 59 882 19 782 1 853 752 Opérations avec la clientèle 700 509 208 833 782 547 3 226 651 5 153 088 1 453 10 073 081 Obligations et autres titres à revenu fixe 23 325 135 700 132 056 786 525 283 128 3 1 360 737 Opérations de crédit-bail et de locations simples 2 634 5 033 20 176 36 509 3 995 68 347 Total des emplois 1 318 041 378 570 2 143 924 4 367 746 5 503 393 1 456 13 713 130 Dettes envers les établissements de crédit 67 920 35 685 908 918 1 941 696 411 762 3 365 981 Opérations avec la clientèle 5 589 223 106 108 280 884 796 024 246 510 2 449 011 9 467 761 Dettes représentées par un titre 3 996 40 000 211 700 10 400 266 096 Dettes subordonnées 50 046 50 046 Total des ressources 5 661 139 141 793 1 229 803 2 949 420 718 718 2 449 011 13 149 883 2.2.4. — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées . a) Engagements reçus et donnés  : I. Engagements de financement  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 864 864 Ouverture de crédits documentaires 10 322 14 061 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 209 727 1 127 279 Autres engagements 0 0 En faveur de la clientèle 1 220 049 1 141 340 Total des engagements de financement donnés 1 220 913 1 142 204 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 0 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 0 II. Engagements de garantie  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 11 944 13 627 D'ordre d'établissements de crédit 11 944 13 627 Cautions immobilières 100 400 105 868 Cautions administratives et fiscales 10 634 9 568 Autres cautions et avals donnés 154 653 142 510 Autres garanties données 83 612 98 680 D'ordre de la clientèle 349 298 356 626 Total des engagements de garantie donnés 361 242 370 253 Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit 3 699 008 3 436 321 Total des engagements de garantie reçus 3 699 008 3 436 321 III. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan  : 31/12/2018 31/12/2017 (En milliers d’Euros) Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 1 979 400 0 1 925 950 0 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 0 0 0 Total 1 979 400 0 1 925 950 0 — Au 31 décembre 2018, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement : – 136.8 millions d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 167.7 millions d’ Euros au 31 décembre 2017, – 653.6 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 530 millions d’ Euros au 31 décembre 2017, – 19.4 millions d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 22 millions d’ Euros au 31 décembre 2017, – 211.6 millions d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 336.4 millions d’ Euros au 31 décembre 2017, – 922.6 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 843.6 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de ces opérations de titrisation, la Banque Populaire Méditerranée effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Méditerranée. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2018, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 20 millions d’ Euros (contre 14.8 millions d’ Euros au 31 décembre 2017). b) Opérations sur instruments financiers à terme  : I. Instruments financiers et opérations de change à terme  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux d'intérêt 0 0 Contrats de change 0 0 Autres contrats 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 2 214 967 0 2 214 967 -45 506 1 052 249 0 1 052 249 -38 762 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 2 214 967 0 2 214 967 -45 506 1 052 249 0 1 052 249 -38 762 Total opérations fermes 2 214 967 0 2 214 967 -45 506 1 052 249 0 1 052 249 -38 762 Opérations conditionnelles Options de taux d'intérêt 0 0 Options de change 0 0 Autres options 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 10 879 0 10 879 -4 17 630 17 630 -11 Options de change 0 0 Autres options 0 Opérations de gré à gré 10 879 0 10 879 -4 17 630 0 17 630 -11 Total opérations conditionnelles 10 879 0 10 879 -4 17 630 0 17 630 -11 Total instruments financiers et de change á terme 2 225 845 0 2 225 845 -45 510 1 069 879 0 1 069 879 -38 773 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swap s de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. II. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt et swaps financiers de devises négociés sur un marché de gré à gré  : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Micro- couverture Macro- couverture Total Micro- couverture Macro- couverture Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 Swaps de taux d'intérêt 625 504 1 589 463 2 214 967 630 344 421 905 1 052 249 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 0 0 0 Opérations fermes 625 504 1 589 463 2 214 967 630 344 421 905 1 052 249 Options de taux d'intérêt 429 10 450 10 879 1 780 15 850 17 630 Opérations conditionnelles 429 10 450 10 879 1 780 15 850 17 630 Total 625 932 1 599 913 2 225 845 632 124 437 755 1 069 879 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d’Euros) 31/12/2018 31/12/2017 Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Micro couverture Macro couverture Position ouverte isolée Gestion spécialisée Total Juste valeur -23 585 -21 925 0 0 -45 510 -29 884 -8 889 0 0 -38 773 III. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme   : (En milliers d’Euros) 31/12/2018 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 150 286 595 583 1 469 097 2 214 967 Opérations fermes 150 286 595 583 1 469 097 2 214 967 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 1 000 9 879 10 879 Opérations conditionnelles 1 000 9 879 10 879 Total 151 286 605 462 1 469 097 2 225 845 c) Ventilation du bilan par devise  : Les expositions bilan aux devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. d) Opérations en devises  : Les expositions bilan aux devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. 2.2.5. — Informations sur le compte de résultat . a) Intérêts, produits et charges assimilés  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 16 043 -28 489 -12 446 19 112 -33 865 -14 753 Opérations avec la clientèle 217 840 -56 125 161 716 225 174 -61 677 163 497 Obligations et autres titres à revenu fixe 51 212 -22 915 28 297 56 430 -32 257 24 173 Dettes subordonnées 27 -1 050 -1 023 143 -1 650 -1 507 Autres 7 -14 -8 4 -64 -60 Total 285 129 -108 593 176 536 300 863 -129 513 171 350 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. La diminution des produits sur « Opérations avec la clientèle » s’expliquent notamment par les opérations de titrisation, en revanche aucune augmentation des produits sur « Obligations et autres titres à revenu fixe » n’est enregistrée du fait de la souscription par des investisseurs externes des titres séniors émis par le FCT ; cf. évènements significatifs décrits en note 2.2.1- b. b) Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière Loyers 85 542 85 542 63 694 0 63 694 Résultats de cession 2 866 -2 558 308 6 277 -3 502 2 775 Dépréciation 2 2 11 0 11 Amortissement -37 530 -37 530 -50 832 -50 832 Autres produits et charges 2 184 -42 460 -40 276 1 589 -6 423 -4 834 90 594 -82 547 8 047 71 571 -60 756 10 815 Opérations de location simple Loyers 1 894 1 894 2 747 0 2 747 Résultats de cession 372 -29 344 824 -37 787 Dépréciation 0 0 0 Amortissement -2 143 -2 143 -3 113 -3 113 Autres produits et charges 46 -101 -55 97 -169 -73 2 312 -2 272 40 3 668 -3 319 349 Total 92 906 -84 820 8 087 75 239 -64 076 11 163 c) Revenus des titres à revenu variable  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Actions et autres titres à revenu variable Participations et autres titres détenus à long terme 8 233 8 330 Parts dans les entreprises liées 1 881 1 803 Total 10 114 10 133 d) Commissions  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 499 -64 434 149 649 798 Opérations avec la clientèle 78 340 -698 77 642 77 784 -2 603 75 181 Opérations sur titres 1 604 -236 1 368 1 417 -205 1 212 Moyens de paiement 51 013 -32 451 18 562 55 513 -27 043 28 470 Opérations de change 916 -1 915 989 -1 988 Engagements hors bilan 10 312 -3 981 6 331 8 920 -1 937 6 983 Prestations de services financiers 4 907 -290 4 616 6 334 -303 6 031 Activités de conseil 1 989 1 989 977 977 Vente de produits d'assurance vie 17 246 17 246 15 778 15 778 Vente de produits d'assurance autres 30 745 -792 29 953 28 629 -714 27 915 Total 197 570 -38 513 159 057 196 490 -32 157 164 333 e) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Titres de transaction Opérations de change 631 880 Instruments financiers à terme 121 Total 753 880 f) Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations Dotations -10 -10 -200 -200 Reprises 313 313 Résultat de cession 289 289 Autres éléments Total 591 591 -200 -200 g) Autres produits et charges d'exploitation bancaire  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits Charges Total Produits Charges total Quote-part d'opérations faites en commun 1 656 -2 290 -634 1 503 -2 154 -651 Refacturations de charges et produits bancaires Activités immobilières 3 372 -62 3 310 1 934 -76 1 858 Prestations de services informatiques Autres activités diverses 8 329 -3 236 5 093 6 857 -1 379 5 478 Autres produits et charges accessoires 915 915 1 019 -128 891 Total 14 272 -5 588 8 684 11 313 -3 737 7 576 h) Charges générales d'exploitation  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Salaires et traitements -90 602 -92 782 Charges de retraite et assimilées -10 912 -12 719 Autres charges sociales -37 208 -40 873 Intéressement des salariés -8 630 -9 383 Participation des salariés 0 0 Impôts et taxes liés aux rémunérations -11 287 -12 790 Total des frais de personnel -158 640 -168 546 Impôts et taxes -6 355 -6 136 Autres charges générales d'exploitation -102 450 -111 497 Charges refacturées 310 0 Total des autres charges d'exploitation -108 496 -117 632 Total -267 136 -286 179 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 759 cadres et 1471 non cadres, soit un total de 2230 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour 3 036 milliers d’ Euros . L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. i) Coût du risque  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Dotations Reprises et utilisat° Pertes RCA (1) Total Dotations Reprises et utilisat° Pertes RCA (1) Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -247 183 247 064 -16 040 643 -15 516 -261 116 268 288 -26 909 498 -19 239 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 Provisions Engagements hors bilan -1 480 630 0 0 -849 -3 778 4 702 0 0 924 Provisions pour risque clientèle -40 071 18 343 0 -21 728 -1 313 6 520 0 5 206 Autres -1 544 -1 544 0 0 0 Total -288 734 266 037 -17 584 643 -39 637 -266 207 279 510 -26 909 498 -13 108 Dont : Reprises de dépréciations devenues sans objet 233 708 252 274 Reprises de dépréciations utilisées 13 356 16 014 Reprises de provisions devenues sans objet 18 973 11 222 Reprises de provisions utilisées 0 0 Total des reprises 266 037 279 510 j) Gains ou pertes sur actifs immobilisés  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations -3 000 0 0 -3 000 12 0 0 12 Dotations -3 187 -3 187 0 0 0 0 Reprises 187 187 12 0 0 12 Résultat de cession -253 0 4 294 4 041 -2 0 100 97 Total -3 252 0 4 294 1 042 9 0 100 109 — Les gains ou pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autre titres détenus à long terme comprennent notamment les opérations suivantes : – les dotations aux dépréciations sur titres de participation : les (3.187) millions d’ Euros correspondent à la provision pour dépréciation dans le cadre de la réduction du capital de la société Informatique Banques Populaires (IBP). – les reprises de dépréciations sur titres de participation : les 0.187 millions d’ Euros , correspondent à la reprise pour dépréciation sur les titres de la Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI), suite à la TUP avec la Banque Populaire Méditerranée. – le résultat des cessions sur titres de participation et autres titres à long terme est composé à hauteur de 207.6 milliers d’ Euros , du mali de fusion suite à la TUP de la Société Méditerranéenne d’Investissement (SMI) dans la Banque Populaire Méditerranée. – le résultat des cessions sur immobilisations corporelles et incorporelles est composé à hauteur de 4.245 millions d’ Euros , de la plus-value de cession suite à la vente de l’ancien site central Marseillais (ex BPPC), « La Magalone ». k) Résultat exceptionnel  : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Exercice 2017 Produits exceptionnels 1 8 Charges exceptionnelles -16 -54 l) Impôt sur les bénéfices  : I. Détail des impôts sur le résultat 2018  : La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. — L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : (En milliers d’Euros) Exercice 2018 Bases imposables aux taux de  : 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 45 635 0 Au titre du résultat exceptionnel -15 Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 45 620 0 Impôt correspondant  : 15 207 + Contributions 3,3 % 477 - Déductions au titre des crédits d'impôts* -364 Autres -574 Impôt comptabilisé 14 746 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales -29 Provisions pour impôts 1 602 Total 16 319 0 0 (*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 6,0 millions d’Euros m) Répartition de l'activité  : La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire. 2.2.6. — Autres informations . a) Consolidation  : En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. b) Honoraires des commissaires aux comptes : Montants (En milliers d’Euros) Cabinet L ucchesi P WC Montants (1) % Montants (1) % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Missions de certification des comptes  : 35 40 100% 100% 86 103 100% 100% Emetteur 0 0 86 103 Filiales intégrées globalement 35 40 0 0 Services autres que la certification des comptes  : 0 0 0% 0% 0 0 0% 0% Emetteur 0 0 0 0 Filiales intégrées globalement 0 0 0 0 Total 35 40 100% 100% 86 103 100% 100% Variation (%) -13% -17% Montants (En milliers d’Euros) KPMG Audit Audit Conseil Expertise Sa Total Montants (1) % Montants (1) % Montants (1) % 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 2018 2017 Missions de certification des comptes : 135 139 88% 91% 103 87 100% 100% 359 369 95% 97% Emetteur 103 116 103 87 292 306 Filiales intégrées globalement 32 24 0 0 67 63 Services autres que la certification des comptes : 18 13 12% 9% 0 0 0% 0% 18 13 5% 3% Emetteur 18 13 0 0 18 13 Filiales intégrées globalement 0 0 0 0 0 0 Total 153 152 100% 100% 103 87 100% 100% 377 382 100% 100% Variation (%) 1% 18% -1% c) Implantations dans les pays non coopératifs  : L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 8 avril 2016 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2018, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs . 2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels. (Exercice clos le 31 décembre 2018.) A l’assemblée générale des sociétaires, 2.3.1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. 2.3.2. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 2.3.3 . Justification des appréciations – Points clés de l’audit : En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Les encours de crédits supportant un risque de contrepartie avéré font l’objet de dépréciations déterminées essentiellement sur base individuelle. Ces dépréciations sont évaluées par la direction de votre établissement en fonction des flux futurs recouvrables estimés sur chacun des crédits concernés. Par ailleurs, dans le cadre d’un changement d’estimation des provisions collectives antérieurem ent comptabilisées, votre banque a décidé d’enregistrer, dans ses comptes sociaux, des dépréciations pour pertes de crédit attendues sur les encours présentant une détérioration significative du risque de crédit. Ces dépréciations sont déterminées principalement sur la base de modèles développés par BPCE intégrant différents paramètres (la probabilité de défaut, le taux perte en cas de défaut, les informations prospectives ) , Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. Nous avons considéré que l’appréciation de l’adéquation du niveau de couverture de risques de crédit par des provisions et le niveau du coût du risque associé constituent un point clé de l’audit pour l’exercice 2018. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2.3.2, 3.2.1, 3.2 .2, 3.10.2. d e l’annexe. Provisions sur encours non douteux : Nos travaux ont principalement consisté à : – nous assurer de l’existence d’un dispositif de contrôle interne permettant une actualisation à une fréquence appropriée des notations des différents encours de crédits, – apprécier les travaux des auditeurs du groupe BPCE qui, en lien avec leurs experts et spécialistes : – se sont assurés de l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère approprié des modèles de dépréciations, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, – ont apprécié le niveau approprié de ces paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations au 31 décembre 2018, – ont effectué des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits. Dépréciation des encours de crédits douteux et douteux compromis : Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses, du processus de revue de crédit, du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. 2.3.4 . Vérifications spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. — Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’admistration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-4 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : Comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre Banque considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations relatives au gouvernement d’entreprise. — Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise des informations requises par les articles L.225-37-4 du code de commerce. 2.3.5 . Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires : Désignation des commissaires aux comptes. — Nous avons é t é nomm é s commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée par l’assembl é e g é n é rale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG, par l’Assembl é e g é n é rale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par l’assembl é e g é n é rale du 20 mai 1996 pour le cabinet Audit Conseil Expertise. Au 31 d é cembre 2018, le cabinet KPMG é tait dans la 11 ème ann é e de sa mission sans interruption, le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 2 ème ann é e et le cabinet Audit Conseil Expertise é tait dans la 23 ème ann é e. 2.3.6 . Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. 2.3.7 . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels. a. Objectif et démarche d’audit : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certificat ion avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. b. Rapport au comité d’audit : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille, le 26 mars 2019. Les commissaires aux comptes : XPMG A udit Pricewaterhouse C oopers Audit Audit conseil expertise S.A.S. Département de KPMG S.A. : Membre de PKF International Pierre- S aurent S oubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé, Associé, Associé. III. — Rapport de gestion Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège sur simple demande.

10/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901744
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 31 mars 2019 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 85 410 Effets Publics et Valeurs assimilées 286 049 Créances sur les Établissements de Crédit 1 914 368 Opérations avec la clientèle 10 405 566 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 362 261 Actions et Autres Titres à revenu variable 2 309 Participations et autres titres détenus à long terme 49 025 Parts dans les entreprises liées 334 181 Crédit bail et location avec option d'achat 57 063 Location simple 2 107 Immobilisations Incorporelles 194 374 Immobilisations corporelles 90 608 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 160 167 Comptes de Régularisation 69 029 TOTAL ACTIF 15 012 517 Passif Montant Banques centrales, ccp 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 3 492 504 Opérations avec la clientèle 9 622 801 Dettes représentées par un titre 265 894 Autres Passifs 53 226 Comptes de Régularisation 244 668 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 101 152 Dettes subordonnées 50 305 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 103 207 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 078 760 Capital souscrit 564 514 Primes d'émission 169 485 Réserves 344 761 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 TOTAL PASSIF 15 012 517 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 223 857 Engagements de garantie 358 878 Engagements sur titres 1 310 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 538 396 Engagements sur titres 1 310

29/10/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804979
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice CEDEX 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 septembre 2018. (En milliers d'Euros.) Actif Montant Caisse, banques centrales, CCP 144 648 Effets Publics et Valeurs assimilées 368 284 Créances sur les Établissements de Crédit 1 818 666 Opérations avec la clientèle 9 682 557 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 371 454 Actions et Autres Titres à revenu variable 3 344 Participations et autres titres détenus à long terme 37 835 Parts dans les entreprises liées 309 884 Crédit bail et location avec option d'achat 76 786 Location simple 3 218 Immobilisations incorporelles 192 141 Immobilisations corporelles 93 228 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres actifs 114 371 Comptes de Régularisation 84 918 Total actif 14 301 334 Passif Montant Banques centrales, CCP 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 2 815 676 Opérations avec la clientèle 9 661 229 Dettes représentées par un titre 265 385 Autres passifs 64 687 Comptes de Régularisation 195 924 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 74 082 Dettes subordonnées 50 831 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 123 758 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 1 049 762 Capital souscrit 535 516 Primes d'émission 169 485 Réserves 344 761 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 14 301 334 Hors-bilan Montant Engagements donnés : Engagements de financement 1 227 466 Engagements de garantie 369 935 Engagements sur titres 2 196 Engagements reçus : Engagements de financement 0 Engagements de garantie 1 402 731 Engagements sur titres 2 196

25/07/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804052
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais , B.P. 241 , 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 30 juin 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 129 600 Effets Publics et Valeurs assimilées 369 451 Créances sur les Établissements de Crédit 1 736 262 Opérations avec la clientèle 9 373 012 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 371 625 Actions et Autres Titres à revenu variable 3 252 Participations et autres titres détenus à long terme 336 642 Parts dans les entreprises liées 11 108 Crédit bail et location avec option d'achat 87 421 Location simple 3 789 Immobilisations Incorporelles 192 522 Immobilisations corporelles 94 542 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 108 761 Comptes de Régularisation 81 007 Total actif 13 898 994 Passif Montant Banques centrales, ccp 0 Dettes envers les Établissements de Crédit 2 691 372 Opérations avec la clientèle 9 409 984 Dettes représentées par un titre 266 129 Autres Passifs 58 605 Comptes de Régularisation 188 181 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 74 210 Dettes subordonnées 50 567 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 123 758 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 1 036 188 Capital souscrit 521 942 Primes d'émission 169 485 Réserves 344 761 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 13 898 994 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 168 509 Engagements de garantie 369 649 Engagements sur titres 1 717 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 2 442 224 Engagements sur titres 1 717

08/06/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1802884
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable (art. L512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit) Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 NICE Cedex 3 058 801 481 R.C.S. Nice. I. — Comptes consolidés. En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. 1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2017 (Avec comparatif au 31 décembre 2016.) 1.1.1. — Bilan consolidé. (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales Note 1 107 369 154 659 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Note 2 5 040 16 175 Instruments dérivés de couverture Note 3 19 873 30 220 Actifs financiers disponibles à la vente Note 4 701 373 717 538 Prêts et créances sur les établissements de crédit Note 6 1 834 490 1 992 250 Prêts et créances sur la clientèle Note 6 10 326 032 9 565 449 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 16 006 22 983 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Note 7 139 798 97 074 Actifs d'impôts courants 12 929 13 369 Actifs d'impôts différés Note 9 25 326 29 442 Comptes de régularisation et actifs divers Note 10 138 517 240 683 Actifs non courants destinés à être cédés Note 11 0 0 Participation aux bénéfices différée Note 12 0 0 Participations dans les entreprises mises en équivalence 0 0 Immeubles de placement Note 13 2 127 2 269 Immobilisations corporelles Note 14 143 191 152 294 Immobilisations incorporelles Note 14 5 376 6 207 Écarts d'acquisition Note 15 114 114 114 114 Total de l'actif 13 591 561 13 154 726 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales 53 1 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Note 2 16 440 22 391 Instruments dérivés de couverture Note 3 61 268 80 036 Dettes envers les établissements de crédit Note 16 2 528 481 2 109 303 Dettes envers la clientèle Note 16 9 201 797 8 853 508 Dettes représentées par un titre Note 17 358 000 509 816 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 280 919 Passifs d'impôts courants 18 0 Passifs d'impôts différés Note 9 1 732 2 059 Comptes de régularisation et passifs divers Note 18 155 748 250 036 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Note 11 0 0 Provisions techniques des contrats d'assurance Note 19 0 0 Provisions Note 19 69 668 71 660 Dettes subordonnées Note 20 53 987 154 389 Capitaux propres § 1.1.4 1 144 089 1 100 608 Capitaux propres part du groupe 1 144 089 1 100 608 Capital et primes liées 667 142 683 980 Réserves consolidées 388 416 328 311 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 53 692 52 851 Résultat de la période 34 839 35 466 Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) 0 0 Total des passifs et capitaux propres 13 591 561 13 154 726 1.1.2. — Compte de résultat. (En milliers d’Euros) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés Note 25 309 019 338 530 Intérêts et charges assimilées Note 25 -129 341 -148 192 Commissions (produits) Note 26 196 843 186 159 Commissions (charges) Note 26 -28 419 -32 411 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Note 27 7 256 2 202 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Note 28 9 519 7 389 Produits des autres activités Note 29 14 933 15 446 Charges des autres activités Note 29 -12 645 -7 295 Produit net bancaire 367 165 361 828 Charges générales d'exploitation Note 30 -283 125 -279 895 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -18 663 -16 231 Résultat brut d'exploitation 65 377 65 702 Coût du risque Note 31 -13 348 -19 140 Résultat d'exploitation 52 029 46 562 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 0 0 Gains ou pertes sur autres actifs Note 32 94 4 425 Variations de valeur des écarts d'acquisition Note 33 0 0 Résultat avant impôts 52 123 50 987 Impôts sur le résultat Note 34 -17 284 -15 521 Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession 0 0 Résultat net 34 839 35 466 Intérêts minoritaires 0 0 Résultat net part du groupe 34 839 35 466 1.1.3. — Résultat global. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net 34 839 35 466 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies -122 -7 169 Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies 1 1 786 Éléments non recyclables en résultat -121 -5 383 Écarts de conversion 0 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -401 1 724 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 1 827 4 306 Impôts -464 -1 822 Éléments recyclables en résultat 962 4 208 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts) 841 -1 175 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres 35 680 34 291 Part du groupe 35 680 34 291 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres. (En milliers d’Euros) Capital Prime d'émission Autres instruments de capitaux propres Autres capitaux propres Autres éléments du résultat global Autres réserves Résultat - Part du groupe Total des capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017 483 140 200 840 52 851 328 311 35 466 1 100 608 Émissions d'actions ordinaires 89 374 89 374 Émissions d'actions préférentielles Émissions d'autres instruments de capitaux propres Exercice ou extinction des autres instruments de capitaux propres émis Conversion de dette en capitaux propres Réduction du capital -73 923 -934 -74 857 Dividendes -6 808 -6 808 Rachat des actions propres Vente ou annulation des actions propres Reclassement d'instruments financiers de capitaux propres au passif Reclassement d'instruments financiers de passif en capitaux propres 170 419 -170 419 Transferts entre les composantes des capitaux propres Augmentation (diminution) de capital découlant de regroupements d'entreprises -201 774 201 774 Paiements en actions Affectation du résultat de l'exercice 2016 35 466 -35 466 Autre augmentation (diminution) de capital 92 92 Total du résultat global de l'exercice 841 34 839 35 680 Capitaux propres au 31 décembre 2017 498 591 168 551 0 0 53 692 388 416 34 839 1 144 089 1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie. (En milliers d’Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat avant impôts 52 123 50 987 Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 18 771 15 419 Dépréciation des écarts d'acquisition 0 0 Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance) -15 831 -363 Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence 0 0 Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement -18 079 -15 598 Produits/charges des activités de financement 0 0 Autres mouvements -283 810 -47 538 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts -298 949 -48 080 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 646 157 -401 909 Flux liés aux opérations avec la clientèle -151 159 166 557 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers -138 237 -107 571 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers 40 321 27 381 Impôts versés -15 304 -19 333 Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 381 778 -334 875 Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 134 952 -331 968 Flux liés aux actifs financiers et aux participations -5 465 11 290 Flux liés aux immeubles de placement 10 067 9 098 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -21 758 -14 910 Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -17 156 5 478 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) 7 709 33 154 Flux de trésorerie provenant des activités de financement -100 411 37 543 Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -92 702 70 697 Effet de la variation des taux de change (D) 0 0 Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D) 25 094 -255 793 Caisse et banques centrales  : 154 658 162 894 Caisse et banques centrales (actif) 154 658 162 894 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit  : 269 392 516 949 Comptes ordinaires débiteurs (2) 329 970 524 770 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -60 578 -7 821 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à l'ouverture 424 050 679 843 Caisse et banques centrales  : 107 316 154 658 Caisse et banques centrales (actif) 107 316 154 658 Banques centrales (passif) 0 0 Opérations à vue avec les établissements de crédit  : 341 828 269 392 Comptes ordinaires débiteurs (2) 349 990 329 970 Comptes et prêts à vue 0 0 Comptes créditeurs à vue -8 162 -60 578 Opérations de pension à vue 0 0 Trésorerie à la clôture 449 144 424 050 Variation de la trésorerie nette 25 094 -255 793 (1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. 1.2. — Annexe aux comptes consolidés. 1.2.1. – Cadre général a . Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n o 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne. BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. — Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles : – Natixis , société cotée détenue à 71,0227 %, qui réunit l’Épargne, la Banque de Grande Clientèle, et les Services Financiers Spécialisés ; – la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ; – les filiales et participations financières. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques Populaires dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds réseau Caisse d’Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181.3 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne peut être inférieur à 0,15 % et ne peut excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c. Événements significatifs . — Opérations de titrisation interne au Groupe BPCE  : Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Finalisation de la création de la Banque Populaire Méditerranée, née de la fusion juridique le 22 novembre 2016 des trois Banques CHAIX, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Populaire Provençale et Corse. D’importants travaux ont été menés encore cette année afin de mener à bien l’objectif d’unité de territoires, de procédures et d’outils informatiques. La Banque Populaire Méditerranée dispose enfin d’un système d’information unifié et franchit ainsi une étape indispensable dans la construction de cette nouvelle Banque. Le week-end de bascule des 16 et 17 juin 2017 a rassemblé de nombreux collaborateurs sur les 3 sites centraux afin de pratiquer en réel toutes les opérations et validations nécessaires à cette construction et qui avaient préparées en phases de tests sur les mois précédents. d. Événements postérieurs à la clôture . — Néant . 1.2.2. — Normes comptables applicables et comparabilité . a. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.) b. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2017. Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe. — Ci-après, les nouvelles normes publiées et non encore applicables : – Norme IFRS 9 : La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016. La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB. Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers. — Classement et évaluation : Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont classés en coût amorti, à la juste valeur par capitaux propres ou à la juste valeur par résultat en fonction de la nature de l’instrument (dette ou capitaux propres), des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle de gestion ou business model ). — Modèle de gestion ou Business model : Le business model de l’entité représente la manière dont elle gère ses actifs financiers afin de produire des flux de trésorerie. L’exercice du jugement est nécessaire à l’entité pour apprécier le modèle de gestion. La détermination du modèle de gestion doit tenir compte de toutes les informations sur la façon dont les flux de trésorerie ont été réalisés dans le passé, de même que de toutes les autres informations pertinentes. A titre d’exemple, peuvent être cités la façon dont la performance des actifs financiers est évaluée et présentée aux principaux dirigeants ; les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle de gestion et, en particulier, la façon dont ces risques sont gérés ; la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si la rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ; la fréquence, le volume et la motivation de ventes. Par ailleurs, la détermination du modèle de gestion doit s’opérer à un niveau qui reflète la façon dont les groupes d’actifs financiers sont collectivement gérés en vue d’atteindre l’objectif économique donné. Le modèle de gestion n’est donc pas déterminé instrument par instrument mais à un niveau de regroupement supérieur, par portefeuille. La norme retient trois modèles de gestion ; un modèle de gestion dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte), un modèle de gestion mixte dans lequel les actifs sont gérés avec l’objectif à la fois de percevoir les flux de trésorerie contractuels et de céder les actifs financiers (modèle de collecte et de vente), un modèle de gestion dont l’objectif est d’encaisser des flux de trésorerie induits par la cession des actifs financiers (détenus à des fins de transaction). — Détermination du caractère basique ou SPPI ( Solely Payments of Principal and Interest ) : Un actif financier est basique si les termes contractuels de l'actif financier donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie correspondant uniquement à des remboursements du principal et à des intérêts calculés sur le capital restant dû. Le principal est défini comme la juste valeur de l'actif financier à sa date d’acquisition. Les intérêts représentent la contrepartie de la valeur temps de l'argent et le risque de crédit associé au principal, mais également d’autres risques comme le risque de liquidité, les coûts administratifs et la marge de négociation. Pour évaluer si les flux de trésorerie contractuels sont uniquement des paiements de principal et d'intérêts, il faut considérer les termes contractuels de l'instrument. Cela implique d’analyser tout élément qui pourrait remettre en cause la représentation exclusive de la valeur temps de l’argent. A titre d’exemple ; les événements qui changeraient le montant et la date de survenance des flux de trésorerie, les caractéristiques des taux applicables, les modalités de remboursem ent anticipé et de prolongation. L es instruments de dette (prêts, créances ou titres de dette) peuvent être évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres ou en juste valeur par résultat. Un instrument de dette est évalué au coût amorti s’il satisfait les deux conditions suivantes ; l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est la collecte des flux de trésorerie contractuels, les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Un instrument de dette est évalué à la juste valeur par capitaux propres seulement s'il répond aux deux conditions suivantes ; l'actif est détenu dans un modèle de gestion dont l'objectif est à la fois la collecte des flux de trésorerie contractuels et la vente d'actifs financiers, et les termes contractuels de l'actif financier définissent ce dernier comme basique (SPPI) au sens de la norme. Les instruments de capitaux propres seront par défaut enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat. En revanche, en cas d’option pour cette dernière catégorie, les dividendes restent enregistrés en résultat. Tous les autres actifs financiers sont classés à la juste valeur par résultat. Ces actifs financiers incluent notamment les actifs financiers détenus à des fins de transaction, les actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs non basiques (non « SPPI »). La désignation à la juste valeur par résultat sur option pour les actifs financiers ne s’applique que dans le cas d’élimination ou de réduction significative d’un décalage de traitement comptable. Cela permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat. Concernant les passifs financiers, les règles de classement et d’évaluation figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception de celles applicables aux passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat. Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9. — Dépréciations : Les instruments de dette classés parmi les actifs financiers au coût amorti ou les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les engagements de financement et les contrats de garantie financière donnée qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur par résultat ainsi que les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue ( Expected Credit Losses ou ECL). — Les dépréciations seront constatées, pour les actifs financiers n’ayant pas fait l’objet d’indications objectives de pertes à titre individuel, à partir d’historique de pertes observées mais aussi de prévisions raisonnables et justifiables des flux futurs de trésorerie actualisés. Cette approche du risque de crédit plus prospective est déjà prise en compte, pour partie, lorsque des provisions collectives sont actuellement constatées sur des portefeuilles homogènes d’actifs financiers en application de la norme IAS 39. Les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories dépendant de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale. Une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes : Statut 1 ( stage 1 ) : Il n’y a pas de dégradation significative du risque de crédit ; une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an ; les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 2 ( stage 2 ) : En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie ; la dépréciation pour risque de crédit sera alors déterminée sur la base des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation. Statut 3 ( stage 3 ) : Il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après la comptabilisation initiale de l’actif concerné. Cette catégorie équivaut au périmètre d’encours dépréciés individuellement sous IAS 39 ; la dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) ; les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation. Par ailleurs, la norme distingue les actifs dépréciés dès leur acquisition ou leur origination ( purchased or originated credit impaired ou POCI), qui correspondent à des actifs financiers acquis ou créés et dépréciés au titre du risque de crédit lors de leur comptabilisation initiale. Lors de sa comptabilisation initiale, un taux d’intérêt effectif ajusté est calculé qui intègre les flux estimés recouvrables. Les dépréciations ultérieures seront calculées en réestimant les flux recouvrables, le taux d’intérêt effectif retraité étant fixé. En cas de réestimation de flux supérieurs aux flux recouvrables, alors un gain pourrait être constaté en résultat. — Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié afin d’être davantage en adéquation avec les activités de gestion des risques. Travaux de mise en œuvre . — Depuis 2015, le pilotage du programme IFRS9 est structuré autour d’un comité stratégique, transverse aux directions risques et finance, se réunissant quatre fois par an avec la majeure partie des membres du comité de direction générale de BPCE. Le comité stratégique arbitre les orientations, les décisions, définit le planning de mise en œuvre et consolidé le budget du programme. Le programme IFRS9 anime également, cinq fois par an, un comité de pilotage où sont représentés les dirigeants ou mandataires sociaux des Caisses d’Épargne et des Banques Populaires ainsi que les principales filiales (Crédit Foncier, Natixis ). Le comité de pilotage arbitre les orientations et décisions opérationnelles en lien avec la mise en œuvre de la norme. Le comité de pilotage restitue également l’avancement des travaux suivi dans les comités filières finance, risques, informatique et accompagnement du changement qui se tiennent toutes les six semaines. En parallèle, une revue complète de la mise en place de la norme (avancement, orientations et options prises) a été présentée et discutée en comité d’audit de BPCE. Un point spécifique IFRS 9 sera réalisé à l’occasion des prochains comités d’audit afin d’actualiser l’information sur l’avancement du programme. Les enjeux de la norme ont également été détaillés courant octobre aux membres du conseil de surveillance de BPCE et de ses principales filiales. Les travaux du second semestre 2017 ont été principalement consacrés à la finalisation des recettes fonctionnelles sur les différents chantiers, la recette générale, la préparation du bilan d’ouverture ( First Time Application ), la finalisation des travaux de calibrage des modèles, la mesure des impacts des provisions sur le 3ème trimestre, l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement. — Classement et évaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Évaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9. De même, l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39 (actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9. — Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants : – Pour les portefeuilles de crédit de la banque commerciale, les impacts seront très limités et concernent principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. — Pour les autres portefeuilles de financement : les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat ; les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle de gestion de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par résultat ; les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement anticipé symétriques. Dans un amendement à IFRS 9 publié en octobre 2017, le Board de l’IASB a précisé que la possibilité qu’une indemnité de remboursement anticipée soit négative n’était pas en soi incompatible avec la notion d’instrument financier basique. Cet amendement est d’application obligatoire à partir du 1 er janvier 2019 avec une application anticipée possible. Le Groupe BPCE prévoit d’appliquer cet amendement par anticipation au 1 er janvier 2018 dès lors que le texte sera adopté par la Commission européenne. — Pour les portefeuilles de titres : selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dette pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres selon qu’ils seront gérés dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente. Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par résultat en raison de leur nature d’instrument de dette sous IFRS 9 et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les capitaux propres. Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, (i) seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, (ii) seront évaluées à la juste valeur par capitaux propres si elles sont gérées dans un modèle de gestion de collecte des flux de trésorerie et de vente et (iii) seront maintenues au coût amorti dans les autres cas. Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs et de l’application rétrospective de la norme. Néanmoins ces reclassements étant limités ou affectant des actifs dont la juste valeur ne diffère pas significativement de la valeur au coût compte tenu notamment de la maturité résiduelle des opérations concernées, il n’est pas attendu de ces reclassements d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1 er janvier 2018. — Dépréciations : Comme précédemment indiqué, la dépréciation pour risque de crédit sera égale aux pertes attendues à un an ou à terminaison selon le niveau de dégradation du risque de crédit depuis l’octroi (actif en Statut 1 ou en Statut 2). Un ensemble de critères qualitatifs et quantitatifs permettent d’évaluer cette dégradation du risque. L’augmentation significative du risque de crédit s’appréciera sur une base individuelle en tenant compte de toutes les informations raisonnables et justifiables et en comparant le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de clôture avec le risque de défaillance sur l’instrument financier à la date de la comptabilisation initiale. Cette dégradation devra être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (Statut 3). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus fondé sur des règles et des critères qui s’imposent à l’ensemble des entités du groupe. Sur les portefeuilles de Particuliers, Professionnels et Petites et Moyennes Entreprises, le critère quantitatif s’appuie sur la mesure de la variation de la probabilité de défaut à 12 mois depuis l’octroi (probabilité de défaut mesurée en moyenne de cycle). Sur les portefeuilles de Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés, il s’appuie sur la variation de la notation depuis l’octroi. Ces critères quantitatifs s’accompagnent d’un ensemble de critères qualitatifs, dont la présence d’impayés de plus de 30 jours, le classement du contrat en note sensible, l’identification d’une situation de forbearance ou l’inscription du dossier en Watch List . Les expositions notées par le moteur dédié aux Grandes Entreprises, Banques et Financements Spécialisés sont également dégradées en Statut 2 en fonction du rating sectoriel et du niveau de risque pays. La norme permet de supposer que le risque de crédit d’un instrument financier n’a pas augmenté de façon significative depuis la comptabilisation initiale si ce risque est considéré comme faible à la date de clôture. Cette disposition pourrait être appliquée pour les titres de dette notés investment grade du portefeuille de Natixis . Les actifs financiers pour lesquels il existe une indication objective de perte de valeur liée à un événement qui caractérise un risque de contrepartie et qui intervient après leur comptabilisation initiale seront considérés comme dépréciés et relèveront du Statut 3. Les critères d’identification des actifs dépréciés sont similaires à ceux prévalant selon IAS 39 et sont alignés sur celui du défaut. La norme requiert l’identification des contrats modifiés qui sont des actifs financiers renégociés, restructurés ou réaménagés en présence ou non de difficultés financières et ne donnant pas lieu à décomptabilisation . Un profit ou une perte sont à comptabiliser en résultat en cas de modification. La valeur comptable brute de l’actif financier doit être recalculée de manière à ce qu’elle soit égale à la valeur actualisée des flux de trésorerie contractuels renégociés ou modifiés au taux d’intérêt effectif initial. Une analyse du caractère substantiel des modifications est à mener au cas par cas. Le traitement des restructurations pour difficultés financières devrait rester analogue à celui prévalant selon IAS 39. Pour les actifs en Statut 1 ou en Statut 2, les pertes de crédit attendues sont calculées comme le produit de trois paramètres ; probabilité de défaut (PD), taux de perte en cas de défaut (LGD, Loss Given Default ) et exposition en cas de défaut (EAD, Exposure at Default ) – celle-ci dépendant notamment des cash-flows contractuels, du taux d’intérêt effectif du contrat et du niveau de remboursement anticipé attendu. Pour définir ces paramètres, le groupe s’appuie sur les concepts et les dispositifs existants notamment sur les modèles internes développés dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres et sur les modèles de projections utilisés dans le cadre des stress tests. Des ajustements spécifiques sont réalisés pour prendre en compte les conditions courantes et les projections prospectives macro-économiques ; les paramètres IFRS 9 visent ainsi à estimer au plus juste les pertes dans un cadre de provisionnement comptable, tandis que les paramètres prudentiels sont dimensionnés de façon prudente dans un cadre réglementaire. Plusieurs de ces marges de prudence sont retraitées ; les paramètres IFRS 9 doivent permettre d’estimer les pertes jusqu’à la maturité du contrat, tandis que les paramètres prudentiels sont définis afin d’estimer les pertes sur un horizon d’un an. Les paramètres à un an sont donc projetés sur des horizons longs ; les paramètres IFRS 9 doivent être forward - looking et tenir compte de la conjoncture économique anticipée sur l’horizon de projection, tandis que les paramètres prudentiels correspondent à des estimations moyenne de cycle (pour la PD) ou bas de cycle (pour la LGD et l’EAD). Les paramètres prudentiels sont donc également ajustés selon ces anticipations sur la conjoncture économique. Les paramètres ainsi définis permettent l’évaluation des pertes de crédit de l’ensemble des expositions notées, qu’elles appartiennent à un périmètre homologué en méthode interne ou traité en standard pour le calcul des actifs pondérés en risques. Dans le cas d’expositions non notées, des règles par défaut prudentes s’appliquent. Les enjeux sont peu significatifs pour le groupe. L’ajustement des paramètres au contexte économique se fait via la définition de scénarios économiques raisonnables et justifiables, associés à des probabilités d’occurrence et le calcul d’une perte de crédit moyenne probable. Ce dispositif d’ajustement nécessite la définition de modèles liant les paramètres IFRS 9 à un ensemble de variables économiques. Ces modèles s’appuient sur ceux développés dans le cadre des stress-tests. Le dispositif de projection se fonde également sur le processus budgétaire. Trois scénarios économiques (le scénario budgétaire accompagné de visions optimiste et pessimiste de ce scénario), associés à des probabilités, sont ainsi définis sur un horizon de trois ans afin d’évaluer la perte économique probable. Les scénarios et pondérations sont définis à l’aide d’analyses du département de Recherche économique Natixis et du jugement expert du management. Si la majorité des paramètres sont définis par les directions des Risques de BPCE et de Natixis , d’autres entités dont Natixis Financement, BPCE International et certains établissements en région pour leurs filiales contribuent également au dispositif groupe de provisionnement IFRS 9. Les établissements en région ont par ailleurs la charge d’évaluer la cohérence du niveau de provisionnement déterminé pour le groupe vis-à-vis des caractéristiques locales et sectorielles de leur portefeuille et de définir des provisions sectorielles complémentaires si nécessaire. Le dispositif de validation des paramètres IFRS 9 s’intègre pleinement dans le dispositif de validation des modèles déjà en vigueur au sein du groupe. La validation des paramètres suit ainsi un processus de revue par la cellule indépendante de validation interne des modèles, la revue de ces travaux en comité modèle groupe et un suivi des préconisations émises par la cellule de validation. Les travaux de validation ont été planifiés de façon à permettre une revue des principaux paramètres de calcul en amont de la première application d’IFRS 9. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 conduit à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. Les travaux de calibrage et de validation restent en cours et ne permettent pas à ce stade une communication dans les états financiers. Comptabilité de couverture - Le Groupe BPCE a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de continuer à appliquer la norme IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1 er janvier 2018. En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9. Dispositions transitoires . — En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de retraiter les exercices antérieurs publiés au titre d’information comparative pour ses états financiers. Le règlement (UE) 2017/2395 du 12 décembre 2017 relatif aux dispositions transitoires prévues pour atténuer les incidences de l'introduction de la norme IFRS 9 sur les fonds propres et pour le traitement des grands risques de certaines expositions du secteur public a été publié au JOUE le 27 décembre 2017. Le Groupe BPCE a décidé de ne pas opter pour la neutralisation transitoire des impacts d’IFRS 9 au niveau prudentiel du fait des impacts modérés anticipés. — Norme IFRS 15 : La norme IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective. L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » publié par l’IASB le 12 avril 2016, a été adopté par la Commission européenne le 9 novembre 2017. Il devrait également être applicable de façon rétrospective à compter du 1 er janvier 2018. Selon cette norme, la comptabilisation du produit des activités ordinaires devra désormais refléter le transfert du contrôle des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services. La norme IFRS 15 introduit ainsi une nouvelle démarche générale de comptabilisation du revenu en 5 étapes : identification des contrats avec les clients, identification des obligations de performance (ou éléments) distinctes à comptabiliser séparément les unes des autres, détermination du prix de la transaction dans son ensemble, allocation du prix de la transaction aux différentes obligations de performance distinctes et comptabilisation des produits lorsque les obligations de performance sont satisfaites. La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu. Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme ont été engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et sont en cours de finalisation. Ces travaux se sont appuyés sur des autodiagnostics réalisés au sein de quelques établissements et filiales pilotes en coordination avec la direction des comptabilités groupe, puis transposés ensuite par l’ensemble des établissements et filiales significatifs du groupe. Ils ont permis d’identifier les principaux postes concernés notamment les produits de commissions, en particulier ceux relatifs aux prestations de service bancaires lorsque ces produits ne sont pas intégrés dans le taux d’intérêt effectif, ou ceux relatifs à la gestion d’actif ou aux prestations d’ingénierie financière ; les produits des autres activités, notamment en cas de prestations de services intégrées au sein de contrats de location ; les prestations de services bancaires rendues avec la participation de partenaires Groupe. Ces travaux ont également confirmé que le groupe n’est que très peu ou pas concerné par certains enjeux de première application de la norme IFRS 15 identifiés au sein d’autres établissements bancaires de la place tels que la promotion immobilière, les programmes de fidélité ou la téléphonie. Sur la base des travaux réalisés, le groupe n’anticipe pas d’impacts significatifs de l’application de la norme IFRS 15, ni sur les capitaux propres d’ouverture au 1 er janvier 2018, ni sur les postes du compte de résultat de l’exercice 2018. En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 15, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers. — Norme IFRS 16 : La norme IFRS 16 «Contrats de location» remplacera la norme IAS 17 «Contrats de location» et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle a été adoptée par la Commission européenne le 9 novembre 2017. Elle sera applicable au 1er janvier 2019. Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif. Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17. Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan des contrats de location sous la forme d’un droit d’utilisation de l’actif loué présenté, selon le cas, parmi les immobilisations corporelles ou les immeubles de placement, et d’un passif locatif. Le passif locatif correspond à la valeur actualisée des paiements de loyers qui n’ont pas encore été versés. Le groupe a prévu d’utiliser l’exception prévue par la norme en ne modifiant pas le traitement comptable des contrats de location de courte durée (inférieure à 12 mois ) ou portant sur des actifs sous-jacents de faible valeur (valeur à neuf unitaire 5000 Euros au plus). Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et le passif de location actuariellement, sur la durée du contrat de location. La charge relative à la dette locative figurera en marge d’intérêt au sein du produit net bancaire alors et que la charge d’amortissement du droit d’utilisation sera comptabilisée parmi les charges d’exploitation. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat. Le groupe a engagé les travaux d’analyses d’impact de l’application de cette norme dès sa publication par l’IASB début 2016. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2017 et sont entrés en phase d’analyse des choix structurants à effectuer en termes d’organisation et de systèmes d’information. Eu égard aux activités du Groupe BPCE, la mise en œuvre de la norme IFRS 16 va porter dans une très large mesure sur les actifs immobiliers loués pour les besoins de l’exploitation à titre de bureaux et d’agences commerciales. Un impact significatif est donc attendu sur le poste Immobilisations corporelles sans que cela ne modifie en soit le poids relativement faible des immobilisations sur le total du bilan. Pour la première application de cette norme, le groupe a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2019, sans comparatif au niveau de l’exercice 2018 et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. c. Recours à des estimations . — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers. Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations. — Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2017, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : – la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (§ 1.2.4.a) ; – le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (§ 1.2.4.a) ; – les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (§ 1.2.4.e) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (§ 1.2.4.e) ; – les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (§ 1.2.4.j) ; – les impôts différés (§ 1.2.4.k) ; – les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 15). d. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture . — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables. Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2017. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2017 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 27 février 2018. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 25 avril 2018. 1.2.3. Principes et méthodes de consolidation . a. Entité consolidante . — Le Groupe Banque Populaire Méditerranée est constitué de : – la Banque Populaire Méditerranée (entité consolidante ), – les sociétés de caution mutuelle, – la Société Immobilière Provençale et Corse, – les SCI Pythéas Prado I et II, – la SASU Foncière Victor Hugo, – la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement, – les silos FCT BPMED b. Périmètre de consolidation - M éthodes de consolidation et de valorisation . — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable. Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Méditerranée figure en §1.2.18 – Périmètre de consolidation. — Entités contrôlées par le groupe : Les filiales contrôlées par le Groupe BPCE sont consolidées par intégration globale. Définition du contrôle . — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient. Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt. Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante. Cas particulier des entités structurées . — Sont qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes ; des activités bien circonscrites ; un objectif précis et bien défini, par exemple : mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ; des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ; un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »). Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger. Méthode de l’intégration globale . — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le g roupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité. La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle. Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle. Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres. Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe. Exclusion du périmètre de consolidation . — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en §1.2.18.f. Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 « Avantages du personnel ». De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenues en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées ». — Participations dans des entreprises associées et des coentreprises : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote. Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle. Méthode de la mise en équivalence . — Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise. La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat. Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe. Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise. Les dispositions de la norme IAS 39 « Instruments financiers » : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». Exception à la méthode de mise en équivalence . — L orsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 « Participations dans des entreprises associées » révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39 . Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ». — Participations dans des activités conjointes : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci. Mode de comptabilisation des activités conjointes . — Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. c. Règles de consolidation . — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des entités consolidées sont effectués. — Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro. Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en Euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives. Les écarts de conversion résultent de la différence de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ; et de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture. Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ». — Élimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues. — Regroupements d’entreprises : Application des normes IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et IAS 27 « États financiers et individuels » révisées. Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3. Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période. Les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement, ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ; En date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle), soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009). Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises. Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement com ptabilisées en capitaux propres : En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ; Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui étaient explicitement exclus du champ d’application. — Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale : Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options. — Ces engagements sont traités comptablement comme suit : En application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs »; L’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des « Réserves consolidées - Part du groupe »; Les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les « Réserves consolidées - Part du groupe » ; Si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des « Participations ne donnant pas le contrôle » et des « Réserves consolidées - Part du groupe » pour leurs parts respectives ; Tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique « Participations ne donnant pas le contrôle » au compte de résultat consolidé. — Date de clôture de l’exercice des entités consolidées : Les entités incluses dans le périmètre de consolidation voient leur exercice comptable se clôturer au 31 décembre. 1.2.4. — Principes comptables et méthodes d’évaluation . a. Actifs et passifs financiers  : — Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif. Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE). Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti. Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires. En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements. Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires. Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement. Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux. Titres . — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 ; actifs financiers à la juste valeur par résultat, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, prêts et créances et actifs financiers disponibles à la vente. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Cette catégorie comprend les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans le paragraphe « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Actifs financi ers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants ; une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ; une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ; un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ; un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ; un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ; une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres. Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs. Prêts et créances . — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit. Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances. Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Actifs fin anciers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents. Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction. En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits au paragraphe « Détermination de la juste valeur ». En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat. Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Date d’ enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison. Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux. Règles appliqué es en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers. — Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques. Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres ; sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ; l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ; si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en Euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres. Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ». Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites au paragraphe « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ». Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés. Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE. Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles. Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option . — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable. Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur. — L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes : – Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable  : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales. – Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance  : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur. – Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés  : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride, financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte. L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé. Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs. Instruments dérivés et comptabilité de couverture . — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes ; sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ; il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ; il est réglé à une date future. Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture). À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période. Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories ; l es dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat », les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » ; les d érivés de couverture, a fin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture), par ailleurs l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement. Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi. Couverture De Juste Valeur . — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe). La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité. En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période. Couverture De Flux De Trésorerie . — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures - taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.). La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert. Cas Particuliers De Couverture De Portefeuilles – Macrocouverture  : Documentation en co uverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts). Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant ; des actifs et passifs à taux variable, l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ; des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions), dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu, de la même manière l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché. La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture. Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité. L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective. Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture. Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté. Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %. Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement. Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat. Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve -out ). La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve -out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur. Dans le cas d’une relation de macrocouverture , la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers. L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte. Deux tests d’efficacité sont réalisés ; un test d’assiette, pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ; un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective. En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé . Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts. Couverture D’un Investissement Net Libelle En Devises . — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité. La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie. Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net. — Détermination de la juste valeur  : – Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement ) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement ). L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. § 1.2.1.b) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe. Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ». Hiérarchie de la juste valeur : Juste Valeur De Niveau 1 Et Notion De Marche Actif . — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur. Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants. La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ; une baisse significative du volume des transactions ; une faible fréquence de mise à jour des cotations ; une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ; une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ; une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ; des écarts très importants entre le prix vendeur ( BID ) et le prix acheteur ( ASK ) (fourchette très large). Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’ État ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Euros toxx ). Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre. Juste Valeur De Niveau 2 . — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« Juste valeur de niveau 2 »). Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment ; les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ; les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif (par exemple les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels, les volatilités implicites, les « spreads » de crédit) ; les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement. Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) : — Les Instruments dérivés de niveau 2 ; Seront en particulier classés dans cette catégorie  : – les swaps de taux standards ou CMS, – les accords de taux futurs (FRA), – les swaptions standards, – les caps et floors standards, – les achats et ventes à terme de devises liquides, – les swaps et options de change sur devises liquides, – les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name ) ou sur indices Itraax , Iboxx . — Les Instruments non dérivés de niveau 2. Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré. Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables ; – le paramètre provient de sources externe s (via un contributeur reconnu) ; – le paramè tre est alimenté périodiquement ; – le paramètre est représe ntatif de transactions récentes ; – les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat. — Figurent notamment en niveau 2 ; – les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ; – les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes ; – les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts). Juste Valeur De Niveau 3 . — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes. Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable. Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement ; – les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » ( BPCE, etc. ) ; – certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d' illiquidité , en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ; les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ; – des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ; – les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs ( structureurs par exemple). Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau. — Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) : – Au 31 décembre 2017, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler. Juste Valeur Des Titres De BPCE . — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central. Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 294 696 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. Juste Valeur Des Instruments Financiers Comptabilisés Au Cout Amorti . — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels. Par conséquent, les hypothèses simplificatri ces suivantes ont été retenues. — Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur . Il s’agit notamment  : – des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ; des passifs exigibles à vue ; des prêts et emprunts à taux variable ; des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics. Juste valeur du portefeu ille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste val eur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts. Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte. Instruments r eclass é s En « Prêts Et Créances » Ayant La Nature Juridique De « Titres » . — L’ illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement. Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1. Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan. Dépréciation des actifs financiers . — Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable. Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes. Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation. Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat. Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité. Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée. La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres. Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré. Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue. La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ». — Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts. Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies ; ces événements entraînent la constatation de pertes avérées ( incurred losses ) et s’il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui caractérisent un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Constituent notamment un indice objectif de dépréciation, la survenance d’un impayé depuis 3 mois au moins (six mois au maximum en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de tout impayé, l’observation de difficultés de la contrepartie amenant à considérer que tout ou partie des sommes dues ne seront pas recouvrées ou la mise en œuvre de procédures contentieuses. Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable de la créance, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan. Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque : – les dépréciations sur base individuelle et – les dépréciations sur base de portefeuilles. Dépréciation Sur Base Individuelle . — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié. Dépréciation Sur Base De Portefeuilles . — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation. Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur. Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté. Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée. Reclassements d’actifs financiers . — Plusieu rs reclassements sont autorisés : – Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : – Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité. — Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscr its en juste valeur sur option) : – Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ». Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ; – Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la c atégorie « Prêts et créances ». Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme. Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti. Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote. Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat. En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat. — Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif. Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers. Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif. Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration. Opérations de pension livrée . — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés . Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ». Opérations de prêts de titres secs . — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés. Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers . — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation , dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles ; les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ; des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques. Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers . — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette. Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises. — Compensation des actifs et des passifs financiers : Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément. Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. note 24). b. Immeubles de placement . — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi. Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (cf. §1.2.4.c) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions. La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien. Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable. Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ». c. Immobilisations . — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles. — Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si ; – il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ; – le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable. Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet. La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative. Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité. Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires ; façades/couverture/étanchéité, 20 à 40 ans ; fondations/ossatures, 30 à 60 ans ; ravalements, 10 à 20 ans ; équipements techniques, 10 à 20 ans ; aménagements intérieurs, 8 à 15 ans. Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans. Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat. Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur. Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans le §1.2.4.i. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers. d. Actifs destinés à être cédés et dettes liées . — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39. e. Provisions . — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations. Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler. Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture. Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif. Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes. Engagements sur l es contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi. — Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent : – l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; – l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques ; – l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; – l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts. f. Produits et charges d’intérêts . — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt. — Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs ; – lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. g. Commissions sur prestations de services . — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type de services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché ; – les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ; – les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ; – les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte. Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les « Produits d’intérêts » et non au poste « Commissions ». Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers. h. Opérations en devises . — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe. À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions ; seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » ; les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». i. Opérations de location-financement et assimilées . — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement. Contrats de location-financement . — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. — La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple : – Le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location ; – Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option sera levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée ; – La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété ; Au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ; et Les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans leur apporter de modifications majeures. Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui, individuellement ou collectivement peuvent conduire à un classement en location-financement ; si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ; les profits ou les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ; et le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une deuxième période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix de marché. À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur. Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés. Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances. — Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales  : – la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie, – et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location). Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt. Contrats de location simple . — Un contrat qui n’est pas qualifié de location financement est classé par défaut en contrat de location simple. Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif parmi les immobilisations corporelles et incorporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers et parmi les immeubles de placement lorsqu’il s’agit d’immeubles. Les loyers issus des contrats de location simple sont comptabilisés de façon linéaire sur la durée du bail au poste « Produits et charges des autres activités ». j. Avantages du personnel . — Les avantages au personnel sont classés en quatre catégories : – Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture. – Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision. — Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements. Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés. Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net. Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies. — R égimes à cotisations définies : L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel (risque que les prestations soient moins importantes que prévu) et le risque de placement (risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues) incombent aux membres du personnel. Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer. — Régimes à prestations définies  : Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées. Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants. k. Impôts différés . — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra exigible ou récupérable. Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée puisse les récupérer sur un horizon déterminé. — Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant ; – aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi, – aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente, – aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ; pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global. Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. l. Activités de promotion immobilière . — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services. Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture. Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables. — Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats : – l’a cquisition des terrains ; – les travaux d’aménagement et de construction  ; – les taxes d’urbanisme  ; – les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalis ation de l’opération est élevée ; – les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’ opération ; – les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.)  ; – les frais financiers affectés aux opérations. Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks. Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice. Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées. m. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13,0 millions d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent -0,2 millions d’ Euros . Il s’agit cette année d’un remboursement. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan s’élèvent à 13,2 millions d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD ( Bank Recovery and Resolution Directive ) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds est devenu un Fonds de résolution unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. Conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique pour l’année 2017. Le montant des contributions versées représente pour l’exercice 1,2 millions d’ Euros dont 0,6 millions d’ Euros comptabilisés en charge et 0,6 millions d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15 % des appels de fonds constitués sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13,9 millions d’ Euros . 1.2.5. — Notes relatives au bilan . Note 1. – Caisse, banques centrales . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Caisse 78 818 53 736 Banques centrales et créances rattachées (comptes débiteurs) 28 551 100 923 Total Caisse, Banques centrales 107 369 154 659 Note 2. – Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat . Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39. Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent uniquement des dérivés de transaction. Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement des dérivés de transaction. Actifs financiers à la juste valeur par résultat . — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Sur option Total Transaction Sur option Total Effets publics et valeurs assimilées 0 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 0 0 10 285 10 285 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 10 285 10 285 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 0 0 0 0 Prêts aux établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts à la clientèle 0 0 0 0 0 0 Portefeuille prêts 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 Dérivés de transaction (1) 5 040 0 5 040 5 890 0 5 890 Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat 5 040 0 5 040 5 890 10 285 16 175 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 24). Au 31/12/2016, les actifs financiers à la juste valeur sur option reprenaient ; d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 10 millions d’ Euros ; des créances rattachées pour 0,3 millions d’ Euros . Ces titres sont arrivés à maturité au cours de l’exercice 2017. Le poste «Dérivés de transaction» inclut les dérivés dont la juste valeur est positive et qui sont ; soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. La valeur des dérivés incorporés sur nos émissions EMTN structurées s’élève à 57 milliers d’ Euros . Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la CVA ( Credit Valuation Adjustement ). Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit . — Néant . Passifs financiers à la juste valeur par résultat . — Au passif, le portefeuille de transaction est composé de dettes liées à des instruments financiers dérivés et de passifs financiers à la juste valeur sur option. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Titres vendus à découvert 0 0 Autres passifs financiers 0 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 Dérivés de transaction (1) 11 445 17 399 Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle 0 0 Dettes représentées par un titre 4 995 4 992 Dettes subordonnées 0 0 Opérations de pension (1) 0 0 Autres passifs financiers 0 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 4 995 4 992 Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat 16 440 22 391 (1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. Note 24). Le poste «Dérivés de transaction» inclut les dérivés dont la juste valeur est négative et qui sont ; soit détenus à des fins de transaction ; soit des dérivés de couverture économique qui ne répondent pas aux critères de couverture restrictifs requis par la norme IAS 39. La valeur de dérivés incorporés sur nos émissions EMTN structurées s’élève à 8.096 milliers d’ Euros . Le montant de ce poste est également diminué de celui des ajustements de valeur de l’ensemble du portefeuille de dérivés (de transaction et de couverture) au titre de la DVA ( Debit Valuation Adjustement ). Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option - Les passifs financiers valorisés à la juste valeur sur option comprennent quelques émissions ou dépôts structurés comportant des dérivés incorporés (ex. : BMTN interbancaires). ( En milliers d' Euros) Non-concordance comptable Gestion en juste valeur Dérivés incorporés Passifs financiers à la juste valeur sur option Comptes à terme et Emprunts interbancaires 0 0 Comptes à terme et Emprunts à la clientèle 0 0 Dettes représentées par un titre 4 995 4 995 Dettes subordonnées 0 0 Autres 0 0 Total Passifs financiers à la Juste Valeur sur option et risque de crédit 4 995 0 0 4 995 — Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit  : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur Montant contractuellement dû à l'échéance Différence Différence imputable au risque de crédit Juste valeur Montant contractuellement dû à l'échéance Différence Différence imputable au risque de crédit Comptes à terme et emprunts interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 Comptes à terme et emprunts à la clientèle 0 0 0 0 0 0 0 0 Dettes représentées par un titre 4 995 5 015 -20 0 4 992 5 011 -19 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 0 0 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 4 995 5 015 -20 0 4 992 5 011 -19 0 Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue. Instruments dérivés de transaction . — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 89 519 3 472 9 849 98 197 4 177 15 645 Dérivés de change 26 989 1 567 1 567 58 880 1 705 1 705 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 Opérations fermes 116 508 5 039 11 416 157 077 5 882 17 350 Dérivés de taux 17 630 1 29 30 644 8 49 Dérivés de change 0 0 0 0 0 0 Dérivés actions 0 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 0 Opérations conditionnelles 17 630 1 29 30 644 8 49 Dérivés de crédit 0 0 0 0 0 0 Total des instruments dérives de transaction 134 138 5 040 11 445 187 721 5 890 17 399 Dont marchés organisés Dont opérations de gré à gré 134 138 5 040 11 445 187 721 5 890 17 399 Note 3. – Instruments dérivés de couverture . Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective. Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux. Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Notionnel Juste valeur positive Juste valeur négative Dérivés de taux 932 730 19 873 61 034 1 087 300 30 220 77 805 Dérivés de change Opérations fermes 932 730 19 873 61 034 1 087 300 30 220 77 805 Dérivés de taux Opérations conditionnelles Dérivés de crédit Couverture de juste valeur 932 730 19 873 61 034 1 087 300 30 220 77 805 Dérivés de taux 30 000 234 130 000 2 231 Dérivés de change Opérations fermes 30 000 234 130 000 2 231 Dérivés de taux Opérations conditionnelles Dérivés de crédit Couverture de flux de trésorerie 30 000 234 130 000 2 231 Total des instruments dérives de couverture 962 730 19 873 61 268 1 217 300 30 220 80 036 Note 4. – Actifs financiers disponibles à la vente . Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »). ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 275 358 294 191 Obligations et autres titres à revenu fixe 19 683 26 861 Titres dépréciés 0 0 Titres à revenu fixe 295 041 321 052 Actions et autres titres à revenu variable 406 332 396 510 Prêts aux établissements de crédit 0 0 Prêts à la clientèle 0 0 Prêts 0 0 Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente 701 373 717 562 Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts 0 0 Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable 0 -24 Total des actifs financiers disponibles à la vente 701 373 717 538 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt) 69 030 69 616 Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constitue des indices de perte de valeur. Au 31 décembre 2017, les gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global incluent plus particulièrement les gains latents sur titres BPCE (57.938 milliers d’ Euros ). Note 5. – Juste valeur des actifs et passifs financiers . — Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers  : Titres 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 5 040 0 5 040 Dérivés de taux 0 3 473 0 3 473 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 567 0 1 567 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction  : 0 5 040 0 5 040 Titres Titres à revenu fixe 0 Titres à revenu variable 0 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat  : Dérivés de taux 0 19 873 0 19 873 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture  : 0 19 873 0 19 873 Titres de participation 27 392 973 393 000 Autres titres 301 949 104 6 320 308 373 Titres à revenu fixe 301 949 104 302 053 Titres à revenu variable 6 320 6 320 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers disponibles à la vente   301 949 131 399 293 701 373 Passifs financiers  : Titres 0 0 0 Instruments dérivés 11 445 11 445 Dérivés de taux 9 878 9 878 Dérivés actions 0 Dérivés de change 1 567 1 567 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction  : 17 399 17 399 Titres 4 995 4 995 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat  : 4 995 4 995 Dérivés de taux 61 268 61 268 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture 61 268 61 268 ( En milliers d' Euros) 31/12/2016 Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Total Actifs financiers  : Titres 0 0 0 0 Titres à revenu fixe 0 0 0 0 Titres à revenu variable 0 0 0 0 Instruments dérivés 0 5 890 0 5 890 Dérivés de taux 0 4 185 0 4 185 Dérivés actions 0 0 0 0 Dérivés de change 0 1 705 0 1 705 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Autres dérivés 0 0 0 0 Autres actifs financiers 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction  : 0 5 890 0 5 890 Titres 10 285 10 285 Titres à revenu fixe 10 285 10 285 Titres à revenu variable 0 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat  : 10 285 10 285 Dérivés de taux 0 30 220 0 30 220 Dérivés actions 0 Dérivés de change 0 Dérivés de crédit 0 Instruments dérivés de couverture  : 0 30 220 0 30 220 Titres de participation 22 672 367 898 390 570 Autres titres 143 342 183 626 326 968 Titres à revenu fixe 143 342 177 710 321 052 Titres à revenu variable 5 916 5 916 Autres actifs financiers 0 Actifs financiers disponibles à la vente 143 342 206 298 367 898 717 538 Passifs financiers  : Titres 0 0 0 Instruments dérivés 17 399 17 399 Dérivés de taux 15 694 15 694 Dérivés actions 0 Dérivés de change 1 705 1 705 Dérivés de crédit 0 Autres dérivés 0 Autres passifs financiers 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction  : 17 399 17 399 Titres 4 992 4 992 Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat  : 4 992 4 992 Dérivés de taux 80 036 80 036 Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Instruments dérivés de couverture 80 036 80 036 — Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : Au 31 décembre 2017  : (En milliers d'Euros) 01/01/ 2017 Gains et pertes comptabilisés au cours de la période Événements de gestion de la période Transferts de la période Autres variations 31/12/ 2017 Au compte de résultat En capitaux propres Achats / Émissions Ventes / Remboursements vers une autre catégorie comptable de et vers un autre niveau Sur les opérations en vie à la clôture Sur les opérations sorties du bilan à la clôture Actifs financiers  : Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres actifs financiers Actifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés de change Dérivés de crédit Instruments dérivés de couverture Titres de participation 399 683 275 399 958 Autres titres Titres à revenu fixe 6 320 6 320 Titres à revenu variable Autres actifs financiers Actifs financiers disponibles à la vente 399 683 275 6 320 406 278 Passifs financiers  : Titres Instruments dérivés Dérivés de taux Dérivés actions Dérivés de change Dérivés de crédit Autres dérivés Autres passifs financiers Passifs financiers détenus à des fins de transaction Titres Autres passifs financiers Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Dérivés de taux Dérivés de change Dérivés de crédit Instruments dérivés de couverture Au 31 décembre 2017, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les actions BPCE SA pour 352.635 milliers d’ Euros , BP développement pour 26.122 milliers d’ Euros et l’Informatique des Banques Populaires pour 3.858 milliers d’ Euros . Au cours de l’exercice, 62 millions d’ Euros de gains et pertes ont été comptabilisés en autres éléments du résultat global au titre des actifs financiers classés en niveau 3. — Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur : Sur l’exercice 2017, le Groupe Banque Populaire Méditerranée a enregistré un transfert entre les niveaux de juste valeur 2 et 3 pour 6.320 milliers d’ Euros , suite à des instructions du Groupe BPCE concernant les OPCVM pour 3.537 milliers d’ Euros et concernant les certificats d’associés (FGDR) pour 2.913 milliers d’ Euros . — Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses : Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Méditerranée est sa participation dans l’organe central BPCE. Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ». Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans le §1.2.4.a relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs. Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4.565 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4.464 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global». Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 12.504 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 11.696 milliers d’ Euros , toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ». Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe. Note 6. – Prêts et créances . Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont présentées au §1.2.7.a. — Prêts et créances sur les établissements de crédit : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêt et créances sur les établissements de crédit 1 834 490 1 992 250 Dépréciations individuelles 0 0 Dépréciations sur base de portefeuilles 0 0 Total des prêts et créances sur les établissements de cr é dit 1 834 490 1 992 250 La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée au §1.2.15. — Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 350 184 330 249 Opérations de pension 0 0 Comptes et prêts (1) 1 456 542 1 602 501 Titres assimilés à des prêts et créances 21 332 21 332 Prêts subordonnés et prêts participatifs 6 432 38 168 Autres prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 Prêts et créances dépréciés 0 0 Total des pr ê ts et cr é ances bruts sur les é tablissements de cr é dit 1 834 490 1 992 250 (1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1.168 millions d’Euros au 31 décembre 2017 contre 1.178 millions d’Euros au 31 décembre 2016. Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 595 millions d’ Euros au 31 décembre 2017 (795 millions d’ Euros au 31 décembre 2016). Le poste « créances sur les établissements de crédit » présenté en norme française a fortement progressé, suite à un paramétrage technique qui nous a conduits en 2017 à ouvrir un second compte à vue pour BPMED chez BPCE afin d’isoler les mouvements liés aux flux SEPA. Le fonctionnement de ce nouveau compte, extrait du CAV « historique », est structurellement créditeur. En normes IFRS, une présentation de la situation nette des deux comptes nous permet d’avoir une vision plus économique du bilan. — Prêts et créances sur la clientèle : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 10 575 493 9 829 596 Dépréciations individuelles -232 525 -243 432 Dépréciations sur base de portefeuilles -16 936 -20 715 Total des prêts et créances sur la clientèle 10 326 032 9 565 449 La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée au §1.2.15. — Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 181 966 249 483 Prêts à la clientèle financière 0 0 Crédits de trésorerie 633 512 633 901 Créances commerciales 110 943 72 019 Crédits à l'équipement 2 518 993 2 310 726 Crédits au logement 6 490 555 5 915 113 Crédits à l'exportation 2 489 3 973 Opérations de pension 0 0 Opérations de location financement 111 740 135 432 Autres crédits 29 872 31 023 Prêts subordonnés 0 0 Autres concours à la clientèle 9 898 104 9 102 187 Titres assimilés à des prêts et créances 0 0 Autres prêts et créances sur la clientèle 0 0 Prêts et créances dépréciés 495 423 477 926 Total des prêts et créances bruts sur la clientèle 10 575 493 9 829 596 — Détail des opérations de location-financement : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilier Mobilier Total Immobilier Mobilier Total Encours sains 0 111 740 111 740 0 135 432 135 432 Encours dépréciés nets 0 290 290 0 442 442 Encours avant dépréciations 3 384 3 384 4 086 4 086 Dépréciations -3 094 -3 094 -3 644 -3 644 Total des opérations de location-financement 0 112 030 112 030 0 135 874 135 874 Note 7. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance . Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 139 798 97 074 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 139 798 97 074 Dépréciations 0 0 Total des actifs financiers détenus jusqu’à l’ é ch é ance 139 798 97 074 La juste valeur des actifs détenus jusqu’à l’échéance est présentée au §1.2.15. Note 8. – Reclassements d’actifs financiers . Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers. Note 9. – Impôts différés . Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plus-values latentes sur OPCVM 36 36 GIE fiscaux 0 0 Provisions pour passifs sociaux 5 436 6 470 Provisions pour activité d'épargne-logement 2 770 2 837 Provisions sur base de portefeuilles 5 545 3 459 Autres éléments de valorisation du bilan 0 0 Autres provisions non déductibles 1 346 8 375 Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves 0 4 038 Autres sources de différences temporelles 6 908 384 Impôts différés liés aux décalages temporels 22 041 25 599 Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation 5 017 5 904 Impôts différés non constatés par prudence Impôts différés nets 27 058 31 503 Comptabilisés  : A l'actif du bilan 25 326 29 442 Au passif du bilan -1 732 -2 059 Note 10. – Comptes de régularisation et actifs divers . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 3 089 21 453 Charges constatées d'avance 8 359 5 148 Produits à recevoir 14 835 14 875 Autres comptes de régularisation 18 816 97 220 Comptes de régularisation - A ctif 45 099 138 696 Dépôts de garantie versés 7 234 7 235 Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres 4 034 843 Parts des réassureurs dans les provisions techniques 0 0 Débiteurs divers 82 150 93 909 Actifs divers 93 418 101 987 Total des comptes de régularisation et actifs divers 138 517 240 683 Note 11. – Actifs non courants destinés à être cédé s et dettes liées. N é ant . Note 12. – Participation aux bénéfices différée . La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée par des participations aux bénéfices différées. Note 13. – Immeubles de placement . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immeubles comptabilisés à la juste valeur 0 0 Immeubles comptabilisés au coût historique 4 476 -2 349 2 127 4 523 -2 254 2 269 Total des immeubles de placement 4 476 -2 349 2 127 4 523 -2 254 2 269 Note 14. – Immobilisations . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Valeur brute Cumul des amortissements et pertes de valeur Valeur nette Immobilisations corporelles  : Terrains et constructions 140 609 -74 817 65 792 145 000 -71 869 73 131 Biens mobiliers donnés en location 45 211 -36 333 8 878 64 499 -48 622 15 877 Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles 201 975 -133 454 68 521 192 228 -128 942 63 286 Total des immobilisations corporelles 387 795 -244 604 143 191 401 727 -249 433 152 294 Immobilisations incorporelles  : Droit au bail 16 740 -11 364 5 376 25 589 -21 691 3 898 Logiciels 16 373 -16 373 0 7 056 -4 747 2 309 Autres immobilisations incorporelles 0 0 0 0 0 0 Total des immobilisations incorporelles 33 113 -27 737 5 376 32 645 -26 438 6 207 Note 15. – Écarts d’acquisition . — Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur nette à l'ouverture 114 114 114 114 Acquisitions 0 0 Cessions 0 0 Perte de valeur 0 0 Reclassements 0 0 Écarts de conversion 0 0 Autres variations 0 0 Valeur nette à la clôture 114 114 114 114 — Écarts d’acquisition détaillés : ( En milliers d' Euros) Valeur nette comptable 31/12/2017 31/12/2016 Banque CHAIX 114 114 114 114 Total des écarts d'acquisition 114 114 114 114 — Tests de dépréciation : Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés. La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. — Les hypothèses suivantes ont été utilisées  : – flux futurs estimés, ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque ; taux de croissance à l’infini, 2 % ; taux d’actualisation, 7,5 %. Ces tests ont conduit le groupe à n’enregistrer aucune dépréciation au titre de l’exercice 2017. Note 16. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle . Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ». — Dettes envers les établissements de crédit : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes à vue 22 859 68 050 Opérations de pension 0 0 Dettes rattachées 51 64 Dettes à vue envers les établissements de crédit 22 910 68 114 Emprunts et comptes à terme 2 476 668 2 005 079 Opérations de pension 18 111 18 111 Dettes rattachées 10 792 17 999 Dettes à termes envers les établissements de crédit 2 505 571 2 041 189 Total des dettes envers les établissements de crédit 2 528 481 2 109 303 La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée au §1.2.15. Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2.453 millions d’ Euros au 31 décembre 2017 (2.001 millions d’ Euros au 31 décembre 2016). Le poste « dettes envers les établissements de crédit » en norme française s’est fortement accru. Il s’agit du corollaire de la hausse du poste « créances sur les établissements de crédit » à l’actif du bilan. Pour rappel, cette progression est due à un paramétrage technique qui nous a conduits en 2017 à ouvrir un second compte à vue pour BPMED chez BPCE afin d’isoler les mouvements liés aux flux SEPA. Le fonctionnement de ce nouveau compte, extrait du CAV « historique » est structurellement créditeur. En normes IFRS, une présentation de la situation nette des deux comptes nous permet d’avoir une vision plus économique du bilan. — Dettes envers la clientèle : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 4 780 882 4 279 171 Livret A 656 007 613 116 Plans et comptes épargne-logement 1 016 864 957 235 Autres comptes d'épargne à régime spécial 1 642 026 1 552 237 Dettes rattachées 175 33 783 Comptes d'épargne à régime spécial 3 315 072 3 156 371 Comptes et emprunts à vue 37 888 28 520 Comptes et emprunts à terme 1 020 369 1 321 603 Dettes rattachées 47 586 67 843 Autres comptes de la clientèle 1 105 843 1 417 966 Opérations de pension 0 0 Autres dettes envers la clientèle 0 0 Total des dettes envers la clientèle 9 201 797 8 853 508 La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée au §1.2.15. Note 17. – Dettes représentées par un titre . Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ». ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Emprunts obligataires 0 0 Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables 351 388 499 843 Autres dettes représentées par un titre 0 0 Total 351 388 499 843 Dettes rattachées 6 612 9 973 Total des dettes représentées par un titre 358 000 509 816 La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée au §1.2.15. Note 18. – Comptes de régularisation et passifs divers . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'encaissement 16 639 24 122 Produits constatés d'avance 42 447 51 886 Charges à payer 58 463 55 308 Autres comptes de régularisation créditeurs 2 158 10 015 Comptes de régularisation - P assif 119 707 141 331 Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres 1 073 1 824 Dépôts de garantie reçus 0 0 Créditeurs divers 34 968 106 881 Passifs divers liés à l'assurance 0 0 Passifs divers 36 041 108 705 Total comptes de régularisation et passifs divers 155 748 250 036 Note 1 9 . – Provisions . — Les provisions sont détaillées dans le tableau de variations ci-dessous : ( En milliers d' Euros) 01/01/2017 Augmentation Reprises Autres mouvements (1) 31/12/2017 Provisions pour engagements sociaux 43 318 559 -2 034 122 41 965 Provisions pour activité d' É pargne- L ogement 9 610 144 0 0 9 754 Engagements de prêts et garanties 10 653 3 264 -6 619 0 7 298 Provisions pour activités de promotion immobilière 0 0 0 0 0 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 Provisions pour litiges 6 627 3 259 -1 126 -4 400 4 360 Autres 1 452 439 0 4 400 6 291 Autres provisions 28 342 7 106 -7 745 0 27 703 Total des provisions 71 660 7 665 -9 779 122 69 668 (1) Les autres mouvements comprennent la variation de l'écart de réévaluation sur les passifs sociaux (122 milliers d'Euros avant impôts) . — Encours collectés au titre de l’ É pargne- L ogement : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d' É pargne L ogement (PEL)  : Ancienneté de moins de 4 ans 604 578 551 778 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 181 234 192 132 Ancienneté de plus de 10 ans 168 685 178 498 Encours collectés au titre des P lans É pargne- L ogement 954 497 922 408 Encours collectés au titre des C omptes É pargne- L ogement 51 909 51 472 Total des encours collectés au titre de l' É pargne L ogement 1 006 405 973 880 — Encours de crédits octroyés au titre de l’ É pargne- L ogement  : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédits octroyés au titre des P lans É pargne- L ogement 391 587 Encours de crédits octroyés au titre des C omptes É pargne- L ogement 1 502 2 038 Total des encours de crédits octroyés au titre de l' É pargne L ogement 1 894 2 626 — Provisions constituées au titre de l’ É pargne- L ogement  : ( En milliers d' Euros) 01/01/2017 Dotations / reprises 31/12/2017 Provisions constituées au titre des PEL : Ancienneté de moins de 4 ans 5 972 -177 5 795 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 824 -84 740 Ancienneté de plus de 10 ans 2 432 337 2 769 Provisions constituées au titre des Plans Épargne Logement 9 228 76 9 304 Provisions constituées au titre des Comptes Épargne Logement : 413 62 475 Provisions constituées au titre des crédits PEL -8 2 -7 Provisions constituées au titre des crédits CEL -23 4 -19 Provisions constituées au titre des Crédits Épargne Logement -31 6 -25 Total des provisions constituées au titre de l'Épargne Logement 9 610 143 9 754 Note 20. – Dettes subordonnées . Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super subordonnés. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 150 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 3 941 4 326 Dettes subordonnées et assimilés 53 941 154 326 Dettes rattachées 46 63 Réévaluation de la composante couverte 0 0 Total des dettes subordonnées 53 987 154 389 La juste valeur des dettes subordonnées est présentée au §1.2.15. Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts auprès de BPCE. — Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Émission Remboursement Autres mouvements (1) 31/12/2017 Dettes subordonnées à durée déterminée 150 000 -100 000 50 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée Dépôts de garantie à caractère mutuel 4 326 336 -721 3 941 Dettes rattachées 63 -17 46 Dettes subordonnées et assimilés 154 389 336 -100 721 -17 53 987 Note 21. – Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis . — Parts sociales : Au 31 décembre 2017, le capital se décompose comme suit ; 496.678 milliers d’ Euros de parts sociales (31.042.344 parts sociales de 16 Euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires des Banques Populaires (481.239 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016). Note 22. – Participations ne donnant pas le contrôle . Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif. Note 23. – V ariation des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies -122 -7 169 Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies 1 1 786 Écarts de conversion 0 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -401 1 724 Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres -130 2 559 Variations de valeur de la période rapportée au résultat -271 -835 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 1 827 4 306 Impôts -464 -1 822 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence 0 0 Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d' impôts ) 841 -1 175 Part du groupe 841 -1 175 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Brut Impôt Net Brut Impôt Net Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies -122 1 -121 -7 169 1 786 -5 383 Écarts de conversion 0 /// 0 0 /// 0 Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente -401 164 -237 1 724 -340 1 384 Variations de valeur des instruments dérivés de couverture 1 827 -628 1 199 4 306 -1 482 2 824 Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence /// /// 0 /// /// 0 Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres 841 -1 175 Part du groupe 841 -1 175 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Note 24. – Compensation d’actifs et de passifs financiers . Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32. Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat. Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment pour les opérations de pension ; les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ; les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres). Pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres. Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral ) » et « Appels de marge versés (cash collateral ) ». — Actifs financiers : Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. Le groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral ) Exposition nette Montant net des actifs financiers présenté au bilan Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie Appels de marge reçus (cash collatéral ) Exposition nette Instruments dérivés (transaction et couverture) 2 564 604 0 1 960 28 064 19 820 5 246 2 998 Opérations de pension 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 2 564 604 0 1 960 28 064 19 820 5 246 2 998 — Passifs financiers : Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. Le groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Montant net des passifs financiers présenté au bilan Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie Appels de marge versés (cash collatéral ) Exposition nette Dérivés 13 738 604 13 116 18 86 457 19 820 50 168 16 469 Opérations de pension Autres passifs Total 13 738 604 13 116 18 86 457 19 820 50 168 16 469 1.2.6. — Notes Relatives Au Compte De Résultat. Note 25. – Intérêts, produits et charges assimilés . Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées. Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert. ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Prêts et créances avec la clientèle 255 231 -61 273 193 958 281 708 -70 140 211 568 Opérations avec la clientèle (hors régime spécial) 255 374 -24 344 231 030 282 245 -32 775 249 470 Prêts et comptes à terme à régime spécial -143 -36 929 -37 072 -537 -37 365 -37 902 Prêts et créances avec les établissements de crédit 20 727 -30 985 -10 258 22 544 -32 993 -10 449 Opérations de location-financement 7 400 0 7 400 6 352 0 6 352 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 -28 319 -28 319 0 -23 152 -23 152 Instruments dérivés de couverture 9 591 -8 694 897 13 042 -21 820 -8 778 Actifs financiers disponibles à la vente 7 053 0 7 053 11 459 0 11 459 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6 820 0 6 820 1 860 0 1 860 Actifs financiers dépréciés 2 197 0 2 197 1 565 0 1 565 Autres produits et charges d'intérêts 0 -70 -70 0 -87 -87 Total des produits et charges d' intérêts 309 019 -129 341 179 678 338 530 -148 192 190 338 Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 12.046 milliers d’ Euros (8.680 milliers d’ Euros en 2016) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations. Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 143 milliers d’ Euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (537 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2016). Note 26. – Produits et charges de commissions . Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché. Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle. En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt. (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations interbancaires et de trésorerie 153 -246 -93 238 -678 -440 Opérations avec la clientèle 69 077 -40 69 037 67 496 -81 67 415 Prestation de services financiers 12 786 -762 12 024 16 107 -1 632 14 475 Vente de produits d'assurance vie 35 466 35 466 30 996 30 996 Moyens de paiement 62 195 -27 043 35 152 54 909 -28 489 26 420 Opérations sur titres 3 119 0 3 119 4 366 -2 4 364 Activités de fiducie 4 520 0 4 520 3 019 -876 2 143 Opérations sur instruments financiers et de hors bilan 8 640 -1 943 6 697 8 363 -1 494 6 869 Autres commissions 887 1 615 2 502 665 841 1 506 Total des commissions 196 843 -28 419 168 424 186 159 -32 411 153 748 Note 27. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat . Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments. La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie. ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats sur instruments financiers de transaction 5 167 2 740 Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option -57 -658 Résultats sur opérations de couverture  : 1 456 -1 336 Inefficacité de la couverture de juste valeur 1 460 -1 452 Variation de juste valeur de l'instrument de couverture 0 -8 037 Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 0 6 585 Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie -4 116 Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises 0 0 Résultats sur opérations de change 690 1 456 Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 7 256 2 202 Note 28. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente . Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable. ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultats de cession -14 -1 030 Dividendes reçus 9 533 8 419 Dépréciation durable des titres à revenu variable 0 0 Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 9 519 7 389 L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au § 1.2.4.a n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2017. Note 29. – Produits et charges des autres activités . — Figurent notamment dans ce poste : – les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ; – les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ; – les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ; – les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés). ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Produits et charges des activités d'assurance 0 0 0 0 0 0 Produits et charges sur activités immobilières 59 0 59 109 -29 80 Produits et charges sur opérations de location 4 138 -6 592 -2 454 3 923 -2 887 1 036 Produits et charges sur immeubles de placement 0 -108 -108 0 -115 -115 Quote-part réalisée sur opérations faites en commun 1 503 -2 154 -651 1 561 -2 197 -636 Charges refacturées et produits rétrocédés 0 0 0 0 0 0 Autres produits et charges divers d'exploitation 9 233 -1 464 7 769 9 853 -1 905 7 948 Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation 0 -2 327 -2 327 0 -162 -162 Autres produits et charges d'exploitation bancaire 10 736 -5 945 4 791 11 414 -4 264 7 150 Total des produits et charges des autres activités 14 933 -12 645 2 288 15 446 -7 295 8 151 Note 30. – Charges générales d’exploitation . Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages du personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs. ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Charges de personnel -167 648 -164 065 Impôts et taxes (1) -7 180 -10 785 Services extérieurs -108 297 -105 045 Autres frais administratifs -115 477 -115 830 Total des charges générales d'exploitation -283 125 -279 895 (1) Les impôts, taxes et contributions réglementaires incluent notamment la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1,7 millions d’Euros (contre 1,4 millions d’Euros en 2016) et la Taxe de risque systémique des banques (TSB) pour un montant annuel de 995 milliers d’Euros (contre 1,2 millions d’Euros en 2016) . La décomposition des charges de personnel est présentée au §1.2.9.a. Note 31. – Coût du risque . Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes. Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste. — Coût du risque de la période : ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions -2 938 -17 082 Récupérations sur créances amorties 752 2 168 Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations -11 162 -4 226 Total coût du risque -13 348 -19 140 — Coût du risque de la période par nature d’actifs : ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Opérations interbancaires -314 0 Opérations avec la clientèle -13 380 -19 140 Autres actifs financiers 346 0 Total coût du risque -13 348 -19 140 Note 32. – Gains ou pertes sur autres actifs . Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés. ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation 94 4 425 Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées 0 0 Total des gains ou pertes sur autres actifs 94 4 425 Note 33. – Variations de valeur des écarts d’acquisition . Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas enregistré de variations de valeur des écarts d’acquisition sur l’exercice 2017. Note 34. – Impôts sur le résultat . ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Impôts courants -13 793 -11 545 Impôts différés -3 491 -3 976 Impôts sur le résultat -17 284 -15 521 — Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : Exercice 2017 Exercice 2016 (En milliers d'Euros) taux d'impôt (En milliers d'Euros) taux d'impôt Résultat net part du groupe 34 839 35 466 Variations de valeur des écarts d'acquisition 0 0 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence 0 0 Impôts 17 284 15 521 Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition ( A ) 52 123 50 987 Taux d'imposition de droit commun français (B) 34,43% 34,43% Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B) 17 946 17 555 Effet de la variation des impôts différés non constatés 0 0,0% 0 0,0% Effet des différences permanentes -5 623 - 10,8% -9 035 - 17,4% Impôts à taux réduit et activités exonérées 0 0,0% 0 0,0% Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger 101 0,2% 1 447 2,8% Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés 0 0,0% 0 0,0% Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts 295 0,6% 361 0,7% Autres éléments 4 565 8,6% 5 193 10,0% Charge (produit) d'impôts comptabilisée 17 284 15 521 Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable) 33,0% 30,4% 1.2.7 . — Expositions aux risques . L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques. L’information relative aux actifs financiers présentant des impayés est présentée dans la partie Gestion des risques - Risques de crédit et de contrepartie. a. Risque de crédit et risque de contrepartie . — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent  : – la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ; – la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ; – la répartition des expositions brutes par zone géographique ; – la concentration du risque de crédit par emprunteur ; – la répartition des expositions par qualité de crédit. Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. — Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie. Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés. Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. — Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe BPCE au risque de crédit et de contrepartie. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) et au risque de contrepartie correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers. (En milliers d'Euros) Encours sains Encours douteux Dépréciations et provisions Encours net 31/12/2017 Encours net 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable) 5 040 5 040 16 175 Instruments dérivés de couverture 19 873 19 873 30 220 Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 302 053 0 302 053 321 052 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 834 490 0 1 834 490 1 992 250 Prêts et créances sur la clientèle 10 080 070 495 423 -249 461 10 326 032 9 565 449 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 139 798 0 139 798 97 074 Exposition des engagements au bilan 12 381 324 495 423 -249 461 12 627 286 12 022 220 Garanties financières données 341 447 4 670 346 117 345 063 Engagements par signature 1 142 204 7 155 1 135 049 906 734 Exposition des engagements au hors bilan 1 483 651 4 670 7 155 1 481 166 1 251 797 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie au 31 décembre 2017 13 864 975 500 093 -256 616 14 108 452 13 274 017 Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie au 31 décembre 2016 13 274 017 — Dépréciations et provisions pour risque de crédit : ( En milliers d' Euros) 01/01/2017 Dotations Reprises (1) Autres variations (2) 31/12/2017 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 0 0 Opérations interbancaires 0 0 0 0 0 Opérations avec la clientèle 264 147 270 615 -283 522 -1 779 249 461 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Autres actifs liés 1 146 7 -353 230 1 030 Débiteurs divers Dépréciations déduites de l'actif 265 293 270 622 -283 875 -1 549 250 491 Provision pour engagement de prêts et garantie 10 653 3 264 -6 619 0 7 298 Autres provisions pour risque de crédit 275 946 273 886 -290 120 -1 549 257 789 Provision de passif 286 599 277 150 -297 113 -1 549 265 087 Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit 551 892 547 772 -580 988 -3 098 515 578 Actifs financiers présentant des impayés : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement. — À titre d’exemple  : – un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ; – un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ; – un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté. Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client. — Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante : ( En milliers d' Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <= 180 jours > 180 jours et <= 1 an > 1 an Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts et avances 7 334 1 691 865 682 262 898 273 470 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 Total au 31/12/2017 7 334 1 691 865 682 262 898 273 470 ( En milliers d' Euros) Encours non dépréciés présentant des impayés Encours dépréciés (valeur nette) Total des encours < ou = 90 jours > 90 jours et <=180 jours > 180 jours et <=1 an > 1 an Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 Prêts et avances 9 293 1 096 1 029 858 234 494 246 770 Autres actifs financiers 0 0 0 0 0 Total au 31/12/2016 9 293 1 096 1 029 858 234 494 246 770 — Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie . — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit. ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Actifs non courants détenus en vue de la vente 0 0 Immeubles de placement 0 0 Autres 0 0 Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie 0 0 b. Risque de marché . — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment : – les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ; – les cours de change ; – les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ; – et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles. Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, présentée dans le rapport sur la gestion des risques. c. Risque de taux d’intérêt global et risque de change . — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change. La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. d. Risque de liquidité . — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné. Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques. Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques – Risque de liquidité, de taux et de change. Le tableau ci-après présente les montants par date d’échéance contractuelle. Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». — En effet, ces instruments financiers sont : – soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ; – soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ; – soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation. Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ». (En milliers d'Euros) Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Caisse, banques centrales 107 369 0 0 0 0 0 107 369 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 0 0 0 0 0 5 040 5 040 Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 0 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 19 873 19 873 Instruments financiers disponibles à la vente 4 389 0 10 396 212 100 81 488 393 000 701 373 Prêts et créances sur les établissements de crédit 514 062 1 181 973 1 913 115 667 20 875 0 1 834 490 Prêts et créances sur la clientèle 750 679 297 578 793 253 3 498 985 4 985 537 0 10 326 032 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 16 006 16 006 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 65 506 74 292 0 139 798 Actifs financiers par échéance 1 376 499 1 479 551 805 562 3 892 258 5 162 192 433 919 13 149 981 Banques centrales 53 0 0 0 0 0 53 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction 0 0 0 0 0 11 445 11 445 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option 0 0 0 0 4 995 0 4 995 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 61 268 61 268 Dettes envers les établissements de crédit 74 620 733 967 311 247 977 146 431 501 0 2 528 481 Dettes envers la clientèle 7 527 012 73 092 346 242 995 756 259 695 0 9 201 797 Dettes subordonnées 549 64 802 1 270 51 302 0 53 987 Dettes représentées par un titre 56 0 94 200 128 267 135 477 0 358 000 Écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 0 0 0 0 0 280 280 Passifs financiers par échéance 7 602 290 807 123 752 491 2 102 439 882 970 72 993 12 220 306 Engagements de financements donnés en faveur des 0 0 Établissements de crédit Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle 642 427 30 546 233 514 53 418 181 435 0 1 141 340 Engagements de financement donnés 642 427 30 546 233 514 53 418 181 435 0 1 141 340 Engagements de garantie en faveur des établissements 0 0 0 0 0 29 050 29 050 De crédit Engagements de garantie en faveur de la clientèle 2 223 0 0 0 0 360 844 363 067 Engagements de garanties donnés 2 223 0 0 0 0 389 894 392 117 Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels. 1.2.8. — Partenariats et entreprises associées . La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée. 1.2.9. — Avantages du personnel . a. Charges de personnel : ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -96 077 -94 821 Charges des régimes à prestations et cotisations définies -12 552 -14 085 Autres charges sociales et fiscales -49 636 -44 447 Intéressement et participation -9 383 -10 712 Total des charges de personnel -167 648 -164 065 L’effectif du personnel en activité dans le groupe au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 775 cadres et 1.555 non cadres, soit un total de 2.330 salariés. Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3.571 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2017 contre 3.315 milliers d’ Euros au titre de l’exercice 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du document de référence. b. Engagements sociaux . — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux. Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993. Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur. Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux du Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ». Les autres avantages sociaux incluent également  : – les retraites et assimilés, indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; – et d’autres éléments, bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme. — Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 39 187 1 775 40 962 28 505 10 669 0 80 136 78 168 Juste valeur des actifs du régime -21 157 -1 079 -22 236 -15 935 0 0 -38 171 -34 848 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Solde net au bilan 18 030 696 18 726 12 570 10 669 0 41 965 43 320 Engagements sociaux passifs 18 030 696 18 726 12 570 10 669 0 41 965 43 318 Engagements sociaux actifs 0 0 0 0 0 0 0 0 Variation des montants comptabilisés au bilan : — Variation de la dette actuarielle : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle en début de période 40 553 1 992 42 545 25 442 10 181 0 78 168 71 815 Coût des services rendus 0 0 0 1 442 600 0 2 042 1 644 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 -285 Coût financier 483 5 488 333 100 0 921 1 289 Prestations versées -1 539 -47 -1 586 -657 -590 0 -2 833 -3 243 Autres 0 0 0 0 0 0 0 30 Variations comptabilisées en résultat -1 056 -42 -1 098 1 118 110 0 130 -565 Écarts de réévaluation - Hypothèses démographiques 0 -23 -23 1 0 0 -22 -30 Écarts de réévaluation - Hypothèses financières -26 0 -26 967 0 0 941 7 530 Écarts de réévaluation - Effets d'expérience -284 0 -284 841 0 0 557 -531 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables -310 -23 -333 1 809 0 0 1 476 6 969 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 -152 -152 136 378 0 362 -51 Dette actuarielle calculée en fin de période 39 187 1 775 40 962 28 505 10 669 0 80 136 78 168 — Variation des actifs de couverture : (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Juste valeur des actifs en début de période 20 078 1 139 21 217 13 631 0 0 34 848 34 747 Produit financier 244 4 248 169 0 0 417 658 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 0 Prestations versées -232 -48 -280 1 500 0 0 1 220 -403 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations comptabilisées en résultat 12 -44 -32 1 669 0 0 1 637 255 Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime 1 067 0 1 067 234 1 301 -154 Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables 1 067 0 1 067 234 1 301 -154 Écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 Variations de périmètre 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 -16 -16 401 0 0 385 0 Juste valeur des actifs en fin de période 21 157 1 079 22 236 15 935 0 0 38 171 34 848 — Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi : (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 11 125 1 548 12 673 5 836 18 509 11 493 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice -310 -23 -333 1 809 1 476 6 969 Flux de variation courante 0 0 -50 -50 47 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 10 815 1 525 12 340 7 595 19 935 18 509 (En milliers d'Euros) Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Exercice 2017 Exercice 2016 Écarts de réévaluation cumulés en début de période 2 988 1 031 4 019 439 4 458 4 611 Dont écarts actuariels 2 988 1 031 4 019 439 4 458 4 611 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation générés sur l'exercice 1 067 0 1 067 234 1 301 -153 Ajustements de plafonnement des actifs 0 0 0 0 0 0 Écarts de réévaluation cumulés en fin de période 4 055 1 031 5 086 673 5 759 4 458 Dont écarts actuariels 4 055 1 031 5 086 673 5 759 4 458 Dont effet du plafonnement d'actif 0 0 0 0 0 0 Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres. — Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ». (En milliers d'Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite CAR Compléments de retraite et autres régimes AUTRES Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Coût des services rendus 0 0 0 -1 442 -600 0 -2 042 -1 359 Coût des services passés 0 0 0 0 0 0 0 Coût financier -483 -5 -488 -333 -100 0 -921 -1 289 Produit financier 244 4 248 169 0 0 417 658 Prestations versées 1 307 -1 1 306 2 157 590 0 4 053 2 840 Cotisations reçues 0 0 0 0 0 0 0 Autres (dont plafonnement d'actifs) 0 0 0 0 0 0 0 -30 Total de la charge de l'exercice 1 068 -2 1 066 551 -110 0 1 507 820 — Autres informations : Principales hypothèses actuarielles : 31/12/2017 31/12/2016 CAR-BP CAR-BP Taux d'actualisation 1,32% 1,22% Taux d'inflation 1,70% 1,60% Table de mortalité utilisée TGH05/TGF05 TGH05/TGF05 Duration 15 ans 15 ans — Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses  : Au 31 décembre 2017, une variation de 0,5 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle : ( En % et milliers d'Euros ) 31/12/2017 31/12/2016 CAR-BP CAR-BP % montant % montant Variation de + 0,50 % du taux d'actualisation – 6,73 % -2 637 – 6,99 % -2 835 Variation de - 0,50 % du taux d'actualisation + 7,55 % 2 959 + 7,67 % 3 110 Variation de + 0,50% du taux d'inflation + 6,99 % 2 739 + 7,12 % 2 887 Variation de - 0,50% du taux d'inflation – 5,84 % -2 289 – 5,81 % -2 356 — Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires : ( En milliers d' Euros) CAR- BP N+1 à N+5 8 583 N+6 à N+10 8 402 N+11 à N+15 7 843 N+16 à N+20 6 930 > N+20 16 060 — Ventilation de la juste valeur des actifs du régime : 31/12/2017 31/12/2016 CAR-BP CAR-BP Poids par catégories en % Juste valeur des actifs (milliers d'Euros) Poids par catégories en % Juste valeur des actifs (milliers d'Euros) Trésorerie 1,93% 409 0,00% 0 Actions 38,45% 8 134 38,41% 7 712 Obligations 51,60% 10 916 51,60% 10 360 Immobilier 0,00% 0 0,00% 0 Dérivés 0,00% 0 0,00% 0 Fonds de placement 8,03% 1 698 9,99% 2 006 Total 100,00% 21 157 100,00% 20 078 1.2.10. — Information sectorielle . — Définit ion des secteurs opérationnels : Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés. De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE. — Information par zone géographique : L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. ( En milliers d' Euros) France Italie Monaco Total PNB 356 551 884 9 730 367 165 CA HT 615 407 11 659 10 577 637 643 Total actif 13 257 955 13 081 320 525 13 591 561 Effectif Équivalent temps plein 2 330 2 35 2 367 1.2.11. — Engagements . Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné. a. Engagements de financement : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés en faveur : Des établissements de crédit 864 23 864 De la clientèle 1 141 340 893 380 Ouvertures de crédit confirmées 1 141 340 893 380 Autres engagements 0 0 Total des engagements de financement donnés 1 142 204 917 244 Engagements de financement reçus : D'établissements de crédit 0 160 000 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 160 000 b. Engagements de garantie : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés : D'ordre des établissements de crédit 21 884 8 257 D'ordre de la clientèle 363 067 321 383 Autres engagements donnés 3 812 114 1 892 764 Total des engagements de garantie donnés 4 197 065 2 222 404 Engagements de garantie reçus : D'établissements de crédit 2 703 217 2 683 652 De la clientèle 722 030 270 591 Autres engagements reçus 0 0 Total des engagements de garantie reçus 3 425 247 2 954 243 Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des sûretés réelles autres que celles figurant au §1.2.13.a « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». Les « valeurs affectées en garanties » figurent au §1.2.13.a « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ». Les « valeurs reçues en garantie » et dont l’établissement peut disposer figurent dans le §1.2.13.a « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ». 1.2.12. — Transactions avec les parties liées . Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe. a. Transactions avec les sociétés consolidées . — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation. — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec  : – l’organe central BPCE, – les co-entreprises qui sont mises en équivalence, – les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées), – les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP). (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Société Mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises ou Entreprises associées Société Mère Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable Co-entreprises ou Entreprises associées Crédits 439 297 654 037 Autres actifs financiers 374 073 374 313 Autres actifs Total des actifs avec les entités liées 813 370 0 0 1 028 350 0 0 Dettes 1 146 111 802 189 Autres passifs financiers 0 0 Autres passifs 0 0 Total des passifs envers les entités liées 1 146 111 0 0 802 189 0 0 Intérêts, produits et charges assimilés 21 800 -5 145 Commissions 0 -105 Résultat net sur opérations financières 8 301 7 086 Produits nets des autres activités 0 0 Total du PNB réalisé avec les entités liées 30 101 0 0 1 836 0 0 Engagements donnés 0 38 438 Engagements reçus 0 160 000 Engagements sur instruments financiers à terme 0 0 Total des engagements avec les entités liées 0 0 0 198 438 0 0 La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée au §1.2.18 – « Périmètre de consolidation ». b. Transactions avec les dirigeants . — La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée. 1.2.13. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer . a. A ctifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie : (En milliers d'Euros) Valeur nette comptable Prêts de titres "secs" VNC Pensions VNC Actifs cédés ou affectés en garantie VNC Titrisations VNC 31/12/2017 VNC 31/12/2016 VNC Actifs financiers donnés en garantie 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 225 000 0 0 0 225 000 260 000 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 0 21 307 1 899 843 1 143 214 3 064 364 2 957 075 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 25 000 0 0 0 25 000 92 750 Total des actifs financiers donn é s en garantie 250 000 21 307 1 899 843 1 143 214 3 314 364 3 309 825 Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés 250 000 21 307 1 899 843 1 143 214 3 314 364 3 309 825 Passifs associés Actifs financiers détenus à des fins de transaction 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 16 274 0 16 274 16 274 Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit 0 18 128 0 0 18 128 18 130 Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 0 18 128 16 274 0 34 402 34 404 Actifs détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 0 Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés 0 18 128 16 274 0 34 402 34 404 Commentaires sur les actifs financiers transférés . Mises en pension et prêts de titres : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres. Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant. Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés . Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés. Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque centrale européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan. Titrisations consolidées : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Au 31 décembre 2017, 178 millions d’ Euros d’obligations des FCT BPCE Home Loans 2017_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Méditerranée n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE. — Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés : Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont : Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH, ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE). Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles. — Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer : Le groupe Banque Populaire Méditerranée ne détient pas ce type d’actifs. b. Actifs Financiers Intégralement Décomptabilisés Pour Lesquels Le Groupe Conserve Une Implication Continue Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le Groupe BPCE aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés. Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné par ce type d’opérations. 1.2.14. — Informations sur les opérations de location financement et de location simple . a. Op é rations d e l ocation e n t ant de bailleur : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Durée résiduelle Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location financement Investissement brut 37 048 68 168 6 524 111 740 44 627 81 861 5 471 131 959 Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir 37 048 68 168 6 524 111 740 44 627 81 861 5 471 131 959 Produits financiers non acquis 0 0 0 0 0 0 0 0 Location simple Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables 2 460 4 516 479 7 455 3 454 8 853 97 12 404 b. O pérations de location en tant que preneur : — Paiements minimaux futurs : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 Durée résiduelle < 1 an > ou égal à 1 an à < 5 ans > 5 ans Total Location simple Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables 3 088 7 460 31 549 42 097 Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables 0 — Montants comptabilisés en résultat net : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Location simple Paiements minimaux 109 4 602 Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période 0 Produits des sous location 0 1.2.15. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti . Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations. En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées et ne pourraient généralement pas l’être en pratique. Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus. Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées au §1.2.4.a. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Juste valeur Cotation sur un marché actif (niveau 1) Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2) Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3) Actifs financiers au cout amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 834 490 0 1 834 490 0 1 994 108 0 1 038 726 955 382 Prêts et créances sur la clientèle 10 756 130 0 5 011 787 5 744 343 10 056 093 0 4 614 066 5 442 027 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 139 798 139 798 0 0 97 074 97 074 0 0 Passifs financiers au cout amorti Dettes envers les établissements de crédit 2 536 167 0 2 536 167 0 2 140 868 0 2 140 868 0 Dettes envers la clientèle 9 171 681 0 9 171 681 0 8 814 092 0 5 762 146 3 051 946 Dettes représentées par un titre 358 000 0 358 000 0 523 631 0 523 631 0 Dettes subordonnées 53 987 0 53 987 0 155 130 0 153 944 1 186 1.2.16. — Modalités d’élaboration des données comparatives . Néant . 1.2.17. — Intérêts dans les entités structurées non consolidées . a. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées  : — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe. Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils. — Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le Groupe Banque Populaire méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants : – originateur / structureur /arrangeur ; – agent placeur ; gestionnaire ; – ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (exemple : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif, etc.). Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire méditerranée. Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le Groupe Banque Populaire méditerranée à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créances, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés. Le groupe Banque Populaire méditerranée restitue au §1.2.17.b. l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant. Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations. — Gestion d’actifs  : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les SICAV de trésorerie, les hedge funds etc. L’activité de gestion d’actifs qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement. — Titrisation  : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés. Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue, le plus souvent, de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté. Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée. Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes  : – les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuilles d’actifs ; les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »). — Financements (d’actifs) structurés  : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO). Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédiés appelés en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé. Autres activités . — Il s’agit d’un ensemble regroupant le restant des activités. b. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées . — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités. Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus et des provisions enregistrées au passif, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte. Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées. Les données sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité. — Au 31 décembre 2017 : ( En milliers d' Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 7 860 0 1 332 9 192 Prêts et créances 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 7 860 0 1 332 9 192 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 7 860 0 1 332 9 192 Taille de l' entité structurée 0 101 456 59 339 57 400 218 195 — Au 31 décembre 2016 : ( En milliers d' Euros) Titrisation Gestion d'actifs Financements structurés Autres activités Total au 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de transaction 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en trading (hors dérivés) 0 0 0 0 0 Instruments financiers classés en juste valeur sur option 0 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 0 7 255 57 169 7 481 Prêts et créances 0 600 0 71 671 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 0 0 0 0 0 Actifs divers 0 0 0 0 0 Total actif 0 7 855 57 240 8 152 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Provisions 0 0 0 0 0 Total passif 0 0 0 0 0 Engagements de financement donnés 0 0 0 0 0 Engagements de garantie donnés 0 0 0 0 0 Garantie reçues 0 0 0 0 0 Notionnel des dérivés 0 0 0 0 0 Exposition maximale au risque de perte 0 7 855 57 240 8 152 Taille de l' entité structuree 0 179 886 59 339 57 400 296 625 Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées : Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ; Gestion d’actifs, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation); Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ; Autres activités, le total bilan. Au cours de la période le groupe n’a pas accordé sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts. c. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées . — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits : – elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ; – elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes. Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée. Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas sponsor d’entités structurées. 1.2.18. — Périmètre de consolidation . a. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2017  : Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2017, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionn ées au paragraphe §1.2.18b : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut . En effet, compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune de ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10. » b. Opérations de titrisation  : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs. Les entités spécifiques créées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10. Opération de titrisation interne au Groupe BPCE . — En 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’ Euros environ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. Le groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos de FCT ». c. OPCVM garantis . — Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit. L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures. d. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées . — Restrictions importantes  : – Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non). Soutien aux entités structurées consolidées Le groupe n’a accordé aucun soutien financier à des entités structurées consolidées. e. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017 . — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Pour les entités répondant à la définition d’entités du secteur financier du règlement (UE) n°575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013 (dit « CRR »), les seuils de consolidation comptable sont alignés, à compter 31 décembre 2017, sur ceux retenus pour le périmètre de consolidation prudentiel. L’article 19 du CRR fait référence à un seuil de 10 millions d’ E u r os de total bilan et de hors bilan. Pour les entités du secteur non financier, le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées. Selon le principe de la significativité ascendante toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci. Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue. Sociétés Ets. Français Activité Méthode (1) Taux d'intérêt et de contrôle 31/12/2017 31/12/2016 Banque P opulaire M éditerranée X Ets de crédit IG 100% 100% SOCAMA P rovençale X Sté de C aution M utuelle IG 100% 100% SOCAMA C orse X Sté de Caution Mutuelle IG 100% 100% SOCAMI Provençale et Corse X Sté de Caution Mutuelle IG 100% 100% SOCAMA C ôte d' A zur X Sté de Caution Mutuelle IG 100% 100% SOCAMI C ôte d' A zur X Sté de Caution Mutuelle IG 100% 100% Société Immobilière Provençale et Corse X Sté de marchands de biens immobiliers IG 100% 100% SCI PYTHÉAS PRADO 1 X Société Civile Immobilière IG 100% 100% SCI PYTHÉAS PRADO 2 X Société Civile Immobilière IG 100% 100% Silos FCT X Fonds Commun de Titrisation IG 100% 100% SASU F oncière V ictor H ugo X Sté de marchands de biens immobiliers IG 100% 100% SASU S ociété M éditerranéenne d' I nvestissement X Sté de marchands de biens immobiliers IG 100% 100% (1) Méthode d’intégration globale (I.G.). f. Entreprises Non Consolidées Au 31 Décembre 2017 : Les entreprises non consolidées sont constituées ; d’une part, des participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation ; et d’autre part, des entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif. — Les principales participations significatives qui n’entrent pas dans le périmètre de consolidation sont les suivantes, avec pour chacune, l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Part du capital détenu Part du capital total Taux de détention Motif de non consolidation SCI 12 CANEBIERE France 374 375 99,733% Participation non consolidée car non significative SCR PROVENCALE ET CORSE France 28 817 28 817 100,000% Participation non consolidée car non significative SCMC (SCTE DE CAUTION MUTUELLE CORSE POUR LE C OMMERCE ET L’I NDUSTRIE) France 298 1 000 29,800% Participation non consolidée car non significative TERRALIA France 275 000 450 000 61,111% Participation non consolidée car non significative SCI VIRGINIA France 70 200 35,000% Participation non consolidée car non significative SCI PALAIS AZUR France 459 1 530 30,000% Participation non consolidée car non significative SCI LOTISSEMENT DES F LEUR France 150 500 30,000% Participation non consolidée car non significative SCI FLORETTE France 459 1 530 30,000% Participation non consolidée car non significative SCI GOELETTE France 30 100 30,000% Participation non consolidée car non significative SCCVI INTERCON France 459 1 530 30,000% Participation non consolidée car non significative SCI DURANDY France 25 100 25,000% Participation non consolidée car non significative SCI BASE France 209 1 000 20,900% Participation non consolidée car non significative — Les entreprises exclues de la consolidation en raison de leur intérêt non significatif sont les suivantes, avec pour chacune l’indication de la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement : Sociétés Implantation Taux de détention Motif de non consolidation SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE IMMOBILIERE DE LA VILLE DE MENTON (SEMIM) France 16,850% Participation non consolidée car non significative SCI GC2I France 10,000% Participation non consolidée car non significative IBP INVESTISSEMENT France 6,083% Participation non consolidée car non significative VAR AMENAGEMENT DÉVELOPPEMENT SAEM VAD (SAMETO) France 5,000% Participation non consolidée car non significative SMINA (SOCIETE DU MARCHE D' INTÉRÊT NATIONAL D'AVIGNON) France 5,000% Participation non consolidée car non significative INFORMATIQUE BANQUE POPULAIRE (I-BP) France 4,300% Participation non consolidée car non significative BP DEVELOPPEMENT France 3,483% Participation non consolidée car non significative SEM SORGUES France 2,870% Participation non consolidée car non significative SEMIVAL (SOCIETE D'ECONOMIE MIXTE VALLAURIENNE) France 2,857% Participation non consolidée car non significative BPCE France 2,025% Participation non consolidée car non significative GIE ACHAT BPCE France 1,463% Participation non consolidée car non significative FEMU QUI SA France 1,108% Participation non consolidée car non significative SAEMM (SA ECONOMIE MIXTE MARIGNANAISE) France 0,790% Participation non consolidée car non significative SEM AGORA France 0,780% Participation non consolidée car non significative IADPER (INSTITUT D'ASSISTANCE A LA CREATION ET AU DEVELOPPEMENT DES ENTREPRISES REGIONALES) France 0,420% Participation non consolidée car non significative SUD DE FRANCE DEVELOPPEMENT France 0,296% Participation non consolidée car non significative SACEMA (SOCIETE ANONYME DE CONSTRUCTION D'ECONOMIE MIXTE D'ANTIBES JUAN-LES-PINS) France 0,279% Participation non consolidée car non significative SAVEM (SA VITROLLAISE D'ECONOMIE MIXTE) France 0,193% Participation non consolidée car non significative PARLONIAM (SA PARTICIPATION LOGEMENT NICE AM) France 0,177% Participation non consolidée car non significative SORIDEC (SOCIETE REGIONALE ET INTERDEPARTEMENTALE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE SA) France 0,094% Participation non consolidée car non significative SEMEPA (SEM D'EQUIPEMENT DU PAYS D'AIX) France 0,070% Participation non consolidée car non significative GIE NEUILLY CONTENTIEUX France 0,050% Participation non consolidée car non significative IDES (INSTITUT DEVELOPPEMENT ECONOMIE SOCIALE) France 0,042% Participation non consolidée car non significative SACEMI (OUEST PROVENCE HABITAT) France 0,040% Participation non consolidée car non significative WORLD TRADE CENTER MARSEILLE PROVENCE (SOMECIN) France 0,007% Participation non consolidée car non significative SOPRORENTE France 0,003% Participation non consolidée car non significative LOGIAM SERVICES France 0,002% Participation non consolidée car non significative 1.2.19. — Implantations par pays . Le groupe Banque Populaire Méditerranée possède une succursale en Italie et des agences à Monaco : information au §1.2.10. 1.2.20. — Honoraires des commissaires aux comptes . Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’Organe central. Montants (En milliers d'Euros) PWC KPMG Audit Montant (1) % Montant (1) % 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Missions de certification des comptes : 103 58 100% 94% 139 269 91% 94% Émetteur 103 58 116 252 Filiales intégrés globalement 0 0 24 17 Services autres que la certification des comptes : 0 3 0% 6% 13 16 9% 6% Émetteur 0 3 13 16 Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 Total 103 62 100% 100% 152 285 100% 100% Variation (%) (4) 67% -47% Montants (En milliers d'Euros) Audit Conseil Expertise S.A. LUCCHESI Total Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Missions de certification des comptes : 87 157 100% 100% 40 110 100% 98% 369 594 97% 97% Émetteur 87 157 0 71 306 538 Filiales intégrés globalement 0 0 40 39 63 56 Services autres que la certification des comptes : 0 0 0% 0% 0 2 0% 2% 13 21 3% 3% Émetteur 0 0 0 2 13 21 Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 Total 87 157 100% 100% 40 112 100% 100% 382 616 100% 100% Variation (%) -45% -65% -38% (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat, y compris notamment la TVA non récupérable. Concernant KPMG, la prestation relative aux informations sociales et environnementales est communiquée dans le rapport de gestion . 1.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. (Exercice clos le 31 décembre 2017) A l’assemblée générale des sociétaires, 1. 3.1. Opinion. — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. — Fondement de l’opinion : – Référentiel d’audit  : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie «Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. – Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 1.3.2. Justification des appréci ations - Points clés de l’audit. — En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlois que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 6, 31 et au §1.2.7.a. De l’annexe aux comptes consolidés. – Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle et collective. – Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risque, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. – Les calculs de provisions collectives des Banques Populaires sont effectués par les équipes de la direction des risques groupe de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central. Nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE, avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique, qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. 1.3.3. Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. 1.3.4. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes - Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée par l’Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG, par l’Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par l’Assemblée générale du 20 mai 1996 pour le cabinet Audit Conseil Expertise. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 10ème année de sa mission sans interruption, le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 1ère année et le cabinet Audit Conseil Expertise dans la 22ème année. 1.3.5. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés. — Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. 1.3.6. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés. a. Objectif et démarche d’audit . — Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. — En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; – concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. b. Rapport au comité d’audit . — Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille, le 6 avril 2018. Les commissaires aux comptes : KPMG Audit Département de KPMG S.A. Pricewaterhouse C oopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Membre de PKF International Pierre- L aurent S oubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé Associé Associé KPMG A udit PricewaterhouseCoopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Département de KPMG S.A. 10, Place de la Joliette Membre de PKF International 480 avenue du Prado Atrium 10.1 17, boulevard Augustin Cieussa 13272 Marseille cedex 8 13567 Marseille 13007 Marseille II. — Comptes individuels . 2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2017. ( A vec comparatif au 31 décembre 2016. ) 2.1.1. — Bilan . (En milliers d’ Euros .) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisses, banques centrales 107 369 154 660 Effets publics et valeurs assimilées Note 3 369 266 146 208 Créances sur les établissements de crédit Note 1 3 339 656 1 894 663 Opérations avec la clientèle Note 2 8 991 515 8 328 957 Obligations et autres titres à revenu fixe Note 3 1 380 058 1 480 086 Actions et autres titres à revenu variable Note 3 3 184 3 477 Participations et autres titres détenus à long terme Note 4 331 324 334 231 Parts dans les entreprises liées Note 4 11 686 11 138 Opérations de crédit-bail et de locations simples Note 5 117 223 142 425 Immobilisations incorporelles Note 6 196 245 196 815 Immobilisations corporelles Note 6 93 508 93 611 Autres actifs Note 8 116 162 122 072 Comptes de régularisation Note 9 64 822 88 000 Total de l'actif 15 122 019 12 996 344 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Banques centrales 53 Dettes envers les établissements de crédit Note 1 4 023 530 2 038 996 Opérations avec la clientèle Note 2 9 236 679 8 864 061 Dettes représentées par un titre Note 7 369 503 521 792 Autres passifs 62 504 67 161 Comptes de régularisation Note 9 161 082 175 472 Provisions Note 10 77 443 82 294 Dettes subordonnées Note 11 50 046 150 063 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) Note 12 123 758 123 758 Capitaux propres hors FRBG Note 13 1 017 421 972 746 Capital souscrit 496 678 481 239 Primes d'émission 169 485 200 886 Réserves 313 134 235 937 Écart de réévaluation 0 0 Provisions réglementées et subventions d'investissement 0 2 033 Report à nouveau 0 11 193 Résultat de l'exercice (+/-) 38 124 41 459 Total du passif 15 122 019 12 996 344 2.1.2. — Hors Bilan ( En milliers d' Euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus  : Engagements de financement 0 160 000 Engagements de garantie Note 15 3 436 321 2 760 436 Engagements sur titres 348 206 2.1.3. — Compte de résultat . ( En milliers d' Euros) Notes Exercice 2017 Exercice 2016 Intérêts et produits assimilés Note 19 300 863 333 406 Intérêts et charges assimilées Note 19 -129 512 -151 824 Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples Note 20 75 239 85 944 Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples Note 20 -64 076 -76 929 Revenus des titres à revenu variable Note 21 10 133 10 519 Commissions (produits) Note 22 196 491 186 171 Commissions (charges) Note 22 -32 157 -33 402 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation Note 23 880 1 476 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés Note 24 -200 135 Autres produits d'exploitation bancaire Note 25 11 313 10 132 Autres charges d'exploitation bancaire Note 25 -3 737 -3 704 Produit net bancaire 365 237 361 923 Charges générales d'exploitation Note 26 -286 179 -282 375 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -16 560 -14 501 Résultat brut d'exploitation 62 498 65 047 Coût du risque Note 27 -13 108 -17 227 Résultat d'exploitation 49 390 47 820 Gains ou pertes sur actifs immobilisés Note 28 109 4 204 Résultat courant avant impôt 49 499 52 024 Résultat exceptionnel Note 29 -46 658 Impôt sur les bénéfices Note 30 -13 362 -12 131 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 2 033 909 Résultat net 38 124 41 459 2.2. — Annexes aux comptes individuels . 2.2.1. Cadre général . a. Le Groupe BPCE . — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales. L’établissement est intégré aux comptes consolidés du Groupe BPCE, ces comptes sont disponibles au siège social de l’organe central BPCE SA ainsi que sur le site internet institutionnel de BPCE. Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne . — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe. Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement. Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE). Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires. Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque. BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 14 Banques Populaires et les 16 Caisses d’Épargne. Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne. BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe. En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de proximité et assurance, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe. Les principales filiales de BPCE, dont Natixis , société cotée détenue à 71,0227 % sont organisées autour de trois grands pôles ; la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine, BPCE International et les activités Assurance de Natixis ) ; la Banque de Grande Clientèle ; et la Gestion d’actifs et de fortune. Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe. b. Mécanisme de garantie . — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne. BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution. BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel. Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’ Euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’ Euros , effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe. La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité. Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier. La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement. La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire. Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs. c. Événements significatifs . — Opérations de titrisation interne au Groupe BPCE  : – Au 30 juin 2017, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été conso lidées au sein du Groupe BPCE BPCE Home Loans FCT 2017_5 et BPCE Home Loans FCT 2017_5 Demut , toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 22 mai 2017. Cette opération s’est traduite par une cession de prêts immobiliers (10,5 milliards d’ Euros ) à BPCE Home Loans FCT 2017_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle prolonge les opérations BPCE Master Home Loans mises en place en mai 2014 et mai 2016, toujours en vie, basées sur une cession de prêts immobiliers et des prêts personnels, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE. Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l' Euros ystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations. – Finalisation de la création de la Banque Populaire Méditerranée  : née de la fusion juridique le 22 novembre 2016 des trois Banques CHAIX, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Populaire Provençale et Corse. D’importants travaux ont été menés encore cette année afin de mener à bien l’objectif d’unité de territoires, de procédures et d’outils informatiques. La Banque Populaire Méditerranée dispose enfin d’un système d’information unifié et franchit ainsi une étape indispensable dans la construction de cette nouvelle Banque. Le week-end de bascule des 16 et 17 juin 2017 a rassemblé de nombreux collaborateurs sur les 3 sites centraux afin de pratiquer en réel toutes les opérations et validations nécessaires à cette construction et qui avaient préparées en phases de tests sur les mois précédents. d. Événements postérieurs à la clôture . — Néant 2.2.2. — Principes et méthodes comptables . a. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées . — Les comptes individuels annuels de la de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). b. Changements de méthodes comptables . — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2017. Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2017 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement. L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique. c. Principes comptables et méthodes d'évaluation . — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base : continuité de l’exploitation ; permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ; indépendance des exercices ; et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : – Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les immobilisations et titres de participation en devises financés en Euros restent valorisés au coût d’acquisition. Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice. Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). – Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle . — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné. Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées. Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit. Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus. Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse. Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution. Nonobstant le règlement n°2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), l'identification en encours douteux est effectuée notamment en cas de créances impayées depuis :plus de trois mois en harmonisation avec les événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit. Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée. Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence . Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés. Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sain s quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance. Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 modifiée de la Commission bancaire. Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations. Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Opérations de crédit-bail et de locations simples . — L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien / remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens. En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations. En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné. Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir. Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution. Titres . — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable. Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres. Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction. Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque. Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable. Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus. A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes. Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie. Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle. Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté. Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt. Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe. Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres. Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’ illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif. Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées. Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle. Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent. Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable. Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ». — Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants  : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance. — Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes  : – dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ; – lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif. A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1 er juillet 2008. Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis. Immobilisations incorporelles et corporelles . — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation. Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire. Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations. Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché. Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours. Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu. — Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien : Composants Durée d’utilité Terrain NA Façades non destructibles NA Façades/couverture / étanchéité 20-40 ans Fondations / ossatures 30- 60 ans Ravalement 10-20 ans Équipements techniques 10-20 ans Aménagements techniques 10-20 ans Aménagements intérieurs 8-15 ans Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en Euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien. Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation. Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants. Dettes représentées par un titre . — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif. Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir. Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision. Dettes subordonnées . — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Provisions . — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement n° 2014-03 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie. Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. I ls sont classés en 4 catégories : — Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture. — Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture. Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées). — Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation. — Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités. Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement). Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan. La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme. La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs. La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels. — Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi. Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits ; l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ; l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL. Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part. Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques ; l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ; l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement. Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent. Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés. Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque. La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire. — Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF. Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2). — Instrum e nts financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture. Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine. Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes ; – microcouverture (couverture affectée), – macrocouverture (gestion globale de bilan), – positions spéculatives / positions ouvertes isolées, – gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction. Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat. Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation. En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture , si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE ( cf. §2.2.2.b.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ». — Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit  : – pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ; – pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture , les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat. Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché. Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat. Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture . Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. — Intérêts et assimilés/Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis . — Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs  : – lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ; – lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts. Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû. — Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation  : – commissions rémunérant une prestation instantanée, enregistrement lors de l’achèvement des prestations ; – commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées, enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation. Revenus des titres . — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super-subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts. Impôt sur les bénéfices . — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %). La Banque Populaire Méditerranée a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste. La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés exigible au titre de l’exercice. Elle comprend également les dotations/reprises de provision pour impôts sur les financements fiscaux et l’impôt constaté d’avance au titre des crédits d’impôts reçus pour la rémunération des prêts à taux zéro. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire . — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13,0 millions d’ Euros . Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent(0,2) million d’euro ; il s’agit cette année d’un remboursement. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13,2 millions d’ Euros . La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds devient un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution. En 2017, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2017. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 1,2 millions d’ Euros dont 0,6 million d’ Euros comptabilisés en charge et 0,6 million d’ Euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces). Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13,9 millions d’ Euros . 2.2.3. — Notes relatives au bilan . Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations. Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes. Note 1. – Opérations interbancaires . Actif ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires 1 963 931 253 667 Comptes et prêts au jour le jour 0 44 Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour 0 0 Valeurs non imputées 1 461 Créances à vue 1 963 931 254 172 Comptes et prêts à terme 1 354 505 1 593 517 Prêts subordonnés et participatifs 6 431 38 165 Valeurs et titres reçus en pension à terme 0 0 Créances à terme 1 360 936 1 631 682 Créances rattachées 14 788 8 807 Créances douteuses 0 0 Dont créances douteuses compromises 0 0 Dépréciations des créances interbancaires 0 0 Dont dépréciation sur créances douteuses compromises 0 0 Total 3 339 656 1 894 663 Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 196 millions d' Euros à vue et 191 millions d' Euros à terme. La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 1 134 millions d' Euros au 31 décembre 2017. Passif (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 1 548 017 30 775 Comptes et emprunts au jour le jour 0 540 Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour 0 0 Autres sommes dues 14 503 7 472 Dettes rattachées à vue 0 37 Dettes à vue 1 562 520 38 824 Comptes et emprunts à terme 2 432 019 1 964 050 Valeurs et titres donnés en pension à terme 18 111 18 111 Dettes rattachées à terme 10 879 18 008 Dettes à terme 2 461 010 2 000 169 Total 4 023 530 2 038 996 Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 547 millions d' Euros à vue et 1 807 millions d' Euros à terme. Courant 2017, il a été créé, pour des raisons de gestion, un compte spécifique BPCE pour enregistrer les débits sur les comptes d'une certaine catégorie de clientèle. Ce compte est fusionné en intérêts avec le compte originel. Cette opération a induit une croissance de l'actif et du passif d'environ 1.5 Milliard d' Euros mais n'a aucun impact sur le résultat vu la fusion en intérêt entre les deux comptes. Cette augmentation de la taille du bilan reflète uniquement une vision juridique et non économique. Dès février 2018, des virements d'équilibrage entre les comptes seront mis en place pour réduire cet écart. Note 2. – Opérations avec la clientèle . — Opérations avec la clientèle . — Créances Sur La Clientèle : Actif ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires débiteurs 196 910 244 332 Créances commerciales 110 870 77 122 Crédits à l'exportation 2 489 3 973 Crédits de trésorerie et de consommation 558 750 556 511 Crédits à l'équipement 2 546 013 2 340 753 Crédits à l'habitat 5 276 713 4 841 053 Autres crédits à la clientèle 0 0 Valeurs et titres reçus en pension 0 0 Prêts subordonnés 0 0 Autres 31 191 22 535 Autres concours à la clientèle 8 415 155 7 764 824 Créances rattachées 18 763 16 276 Créances douteuses 460 717 447 812 Dépréciations des créances sur la clientèle -210 900 -221 411 Total 8 991 515 8 328 957 Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 167 718 millions d’ Euros . La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la Banque Populaire Méditerranée à l’opération « Titrisation » décrite au §2.2.1.c. — Dettes Vis-à-vis De La Clientèle : Passif ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes d'épargne à régime spécial 3 314 896 3 122 589 Livret A 656 007 613 116 PEL / CEL 1 016 864 957 235 Autres comptes d'épargne à régime spécial (*) 1 642 026 1 552 238 Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1) 5 834 508 5 611 943 Dépôts de garantie 19 210 10 714 Autres sommes dues 20 260 17 123 Dettes rattachées 47 806 101 692 Total 9 236 679 8 864 061 (1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 À vue À terme Total À vue À terme Total Comptes ordinaires créditeurs 4 814 139 4 814 139 4 290 341 4 290 341 Emprunts auprès de la clientèle financière 0 0 Valeurs et titres donnés en pension livrée 0 0 Autres comptes et emprunts 1 020 369 1 020 369 1 321 603 1 321 603 Total 4 814 139 1 020 369 5 834 508 4 290 341 1 321 603 5 611 943 — Répartition des encours de crédit par agent économique : ( En milliers d' Euros) Créances saines Créances douteuses Dont créances douteuses compromises Brut Brut Dépréciation individuelle Brut Dépréciation individuelle Sociétés non financières 3 335 025 287 136 -156 771 208 201 -140 042 Entrepreneurs individuels 702 411 51 439 -18 682 28 122 -16 443 Particuliers 4 402 001 121 608 -35 004 64 214 -28 807 Administrations privées 27 725 535 -443 495 -431 Administrations publiques et sécurité sociale 13 232 0 Autres 1 672 0 0 0 0 Total au 31 décembre 2017 8 482 067 460 717 -210 900 301 032 -185 722 Total au 31 décembre 2016 7 960 189 487 863 -89 607 308 215 -28 129 Note 3. – Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable . — Portefeuille titres : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Valeurs brutes 0 90 000 273 626 363 626 100 000 230 874 330 874 Créances rattachées 2 200 3 439 5 640 2 280 1 122 3 402 Dépréciations 0 Effets publics et valeurs assimilées 0 92 200 277 065 369 266 102 280 231 996 334 276 Valeurs brutes 0 25 002 1 336 733 1 361 735 25 021 1 251 502 1 276 523 Créances rattachées 0 18 195 129 18 324 12 969 2 527 15 496 Dépréciations 0 0 0 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 0 43 197 1 336 862 1 380 059 37 990 1 254 029 1 292 019 Montants bruts 3 537 3 537 3 631 3 631 Créances rattachées 0 0 Dépréciations -354 -354 -153 -153 Actions et autres titres à revenu variable 0 3 183 0 3 183 3 478 0 3 478 Total 0 138 580 1 613 927 1 752 508 143 748 1 486 025 1 629 773 Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (voir §2.2.1.c) Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 115 millions d’ Euros . La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 646,8 millions d’ Euros . La Banque Populaire Méditerranée ne détient pas de titres de l’activité portefeuille. — Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Investissement Total Transaction Placement Investissement Total Titres cotés 44 012 44 012 95 020 42 779 137 799 Titres non cotés 2 193 519 193 521 30 001 193 102 223 103 Titres prêtés 115 000 1 372 828 1 487 828 1 246 495 1 246 495 Titres empruntés 0 0 Créances douteuses 0 0 Créances rattachées 20 373 3 481 23 855 15 249 3 649 18 898 Total 0 135 376 1 613 840 1 749 216 0 140 270 1 486 025 1 626 295 Dont titres subordonnés 0 1 143 millions d’ Euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 058 millions au 31 décembre 2016). Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10,8 millions d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 15,7 millions d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 36,5 millions d’ Euros au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2016, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 40,2 millions d’ Euros . La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 363,6 millions d' Euros au 31 décembre 2017. — Actions et autres titres à revenu variable : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement TAP Total Transaction Placement TAP Total Titres cotés 1 073 0 1 073 1 073 1 073 Titres non cotés 2 464 2 464 2 557 2 557 Créances rattachées 0 0 Total 0 3 537 0 3 537 0 3 630 0 3 630 Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 073 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 0 millions d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2017 (contre 1 118 milliers d’ Euros d’OPCVM dont 0 millions d’ Euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2016). Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 354 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 183 milliers d’ Euros au 31 décembre 2016. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 225 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 210 milliers au 31 décembre 2016. La Banque Populaire Méditerranée ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille — Évolution des titres d’investissement : (En milliers d'Euros) 01/01/2017 Achats Cessions Remboursements Décotes / surcotes Autres variations 31/12/2017 Effets publics 231 996 41 176 1 576 2 230 276 978 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 254 029 485 752 0 -390 520 0 -12 399 1 336 862 Total 1 486 025 526 927 0 -390 520 1 576 -10 169 1 613 840 Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque Populaire Méditerranée à l’opération « Titrisation » décrite au §2.2.1.c et par le rechargement (remboursement, réémission) d’opérations de titrisation précédentes. — Reclassements d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif. Note 4. – Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme . — Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : ( En milliers d' Euros) 31/12/2016 Augmentation Diminution Conversion Autres variations 31/12/2017 Participations et autres titres détenus à long terme 334 613 1 610 -4 731 0 1 331 493 Parts dans les entreprises liées 11 138 750 0 0 0 11 888 Valeurs brutes 345 751 2 360 -4 731 0 1 343 381 Participations et autres titres à long terme -198 12 0 0 0 -186 Parts dans les entreprises liées -185 0 0 0 0 -185 Dépréciations -382 12 0 0 0 -371 Total 345 369 2 371 -4 731 0 1 343 010 Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2.069 millions d’ Euros au 31 décembre 2017 contre 2.058 millions d’ Euros au 31 décembre 2016. Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’associés et d’association au fonds de garantie des dépôts (5.5 millions d’ Euros ). La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus ( Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation. L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central. Au 31 décembre 2017, la valeur nette comptable s’élève à 294 696 milliers d’ Euros pour les titres BPCE. — Tableau des filiales et participations . — Les montants sont exprimés en millions d’ Euros . Filiales et participations Capital 31/12/2017 Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2017 Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2017 Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2017 Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2017 Montants des cautions et avals donnés par la société en 2017 CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2017 Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2017 Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2017 Brute Nette A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication 1. Filiales (détenues à + de 50%) SCR Provençale et Corse (1) 4 323 -561 100,00 % 4 323 4 323 0 0 20 -22 0 Société Immobilière Provençale et Corse 508 372 100,00 % 508 508 0 0 7 -10 0 SCI C anebière 570 149 99,73 % 570 570 0 0 56 12 0 SCI P ythéas P rado 1 500 -398 99,99 % 500 500 6 876 0 250 -30 0 SCI P ythéas P rado 2 500 -1 832 99,99 % 500 500 11 885 0 2 248 -118 0 SAS F oncière V ictor H ugo 4 726 4 846 100,00 % 4 726 4 726 0 0 760 631 600 Société M éditerranéenne d 'I nvestissement 763 -185 100,00 % 763 578 0 0 1 -23 0 2. Participations (inférieures à 50%) BPCE 155 742 15 364 967 2,02% 294 696 294 696 150 066 0 384 157 729 037 8 301 Informatique B anques P opulaires 89 733 ND 4,30% 3 858 3 858 0 0 ND ND 0 SCI V irginia 0 ND 35,00% 0 0 72 0 ND ND 0 SCI B ase 2 ND 20,90% 0 0 242 0 ND ND 0 SCI GC2I 2 ND 10,00% 0 0 26 0 ND ND 0 BP D é veloppement 456 117 ND 3,48% 22 048 22 039 0 0 ND ND 1 203 IBP I nvestissements 61 503 ND 6,08% 3 741 3 741 0 0 ND ND 0 SOCAMI Provence et Corse 172 1 627 46,35% 76 76 76 0 289 218 0 SOCAMA C orse 92 137 1,66% 2 2 0 0 61 98 0 SOCAMI C ôte d' A zur 65 1 148 14,17% 9 9 0 0 10 20 0 SOCAMA C ôte d' A zur 1 207 0 6,88% 83 83 76 0 418 0 0 B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication Filiales françaises (ensemble) Filiales étrangères (ensemble) Certificats d'associations et d'associés 5 500 5 500 0 0 Participations dans les sociétés françaises 828 804 Participations dans les sociétés étrangères 0 0 Dont participations dans les sociétés cotées 0 0 (1) Données au 31 décembre 2016 . ND : Information non disponible à l'édition du Rapport Annuel . — Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable : Dénomination Siège Forme juridique SOCAMA P rovençale 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMI Provence et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCM SOCAMA C orse 6 Avenue Antoine Serafini - 20000 AJACCIO SCM Société Immobilière Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SARL SCI C anebière 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCR Provençale et Corse 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SAS SCI P ythéas P rado 1 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI SCI P ythéas P rado 2 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 MARSEILLE CEDEX 08 SCI Foncière V ictor H ugo 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SAS Société M éditerranéenne d' I nvestissement 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SASU SOCAMI C ôte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SCM SOCAMA C ôte d' A zur 457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 NICE CEDEX 3 SCM — Opérations avec les entreprises liées : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Établissements de crédit Autres entreprises Total Total Créances  : 57 897 57 897 52 551 Dont subordonnées Dettes  : 1 036 16 795 17 831 40 308 Dont subordonnées Engagements de financement Engagements de garantie 110 110 110 Autres engagements donnés 673 673 5 500 Engagements donnés 783 783 5 610 Engagements de financement Engagements de garantie Autres engagements reçus 153 526 153 526 87 698 Engagements reçus 153 526 153 526 87 698 Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions h ors marché avec une partie liée. Note 5. – Opérations de crédit-bail et de locations simples . (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilier Mobilier Location simple Total Immobilier Mobilier Location simple Total Encours clientèle 110 450 5 060 115 509 92 128 467 9 952 138 511 Biens temporairement non loués 1 423 1 423 3 473 3 473 Encours douteux 3 384 3 384 4 062 24 4 086 Dépréciation -3 094 -3 094 -3 624 -20 -3 644 Créances rattachées 0 0 Total 0 112 163 5 060 117 223 92 132 378 9 956 142 425 Note 6. – Immobilisations incorporelles et corporelles . — Immobilisations incorporelles : ( En milliers d' Euros) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Droits au bail et fonds commerciaux 29 400 1 753 -1 362 0 29 792 Logiciels 7 046 312 -220 -6 7 132 Autres 186 797 0 0 0 186 797 Valeurs brutes 223 242 2 065 -1 582 -6 223 721 Droits au bail et fonds commerciaux -21 618 -695 269 259 -21 785 Logiciels -4 808 -1 205 220 102 -5 691 Autres 0 0 0 0 Dépréciations 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations -26 426 -1 900 489 361 -27 476 Total valeurs nettes 196 815 165 -1 093 355 196 245 Le montant de 187 M€ est relatif à la fusion simplifiée entre BPPC et Banque Chaix lors de la création de BP Méditerranée en 2016 ; ce montant a fait l’objet de tests de dépréciation conformément à ce qui est exposé dans les règles et méthodes comptables. — Immobilisations corporelles : ( En milliers d' Euros) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres mouvements 31/12/2017 Terrains 9 523 0 -5 0 9 518 Constructions 128 343 11 421 -2 827 2 219 139 156 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres 116 398 5 583 -7 278 -3 663 111 040 Immobilisations corporelles d'exploitation 254 264 17 004 -10 110 -1 444 259 714 Immobilisations hors exploitation 4 522 3 0 -49 4 476 Valeurs brutes 258 786 17 007 -10 110 -1 493 264 190 Terrains -2 704 0 0 0 -2 704 Constructions -78 811 -6 255 2 724 -1 353 -83 695 Parts de SCI 0 0 0 0 0 Autres -81 408 -8 357 6 651 1 179 -81 935 Immobilisations corporelles d'exploitation -162 923 -14 612 9 375 -174 -168 334 Immobilisations hors exploitation -2 253 -111 0 16 -2 348 Amortissements et dépréciations -165 176 -14 723 9 375 -158 -170 682 Total valeurs nettes 93 611 2 284 -735 -1 651 93 508 Note 7. – Dettes représentées par un titre . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Bons de caisse et bons d'épargne 53 1 292 Titres du marché interbancaire et de créances négociables 111 937 286 809 Emprunts obligataires 0 Autres dettes représentées par un titre 250 900 223 688 Dettes rattachées 6 613 10 004 Total 369 504 521 792 Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1 691 millions d' Euros . Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre. Note 8. – Autres actifs et autres passifs . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Comptes de règlement sur opérations sur titres 4 417 383 843 124 Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus 105 1 369 6 Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres 1 073 1 700 Créances et dettes sociales et fiscales 36 449 23 393 43 275 6 796 Dépôts de garantie versés et reçus 56 435 5 544 26 100 9 125 Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers 18 756 32 111 51 485 49 410 Total 116 162 62 503 122 072 67 161 Note 9. – Comptes de régularisation . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Engagements sur devises 3 191 2 479 5 157 4 626 Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture 0 10 0 17 Primes et frais d'émission 862 1 691 1 059 283 Charges et produits constatés d'avance 7 820 61 256 8 519 61 318 Produits à recevoir/Charges à payer 20 503 61 531 20 670 61 918 Valeurs à l'encaissement 3 089 16 639 21 454 24 121 Autres 29 357 17 477 31 141 23 189 Total 64 822 161 082 87 999 175 472 Note 10. – Provisions . — Tableau de variation des provisions : (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2017 Provisions pour risques de contrepartie 29 682 4 498 -9 200 0 0 24 979 Provisions pour engagements sociaux 31 775 521 -1 372 0 0 30 926 Provisions pour PEL/CEL 9 610 143 9 754 Provisions pour litiges 2 758 628 -2 276 0 194 1 304 Provisions pour restructurations 0 0 0 0 0 0 Portefeuille titres et instruments financiers à terme 0 0 0 0 0 Immobilisations financières 0 0 0 0 0 Risques sur opérations de banque 0 0 0 0 0 Provisions pour impôts 2 266 1 337 -872 0 2 730 Autres (1) 6 202 2 141 -399 0 -194 7 749 Autres provisions pour risques 8 469 3 478 -1 272 0 -194 10 479 Provisions pour restructurations informatiques 0 0 0 0 0 Autres provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 Provisions exceptionnelles 0 0 0 0 0 0 Total 82 294 9 268 -14 119 0 -0 77 443 — Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie : (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Dotations Reprises Utilisations Conversion 31/12/2017 Dépréciations sur créances sur la clientèle 224 299 256 322 -267 485 858 213 994 Dépréciations sur autres créances 53 664 200 -12 -49 999 3 854 Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs 277 963 256 523 -267 496 -49 999 858 217 848 Provisions sur engagements hors bilan (1) 9 591 4 498 -5 171 8 918 Provisions pour risques pays Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2) 20 090 0 -4 029 16 061 Autres provisions 0 Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif 29 682 4 498 -9 200 0 0 24 979 Total 307 645 261 020 -276 697 -49 999 858 242 827 (1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature. (2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance. (3) l’établissement a modifié en 2017 ses modalités d’enregistrement des mouvements liés aux dépréciations pour se conformer aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’ anc. prévoyant un calcul en stock des dépréciations (reprise intégrale des montants de dépréciation de l’exercice précédent et dotation intégrale des montants de dépréciation de l’exercice en cours). L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation de la Banque Populaire Méditerranée à l’opération « Titrisation » décrite au §2.2.1.c. Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Home Loans FCT 2017. La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles. L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan. — Provisions pour engagements sociaux Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies. — Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Méditerranée est limité au versement des cotisations. Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme . — Les engagements de la Banque Populaire Méditerranée concernent les régimes suivants ; le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ; retraites et assimilés, indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ; autres, bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme. Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables. — Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan : (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Total Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Dette actuarielle 39 737 28 444 10 498 78 680 41 209 23 373 10 042 65 74 689 Juste valeur des actifs du régime -21 157 -15 935 -37 092 -20 078 -12 653 -32 731 Juste valeur des droits à remboursement 0 0 Effet du plafonnement d'actifs 0 0 Écarts actuariels non reconnus gains / (pertes) -2 151 -8 743 -10 894 -2 362 -3 791 -6 154 Coût des services passés non reconnus 0 0 Solde net au bilan 16 430 3 766 10 498 0 30 693 18 770 6 929 10 042 65 35 805 Engagements sociaux passifs 16 430 3 766 10 498 0 30 693 18 770 6 929 10 042 65 35 805 Engagements sociaux actifs 0 0 — Analyse de la charge de l'exercice : ( En milliers d' Euros) Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Exercice 2017 Exercice 2016 Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Total Total Coût des services rendus 1 442 600 2 042 1 644 Coût des services passés 0 -285 Coût financier 485 333 100 917 1 252 Produit financier -245 -169 -414 -409 Prestations versées -1 386 -657 -590 -2 632 -3 054 Cotisations reçues -1 500 -1 500 0 Écarts actuariels -14 235 220 3 034 Autres 105 346 451 -724 Total de la charge de l'exercice -1 160 -211 456 0 -915 1 457 — Principales hypothèses actuarielles : Hors CGPCE et CAR-BP Exercice 2017 Exercice 2016 Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies Autres avantages à long terme Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Compléments de retraite et autres régimes Indemnités de fin de carrière Médailles du travail Autres avantages Taux d'actualisation 1,32% 1,40% 1,07% 1,22% 1,24% 0,96% Taux d'inflation 1,70% 1,70% 1,70% 1,60% 1,60% 1,60% Taux de croissance des salaires Taux d'évolution des coûts médicaux Table de mortalité utilisée Duration 15 16 11,9 15 16 12 Sur l’année 2017, sur l’ensemble des (4.470) milliers d’ Euros d’écarts actuariels générés, 872 milliers d’ Euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, (5.150) milliers d’ Euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et (192) milliers d’ Euros proviennent des écarts démographiques. Au 31 décembre 2017, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 46,5% en obligations, 42% en actions, 8,3% en actifs immobiliers et 3,2% en actifs monétaires Les tables de mortalité utilisées sont la TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ; ainsi que pour CGPCE et CARBP. Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA) »). Plan d’options d’achat d’actions . — La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée. Provisions PEL / CEL : — Encours de dépôts collectés : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours collectés au titre des Plans d'Épargne Logement (PEL) : Ancienneté de moins de 4 ans 604 578 551 778 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 181 234 192 132 Ancienneté de plus de 10 ans 168 685 178 498 Encours collectés au titre des Plans Épargne Logement 954 497 922 408 Encours collectés au titre des Comptes Épargne Logement 51 909 51 472 Total 1 006 405 973 880 — Encours de crédits octroyés  : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours de crédits octroyés : Au titre des Plans Épargne Logement 391 587 Au titre des Comptes Épargne Logement 1 502 2 038 Total 1 894 2 626 — Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) : (En milliers d'Euros) 31/12/2016 Dotations / reprises nettes 31/12/2017 Provisions constituées au titre des PEL : Ancienneté de moins de 4 ans 5 972 -177 5 795 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 824 -84 740 Ancienneté de plus de 10 ans 2 432 337 2 769 Provisions constituées au titre des Plans Épargne Logement 9 228 76 9 304 Provisions constituées au titre des Comptes Épargne Logement 413 62 475 Provisions constituées au titre des Crédits PEL -8 1 -7 Provisions constituées au titre des Crédits CEL -23 4 -19 Provisions constituées au titre des Crédits Épargne Logement -31 5 -25 Total 9 610 143 9 754 La dotation de la provision épargne logement s’élève à 143 milliers d’ Euros pour l’exercice 2017 contre une dotation de 523 milliers d’ Euros pour l’exercice 2016. Note 11. – Dettes subordonnées . ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes subordonnées à durée déterminée 50 000 150 000 Dettes subordonnées à durée indéterminée 0 0 Dettes supersubordonnées à durée indéterminée 0 0 Dépôts de garantie à caractère mutuel 0 0 Dettes rattachées 46 63 Total 50 046 150 063 — La Banque Populaire Méditerranée a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes : Devise Date d'émission Encours au 31/12/2017 En milliers d' Euros Prix d'émission en milliers d' Euros Taux Majoration d'intérêts en points de base (1) Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts Cas de paiement obligatoire Date d'échéance si non déterminé EUR 16/12/2016 50 000 50 000 2,10 % 218 16/12/2021 16/12/2026 0 0 0 0 Total 50 000 50 000 (1) Au-dessus de l' Euribor 3 mois Note 12. – Fonds pour risques bancaires généraux . ( En milliers d' Euros) 31/12/2016 Augmentation Diminution Autres variations 31/12/2017 Fonds pour risques bancaires généraux 123 758 123 758 Total 123 758 0 0 0 123 758 Au 31 décembre 2017, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 19 978 milliers d' Euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire et 8 048 milliers d' Euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel. Note 13. – Capitaux propres . ( En milliers d' Euros) Capital Primes d'émission Réserves / autres Report à nouveau Résultat Total capitaux propres hors FRBG Total au 31 décembre 2016 481 239 200 886 235 937 11 193 41 459 970 713 Impact changement de méthode 0 Affectation résultat 2016 -31 401 77 197 -11 193 -48 268 -13 663 Distribution de dividendes 6 808 6 808 Augmentation de capital 15 439 15 439 Résultat de la période 38 124 38 124 Total au 31 décembre 2017 496 678 169 485 313 134 0 38 123 1 017 421 Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée s’élève à 496 677 504 d’ Euros . Il est composé de 31 042 344 parts sociales de nominal 16 Euros détenues par les sociétaires. Note 14. – Durée résiduelle des emplois et ressources . Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées. ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 Inférieur à 1 mois De 1 mois à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 an à 5 ans Plus de 5 ans Non déterminé Total Effets publics et valeurs assimilées 5 640 0 10 000 219 614 134 012 0 369 266 Créances sur les établissements de crédit 1 980 411 1 190 697 31 791 115 881 20 875 0 3 339 656 Opérations avec la clientèle 757 840 238 919 672 816 3 033 048 4 288 892 0 8 991 515 Obligations et autres titres à revenu fixe 18 324 130 800 228 074 705 407 297 453 1 380 058 Opérations de crédit-bail et de locations simples 3 626 7 238 25 644 73 712 7 003 117 223 Total des emplois 2 765 842 1 567 654 968 325 4 147 662 4 748 235 0 14 197 718 Dettes envers les établissements de crédit 1 578 673 53 171 737 372 1 243 812 410 501 0 4 023 530 Opérations avec la clientèle 5 215 294 73 092 346 242 995 756 259 695 2 346 600 9 236 679 Dettes représentées par un titre 6 666 0 101 137 232 850 28 850 0 369 503 Dettes subordonnées 0 0 0 0 50 046 0 50 046 Total des ressources 6 800 633 126 263 1 184 751 2 472 418 749 093 2 346 600 13 679 759 2.2.4. — Notes sur le hors bilan et opérations assimilées . Note 15. – Engagements reçus et donnés . — Engagements de financement : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement donnés  : En faveur des établissements de crédit 864 23 864 Ouverture de crédits documentaires 14 061 11 787 Autres ouvertures de crédits confirmés 1 127 279 881 593 Autres engagements 0 0 En faveur de la clientèle 1 141 339 893 360 Total des engagements de financement donnés 1 142 203 917 244 Engagements de financement reçus  : D'établissements de crédit 0 160 000 De la clientèle 0 0 Total des engagements de financement reçus 0 160 000 — Engagements de garantie : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de garantie donnés  : Confirmation d'ouverture de crédits documentaires 0 0 Autres garanties 13 627 8 257 D'ordre d'établissements de crédit 13 627 8 257 Cautions immobilières 105 868 31 671 Cautions administratives et fiscales 9 568 134 282 Autres cautions et avals donnés 142 510 84 084 Autres garanties données 98 680 86 467 D'ordre de la clientèle 356 627 336 504 Total des engagements de garantie donnés 370 254 344 761 Engagements de garantie reçus  : D'établissement de crédit 3 436 321 2 489 845 De la clientèle 722 030 270 591 Total des engagements de garantie reçus 4 158 351 2 760 436 — Autres engagements ne figurant pas au hors bilan : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements reçus Engagements donnés Engagements reçus Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit 1 925 950 0 782 891 Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle 0 0 Total 1 925 950 0 782 891 0 — Au 31 décembre 2017, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement  : – 167,7 millions d’ Euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 121,7 millions d’ Euros au 31 décembre 2016 ; – 530 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BCE contre 404 millions d’ Euros au 31 décembre 2016 ; – 22 millions d’ Euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI), même montant qu’en 2016 ; – 336,4 millions d’ Euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 485,6 millions d’ Euros au 31 décembre 2016 ; – 843,6 millions d’ Euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 844 millions d’ Euros au 31 décembre 2016. Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers. Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie. Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Méditerranée effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Méditerranée. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2017, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 14,8 millions d’ Euros (contre 20,2 millions d’ Euros au 31 décembre 2016). Note 16. – Opérations sur instruments financiers à terme . — Instruments financiers et opérations de change à terme : (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Couverture Autres opérations Total Juste valeur Couverture Autres opérations Total Juste valeur Opérations fermes Contrats de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 Contrats de change 0 0 0 0 0 Autres contrats 0 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 1 052 249 0 1 052 249 -38 762 1 311 713 0 1 311 713 -47 418 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme 0 0 0 0 65 912 0 65 912 0 Opérations de gré à gré 1 052 249 0 1 052 249 -38 762 1 377 625 0 1 377 625 -47 418 Total opérations fermes 1 052 249 0 1 052 249 -38 762 1 377 625 0 1 377 625 -47 418 Opérations conditionnelles Options de taux d'intérêt 0 0 0 0 0 Options de change 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Options de taux d'intérêt 17 630 0 17 630 -11 30 644 0 30 644 -25 Options de change 0 0 0 0 0 Autres options 0 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 17 630 0 17 630 -11 30 644 0 30 644 -25 Total opérations conditionnelles 17 630 0 17 630 -11 30 644 0 30 644 -25 Total instruments financiers et de change á terme 1 069 879 0 1 069 879 -38 773 1 408 269 0 1 408 269 -47 443 Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles. Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises. — Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Micro- couverture Macro- couverture Total Micro- couverture Macro- couverture Total Accords de taux futurs (FRA) 0 0 0 0 Swaps de taux d'intérêt 630 344 421 905 1 052 249 806 237 505 476 1 311 713 Swaps financiers de devises 0 0 0 0 0 Autres contrats à terme de taux d'intérêt 0 65 912 0 65 912 Opérations fermes 630 344 421 905 1 052 249 872 149 505 476 1 377 625 Options de taux d'intérêt 1 780 15 850 17 630 9 394 21 250 30 644 Opérations conditionnelles 1 780 15 850 17 630 9 394 21 250 30 644 Total 632 124 437 755 1 069 879 881 543 526 726 1 408 269 Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice. (En milliers d'Euros) 31/12/2017 31/12/2016 Micro couverture Macro couverture Total Micro couverture Macro couverture Total Juste valeur -29 884 -8 889 -38 773 -33 581 -13 862 -47 443 — Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme : ( En milliers d' Euros) 31/12/2017 De 0 à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans Total Opérations sur marchés organisés 0 Opérations de gré à gré 113 416 622 552 316 281 1 052 249 Opérations fermes 113 416 622 552 316 281 1 052 249 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 Opérations de gré à gré 1 137 16 493 0 17 630 Opérations conditionnelles 1 137 16 493 0 17 630 Total 114 553 594 045 361 281 1 069 879 Note 17. – Ventilation du bilan par devise . Les expositions bilan aux devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. Note 18. – Opérations en devises . Les expositions bilan aux devises hors euro de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives. 2.2.5. — Notes sur le compte de résultat Note 19. – Intérêts, produits et charges assimilés (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations avec les établissements de crédit 19 112 -33 865 -14 753 34 267 -51 285 -17 018 Opérations avec la clientèle 225 174 -61 677 163 498 248 661 -70 140 178 521 Obligations et autres titres à revenu fixe 56 430 -32 257 24 173 50 214 -27 292 22 922 Dettes subordonnées 143 -1 650 -1 507 257 -1 379 -1 122 Autre 4 -64 -59 8 -1 728 -1 720 Total 300 863 -129 512 171 351 333 407 -151 823 181 583 Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Note 20. – Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées : ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de crédit-bail et location financière  : Loyers 63 694 0 63 694 73 440 0 73 440 Résultats de cession 6 277 -3 502 2 775 4 552 -6 308 -1 756 Dépréciation 11 0 11 115 0 115 Amortissement -50 832 -50 832 0 -63 474 -63 474 Autres produits et charges 1 589 -6 423 -4 834 3 293 -2 814 479 71 571 -60 756 10 815 81 400 -72 596 8 805 Opérations de location simple  : Loyers 2 747 0 2 747 3 448 0 3 448 Résultats de cession 824 -37 787 1 076 -78 998 Dépréciation 0 0 0 0 0 Amortissement -3 113 -3 113 0 -4 183 -4 183 Autres produits et charges 97 -169 -73 20 -73 -53 3 668 -3 319 349 4 544 -4 334 210 Total 75 239 -64 076 11 163 85 944 -76 929 9 014 Note 21. – Revenus des titres à revenu variable . ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 Participations et autres titres détenus à long terme 8 330 9 019 Parts dans les entreprises liées 1 803 1 500 Total 10 133 10 519 Note 22. – Commissions . (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Opérations de trésorerie et interbancaire 149 649 798 378 -677 -299 Opérations avec la clientèle 77 784 -2 603 75 182 67 824 -267 67 556 Opérations sur titres 1 417 -205 1 212 4 815 -2 4 812 Moyens de paiement 55 513 -27 043 28 471 47 321 -28 481 18 840 Opérations de change 989 -1 988 1 040 0 1 040 Engagements hors bilan 8 920 -1 937 6 983 7 880 -1 458 6 422 Prestations de services financiers 6 334 -303 6 031 56 257 -2 515 53 741 Activités de conseil 977 0 977 657 0 657 Vente de produits d'assurance vie 15 778 0 0 0 Vente de produits d'assurance autres 28 629 -714 27 915 0 0 0 Total 196 491 -32 157 148 556 186 170 -33 401 152 769 Note 23. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation . ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Titres de transaction 0 0 Opérations de change 880 1 456 Instruments financiers à terme 0 20 Total 880 1 476 Note 24. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés . ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Placement TAP Total Placement TAP Total Dépréciations -200 0 -200 962 0 962 Dotations -200 0 -200 -7 0 -7 Reprises 0 0 0 969 0 969 Résultat de cession 0 0 0 -827 0 -827 Autres éléments 0 0 0 0 0 Total -200 0 -200 135 0 135 Note 25. – Autres produits et charges d'exploitation bancaire . (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits Charges Total Produits Charges T otal Quote-part d'opérations faites en commun 1 503 -2 154 -651 1 561 -2 196 -635 Refacturations de charges et produits bancaires 0 0 0 0 0 0 Activités immobilières 1 934 -76 1 858 1 295 -200 1 095 Prestations de services informatiques 0 0 0 0 0 0 Autres activités diverses 6 857 -1 379 5 478 5 733 -1 124 4 609 Autres produits et charges accessoires 1 019 -128 891 1 543 -184 1 359 Total 11 313 -3 737 7 576 10 132 -3 704 6 428 Note 26. – Charges générales d'exploitation . ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Salaires et traitements -92 782 -92 684 Charges de retraite et assimilées -12 719 -15 779 Autres charges sociales -40 873 -33 519 Intéressement des salariés -9 383 -10 699 Participation des salariés 0 29 Impôts et taxes liés aux rémunérations -12 790 -11 436 Total des frais de personnel -168 546 -164 087 Impôts et taxes -6 136 -13 436 Autres charges générales d'exploitation -111 497 -104 852 Charges refacturées 0 0 Total des autres charges d'exploitation -117 632 -118 288 Total -286 179 -282 375 L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 775 cadres et 1555 non cadres, soit un total de 2330 salariés. Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour 3 517 milliers d’ Euros au 31 décembre 2017. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel. Note 27. – Coût du risque (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dotations Reprises et utilisations Pertes Récupérations sur créances amorties Total Dépréciations d'actifs Interbancaires 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Clientèle -261 116 268 288 -26 909 498 -19 239 -57 719 45 730 -13 112 1 918 -23 184 Titres et débiteurs divers 0 0 0 0 0 0 -900 0 -900 Provisions Engagements hors bilan -3 778 4 702 0 0 924 -3 352 4 599 0 0 1 247 Provisions pour risque clientèle -1 313 6 520 0 5 206 -1 890 7 501 0 0 5 611 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Total -266 207 279 510 -26 909 498 -13 108 -62 961 57 830 -14 012 1 918 -17 227 Dont: Reprises de dépréciations devenues sans objet 252 274 30 928 Reprises de dépréciations utilisées 16 014 8 306 Reprises de provisions devenues sans objet 11 222 13 186 Reprises de provisions utilisées 0 5 410 Total des reprises 279 510 57 830 Note 28. – Gains ou pertes sur actifs immobilisés . (En milliers d'Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Participations et autres titres à long terme Titres d'investissement Immobilisations corporelles et incorporelles Total Dépréciations 12 0 0 12 18 0 7 479 7 497 Dotations 0 0 0 0 -31 0 0 -31 Reprises 12 0 0 12 49 0 7 479 7 527 Résultat de cession -2 0 100 97 -249 0 -3 044 -3 293 Total 9 0 100 109 -231 0 4 435 4 204 Note 29. – Résultat exceptionnel . ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Produits exceptionnels 8 702 Charges exceptionnelles -54 -44 Note 30. – Impôt sur les bénéfices . Détail des impôts sur le résultat 2017 . — La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE. L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi : ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Bases imposables aux taux de : 33,33 % 19 % 15 % Au titre du résultat courant 30 929 0 Au titre du résultat exceptionnel -46 Imputation des déficits 0 0 Bases imposables 30 883 0 Impôt correspondant : 10 294 + Contributions 3,3 % 315 + Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014) - Déductions au titre des crédits d'impôts (*) -289 + impôt constaté d'avance PTZ 747 + IS des succursales 720 + corrections IS 2016 et annualisation 790 + Impact redressements fiscaux 1 121 - Restitution taxe 3% sur dividendes -795 Impôt comptabilisé 12 902 0 0 Provisions pour retour aux bénéfices des filiales 37 Provisions pour impôts 423 Total 0 0 (*) La créance liée au crédit d'impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s'élève à 4 247 milliers d'Euros . — Détail du résultat fiscal de l’exercice 2017 – passage du résultat comptable au résultat fiscal : ( En milliers d' Euros) Exercice 2017 Exercice 2016 Résultat net comptable (A) 38 124 41 459 Impôt social (B) 10 320 10 457 Réintégrations (C) 20 052 33 048 Dépréciations sur actifs immobilisés Autres dépréciations et provisions 2 240 12 093 Dotation FRBG OPCVM 39 62 Moins-values régime long terme et exonérées 0 282 QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE 0 186 Divers 17 773 20 426 Déductions (D) 37 613 60 840 Plus-values long terme exonérées 1 178 606 Plus-values long terme taux réduit 0 10 012 Reprises dépréciations et provisions 10 284 22 288 Dividendes 8 812 9 846 Reprise FRBG et provisions règlementées 1 992 28 Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE 171 186 Amortissement frais acquisition 0 Frais de constitution 0 Divers 15 176 17 873 Base fiscale à taux normal (A) + (B) + (C) – (D) 30 883 24 124 Note 31. – Répartition de l'activité . La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire. 2.2.6. — Autres informations . a. Consolidation : En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international. b. Honoraires des commissaires aux comptes : Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’Organe central. Montants ( En milliers d' Euros) PWC KPMG Audit Montant (1) % Montant (1) % 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Missions de certification des comptes : 103 58 100% 94% 139 269 91% 94% Émetteur 103 58 116 252 Filiales intégrés globalement 0 0 24 17 Services autres que la certification des comptes : 0 3 0% 6% 13 16 9% 6% Émetteur 0 3 13 16 Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 Total 103 62 100% 100% 152 285 100% 100% Variation (%) (4) 67% -47% Montants (En milliers d'Euros) Audit Conseil Expertise S.A. LUCCHESI Total Montant (1) % Montant (1) % Montant (1) % 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 2017 2016 Missions de certification des comptes  : 87 157 100% 100% 40 110 100% 98% 369 594 97% 97% Émetteur 87 157 0 71 306 538 Filiales intégrés globalement 0 0 40 39 63 56 Services autres que la certification des comptes  : 0 0 0% 0% 0 2 0% 2% 13 21 3% 3% Émetteur 0 0 0 2 13 21 Filiales intégrés globalement 0 0 0 0 0 0 Total 87 157 100% 100% 40 112 100% 100% 382 616 100% 100% Variation (%) -45% -65% -38% (1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat, y compris notamment la TVA non récupérable. Concernant KPMG, la prestation relative aux informations sociales et environnementales est communiquée dans le rapport de gestion (2.2). c. Implantations dans les pays non coopératifs . — L’article L. 511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires. Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction. Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts. Au 31 décembre 2017, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs. 2.3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels. (Exercice clos le 31 décembre 2017 . ) A l’assemblée générale des sociétaires, 2.3. 1. Opinion . — En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Banque Populaire Méditerranée relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité d’audit. Fondement de l’opinion : — Référentiel d’audit : Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. — Indépendance  : Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. 2.3.2. Justification des appréciations – Points clés de l’audit : En application des dispositions des articles L. 823-9 et R.823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. — Risque de crédit – dépréciation individuelle et collective : Risque identifié Notre réponse La Banque Populaire Méditerranée est exposée aux risques de crédit et de contrepartie. Ces risques résultant de l’incapacité de ses clients ou de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, portent notamment sur ses activités de prêts. Votre Banque constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques avérés de pertes. Ces dépréciations peuvent prendre la forme de dépréciations individuelles des crédits et engagements hors bilan concernés ou de dépréciations collectives pour les portefeuilles de crédits présentant des risques homogènes et non dépréciés individuellement. Les dépréciations individuelles sont déterminées par le management en fonction des flux futurs recouvrables estimés (y compris compte tenu des garanties susceptibles d’être mises en œuvre) sur chacun des crédits concernés. Les provisions collectives sont déterminées à partir de modèles statistiques reposant sur divers paramètres (tant bâlois que propres au groupe BPCE). Nous avons considéré que l’identification et l’évaluation du risque de crédit constituait un point clé de l’audit étant donné que les crédits octroyés à la clientèle représentent une part significative du bilan et que les provisions induites constituent une estimation significative pour l’établissement des comptes et font appel au jugement de la direction. Pour plus de détail sur les principes comptables et les expositions, se référer aux notes 2, 10 et § 2.2.2.c de l’annexe. – Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons examiné le dispositif de contrôle et testé la conception et l’efficacité des contrôles clés relatifs au recensement des expositions (et notamment à l’identification de l’assiette des créances porteuses de risque avéré), au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle et collective. – Pour les dépréciations individuelles, nos travaux ont notamment consisté en la réalisation de tests de contrôle du dispositif d’identification et de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit et du dispositif de valorisation des garanties. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. – Les calculs de provisions collectives des Banques Populaires sont effectués par les équipes de la direction des risques groupe de l’organe central. De ce fait, les procédures d’audit nécessaires à la validation de ces travaux sont menées à notre demande par le collège des auditeurs de l’organe central. Nos travaux sont pour l’essentiel fondés sur une prise de connaissance critique des conclusions des travaux réalisés par les auditeurs de la consolidation du groupe BPCE avec l’appui de leurs experts, relatifs aux évolutions méthodologiques impactant le modèle de provisionnement collectif, ainsi qu’aux tests rétrospectifs sur base historique qui conduisent à la détermination des principaux paramètres de provisionnement. 2.3.3 . Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. — Rapport sur le gouvernement d’entreprise  : – Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L. 225-37-3 et L. 225-37-4 du code de commerce. 2.3.4. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires. — Désignation des commissaires aux comptes : Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Banque Populaire Méditerranée par l’Assemblée générale du 15 avril 2008 pour le cabinet KPMG, par l’Assemblée générale du 25 avril 2017 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers et par l’Assemblée générale du 20 mai 1996 pour le cabinet Audit Conseil Expertise. Au 31 décembre 2017, le cabinet KPMG était dans la 10 ème année de sa mission sans interruption, le cabinet PricewaterhouseCoopers dans la 1 ère année et le cabinet Audit Conseil Expertise dans la 22 ème année. 2.3. 5 . Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels. Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration . 2.3. 6. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels . a. Objectif et démarche d’audit  : Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L.823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société. — Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : – il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; – il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; – il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; – il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; – il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. b. Rapport au comité d’audit  : Nous remettons un rapport au comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille, le 6 avril 2018 . Les commissaires aux comptes : KPMG Audit Département de KPMG S.A. Pricewaterhouse C oopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Membre de PKF International Pierre- Laurent S oubra Frank Vanhal Franck Costagliola Associé Associé Associé KPMG A udit Pricewaterhouse C oopers Audit Audit Conseil Expertise S.A.S. Département de KPMG S.A. 10, Place de la Joliette Membre de PKF International 480 avenue du Prado Atrium 10.1 17, boulevard Augustin Cieussa 13272 Marseille cedex 8 13567 Marseille 13007 Marseille III. — Rapport de gestion. Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

27/04/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801423
Texte de l'annonce :

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03 058 801 481 R.C.S. Nice Situation au 31 mars 2018 (En milliers d'Euros) Actif Montant Caisse, Banques Centrales, CCP 83 933 Effets Publics et Valeurs assimilées 368 278 Créances sur les Établissements de Crédit 1 905 557 Opérations avec la clientèle 9 141 765 Obligations et Autres Titres à revenu fixe 1 375 975 Actions et Autres Titres à revenu variable 3 353 Participations et autres titres détenus à long terme 331 324 Parts dans les entreprises liées 11 686 Crédit bail et location avec option d'achat 98 926 Location simple 4 333 Immobilisations Incorporelles 195 614 Immobilisations corporelles 93 082 Capital souscrit non versé 0 Actions propres 0 Comptes de négociation et de règlement 0 Autres Actifs 115 313 Comptes de Régularisation 81 320 Total actif 13 810 459 Passif Montant Banques Centrales, CCP 53 Dettes envers les Établissements de Crédit 2 765 321 Opérations avec la clientèle 9 156 377 Dettes représentées par un titre 370 178 Autres Passifs 60 934 Comptes de Régularisation 213 407 Comptes de négociation et de règlement 0 Provisions 77 370 Dettes subordonnées 50 305 Fonds pour Risques Bancaires Généraux 123 758 CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-) 992 756 Capital souscrit 510 137 Primes d'émission 169 485 Réserves 313 134 Écarts de réévaluation 0 Provisions réglementées et Subventions d'investissement 0 Report à nouveau (+/-) 0 Total passif 13 810 459 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 140 909 Engagements de garantie 360 402 Engagements sur titres 1 706 Engagements reçus Engagements de financement 0 Engagements de garantie 2 293 284 Engagements sur titres 1 706

26/01/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800104
Texte de l'annonce :

1800104

26 janvier 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°12


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03

058 801 481 R.C.S. Nice

 

Situation au 31 décembre 2017

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

107 369

Effets Publics et Valeurs assimilées

369 266

Créances sur les Établissements de Crédit

3 339 656

Opérations avec la clientèle

8 991 515

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 380 058

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 184

Participations et autres titres détenus à long terme

331 324

Parts dans les entreprises liées

11 686

Crédit bail et location avec option d'achat

112 163

Location simple

5 060

Immobilisations Incorporelles

196 245

Immobilisations corporelles

93 508

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

116 162

Comptes de Régularisation

64 823

Total actif

15 122 019

 

Passif

Montant

Banques centrales , C.C.P.

53

Dettes envers les Établissements de Crédit

4 023 530

Opérations avec la clientèle

9 236 679

Dettes représentées par un titre

369 503

Autres Passifs

62 504

Comptes de Régularisation

199 206

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

77 443

Dettes subordonnées

50 046

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

123 758

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

979 297

Capital souscrit

496 678

Primes d'émission

169 485

Réserves

313 134

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

0

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

15 122 019

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 142 203

Engagements de garantie

370 254

Engagements sur titres

348

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

3 436 321

Engagements sur titres

348

 

 

1800104

30/10/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704867
Texte de l'annonce :

1704867

30 octobre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°130


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 457, Promenade des Anglais, B.P. 241, 06292 Nice Cedex 03

058 801 481 R.C.S. Nice

 

Situation au 30 septembre 2017

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

114 628

Effets Publics et Valeurs assimilées

377 463

Créances sur les Établissements de Crédit

1 792 226

Opérations avec la clientèle

8 785 776

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 386 938

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 475

Participations et autres titres détenus à long terme

336 053

Parts dans les entreprises liées

10 934

Crédit bail et location avec option d'achat

124 517

Location simple

7 186

Immobilisations Incorporelles

196 634

Immobilisations corporelles

94 263

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres Actifs

113 277

Comptes de Régularisation

73 133

TOTAL ACTIF

13 416 503

 

Passif

Montant

Banques centrales, CCP

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 256 862

Opérations avec la clientèle

9 237 754

Dettes représentées par un titre

429 521

Autres Passifs

69 160

Comptes de Régularisation

195 418

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

77 571

Dettes subordonnées

50 831

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

123 758

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

975 628

Capital souscrit

490 976

Primes d'émission

169 485

Réserves

313 134

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

0

TOTAL PASSIF

13 416 503

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 129 667

Engagements de garantie

353 820

Engagements sur titres

0

Engagements reçus

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

3 354 054

Engagements sur titres

0

 

 

1704867

02/08/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704072
Texte de l'annonce :

1704072

2 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE MÉDITERRANÉE

 Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable (art. L.512-2 et suivants du

Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit)

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 NICE Cedex 3

058 801 481 R.C.S. Nice.

 

Situation au 30 juin 2017.

 (En milliers d'Euros.)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

146 779

Effets Publics et Valeurs assimilées

357 568

Créances sur les Etablissements de Crédit

1 725 833

Opérations avec la clientèle

8 664 019

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

1 426 566

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 486

Participations et autres titres détenus à long terme

334 729

Parts dans les entreprises liées

10 934

Crédit bail et location avec option d'achat

130 419

Location simple

7 683

Immobilisations incorporelles

197 003

Immobilisations corporelles

93 706

Capital souscrit non versé

0

Actions propres

0

Comptes de négociation et de règlement

0

Autres actifs

121 192

Comptes de Régularisation

80 592

Total actif

13 300 509

 

Passif

Montant

Banques Centrales, C.C.P.

0

Dettes envers les Établissements de Crédit

2 211 965

Opérations avec la clientèle

9 156 035

Dettes représentées par un titre

433 996

Autres passifs

76 562

Comptes de Régularisation

195 083

Comptes de négociation et de règlement

0

Provisions

81 541

Dettes subordonnées

50 567

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

123 758

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

971 002

Capital souscrit

486 350

Primes d'émission

169 485

Réserves

313 134

Écarts de réévaluation

0

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

0

Total passif

13 300 509

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 256 584

Engagements de garantie

336 935

Engagements sur titres

518

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

0

Engagements de garantie

1 416 386

Engagements sur titres

518

 

 

1704072

26/06/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Méditerranée
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1703299
Texte de l'annonce :

1703299

26 juin 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°76


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE MEDITERRANEE

 Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable (art. L512-2 et suivants du

Code monétaire et financier et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit)

Siège social : 457, promenade des Anglais, BP 241, 06292 NICE Cedex 3

058 801 481 R.C.S. Nice.

 

 

I. — Comptes consolidés.

 

En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

 

I.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2016

(avec comparatif au 31 décembre 2015)

 

1.1.1. — Bilan consolidé

(En milliers d’Euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

 

154 659

162 894

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Note 1

16 175

61 564

Instruments dérivés de couverture

Note 2

30 220

32 467

Actifs financiers disponibles à la vente

Note 3

717 538

683 609

Prêts et créances sur les établissements de crédit

Note 5

1 992 250

1 430 639

Prêts et créances sur la clientèle

Note 5

9 565 449

9 422 741

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

22 983

21 393

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Note 6

97 074

98 251

Actifs d'impôts courants

Note 8

13 369

6 259

Actifs d'impôts différés

Note 8

29 442

39 587

Comptes de régularisation et actifs divers

Note 9

240 683

246 339

Actifs non courants destinés à être cédés

Note 10

0

10 573

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

Note 11

2 269

2 450

Immobilisations corporelles

Note 12

152 294

134 544

Immobilisations incorporelles

Note 12

6 207

4 920

Ecarts d'acquisition

 

114 114

114 114

Total de l'actif

 

13 154 726

12 472 344

 

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Banques centrales

 

1

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Note 4

22 391

34 302

Instruments dérivés de couverture

Note 2

80 036

77 912

Dettes envers les établissements de crédit

Note 13

2 109 303

1 725 079

Dettes envers la clientèle

Note 13

8 853 508

8 495 059

Dettes représentées par un titre

Note 14

509 816

627 757

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

919

1 312

Passifs d'impôts courants

Note 8

0

2 294

Passifs d'impôts différés

Note 8

2 059

2 644

Comptes de régularisation et passifs divers

Note 15

250 036

285 028

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

Note 16

0

0

Provisions

Note 17

71 660

67 767

Dettes subordonnées

Note 17

154 389

116 855

Capitaux propres

Note 18

1 100 608

1 036 335

Capitaux propres part du groupe

 

1 100 608

1 036 335

Capital et primes liées

 

683 980

442 628

Réserves consolidées

 

328 311

483 039

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Note 19

52 851

54 026

Résultat de l'exercice

 

35 466

56 642

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Total du passif

 

13 154 726

12 472 344

 

 

1.1.2. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

Exercice 2015

Intérêts et produits assimilés

Note 20

338 530

367 982

Intérêts et charges assimilées

Note 20

-148 192

-162 399

Commissions (produits)

Note 21

186 159

190 828

Commissions (charges)

Note 21

-32 411

-32 745

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Note 22

2 202

15 559

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

Note 23

7 389

7 910

Produits des autres activités

Note 24

15 446

16 185

Charges des autres activités

Note 24

-7 295

-8 105

Produit net bancaire

 

361 828

395 215

Charges générales d'exploitation

Note 25

-279 895

-262 971

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-16 231

-15 873

Résultat brut d'exploitation

 

65 702

116 371

Coût du risque

Note 26

-19 140

-34 040

Résultat d'exploitation

 

46 562

82 331

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

Note 27

4 425

227

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

50 987

82 558

Impôts sur le résultat

Note 28

-15 521

-25 916

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

35 466

56 642

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

35 466

56 642

 

 

1.1.3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat net

35 466

56 642

Ecarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

-7 169

6 130

Effet d’impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

1 786

-2 110

Eléments non recyclables en résultat

-5 383

4 020

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 724

342

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4 306

4 439

Impôts

-1 822

-1 707

Eléments recyclables en résultat

4 208

3 074

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d’impôts)

-1 175

7 094

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

34 291

63 736

Part du groupe

34 291

63 736

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

 

1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

 

Capital

Prime d’émission

Autres instruments de capitaux propres

Autres capitaux propres

Autres éléments du résultat global

Autres réserves

Résultat-Part du groupe

Total des capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2016

442 628

 

 

 

54 026

483 039

56 642

1 036 335

Emissions d’actions ordinaires

109 040

 

 

 

 

 

 

109 040

Emissions d’actions préférentielles

 

 

 

 

 

 

 

0

Emissions d’autres instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

0

Exercice ou extinction des autres instruments de capitaux propres émis

 

 

 

 

 

 

 

0

Conversion de dette en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

0

Réduction du capital

-68 528

 

 

 

 

 

 

-68 528

Dividendes

 

 

 

 

 

-7 358

 

-7 358

Rachat des actions propres

 

 

 

 

 

 

 

0

Vente ou annulation des actions propres

 

 

 

 

 

 

 

0

Reclassement d’instruments financiers de capitaux propres au passif

 

 

 

 

 

 

 

0

Reclassement d’instruments financiers de passif en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

0

Transferts entre les composantes des capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

0

Augmentation (diminution) de capital découlant de regroupement d’entreprises

 

200 840

 

 

 

-201 763

 

-923

Paiements en actions

 

 

 

 

 

 

 

0

Autre augmentation (diminution) de capital

 

 

 

 

 

54 393

-56 642

-2 249

Total du résultat global de l’exercice

 

 

 

 

-1 175

 

35 466

34 291

Capitaux propres au 31 décembre 2016

483 140

200 840

0

0

52 851

328 311

35 466

1 100 608

 

 

1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultat avant impôts

50 987

82 558

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

15 419

15 099

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

-363

-27 270

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

 

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-15 598

-11 921

Produits/charges des activités de financement

0

 

Autres mouvements

-47 538

21 400

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-48 080

-2 692

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-401 909

455 044

Flux liés aux opérations avec la clientèle

166 557

129 416

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-107 571

-184 436

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

27 381

12 343

Impôts versés

-19 333

-14 321

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-334 875

398 046

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-331 968

477 912

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

11 290

4 407

Flux liés aux immeubles de placement

9 098

32

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-14 910

-10 757

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

5 478

-6 318

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

33 154

6 932

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

37 543

-29 175

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

70 697

-22 243

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-255 793

449 351

Caisse et banques centrales

162 894

106 837

Caisse et banques centrales (actif)

162 894

106 837

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

516 949

123 647

Comptes ordinaires débiteurs (2)

524 770

181 502

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-7 821

-57 855

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

679 843

230 484

Caisse et banques centrales

154 658

162 894

Caisse et banques centrales (actif)

154 658

162 894

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

269 392

516 941

Comptes ordinaires débiteurs (2)

329 970

524 770

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-60 578

-7 821

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

424 050

679 835

Variation de la trésorerie nette

-255 793

449 351

 

 

1.2. — Notes annexes aux comptes consolidés annuels.

 

1.2.1. – Cadre général.

 

a. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée dont le capital est détenu à 71,03%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

b. Mécanisme de Garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

c. Événements significatifs. — Fusion des trois Banques CHAIX, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Populaire Provençale et Corse pour constituer la Banque Populaire Méditerranée :

L’année 2016 a été marquée par de lourds et complexes travaux de rapprochement entre les trois banques précitées afin de donner naissance, le 22 novembre 2016 à la Banque Populaire Méditerranée.

Changement d’identité, convergence des organisations, création de socles communs…dans le but de construire une nouvelle banque, plus solide, plus forte, plus à même de répondre aux demandes des clients de faire face aux difficultés économiques actuelles. D’importants travaux vont se poursuivre sur 2017 – notamment via la fusion informatique qui aura lieu le weekend du 16/17 juin.

Grâce à l’outil groupe BPCE, la Banque Populaire Méditerranée a pu produire les états consolidés 2016 ainsi que leur pro forma 2015.

 

d. Événements postérieurs à la clôture. — Après l’arrêté des comptes sociaux et consolidés du 31 décembre 2016, la Banque Populaire Méditerranée a reçu en date du 19 janvier 2017 un avis de notification de contrôle fiscal portant sur les comptes de l’ex-banque CHAIX, au titre des exercices 2014 et 2015. Le contrôle, démarré le 09 février 2017, se déroulera sur une partie de l’année en cours.

 

1.2.2. Normes comptables applicables et comparabilité :

 

Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture.

(Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.)

 

Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2016 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2016, et plus particulièrement :

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

Nouvelles normes publiées et non encore applicables :

 

— Nouvelle norme IFRS 9 : La nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers » a été adoptée par la Commission européenne le 22 novembre 2016 et sera applicable de façon rétrospective à compter du 1er janvier 2018, à l’exception des dispositions relatives aux passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, appliquées par anticipation dans les comptes du Groupe BPCE à partir du 1er janvier 2016.

La norme IFRS 9 définit les nouvelles règles de classement et d’évaluation des actifs et des passifs financiers, la nouvelle méthodologie de dépréciation pour risque de crédit des actifs financiers ainsi que le traitement des opérations de couverture, à l’exception des opérations de macro-couverture pour lesquelles un projet de norme séparée est en cours d’étude par l’IASB.

Les traitements suivants s’appliqueront aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, en substitution des principes comptables actuellement appliqués pour la comptabilisation des instruments financiers.

Classement et évaluation :

Les actifs financiers seront classés en trois catégories (coût amorti, juste valeur par résultat et juste valeur par capitaux propres) en fonction des caractéristiques de leurs flux contractuels et de la manière dont l’entité gère ses instruments financiers (modèle d’activité ou « business model »).

Par défaut, les actifs financiers seront classés en juste valeur par résultat.

Les instruments de dettes (prêts, créances ou titres de dettes) pourront être enregistrés au coût amorti à condition d’être détenus en vue d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels et que ces derniers représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. Les instruments de dettes pourront également être enregistrés en juste valeur par capitaux propres avec reclassement ultérieur en résultat à condition d’être gérés à la fois dans un objectif de collecte des flux de trésorerie contractuels et de revente et que ces flux de trésorerie représentent uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

Les instruments de capitaux propres seront enregistrés à la juste valeur par résultat sauf en cas d’option irrévocable pour une évaluation à la juste valeur par capitaux propres (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction et classés comme tels en actifs financiers à la juste valeur par résultat) sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dérivés incorporés ne seront plus comptabilisés séparément des contrats hôtes lorsque ces derniers seront des actifs financiers de sorte que l’ensemble de l’instrument hybride devra être enregistré en juste valeur par résultat.

Les règles de classement et d’évaluation des passifs financiers figurant dans la norme IAS 39 sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9, à l’exception des passifs financiers que l’entité choisit d’évaluer en juste valeur par résultat (option juste valeur) pour lesquels les écarts de réévaluation liés aux variations du risque de crédit propre seront enregistrés parmi les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sans reclassement ultérieur en résultat.

Les dispositions de la norme IAS 39 relatives à la décomptabilisation des actifs et passifs financiers sont reprises sans modification dans la norme IFRS 9.

 

— Dépréciations : Les instruments de dette classés en actifs financiers au coût amorti ou en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les créances de location, ainsi que les engagements de financement et les garanties financières donnés devront faire systématiquement l’objet d’une dépréciation ou d’une provision pour perte de crédit attendue.

Ainsi, les actifs financiers concernés seront répartis en trois catégories en fonction de la dégradation progressive du risque de crédit observée depuis leur comptabilisation initiale et une dépréciation devra être enregistrée sur les encours de chacune de ces catégories selon les modalités suivantes :

Étape 1 (stage 1) :

Une dépréciation pour risque de crédit sera comptabilisée à hauteur des pertes attendues à un an.

Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 2 (stage 2) :

En cas d’augmentation significative du risque de crédit depuis l’entrée au bilan de l’actif financier, ce dernier sera transféré dans cette catégorie.

La dépréciation pour risque de crédit sera alors augmentée au niveau des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison).

Les produits d’intérêts seront reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur comptable brute de l’actif avant dépréciation.

Étape 3 (stage 3) :

La dépréciation pour risque de crédit restera calculée à hauteur des pertes attendues sur la durée de vie résiduelle de l’instrument (pertes attendues à terminaison) et son montant sera ajusté le cas échéant pour tenir compte d’une dégradation supplémentaire du risque de crédit.

Les produits d’intérêts seront alors reconnus en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif appliquée à la valeur nette comptable de l’actif après dépréciation.

 

— Comptabilité de couverture : La norme IFRS 9 introduit un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

Compte tenu de l’importance des changements apportés par la norme IFRS 9, le Groupe BPCE conduit ses travaux de mise en œuvre dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés.

Entamés dès le premier semestre 2015, les travaux d’analyse, de conception et de développement informatique se sont poursuivis au cours de l’exercice 2016 et se poursuivront au cours du premier semestre 2017. Le second semestre sera principalement consacré aux recettes, à la finalisation des travaux de calibrage des modèles, à l’achèvement de la documentation et à l’adaptation des processus dans le cadre de la conduite du changement.

 

— Classement et Evaluation : Il ressort des travaux menés à ce stade sur le volet « Classement et Evaluation » que l’essentiel des actifs financiers qui étaient évalués au coût amorti sous IAS 39 continueront à remplir les conditions pour une évaluation au coût amorti selon IFRS 9., De même l’essentiel des actifs financiers évalués à la juste valeur selon IAS 39(actifs classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente ou parmi les actifs financiers à la juste valeur par le résultat), continueront à être évalués à la juste valeur selon IFRS 9.

Les reclassements identifiés, compte tenu des travaux menés à ce stade sont les suivants :

– Pour les portefeuilles de crédits de la banque commerciale, les impacts devraient rester limités et concerner principalement certains instruments qui étaient évalués au coût amorti et classés en prêts et créances selon IAS 39 et qui seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net parce que leurs flux de trésorerie contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal. ;

– Pour les autres portefeuilles de financement :

- Les opérations de pension classées en actifs financiers désignés à la juste valeur par résultat selon IAS 39 au titre d’une gestion globale à la juste valeur et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat ;

- Les opérations de pension classées en prêts et créances et évaluées au coût amorti selon IAS 39 et relevant d’un modèle économique de transaction selon IFRS 9 seront reclassées en actifs financiers détenus à des fins de transaction et évaluées à la juste valeur par le biais du résultat.

Les financements et créances de location resteront, dans leur très grande majorité, classés et valorisés au coût amorti. Néanmoins, le Groupe BPCE détient en portefeuille quelques prêts à taux fixe avec clauses de remboursement symétriques, sujet de Place dont a été saisi en décembre le Board de l’IASB qui devrait statuer courant 2017 sur la possibilité de comptabiliser ces instruments au coût amorti.

– Pour les portefeuilles de titres :

- Selon IAS 39, les titres de la réserve de liquidité étaient soit évalués au coût amorti parce qu’ils étaient classés parmi les prêts et créances ou parmi les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, soit évalués à la juste valeur parce qu’ils étaient classés parmi les actifs disponibles à la vente en fonction de leurs caractéristiques, de la manière dont ils étaient gérés et selon qu’ils étaient couverts ou non contre le risque de taux. La répartition de ces titres de dettes pourrait être différente sous IFRS 9 avec un choix entre un classement au coût amorti ou à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global selon qu’ils seront gérés dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie ou dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente.

- Les parts d’OPCVM ou de FCPR qualifiées d’instruments de capitaux propres et classées parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués selon IFRS 9 à la juste valeur par le biais du résultat net en raison de leur nature d’instrument de dette et des caractéristiques de leurs flux de trésorerie contractuels qui ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal.

- Les titres de participation classés parmi les actifs financiers disponibles à la vente selon IAS 39, seront évalués par défaut à la juste valeur par le biais du résultat selon IFRS 9. Lorsque les entreprises du Groupe BPCE en auront fait individuellement le choix irrévocable, les variations futures de la juste valeur des titres pourront toutefois être présentées dans les autres éléments du résultat global.

- Les parts de titrisation évaluées au coût amorti et classées parmi les prêts et créances selon IAS 39, seront évaluées à la juste valeur par le biais du résultat net selon IFRS 9 si leurs flux contractuels ne représentent pas uniquement des remboursements de principal et des intérêts sur le principal, seront évaluées à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global si elles sont gérées dans un modèle économique de collecte des flux de trésorerie et de vente et seraient maintenus au coût amorti dans les autres cas.

Les reclassements entre catégories d’actifs financiers évalués au coût amorti et à la juste valeur auront un impact net sur les capitaux propres consolidés du Groupe BPCE en raison de la différence de méthode d’évaluation de ces actifs. Néanmoins ces reclassements étant peu nombreux, il n’est pas attendu d’impact significatif, en montant, dans les capitaux propres d’ouverture du Groupe BPCE au 1er janvier 2018.

Le traitement des passifs étant similaire à celui actuel selon IAS 39, le passif est peu impacté.

 

— Dépréciations : Le groupe va s’appuyer sur le dispositif interne de gestion des risques, sous-tendant les calculs réglementaires des exigences en fonds propres pour la constitution des portefeuilles et le calcul des dépréciations. Un dispositif ad hoc de calcul et de comptabilisation des dépréciations sur encours sains est en cours de construction nécessitant d’importants développements informatiques.

Les modèles qui seront mis en œuvre pour le calcul des dépréciations sont élaborés dans le respect de la gouvernance des modèles afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du groupe selon la nature des actifs et la destination des modèles. Ils s’appuieront en priorité sur les modèles internes existants de mesure des risques et sur des informations externes si des mesures internes ne sont pas disponibles. Ces modèles seront adaptés afin de permettre une mesure de la probabilité de défaut des créances à maturité des encours. Les dépréciations calculées tiendront compte des conditions courantes et des projections économiques et financières attendues. Les mesures pourront donc, dans certains cas, être significativement différentes des mesures utilisées dans le cadre du calcul des exigences réglementaires en fonds propres, compte tenu du caractère prudent de ces dernières.

Les modèles de calcul des dépréciations seront mis en œuvre de manière centralisée afin d’assurer une cohérence des méthodes au sein du Groupe BPCE, selon la nature des actifs.

La mesure de la dégradation significative sera opérée au travers de la combinaison d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs en cours de calibrage. Les critères quantitatifs s’appuieront sur les dispositifs de notation, s’attachant à comparer le risque associé à la notation courante au risque mesuré lors de l’octroi. Les critères qualitatifs comprennent des indicateurs complémentaires au dispositif de notation privilégiant la mesure du risque courante à sa comparaison aux valeurs passées, tels que les impayés de plus de 30 jours ou le statut de la contrepartie en Watch List (intégrant le statut forbearance).

Les simulations d’impact chiffrées, effectuées à ce jour, comportent encore à ce stade des options simplificatrices qui ne permettent raisonnablement pas de considérer que l’estimation revêt un caractère suffisamment fiable pour être publiée.

Comptabilité de couverture :

Le Groupe BPCE, a choisi l’option offerte par la norme IFRS 9 de ne pas appliquer les dispositions de la norme relatives à la comptabilité de couverture et de rester intégralement sous IAS 39 pour la comptabilisation de ces opérations. Compte-tenu du volume limité des reclassements opérés à l’actif, l’essentiel des opérations documentées en comptabilité de couverture selon IAS 39 resteront documentées de la même façon en couverture à partir du 1er janvier 2018.

En revanche, les informations en annexes respecteront les dispositions de la norme IFRS 7 amendée par IFRS 9.

Dispositions transitoires :

En application de l’option ouverte par les dispositions de la norme IFRS 9, le groupe ne prévoit pas de communiquer une information comparative pour ses états financiers.

 

— Nouvelle norme IFRS 15 : La norme IFRS 15 « Comptabilisation du chiffre d’affaires » remplacera les normes et interprétations actuelles relatives à la comptabilisation des produits. La norme IFRS 15 a été adoptée par l’Union européenne et publiée au JOUE le 29 octobre 2016. Elle sera applicable au 1er janvier 2018 de façon rétrospective.

Selon IFRS 15, la comptabilisation du produit des activités ordinaires doit refléter le transfert des biens et services promis aux clients pour un montant correspondant à la contrepartie que l’entité s’attend à recevoir en échange de ces biens et services.

La norme IFRS 15 s’applique aux contrats qu’une entité conclut avec ses clients à l’exception, notamment des contrats de location (couverts par la norme IAS 17), des contrats d’assurance (couverts par la norme IFRS 4), des instruments financiers (couverts par la norme IFRS 9). Si des dispositions spécifiques en matière de revenus ou de coûts des contrats sont prévues dans une autre norme, celles-ci s’appliquent en premier lieu.

Les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme sont engagés par le groupe depuis le second semestre 2016 et seront finalisés au cours de l’exercice 2017.

 

— Nouvelle norme IFRS 16 : La norme IFRS 16 « Locations » remplacera la norme IAS 17 « Contrats de location » et les interprétations relatives à la comptabilisation de tels contrats. Elle sera applicable au 1er janvier 2019 de façon rétrospective, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

Selon IFRS 16, la définition des contrats de location implique d’une part, l’identification d’un actif et d’autre part, le contrôle par le preneur du droit d’utilisation de cet actif.

Du point de vue du bailleur, l’impact attendu devrait être limité, les dispositions retenues restant substantiellement inchangées par rapport à l’actuelle norme IAS 17.

Pour le preneur, la norme imposera la comptabilisation au bilan de tous les contrats de location sous forme d’un droit d’utilisation sur l’actif loué, enregistré dans les immobilisations et au passif la comptabilisation d’une dette financière au titre des loyers et des autres paiements à effectuer pendant la durée de la location. Le droit d’utilisation sera amorti linéairement et la dette financière actuariellement sur la durée du contrat de location. La charge d’intérêt relative à la dette et la charge d’amortissement du droit d’utilisation seront comptabilisés séparément au compte de résultat. A contrario, selon l’actuelle norme IAS 17, les contrats dits de location simple ou opérationnelle ne donnent pas lieu à un enregistrement au bilan et seuls les loyers afférents sont enregistrés en résultat.

Le groupe a débuté les travaux d’analyses d’impacts de l’application de cette nouvelle norme suite à sa publication, début 2016. L’estimation du montant des droits d’utilisation à comptabiliser au bilan est en cours d’évaluation. Un impact significatif sur les postes d’immobilisations et sur les postes de passifs financiers au bilan est toutefois attendu.

 

— Recours à des estimations : La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2016, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

– la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

– le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

– les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.5) ;

– les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

– les impôts différés (note 4.11) ;

– les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 5.15)

 

— Présentation des états financiers consolidés et date de clôture : En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2016. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 21 février 2017. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 25 avril 2017.

Afin d’harmoniser les pratiques au sein de Banque Populaire Méditerranée dans le traitement comptable des Prêts à Taux Zéro, les Impôts Différés Actifs de l’ex-Banque Populaire Côte d’Azur se rapportant à ce type de prêts ont été comptabilisés dans les comptes individuels (auparavant ils n’étaient comptabilisés que dans les comptes consolidés) ce qui a pour effet de neutraliser le décalage entre la comptabilité en norme French et celle en norme IFRS.

L’impact dans les comptes consolidés est de -0,6 millions d’euros en résultat.

 

1.2.3. Principes et méthodes de consolidation.

Entité consolidante Groupe Banque Populaire Méditerranée.

Le Groupe Banque Populaire Méditerranée est constitué de :

— la Banque Populaire Méditerranée (entité consolidante),

— les Sociétés de caution mutuelle,

— la Société Immobilière Provençale et Corse,

— les SCI Pythéas Prado I et II,

— la SASU Foncière Victor Hugo,

— la SASU Société Méditerranéenne d’Investissement,

— les silo FCT BPMED.

 

Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

Le périmètre des entités consolidées par le groupe Banque Populaire Méditerranée figure en note 18 – Périmètre de consolidation.

 

Périmètre de consolidation - méthodes de consolidation et de valorisation.

 

Les filiales contrôlées par le groupe Banque Populaire Méditerranée sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites,

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée,

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné,

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 18.5.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

 

— Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

— Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

Exception à la méthode de mise en équivalence. — Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

 

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Participations dans des activités conjointes :

— Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

— Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

Conversion des comptes des entités étrangères.

La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture,

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

Regroupements d’entreprises. — En application des normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrées dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisées en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

– soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

– soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée sont systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

Les regroupements d’entreprises réalisés antérieurement à la révision des normes IFRS 3 et IAS 27 sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun qui était, explicitement exclus du champ d’application.

 

Engagements de rachat accordés à des actionnaires minoritaires de filiales consolidées par intégration globale

 

Le groupe a consenti à des actionnaires minoritaires de certaines filiales du groupe consolidées par intégration globale des engagements de rachat de leurs participations. Ces engagements de rachat correspondent pour le groupe à des engagements optionnels (ventes d’options de vente). Le prix d’exercice de ces options peut être un montant fixé contractuellement, ou bien peut être établi selon une formule de calcul prédéfinie lors de l’acquisition des titres de la filiale tenant compte de l’activité future de cette dernière, ou être fixé comme devant être la juste valeur des titres de la filiale au jour de l’exercice des options.

Ces engagements sont traités comptablement comme suit :

— en application des dispositions de la norme IAS 32, le groupe enregistre un passif financier au titre des options de vente vendues aux actionnaires minoritaires des entités contrôlées de manière exclusive. Ce passif est comptabilisé initialement pour la valeur actualisée du prix d’exercice estimé des options de vente dans la rubrique « Autres passifs » ;

— l’obligation d’enregistrer un passif alors même que les options de vente ne sont pas exercées conduit, par cohérence, à retenir le même traitement comptable que celui appliqué aux transactions relatives aux participations ne donnant pas le contrôle. En conséquence, la contrepartie de ce passif est enregistrée en diminution des Participations ne donnant pas le contrôle sous-jacentes aux options et pour le solde en diminution des Réserves consolidées-Part du groupe ;

— les variations ultérieures de ce passif liées à l’évolution du prix d’exercice estimé des options et de la valeur comptable des participations ne donnant pas le contrôle sont intégralement comptabilisées dans les réserves consolidées-Part du groupe ;

— si le rachat est effectué, le passif est dénoué par le décaissement de trésorerie lié à l’acquisition des intérêts des actionnaires minoritaires dans la filiale concernée. En revanche, à l’échéance de l’engagement, si le rachat n’est pas effectué, le passif est annulé, en contrepartie des Participations ne donnant pas le contrôle et des Réserves consolidées-Part du groupe pour leurs parts respectives ;

— tant que les options ne sont pas exercées, les résultats afférents aux participations ne donnant pas le contrôle faisant l’objet d’options de vente sont présentés dans la rubrique Participations ne donnant pas le contrôle au compte de résultat consolidé.

 

Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

1.2.4. Principes comptables et méthodes d’évaluation :

 

Actifs et passifs financiers :

— Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir partie Titres).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat,

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

— prêts et créances,

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance, et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la partie décrites dans la partie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur,

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance,

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit,

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance,

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance,

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en partie détermination de la juste valeur.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Les opérations de cession temporaire de titre sont également comptabilisées en date de règlement livraison. Pour les opérations de prise en pension ou de mise en pension de titres, un engagement de financement respectivement donné ou reçu est comptabilisé entre la date de transaction et la date de règlement livraison lorsque ces opérations sont comptabilisées respectivement en « Prêts et créances » et en « Dettes ». Lorsque les opérations de prise en pension et de mise en pension de titres sont comptabilisées dans les « actifs et passifs à la juste valeur par résultat », l’engagement de mise en place de la pension est comptabilisé comme un instrument dérivé ferme de taux.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

— Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

– sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération,

– l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture,

– si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

 

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat,

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché,

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings,

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture,

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement).

L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de 401 milliers d’euros sur le résultat du groupe au 31 décembre 2015 et de 488 milliers d’euros au 31 décembre 2016.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

— Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

 

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif. — Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires),

— une baisse significative du volume des transactions,

— une faible fréquence de mise à jour des cotations,

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché,

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif,

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif,

— des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de Niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires,

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

– les volatilités implicites,

– les « spreads » de crédit,

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2)

 

— Instruments dérivés de niveau 2

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS,

– les accords de taux futurs (FRA),

– les swaptions standards,

– les caps et floors standards,

– les achats et ventes à terme de devises liquides,

– les swaps et options de change sur devises liquides,

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

— Instruments non dérivés de niveau 2

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

 

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de Niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (Niveau 3)

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE,

— certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. — Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit)

Au 31 décembre 2016, le groupe n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 352 635 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur

 

Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des crédits interbancaires. — La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes. — Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

 

Instruments reclasses en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « Titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

Dépréciation des actifs financiers :

 

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois au maximum en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses. Pour la grande majorité des établissements du Groupe, le caractère avéré d’un risque de crédit découle des événements de défaut définis à l’article 178 du règlement européen 575-2013 du 26 juin 2013 relatif aux exigences prudentielles applicables aux établissements de crédit;

– ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

– les dépréciations sur base individuelle ;

– les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

— Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Opérations de prêts de titres secs. — Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers. — Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne,

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers. — Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

Compensation des actifs et des passifs financiers.

Conformément à la norme IAS 32, le groupe compense un actif financier et un passif financier et un solde net est présenté au bilan à la double condition d’avoir un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et l’intention, soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

Les opérations de dérivés et de pensions livrées traitées avec des chambres de compensation, dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères mentionnés supra, font l’objet d’une compensation au bilan (cf. partie Compensation d'actifs et de passifs financiers).

 

Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir partie Immobilisations) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

 

Façades/couverture/étanchéité :

20 à 40 ans ;

Fondations/ossatures :

30 à 60 ans ;

Ravalements :

10 à 20 ans ;

Equipements techniques :

10 à 20 ans ;

Aménagements intérieurs :

8 à 15 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la partie Opérations de location-financement et assimilés.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’Epargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, ainsi que les produits et charges d’intérêts relatifs aux actifs financiers disponibles à la vente et aux engagements de financement, et les intérêts courus des instruments dérivés de couverture.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Opérations de location-financement et assimilées. — Les contrats de location sont analysés selon leur substance et leur réalité financière et relèvent selon le cas d’opérations de location simple ou d’opérations de location-financement.

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à la Commission Bancaire.

Les retraitements de consolidation visent à considérer l’opération comme un financement octroyé par la société bailleresse pour l’acquisition d’un bien acquis et utilisé par le locataire.

Ils substituent au mode de comptabilisation classique du crédit-bail la comptabilisation financière, qui consiste principalement à :

— extourner les immobilisations par la contrepartie d’un compte de prêt ;

— extourner les écritures d’amortissement des immobilisations ;

— ventiler le loyer perçu entre remboursement du prêt et produits d’intérêt.

Le retraitement de crédit-bail constitue un décalage temporaire soumis à impôt différé. Un impôt différé passif est constaté sur la totalité de la réserve latente.

La réserve latente est donc inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d’impôt différé calculé selon la méthode globale et la variation de réserve latente passe par résultat.

 

Contrats de location-financement. — Un contrat de location-financement se définit comme un contrat de location ayant en substance pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Il s’analyse comme une acquisition d’immobilisation par le locataire financée par un crédit accordé par le bailleur.

La norme IAS 17 relative aux contrats de location présente notamment cinq exemples de situations qui permettent de distinguer un contrat de location-financement d’un contrat de location simple :

— le contrat transfère la propriété du bien au preneur au terme de la durée de location ;

— le preneur à l’option d’acheter les biens à un prix suffisamment inférieur à sa juste valeur à l’issue du contrat de telle sorte que l’exercice de l’option est raisonnablement certain dès la mise en place du contrat ;

— la durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif ;

— à l’initiation du contrat, la valeur actualisée des paiements minimaux s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué ;

— la nature de l’actif est tellement spécifique que seul le preneur peut l’utiliser sans lui apporter de modification majeure.

Par ailleurs, la norme IAS 17 décrit trois indicateurs de situations qui peuvent conduire à un classement en location-financement :

— si le preneur résilie le contrat de location, les pertes subies par le bailleur suite à la résiliation sont à la charge du preneur (moins-value sur le bien) ;

— les profits et les pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ;

— le preneur a la faculté de poursuivre la location pour un loyer sensiblement inférieur au prix de marché.

À l’activation du contrat, la créance de location-financement est inscrite au bilan du bailleur pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location correspondant à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements minimaux à recevoir du locataire augmentée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur.

Conformément à la norme IAS 17, les valeurs résiduelles non garanties font l’objet d’une révision régulière. Une diminution de la valeur résiduelle estimée non garantie entraîne une modification du profil d’imputation des revenus sur toute la durée du contrat (calcul d’un nouveau plan d’amortissement) et une charge est enregistrée afin de corriger le montant des produits financiers déjà constatés.

Les dépréciations sur les opérations de location-financement sont déterminées selon la même méthode que celle décrite pour les prêts et créances.

Les revenus des contrats de location-financement correspondant au montant des intérêts sont comptabilisés au compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ». Les revenus du contrat de location-financement sont reconnus en résultat par le biais du taux d’intérêt implicite (TII) qui traduit un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net du bailleur. Le TII est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :

— la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le bailleur augmentée de la valeur résiduelle non garantie ;

— et la valeur d’entrée du bien (juste valeur à l’initiation augmentée des coûts directs initiaux c’est-à-dire les coûts encourus spécifiquement par le bailleur pour la mise en place d’un contrat de location).

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat se traduisent par l’acquisition d’une immobilisation financée par emprunt.

 

Contrats de location simple. — Un contrat de location simple est un contrat pour lequel l’essentiel des risques et avantages de l’actif mis en location n’est pas transféré au preneur.

Dans les comptes du bailleur, le bien est comptabilisé en immobilisation et amorti sur la période de location, la base amortissable s’entendant hors valeur résiduelle. Les loyers sont comptabilisés en résultat sur la durée du contrat de location.

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre du contrat sont enregistrés linéairement sur la période de location.

Les Immobilisations Temporairement Non Louées sont comptabilisées à l’actif dans une rubrique dédiée des immobilisations (auparavant la rubrique Actifs non courants destinés à être cédés était utilisée). Un reclassement a été effectué au cours de l’exercice 2016.

Le cas échéant, elles font l’objet de dépréciations lorsque leur valeur de réalisation probable (estimée à dire d’expert ou par référence à des prix de marché, ou sur la base du jugement expérimenté de la direction) est inférieure à leur valeur nette comptable.

 

Avantages au personnel. — Les avantages postérieurs à l’emploi sont classés en régimes à cotisations définies ou en régimes à prestations définies.

— Régimes à cotisations définies : L’employeur est seulement engagé à payer des cotisations fixées d’avance à un assureur ou à une entité externe à l’entreprise. Les avantages qui en résultent pour les salariés dépendent des cotisations versées et du rendement des placements effectués grâce à ces cotisations. L’employeur n’a pas d’obligation de financer des compléments si les fonds ne sont pas suffisants pour verser les prestations attendues par les salariés. Le risque actuariel – risque que les prestations soient moins importantes que prévu – et le risque de placement –risque que les actifs investis ne soient pas suffisants pour faire face aux prestations prévues – incombent au membre du personnel.

Les régimes d’avantages à cotisations définies sont comptabilisés comme des avantages à court terme. La charge est égale à la cotisation due au titre de l’année. Il n’y a pas d’engagement à évaluer.

— Régimes à prestations définies : Dans les régimes à prestations définies, le risque actuariel et le risque de placement incombent à l’entreprise. L’obligation de l’entreprise n’est pas limitée au montant des cotisations qu’elle s’est engagée à payer. C’est notamment le cas lorsque le montant des prestations que recevra le personnel est défini par une formule de calcul et non pas par le montant des fonds disponibles pour ces prestations. C’est aussi le cas lorsque l’entreprise garantit directement ou indirectement un rendement spécifié sur les cotisations, ou lorsqu’elle a un engagement explicite ou implicite de revaloriser les prestations versées.

Le coût et l’obligation qui en résultent pour l’entreprise doivent être appréhendés sur une base actualisée car les prestations peuvent être versées plusieurs années après que les membres du personnel ont effectué les services correspondants.

 

Les régimes à prestations définies sont classés en quatre catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

Les écarts actuariels (par exemple ceux liés à la variation des hypothèses financières de taux d’intérêt) et les coûts des services passés sont immédiatement comptabilisés en résultat et inclus dans la provision.

— Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Activités de promotion immobilière. — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

— l’acquisition des terrains ;

— les travaux d’aménagement et de construction ;

— les taxes d’urbanisme ;

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ;

— les frais financiers affectés aux opérations.

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

 

Contribution au mécanisme de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 13.1 millions d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0.3 millions d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 12.8 millions d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviend un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions au fonds de résolution unique. Le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente pour l’exercice 2 millions d’euros dont 1.4 millions d’euros comptabilisés en charge et 0.6 millions d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces).

Le cumul des contributions qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 13.4 millions d’euros.

 

1.2.5. – Notes relatives au bilan.

 

Caisses, banques centrales

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Caisses

53 736

60 725

Banques centrales

100 923

102 169

Total caisses, banques centrales

154 659

162 894

 

Note 1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent uniquement des dérivés de transaction.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement de dérivés de transaction.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

10 285

10 285

0

57 436

57 436

Titres à revenu fixe

0

10 285

10 285

0

57 436

57 436

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction (1)

5 890

 

5 890

4 128

 

4 128

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

5 890

10 285

16 175

4 128

57 436

61 564

(1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32 (cf. note 5.24).

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur sur option :

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

10 285

0

10 285

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

10 285

0

10 285

 

Ces actifs financiers à la juste valeur reprennent :

— d’autres titres à revenu fixe couverts en liquidité pour 10 millions d’euros,

— des créances rattachées pour 0.3 million d’euros.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments financiers dérivés et de passifs financiers à la juste valeur sur option.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres vendus à découvert

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction (1)

17 399

19 178

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

4 992

15 124

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension (1)

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

4 992

15 124

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

22 391

34 302

(1) Les informations sont présentées en tenant compte des effets de la compensation réalisée conformément à la norme IAS 32

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur sur option

 

(En milliers d'Euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

4 992

0

0

4 992

Dettes subordonnées

0

0

0

0

Opérations de pension et autres passifs financiers

0

0

0

0

Total

4 992

0

0

4 992

 

Les dettes représentées par un titre sont constituées de BMTN interbancaires pour 5 millions d’euros.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Juste valeur

Montant contractuellement dû à l'échéance

Différence

Différence imputable au risque de crédit

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

4 992

5 011

-19

0

15 124

15 027

97

0

Dettes subordonnées

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

4 992

5 011

-19

0

15 124

15 027

97

0

 

Le montant contractuellement dû à l’échéance des emprunts s’entend du montant du capital restant dû à la date de clôture de l’exercice, augmenté des intérêts courus non échus. Pour les titres, la valeur de remboursement est généralement retenue.

 

Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

98 197

4 177

15 645

94 538

1 890

16 867

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

58 880

1 705

1 705

70 029

2 216

2 216

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

157 077

5 882

17 350

164 567

4 106

19 083

Instruments de taux

30 644

8

49

65 096

22

95

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

30 644

8

49

65 096

22

95

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

187 721

5 890

17 399

229 663

4 128

19 178

 

Note 2. – Instruments dérivés de couverture.

 

Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

1 087 300

30 220

77 805

1 196 225

32 467

71 348

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

1 087 300

30 220

77 805

1 196 225

32 467

71 348

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

1 087 300

30 220

77 805

1 196 225

32 467

71 348

Instruments de taux

130 000

 

2 231

131 250

 

6 564

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

130 000

 

2 231

131 250

 

6 564

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

130 000

 

2 231

131 250

 

6 564

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

1 217 300

30 220

80 036

1 327 475

32 467

77 912

 

Note 3. – Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

294 191

269 756

Obligations et autres titres à revenu fixe

26 861

16 394

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

321 052

286 150

Actions et autres titres à revenu variable

396 510

397 529

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

717 562

683 679

Dépréciation des titres à revenus fixes et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-24

-70

Total des actifs financiers disponibles à la vente

717 538

683 609

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente

69 616

67 892

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2016, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les gains latents sur titres BPCE (57 938 milliers d’euros).

 

Note 4. – Juste valeur des actifs et passifs financiers.

 

Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers.

La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

5 890

 

5 890

Dont dérivés de taux

 

4 185

 

4 185

Dont dérivés actions

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

1 705

 

1 705

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

5 890

 

5 890

Titres

 

10 285

 

10 285

Dont titres à revenu fixe

 

10 285

 

10 285

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

10 285

 

10 285

Dérivés de taux

 

30 220

 

30 220

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

30 220

0

30 220

Titres de participation

0

22 672

367 898

390 570

Autres titres

143 342

183 626

0

326 968

Dont titres à revenu fixe

143 342

183 626

0

326 968

Dont titres à revenu Variable

0

5 916

0

5 916

Autres actifs financiers

0

0

0

5 916

Actifs financiers disponibles à la vente

143 342

206 298

367 898

717 538

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Instruments dérivés

 

17 399

 

17 399

Dont dérivés de taux

 

15 694

 

15 694

Dont dérivés actions

 

0

 

0

Dont dérivés de change

 

828

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

17 399

 

17 399

Titres

 

4 992

 

4 992

Autres passifs financiers

 

0

 

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

4 992

 

4 992

Dérivés de taux

 

80 036

 

80 036

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

80 036

 

80 036

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

 

 

 

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

4 128

 

4 128

Dont dérivés de taux

 

1 912

 

1 912

Dont dérivés actions

 

0

 

0

Dont dérivés de change

 

2 216

 

2 216

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

4 128

0

4 128

Titres

 

57 436

 

57 436

Dont titres à revenu fixe

 

57 436

 

57 436

Dont titres à revenu Variable

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

0

 

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

57 436

0

57 436

Dérivés de taux

 

32 467

 

32 467

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

32 467

0

32 467

Titres de participation

0

26 519

366 016

392 535

Autres titres

110 154

180 920

0

291 074

Dont titres à revenu fixe

110 154

175 996

0

286 150

Dont titres à revenu Variable

0

4 924

0

4 924

Autres actifs financiers

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

110 154

207 439

366 016

683 609

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

 

0

 

 

Instruments dérivés

 

19 178

 

19 178

Dont dérivés de taux

 

16 962

 

16 962

Dont dérivés actions

 

0

 

0

Dont dérivés de change

 

2 216

 

2 216

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

19 178

0

19 178

Titres

 

15 124

0

15 124

Autres passifs financiers

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

15 124

0

15 124

Dérivés de taux

 

77 912

 

77 912

Dérivés actions

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

77 912

 

77 912

 

Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

Au 31 décembre 2016, les instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent plus particulièrement les actions BPCE SA pour 352 635 milliers d’euros, BP Développement pour 11 138 milliers d’euros et Informatique des Banques Populaires pour 2 499 milliers d’euros.

Au cours de l’exercice, 58 millions d’euros de gains et pertes ont été comptabilisés directement en autres éléments du résultat global au titre d’actifs financiers classés en niveau 3.

 

(En milliers d'Euros)

01/012016

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/122016

Au compte de résultat

En capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

366 016

 

 

 

 

-105

 

1 724

263

367 898

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

366 016

 

 

 

 

-105

 

1 724

263

367 898

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur.

Sur l’exercice 2016, le Groupe Banque Populaire Méditerranée a enregistré un transfert entre les niveaux de juste valeur 2 et 3 pour 1 724 milliers d’euros pour le poste « Titres de participations », suite à un reclassement d’après instructions BPCE.

 

Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses

Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Méditerranée est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 3 240 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 473 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 10 990 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 10 272 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe

 

Note 5. – Prêts et créances.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 1.2.7.

 

— Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêt et créances sur les établissements de crédit

1 992 250

1 430 639

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 992 250

1 430 639

 

— Décomposition des prêts et créances sains sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

330 249

524 762

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

1 602 501

846 370

Titres assimilés à des prêts et créances

21 332

21 339

Prêts subordonnés et prêts participatifs

38 168

38 168

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

1 992 250

1 430 639

(1)Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 1 178 millions d’euros au 31 décembre 2016 (454 millions d’euros au 31 décembre 2015). Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 795 millions d’euros au 31 décembre 2016 (925 millions d’euros au 31 décembre 2015).

 

— Prêts et créances sur la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

9 829 596

9 689 237

Dépréciations individuelles

-243 432

-239 918

Dépréciations sur base de portefeuilles

-20 715

-26 578

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 565 449

9 422 741

 

— Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

249 483

274 711

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

633 901

604 169

Créances commerciales

72 019

106 216

Crédits à l’équipement

2 310 726

2 324 168

Crédits au logement

5 915 113

5 677 910

Crédits à l’exportation

3 973

2 713

Opérations de pension

0

0

Opérations de location-financement

135 432

181 454

Autres crédits

31 023

37 894

Autres concours à la clientèle

9 102 187

8 934 524

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

477 926

480 002

Total des prêts et créances sur la clientèle

9 829 596

9 689 237

 

— Détail des opérations de location-financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilier

Mobilier

Total

Immobilier

Mobilier

Total

Encours sains

0

135 432

135 432

13 335

168 119

181 454

Encours dépréciés nets

0

442

442

0

217

217

Encours avant dépréciations

 

4 086

4 086

 

3 238

3 238

Dépréciations

 

-3 644

-3 644

 

-3 021

-3 021

Total des opérations de location-financement

0

135 874

135 874

13 335

168 336

181 671

 

Note 6. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

97 074

98 251

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

97 074

98 251

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

97 074

98 251

 

Note 7. – Reclassement d’actifs financiers.

 

Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers.

 

Note 8. – Impôts différés.

 

Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plus-values latentes sur OPCVM

36

18

Gie fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

6 470

8 176

Provisions pour activité d'épargne-logement

2 837

3 127

Provisions sur base de portefeuilles

3 459

4 592

Autres éléments de valorisation du bilan

0

-6 625

Autres provisions non déductibles

8 375

11 919

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

4 038

-2 426

Autres sources de différences temporelles

384

11 784

Impôts différés liés aux décalages temporels

25 599

30 566

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

5 904

6 377

Impôts différés non constatés par prudence

 

 

Impôts différés nets

31 503

36 943

Comptabilisés :

 

 

A l'actif du bilan

29 442

39 587

Au passif du bilan

-2 059

-2 644

 

Note 9. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

21 453

110 697

Charges constatées d'avance

5 148

1 279

Produits à recevoir

14 875

10 104

Autres comptes de régularisation

97 220

41 358

Comptes de régularisation - Actif

138 696

163 438

Dépôts de garantie versés

7 235

7 235

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

843

945

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

93 909

74 721

Actifs divers

101 987

82 901

Total des comptes de régularisation et actifs divers

240 683

246 339

 

Note 10. – Actifs non courants destinés à être cédés et dettes liées.

 

Conformément à la norme IFRS 5 qui spécifie la comptabilisation des actifs non courants détenus en vue de la vente, l’Établissement procédait ici au classement des Immobilisations Temporairement Non Louées (ITNL) dans ses comptes consolidés.

A la suite de créations de rubriques dédiées aux ITNL, ces actifs sont désormais classés en immobilisations. Un reclassement a été effectué au cours de l’exercice 2016.

 

(En milliers d'Euros)

2016

2015

Valeur brute

0

61 047

Provision

0

-3 902

Amortissement

0

-46 572

Total des actifs non courants destinés à être cédés

0

10 573

 

Note 11. – Participation aux bénéfices différée.

 

La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernées par des participations aux bénéfices différées.

 

Note 12. – Immeubles de placement.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

4 523

-2 254

2 269

4 624

-2 174

2 450

Total des immeubles de placement

4 523

-2 254

2 269

4 624

-2 174

2 450

 

Note 13. – Immobilisations.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

145 000

-71 869

73 131

138 876

-68 574

70 302

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

256 727

-177 564

79 163

192 539

-128 297

64 242

Total des immobilisations corporelles

401 727

-249 433

152 294

331 415

-196 871

134 544

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

25 589

-21 691

3 898

25 433

-21 093

4 340

Logiciels

7 056

-4 747

2 309

4 239

-3 659

580

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

32 645

-26 438

6 207

29 672

-24 752

4 920

 

Note 14. – Ecarts d’acquisition.

 

Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur nette à l'ouverture

114 114

114 114

Acquisitions

0

0

Cessions

0

0

Perte de valeur

0

0

Reclassements

0

0

Ecarts de conversion

0

0

Autres variations

0

0

Valeur nette à la clôture

114 114

114 114

 

— Ecarts d’acquisition détaillés :

 

(En milliers d'Euros)

Valeur nette comptable

31/12/2016

31/12/2015

Banque chaix

114 114

114 114

Total des écarts d'acquisition

114 114

114 114

 

— Tests de dépréciation : Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés.

La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe.

Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

– flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque

– taux de croissance à l’infini : 2 %

– taux d’actualisation : 7,5 %

Ces tests ont conduit le groupe à n’enregistrer aucune dépréciation au titre de l’exercice 2016.

 

Note 15. – Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

— Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes à vue

68 050

13 931

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

64

357

Dettes à vue envers les établissements de crédit

68 114

14 288

Emprunts et comptes à terme

2 005 079

1 674 699

Opérations de pension

18 111

18 111

Dettes rattachées

17 999

17 981

Dettes à termes envers les établissements de crédit

2 041 189

1 710 791

Total des dettes envers les établissements de crédit

2 109 303

1 725 079

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 2 001 millions d’euros au 31 décembre 2016 (1 305 millions d’euros au 31 décembre 2015).

 

— Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

4 279 171

3 856 095

Livret A

613 116

611 092

Plans et comptes épargne-logement

957 235

895 296

Autres comptes d’épargne à régime spécial

1 552 237

1 581 861

Dettes rattachées

33 783

655

Comptes d'épargne à régime spécial

3 156 371

3 088 904

Comptes et emprunts à vue

28 520

35 878

Comptes et emprunts à terme

1 321 603

1 446 604

Dettes rattachées

67 843

67 578

Autres comptes de la clientèle

1 417 966

1 550 060

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

8 853 508

8 495 059

 

Note 16. – Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

499 843

616 375

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

499 843

616 375

Dettes rattachées

9 973

11 382

Total des dettes représentées par un titre

509 816

627 757

 

Note 17. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes d'encaissement

24 122

120 388

Produits constatés d'avance

51 886

50 537

Charges à payer

55 308

41 972

Autres comptes de régularisation créditeurs

10 015

10 187

Comptes de régularisation - Passif

141 331

223 084

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 824

1 968

Dépôt de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

106 881

59 976

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

108 705

61 944

Total des comptes de régularisation et passifs divers

250 036

285 028

 

Note 18. – Provisions.

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Augmentation

Reprise

Autres mouvements(1)

31/12/2016

Provisions pour engagements sociaux

37 046

1 666

-2 564

7 170

43 318

Provisions pour activité d’épargne-logement

9 073

6 596

-6 059

0

9 610

Provisions pour engagements hors bilan

11 968

4 040

-5 355

0

10 653

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

6 183

4 154

-5 860

2 150

6 627

Autres

3 497

189

-20

-2 214

1 452

Autres provisions

30 721

14 979

-17 294

-64

28 342

Total des provisions

67 767

16 645

-19 858

7 106

71 660

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (7 millions d’euros avant impôts)

 

— Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'Epargne-logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

551 778

447 432

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

192 132

199 718

Ancienneté de plus de 10 ans

178 498

189 334

Encours collectés au titre des plans Epargne-logement

922 408

836 483

Encours collectés au titre des comptes Epargne-logement

51 472

53 299

Total des encours collectés au titre de l'Epargne-logement

973 880

889 782

 

— Encours de crédits octroyés au titre de l’Epargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Encours de crédits octroyés au titre des plans Epargne-logement

587

914

Encours de crédits octroyés au titre des comptes Epargne-logement

2 038

2 787

Total des encours de crédits octroyés au titre de l’Epargne-logement

2 626

3 702

 

— Provisions constituées au titre de l’Epargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Dotations / reprises

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

4 715

1 257

5 972

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 123

-300

824

Ancienneté de plus de 10 ans

2 623

-191

2 432

Provisions constituées au titre des plans Epargne-logement

8 462

766

9 228

Provisions constituées au titre des comptes Epargne-logement

648

-234

413

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-8

-1

-8

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-29

6

-23

Provisions constituées au titre des crédits Epargne-logement

-37

6

-31

Total des provisions constituées au titre de l’Epargne-logement

9 073

537

9 610

 

Note 19. – Dettes subordonnées.

 

Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

150 000

112 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 326

4 820

Dettes subordonnées et assimilés

154 326

116 820

Dettes rattachées

63

35

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

154 389

116 855

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des emprunts auprès de BPCE.

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2016

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2016

Dettes subordonnées à durée déterminée

112 000

50 000

-12 000

 

150 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 820

152

-646

 

4 326

Dettes rattachées

35

 

 

28

63

Total

116 855

50 152

0

28

154 389

 

Note 20. – Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis.

 

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2016 :

481 239 milliers d’euros de parts sociales (30 077 444 parts sociales de 16 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires.

 

Note 21. – Participations ne donnant pas le contrôle.

 

Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif.

 

Note 22. – Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-7 169

6 130

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 786

-2 110

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 724

342

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

2 559

377

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-835

-35

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4 306

4 439

Impôts

-1 822

-1 707

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Des entreprises mises en équivalences

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d’impôts)

-1 175

7 094

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-7 169

1 786

-5 383

6 130

-2 110

4 020

Ecarts de conversion

0

///

0

0

///

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 724

-340

1 384

342

-179

163

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4 306

-1 482

2 824

4 439

-1 528

2 911

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

///

///

0

///

///

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

-1 175

 

 

7 094

Part du groupe

 

 

-1 175

 

 

7 094

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

Note 23. – Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— Pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— Pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

Actifs financiers :

— Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan

 

— Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant brut des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

28 064

19 820

5 246

2 998

28 775

18 256

7 002

3 517

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

28 064

19 820

5 246

2 998

28 775

18 256

7 002

3 517

 

Passifs financiers :

— Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

— Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Montant brut des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant brut des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

86 457

19 820

50 168

16 469

88 189

18 256

49 211

20 722

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

86 457

19 820

50 168

16 469

88 189

18 256

49 211

20 722

 

1.2.6. Notes relatives au compte de résultat.

 

Note 1. – Intérêts, produits et charges assimilés.

 

Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

281 708

-70 140

211 568

309 484

-79 035

230 449

Prêts et créances avec les établissements de crédit

22 544

-32 993

-10 449

21 154

-33 211

-12 057

Opérations de location-financement

6 352

0

6 352

8 512

0

8 512

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-23 152

-23 152

////

-26 740

-26 740

Instruments dérivés de couverture

13 042

-21 820

-8 778

14 766

-23 281

-8 515

Actifs financiers disponibles à la vente

11 459

0

11 459

9 455

0

9 455

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 860

0

1 860

2 648

0

2 648

Actifs financiers dépréciés

1 565

0

1 565

1 963

0

1 963

Autres produits et charges d'intérêts

0

-87

-87

0

-132

-132

Total des produits et charges d'intérêts

338 530

-148 192

190 338

367 982

-162 399

205 583

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 8 680 milliers d’euros (5 375 milliers d’euros en 2015) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 537 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (449 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015).

 

Note 2. – Produits et charges de commission.

 

Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

238

-678

-440

28

-344

-316

Opérations avec la clientèle

67 496

-81

67 415

73 324

-107

73 217

Prestation de services financiers

16 107

-1 632

14 475

15 750

-1 706

14 044

Vente de produits d'assurance vie

30 996

0

30 996

28 883

0

28 883

Moyens de paiement

54 909

-28 489

26 420

55 827

-28 444

27 383

Opérations sur titres

4 366

-2

4 364

5 021

-18

5 003

Activités de fiducie

3 019

-876

2 143

3 267

-953

2 314

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

8 363

-1 494

6 869

7 974

-1 172

6 802

Autres commissions

665

841

1 506

754

-1

753

Total des commissions

186 159

-32 411

153 748

190 828

-32 745

158 083

 

Note 3. – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats sur instruments financiers de transaction

2 740

16 040

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-658

-1 224

Résultats sur opérations de couverture

-1 336

-305

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-1 452

-322

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-8 037

183

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

6 585

-505

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

116

17

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

1 456

1 048

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

2 202

15 559

Note 4. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Résultats de cession

-1 030

194

Dividendes reçus

8 419

7 716

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

7 389

7 910

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2016.

 

Note 5. – Produits et charges des autres activités.

 

Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

109

-29

80

1 244

-84

1 160

Produits et charges sur opérations de location

3 923

-2 887

1 036

1 987

-3 503

-1 516

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-115

-115

0

-133

-133

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

1 561

-2 197

-636

1 486

-2 217

-731

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

9 853

-1 905

7 948

11 468

-2 509

8 959

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

-162

-162

0

341

341

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

11 414

-4 264

7 150

12 954

-4 385

8 569

Total des produits et charges des autres activités

15 446

-7 295

8 151

16 185

-8 105

8 080

 

Note 6. – Charges générales d’exploitation.

 

Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Charges de personnel

-164 065

-158 675

Impôts et taxes (1)

-10 785

-8 341

Services extérieurs

-105 045

-95 955

Autres frais administratifs

-115 830

-104 296

Total des charges générales d'exploitation

-279 895

-262 971

(1) Les impôts et taxes incluent notamment les contributions imposées par les régulateurs : la cotisation au FRU (Fonds de Résolution Unique) pour un montant annuel de 1.4 millions d’euros (contre 0.8 millions d’euros en 2015) et la taxe sur risques bancaires systémiques (TSB) pour un montant annuel de 1.2 millions d’euros (contre 1.2 millions d’euros en 2015).

 

Note 7. – Coût du risque.

 

Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

— Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-17 082

-30 376

Récupérations sur créances amorties

2 168

4 759

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-4 226

-8 423

Total coût du risque

-19 140

-34 040

 

— Coût du risque de la période par nature d'actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-19 564

-34 040

Autres actifs financiers

424

0

Total coût du risque

-19 140

-34 040

 

Note 8. – Gains et pertes sur autres actifs.

 

Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

4 425

227

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

4 425

227

 

Note 9. – Variation de valeur des écarts d’acquisition.

 

Le Groupe Banque Populaire Méditerranée n‘a pas enregistré de variations de valeur des écarts d’acquisition sur l’exercice 2016.

 

Note 10. – Impôts sur le résultat.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Impôts courants

-11 545

-22 012

Impôts différés

-3 976

-3 904

Impôts sur le résultat

-15 521

-25 916

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2016

Exercice 2015

(En milliers d'Euros)

Taux d’impôt

(En milliers d'Euros)

Taux d’impôt

Résultat net (part du groupe)

35 466

 

56 652

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

 

Impôts

15 521

 

25 916

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

50 987

 

82 568

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,43%

 

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

17 555

 

28 428

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0

0,0%

-61

2,6%

Effet des différences permanentes

-9 035

-17,7%

-2 329

-7,7%

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0,0%

0

4,6%

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

1 447

2,8%

286

0,0%

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

0

0,0%

2 026

0,0%

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

361

0,7%

-2 594

-1,6%

Autres éléments

5 193

10,2%

160

-3,9%

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

15 521

 

25 916

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

30,44%

 

31,39%

 

1.2.7. Exposition aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Méditerranée au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2016

Encours net 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

16 175

61 564

Instruments dérivés de couverture

30 220

32 467

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

321 052

286 150

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 992 250

1 430 639

Prêts et créances sur la clientèle

9 565 449

9 422 741

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

97 074

98 251

Exposition des engagements au bilan

12 022 220

11 331 812

Garanties financières données

345 063

349 408

Engagements par signature

906 734

848 085

Exposition des engagements au hors bilan

1 251 797

1 197 493

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

13 274 017

12 529 305

 

Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/16

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/16

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

266 496

66 659

-62 692

-6 316

264 147

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

1 029

17

0

100

1 146

Dépréciations déduites de l'actif

267 525

66 676

-62 692

-6 216

265 293

Provisions sur engagements hors bilan

11 968

4 040

-5 355

0

10 653

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

279 493

70 716

-68 047

-6 216

275 946

 

Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

9 293

1 096

1 029

858

234 494

246 770

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total au 31/12/2016

9 293

1 096

1 029

858

234 494

246 770

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

9 057

1 614

962

1 020

240 084

252 737

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Total au 31/12/2015

9 057

1 614

962

1 020

240 084

252 737

 

Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garanties. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

0

0

Autres

0

51

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

0

51

 

Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

154 659

0

0

0

0

0

154 659

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

5 890

5 890

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

228

5 030

5 027

0

0

0

10 285

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

30 220

30 220

Instruments financiers disponibles à la vente

4 354

60

10 170

173 081

121 744

408 129

717 538

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 141 319

615 768

33 830

134 091

67 242

0

1 992 250

Prêts et créances sur la clientèle

445 509

202 782

736 494

3 294 831

4 656 374

229 459

9 565 449

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

22 983

22 983

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

1 545

0

0

65 529

30 000

0

97 074

Actifs financiers par échéance

1 747 614

823 640

785 521

3 667 532

4 875 360

696 681

12 596 348

Banques centrales

1

0

0

0

0

0

1

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

17 399

17 399

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

4 992

0

0

4 992

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

80 036

80 036

Dettes envers les établissements de crédit

432 950

386 795

69 042

742 284

471 963

6 269

2 109 303

Dettes envers la clientèle

6 918 772

92 955

419 570

1 108 949

313 262

0

8 853 508

Dettes subordonnées

530

44

101 851

833

51 131

0

154 389

Dettes représentées par un titre

9 973

3 600

141 677

267 677

85 401

1 488

509 816

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

919

919

Passifs financiers par échéance

7 362 226

483 394

732 140

2 124 735

921 757

106 111

11 730 363

Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit

23 864

 

 

 

 

 

23 864

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle

532 508

36 995

188 430

28 564

106 883

0

893 380

Engagements de financements donnés

556 372

36 995

188 430

28 564

106 883

0

917 244

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

0

0

0

0

0

23 680

23 680

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

845

706

6 491

50 693

100 997

161 651

321 383

Engagements de garanties donnés

845

706

6 491

50 693

100 997

185 331

345 063

 

1.2.8. Partenariats et entreprises associées

 

La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée.

 

1.2.9. Avantages au personnel.

 

Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2016

Exercice 2015

Salaires et traitements

-94 821

-90 132

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-14 085

-13 525

Autres charges sociales et fiscales

-44 447

-43 218

Intéressement et participation

-10 712

-11 800

Total des charges de personnel

-164 065

-158 675

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 3 315 milliers d’euros au titre de l’exercice 2016 contre 3 216 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

Engagements sociaux. — Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Le régime CARBP est présenté parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

40 553

1 992

42 545

25 442

10 181

0

78 168

71 815

Juste valeur des actifs du régime

-20 078

-1 139

-21 217

-13 631

0

0

-34 848

-34 747

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Solde net au bilan

20 475

853

21 328

11 811

10 181

0

43 320

37 068

Engagements sociaux passifs

20 475

872

21 347

11 790

10 181

0

43 318

37 046

Engagements sociaux actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Variation des montants comptabilisés au bilan :

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

41 045

21 648

9 122

0

71 815

76 504

Coût des services rendus

0

1 097

547

0

1 644

1 859

Coût des services passés

0

0

-285

0

-285

0

Coût financier

703

451

135

0

1 289

1 153

Prestations versées

-1 574

-1 247

-422

0

-3 243

-3 506

Autres

0

-1 054

1 084

0

30

-560

Variations comptabilisées en résultat

-871

-753

1 059

0

-565

-1 054

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

2

-32

0

0

-30

-435

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

2 899

4 631

0

0

7 530

-4 160

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-479

-52

0

0

-531

961

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

2 422

4 547

0

0

6 969

-3 634

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

Autres

-51

0

0

0

-51

-1

Dette actuarielle calculée en fin de période

42 545

25 442

10 181

0

78 168

71 815

 

Variation des actifs de couverture

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

21 369

13 378

0

0

34 747

31 106

Produit financier

369

289

0

0

658

484

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

1 200

Prestations versées

-263

-140

0

0

-403

-538

Autres

0

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

106

149

0

0

255

1 146

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

-258

104

 

 

-154

2 495

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-258

104

 

 

-154

2 495

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

21 217

13 631

0

0

34 848

34 747

 

Ecarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi :

— Dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

8 703

1 548

10 251

1 242

11 493

15 129

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

2 422

0

2 422

4 594

7 016

-3 636

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

11 125

1 548

12 673

5 836

18 509

11 493

 

— Actifs du régime :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2016

Exercice 2015

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

3 246

1 031

4 277

334

4 611

2 116

Dont écarts actuariels

3 246

1 031

4 277

334

4 611

2 116

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-258

0

-258

104

-154

2 495

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

2 988

1 031

4 019

439

4 458

4 611

Dont écarts actuariels

2 988

1 031

4 019

439

4 458

4 611

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

0

0

-1 097

-262

0

-1 359

39

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

-695

-8

-703

-451

-135

0

-1 289

245

Produit financier

362

7

369

289

0

0

658

-153

Prestations versées

1 315

-4

1 311

1 107

422

0

2 840

-1 279

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

0

1 200

Autres (dont plafonnement d'actifs)

0

0

0

1 054

-1 084

0

-30

-275

Total de la charge de l'exercice

982

-5

977

902

-1 059

0

820

-223

 

Autres informations.

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2016

31/12/2015

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,22%

1,83%

Taux d'inflation

1,60%

1,70%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

15 ans

15 ans

 

— Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses : Au 31 décembre 2016, une variation de 0.50 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

(En % et milliers d'Euros)

CARBP

%

Montant

Variation de +0.50% du taux d'actualisation

– 6,99 %

-2 835

Variation de -0.50% du taux d'actualisation

+ 7,67 %

3 110

Variation de +0.5% du taux d'inflation

+ 7,12 %

2 887

Variation de -0.50% du taux d'inflation

– 5,81 %

-2 356

 

— Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'Euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

8 582

N+6 à N+10

8 444

N+11 à N+15

7 931

N+16 à N+20

7 056

> N+20

16 980

 

— Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CAR-BP

Autres compléments de retraite

Poids par catégories (en %)

Juste valeur des actifs (en milliers d'euros)

Poids par catégories (en %)

Juste valeur des actifs (en milliers d'euros)

Instrument de capitaux propres

38,41%

7 712

0,00%

0

Instrument de dettes

51,60%

10 360

0,00%

0

Biens immobiliers

0,00%

0

0,00%

0

Autres actifs

9,99%

2 006

100,00%

1 139

Total

100,00%

20 078

100,00%

1 139

 

1.2.10. Information sectorielle.

 

Définition des secteurs opérationnels. — Conformément à la norme IFRS 8 – secteurs opérationnels, les informations présentées sont fondées sur le reporting interne utilisé par la Direction Générale pour le pilotage de la Banque Populaire Méditerranée, l’évaluation régulière de ses performances et l’affectation des ressources aux secteurs identifiés.

De ce fait, les activités de l’entité s’inscrivent pleinement dans le secteur Banque Commerciale et Assurance du Groupe BPCE.

 

Information par zone géographique. — L’analyse géographique des indicateurs sectoriels repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités.

 

(En milliers d'Euros)

France

Italie

Monaco

Total

PNB

349 707

569

11 552

361 828

CAHT

593 641

20 484

12 708

626 833

Total actif

12 729 259

34 450

391 017

13 154 726

Effectif Equivalent temps plein

2 278

3

34

2 315

 

1.2.11. Engagements.

 

Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

23 864

24 864

De la clientèle

893 380

835 189

Ouvertures de crédit confirmées

893 380

835 189

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

917 244

860 053

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

160 000

351 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

160 000

351 000

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

8 257

1 136 332

D'ordre de la clientèle

321 383

318 230

Autres engagements donnés

1 892 764

857 127

Total des engagements de garantie donnés

2 222 404

2 311 689

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

2 683 652

2 437 401

De la clientèle

270 591

37 435

Autres engagements reçus

0

0

Total des engagements de garantie reçus

2 954 243

2 474 836

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature ainsi que des actifs reçus en garantie tels que des suretés réelles autres que celles figurant dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 13 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie et dont l’établissement à la disposition » figurent dans la note 13 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

Transactions avec les parties liées. — Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

– les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

– les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises ou Entreprises associées

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises ou Entreprises associées

Crédits

654 037

 

 

717 259

 

 

Autres actifs financiers

374 313

 

 

353 087

 

 

Autres actifs

 

 

 

23 314

 

 

Total des actifs avec les entités liées

1 028 350

0

0

1 093 660

0

0

Dettes

802 189

 

 

1 019 147

 

 

Autres passifs financiers

0

 

 

12 003

 

 

Autres passifs

0

 

 

0

 

 

Total des passifs envers les entités liées

802 189

0

0

1 031 150

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-5 145

 

 

-3 652

 

 

Commissions

-105

 

 

-614

 

 

Résultat net sur opérations financières

7 086

 

 

2 724

 

 

Produits nets des autres activités

0

 

 

4 362

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

1 836

0

0

2 820

0

0

Engagements donnés

38 438

 

 

39 438

 

 

Engagements reçus

160 000

 

 

351 000

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

0

 

 

0

 

 

Total des engagements avec les entités liées

198 438

0

0

390 438

0

0

 

Relations avec les entreprises sociales pour l’habitat. — La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée.

 

1.2.13. Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2016

31/12/2015

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie :

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

260 000

0

0

0

260 000

135 000

Prêts et créances

0

21 307

1 877 341

1 058 427

2 957 075

3 010 389

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

92 750

0

0

0

92 750

52 750

Total des actifs financiers donnés en garantie

352 750

21 307

1 877 341

1 058 427

3 309 825

3 198 139

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

352 750

21 307

1 877 341

1 058 427

3 309 825

3 198 139

Passifs associés :

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

18 130

16 274

0

34 404

34 416

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des passifs associés des actifs financiers non intégralement décomptabilisés

0

18 130

16 274

0

34 404

34 416

 

Commentaires sur les actifs financiers transférés.

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire Méditerranée réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Ces opérations incluent notamment les titres apportés à BPCE pour mobilisation au nom du groupe auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE), dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

 

Cessions de créance. — Le groupe Banque Populaire Méditerranée cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Au 31 décembre 2016, 1 058 milliers d’euros d’obligations des FCT BPCE Master Home Loans et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Méditerranée n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

Commentaires sur les Actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont : Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore les titres apportés en nantissement de refinancement obtenu auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Par ailleurs, conformément au cadre légal français, les garanties intrinsèques attachées aux émissions d’obligations sécurisées ne sont pas comptabilisées en engagements de garantie donnés. Les obligations sécurisées émises et la Compagnie de Financement Foncier bénéficient d’un privilège légal constitué d’actifs éligibles.

 

Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — La Banque Populaire Méditerranée ne détient pas ce type d’actifs.

 

Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le groupe aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés.

Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

1.2.14. Informations sur les opérations de locations financement et de location simple :

 

Opérations de location en tant que bailleur. — Il s’agit d’une nouvelle déclaration au cours de l’exercice 2016, c’est pourquoi les données relatives à 2015 ne sont pas alimentées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Durée résiduelle

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location financement

 

 

 

 

 

 

 

 

Investissement brut

44 627

81 861

5 471

131 959

0

0

0

0

Valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir

44 627

81 861

5 471

131 959

0

0

0

0

Produits financiers non acquis

0

0

0

0

0

0

0

0

Location simple

 

 

 

 

 

 

 

 

Paiements minimaux à recevoir au titre des contrats non résiliables

3 454

8 853

97

12 404

0

0

0

0

 

Opérations de location en tant que preneur :

— Immobilisations par catégorie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs immobiliers

Actifs mobiliers

Total

Actifs immobiliers

Actifs mobiliers

Total

Location financement

 

 

 

 

 

 

Valeur nette comptable

0

0

0

0

0

0

 

— Paiements minimaux futurs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

Durée résiduelle

< 1 an

> ou égal à 1 an à < 5 ans

> 5 ans

Total

Location simple

 

 

 

 

Paiements minimaux futurs à payer au titre des contrats non résiliables

3 806

12 123

7 996

23 925

Paiements minimaux futurs à recevoir au titre des contrats de sous location non résiliables

 

 

 

0

 

— Montants comptabilisés en résultat net :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Location simple

 

 

Paiements minimaux

4 602

4 890

Loyers conditionnels inclus dans les charges de la période

0

0

Produits des sous location

0

0

 

1.2.15. Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 994 108

0

1 038 726

955 382

1 430 993

0

1 063 994

366 999

Prêts et créances sur la clientèle

10 056 093

0

4 614 066

5 442 027

9 834 865

0

5 022 865

4 812 000

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

97 074

97 074

0

0

100 129

100 129

0

0

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

2 140 868

0

2 140 868

0

1 746 528

0

1 746 528

0

Dettes envers la clientèle

8 814 092

0

5 762 146

3 051 946

8 325 412

0

5 421 664

2 903 748

Dettes représentées par un titre

523 631

0

523 631

0

645 080

0

645 080

0

Dettes subordonnées

155 130

0

153 944

1 186

118 347

0

117 002

1 345

 

1.2.16. Modalités d’élaboration des données comparatives. — Les principes d’élaboration des comptes proforma de la Banque Populaire Méditerranée ainsi que les méthodes comptables sont décrits en partie I de ce rapport : Rapport de Gestion – point 1.4.2.3 « Modifications de présentation et de méthodes d’évaluation ».

 

1.2.17. Intérêts dans les entités structurées non consolidées :

— Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées : Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Méditerranée détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

– originateur / structureur / arrangeur ;

– agent placeur ;

– gestionnaire ;

– ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Méditerranée.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Méditerranée à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Banque Populaire Méditerranée restitue dans la note 17.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

— Gestion d’actif : La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

— Titrisation : Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

– les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

– les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

— Financements (d’actifs) structurés : Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

7 255

57

169

7 481

Prêts et créances

0

600

0

71

671

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

0

7 855

57

240

8 152

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

7 855

57

240

8 152

Taille de l'entité structurée

0

179 886

59 339

57 400

296 625

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe BPCA n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

1.2.18. Périmètre de consolidation :

— Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016 : L’évolution significative du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2016 est liée à la fusion par absorption des Banques CHAIX et Banque Populaire Côte d’Azur par la Banque Populaire Provençale et Corse devenue Banque Populaire Méditerranée.

De part ces absorptions, la Banque Populaire Méditerranée récupère le périmètre de consolidation des anciennes Banques Populaires.

Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Méditerranée a évolué au cours de l’exercice 2016, par l’entrée en périmètre de sa quote-part respective dans chacune des deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») mentionnées au paragraphe 18.2 : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut.

En effet compte-tenu du montage de l’opération, le Groupe Banque Populaire Méditerranée contrôle et en conséquence consolidé, une portion de chacune des ces deux entités correspondant à sa quote-part dans l’opération, conformément aux paragraphes B76-B79 de la norme IFRS 10.

 

— Opération de titrisation interne au Groupe BPCE : La titrisation est un montage financier qui permet à une entité d’améliorer la liquidité de son bilan. Techniquement, des actifs sélectionnés en fonction de la qualité de leurs garanties sont regroupés dans une société ad hoc qui en fait l’acquisition en se finançant par l’émission de titres souscrits par des investisseurs.

Les entités spécifiques crées dans ce cadre sont consolidées lorsque le groupe en a le contrôle. Le contrôle est apprécié au regard des critères de la norme IFRS 10.

Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine, une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

Le groupe Banque Populaire Méditerranée a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé ses « silos FCT », entités structurées dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de ses « silos de FCT ».

 

— OPCVM garantis : Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit.

L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures.

 

— Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées : Le groupe Banque Populaire Méditerranée n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non).

 

— Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016 : Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Ets. Français

Activité

Méthode

Taux d'intérêt et de contrôle

31/12/2016

31/12/2015

Banque populaire méditerranée

X

Ets de Crédit

IG

100%

100%

SOCAMA Provençale

X

Sté de Caution Mutuelle

IG

100%

100%

SOCAMA Corse

X

Sté de Caution Mutuelle

IG

100%

100%

SOCAMI Provençale et Corse

X

Sté de Caution Mutuelle

IG

100%

100%

SOCAMA Côte d'Azur

X

Sté de Caution Mutuelle

IG

100%

100%

SOCAMI Côte d'Azur

X

Sté de Caution Mutuelle

IG

100%

100%

Société Immobilière Provençale et Corse

X

Sté de marchands de biens immobiliers

IG

100%

100%

SCI Pythéas Prado 1

X

Société Civile Immobilière

IG

100%

100%

SCI Pythéas Prado 2

X

Société Civile Immobilière

IG

100%

100%

Silos FCT

X

Fonds Commun de Titrisation

IG

100%

100%

SASU Foncière Victor Hugo

X

Sté de marchands de biens immobiliers

IG

100%

100%

SASU Société Méditerranéenne d'Investissement

X

Sté de marchands de biens immobiliers

IG

100%

100%

 

— Implantation par pays : Le groupe Banque Populaire Méditerranée possède une succursale en Italie et des agences à Monaco.

 

— Honoraires des commissaires aux comptes : Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’Organe central.

 

Montants en milliers d'Euros

KPMG AUDIT

AUDIT CONSEIL EXPERTISE S.A.

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

269

198

88%

96%

157

94

83%

97%

Emetteur

252

111

 

 

157

94

 

 

Filiales intégrés globalement

17

87

 

 

0

0

 

 

Services autres que la certification des comptes

16

9

12%

4%

0

3

17%

3%

Emetteur

16

9

 

 

0

3

 

 

Filiales intégrés globalement

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-total

285

207

100%

100%

157

97

100%

100%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrées globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

0

 

 

0

0

 

 

Autres

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-total

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

Total

285

207

100%

100%

157

97

100%

100%

Variation (%)

38%

62%

 

Montants en milliers d'Euros

PWC

LUCCHESI

TOTAL

Montant (1)

%

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

2016

2015

Audit/

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

58

112

94%

100%

110

112

99%

100%

594

516

89%

98%

Emetteur

58

112

 

 

71

74

 

 

538

391

 

 

Filiales intégrés globalement

0

0

 

 

39

38

 

 

56

125

 

 

Services autres que la certification des comptes

3

0

6%

0%

2

0

1%

0%

21

12

11%

2%

Emetteur

3

0

 

 

2

0

 

 

19

12

 

 

Filiales intégrés globalement

0

0

 

 

0

0

 

 

2

0

 

 

Sous-total

62

112

100%

100%

111

112

100%

100%

615

528

100%

100%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Autres

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-total

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

Total

62

112

100%

100%

111

112

100%

100%

615

528

100%

100%

Variation (%)

-45%

 

 

 

-1%

 

 

 

16%

 

 

 

(1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat, y compris, notamment, la TVA non récupérable.

 

Dans le contexte de la fusion, l’ensemble des honoraires relatifs à chaque cabinet historique est repris dans le tableau, à noter toutefois que les mandats des cabinets PwC et Lucchesi sur Banque Populaire Méditerranée sont tombés le jour de la fusion, soit le 22.11.2016.

 

 

3. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2016.)

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Méditerranée, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Ecarts d’acquisition : Les écarts d'acquisition font l'objet de tests de perte de valeur selon les modalités décrites dans la note 5.15 de l'annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, revu les prévisions de flux de trésorerie et la cohérence d'ensemble des hypothèses utilisées, contrôlé les calculs conduisant à l'absence de dépréciation à la clôture de l'exercice et vérifié que la note 5.15 de l'annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7, 5.6.2, 6.7 et 7.1 de l’annexe aux comptes consolidés, le Groupe Banque Populaire Méditerranée constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2, 4.1.7, 5.4 et 6.4 de l’annexe) : -pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ; -pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l’approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. La note 4.1 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Impôts différés : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée comptabilise des impôts différés (notes 4.11 et 5.9 de l’annexe). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés.

— Provisionnement des engagements sociaux : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.10 et 9.2 de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Le Groupe Banque Populaire Méditerranée constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.19 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

— Fusion des trois Banques Chaix, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Populaire Provençale et Corse : Votre Banque Populaire est issue de la fusion des trois Banques précitées, approuvée lors de l’Assemblée générale du 22 novembre 2016 et décrit dans la note 1.3 de l’annexe. Nous avons examiné les modalités de cette fusion et du dispositif d’élaboration des états financiers. Nos travaux ont porté sur le traitement comptable de la fusion et nous avons vérifié que les états financiers, notamment la note 1.3 de l’annexe, donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 24 mars 2017.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

II. — Comptes individuels

 

II.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2016.

(avec comparatif au 31 décembre 2015)

 

2.2.1. — Bilan.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Notes

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Caisses, banques centrales

 

154 660

162 890

43 114

119 776

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

146 208

127 045

106 649

20 396

Créances sur les établissements de crédit

3.1

1 894 663

1 543 111

519 338

1 023 773

Opérations avec la clientèle

3.2

8 328 957

8 181 562

3 106 956

5 074 606

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 480 086

1 441 885

722 273

719 612

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

3 477

3 361

2 874

487

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

334 231

329 724

135 315

194 409

Parts dans les entreprises liées

3.4

11 138

263 430

257 942

5 488

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

142 425

187 905

0

187 905

Immobilisations incorporelles

3.6

196 815

22 866

712

22 154

Immobilisations corporelles

3.6

93 611

75 820

17 127

58 693

Autres actifs

3.8

122 072

92 173

31 882

60 291

Comptes de régularisation

3.9

88 000

169 247

60 253

108 994

Total de l'actif

 

12 996 344

12 601 019

5 004 435

7 596 584

 

 

Passif

Notes

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Banques centrales

 

0

0

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

2 038 996

1 814 764

988 458

826 306

Opérations avec la clientèle

3.2

8 864 061

8 508 421

3 037 689

5 470 732

Dettes représentées par un titre

3.7

521 792

647 408

157 761

489 647

Autres passifs

3.8

67 161

80 921

26 641

54 280

Comptes de régularisation

3.9

175 472

261 928

98 665

163 262

Provisions

3.10

82 294

90 337

30 402

59 935

Dettes subordonnées

3.11

150 063

112 035

100 032

12 003

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

123 758

123 758

66 705

57 053

Capitaux propres hors FRBG

3.13

972 746

961 447

498 081

463 366

Capital souscrit

 

481 239

452 317

248 949

203 368

Primes d'émission

 

200 886

0

0

0

Réserves

 

235 937

458 249

235 564

222 685

Ecart de réévaluation

 

0

0

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 033

2 942

2 033

909

Report à nouveau

 

11 193

6 107

6 000

107

Résultat de l'exercice (+/-)

 

41 459

41 833

5 535

36 298

Total du passif

 

12 996 344

12 601 019

5 004 435

7 596 584

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Engagements reçus :

 

 

 

 

 

Engagements de financement

4.1

160 000

351 000

299 000

52 000

Engagements de garantie

4.1

2 760 436

2 292 293

804 848

1 487 445

Engagements sur titres

 

206

285

0

285

Engagements donnés :

 

 

 

 

 

Engagements de financement

4.1

917 224

858 655

416 674

441 981

Engagements de garantie

4.1

344 761

350 318

142 070

208 248

Engagements sur titres

 

206

285

0

285

 

 

2.2.2. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

5.1

333 406

364 254

140 488

223 766

Intérêts et charges assimilées

5.1

-151 824

-167 124

-71 507

-95 617

Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

85 944

100 856

0

100 856

Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

-76 929

-93 150

0

-93 150

Revenus des titres à revenu variable

5.3

10 519

18 323

13 105

5 218

Commissions (produits)

5.4

186 171

188 790

69 648

119 142

Commissions (charges)

5.4

-33 402

-32 714

-14 761

-17 953

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

1 476

1 051

188

863

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

135

119

-38

157

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

10 132

10 489

5 159

5 330

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-3 704

-4 133

-2 087

-2 046

Produit net bancaire

 

361 923

386 761

140 195

246 565

Charges générales d'exploitation

5.8

-282 375

-263 389

-99 288

-164 101

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-14 501

-13 333

-3 339

-9 994

Résultat brut d'exploitation

 

65 047

110 039

37 568

72 470

Coût du risque

5.9

-17 227

-32 082

-10 299

-21 783

Résultat d'exploitation

 

47 820

77 957

27 269

50 687

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

4 204

373

409

-36

Résultat courant avant impôt

 

52 024

78 330

27 678

50 651

Résultat exceptionnel

5.11

658

-42

0

-42

Impôt sur les bénéfices

5.12

-12 131

-20 732

-6 143

-14 589

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

909

-15 721

-16 000

279

Résultat net

 

41 459

41 833

5 535

36 299

 

 

3. — Notes annexes aux comptes individuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Méditerranée comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 15 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,03%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2016 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Événements significatifs. — Opération de titrisation interne au Groupe BPCE

Au 30 juin 2016, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 Demut, toutes deux nées d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 27 mai 2016.

Cette opération s’est traduite par une cession de prêts personnels (5 milliards d’euros) à BPCE Consumer Loans FCT 2016_5 et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc.

Elle prolonge l'opération BPCE Master Home Loans mise en place en mai 2014, toujours en vie, basée sur une cession de prêts immobiliers, et complète ainsi de manière similaire la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

Cette opération permet de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème tout en diversifiant les actifs apportés à ce genre d’opérations.

Fusion des trois Banques CHAIX, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Populaire Provençale et Corse pour constituer la Banque Populaire Méditerranée :

 

L’année 2016 a été marquée par de lourds et complexes travaux de rapprochement entre les 3 banques précitées afin de donner naissance, le 22 novembre 2016 à la Banque Populaire Méditerranée.

Changement d’identité, convergence des organisations, création de socles communs…dans le but de construire une nouvelle banque, plus solide, plus forte, plus à même de répondre aux demandes des clients de faire face aux difficultés économiques actuelles. D’importants travaux vont se poursuivre sur 2017 – notamment via la fusion informatique qui aura lieu le WE du 16/17 juin.

En conformité avec la réglementation (le détail en note 1.4.2.3 de la partie I - rapport de gestion), les comptes individuels de la Banque Populaire Méditerranée ont été produits sur 2016 pour l’entité – le pro forma 2015 fait ressortir l’absorbante – Banque Populaire Provençale et Corse – à laquelle sont ajoutées les absorbées (Banque CHAIX et Banque Populaire Côte d’Azur) en variation de périmètre.

 

Événements postérieurs à la clôture. — Après l’arrêté des comptes sociaux et consolidés du 31 décembre 2016, la Banque Populaire Méditerranée a reçu en date du 19 janvier 2017 un avis de notification de contrôle fiscal portant sur les comptes de l’ex-banque CHAIX, au titre des exercices 2014 et 2015. Le contrôle, démarré le 09 février 2017, se déroulera sur une partie de l’année en cours.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Méditerranée sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

En conformité avec la réglementation (le détail en note 1.4.2.3 de la partie I - rapport de gestion), les comptes individuels de la Banque Populaire Méditerranée ont été produits sur 2016 pour l’entité – le pro forma 2015 fait ressortir l’absorbante – Banque Populaire Provençale et Corse – à laquelle sont ajoutées les absorbées (Banque CHAIX et Banque Populaire Côte d’Azur) en variation de périmètre.

 

Changements de méthodes comptables. — A l’exception du règlement ANC : 2015-06 (articles 9 à 12), les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2016 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

En application du règlement précité, le mali technique de fusion comptabilisé en 2006 dans les comptes de la Banque Populaire Côte d’Azur pour 14 millions d’euros a été annulé en contre-partie de la création d’immobilisations corporelles et incorporelles pour un même montant (détail en partie I – rapport de gestion – note 1.7.2).

Afin d’harmoniser les pratiques au sein de Banque Populaire Méditerranée dans le traitement comptable des Prêts à Taux Zéro, les Impôts Différés Actifs de l’ex-Banque Populaire Côte d’Azur se rapportant à ce type de prêts ont été comptabilisés dans les comptes individuels (auparavant ils n’étaient comptabilisés que dans les comptes consolidés) ce qui a pour effet de neutraliser le décalage entre la comptabilité en norme French et celle en norme IFRS.

L’impact dans les comptes individuels est de +4 millions d’euros en Report à nouveau.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent à l’exception du périmètre qui s’est élargi des deux Banques absorbées. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n°2014-07 de l’Autorité des Normes Comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise.

 

Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’Urgence du CNC 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. Les actifs concernés sont amortis suivant la durée normale d’utilisation des biens.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

En application du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

La prééminence de la réalité économique sur l’apparence de la présentation comptable et juridique conduit à déterminer une valeur financière de ces biens, appelée encours financier, correspondant à la valeur actualisée des loyers à recevoir.

Globalement, l’écart entre cet encours financier et la valeur nette comptable des biens loués représente la composante la plus importante de la « Réserve Latente », véritable réserve financière qui est déclarée à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation, parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisation incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites au bilan pour leur coût d’acquisition. Ces immobilisations sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée de 3 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de façon linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades Couverture-étanchéité

20 - 40 ans

Fondations / ossatures

30 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Équipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 – 15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liées ou non liées à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Les provisions comprennent principalement les provisions sur engagements sociaux, les provisions sur litiges, les provisions pour impôts, les provisions pour passif social et la provision Epargne-logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables (ANC). Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme - Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payées dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme - Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail - Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi - Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— Microcouverture (couverture affectée),

— Macrocouverture (gestion globale de bilan).

— Positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Le Groupe BPCE a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

Les commissions et coûts liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d’obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l’exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Côte d’Azur a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Les modalités de constitution du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. En 2016, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR), dans sa décision n°2016-C-51 du 10 octobre 2016, a arrêté une méthode de calcul par stock des contributions pour le mécanisme des dépôts. Pour le fonds de garantie des dépôts, le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes de dépôts, cautions et titres représente 27,891 millions d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 0,351 millions d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 27,540 millions d’euros.

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviend un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution (Conseil de Résolution Unique). Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

En 2016, conformément au règlement délégué 2015/63 et au règlement d’exécution 2015/81 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution, le Conseil de Résolution Unique a déterminé les contributions pour l’année 2016. Pour 2016, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 1,950 million d’euros dont 1,385 million d’euros comptabilisés en charge et 0,565 million d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan (15% sous forme de dépôts de garantie espèces).

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

Opérations interbancaires :

 

Actif

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Comptes ordinaires

253 667

512 708

204 120

308 588

Comptes et prêts au jour le jour

44

454

0

454

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

0

0

Valeurs non imputées

461

287

0

287

Créances à vue

254 172

513 449

204 120

309 329

Comptes et prêts à terme

1 593 517

983 800

281 011

702 789

Prêts subordonnés et participatifs

38 165

38 165

32 711

5 454

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

0

0

Créances à terme

1 631 682

1 021 965

313 722

708 243

Créances rattachées

8 807

7 698

1 496

6 202

Créances douteuses

0

0

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

0

0

Total

1 894 663

1 543 111

519 338

1 023 773

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 178 664 milliers d'euros à vue et 445 800 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 638 612 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

Passif

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

30 775

12 201

6 175

6 026

Comptes et emprunts au jour le jour

540

516

0

516

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

0

0

Autres sommes dues

7 472

6 110

4 153

1 957

Dettes rattachées à vue

37

357

357

0

Dettes à vue

38 824

19 184

10 685

8 499

Comptes et emprunts à terme

1 964 050

1 759 160

968 617

790 543

Valeurs et titres donnés en pension à terme

18 111

18 111

0

18 111

Dettes rattachées à terme

18 008

18 312

9 158

9 154

Dettes à terme

2 000 169

1 795 583

977 775

817 808

Total

2 038 996

1 814 764

988 458

826 307

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 24 499 milliers d'euros à vue et 1 598 520 milliers d'euros à terme.

 

Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Comptes ordinaires débiteurs

244 332

269 452

103 785

165 667

Créances commerciales

77 122

110 977

85 851

25 126

Crédits à l'exportation

3 973

2 713

909

1 804

Crédits de trésorerie et de consommation

556 511

619 165

233 329

385 836

Crédits à l'équipement

2 340 753

2 357 551

879 495

1 478 056

Crédits à l'habitat

4 841 053

4 537 724

1 715 200

2 822 524

Autres crédits à la clientèle

0

0

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

0

0

Prêts subordonnés

0

0

0

0

Autres

22 535

30 764

15 218

15 546

Autres concours à la clientèle

7 764 824

7 547 915

2 844 151

4 703 764

Créances rattachées

16 276

17 467

7 745

9 722

Créances douteuses

447 812

454 351

153 189

301 162

Dépréciations des créances sur la clientèle

-221 411

-218 599

-87 764

-130 835

Total

8 328 957

8 181 562

3 106 956

5 074 606

 

Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 121 668 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

La diminution du poste « Crédits de trésorerie et de consommation » s’explique par la participation de la Banque Populaire Méditerranée à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Comptes d'épargne à régime spécial

3 122 589

3 088 251

1 006 860

2 081 391

Livret A

613 116

611 092

185 805

425 287

PEL / CEL

957 235

895 298

335 119

560 179

Autres comptes d'épargne à régime spécial

1 552 238

1 581 862

485 936

1 095 926

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

5 611 943

5 316 026

2 000 940

3 315 086

Dépôts de garantie

10 714

12 195

61

12 134

Autres sommes dues

17 123

23 659

2 494

21 165

Dettes rattachées

101 692

68 290

27 335

40 955

Total

8 864 061

8 508 421

3 037 689

5 470 732

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

4 290 341

////

4 290 341

3 869 423

////

3 869 423

Emprunts auprès de la clientèle financière (1)

0

0

0

0

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

1 321 603

1 321 603

0

1 446 603

1 446 603

Total

4 290 341

1 321 603

5 611 943

3 869 423

1 446 603

5 316 026

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2015

31/12/2015

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 374 562

////

1 374 562

2 494 861

////

2 494 861

Emprunts auprès de la clientèle financière (1)

0

0

0

0

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

626 378

626 378

0

820 225

820 225

Total

1 374 562

626 378

2 000 940

2 494 861

820 225

3 315 086

 

Répartition des encours de crédit par agents économiques :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

3 232 106

316 574

-56 619

211 249

-12 650

Entrepreneurs individuels

664 973

50 814

-11 279

29 650

-5 525

Particuliers

3 986 461

118 142

-21 318

65 356

-9 729

Administrations privées

27 998

527

-416

373

-311

Administrations publiques et sécurité sociale

16 293

0

0

0

0

Autres

32 358

1 806

24

1 586

86

Total au 31 décembre 2016

7 960 189

487 863

-89 607

308 215

-28 129

Total au 31 décembre 2015

7 785 723

447 064

-48 463

305 726

-38 651

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

1 182 631

97 004

-60 437

66 591

-48 398

Entrepreneurs individuels

228 152

16 964

-8 469

10 963

-7 518

Particuliers

1 552 761

43 583

-18 528

25 935

-15 378

Administrations privées

16 799

347

-248

282

-232

Administrations publiques et sécurité sociale

13 311

0

0

0

0

Autres

1 787

82

-82

7

-7

Total au 31 décembre 2016

2 995 441

157 980

-87 764

103 778

-71 533

Total au 31 décembre 2015

3 018 607

153 195

-87 764

108 990

-72 698

 

 

Variation de périmètre

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

2 049 475

219 570

3 818

144 658

35 748

Entrepreneurs individuels

436 821

33 850

-2 810

18 687

19 993

Particuliers

2 433 700

74 559

-2 790

39 421

55 649

Administrations privées

11 199

180

-168

91

-79

Administrations publiques et sécurité sociale

2 982

0

0

0

00

Autres

30 571

1 724

106

1 579

93

Total au 31 décembre 2016

4 964 758

329 883

-1 843

204 437

43 404

Total au 31 décembre 2015

4 766 166

293 869

39 301

196 736

34 047

 

 

Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

0

100 000

230 874

330 874

///

80 000

232 119

312 119

Créances rattachées

0

2 280

1 122

3 402

///

1 939

3 275

5 214

Dépréciations

0

0

0

0

///

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

102 280

231 995

334 275

0

81 939

235 395

317 334

Valeurs brutes

0

25 021

1 251 502

1 276 522

///

20 844

1 224 392

1 245 237

Créances rattachées

0

12 969

2 527

15 496

///

6 373

815

7 188

Dépréciations

0

0

0

0

///

-811

-17

-828

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

37 990

1 254 029

1 292 018

0

26 406

1 225 191

1 251 597

Montants bruts

0

3 631

 

3 631

///

3 648

0

3 648

Créances rattachées

0

0

 

0

///

0

0

0

Dépréciations

0

-153

 

-153

///

-287

0

-287

Actions et autres titres à revenu variable

0

3 477

0

3 477

0

3 361

0

3 361

Total

0

143 747

1 486 024

1 629 771

0

111 706

1 460 585

1 572 291

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015 BPPC

31/12/2015 Variation de périmètre

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

0

60 000

43 960

103 960

///

20 000

188 159

208 159

Créances rattachées

0

1 543

1 146

2 689

///

396

2 129

2 525

Dépréciations

0

0

0

0

///

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

61 543

45 106

106 649

0

20 396

190 289

210 685

Valeurs brutes

0

5 033

713 443

718 476

///

15 811

510 949

526 761

Créances rattachées

0

3 769

28

3 797

///

2 604

787

3 391

Dépréciations

0

0

0

0

///

-811

-17

-828

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

8 802

713 471

722 273

0

17 604

511 720

529 324

Montants bruts

 

3 131

 

3 131

///

517

///

517

Créances rattachées

 

0

 

0

///

0

///

0

Dépréciations

 

-257

 

-257

///

-30

///

-30

Actions et autres titres à revenu variable

0

2 874

0

2 874

0

487

0

487

Total

0

73 219

758 577

831 796

0

38 487

702 008

740 495

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE).

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 140 000 milliers d’euros.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 522 667 milliers d’euros.

La Banque Populaire Méditerranée ne détient pas de titres de l’activité portefeuille.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

95 020

42 779

137 799

///

75 033

43 960

118 993

Titres non cotés

 

30 001

193 102

223 102

///

25 000

204 775

229 776

Titres prêtés

 

0

1 246 495

1 246 495

///

0

1 207 759

1 207 759

Titres empruntés

 

0

0

0

///

0

///

0

Créances douteuses

 

0

0

0

///

0

///

0

Créances rattachées

 

15 249

3 649

18 898

///

8 312

4 091

12 403

Total

0

140 270

1 486 024

1 626 294

0

108 345

1 460 585

1 568 930

Dont titres subordonnés

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2015

BPPC

Variation de périmètre

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

65 033

43 960

108 993

///

10 000

///

10 000

Titres non cotés

 

0

82 043

82 043

///

25 000

122 732

147 733

Titres prêtés

 

0

631 400

631 400

///

0

576 359

576 359

Titres empruntés

 

 

 

0

///

0

///

0

Créances douteuses

 

 

 

0

///

0

///

0

Créances rattachées

 

5 312

1 174

6 486

///

3 000

2 917

5 917

Total

0

70 345

758 577

828 922

0

38 000

702 008

740 008

Dont titres subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 058 200 milliers d’euros d’obligations séniores souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE (contre 1 019 600 milliers au 31 décembre 2015).

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2016 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 15 758 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 12 991 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 40 292 milliers d’euro au 31 décembre 2016. Au 31 décembre 2015, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 59 124 milliers d’euro.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2016 contre 47 milliers d’euros au 31 décembre 2015. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 millier d’euro au 31 décembre 2016 contre 17 millier d’euro au 31 décembre 2015.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 330 874 milliers d'euros au 31 décembre 2016.

 

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

1 073

0

1 073

0

1 073

0

1 073

Titres non cotés

 

2 557

0

2 557

0

2 575

0

2 575

Créances rattachées

 

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

3 630

0

3 630

0

3 648

0

3 648

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2015

31/12/2015

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

586

0

586

0

487

0

487

Titres non cotés

0

2 545

 

2 545

0

30

0

30

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

3 131

0

3 131

0

517

0

517

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 118 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2016 (contre 1 118 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 183 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 317 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 210 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 125 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

La Banque Populaire Méditerranée ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

— Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

01/01/2016

Achats

Cessions

Remboursements

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2016

Effets publics

235 395

0

-1 178

0

-64

-2 157

231 995

BPPC

45 106

0

-1 178

0

0

0

43 928

Variation de périmètre

190 289

0

0

0

-64

-2 157

188 067

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 225 191

158 378

0

-131 243

0

1 702

1 254 028

BPPC

713 471

37 323

0

0

0

0

750 794

Variation de périmètre

511 720

121 055

0

-131 243

0

1 702

503 234

Total

1 460 585

158 378

-1 178

-131 243

-64

-454

1 486 024

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque Populaire Méditerranée à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

Reclassement d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassement d’actif.

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

— Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

330 127

5 614

-1 128

0

0

334 613

Parts dans les entreprises liées

313 430

0

-302 292

0

0

11 138

Valeurs brutes

643 558

5 614

-303 420

0

0

345 751

Participations et autres titres à long terme

-249

52

0

0

0

-198

Parts dans les entreprises liées

-50 154

50 000

-31

0

0

-185

Dépréciations

-50 404

50 052

-31

0

0

-382

Total

593 154

55 665

-303 451

0

0

345 369

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

135 348

0

-978

0

0

134 370

Parts dans les entreprises liées

307 942

0

-302 292

0

0

5 650

Valeurs brutes

443 290

0

-303 270

0

0

140 020

Participations et autres titres à long terme

-33

0

0

0

0

-33

Parts dans les entreprises liées

-50 000

50 000

0

0

0

0

Dépréciations

-50 033

50 000

0

0

0

-33

Total

393 257

50 000

-303 270

0

0

139 987

 

 

(En milliers d'Euros)

Variation de périmètre

01/01/2016

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2016

Participations et autres titres détenus à long terme

194 779

5 614

-150

0

0

200 243

Parts dans les entreprises liées

5 488

0

0

0

0

5 488

Valeurs brutes

200 268

5 614

-150

0

0

205 731

Participations et autres titres à long terme

-216

52

0

0

0

-165

Parts dans les entreprises liées

-154

0

-31

0

0

-185

Dépréciations

-371

52

-31

0

0

-349

Total

199 897

5 665

-181

0

0

205 382

 

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 058 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 2 075 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association et d'associés au fonds de garantie des dépôts (9 588 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Au 31 décembre 2016, la valeur nette comptable s’élève à 294 696 milliers d’euros pour les titres BPCE. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2016 n’ont pas entrainé la constatation d’une dépréciation sur les titres BPCE.

 

— Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

(En milliers d'Euros)

Capital31/12/16

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/16

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/16

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/16

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2016

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2016

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/16

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/16

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 16

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR Provençale et Corse (1)

3 573

-144

100,00%

3 573

3 573

600

0

0

-77

0

Société Immobilière Provençale et Corse

508

111

100,00%

508

508

0

0

6

261

1 500

SCI Canebière

570

137

99,73%

570

570

0

0

56

12

0

SCI Pytheas Prado 1

500

-292

99,99%

500

500

5 476

0

250

-106

0

SCI Pytheas Prado 2

500

-1 752

99,99%

500

500

11 885

0

2 248

-81

0

SAS Foncière Victor Hugo

4 726

5 569

100,00%

4 726

4 726

0

0

804

1 087

0

SASU Société Méditerranéenne d'investissement

763

-185

100,00%

763

578

0

0

17

-31

0

2. Participations (inférieures à 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

15 443 536

2,02%

294 696

294 696

150 000

0

280 552

461 436

7 086

Informatique Banques populaires

89 733

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

4,30%

3 858

3 858

0

0

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

0

SCI Virginia

0

-23

35,00%

0

0

71

0

0

-23

0

SCI Base

2

513

20,90%

0

0

107

0

603

513

0

SCI GC2I

2

-29

10,00%

0

0

27

0

0

-29

0

SAS BP Développement

456 117

183 063

3,17%

22 048

22 039

0

0

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

1 311

IBP Investissements

57 419

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

3,09%

1 777

1 777

0

0

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

Information non disponible à l'édition du rapport de la BP MED

0

SOCAMI Provence et Corse

173

1 626

46,22%

76

76

76

0

204

44

0

SOCAMA Corse

91

278

1,68%

2

2

0

0

68

-133

0

SOCAMI Côte d'Azur

65

 

14,17%

9

9

0

0

 

 

0

SOCAMA Côte d'Azur

1 207

 

6,86%

83

83

0

0

 

 

0

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Certificats d'associations et d'associés

 

 

 

10 002

10 002

 

0

 

 

0

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

2 062

1 873

0

0

 

 

8

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

(1) données au 31 décembre 2015

 

— Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

SOCAMA Provençale

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCM

SOCAMI Provence et Corse

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCM

SOCAMA Corse

6 Avenue Antoine Serafini 20000 Ajaccio

SCM

Sté Immobilière Provençale et Corse

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SARL

SCI Canebière

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCI

Sté de Capital Risque Provençale et Corse

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SAS

SCI Pytheas 1

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCI

SCI Pytheas 2

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCI

SAS Foncière Victor Hugo

457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 Nice Cedex 3

SAS

SASU Société méditerranéenne d'investissement

457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 Nice Cedex 3

SASU

SOCAMI Côte d'Azur

457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 Nice Cedex 3

SCM

SOCAMA Côte d'Azur

457 Promenade des Anglais - BP 241 - 06292 Nice Cedex 3

SCM

 

— Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Total

Total

Créances

1

52 550

52 551

72 824

72 824

0

Dont subordonnées

0

0

0

0

0

0

Dettes

26 495

13 813

40 308

149 425

149 425

0

Dont subordonnées

0

0

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

110

110

110

0

110

Autres engagements donnés

4 827

673

5 500

7 260

7 260

0

Engagements donnés

4 827

783

5 610

7 370

7 260

110

Engagements de financement

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

87 698

87 698

106 849

106 849

0

Engagements reçus

0

87 698

87 698

106 849

106 849

0

 

Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

Opérations de crédit-bail et location simple :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

92

128 467

9 952

138 511

92

165 968

11 055

177 115

Biens temporairement non loués

0

3 473

0

3 473

0

10 573

0

10 573

Encours douteux

0

4 062

24

4 086

0

3 214

24

3 238

Dépréciation

0

-3 624

-20

-3 644

0

-3 001

-20

-3 021

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

92

132 378

9 956

142 425

92

176 753

11 059

187 905

 

Seule l’ex-Banque Populaire Côte d’Azur dispose d’opérations de crédit-bail et de location simple.

 

 

— Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

Immobilisations incorporelles

(En milliers d'Euros)

BPMED

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Droits au bail et fonds commerciaux

29 244

317

-161

0

29 400

Logiciels

4 239

2 807

0

0

7 046

Autres (mali fusion)

21 675

186 797(1)

0

-21 675

186 797

Valeurs brutes

55 157

189 921

-161

-21 675

223 242

Droits au bail et fonds commerciaux

-21 093

-686

161

0

-21 618

Logiciels

-3 736

-1 071

0

0

-4 808

Autres

-7 463

0

0

7 643

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-32 292

-1 758

161

7 643

-26 426

Total valeurs nettes

22 866

188 163

0

-14 212

196 815

(1) Le montant de 187 M€ est relatif à la fusion simplifiée entre BPPC et Banque Chaix ; ce montant fera l’objet de tests de dépréciation conformément à ce qui est exposé dans les règles et méthodes comptables.

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Droits au bail et fonds commerciaux

6 081

237

0

0

6 318

Logiciels

938

105

0

0

1 043

Autres (Mali fusion)

 

186 797

0

0

186 797

Valeurs brutes

7 018

187 139

0

0

194 158

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 409

-161

0

0

-5 570

Logiciels

-898

-133

0

0

-1 031

Autres

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-6 307

-294

0

0

-6 601

Total valeurs nettes

712

186 845

0

0

187 556

 

 

(En milliers d'Euros)

 

Variation de périmètre

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Droits au bail et fonds commerciaux

23 163

80

-161

0

23 082

Logiciels

3 301

2 702

0

0

6 003

Autres (Mali fusion)

21 675

0

0

-21 675

0

Valeurs brutes

48 139

2 782

-161

-21 675

29 085

Droits au bail et fonds commerciaux

-15 684

-525

161

0

-16 048

Logiciels

-2 838

-938

0

0

-3 777

Autres

-7 463

0

0

7 463

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-25 985

-1 464

161

7 463

-19 825

Total valeurs nettes

22 154

1 318

0

-14 212

9 260

 

— Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Terrains

7 134

0

-87

2 476

9 523

Constructions

111 930

7 730

-3 052

11 735

128 343

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

114 523

15 205

-13 160

-170

116 398

Immobilisations corporelles d'exploitation

233 588

22 936

-16 300

14 041

254 264

Immobilisations hors exploitation

4 624

31

-134

0

4 522

Valeurs brutes

238 212

22 967

-16 434

14 041

258 786

Terrains

-2 704

0

0

0

-2 704

Constructions

-76 092

-4 619

2 695

-796

-78 811

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-81 424

-8 221

8 152

86

-81 408

Immobilisations corporelles d'exploitation

-160 220

-12 840

10 847

-710

-162 923

Immobilisations hors exploitation

-2 174

-113

34

0

-2 253

Amortissements et dépréciations

-162 393

-12 953

10 881

-710

-165 176

Total valeurs nettes

75 820

10 014

-5 553

13 331

93 611

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Terrains

955

0

-79

0

876

Constructions

10 005

1 035

-821

-2

10 217

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

52 341

10 100

-6 562

-12

55 867

Immobilisations corporelles d'exploitation

63 301

11 135

-7 462

-14

66 960

Immobilisations hors exploitation

179

31

0

0

210

Valeurs brutes

63 480

11 166

-7 462

-14

67 170

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-6 235

-284

489

-13

-6 043

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-40 018

-2 848

1 702

-12

-41 176

Immobilisations corporelles d'exploitation

-46 253

-3 133

2 191

-25

-47 219

Immobilisations hors exploitation

-101

-8

0

0

-109

Amortissements et dépréciations

-46 353

-3 141

2 191

-25

-47 328

Total valeurs nettes

17 127

8 025

-5 270

-39

19 842

 

 

(En milliers d'Euros)

 

Variation de périmètre

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2016

Terrains

6 179

0

-8

2 476

8 647

Constructions

101 925

6 696

-2 232

11 737

118 126

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

62 182

5 105

-6 598

-158

60 531

Immobilisations corporelles d'exploitation

170 287

11 801

-8 838

14 055

187 304

Immobilisations hors exploitation

4 445

0

-134

0

4 311

Valeurs brutes

174 732

11 801

-8 972

14 055

191 615

Terrains

-2 704

0

0

0

-2 704

Constructions

-69 857

-4 334

2 205

-783

-72 768

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-41 406

-5 373

6 450

98

-40 232

Immobilisations corporelles d'exploitation

-113 967

-9 707

8 655

-685

-115 704

Immobilisations hors exploitation

-2 073

-105

34

0

-2 144

Amortissements et dépréciations

-116 040

-9 813

8 689

-685

-117 848

Total valeurs nettes

58 692

1 988

-283

13 370

73 767

 

Dettes représentées par un titre

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Bons de caisse et bons d'épargne

1 292

2 493

9

2 484

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

286 809

387 022

154 153

232 869

Emprunts obligataires

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

223 688

246 453

0

246 453

Dettes rattachées

10 004

11 440

3 599

7 841

Total

521 792

647 408

157 761

489 647

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 1.788 millions d'euros

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

— Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

843

124

945

63

0

63

945

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

369

6

836

53

82

53

754

0

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

1 700

////

1 905

0

1 825

////

80

Créances et dettes sociales et fiscales

43 275

6 796

18 798

30 105

7 443

7 229

11 355

22 876

Dépôts de garantie versés et reçus

26 100

9 125

21 000

11 799

21 000

0

0

11 799

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

-51 495

49 411

50 595

36 996

3 357

17 471

47 238

19 525

Total

122 072

67 161

92 173

80 921

31 882

26 641

60 292

54 280

 

— Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

5 157

4 626

217

192

8

8

209

184

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

17

0

27

0

27

0

0

Primes et frais d'émission

1 059

283

1 384

468

1 384

468

0

0

Charges et produits constatés d'avance

8 519

61 318

4 997

67 045

3 968

19 150

1 029

47 895

Produits à recevoir/Charges à payer (1)

20 670

61 918

18 229

50 823

6 978

25 136

11 251

25 687

Valeurs à l'encaissement

21 454

24 121

110 702

120 379

41 520

45 072

69 182

75 307

Autres

31 141

23 189

33 716

22 991

6 395

8 803

27 321

14 188

Total

88 000

175 472

169 247

261 928

60 253

98 665

108 992

163 261

(1) Dont 3 280 milliers d'euros de produits à recevoir concernant la régularisation attendue en 2017 du trop versé au FGDR

 

— Provisions :

Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

 

BPMED

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

36 132

4 389

-10 840

0

0

29 682

Provisions pour engagements sociaux

32 651

1 667

-2 543

0

0

31 775

Provisions pour PEL/CEL

9 073

6 596

-6 059

0

0

9 610

Provisions pour litiges

3 127

809

-1 179

0

0

2 758

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

5 303

1 620

-4 658

0

0

2 266

Autres (1)

4 049

3 172

-1 019

0

0

6 202

Autres provisions pour risques

9 354

4 792

-5 677

0

0

8 469

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

90 337

18 255

-26 297

0

0

82 294

 

 

(En milliers d'Euros)

 

BPPC

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

14 212

3 422

-4 010

0

0

13 624

Provisions pour engagements sociaux

11 502

767

-403

0

0

11 867

Provisions pour PEL/CEL

3 272

6 338

0

 

 

9 610

Provisions pour litiges

500

0

-298

0

0

202

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

 

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

 

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

0

 

0

Provisions pour impôts

540

900

-4

0

 

1 436

Autres (1)

375

382

-93

0

 

664

Autres provisions pour risques

916

1 282

-97

0

0

2 101

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

 

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

30 402

11 809

-4 808

0

0

37 403

 

 

(En milliers d'Euros)

 

Variation de périmètre

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2016

Provisions pour risques de contrepartie

21 920

967

-6 830

0

0

16 058

Provisions pour engagements sociaux

21 149

900

-2 140

0

0

19 909

Provisions pour PEL/CEL

5 801

258

-6 059

0

0

0

Provisions pour litiges

2 627

809

-881

0

0

2 556

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

4 763

720

-4 654

0

0

830

Autres (1)

3 674

2 765

-926

0

0

5 514

Autres provisions pour risques

8 438

3 485

-5 580

0

0

6 343

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

59 935

6 420

-21 489

0

0

44 866

(1) Dont 509 k€ correspondant à la provision CVA (ajustement de valorisation appliqué aux dérivés ayant une juste valeur positive) comptabilisée dans le contexte de la revue de qualité des actifs menée par la Banque Centrale Européenne

 

— Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

BPMED

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

221 705

51 383

-48 790

0

0

224 299

Dépréciations sur autres créances

54 648

38

-1 021

0

0

53 664

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

276 353

51 421

-49 811

0

0

277 963

Provisions sur engagements hors bilan (1)

10 331

4 305

-5 044

0

0

9 591

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

25 802

84

-5 796

0

0

20 090

Autres provisions

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

36 132

4 389

-10 840

0

0

29 682

Total

312 485

55 811

-60 651

0

0

307 645

 

 

En milliers d'euros

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

BPPC

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

87 764

16 789

-17 810

0

0

86 744

Dépréciations sur autres créances

50 552

7

-142

0

0

50 417

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

138 316

16 796

-17 952

0

0

137 161

Provisions sur engagements hors bilan (1)

6 346

3 422

-2 217

0

0

7 552

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

7 866

0

-1 793

0

0

6 073

Autres provisions

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

14 212

3 422

-4 010

0

0

13 624

Total

152 528

20 219

-21 962

0

0

150 785

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

Variation de périmètre

31/12/2016

Dépréciations sur créances sur la clientèle

133 941

34 594

-30 979

0

0

137 555

Dépréciations sur autres créances

4 096

31

-880

0

0

3 247

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

138 037

34 625

-31 859

0

0

140 802

Provisions sur engagements hors bilan (1)

3 985

883

-2 828

0

0

2 040

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

17 936

84

-4 002

0

0

14 018

Autres provisions

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

21 920

967

-6 830

0

0

16 058

Total

159 957

35 592

-38 689

0

0

156 860

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par la participation de la Banque Populaire Méditerranée à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Dans cette opération, tout comme dans l’opération précédente relative au prêts immobiliers, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016.

La Banque Populaire Méditerranée est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016 Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Consumer Loans FCT 2016. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Méditerranée comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Méditerranée est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la Banque Populaire Méditerranée concernent les régimes suivants :

– le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

Exercice 2016

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

41 209

23 373

10 042

65

74 689

Juste valeur des actifs du régime

-20 078

-12 653

0

0

-32731

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels non reconnus gains/(pertes)

-2 362

-3 791

0

0

-6 154

Coût des services passés non reconnus

0

0

0

0

0

Solde net au bilan

18 770

6 929

10 042

65

35 805

Engagements sociaux passifs

18 770

6 929

10 042

65

35 805

Engagements sociaux actifs

0

0

0

0

0

 

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

39 704

20 199

8 978

707

69 588

Juste valeur des actifs du régime

-20 193

-13 826

0

-642

-34 661

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels non reconnus gains/(pertes)

-576

-2 012

0

0

-2 588

Coût des services passés non reconnus

0

1 291

0

0

1 291

Solde net au bilan

18 935

15 652

8 978

65

33 630

Engagements sociaux passifs

18 935

15 652

8 978

65

33 630

Engagements sociaux actifs

0

0

0

0

0

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

12 986

7 029

3 630

707

24 352

Juste valeur des actifs du régime

-6 729

-4 278

0

-642

-11649

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

 

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

0

Ecarts actuariels non reconnus gains/(pertes)

 

 

 

 

0

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

0

Solde net au bilan

6 257

2 751

3 630

65

12 703

Engagements sociaux passifs

6 257

2 751

3 630

65

12 703

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

0

 

 

(En milliers d'Euros)

Variation de périmètre

Exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

26 718

13 170

5 348

0

45 236

Juste valeur des actifs du régime

-13 464

-9 548

0

0

-23 012

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels non reconnus gains/(pertes)

-576

-2 012

0

0

-2 588

Coût des services passés non reconnus

0

1 291

0

0

1 291

Solde net au bilan

12 678

2 901

5 348

0

20 927

Engagements sociaux passifs

12 678

2 901

5 348

0

20 927

Engagements sociaux actifs

0

0

0

0

0

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

 

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2015

Exercice 2015

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Total

Total

Total

Total

Coût des services rendus

0

1 097

547

0

1 644

1 859

711

1 148

Coût des services passés

0

0

-285

0

-285

0

0

0

Coût financier

694

422

135

0

1 252

1 147

399

748

Produit financier

-241

-168

0

0

-409

-317

0

-317

Prestations versées

-1 387

-1 247

-422

0

-3 054

-1 284

-964

-320

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels

807

2 227

0

0

3 034

-1 559

-134

-218

Autres

-785

-1 027

1 088

0

-724

-2 189

-81

-2 108

Total de la charge de l'exercice

-912

-1305

1 064

0

-1 457

-2 343

-1 276

-1 067

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

Hors CGPCE et CAR-BP

BPMED

BPMED

exercice 2016

exercice 2015

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,22%

1,24%

0,96%

 

1,83%

2,23%

1,36%

1,44%

Taux d'inflation

1,60%

1,60%

1,60%

 

1,70%

1,70%

1,70%

1,70%

Taux de croissance des salaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

 

 

 

 

 

 

Table de mortalité utilisée

 

 

 

 

 

 

 

 

Duration

15

16

12

 

15

15

10

10

 

Sur l’année 2016, sur l’ensemble des 6 990 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 7 551 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, -536 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et -25 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2016, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51.6 % en obligations, 38.5 % en actions, 1.9 % en actifs monétaires et 8 % en autres actifs.

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TGH05/TGF05 pour les IFC, médailles et autres avantages ainsi que pour CGPCE et CARBP.

 

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe des emprunteurs de première catégorie (courbe « EUR Composite (AA)»).

Plan d’options d’achat d’actions

La Banque Populaire Méditerranée n’est pas concernée.

 

Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

551 778

447 432

145 459

301 973

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

192 132

199 718

93 324

106 394

Ancienneté de plus de 10 ans

178 498

189 334

78 044

111 290

Encours collectés au titre des plans épargne logement

922 408

836 483

316 827

519 656

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

51 472

53 299

17 837

35 462

Total

973 880

889 782

334 664

555 118

 

– Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Encours de crédits octroyés :

 

 

 

 

Au titre des plans épargne logement

587

914

393

521

Au titre des comptes épargne logement

2 038

2 787

1 360

1 427

Total

2 626

3 702

1 753

1 948

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

31/12/2015

Dotations / reprises nettes

31/12/2016

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

4 729

1 243

5 972

BPPC

1 522

 

 

Variation de périmètre

3 207

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 123

-300

824

BPPC

525

 

 

Variation de périmètre

598

 

 

Ancienneté de plus de 10 ans

2 623

-191

2 432

BPPC

1 000

 

 

Variation de périmètre

1 623

 

 

Provisions constituées au titre des plans Epargne-logement

8 476

752

9 228

BPPC

3 047

 

 

Variation de périmètre

5 429

 

 

Provisions constituées au titre des comptes Epargne-logement

648

-234

413

BPPC

217

 

 

Variation de périmètre

431

 

 

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-8

-1

-8

BPPC

-6

 

 

Variation de périmètre

-2

 

 

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-29

6

-23

BPPC

-16

 

 

Variation de périmètre

-13

 

 

Provisions constituées au titre des crédits Epargne-logement

-37

6

-31

BPPC

-22

 

 

Variation de périmètre

-15

 

 

Total

9 087

523

9 610

BPPC

3 242

 

 

Variation de périmètre

5 845

 

 

 

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 523 milliers d’euros pour l’exercice 2016 contre une dotation de 461 milliers d’euros pour l’exercice 2015.

 

— Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

150 000

112 000

100 000

12 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

0

0

Dettes rattachées

63

35

32

3

Total

150 063

112 035

100 032

12 003

 

La Banque Populaire Méditerranée a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

 

Emetteur

Devise

Date d'émission

Encours au 31/12/2016 en milliers d'euros

Prix d'émission en milliers d'euros

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non déterminé

Ex-BPPC

EUR

24/06/2009

100 000

100 000

EU3M

155

 

 

24/06/2017

Ex-BPCAZ

EUR

16/12/2016

50 000

50 000

2,10 %

218

16/12/2021

 

16/12/2026

Total

 

 

150 000

150 000

 

 

 

 

 

(1) Au dessus de l'Euribor 3 mois

 

Fonds pour risques bancaires généraux

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2015

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2016

Fonds pour risques bancaires généraux

123 758

0

0

0

123 758

BPPC

66 705

0

0

0

66 705

Variation de périmètre

57 053

0

0

0

57 053

Total

123 758

0

0

0

123 758

 

Au 31 décembre 2016, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 25 150 milliers d'euros affectés au Fond Réseau Banque Populaire, 10 664 milliers d'euros affectés au Fonds de Garantie Mutuel.

 

— Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2015

248 949

0

237 597

6 000

5 536

498 082

Impact changement de méthode/ périmètre

203 368

 

 

-6 001

37 815

-235 182

Affectation résultat et RAN 2015

 

 

23 794

 

-30 994

-7 200

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-12 358

-12 358

Mouvements de capital

28 922

200 886

-25 454

 

 

-204 354

Résultat de la période

 

 

 

11 194

41 459

52 653

Total au 31 décembre 2016

481 239

200 886

235 937

11 193

41 459

970 713

 

Le capital social de la Banque Populaire Méditerranée s’élève à 481 239 milliers d’euros et est composé de 30 077 444 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires.

Au 31 décembre 2015, il s’élevait à 248 949 milliers d’euros au 31 décembre 2015 dans les comptes de la société Banque Populaire Provençale et Corse.

En conséquence le capital s’est accru de 232 290 milliers d’euros au cours de l’exercice. Suite à la fusion absorption de la Banque Populaire Côte d’Azur décidée par l’Assemblée générale extraordinaire du 22 novembre 2016, le capital social a été porté à 440 276 milliers d’euros avec effet rétroactif au 1er janvier 2016 par l’émission au pair de 2 560 186 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune. En conséquence, l’accroissement lié à la variabilité du capital s’est élevé à 41 millions d’euros au cours de l’exercice.

La baisse de capital est relative à la neutralisation du capital de la Banque Chaix suite à son absorption (-12 millions d'euros)

 

Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2016

BPMED

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

3 429

0

10 000

112 779

20 000

0

146 208

Créances sur les établissements de crédit

1 065 038

556 867

92 476

115 115

65 167

0

1 894 663

Opérations avec la clientèle

566 772

180 784

665 270

2 919 703

3 911 344

85 085

8 328 957

Obligations et autres titres à revenu fixe

146 149

5 000

135 720

974 077

219 120

20

1 480 085

Opérations de crédit-bail et de locations simples

5 035

7 948

35 098

88 776

5 568

0

142 425

Total des emplois

1 786 423

750 599

938 563

4 210 450

4 221 199

85 105

11 992 338

Dettes envers les établissements de crédit

421 645

369 436

67 808

726 504

452 746

858

2 038 996

Opérations avec la clientèle

5 816 055

92 956

419 570

1 108 950

313 263

1 113 267

8 864 061

Dettes représentées par un titre

10 549

4 600

148 566

272 677

85 400

0

521 792

Dettes subordonnées

17

0

100 000

0

50 046

0

150 063

Total des ressources

6 248 266

466 992

735 944

2 108 132

901 455

1 114 125

11 574 913

 

Note 4. – Informations sur le hors-bilan et opérations assimilés.

 

Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Engagements de financement donnés

 

 

 

 

En faveur des établissements de crédit

23 864

24 864

0

24 864

Ouverture de crédits documentaires

11 787

10 864

10 215

649

Autres ouvertures de crédits confirmés

881 593

822 926

406 458

416 468

Autres engagements

0

0

0

0

En faveur de la clientèle

893 380

833 791

416 674

417 117

Total des engagements de financement donnés

917 244

858 655

416 674

441 981

Engagements de financement reçus

 

 

 

 

D'établissements de crédit

160 000

351 000

299 000

52 000

De la clientèle

0

0

0

0

Total des engagements de financement reçus

160 000

351 000

299 000

52 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Engagements de garantie donnés

 

 

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

0

0

Autres garanties

8 257

8 568

0

8 568

D'ordre d'établissements de crédit

8 257

8 568

0

8 568

Cautions immobilières

31 671

6 710

30

6 680

Cautions administratives et fiscales

134 284

145 216

5 312

139 904

Autres cautions et avals donnés

84 084

76 430

55 584

20 846

Autres garanties données

86 467

113 394

81 144

32 250

D'ordre de la clientèle

336 505

341 750

142 070

199 680

Total des engagements de garantie donnés

344 761

350 318

142 070

208 248

Engagements de garantie reçus

 

 

 

 

D'établissements de crédit

2 489 845

2 254 860

804 848

1 450 012

De la clientèle

270 591

37 433

0

37 433

Total des engagements de garantie reçus

2 760 436

2 292 293

804 848

1 487 445

 

— Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

782 891

0

841 704

0

770 917

0

70 787

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

782 891

0

841 704

0

770 917

0

70 787

0

 

Au 31 décembre 2016, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 121 667 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 200 204 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 403 943 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la BCE contre 299 632 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 22 090 milliers d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque Européenne d’Investissement (BEI) contre 26 924 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

— 485 607 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 510 773 milliers d’euros au 31 décembre 2015,

— 844 033 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 931 935 milliers d’euros au 31 décembre 2015."

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Méditerranée en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

Par ailleurs, la Banque Populaire Méditerranée n’a pas reçu de montant significatif d’actifs en garantie.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Méditerranée effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Méditerranée. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2016, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 20 233 milliers d’euros (contre 22 112 milliers d’euros au 31 décembre 2015).

 

Opérations sur instruments financiers à terme

— Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

13

0

13

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

13

0

13

0

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

1 311 713

0

1 311 713

-47 418

1 422 013

0

1 422 013

-45 179

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

65 912

0

65 912

0

94 319

0

94 319

0

Opérations de gré à gré

1 377 625

0

1 377 625

-47 418

1 516 332

0

1 516 332

-45 179

Total opérations fermes

1 377 625

0

1 377 625

-47 418

1 516 345

0

1 516 345

-45 179

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

30 644

0

30 644

-25

59 272

0

59 272

-47

Options de change

0

0

0

0

0

333

333

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

30 644

0

30 644

-25

59 272

333

59 605

-47

Total opérations conditionnelles

30 644

0

30 644

-25

59 272

333

59 605

-47

Total instruments financiers et de change á terme

1 408 269

0

1 408 269

-47 443

1 575 617

333

1 575 950

-45 226

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2015

31/12/2015

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

13

 

13

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

 

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

 

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

13

0

13

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs (FRA)

0

 

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

711 188

0

711 188

-21 568

710 825

0

710 825

-23 611

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

81 841

0

81 841

0

12 478

0

12 478

0

Opérations de gré à gré

793 029

0

793 029

-21 568

723 303

0

723 303

-23 611

Total opérations fermes

793 042

0

793 042

-21 568

723 303

0

723 303

-23 611

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

12 872

0

12 872

-68

46 400

0

46 400

21

Options de change

0

333

333

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

12 872

333

13 205

-68

46 400

0

46 400

21

Total opérations conditionnelles

12 872

333

13 205

-68

46 400

0

46 400

21

Total instruments financiers et de change á terme

805 914

333

806 247

-21 636

769 703

0

769 703

-23 590

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Méditerranée sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

— Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Micro-couverture

Macro-couverture

Total

Micro-couverture

Macro-couverture

Total

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

806 237

505 476

1 311 713

795 763

626 250

1 422 013

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

65 912

0

65 912

12 478

0

12 478

Opérations fermes

872 149

505 476

1 377 625

808 241

626 250

1 434 491

Options de taux d'intérêt

9 394

21 250

30 644

12 872

46 400

59 272

Opérations conditionnelles

9 394

21 250

30 644

12 872

46 400

59 272

Total

881 543

526 726

1 408 269

821 113

672 650

1 493 763

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2015

31/12/2015

Micro- couverture

Macro- couverture

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Total

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

309 938

401 250

711 188

485 825

225 000

710 825

Swaps financiers de devises

0

 

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

 

0

12 478

0

12 478

Opérations fermes

309 938

401 250

711 188

498 303

225 000

723 303

Options de taux d'intérêt

12 872

 

12 872

0

46 400

46 400

Opérations conditionnelles

12 872

0

12 872

0

46 400

46 400

Total

322 810

401 250

724 060

498 303

271 400

769 703

 

La Banque Populaire Méditerranée n’a pas de position ouverte isolée ni de gestion spécialisée.

 

 

BPMED

BPMED

31/12/2016

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-33 581

-13 862

0

0

-47 443

-32 854

-12 372

0

0

-45 226

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

31/12/2015

31/12/2015

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-9 526

-12 110

0

0

-21 636

-23 396

-194

0

0

-23 590

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

— Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

31/12/2016

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

328 986

688 084

360 555

1 377 625

Opérations fermes

328 986

688 084

360 555

1 377 625

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

7 615

23 030

0

30 644

Opérations conditionnelles

7 615

23 030

0

30 644

Total

336 601

711 114

360 555

1 408 269

 

Ventilation du bilan par devise. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives.

 

Opérations en devises. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Méditerranée ne sont pas significatives.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

— Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

34 267

-51 285

-17 018

33 527

-54 394

-20 867

Opérations avec la clientèle

248 661

-70 140

178 521

274 394

-79 337

195 057

Obligations et autres titres à revenu fixe

50 214

-27 292

22 922

55 946

-30 930

25 016

Dettes subordonnées

257

-1 379

-1 122

342

-1 670

-1 329

Autres

8

-1 728

-1 720

45

-884

-839

Total

333 406

-151 824

181 583

364 254

-167 215

197 039

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

9 622

-32 524

-22 902

23 905

-21 870

2 035

Opérations avec la clientèle

103 615

-30 491

73 124

170 779

-48 846

121 933

Obligations et autres titres à revenu fixe

26 925

-6 837

20 088

29 021

-24 093

4 928

Dettes subordonnées

281

-1 579

-1 298

61

-91

-31

Autres

45

-76

-31

0

-808

-808

Total

140 488

-71 507

68 981

223 766

-95 708

128 058

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

 

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière :

      

Loyers

73 440

0

73 440

89 086

0

89 086

Résultats de cession

4 552

-6 308

-1 756

5 698

-6 015

-318

Dépréciation

115

0

115

105

0

105

Amortissement

0

-63 474

-63 474

0

-78 860

-78 860

Autres produits et charges

3 293

-2 814

479

1 343

-3 417

-2 074

 

81 400

-72 596

8 805

96 232

-88 292

7 940

Opérations de location simple :

      

Loyers

3 448

0

3 448

3 592

0

3 592

Résultats de cession

1 076

-78

998

1 015

-130

884

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

0

-4 183

-4 183

0

-4 645

-4 645

Autres produits et charges

20

-73

-53

17

-83

-66

 

4 544

-4 334

210

4 624

-4 858

-234

Total

85 944

-76 929

9 014

100 856

-93 150

7 706

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

 

0

89 086

0

89 086

Résultats de cession

 

 

0

5 698

-6 015

-318

Dépréciation

 

 

0

105

0

105

Amortissement

 

 

0

0

-78 860

-78 860

Autres produits et charges

 

 

0

1 343

-3 417

-2 074

 

0

0

0

96 232

-88 292

7 940

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

 

 

0

3 592

0

3 592

Résultats de cession

 

 

0

1 015

-130

884

Dépréciation

 

 

0

0

0

0

Amortissement

 

 

0

0

-4 645

-4 645

Autres produits et charges

 

 

0

17

-83

-66

 

0

0

0

4 624

-4 858

-234

Total

0

0

0

100 856

-93 150

7 706

 

— Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2015

Exercice 2015

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

9 019

8 322

3 105

5 217

Parts dans les entreprises liées

1 500

10 001

10 000

1

Total

10 519

18 323

13 105

5 218

 

— Commissions :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

378

-677

-299

161

-344

-183

Opérations avec la clientèle

67 824

-267

67 556

73 129

-107

73 022

Opérations sur titres

4 815

-2

4 812

5 462

-7

5 455

Moyens de paiement

47 321

-28 481

18 840

47 781

-28 438

19 343

Opérations de change

1 040

0

1 040

909

0

909

Engagements hors bilan

7 880

-1 458

6 422

6 539

-1 151

5 388

Prestations de services financiers

56 257

-2 515

53 741

54 053

-2 665

51 387

Activités de conseil

657

0

657

754

0

754

Vente de produits d'assurance vie

0

0

 

0

0

0

Vente de produits d'assurance autres

0

0

0

0

0

0

Total

186 171

-33 402

152 769

188 790

-32 714

156 075

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-344

-344

161

0

161

Opérations avec la clientèle

26 437

-61

26 376

46 692

-46

46 646

Opérations sur titres

1 292

0

1 292

4 170

-7

4 163

Moyens de paiement

18 461

-12 678

5 783

29 320

-15 760

13 560

Opérations de change

528

0

528

381

0

381

Engagements hors bilan

1 733

-760

973

4 806

-391

4 415

Prestations de services financiers

20 723

-918

19 805

33 330

-1 747

31 582

Activités de conseil

473

0

473

281

0

281

Vente de produits d'assurance vie

 

 

0

0

0

0

Vente de produits d'assurance autres

0

0

0

0

0

0

Total

69 648

-14 761

54 886

119 142

-17 952

101 189

 

— Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2015

Exercice 2015

Titres de transaction

0

0

0

0

Opérations de change

1 456

1 048

185

863

Instruments financiers à terme

20

4

4

0

Total

1 476

1 051

188

863

 

— Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

962

0

962

119

0

119

Dotations

-7

0

-7

-54

0

-54

Reprises

969

0

969

172

0

172

Résultat de cession

-827

0

-827

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

135

0

135

119

0

119

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-38

0

-38

157

0

157

Dotations

-54

0

-54

0

0

0

Reprises

15

0

15

157

0

157

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

-38

0

-38

157

0

157

 

— Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

1 561

-2 197

-637

1 486

-2 217

-731

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

1 295

-200

1 095

2 056

-104

1 952

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

5 733

-1 124

4 608

5 078

-1 621

3 458

Autres produits et charges accessoires

1 543

-184

1 359

1 869

-191

1 678

Total

10 132

-3 704

6 426

10 489

-4 133

6 355

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Produits

Charges

total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

706

-945

-239

780

-1 272

-492

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

330

-10

320

1 726

-94

1 632

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

3 242

-1 128

2 115

1 836

-493

1 343

Autres produits et charges accessoires

881

-5

876

988

-186

802

Total

5 159

-2 087

3 071

5 330

-2 046

3 284

 

— Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2015

Exercice 2015

Salaires et traitements

-92 684

-91 161

-32 187

-58 974

Charges de retraite et assimilées

-15 779

-14 676

-4 807

-9 869

Autres charges sociales

-33 519

-33 174

-15 288

-17 886

Intéressement des salariés

-10 699

-9 966

-5 965

-4 001

Participation des salariés

29

-1 974

0

-1 974

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-11 436

-11 330

-4 955

-6 375

Total des frais de personnel

-164 087

-162 281

-63 202

-99 079

Impôts et taxes

-13 436

-7 538

-3 214

-4 324

Autres charges générales d'exploitation

-104 852

-104 035

-39 236

-64 799

Charges refacturées

0

6 364

6 364

0

Total des autres charges d'exploitation

-118 288

-105 209

-36 086

-69 123

Total

-282 375

-267 489

-99 288

-168 201

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 800 cadres et 1 611 non cadres, soit un total de 2 411 salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour 3 315 milliers d’euros au 31 décembre 2016. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

— Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-57 719

45 730

-13 112

1 918

-23 184

-70 344

80 627

-45 689

5 068

-30 339

Titres et débiteurs divers

0

0

-900

0

-900

0

0

-1 000

0

-1 000

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-3 352

4 599

0

0

1 247

-3 445

3 440

0

0

-5

Provisions pour risque clientèle

-1 890

7 501

0

0

5 611

-4 215

3 478

0

0

-737

Autres

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

-62 961

57 830

-14 012

1 918

-17 227

-78 004

87 546

-46 689

5 068

-32 082

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

30 928

 

 

 

 

35 916

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

8 306

 

 

 

 

37 880

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

13 186

 

 

 

 

-1 270

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

5 410

 

 

 

 

15 021

 

 

 

Total reprises nettes

 

57 830

 

 

 

 

87 546

 

 

 

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-21 221

15 247

-4 947

1 581

-9 340

-49 123

65 381

-40 742

3 486

-20 999

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

0

0

0

-1 000

0

-1 000

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-3 088

3 223

0

0

135

-357

217

0

0

-140

Provisions pour risque clientèle

-1 804

710

0

 

-1 094

-2 411

2 768

0

0

357

Autres

 

 

0

 

0

0

0

0

0

0

Total

-26 113

19 180

-4 947

1 581

-10 299

-51 891

68 366

-41 742

3 486

-21 782

Dont:

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

11 219

 

 

 

 

24 697

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

4 028

 

 

 

 

33 852

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

3 223

 

 

 

 

-4 493

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

710

 

 

 

 

14 311

 

 

 

Total reprises nettes

 

19 180

 

 

 

 

68 366

 

 

 

 

— Gains et pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

Exercice 2016

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

18

0

7 479

7 497

-3

0

1

-2

Dotations

-31

0

0

-31

-41

0

-534

-575

Reprises

49

0

7 479

7 527

38

0

535

573

Résultat de cession

-249

0

-3 044

-3 293

149

0

225

374

Total

-231

0

4 435

4 204

146

0

226

373

 

 

(En milliers d'Euros)

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2015

Exercice 2015

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

6

0

0

6

-9

0

1

-8

Dotations

0

0

0

0

-41

0

-534

-575

Reprises

6

0

0

6

32

0

535

567

Résultat de cession

93

0

310

403

56

0

-85

-29

Total

99

0

310

409

47

0

-84

-36

 

— Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2015

Exercice 2015

Produits exceptionnels

702

545

0

545

Charges exceptionnelles

-44

-587

0

-587

 

Impôt sur les bénéfices :

 

Détails des impôts sur le résultat 2016. — La Banque Populaire Méditerranée est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

Exercice 2016

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

24 124

4 453

 

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

 

 

 

Bases imposables

24 124

4 453

0

Impôt correspondant

8 041

846

 

+ Contributions 3,3 %

243

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

-408

 

 

Impôt des succursales à l'étranger

922

 

 

Impact Intégration fiscale

-33

 

 

Impôt comptabilisé

8 765

846

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

6

 

 

Contribution additionnelle à l'Is

 

 

 

Impact Corrections IS ex antérieurs

-160

 

 

Impact Corrections IS 2015, annualisation et CRL

-9

 

 

Impôt différé Ptz

549

 

 

Taxe sur les revenus distribués

58

 

 

Dot provisions redressement fiscal

900

 

 

Provisions pour impôts

710

 

 

IS opé fusion

466

 

 

Total

11 285

846

0

(*) La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 3 498 milliers d’euros.

 

— Détail du résultat fiscal de l’exercice 2016 – passage du résultat comptable au résultat fiscal :

 

(En milliers d'Euros)

BPMED

BPMED

BPPC

Variation de périmètre

Exercice 2016

Exercice 2015

Exercice 2015

Exercice 2015

Résultat net comptable (A)

41 459

41 835

5 536

36 299

Impôt social (B)

10 457

22 035

6 802

15 233

Réintégrations (C)

33 048

42 599

28 344

14 255

Dépréciations sur actifs immobilisés

 

 

 

 

Autres dépréciations et provisions

12 093

8 796

3 402

5 394

Dotation FRBG

0

16 000

16 000

0

OPCVM

62

59

18

41

Moins-values régime long terme et exonérées

282

73

0

73

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

186

66

 

66

Divers

20 426

17 604

8 923

8 681

Déductions (D)

60 840

47 313

22 928

24 385

Plus-values long terme exonérées

606

407

39

368

Plus-values long terme taux réduit

10 012

3 434

 

3 434

Reprises dépréciations et provisions

22 288

9 815

3 336

6 479

Dividendes

9 846

17 780

13 066

4 714

Reprise FRBG

28

0

 

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

186

3

0

3

Amortissement frais acquisition

0

0

 

0

Frais de constitution

0

0

 

0

Divers

17 873

15 875

6 488

9 387

Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D)

24 124

59 156

17 753

41 403

 

Répartition de l’activité. — La Banque Populaire Méditerranée s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance.

La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Méditerranée établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

6.2. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants

(En milliers d'Euros)

Honoraires des commissaires aux comptes

BPMED

2016

2015

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

538

96 %

495

98 %

Services autres que la certification des comptes

20

4 %

12

2 %

Total

558

100 %

507

100 %

Variation (%)

10 %

 

 

Montants en milliers d'euros

Banque Populaire Provençale et Corse

KPMG

Audit Conseil Expertise S.A

2016

 

2015

 

2016

 

2015

 

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

156

90%

111

93%

157

100%

94

97%

Services autres que la certification des comptes

17

10%

9

8%

0

0%

3

3%

Total

173

100%

120

100%

157

100%

97

100%

Variation (%)

44%

62%

 

 

Montants

(En milliers d'Euros)

Banque chaix

KPMG

J. CAUSSE & Associés

2016 (1)

 

2015 (1)

 

2016 (1)

 

2015 (1)

 

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

96

100%

65

100%

0

 

39

100%

Services autres que la certification des comptes

0

0%

0

0%

0

 

0

0%

Total

96

100%

65

100%

0

 

39

100%

Variation (%)

4%

-100%

 

 

Montants

(En milliers d'Euros)

Banque populaire côte d'azur

PWC

LUCCHESI

2016

2015

2016

2015

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

58

94%

112

100%

71

100%

74

100%

Services autres que la certification des comptes

3

6%

 

0%

 

0%

 

0%

Total

62

100%

112

100%

71

100%

74

100%

Variation (%)

-45%

-5%

 

Dans le contexte de la fusion, l’ensemble des honoraires relatifs à chaque cabinet historique est repris dans le tableau, à noter toutefois que les mandats des cabinets PwC et Lucchesi sur Banque Populaire Méditerranée sont tombés le jour de la fusion, soit le 22.11.2016.

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2016, la Banque Populaire Méditerranée n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

 

4. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2016.)

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Méditerranée, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3 « Dépréciation » et 3.10 « Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie » de l’annexe aux comptes annuels, la Banque Populaire Méditerranée constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par la Banque Populaire Méditerranée sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3 « Titres de participation et parts dans les entreprises liées », « Autres titres détenus à long terme » et 3.4 « Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4 « Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

— Valorisation des portefeuilles titres et des instruments financiers : La Banque Populaire Méditerranée détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3 « Titres » et 2.3 « Instruments financiers à terme » de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la Banque Populaire Méditerranée et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : La Banque Populaire Méditerranée constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3 « Engagements sociaux » et 3.10 « Provisions pour engagements sociaux » de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : La Banque Populaire Méditerranée constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3 « Provisions épargne logement » et 3.10 « Provisions PEL / CEL » de l’annexe donnent une information appropriée.

— Fusion des trois Banques Chaix, Banque Populaire Côte d’Azur et Banque Populaire Provençale et Corse : Votre Banque Populaire est issue de la fusion des trois Banques précitées, approuvée lors de l’Assemblée générale du 22 novembre 2016 et décrit dans la note 1.3 de l’annexe. Nous avons examiné les modalités de cette fusion et du dispositif d’élaboration des états financiers. Nos travaux ont porté sur le traitement comptable de la fusion et nous avons vérifié que les états financiers, notamment la note 1.3 de l’annexe, donnent une information appropriée.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Marseille, le 24 mars 2017.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

5. — Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes.

 

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2016.

 

Aux Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale. — En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Côte d’Azur :

— Personne concernée :

Monsieur Jean-Pierre GALVEZ, Président de la SOCAMA Côte d’Azur et administrateur de la Banque Populaire Méditerranée S.A.

— Nature et objet :

Le protocole du 25 mars 2016 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA Côte d’Azur ainsi que celles de votre société – qui vient aux droits de la société absorbée Banque Populaire Côte d’Azur – telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA Côte d’Azur de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA Côte d’Azur, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses.

Celles de la SOCAMA Côte d’Azur portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités :

1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative à hauteur de 0,36% par an sur l'encours des prêts cautionnés existants à chaque fin de mois.

A ce titre, la Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2016 un produit de 330.217,14 € TTC.

2) Frais et commissions versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : La garantie de la SOCAMA Côte d’Azur est rémunérée pour les dossiers de crédit-bail et de location avec option d’achat de la façon suivante :

– une commission d’apport de 1% du montant de l’opération de crédit-bail versée à la mise en place du dossier,

– et une participation aux frais de gestion de 0,25% sur l’encours financier (soit 0,50% sur l’encours garanti) versée mensuellement.

La Banque Populaire Méditerranée S.A. a versé en 2016 à la SOCAMA Côte d’Azur 10.674,58 € pour la commission d’apport et 6.147,58 € pour la commission de contre-garantie.

3) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA Côte d’Azur auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société selon un intérêt calculé au taux EONIA moins 1/8ème. Les placements à terme sont rémunérés aux conditions Institutionnels en vigueur.

Les taux EONIA ayant été négatifs en 2016, la SOCAMA Côte d’Azur n’a perçu aucune rémunération pour ses comptes courants ouverts à la Banque Populaire Méditerranée S.A.

La Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2016 une charge d’intérêt de 29.334,94 € en rémunération des placements CDN mis en place en 2016 par la SOCAMA Côte d’Azur.

4) Engagements de garantie reçus : Le montant des encours garantis par la SOCAMA Côte d’Azur au 31 décembre 2016 s’élève à 85.543.456,05 € pour les prêts et 1.087.974,97 € pour les contrats de crédit-bail.

Le montant des créances contentieuses de la SOCAMA Côte d’Azur au 31 décembre 2016 s’élève à 7.943.839,36 € pour les prêts et 105.878,88 € pour les contrats de crédit-bail.

— Motifs : Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle et lui permettre de réaliser son objet social.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Provençale :

— Nature et objet : Le protocole du 12 février 2008 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA Provençale ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA Provençale de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA Provençale, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses.

Celles de la SOCAMA Provençale portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

— Modalités :

1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 16,15 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA Provençale et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 7.946,50 € TTC.

Votre société applique, par ailleurs une facturation de 50,17 € TTC par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA Provençale.

Au titre de l'exercice 2016, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 65.654,87 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable.

2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA Provençale auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : -Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25%, -Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil.

Votre société a comptabilisé en 2016 une charge d’intérêt de 11.394,45 € en rémunération des sommes déposées par la SOCAMA Provençale sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A.

3) Engagements de garantie reçus : Au 31 décembre 2016, le montant des garanties émises par la SOCAMA Provençale au profit de votre société s'élève à 40.570.437,08 € au titre des crédits sains et 871.696,99 € pour les créances contentieuses.

— Motifs :

Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle et lui permettre de réaliser son objet social.

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de la Corse

— Nature et objet :

Le protocole du 23 avril 2008 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMA de la Corse, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses.

Celles de la SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

— Modalités :

1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.

Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 16,15 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3.973,25 € TTC.

Votre société applique, par ailleurs une facturation de 50,17 € TTC par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de la Corse.

Au titre de l'exercice 2016, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 17.396,98 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable.

2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. :

Les comptes à vue ouverts par la SOCAMA de la Corse auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : -Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25% -Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil.

Votre société a comptabilisé en 2016 une charge d’intérêt de 1.611,22 € en rémunération des sommes déposées par la SOCAMA de la Corse sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A.

3) Engagements de garantie reçus :

Au 31 décembre 2016, le montant des garanties émises par la SOCAMA de la Corse au profit de votre société s'élève à 10.792.729,90 € au titre des crédits sains et 299.307,26 € pour les créances contentieuses.

— Motifs :

Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle et lui permettre de réaliser son objet social.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI Provence Corse :

— Nature et objet :

Le protocole du 12 février 2009 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMI Provence Corse, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses.

Celles de la SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

— Modalités :

1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 21,46 € TTC par an et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3.960 € TTC.

Votre société refacture, par ailleurs, les frais et honoraires engagés dans le cadre de procédures contentieuses sur la base de 450 € TTC par an et par dossier contentieux.

Au titre de l'exercice 2016, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 63.949,20 € TTC au titre des prestations de gestion administrative et comptable.

2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. : Les comptes à vue ouverts par la SOCAMI Provence Corse auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société de la façon suivante : -Le solde moyen du compte courant fait l’objet d’une rémunération trimestrielle calculée au taux du T4M moins 0,25% -Les intérêts sont versés à votre société à la fin de chaque trimestre civil.

Votre société a comptabilisé en 2016 une charge d’intérêt de 4.228,70 € en rémunération des sommes déposées par la SOCAMI Provence la Corse sur le compte courant à vue ouvert à la Banque Populaire Méditerranée S.A., ainsi qu’une charge d’intérêt de 37.522,98 € en rémunération des placements sur un compte à terme.

3) Engagements de garantie reçus : Au 31 décembre 2016, le montant des garanties émises par la SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s'élève à 86.748.084,75 € au titre des crédits sains et 773.698,49 € pour les créances contentieuses.

— Motifs :

Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle et lui permettre de réaliser son objet social.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI de la Côte d’Azur

— Nature et objet :

Le protocole du 26 mai 2011 a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI de la Côte d’Azur ainsi que celles de votre société – qui vient aux droits de la société absorbée Banque Populaire Côte d’Azur – telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI de la Côte d’Azur de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent à assurer la gestion administrative, comptable et juridique de la SOCAMI de la Côte d’Azur, son contrôle interne, le secrétariat du Conseil d’Administration ainsi que le recouvrement des créances contentieuses.

Celles de la SOCAMI de la Côte d’Azur portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Méditerranée S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités :

1) Frais de gestion perçus par la Banque Populaire Méditerranée S.A.

Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative à hauteur d’un millième des encours cautionnés constatés à la fin de l’exercice précédent.

La Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2016 un produit de 21.638,04 € TTC.

2) Intérêts versés par la Banque Populaire Méditerranée S.A.

Les comptes à vue ouverts par la SOCAMI de la Côte d’Azur auprès de la Banque Populaire Méditerranée S.A. sont rémunérés par votre société selon un intérêt calculé au taux EONIA moins 1/8ème. Les placements à terme sont rémunérés aux conditions Institutionnels en vigueur.

Les taux EONIA ayant été négatifs en 2016, la SOCAMI de la Côte d’Azur n’a perçu aucune rémunération pour ses comptes courants ouverts à la Banque Populaire Méditerranée S.A.

La Banque Populaire Méditerranée S.A. a comptabilisé en 2016 une charge d’intérêt de 4.977,77 € en rémunération des placements CDN mis en place en 2016 par la SOCAMI de la Côte d’Azur.

3) Engagements de garantie reçus

Le montant des encours de prêts garantis par la SOCAMI de la Côte d’Azur s’élève à 12.911.513,12 € au 31 décembre 2016.Le montant des créances contentieuses de la SOCAMI de la Côte d’Azur s’élève à 317.549,92 € au 31 décembre 2016.

— Motifs :

Cette coopération permet de sécuriser les concours consentis et contre-garantis par la société de caution mutuelle et lui permettre de réaliser son objet social.

 

Marseille, le 24 mars 2017.

Les commissaires aux comptes :

 

 

 

III. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion sur les comptes sociaux et consolidés est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1703299

09/11/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5143
Texte de l'annonce :

1605143

9 novembre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°135


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 247 Avenue du Prado, CS 90025, 13295 Marseille cedex 08

058 801 481 R.C.S. Marseille

 Situation au 30 septembre 2016

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

40 735

Effets Publics et Valeurs assimilées

115 193

Créances sur les Etablissements de Crédit

678 752

Opérations avec la clientèle

3 076 156

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

774 022

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 942

Participations et autres titres détenus à long terme

133 815

Parts dans les entreprises liées

257 942

Immobilisations Incorporelles

756

Immobilisations corporelles

18 904

Autres Actifs

41 495

Comptes de Régularisation

22 917

TOTAL ACTIF

5 163 629

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

1 012 432

Opérations avec la clientèle

3 195 014

Dettes représentées par un titre

146 085

Autres Passifs

19 630

Comptes de Régularisation

79 370

Provisions

30 111

Dettes subordonnées

100 017

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

66 705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

514 266

Capital souscrit

269 096

Réserves

235 937

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

7 200

TOTAL PASSIF

5 163 629

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

420 792

Engagements de garantie

129 233

Engagements reçus

 

Engagements de financement

88 000

Engagements de garantie

825 178

 

 

1605143

05/08/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4291
Texte de l'annonce :

1604291

5 août 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 247, Avenue du Prado, CS 90025, 13295 MARSEILLE cedex 08

058 801 481 R.C.S. Marseille

 

Situation au 30 juin 2016.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

48 219

Effets Publics et Valeurs assimilées

115 772

Créances sur les Etablissements de Crédit

539 356

Opérations avec la clientèle

3 079 293

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

790 847

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 988

Participations et autres titres détenus à long terme

136 068

Parts dans les entreprises liées

257 942

Immobilisations Incorporelles

822

Immobilisations corporelles

18 545

Autres Actifs

40 660

Comptes de Régularisation

58 571

TOTAL ACTIF

5 089 083

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

978 641

Opérations avec la clientèle

3 132 172

Dettes représentées par un titre

144 675

Autres Passifs

29 059

Comptes de Régularisation

104 736

Provisions

29 875

Dettes subordonnées

100 025

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

66 705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

503 195

Capital souscrit

258 025

Réserves

235 937

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

7 200

TOTAL PASSIF

5 089 083

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

640 137

Engagements de garantie

132 391

Engagements reçus

 

Engagements de financement

337 337

Engagements de garantie

783 517

 

 

1604291

10/06/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 2999
Texte de l'annonce :

1602999

10 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°70


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire a capital variable,

régie par les articles l512-2 et suivants du code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits

siège social : 247, avenue du Prado – Cs 90025 -13295 Marseille cedex 08

  058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuves par l’Assemblée Générale ordinaire du 10 mai 2016.

 

1. — Comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse (IFRS)

 

I.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2015 (avec comparatif au 31 décembre 2014)

 

1.1.1. — Bilan consolidé.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisse, banques centrales

5.1

62 682

60 321

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

3 214

3 726

Instruments dérivés de couverture

5.3

7 402

8 755

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

275 309

263 811

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

620 560

509 190

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

5 166 128

4 843 090

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

10 266

10 594

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

45 106

46 273

Actifs d'impôts courants

 

2 024

5 749

Actifs d'impôts différés

5.9

27 785

32 048

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

109 774

163 080

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.11

0

0

Immeubles de placement

5.12

663

730

Immobilisations corporelles

5.13

87 853

88 513

Immobilisations incorporelles

5.13

2 379

2 530

Ecarts d'acquisition

5.14

114 114

114 114

Total de l'actif

 

6 535 259

6 152 524

 

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

3 486

32 238

Instruments dérivés de couverture

5.3

32 840

38 331

Dettes envers les établissements de crédit

5.15.1

933 981

703 105

Dettes envers la clientèle

5.15.2

4 616 256

4 443 963

Dettes représentées par un titre

5.16

161 481

162 534

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 312

1 344

Passifs d'impôts courants

 

0

0

Passifs d'impôts différés

5.9

43

66

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

142 044

158 217

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.18

28 716

34 709

Dettes subordonnées

5.19

103 507

103 525

Capitaux propres

2.1.1.4

511 593

474 491

Capitaux propres part du groupe

 

511 593

474 491

Capital et primes liées

 

249 578

239 601

Réserves consolidées

 

220 230

213 372

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

14 233

10 617

Résultat de la période

 

27 552

10 901

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

6 535 259

 6 152 524

 

1.1.2. — Compte de résultat consolidé.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

6.1

185 953

204 216

Intérêts et charges assimilées

6.1

-82 718

-90 644

Commissions (produits)

6.2

103 853

95 982

Commissions (charges)

6.2

-18 951

-18 655

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

8 503

-19 679

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

3 244

3 076

Produits des autres activités

6.5

4 981

4 834

Charges des autres activités

6.5

-1 679

-1 769

Produit net bancaire

 

203 186

177 361

Charges générales d'exploitation

6.6

-139 652

-139 068

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-8 771

-6 946

Résultat brut d'exploitation

 

54 763

31 347

Coût du risque

6.7

-14 200

-15 996

Résultat d'exploitation

 

40 563

15 351

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

308

-121

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

40 871

15 230

Impôts sur le résultat

6.11

-13 319

-4 329

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

27 552

10 901

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

27 552

901

 

 

1.1.3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Résultat net

27 552

10 901

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

2 472

-4 291

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-851

1 478

Eléments non recyclables en résultat

1 621

-2 813

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-59

1 193

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 206

528

Impôts

-1 152

-522

Eléments recyclables en résultat

1 995

1 199

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

3 616

-1 614

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

31 168

9 287

Part du groupe

31 168

9 287

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

 

1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2014

216 720

0

0

218 066

-25

19 231

-6 975

0

447 017

0

447 017

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-4 797

 

 

 

 

-4 797

 

-4 797

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

-4 797

0

0

0

0

-4 797

0

-4 797

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-2 813

853

346

 

-1 614

 

-1 614

Changement de méthode comptable

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

10 901

10 901

 

10 901

Autres variations

22 882

 

 

103

 

 

 

 

22 985

 

22 985

Sous-total

22 882

0

0

103

0

0

0

10 901

33 886

0

33 886

Capitaux propres au 31 décembre 2014

239 601

0

0

213 372

-2 838

20 084

-6 629

10 901

474 491

0

474 491

 

 

(En milliers d'Euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Affectation du résultat de l'exercice 2014

 

 

 

10 901

 

 

 

-10 901

 

 

0

Impact de l'application d'IFRIC 21

 

 

 

321

 

 

 

 

 

 

321

Capitaux propres au 1er janvier 2015

239 601

0

0

224 594

-2 838

20 084

-6 629

0

474 812

0

474 812

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

9 849

 

 

 

 

 

 

 

9 852

 

9 852

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-4 199

 

 

 

 

-4 199

 

-4 199

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

9 849

0

0

-4 199

0

0

0

0

5 653

0

5 653

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

1 621

-107

2 102

 

3 616

 

3 616

Changement de méthode comptable

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

27 552

27 552

 

27 552

Autres variations

128

 

 

-165

 

 

 

 

-37

 

-37

Sous-total

128

0

0

-165

0

0

0

27 552

27 512

0

27 512

Capitaux propres au 31 décembre 2015

249 578

0

0

220 230

-1 217

19 977

-4 527

27 552

511 593

0

511 593

 

 

1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat avant impôts

40 871

15 230

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 926

7 694

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

-8 089

2 814

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-5 194

-4 604

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

23 419

-30 794

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

18 062

-24 890

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

294 843

12 674

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-149 347

117 184

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-42 740

19 913

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

7 029

-19 959

Impôts versés

-8 003

-13 990

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

101 782

115 822

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

160 715

106 162

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-2 756

3 933

Flux liés aux immeubles de placement

19

-70

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 167

-29 024

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-6 904

-25 161

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

5 653

-4 792

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-904

-249

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

4 749

-5 041

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

158 560

75 960

Caisse et banques centrales

60 321

59 244

Caisse et banques centrales (actif)

60 321

59 244

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

68 862

-6 021

Comptes ordinaires débiteurs (2)

74 956

18 309

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-6 094

-24 330

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

129 183

53 223

Caisse et banques centrales

62 682

60 321

Caisse et banques centrales (actif)

62 682

60 321

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

225 061

68 862

Comptes ordinaires débiteurs (2)

229 229

74 956

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-4 168

-6 094

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

287 743

129 183

Variation de la trésorerie nette

158 560

75 960

 

 

1.1.6. — Annexe aux comptes consolidés.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. —

Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

 

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,25 % qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés,

 

— La Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International),

 

— Les filiales et Participations financières

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds réseau Caisse d’Épargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181,3 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Épargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

 

1.3. Événements significatifs. — Les deux derniers emprunts structurés avec Natixis de 70 millions d’euros, détenus par la Banque Populaire Provençale et Corse, ayant généré une forte volatilité sur le résultat IFRS 2014 ont été renégociés en juin 2015 en emprunt à taux fixe permettant de fixer la marge d’intérêt en normes françaises et de neutraliser l’effet volatilité en norme IFRS.

 

Pour le groupe Banque Populaire Provençale et Corse, l’année 2015 a été marquée par une forte augmentation des prêts ayant fait l’objet d’une renégociation de taux ou d’un remboursement anticipé, notamment sur le premier semestre. Ce phénomène est dû à la baisse des taux long sur le marché.

 

 

1.4. Événement postérieur à la clôture. — Après l’arrêté des comptes sociaux et consolidés du 31 décembre 2015, la Banque Populaire Provençale et Corse a été informée qu’elle fera l’objet d’un contrôle fiscal démarrant en février 2016 et qui portera sur les exercices 2013 et 2014.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture1

1 Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :

http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2015 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2015, et plus particulièrement :

Changement comptable concernant la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Taxes ».

 

Depuis le 1er janvier 2015, le Groupe BPCE applique IFRIC 21 « Taxes ». Cette interprétation de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique. Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Enfin, lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

En date de première application, soit au 1er janvier 2014, les effets de l’interprétation IFRIC 21 sont comptabilisés de façon rétrospective de la manière suivante :

— la Contribution Sociale de Solidarité (C3S) est désormais comptabilisée à la date du fait générateur de son exigibilité (1er janvier), et non plus l’année de réalisation des revenus. L’annulation de la provision comptabilisée au 31 décembre 2013 par la contrepartie des capitaux propres impacte le bilan d’ouverture au 1er janvier 2014,

 

— la charge de C3S a impacté le résultat de l’exercice 2014.

 

Les impacts de l’interprétation IFRIC 21 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2015 sont non significatifs et concernent principalement les capitaux propres part du groupe pour un montant net d’impôt différé de +321 milliers d’euros en contrepartie des comptes de régularisation passif et des actifs d’impôts différés.

 

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

 

2.3. Nouvelle norme IFRS 9. — L’IASB a publié en juillet 2014 la version complète et définitive de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » qui remplacera de façon obligatoire, à compter du 1er janvier 2018, la norme IAS 39. Cette nouvelle norme introduit :

— Pour les actifs financiers, un nouveau modèle de classification fondé sur la nature de l’instrument (instrument de dette ou instrument de capitaux propres).

 

— Pour les instruments de dette, la norme revoit la séparation Coût amorti / Juste valeur, en se fondant sur le modèle de gestion des actifs et les caractéristiques des flux contractuels, Ainsi, seuls les instruments avec des caractéristiques simples ou standards pourront être éligibles à la catégorie coût amorti (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte) ou juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (s’ils sont gérés dans un modèle de collecte et vente) ;

 

— Pour les passifs financiers désignés à la juste valeur par résultat, l’obligation d’enregistrer dans les autres éléments du résultat global, les variations de juste valeur afférentes au risque de crédit propre (sauf dans le cas où cette comptabilisation créerait ou accroîtrait une non-concordance comptable au niveau du résultat net);

 

— Un modèle unique de dépréciation, prospectif, fondé sur les pertes attendues calculé sur l’ensemble des portefeuilles comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par contrepartie des autres éléments du résultat global (recyclable) ;

 

— Un modèle de comptabilité de couverture modifié, plus en adéquation avec les activités de gestion des risques.

 

Bien que la norme IFRS 9 n’ait pas encore été adoptée par l’Union européenne, le Groupe BPCE a, compte tenu de l’importance des changements apportés par cette norme, engagé, dès le premier semestre 2015, des travaux d’analyse normative et de déclinaisons opérationnelles conduits dans le cadre d’une organisation de projet faisant intervenir l’ensemble des métiers et fonctions supports concernés. Ces travaux se poursuivront en 2016 avec notamment, le lancement des développements informatiques nécessaires à la correcte mise en œuvre de la norme.

 

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

 

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

 

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2015, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6),

 

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7),

 

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5),

 

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9),

 

— les impôts différés (note 4.10),

 

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

 

Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

 

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2015. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2015 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 22 mars 2016. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 10 mai 2016.

 

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse est constitué de :

— la Banque Populaire Provençale et Corse (entité consolidante),

 

— la Banque Chaix,

 

— les sociétés de caution mutuelle,

 

— la Société Immobilière Provençale et Corse,

 

— les SCI Pythéas Prado I et II,

 

— le silo FCT BPPC.

 

 

3.2. Périmètre de consolidation – méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

 

Le périmètre des entités consolidées par le groupe Banque Populaire Provençale et Corse figure en note 15 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Périmètre de consolidation – méthodes de consolidation et de valorisation. — Les filiales contrôlées par le groupe Banque Populaire Provençale et Corse sont consolidées par intégration globale.

 

Définition du contrôle. — Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

 

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

 

 

Cas particulier des entités structurées. — Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites,

 

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée,

 

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné,

 

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger

 

Méthode de l’intégration globale. — L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

 

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

 

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

 

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

 

Exclusion du périmètre de consolidation. — Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 15.5.

 

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

 

De même, les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

— Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjoint sur ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

 

 

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

 

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

 

— Méthode de la mise en équivalence : Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

 

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

 

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

 

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

 

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

 

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

 

 

— Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

 

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

— Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

 

 

— Mode de comptabilisation des activités conjointes : Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères. — La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

 

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture,

 

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

 

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques. — L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

 

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

 

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

 

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

 

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

 

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

 

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

 

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

 

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

 

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

 

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3,

 

– les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période,

 

– les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

- des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

 

- ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39),

 

– en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

- soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

 

- soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

 

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

 

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

– en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle,

 

– lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées. — Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

 

Note 4. – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances. — Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

 

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

 

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts externes de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

 

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

 

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

 

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

 

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

 

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

 

4.1.2. Titres. — À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat,

 

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

 

— prêts et créances,

 

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance, et

 

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

 

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur,

 

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance,

 

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit,

 

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance,

 

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance,

 

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

 

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

 

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

 

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

 

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

 

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue, sauf cas particuliers.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis. — Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

— sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération,

 

— l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture,

 

— si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

 

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

 

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

 

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

 

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

 

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option. — L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

 

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

 

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

 

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

 

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture. — Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat,

 

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché,

 

— il est réglé à une date future.

 

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

 

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

 

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

 

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

 

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

 

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

 

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

 

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (Macrocouverture) :

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

 

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings,

 

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

 

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

 

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

 

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

 

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

 

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

 

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

 

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

 

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

 

— Documentation en couverture de juste valeur : Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

 

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

 

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

 

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

 

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

 

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

– un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture,

 

– un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

 

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

 

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

 

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession (ou de la cession partielle avec perte de contrôle) de tout ou partie de l’investissement net.

 

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

 

Principe généraux. — La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014.

 

L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact de - 381 milliers d’euros sur le résultat du groupe au 31 décembre 2014 et de + 369 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

 

Juste valeur en date de comptabilisation initiale. — Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

 

Hiérarchie de la juste valeur :

— Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif : Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

 

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

– une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires),

 

– une baisse significative du volume des transactions,

 

– une faible fréquence de mise à jour des cotations,

 

– une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché,

 

– une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif,

 

– une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif,

 

– des écarts très importants entre le prix vendeur (BID) et le prix acheteur (Ask) (fourchette très large).

 

 

— Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

 

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de Niveau 2. — En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

 

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires,

 

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

– les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

 

– les volatilités implicites,

 

– les « spreads » de crédit,

 

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (Niveau 2) :

— Instruments dérivés de niveau 2 : Seront en particulier classés dans cette catégorie :

– les swaps de taux standards ou CMS,

 

– les accords de taux futurs (FRA),

 

– les swaptions standards,

 

– les caps et floors standards,

 

– les achats et ventes à terme de devises liquides,

 

– les swaps et options de change sur devises liquides,

 

– les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

 

— Instruments non dérivés de niveau 2 : Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

 

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

 

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

 

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

 

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

 

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

– les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

 

Juste valeur de Niveau 3. — Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

— Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) : Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

– les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE,

 

– certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

 

– les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

 

– des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

 

– les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

 

— Transferts entre niveaux de juste valeur : Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Juste valeur des titres de BPCE. — La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

 

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

 

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 135 577 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au cout amorti. — Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

 

 

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

— Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur

Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

 

– des passifs exigibles à vue ;

 

– des prêts et emprunts à taux variable ;

 

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

 

— Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

 

— Juste valeur des crédits interbancaires : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

 

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour les crédits à la clientèle, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

 

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

 

Instruments reclassés en « Prêts et créances » ayant la nature juridique de « Titres ». — L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

 

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

 

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

 

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

 

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

 

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

 

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

 

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

 

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

 

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » jusqu’à la cession des titres.

 

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

 

La dépréciation des instruments de dettes doit être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

 

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

 

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

 

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

 

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

 

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

 

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

 

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers. — Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

 

 

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

 

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

 

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

 

– reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

 

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

 

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

 

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

 

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

 

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers. — Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

 

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

 

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

 

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

 

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

 

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

 

— Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers : Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

– les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne,

 

– des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

 

— Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

 

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

 

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

 

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

 

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

 

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

 

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

 

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

 

 

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

 

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

 

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

 

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

 

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

 

— ravalements : 10 à 20 ans ;

 

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

 

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

 

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

 

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

 

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

 

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

 

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

 

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

 

Engagements sur les contrats d’épargne-logement. — Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant la comptabilisation des intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif financier instrument de dette est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif financier instrument de dette est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

 

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

 

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

 

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

 

4.8. Operations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

 

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global »;

 

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories.

 

4.9.1. Avantages à court terme. — Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

 

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

 

4.9.2. Avantages à long terme. — Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

 

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi. — Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi. — Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

 

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

 

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

 

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

 

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

 

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

 

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

 

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

 

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en autres éléments du résultat global.

 

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

 

4.11. Activités de promotion immobilière. — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

 

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

 

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

 

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

— l’acquisition des terrains ;

 

— les travaux d’aménagement et de construction ;

 

— les taxes d’urbanisme ;

 

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

 

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

 

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ;

 

— les frais financiers affectés aux opérations.

 

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

 

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

 

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

 

4.12. Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 6 millions d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 677 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 5 millions d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à la décision n°2015-CR-01 du collège de résolution de l’ACPR du 24 novembre 2015, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 470 milliers d’euros dont 330 milliers d’euros comptabilisés en charge et 140 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques Centrales :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Caisses

27 064

27 838

Banques centrales

35 618

32 483

Total caisses, banques centrales

62 682

60 321

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

 

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent uniquement des dérivés de transaction.

 

Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement de dérivés de transaction.

 

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat. — Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

3 214

 

3 214

3 726

 

3 726

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

3 214

0

3 214

3 726

0

3 726

 

Au 31 décembre 2015, le groupe ne dispose pas d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments financiers dérivés.

 

A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 3 486 milliers d’euros au 31décembre 2015 (32 238 milliers d’euros au 31 décembre 2014), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

79 538

1 825

2 003

85 236

2 331

30 701

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

44 036

1 388

1 388

46 214

1 355

1 355

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

123 574

3 213

3 391

131 450

3 686

32 056

Instruments de taux

18 696

1

95

33 354

40

182

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

18 696

1

95

33 354

40

182

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

142 270

3 214

3 486

164 804

3 726

32 238

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

 

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

635 400

7 402

26 276

465 400

8 755

28 526

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

635 400

7 402

26 276

465 400

8 755

28 526

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

635 400

7 402

26 276

465 400

8 755

28 526

Instruments de taux

131 250

 

6 564

134 643

 

9 805

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

131 250

 

6 564

134 643

 

9 805

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

131 250

 

6 564

134 643

 

9 805

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

766 650

7 402

32 840

600 043

8 755

38 331

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

94 233

96 129

Obligations et autres titres à revenu fixe

16 394

7 443

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

110 627

103 572

Actions et autres titres à revenu variable

164 706

160 263

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

275 333

263 835

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-24

-24

Total des actifs financiers disponibles à la vente

275 309

263 811

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

21 036

21 095

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

Au 31 décembre 2015, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les gains latents sur titres BPCE (18 877 milliers d’euros).

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers.

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers. — La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

3 214

0

3 214

Dérivés de taux

0

1 826

0

1 826

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 388

0

1 388

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

3 214

0

3 214

Titres

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

7 402

0

7 402

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

7 402

0

7 402

Titres de participation

0

24 795

135 577

160 372

Autres titres

110 154

4 783

0

114 937

Titres à revenu fixe

110 154

473

0

110 627

Titres à revenu variable

0

4 310

0

4 310

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

110 154

29 578

135 577

275 309

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

0

 

0

0

Instruments dérivés

0

3 486

0

3 486

Dérivés de taux

0

2 098

0

2 098

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 388

0

1 388

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

3 486

0

3 486

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

32 840

0

32 840

Dérivés actions

0

 

0

0

Dérivés de change

0

 

0

0

Dérivés de crédit

0

 

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

32 840

0

32 840

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Total

Actifs financiers :

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

3 726

0

3 726

Dérivés de taux

0

2 371

0

2 371

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 355

0

1 355

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

3 726

0

3 726

Titres

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

8 755

0

8 755

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

8 755

0

8 755

Titres de participation

0

21 063

135 577

156 640

Autres titres

102 261

4 910

0

107 171

Titres à revenu fixe

102 261

1 311

0

103 572

Titres à revenu variable

0

3 599

0

3 599

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

102 261

25 973

135 577

263 811

Passifs financiers :

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

32 238

0

32 238

Dérivés de taux

0

30 883

0

30 883

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 355

0

1 355

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

32 238

0

32 238

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

38 331

0

38 331

Dérivés actions

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

38 331

0

38 331

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur. — Au 31 décembre 2015, les actifs financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent les actions BPCE SA

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2015

Au compte de résultat

En capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Passifs financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur. — Sur l’exercice 2015, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré de transferts entre les niveaux de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses. — Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Provençale et Corse est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

 

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 1 472 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25 % conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 1 576 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 4 516 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 4 222 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en autres éléments du résultat global ».

 

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêt et créances sur les établissements de crédit

620 560

509 190

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

620 560

509 190

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

229 229

74 956

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts¹

358 037

400 940

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

33 294

33 294

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

620 560

509 190

(1)Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 234 millions d’euros au 31 décembre 2015 (240 millions d’euros au 31 décembre 2014).

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 377 millions d’euros au 31 décembre 2015 (255 millions d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.6.2. Prêts et créances à la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Prêts et créances sur la clientèle

5 319 670

5 004 416

Dépréciations individuelles

-140 562

-150 518

Dépréciations sur base de portefeuilles

-12 980

-10 808

Total des prêts et créances sur la clientèle

5 166 128

4 843 090

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

161 333

178 998

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

353 256

321 176

Créances commerciales

94 429

86 688

Crédits à l'équipement

1 345 800

1 287 029

Crédits au logement

3 097 354

2 878 613

Crédits à l'exportation

960

1 303

Opérations de pension

0

0

Opérations de location financement

0

0

Autres crédits

24 811

3 112

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 916 610

4 577 921

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

241 727

247 497

Total des prêts et créances sur la clientèle

5 319 670

5 004 416

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Effets publics et valeurs assimilées

45 106

46 273

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 106

46 273

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 106

46 273

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 14.

 

 

5.8. Reclassement d’actifs financiers. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers.

 

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plus-values latentes sur OPCVM

18

31

Gie fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

3 275

3 557

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 656

1 602

Provisions sur base de portefeuilles

0

 

Autres provisions non déductibles

8 888

8 065

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

0

 

Autres sources de différences temporelles

5 931

5 414

Impôts différés liés aux décalages temporels

19 768

18 670

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

7 974

13 312

Impôts différés non constatés par prudence

 

 

Impôts différés nets

27 742

31 982

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

27 785

32 048

Au passif du bilan

-43

-66

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

58 878

90 929

Charges constatées d'avance

307

347

Produits à recevoir

7 355

8 992

Autres comptes de régularisation

11 509

19 219

Comptes de régularisation - Actif

78 049

119 487

Dépôts de garantie versés

21 000

26 300

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

10 725

17 293

Actifs divers

31 725

43 593

Total des comptes de régularisation et actifs divers

109 774

163 080

 

Suite à la signature en 2014 d’un avenant par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse a ainsi versé 21 millions d’euros à Natixis en 2015 contre 26 millions d’euros en 2014.

 

5.11. Participations dans des entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

5.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

817

-154

663

1 094

-364

730

Total des immeubles de placement

817

-154

663

1 094

-364

730

 

 

5.13. Immobilisations :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

62 032

-9 181

52 851

35 360

-7 654

27 706

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

93 994

-58 992

35 002

122 685

-61 878

60 807

Total des immobilisations corporelles

156 026

-68 173

87 853

158 045

-69 532

88 513

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

8 926

-6 587

2 339

8 725

-6 213

2 512

Logiciels

1 086

-1 046

40

1 117

-1 099

18

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

10 012

-7 633

2 379

9 842

-7 312

2 530

 

5.14. Ecarts d’acquisition. — Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur nette à l'ouverture

114 114

114 114

Acquisitions

0

0

Cessions

0

0

Perte de valeur

0

0

Reclassements

0

0

Ecarts de conversion

0

0

Autres variations

0

0

Valeur nette à la clôture

114 114

114 114

 

Ecarts d’acquisition détaillés :

 

(En milliers d'Euros)

Valeur nette comptable

31/12/2015

31/12/2014

Banque chaix

114 114

114 114

Total des écarts d'acquisition

114 114

114 114

 

Tests de dépréciation. — Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés.

 

La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe.

 

Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

— flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque

 

— taux de croissance à l’infini : 2 %

 

— taux d’actualisation : 7,5 %

 

Ces tests ont conduit le groupe à n’enregistrer aucune dépréciation au titre de l’exercice 2015.

 

5.15. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

 

5.15.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes à vue

10 204

11 337

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

357

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

10 561

11 337

Emprunts et comptes à terme

914 586

682 949

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

8 834

8 819

Dettes à termes envers les établissements de crédit

923 420

691 768

Total des dettes envers les établissements de crédit

933 981

703 105

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 589 millions d’euros au 31 décembre 2015 (410 millions d’euros au 31 décembre 2014).

 

5.15.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

2 126 717

1 924 482

Livret A

307 904

310 627

Plans et comptes épargne-logement

472 844

442 057

Autres comptes d'épargne à régime spécial

775 786

764 073

Dettes rattachées

0

0

Comptes d'épargne à régime spécial

1 556 534

1 516 757

Comptes et emprunts à vue

3 793

3 079

Comptes et emprunts à terme

885 754

961 489

Dettes rattachées

43 458

38 156

Autres comptes de la clientèle

933 005

1 002 724

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 616 256

4 443 963

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.16. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

157 871

158 915

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

157 871

158 915

Dettes rattachées

3 610

3 619

Total des dettes représentées par un titre

161 481

162 534

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.17. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'encaissement

65 709

76 468

Produits constatés d'avance

17 237

17 806

Charges à payer

32 182

31 254

Autres comptes de régularisation créditeurs

10 093

10 683

Comptes de régularisation - passif

125 221

136 211

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

1 888

2 189

Dépôts de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

14 935

19 817

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

16 823

22 006

Total comptes de régularisation et passifs divers

142 044

158 217

 

5.18. Provisions :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Augmentation

Reprises

Autres mouvements¹

31/12/2015

Provisions pour engagements sociaux

19 178

1 195

-2 196

-2 492

15 685

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 654

289

-141

-1

4 801

Provisions pour engagements hors bilan

7 477

2 927

-3 448

1

6 957

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

1 204

400

-1 601

640

643

Autres

2 196

0

-861

-705

630

Autres provisions

15 531

3 616

-6 051

-65

13 031

Total des provisions

34 709

4 811

-8 247

-2 557

28 716

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (3 millions d’euros avant impôts) ainsi que les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion.

 

5.18.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

0

0

Ancienneté de moins de 4 ans

218 313

167 127

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

114 685

121 597

Ancienneté de plus de 10 ans

114 381

127 336

Encours collectés au titre des plans épargne-logement

447 379

416 060

Encours collectés au titre des comptes épargne-logement

24 363

25 992

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

471 742

442 053

 

5.18.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

— Encours de crédits octroyés :

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement

655

1 074

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement

1 507

2 206

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

2 162

3 280

 

5.18.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations / reprises

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 455

857

2 313

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

830

-185

645

Ancienneté de plus de 10 ans

1 985

-413

1 572

Provisions constituées au titre des plans Epargne-logement

4 270

259

4 530

Provisions constituées au titre des comptes Epargne-logement

395

-99

296

Provisions constituées au titre des crédits PEL

4

-10

-6

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-15

-3

-19

Provisions constituées au titre des crédits Epargne-logement

-12

-13

-25

Total des provisions constituées au titre de l'Epargne-logement

4 654

147

4 801

 

5.19. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

3 475

3 489

Dettes subordonnées et assimilés

103 475

103 489

Dettes rattachées

32

36

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

103 507

103 525

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Emission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2015

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

 

 

 

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

3 489

198

-212

 

3 475

Dettes rattachées

36

 

 

-4

32

Dettes subordonnées et assimilés

103 525

198

-212

-4

103 507

 

5.20. Actions ordinaires et instruments de capitaux émis :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

Nombre

Nominal en euros

Capital en milliers d'euros

Nombre en milliers

Nominal en euros

Capital en milliers d'euros

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

14 944

16

239 100

14 944

16

239 100

Augmentation de capital

3 411

16

54 580

 

 

 

Réduction de capital

-2 795

16

-44 731

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

Valeur à la clôture

15 560

 

248 949

14 944

16

239 100

 

Les parts sociales listées ci-dessus sont celles de l’entité Banque Populaire Provençale et Corse.

 

 

5.21. Participations ne donnant pas le contrôle. — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif.

 

 

5.22. Variation des gains et pertes directement comptabilisées en capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

2 472

-4 291

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

-851

1 478

Ecarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-59

1 193

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

32

1 193

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

-91

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 206

528

Impôts

-1 152

-522

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôts)

3 616

-1 614

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Ecarts de réévaluation sur régime à prestations définies

2 472

-851

1 621

-4 291

1 478

-2 813

Ecarts de conversion

0

///

0

0

///

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-59

-48

-107

1 193

-340

853

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

3 206

-1 104

2 102

528

-182

346

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

///

///

0

///

///

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

3 616

 

 

-1 614

Part du groupe

 

 

3 616

 

 

-1 614

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

 

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

168 987

-44 666

124 321

180 887

-50 869

130 018

Prêts et créances avec les établissements de crédit

7 506

-17 337

-9 831

7 857

-17 939

-10 082

Opérations de location-financement

0

///

0

0

///

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

///

-8 076

-8 076

///

-8 823

-8 823

Instruments dérivés de couverture

4 923

-12 639

-7 716

9 681

-13 007

-3 326

Actifs financiers disponibles à la vente

4 016

///

4 016

5 215

///

5 215

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

521

///

521

552

///

552

Actifs financiers dépréciés

0

///

0

24

///

24

Autres produits et charges d'intérêts

0

///

///

0

-6

-6

Total des produits et charges d'intérêts

185 953

-82 718

103 235

204 216

-90 644

113 572

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 2 803 milliers d’euros (3 412 milliers d’euros en 2014) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

 

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 149 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (341 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014).

 

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

 

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

 

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-344

-344

0

-571

-571

Opérations avec la clientèle

42 792

-95

42 697

36 987

-115

36 872

Prestation de services financiers

9 899

-1 215

8 684

9 432

-806

8 626

Vente de produits d'assurance vie

14 425

 

14 425

13 700

 

13 700

Moyens de paiement

28 943

-16 498

12 445

27 871

-16 027

11 844

Opérations sur titres

1 304

-18

1 286

1 615

-18

1 597

Activités de fiducie

1 902

0

1 902

2 076

0

2 076

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

3 834

-779

3 055

3 746

-1 118

2 628

Autres commissions

754

-2

752

555

0

555

Total des commissions

103 853

-18 951

84 902

95 982

-18 655

77 327

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

 

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats sur instruments financiers de transaction

8 456

-20 154

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

-15

Résultats sur opérations de couverture

-207

249

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-207

249

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

920

-13 112

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-1 127

13 361

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

254

241

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

8 503

-19 679

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultats de cession

138

141

Dividendes reçus

3 106

2 935

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

3 244

3 076

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2015.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

 

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

 

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

 

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

8

0

8

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-62

-62

0

-34

-34

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

706

-1 313

-607

644

-907

-263

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 267

-304

3 963

4 150

-828

3 322

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

0

0

40

0

40

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 973

-1 617

3 356

4 834

-1 735

3 099

Total des produits et charges des autres activités

4 981

-1 679

3 302

4 834

-1 769

3 065

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Charges de personnel

-86 947

-85 400

Impôts et taxes

-4 800

-4 660

Services extérieurs

-47 905

-49 008

Autres frais administratifs

-52 705

-53 668

Total des charges générales d'exploitation

-139 652

-139 068

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

 

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

— Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-11 941

-15 637

Récupérations sur créances amorties

1 342

1 393

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-3 601

-1 752

Total coût du risque

-14 200

-15 996

 

— Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-14 200

-15 996

Autres actifs financiers

0

0

Total coût du risque

-14 200

-15 996

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

308

-121

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

308

-121

 

6.10. Variation de valeur des écarts d’acquisition. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré de variations de valeur des écarts d’acquisition sur l’exercice 2014.

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Impôts courants

-11 306

-9 761

Impôts différés

-2 013

5 432

Impôts sur le résultat

-13 319

-4 329

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2015

Exercice 2014

(En milliers d'Euros)

Taux d'impôt

(En milliers d'Euros)

Taux d'impôt

Résultat net part du groupe

27 552

 

10 901

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

 

Impôts

13 319

 

4 329

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

40 871

 

15 230

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,4%

 

34,4%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

14 072

 

5 244

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

-61

-0,1%

397

2,6%

Effet des différences permanentes

-555

-1,4%

-1 179

-7,7%

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

0,0%

706

4,6%

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0,0%

0

0,0%

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

1 152

2,8%

0

0,0%

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-138

-0,3%

-246

-1,6%

Autres éléments

-1 151

-2,8%

-593

-3,9%

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

13 319

 

4 329

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

32,6%

 

28,4%

 

Note 7. – Exposition aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

 

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

 

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

 

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

 

— la répartition des expositions par qualité de crédit.

 

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les Commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

 

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Provençale et Corse au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'Euros)

Encours net 31/12/2015

Encours net 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

3 214

3 726

Instruments dérivés de couverture

7 402

8 755

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

110 627

103 572

Prêts et créances sur les établissements de crédit

620 560

509 190

Prêts et créances sur la clientèle

5 166 128

4 843 090

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

45 106

46 273

Exposition des engagements au bilan

5 953 037

5 514 606

Garanties financières données

207 625

224 700

Engagements par signature

619 321

546 990

Exposition des engagements au hors bilan

826 946

771 690

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

6 779 983

6 286 296

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2015

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

161 326

34 115

-40 102

-1 797

153 542

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

161 326

34 115

-40 102

-1 797

153 542

Provisions sur engagements hors bilan

7 477

2 927

-3 448

1

6 957

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

168 803

37 042

-43 550

-1 796

160 499

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

 

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

 

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

 

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

 

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

6 181

1 109

702

954

101 165

110 111

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2015

6 181

1 109

702

954

101 165

110 111

 

 

(En milliers d'Euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

8 786

1 049

299

980

96 979

108 093

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2014

8 786

1 049

299

980

96 979

108 093

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

52 149

-7 058

36 706

Hors-bilan

449

0

0

 

Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie.

 

Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

127

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

0

0

Autres

51

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

51

127

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

 

— les cours de change ;

 

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

 

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

 

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

 

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

 

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

 

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

 

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

 

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

 

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

 

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

 

(En milliers d'Euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

62 682

0

0

0

0

0

62 682

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

3 214

3 214

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

7 402

7 402

Instruments financiers disponibles à la vente

2 239

0

93

85 552

13 351

174 074

275 309

Prêts et créances sur les établissements de crédit

465 221

92 030

702

50 118

12 489

0

620 561

Prêts et créances sur la clientèle

365 583

131 388

370 695

1 706 693

2 559 325

32 444

5 166 128

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

10 266

10 266

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 146

0

0

43 960

0

0

45 106

Actifs financiers par échéance

896 871

223 418

371 490

1 886 323

2 585 165

227 400

6 190 668

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

0

0

0

0

0

3 486

3 486

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

32 840

32 840

Dettes envers les établissements de crédit

19 620

54 517

366 990

205 974

280 695

6 185

933 981

Dettes envers la clientèle

3 424 002

32 799

167 067

736 032

256 357

0

4 616 256

Dettes subordonnées

638

30

660

100 826

1 353

0

103 507

Dettes représentées par un titre

4 864

0

17 403

126 750

10 000

2 464

161 481

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

0

0

0

1 312

1 312

Passifs financiers par échéance

3 449 124

87 346

552 120

1 169 582

548 405

46 287

5 852 863

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

23 864

 

 

 

 

 

23 864

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

318 987

23 230

156 651

135

88 524

14 887

602 414

Engagements de financement donnés

342 851

23 230

156 651

135

88 524

14 887

626 278

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

933

848

5 226

47 242

134 896

3 057

192 202

Engagements de garanties donnés

933

848

5 226

47 242

134 896

3 057

192 202

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-47 414

-48 219

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-6 016

-6 957

Autres charges sociales et fiscales

-25 677

-25 486

Intéressement et participation

-7 840

-4 738

Total des charges de personnel

-86 947

-85 400

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1 723 milliers d’euros au titre de l’exercice 2015. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

 

Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

 

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

 

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

 

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 95 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 % dont 20% dans la zone Euro). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif / passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées à la Commission Technique, Financière et Risque CARBP et pour information au Comité de Suivi des Passifs Sociaux Groupe BPCE. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

 

Les autres avantages sociaux incluent également :

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

 

8.2.1. Analyse des actifs et passifs sociaux inscrits au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

12 986

1 487

14 473

9 135

4 715

0

28 323

29 689

Juste valeur des actifs du régime

-6 729

-642

-7 371

-5 245

0

0

-12 616

-10 530

Effet du plafonnement d'actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Solde net au bilan

6 257

845

7 102

3 890

4 715

0

15 707

19 159

Engagements sociaux passifs

6 257

845

7 102

3 869

4 715

0

15 685

19 178

Engagements sociaux actifs

0

0

0

0

0

0

0

20

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

— Variation de la dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

15 357

9 659

4 673

0

29 689

23 930

Coût des services rendus

0

604

306

0

910

609

Coût des services passés

0

0

0

0

0

-173

Coût financier

234

159

58

0

451

684

Prestations versées

-650

-375

-259

0

-1 284

-1 438

Autres

0

50

-62

0

-12

1 442

Variations comptabilisées en résultat

-416

438

43

0

65

1 124

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-84

-51

0

0

-135

346

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

-951

-709

0

0

-1 660

4 455

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

567

-202

0

0

365

-166

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-468

-962

0

0

-1 430

4 635

Ecarts de conversion

0

0

0

0

-1

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

14 473

9 135

4 715

0

28 323

29 689

 

— Variation des actifs de couverture :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

6 399

4 131

0

0

10 530

4 708

Produit financier

126

64

0

0

164

149

Cotisations reçues

2 164

1 200

0

0

1 200

5 564

Prestations versées

-40

-177

0

0

-319

-230

Autres

-5

0

0

0

0

-5

Variations comptabilisées en résultat

2 245

1 087

0

0

1 045

5 478

Ecarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

1 014

27

0

0

1 041

344

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

1 014

27

0

0

1 041

344

Ecarts de conversion

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

7 371

5 245

0

0

12 616

10 530

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi

 

— Dette actuarielle :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

4 161

261

4 422

801

5 223

588

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

-1 153

685

-468

-962

-1 430

4 635

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

3 008

966

3 974

-183

3 791

5 223

 

— Actif du régime :

 

(En milliers d'Euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2015

Exercice 2014

Ecarts de réévaluation cumulés en début de période

734

6

740

155

895

551

Dont écarts actuariels

734

6

740

155

895

551

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation générés sur l'exercice

455

559

1 014

27

1 041

344

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Ecarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 189

565

1 754

182

1 936

895

Dont écarts actuariels

1 189

565

1 754

182

1 936

895

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

0

0

-604

-306

0

-910

-609

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

173

Coût financier

-222

-12

-234

-159

-58

0

-451

-684

Produit financier

97

3

100

64

0

0

164

149

Prestations versées

406

102

508

198

259

0

965

1 208

Cotisations reçues

0

0

0

1 200

0

0

1 200

5 564

Autres (dont plafonnement d'actifs)

0

0

0

-50

62

0

12

-1 447

Total de la charge de l'exercice

281

93

374

649

-43

0

980

4 354

 

8.2.4. Autres informations :

— Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2015

31/12/2014

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,83 %

1,57 %

Taux d'inflation

1,70 %

1,80 %

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

15 ans

16 ans

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses. — Au 31 décembre 2015, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

En % et milliers d'euros

CARBP

%

montant

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

– 12,8 %

-1 858

Variation de -1% du taux d'actualisation

+ 16,2 %

2 343

Variation de+ 1% du taux d'inflation

+ 15,2 %

2 206

Variation de -1% du taux d'inflation

– 9,7 %

-1 404

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'Euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

2 876

N+6 à N+10

2 866

N+11 à N+15

2 736

N+16 à N+20

2 479

> N+20

6 345

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CAR-BP

Autres compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Instrument de capitaux propres

39,38 %

2 650

0,00 %

0

6,83 %

385

Instrument de dettes

50,22 %

3 379

0,00 %

0

63,74 %

3 598

Biens immobiliers

0,00 %

0

0,00 %

0

2,66 %

150

Autres actifs

10,40 %

700

100,00 %

642

26,77 %

1 112

Total

100,00 %

6 729

100,00 %

642

100,00 %

4 131

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Le groupe s’inscrit pleinement dans un seul secteur : Banque Commerciale et Assurance, le groupe Banque Populaire Provençale et Corse exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

23 864

23 864

De la clientèle

602 414

530 603

Ouvertures de crédit confirmées

602 414

530 603

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

626 278

554 467

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

350 000

251 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

350 000

251 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

0

1 029

D'ordre de la clientèle

192 202

208 248

Autres engagements donnés

857 127

891 180

Total des engagements de garantie donnés

1 049 329

1 100 457

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

1 345 292

1 176 098

De la clientèle

0

0

Autres engagements reçus

0

0

Total des engagements de garantie reçus

1 345 292

1 176 098

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

 

— les co-entreprises qui sont mises en équivalence ;

 

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées) ;

 

— les autres parties liées correspondent aux entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble (tel que BPCE Achats) et les centres informatiques (tels que I-BP).

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises ou Entreprises associées

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises ou Entreprises associées

Crédits

255 796

 

 

141 728

 

 

Autres actifs financiers

136 030

 

 

136 888

 

 

Autres actifs

1 975

 

 

5 743

 

 

Total des actifs avec les entités liées

393 801

0

0

284 359

0

0

Dettes

689 010

 

 

415 715

 

 

Autres passifs financiers

0

 

 

0

 

 

Autres passifs

0

 

 

531

 

 

Total des passifs envers les entités liées

689 010

0

0

416 246

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-5 427

 

 

-4 473

 

 

Commissions

-614

 

 

-633

 

 

Résultat net sur opérations financières

2 724

 

 

2 530

 

 

Produits nets des autres activités

0

 

 

0

 

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

-3 317

0

0

-2 576

0

0

Engagements donnés

38 438

 

 

38 423

 

 

Engagements reçus

350 000

 

 

251 000

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

0

 

 

0

 

 

Total des engagements avec les entités liées

388 438

0

0

289 423

0

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 15 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont le Directeur Général et les membres du Conseil d’administration de la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Avantages à court terme

614

587

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

614

587

 

Avantages à court terme. — Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 614 milliers d’euros au titre de 2015 (contre 587 milliers d’euros au titre de 2014).

 

Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du directoire et aux membres du conseil de surveillance.

 

 

Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail. — Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants du groupe Banque Populaire Provençale et Corse incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. – Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

(En milliers d'Euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2015

31/12/2014

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

841 704

631 400

1 473 104

875 757

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

0

841 704

0

1 473 104

875 757

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

0

841 704

0

1 473 104

229 724

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés.

 

Mises en pension et prêts de titres. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne réalise pas d’opérations de mise en pension, ni de prêts de titres (sauf dans le cadre de la titrisation tel que décrit ci-après).

 

Cessions de créance. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes. — Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

 

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

 

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

 

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

 

Au 31 décembre 2015, 631 400 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore BPCE Home Loans FCT.

 

12.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas ce type d’actifs.

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le groupe aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés.

 

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

Note 13. – Compensation des actifs et passifs financiers.

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

 

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

– les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

 

– les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

 

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

 

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collateral) » et « Appels de marge versés (cash collateral) ».

 

 

13.1. Actifs financiers :

— Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

 

— Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

7 308

0

7 002

306

10 116

1 452

8 118

546

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

7 308

0

7 002

306

10 116

1 452

8 118

546

 

13.2. Passifs financiers :

— Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

— Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2015

31/12/2014

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collateral)

Exposition nette

Dérivés

30 706

 

28 002

2 704

41 056

1 452

36 510

3 094

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

30 706

 

28 002

2 704

41 056

1 452

36 510

3 094

 

Note 14. – Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

 

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

 

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

 

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (Niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (Niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (Niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

620 906

0

475 619

145 287

509 788

0

268 181

241 607

Prêts et créances sur la clientèle

5 371 846

0

2 610 271

2 761 575

5 029 558

0

2 476 047

2 553 511

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

46 984

46 984

0

0

46 273

0

46 273

0

Passifs financiers au cout amorti :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

955 422

0

955 422

0

735 987

0

735 987

0

Dettes envers la clientèle

4 508 019

0

3 071 344

1 436 675

4 481 747

0

2 958 237

1 523 510

Dettes représentées par un titre

178 804

0

178 804

0

178 552

0

178 552

0

Dettes subordonnées

104 999

0

104 999

0

105 694

0

105 694

0

 

Note 15. – Périmètre de consolidation.

 

15.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2015. — La totalité du stock de parts sociales Banque Populaire Provençale et Corse détenu dans la SAS Sociétariat Provençale et Corse ayant été cédé aux clients au 31 janvier 2015 et la structure n’ayant pas d’autre activité, celle-ci est devenue non significative et a été déconsolidée au 30 septembre 2015.

 

 

15.2. Opération de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération « Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolide son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

 

15.3. OPCVM garantis. — Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit.

 

L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolide donc pas ces structures.

 

 

15.4. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non).

 

 

15.5. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

 

Sociétés

Ets. Français

Activité

Méthode(1)

Taux d'intérêt et de contrôle

31/12/2015

31/12/2014

Banque Populaire Provençale et Corse

X

Ets de crédit

IG

100 %

100 %

Banque chaix

X

Ets de crédit

IG

100 %

100 %

Sociétés de Caution Mutuelle

X

Sté de caution mutuelle

IG

100 %

100 %

Société Immobilière Provençale et Corse

X

Sté de marchands de biens immobiliers

IG

100 %

100 %

SCI Pythéas Prado 1

X

Société Civile Immobilière

IG

100 %

100 %

SCI Pythéas Prado 2

X

Société Civile Immobilière

IG

100 %

100 %

Silo FCT BPPC

X

Fonds Commun de Titrisation

IG

100 %

100 %

Méthode d’intégration globale (IG)

 

Note 16. – Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

 

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Provençale et Corse détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

 

— agent placeur ;

 

— gestionnaire ;

 

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Provençale et Corse.

 

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Provençale et Corse à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

 

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

 

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

 

Gestion d’actif. — La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les Hedge Funds etc.

 

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du code monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

 

Titrisation. — Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

 

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

 

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

 

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

 

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

 

Financements (d’actifs) structurés. — Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

 

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

 

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

 

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

 

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

 

(En milliers d'Euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

5 096

57

146

5 299

Prêts et créances

0

0

0

80

80

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

0

5 096

57

226

5 379

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

5 096

57

226

5 379

Taille de l'entité structurée

0

179 345

59 339

57 400

296 084

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

 

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

 

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

 

— Autres activités, le total bilan.

 

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

 

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

 

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

 

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas sponsor d’entités structurées

 

Note 17. – Honoraires des commissaires aux comptes.

 

Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’Organe central.

Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux :

 

Montants en milliers d'euros

KPMG AUDIT

AUDIT CONSEIL EXPERTISE S.A.

TOTAL

Montant (1)

%

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

198

187

96%

87%

94

96

97%

94%

292

283

96%

89%

Banque Populaire Provençale et Corse

111

90

 

 

94

90

 

 

205

180

 

 

Filiales intégrés globalement

87

97

 

 

0

6

 

 

87

103

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

9

29

4%

13%

3

6

3%

6%

12

35

4%

11%

Banque Populaire Provençale et Corse

9

29

 

 

3

6

 

 

12

35

 

 

Filiales intégrés globalement

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-Total

207

216

100%

100%

97

102

100%

100%

304

318

100%

100%

Variation (%)

-4%

 

 

 

-5%

 

 

 

-4%

 

 

 

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Autres

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-total

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

Total

207

216

100%

100%

97

102

100%

100%

304

318

100%

100%

Variation (%)

-4%

 

 

 

-5%

 

 

 

-4%

 

 

 

(1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat, y compris, notamment, la TVA non récupérable.

 

 

18. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

 

Aux sociétaires

Banque Populaire Provençale et Corse S.A.

Siège social : 247, Avenue du Prado – 13008 Marseille

Capital social : € 248 948 768

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 « Référentiel » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les effets de la première application de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes ».

 

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Écarts d’acquisition : Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de perte de valeur selon les modalités décrites dans les notes 3.3.3 et 5.14 de l’annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, revu les prévisions de flux de trésorerie et la cohérence d’ensemble des hypothèses utilisées, contrôlé les calculs conduisant à l’absence de dépréciation à la clôture de l’exercice et vérifié que la note 5.14 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

 

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 5.6.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

 

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente selon les modalités décrites dans les notes 4.1.2, 4.1.7 et 5.4 de l’annexe aux comptes consolidés :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

 

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

 

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1 et 4.4 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.18 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

Marseille, le 6 avril 2016.

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

19. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2015.

 

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En notre qualité de Commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques, les modalités essentielles ainsi que les motifs justifiant de l'intérêt pour la société des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

 

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale.

 

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’Assemblée Générale. — En application de l'article L. 225-40 du code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

 

Cession du logement de fonction et dépendances associées au Directeur Général :

— Personnes concernées : Votre Conseil d‘administration a autorisé, dans sa séance du 28 octobre 2015, la vente du logement de fonction et dépendances associées au Directeur Général, au prix de 720 000 euros, conformément à l’estimation de l’expert, près la cour d’appel d’Aix-en-Provence et donne tout pouvoir au Directeur Financier, M. Pierre Mannoni, et toute personne qu’il se substituerait, à l’effet de finaliser et signer au nom et pour le compte de votre société, l’ensemble des actes contractuels subséquents et accomplir les formalités requises.

 

 

— Modalités : Votre société a procédé à la cession du logement de fonction du Directeur Général situé 10/12 rue de la Riante 13008 Marseille, pour un prix de vente de 720 000 euros. Au bilan de votre société, le bien est inscrit pour 186 000 euros.

 

Au titre de l’exercice 2015, votre société a comptabilisé une plus-value de cession à hauteur de 534 000 euros.

 

Conventions déjà approuvées par l’Assemblée Générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA Provençale

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA Provençale ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA Provençale de réaliser son objet social.

 

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA Provençale portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 13,38 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA Provençale et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3 973,26 euros HT.

 

Votre société applique, par ailleurs une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA Provençale.

 

Au titre de l'exercice 2015, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 71 144,34 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

 

Au 31 décembre 2015, le montant des garanties émises par la SOCAMA Provençale au profit de votre société s'élève à 48,7 millions d'euros au titre des crédits sains et 1,3 millions d'euros pour les créances contentieuses.

 

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de la Corse

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social.

 

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire de la Corse et Corse S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d'une somme forfaitaire de 13,38 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3 973,26 euros HT.

 

Votre société applique, par ailleurs une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de la Corse.

 

Au titre de l'exercice 2015, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 17 962,87 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

 

Au 31 décembre 2015, le montant des garanties émises par la SOCAMA de la Corse au profit de votre société s'élève à 11,9 millions d'euros au titre des crédits sains et 0,3 million d'euros pour les créances contentieuses.

 

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI Provence Corse

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social.

 

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses Sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 21,35 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

 

Votre société refacture, par ailleurs, les frais et honoraires engagés dans le cadre de procédures contentieuses.

 

Au titre de l'exercice 2015, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 108 744,80 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

 

Au 31 décembre 2015, le montant des garanties émises par SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s'élève à 108,9 millions d'euros au titre des crédits sains et à 0,65 million d'euros pour les créances contentieuses.

 

 

Marseille, le 6 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

20. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social, 247 avenue du Prado - CS90025 - 13295 Marseille Cedex 08, sur simple demande.

 

 

2. — Comptes sociaux.

 

II.2. — Comptes individuels au 31 décembre 2015 (avec comparatif au 31 décembre 2014)

 

II.1.1. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Caisses, banques centrales

 

43 114

43 074

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

106 649

107 819

Créances sur les établissements de crédit

3.1

519 338

405 580

Opérations avec la clientèle

3.2

3 106 956

3 020 815

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

722 273

721 992

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

2 874

2 956

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

135 315

133 735

Parts dans les entreprises liées

3.4

257 942

255 872

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

712

789

Immobilisations corporelles

3.6

17 127

14 707

Autres actifs

3.8

31 882

48 941

Comptes de régularisation

3.9

60 253

92 668

Total de l'actif

 

5 004 435

4 848 948

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

416 674

367 844

Engagements de garantie

4.1

142 070

162 166

Engagements sur titres

 

0

 

 

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

988 458

933 765

Opérations avec la clientèle

3.2

3 037 689

2 881 828

Dettes représentées par un titre

3.7

157 761

218 795

Autres passifs

3.8

26 641

31 052

Comptes de régularisation

3.9

98 665

114 855

Provisions

3.10

30 402

31 016

Dettes subordonnées

3.11

100 032

100 036

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

66 705

50 705

Capitaux propres hors FRBG

3.13

498 082

486 897

Capital souscrit

 

248 949

239 100

Primes d'émission

 

0

0

Réserves

 

235 564

234 581

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 033

2 033

Report à nouveau

 

6 000

5 742

Résultat de l'exercice (+/-)

 

5 536

5 441

Total du passif

 

5 004 435

4 848 948

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

299 000

224 000

Engagements de garantie

4.1

804 848

767 283

Engagements sur titres

 

0

0

 

 

2.1.2. — Compte de résultat.

 

(En milliers d'Euros)

Notes

Exercice 2015

Exercice 2014

Intérêts et produits assimilés

5.1

140 488

161 371

Intérêts et charges assimilées

5.1

-71 507

-80 697

Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

13 105

10 935

Commissions (produits)

5.4

69 648

64 686

Commissions (charges)

5.4

-14 761

-14 506

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

188

179

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-38

-171

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

5 159

4 817

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-2 087

-1 267

Produit net bancaire

 

140 195

145 347

Charges générales d'exploitation

5.8

-99 288

-95 688

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 339

-3 603

Résultat brut d'exploitation

 

37 568

46 056

Coût du risque

5.9

-10 299

-11 491

Résultat d'exploitation

 

27 269

34 565

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

409

97

Résultat courant avant impôt

 

27 678

34 662

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-6 143

-6 114

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-16 000

-23 107

Résultat net

 

5 535

5 441

 

 

2.1.3. — Notes annexes aux comptes individuels.

 

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE dont fait partie la Banque Populaire Provençale et Corse comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

 

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

 

Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

 

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

 

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

 

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

 

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

 

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,25 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

 

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International) ;

 

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne.

 

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

 

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

 

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

 

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 181 millions d’euros au 31 décembre 2015 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

 

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

 

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

 

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Épargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

 

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs.

 

Début de la seconde phase de l’opération de titrisation interne au Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE est entré dans la seconde phase de l’opération « Titrisation » interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne le 26 mai 2014.

 

Désormais, la gestion des impayés, du douteux et du contentieux est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans, qui conserve les créances concernées à son bilan jusqu’à l’issue de la période de recouvrement.

 

Pour rappel, l’opération « Titrisation » est destinée à remplacer l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème. Elle permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

 

Renégociation commerciale de crédits. — L’année 2015 a été marquée par une forte augmentation des prêts ayant fait l’objet d’une renégociation de taux ou d’un remboursement anticipé, notamment sur le premier semestre. Ce phénomène est dû à la baisse des taux long sur le marché.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Après l’arrêté des comptes sociaux et consolidés du 31 décembre 2015, la Banque Populaire Provençale et Corse a été informée qu’elle fera l’objet d’un contrôle fiscal démarrant en février 2016 et qui portera sur les exercices 2013 et 2014.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d’évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Les entreprises n'ont pas l'obligation d'appliquer l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes individuels en référentiel français mais la Banque Populaire Provençale et Corse a décidé au cas particulier d’aligner les référentiels français et IFRS puisqu’il s’agit d’une interprétation de la norme IAS 37 « Passifs, passifs éventuels et actifs éventuels » qui est à l'origine des règles comptables françaises sur les passifs.

 

Selon l’interprétation IFRIC 21, une entité doit comptabiliser une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique, uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe naît de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint. Lorsque l’obligation de payer la taxe naît au 1er janvier, cette dernière doit être enregistrée à compter de cette même date.

 

Les principales taxes concernées par ce changement de méthode sont notamment la taxe systémique bancaire (TSB), la contribution pour frais de contrôle ACPR et la taxe foncière.

 

Par mesure de simplicité et compte tenu du caractère peu significatif, il a été décidé d’appliquer également ce changement à la C3S en l’assimilant à un changement de modalités d’application dans les comptes individuels sans effet rétroactif. La charge à payer 2014 est donc soldée en 2015 en contrepartie du résultat et non du report à nouveau. La charge 2015 sera ensuite enregistrée pour le même montant, et sans étalement (impact de la C3S en conséquence nul sur l’exercice).

 

 

2.3. Principes comptables et méthodes d’évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

 

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

 

— indépendance des exercices ;

 

— et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

 

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

 

Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

 

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

 

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

 

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

 

Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

 

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

 

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

 

Créances restructurées. — Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

 

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

 

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

 

Créances douteuses. — Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

 

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

 

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

 

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

 

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

 

Opérations de pension. — Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

 

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

 

Dépréciation. — Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

 

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

 

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ». Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l’objet d’une reprise.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

 

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

 

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

 

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

 

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

 

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

 

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

 

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

 

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

 

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

 

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

 

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

 

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

 

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition.

 

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

 

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

 

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n°90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

 

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisation incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par le règlement n° 2014-03 de l’ANC.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

 

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

 

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

 

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

 

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

 

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

 

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

 

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

 

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

 

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

 

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

 

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

 

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

 

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

 

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

 

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

 

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

 

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

 

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

 

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

 

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

 

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

 

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

 

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

 

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

 

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

 

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

 

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— microcouverture (couverture affectée) ;

 

— macrocouverture (gestion globale de bilan) ;

 

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

 

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

 

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

 

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

 

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

 

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

 

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

 

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

 

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

 

Le groupe a choisi l’option suivante concernant les intérêts négatifs :

— lorsque la rémunération d’un actif est négative, elle est présentée au compte de résultat en diminution des produits d’intérêts ;

 

— lorsque la rémunération d’un passif est positive, elle est présentée au compte de résultat en diminution des charges d’intérêts.

 

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

 

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

 

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

 

Impôts sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

 

La Banque Populaire Provençale et Corse, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Contributions aux mécanismes de résolution bancaire. — Au 31 décembre 2015, les modalités d’alimentation du fonds de garantie des dépôts et de résolution ont été modifiées par un arrêté du 27 octobre 2015. Le montant cumulé des contributions versées à la disposition du fonds au titre des mécanismes dépôts, cautions et titres représente 3 642 milliers d’euros. Les cotisations (contributions non remboursables en cas de retrait volontaire d’agrément) représentent 455 milliers d’euros. Les contributions versées sous forme de certificats d’associé ou d’association et de dépôts de garantie espèces qui sont inscrites à l’actif du bilan s’élèvent à 3 187 millions d’euros.

 

La directive 2014/59/UE dite BRRD (Bank Recovery and Resolution Directive) qui établit un cadre pour le redressement et la résolution des établissements de crédit et des entreprises d’investissement et le règlement européen 806/2014 (règlement MRU) ont instauré la mise en place d’un fonds de résolution à partir de 2015. En 2016, ce fonds deviendra un Fonds de Résolution Unique (FRU) entre les États membres participants au Mécanisme de surveillance unique (MSU). Le FRU est un dispositif de financement de la résolution à la disposition de l’autorité de résolution. Celle-ci pourra faire appel à ce fonds dans le cadre de la mise en œuvre des procédures de résolution.

 

En 2015, conformément au règlement délégué 2015/63 complétant la directive BRRD sur les contributions ex-ante aux dispositifs de financement pour la résolution et à l’arrêté du 2015/63, le montant des contributions versées à la disposition du fonds représente 358 milliers d’euros dont 250 millions d’euros comptabilisés en charge et 107 milliers d’euros sous forme de dépôts de garantie espèces qui sont inscrits à l’actif du bilan.

 

 

Note 3 – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires

204 120

66 382

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à vue

204 120

66 382

Comptes et prêts à terme

281 011

304 661

Prêts subordonnés et participatifs

32 711

32 711

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme

313 722

337 372

Créances rattachées

1 496

1 826

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

519 338

405 580

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 203 760 milliers d'euros à vue et 152 048 milliers d'euros à terme.

 

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 131 871 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires créditeurs

6 175

117 880

Comptes et emprunts au jour le jour

0

3

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

4 153

3 257

Dettes rattachées à vue

357

0

Dettes à vue

10 685

121 140

Comptes et emprunts à terme

968 617

803 460

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées à terme

9 158

9 165

Dettes à terme

977 775

812 625

Total

988 458

933 765

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 050 milliers d'euros à vue et 625 645 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes ordinaires débiteurs

103 785

116 345

Créances commerciales

85 851

79 217

Crédits à l'exportation

909

1 222

Crédits de trésorerie et de consommation

233 329

213 290

Crédits à l'équipement

879 495

883 370

Crédits à l'habitat

1 715 200

1 655 536

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

15 218

1 522

Autres concours à la clientèle

2 844 151

2 754 940

Créances rattachées

7 745

8 380

Créances douteuses

153 189

144 799

Dépréciations des créances sur la clientèle

-87 764

-82 866

Total

3 106 956

3 020 815

 

Les créances sur la clientèle éligibles au refinancement au Système européen de Banque Centrale se montent à 101 590 milliers d’euros.

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Comptes d'épargne à régime spécial

1 006 860

978 580

Livret A

185 805

186 387

PEL / CEL

335 119

317 551

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

485 936

474 642

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

2 000 940

1 877 813

Dépôts de garantie

61

62

Autres sommes dues

2 494

2 248

Dettes rattachées

27 335

23 125

Total

3 037 689

2 881 828

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 374 562

 

1 374 562

1 222 150

 

1 222 150

Emprunts auprès de la clientèle financière (1)

0

0

0

0

0

0

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

 

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

626 378

626 378

0

655 663

655 663

Total

1 374 562

626 378

2 000 940

1 222 150

655 663

1 877 813

 

— Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'Euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

1 217 573

93 381

-59 701

70 136

-49 096

Entrepreneurs individuels

239 530

16 684

-9 105

11 615

-8 010

Particuliers

1 527 783

42 735

-18 647

26 968

-15 372

Administrations privées

22 389

314

-230

265

-214

Administrations publiques et sécurité sociale

9 396

0

0

0

0

Autres

1 936

82

-82

6

-6

 

3 018 607

153 195

-87 764

108 990

-72 698

 

2 948 979

144 805

-82 866

104 408

-71 993

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

0

60 000

43 960

0

103 960

0

60 000

45 124

0

105 124

Créances rattachées

0

1 543

1 146

0

2 689

0

1 546

1 149

0

2 695

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

61 543

45 106

0

106 649

0

61 546

46 273

 

107 819

Valeurs brutes

0

5 033

713 443

0

718 476

0

5 033

713 443

 

718 476

Créances rattachées

0

3 769

28

0

3 797

0

3 488

28

 

3 516

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

8 802

713 471

0

722 273

0

8 521

713 471

 

721 992

Montants bruts

 

3 131

 

0

3 131

0

3 175

0

0

3 175

Créances rattachées

 

0

 

 

0

0

0

0

0

0

Dépréciations

 

-257

 

0

-257

0

-219

0

0

-219

Actions et autres titres à revenu variable

0

2 874

0

0

2 874

0

2 956

0

0

2 956

Total

0

73 219

758 577

0

831 796

 

73 023

759 744

0

832 767

 

Le poste « obligations et autres titres à revenu fixe » des titres d’investissement, comprend les titres résultant de la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » du Groupe BPCE (obligations séniores 631,4 M€ et obligations subordonnées 82 M€).

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 757 403 milliers d’euros.

 

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de titres de l’activité portefeuille.

 

 

— Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

65 033

43 960

108 993

 

65 033

45 124

110 157

Titres non cotés

 

0

82 043

82 043

 

0

82 043

82 043

Titres prêtés

 

0

631 400

631 400

 

 

631 400

631 400

Titres empruntés

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances douteuses

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

5 312

1 174

6 486

 

5 034

1 177

6 211

Total

0

70 345

758 577

828 922

0

70 067

759 744

829 811

Dont titres subordonnés

 

 

 

0

 

 

 

 

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2015 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 9 334 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 11 399 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2015. Au 31 décembre 2014, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 0 millier d’euro.

 

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2015 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2014. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 millier d’euro au 31 décembre 2015 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2014.

 

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 104 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

586

0

586

0

586

0

586

Titres non cotés

 

2 545

 

2 545

0

2 589

0

2 589

Créances rattachées

 

 

 

0

0

0

0

0

Total

0

3 131

0

3 131

0

3 175

0

3 175

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 631 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 millier d’euro d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2015 (contre 675 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 millier d’euro d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014).

 

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 257 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 219 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 94 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 88 milliers au 31 décembre 2014.

 

La banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

 

— Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'Euros)

01/01/2015

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2015

Effets publics

46 273

 

-1 167

 

 

 

0

 

45 106

Obligations et autres titres à revenu fixe

713 471

0

0

0

0

0

0

0

713 471

Total

759 744

0

-1 167

0

0

0

0

0

758 577

 

— Reclassement d’actifs : L’établissement n’a pas opéré de reclassement d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme.

 

— Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2015

Participations et autres titres détenus à long terme

133 774

1 573

0

0

0

135 348

Parts dans les entreprises liées

305 872

2 070

0

0

0

307 942

Valeurs brutes

439 646

3 643

0

0

0

443 290

Participations et autres titres à long terme

-39

0

-6

0

0

-33

Parts dans les entreprises liées

-50 000

0

0

0

0

-50 000

Dépréciations

-50 039

0

-6

0

0

-50 033

Total

389 607

3 643

-6

0

0

393 257

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 570 milliers d’euros au 31 décembre 2015 comme au 31 décembre 2014.

 

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (613 milliers d’euros)

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

 

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

 

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Au 31 décembre 2015, la valeur nette comptable s’élève à 116 700 milliers d’euros pour les titres BPCE. Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2015 n’ont pas entrainé la constatation d’une dépréciation sur les titres BPCE.

 

— Tableau des filiales et participations :

 

Filiales et participations

Capital31/12/2015

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2015

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2015

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2015

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2015

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2015

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2015

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2015

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2015

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR Provençale et Corse (1)

3 573

-122

100,00%

3 573

3 573

0

0

0

x

0

 

Banque chaix

11 571

44 436

100,00%

302 292

252 292

0

0

x

9 489

8 500

 

Société Immobilière Provençale et Corse

508

x

100,00%

508

508

2 144

0

0

x

1 500

 

SCI Canebière

572

125

99,73%

570

570

0

0

56

17

0

 

SCI Pythéas Prado 1

500

-166

99,99%

500

500

2 376

0

250

-126

0

 

SCI Pythéas Prado 2

500

-1 630

99,99%

500

500

11 885

0

2 248

46

0

 

2. Participations (inférieures à 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

13 302 395

0,78%

116 700

116 700

0

0

-12 110

2 491 137

2 724

 

Informatique Banques populaires

89 733

-26 182

1,51%

1 359

1 359

39

0

321 770

565

0

 

SCI Virginia

0

NC

35,00%

0

0

80

0

NC

NC

30

 

SCI Base

2

513

20,90%

0

0

107

0

603

513

0

 

SCI GC2I

2

-15

10,00%

0

0

27

0

0

-15

0

 

SAS BP Développement

456 117

 

1,67%

12 844

12 835

0

0

 

 

342

 

SAS BP Création

57 419

NC

2,40%

1 380

1 380

0

0

NC

NC

0

 

SOCAMI

90

356

1,70%

2

2

0

0

73

-78

0

 

SOCAMA Corse

176

1 476

45,31%

76

76

76

0

220

39

0

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

 

Certificats d'associations

 

 

 

0

0

 

0

 

 

0

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

414

391

0

0

 

 

8

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

— Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

BANQUE CHAIX

135 avenue Pierre Sémard - Bât D - 84027 Avignon

SA

SOCAMA PROVENÇALE

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCM

SOCAMI PROVENCE ET CORSE

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCM

SOCAMA CORSE

6 Avenue Antoine Serafini 20000 Ajaccio

SCM

STE IMMOBILIERE PROVENÇALE ET CORSE

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SARL

SCI CANEBIERE

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCI

STE DE CAPITAL RISQUE PROVENÇALE ET CORSE

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SAS

SCI PYTHEAS 1

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCI

SCI PYTHEAS 2

247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08

SCI

 

— Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

16 752

56 072

72 824

59 003

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

131 979

17 446

149 425

314 415

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

7 260

0

7 260

8 135

Engagements donnés

7 260

0

7 260

8 135

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

106 849

106 849

160 778

Engagements reçus

0

106 849

106 849

160 778

 

Il n’y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opération.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

— Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Droits au bail et fonds commerciaux

6 018

63

0

0

6 081

Logiciels

981

179

-223

0

938

Autres

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

6 999

242

-223

0

7 018

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 247

-162

0

0

-5 409

Logiciels

-963

-157

223

0

-898

Autres

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-6 210

-319

223

0

-6 307

Total valeurs nettes

789

-77

0

0

712

 

— Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2015

Terrains

955

0

0

0

955

Constructions

9 934

49

0

22

10 005

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

52 609

0

-268

0

52 341

Immobilisations corporelles d'exploitation

63 498

49

-268

22

63 301

Immobilisations hors exploitation

626

12

-459

0

179

Valeurs brutes

64 124

62

-727

22

63 480

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-5 943

-292

0

0

-6 235

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-43 134

-2 351

5 622

-155

-40 018

Immobilisations corporelles d'exploitation

-49 077

-2 643

5 622

-155

-46 253

Immobilisations hors exploitation

-340

-19

258

0

-101

Amortissements et dépréciations

-49 417

-2 662

5 880

-155

-46 353

Total valeurs nettes

14 707

-2 601

5 153

-133

17 127

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Bons de caisse et bons d'épargne

9

9

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

154 153

214 153

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

3 599

4 633

Total

157 761

218 795

 

Il n’existe pas de primes de remboursement ou d’émission à amortir.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

63

0

6

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

82

53

101

51

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

0

1 825

 

2 183

Créances et dettes sociales et fiscales

7 443

7 229

12 112

7 812

Dépôts de garantie versés et reçus (1)

21 000

0

26 300

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers (2)

3 357

17 471

10 428

21 000

Total

31 882

26 641

48 941

31 052

 

Lié aux appels de marge réglés sur opérations financières (titrisation)

Les variations sur autres débiteurs divers et autres créditeurs divers matérialisent les dettes et créances de la Banque vis-à-vis du fonds commun de titrisation.

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

8

8

8

9

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

27

0

30

Primes et frais d'émission

1 384

468

1 993

659

Charges et produits constatés d'avance

3 968

19 150

3 984

20 715

Produits à recevoir/Charges à payer

6 978

25 136

8 086

24 596

Valeurs à l'encaissement

41 520

45 072

65 562

58 224

Autres

6 395

8 803

13 035

10 622

Total

60 253

98 665

92 668

114 855

 

3.10. Provisions :

— Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2015

Provisions pour risques de contrepartie

13 253

4 892

-3 933

0

0

14 212

Provisions pour engagements sociaux

12 347

653

-1 498

0

0

11 502

Provisions pour PEL/CEL

3 237

157

-122

 

 

3 272

Provisions pour litiges

341

346

-187

0

0

500

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

 

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

 

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

0

 

0

Provisions pour impôts

964

0

-424

0

 

540

Autres (1)

873

150

-212

-436

 

375

Autres provisions pour risques

1 838

150

-636

-436

0

916

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

 

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

 

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

31 016

6 198

-6 376

-436

0

30 402

(1) 375 K€ correspond à la provision CVA (ajustement de valorisation appliqué aux dérivés ayant une juste valeur positive) comptabilisée dans le contexte de la revue de qualité des actifs menée par la Banque Centrale Européenne.

 

— Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2015

Dépréciations sur créances sur la clientèle

82 865

21 312

-12 386

-4 028

0

87 764

Dépréciations sur autres créances

50 520

54

-21

0

0

50 552

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

133 385

21 366

-12 407

-4 028

0

138 316

Provisions sur engagements hors bilan (1)

6 481

3 088

-3 223

0

0

6 346

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

6 772

1 804

-710

0

0

7 866

Autres provisions

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

13 253

4 892

-3 933

0

0

14 212

Total

146 638

26 258

-16 340

-4 028

0

152 528

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

 

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

L’évolution des provisions pour risque de contrepartie inscrites au passif et des provisions sur engagements hors bilan s’explique principalement par l’entrée dans la seconde phase de l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

 

Depuis mai 2015, la Banque Populaire Provençale et Corse ne rachète plus les créances douteuses ou impayées qu’il a préalablement cédées au FCT. La gestion des impayés, du douteux et du contentieux de l’ensemble des créances cédées par les établissements du Groupe BPCE est réalisée au sein du FCT BPCE Master Home Loans.

 

La Banque Populaire Provençale et Corse est toujours exposée à un risque équivalent à celui de ses propres créances cédées, mais ce risque prend désormais la forme d’une garantie accordée au FCT BPCE Master Home Loans Demut dont le rôle est de démutualiser les flux servis par les différentes tranches de titres émises par le FCT BPCE Master Home Loans. Pour les créances qu’elle a cédées au FCT, la Banque Populaire Provençale et Corse comptabilise désormais au passif des provisions pour risque d’exécution des engagements par signature en remplacement et pour un montant équivalent à celui des provisions sur base de portefeuilles.

 

L’engagement de garantie étant déjà provisionné, il ne figure pas au hors bilan.

 

Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Épargneet les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (4 452 milliers d'euros en 2015).

 

— Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Provençale et Corse concernent les régimes suivants :

– le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

 

– retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

 

– autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle

12 986

7 029

3 630

707

24 352

14 411

7 508

3 595

114

25 628

Juste valeur des actifs du régime

-6 729

-4 278

0

-642

-11 649

-6 265

-3 131

 

-134

-9 530

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

0

0

0

 

0

0

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Solde net au bilan

6 257

2 751

3 630

65

12 703

8 146

4 377

3 595

-20

16 098

Engagements sociaux passifs

6 257

2 751

3 630

65

12 703

8 146

4 377

3 595

-20

16 098

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'Euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2015

Exercice 2014

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Total

Total

Coût des services rendus

 

468

243

 

711

479

Coût des services passés

 

0

0

 

0

0

Coût financier

222

124

46

7

399

599

Produit financier

 

 

 

 

0

0

Prestations versées

-494

-291

-125

-54

-964

-929

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

0

Ecarts actuariels

-1 153

-828

 

640

-1 341

4 130

Autres

 

48

-129

 

-81

760

Total de la charge de l'exercice

-1 425

-479

35

593

-1 276

5 039

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2015

Exercice 2014

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,83%

2,23%

1,36%

1,44%

1,55%

1,59%

1,23%

0,90%

Taux d'inflation

1,70%

1,70%

1,70%

1,70%

1,80%

1,80%

1,80%

1,80%

Taux de croissance des salaires

 

 

 

 

 

 

 

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

 

 

 

 

 

 

Table de mortalité utilisée

 

 

 

 

 

 

 

 

Duration

15

15

10

10

16

16

10

8

 

Sur l’année 2015, sur l’ensemble des 1 341 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 1 588 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation, 377 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 130 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

 

Au 31 décembre 2015, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 50,2 % en obligations, 39,4 % en actions, 8,3 % en autres actifs et 2,1 % en actifs monétaires

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

 

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

 

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

 

Plan d’options d’achat d’actions. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée.

 

 

Provisions PEL / CEL :

— Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

145 459

111 908

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

93 324

98 370

Ancienneté de plus de 10 ans

78 044

88 247

Encours collectés au titre des plans épargne logement

316 827

298 525

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

17 837

19 169

Total

334 664

317 694

 

— Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

393

685

Au titre des comptes épargne logement

1 360

2 002

Total

1 753

2 687

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Dotations / reprises nettes

31/12/2015

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

974

578

1 552

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

671

-147

525

Ancienneté de plus de 10 ans

1 325

-325

1 000

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 970

107

3 077

Provisions constituées au titre des comptes épargne-logement

292

-75

217

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-11

5

-6

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-14

-2

-16

Provisions constituées au titre des crédits épargne-logement

-25

3

-22

Total

3 237

35

3 272

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes super subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

32

36

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

 

Devise

Date d'émission

Encours au 31/12/2015 en milliers d'euros

Prix d'émission en milliers d'euros

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de remboursement ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non déterminé

EUR

24/06/2009

100 000

100 000

EU3M

1,55

 

 

24/06/2017

 

 

0

0

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

 

 

 

 

Total

 

100 000

100 000

 

 

 

 

 

(1) Au dessus de l'Euribor 3 mois

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2014

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2015

Fonds pour risques bancaires généraux

50 705

16 000

 

 

66 705

Total

50 705

16 000

0

0

66 705

 

Au 31 décembre 2015, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 21 635 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'Euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2013

239 100

0

214 789

6 500

27 530

487 918

Mouvements de l'exercice

 

 

21 825

-758

-22 090

-1 022

Total au 31 décembre 2014

239 100

0

236 614

5 742

5 441

486 897

Impact changement de méthode

 

 

 

 

 

0

Affectation résultat 2014

 

 

983

258

-9 640

-8 400

Distribution de dividendes

 

 

 

 

4 200

4 200

Augmentation de capital

9 849

 

 

 

 

9 849

Résultat de la période

 

 

 

 

5 536

5 536

Total au 31 décembre 2015

248 949

0

237 597

6 000

5 536

498 082

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 248 949 milliers d’euros et est composé de 15 559 298 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

2 689

0

0

93 960

10 000

 

106 649

Créances sur les établissements de crédit

349 580

91 289

9 468

56 890

12 111

0

519 338

Opérations avec la clientèle

278 770

94 177

240 460

1 061 633

1 431 916

0

3 106 956

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 798

0

13

636 419

82 043

 

722 273

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

 

0

Total des emplois

634 837

185 466

249 941

1 848 902

1 536 070

0

4 455 216

Dettes envers les établissements de crédit

20 022

54 330

374 942

263 114

276 050

0

988 458

Opérations avec la clientèle

2 186 207

23 779

136 165

498 288

193 250

0

3 037 689

Dettes représentées par un titre

3 608

0

11 403

132 750

10 000

0

157 761

Dettes subordonnées

32

0

0

100 000

0

0

100 032

Total des ressources

2 209 869

78 109

522 510

994 152

479 300

0

4 283 940

 

Note 4 – Informations sur le hors bilan et opérations assimilés.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

Ouverture de crédits documentaires

10 215

7 473

Autres ouvertures de crédits confirmés

406 458

360 371

Autres engagements

0

0

En faveur de la clientèle

416 674

367 844

Total des engagements de financement donnés

416 674

367 844

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

299 000

224 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

299 000

224 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements de garantie donnés

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

1 029

D'ordre d'établissements de crédit

0

1 029

Cautions immobilières

30

21

Cautions administratives et fiscales

5 312

5 104

Autres cautions et avals donnés

55 584

58 847

Autres garanties données

81 144

97 164

D'ordre de la clientèle

142 070

161 136

Total des engagements de garantie donnés

142 070

162 166

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

804 848

767 283

Total des engagements de garantie reçus

804 848

767 283

 

— Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

770 917

0

832 982

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

0

0

0

Total

770 917

0

832 982

0

 

Au 31 décembre 2015, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 101 590 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 120 578 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 147 841 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la BCE contre 0 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 0 milliers d’euro de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 109 326 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 174 620 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 174 596 milliers d’euros au 31 décembre 2014,

 

— 346 866 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 342 281 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Provençale et Corse en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

Dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Provençale et Corse effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Provençale et Corse. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2015, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « Autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 13 660 milliers d’euros (contre 17 270 milliers d’euros au 31 décembre 2014).

 

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Provençale et Corse en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

— Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

13

 

13

 

0

0

0

0

Contrats de change

0

 

0

 

0

0

0

0

Autres contrats

0

 

0

 

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

13

0

13

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs (FRA)

0

 

0

 

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

711 188

0

711 188

-21 568

605 279

0

605 279

-25 825

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

81 841

0

81 841

0

77 537

0

77 537

0

Opérations de gré à gré

793 029

0

793 029

-21 568

682 816

0

682 816

-25 825

Total opérations fermes

793 042

0

793 042

-21 568

682 816

0

682 816

-25 825

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

12 872

0

12 872

-68

33 354

0

33 354

-112

Options de change

0

333

333

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

12 872

333

13 205

-68

33 354

0

33 354

-112

Total opérations conditionnelles

12 872

333

13 205

-68

33 354

0

33 354

-112

Total instruments financiers et de change á terme

805 914

333

806 247

-21 636

716 170

0

716 170

-25 937

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corsesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

 

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

— Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Swaps de taux d'intérêt

309 938

401 250

0

 

711 188

190 636

414 643

0

 

605 279

Swaps financiers de devises

0

 

 

 

0

0

 

 

 

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations fermes

309 938

401 250

0

0

711 188

190 636

414 643

0

0

605 279

Options de taux d'intérêt

12 872

 

 

 

12 872

33 354

 

 

 

33 354

Opérations conditionnelles

12 872

0

0

0

12 872

33 354

0

0

0

33 354

Total

322 810

401 250

0

0

724 060

223 990

414 643

0

0

638 633

 

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

31/12/2014

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-9 458

-12 110

0

0

-21 568

-5 276

-20 661

0

0

-25 937

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

— Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'Euros)

31/12/2015

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

75 776

382 775

252 637

711 188

Opérations fermes

75 776

382 775

252 637

711 188

Opérations sur marchés organisés

0

0

 

0

Opérations de gré à gré

3 478

9 394

0

12 872

Opérations conditionnelles

3 478

9 394

0

12 872

Total

79 254

392 169

252 637

724 060

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

4.5. Opérations en devises. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

9 622

-32 524

-22 902

18 250

-34 991

-16 741

Opérations avec la clientèle

103 615

-30 491

73 124

124 235

-34 160

90 075

Obligations et autres titres à revenu fixe

26 925

-6 837

20 088

18 431

-8 942

9 489

Dettes subordonnées

281

-1 579

-1 298

353

-1 795

-1 442

Autres

45

-76

-31

101

-809

-708

Total

140 488

-71 507

68 981

161 371

-80 697

80 674

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

 

 

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 35 milliers d’euros pour l’exercice 2015, contre 515 milliers d’euros pour l’exercice 2014.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opération.

 

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

 

3 105

2 935

Parts dans les entreprises liées

10 000

8 000

Total

13 105

10 935

 

5.4. Commissions :

 

En milliers d'euros

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-344

-344

0

-571

-571

Opérations avec la clientèle

26 437

-61

26 376

22 688

-98

22 590

Opérations sur titres

1 292

0

1 292

1 469

0

1 469

Moyens de paiement

18 461

-12 678

5 783

17 689

-12 169

5 520

Opérations de change

528

0

528

572

0

572

Engagements hors bilan

1 733

-760

973

1 646

-1 029

617

Prestations de services financiers

20 723

-918

19 805

20 267

-639

19 628

Activités de conseil

473

0

473

355

0

355

Vente de produits d'assurance vie

 

 

 

0

0

0

Vente de produits d'assurance autres

0

0

0

0

0

0

Total

69 648

-14 761

54 886

64 686

-14 506

50 180

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

185

179

Instruments financiers à terme

4

0

Total

188

179

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-38

0

-38

-171

0

-171

Dotations

-54

0

-54

-178

0

-178

Reprises

15

0

15

7

0

7

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

 

Total

-38

0

-38

-171

0

-171

 

5.7. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(En milliers d’Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

706

-945

-239

644

-658

-14

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

330

-10

320

754

-93

661

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

3 242

-1 128

2 114

2 644

-516

2 129

Autres produits et charges accessoires

881

-5

876

774

-1

773

Total

5 159

-2 087

3 071

4 817

-1 267

3 550

 

5.8. Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Salaires et traitements

-32 187

-31 878

Charges de retraite et assimilées

-4 807

-5 614

Autres charges sociales

-15 288

-14 816

Intéressement des salariés

-5 965

-3 355

Participation des salariés

0

-2

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 955

-4 711

Total des frais de personnel

-63 202

-60 376

Impôts et taxes

-3 214

-3 772

Autres charges générales d'exploitation

-39 236

-37 170

Charges refacturées

6 364

5 629

Total des autres charges d'exploitation

-36 086

-35 313

Total

-99 288

-95 688

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 323 cadres et 578 non cadres, soit un total de 901salariés.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un total de 1 181 milliers d’euros. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

0

0

 

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-21 221

15 247

-4 947

1 581

-9 340

-24 660

21 080

-6 060

708

-8 932

Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-3 088

3 223

0

0

135

-4 002

1 813

0

0

-2 189

Provisions pour risque clientèle

-1 804

710

0

 

-1 094

-370

0

0

0

-370

Autres

 

 

0

 

0

0

0

0

0

0

Total

-26 113

19 180

-4 947

1 581

-10 299

-29 032

22 893

-6 060

708

-11 491

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

11 219

 

 

 

 

16 565

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

4 028

 

 

 

 

4 516

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

3 933

 

 

 

 

1 813

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

Total reprises nettes

 

19 180

 

 

 

 

22 893

 

 

 

 

5.10. Gains et pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

6

0

0

6

-4

0

0

-4

Dotations

0

0

0

0

-4

0

0

-4

Reprises

6

0

0

6

0

0

0

0

Résultat de cession

93

0

310

403

85

0

17

102

Total

99

0

310

409

80

0

17

97

 

5.11. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Exercice 2014

Produits exceptionnels

0

0

Charges exceptionnelles

0

0

 

5.12. Impôt sur les bénéfices :

— Détails des impôts sur le résultat 2015 : La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'Euros)

Exercice 2015

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

17 753

 

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

 

0

Bases imposables

17 753

 

0

Impôt correspondant

5 918

 

 

+ Contributions 3,3 %

170

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

633

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts (*)

-232

 

 

Impact Intégration fiscale

313

 

 

Impôt comptabilisé

6 802

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

-424

 

 

Contribution additionnelle à l'Is

121

 

 

Impact corrections Is 2014

8

 

 

Impôt différé Ptz

-32

 

 

Reprise provisions redressement fiscal

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

Dégrèvement redressement fiscal

-332

 

 

Total

6 143

0

0

(*)La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 1 722 milliers d’euros

 

— Détail du résultat fiscal de l’exercice 2015 – passage du résultat comptable au résultat fiscal :

 

En milliers d'euros

Exercice 2015

Exercice 2014

Résultat net comptable (A)

5 536

5 441

Impôt social (B)

6 802

6 436

Réintégrations (C)

28 344

30 433

Dépréciations sur actifs immobilisés

 

0

Autres dépréciations et provisions

3 402

1 851

Dotation FRBG

16 000

23 000

OPCVM

18

79

Moins-values régime long terme et exonérées

0

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

 

 

Divers

8 923

5 504

Déductions (D)

22 928

23 519

Plus-values long terme exonérées

39

83

Reprises dépréciations et provisions

3 336

6 383

Dividendes

13 066

10 926

Reprise FRBG

 

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

0

0

Amortissement frais acquisition

 

0

Frais de constitution

 

0

Divers

6 488

6 127

Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D)

17 753

18 791

 

5.13. Répartition de l’activité. — La Banque Populaire Provençale et Corse s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunération, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2015 aux organes de direction s’élèvent à 1 503 milliers d’euros.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants en milliers d'euros

TOTAL

KPMG

AUDIT CONSEIL EXPERTISE S.A

2015

2014

2015

2014

2015

2014

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

205

94 %

180

84 %

111

93 %

90

76 %

94

97 %

90

94 %

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

12

6 %

35

16 %

9

8 %

29

24 %

3

3 %

6

6 %

Total

217

100 %

215

100 %

120

100 %

119

100 %

97

100 %

96

100 %

Variation (%)

1 %

 

 

 

1 %

 

 

 

1 %

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

 

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

 

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

 

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

 

Au 31 décembre 2015, la Banque Populaire Provençale et Corse n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

 

7. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2015.)

 

Aux sociétaires

Banque Populaire Provençale et Corse S.A.

Siège social : 247, Avenue du Prado – 13008 Marseille

Capital social : € 248 948 768

 

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

 

— la justification de nos appréciations ;

 

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application volontaire dans les comptes individuels en référentiel français de l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes ».

 

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3 « Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle » et 3.10 « Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie » de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

 

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3 « Titres » et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4 « Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

 

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3 « Titres » et 2.3 « Instruments financiers à terme » de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3 « Provisions » et 3.10 « Provisions pour engagements sociaux » de l’annexe.

 

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3 « Provisions » et 3.10 « Provisions PEL / CEL » de l’annexe donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille, le 6 avril 2016.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

8. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social, 247 avenue du Prado - CS90025 - 13295 Marseille Cedex 08, sur simple demande.

 

 

1602999

03/06/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2914
Texte de l'annonce :

1602914

3 juin 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°67


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 247 Avenue du Prado – CS 90025 – 13295 MARSEILLE cedex 08.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Situation au 31 mars 2016.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

40 687

Effets Publics et Valeurs assimilées

114 908

Créances sur les Établissements de Crédit

539 007

Opérations avec la clientèle

3 068 830

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

733 940

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 861

Participations et autres titres détenus à long terme

135 315

Parts dans les entreprises liées

257 942

Immobilisations Incorporelles

712

Immobilisations corporelles

17 610

Autres Actifs

46 339

Comptes de Régularisation

54 514

TOTAL ACTIF

5 012 665

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

965 728

Opérations avec la clientèle

3 085 036

Dettes représentées par un titre

158 984

Autres Passifs

18 925

Comptes de Régularisation

92 623

Provisions

29 445

Dettes subordonnées

100 029

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

66 705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

495 190

Capital souscrit

251 593

Réserves

235 564

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

6 000

TOTAL PASSIF

5 012 665

 

 

 

 

Hors – Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

401 476

Engagements de garantie

134 486

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

299 000

Engagements de garantie

788 636

 

 

1602914

19/02/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 546
Texte de l'annonce :

1600546

19 février 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social: 247, Avenue du Prado – CS 90025 – 13295 MARSEILLE cedex 08.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Situation au 31décembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

43 114

Effets Publics et Valeurs assimilées

106 649

Créances sur les Établissements de Crédit

519 338

Opérations avec la clientèle

3 106 956

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

722 273

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 874

Participations et autres titres détenus à long terme

135 315

Parts dans les entreprises liées

257 942

Immobilisations Incorporelles

712

Immobilisations corporelles

17 127

Autres Actifs

31 882

Comptes de Régularisation

60 253

TOTAL ACTIF

5 004 435

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

988 458

Opérations avec la clientèle

3 037 689

Dettes représentées par un titre

157 761

Autres Passifs

26 641

Comptes de Régularisation

104 201

Provisions

30 402

Dettes subordonnées

100 032

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

66 705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

492 546

Capital souscrit

248 949

Réserves

235 564

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

6 000

TOTAL PASSIF

5 004 435

 

Hors – Bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

418 014

Engagements de garantie

140 730

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

299 000

Engagements de garantie

804 848

 

 

1600546

06/11/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5036
Texte de l'annonce :

1505036

6 novembre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et suivants du Code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 247, avenue du Prado – CS 90025 – 13295 MARSEILLE Cedex 08.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

  

Situation au 30 septembre 2015.

(En milliers d'Euros)

 

ACTIF

Montant

Caisse, Banques Centrales, C.C.P.

40 831

Effets Publics et Valeurs assimilées

106 325

Créances sur les Établissements de Crédit

441 091

Opérations avec la clientèle

3 060 235

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

721 987

Actions et Autres Titres à revenu variable

3 028

Participations et autres titres détenus à long terme

133 350

Parts dans les entreprises liées

255 872

Immobilisations Incorporelles

730

Immobilisations corporelles

16 581

Autres Actifs

43 110

Comptes de Régularisation

52 820

TOTAL ACTIF

4 875 960

 

PASSIF

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

809 706

Opérations avec la clientèle

3 098 952

Dettes représentées par un titre

157 456

Autres Passifs

42 653

Comptes de Régularisation

94 617

Provisions

32 578

Dettes subordonnées

100 029

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

489 264

Capital souscrit

245 667

Réserves

235 564

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

6 000

TOTAL PASSIF

4 875 960

 

HORS-BILAN

Montant

ENGAGEMENTS DONNÉS :

 

Engagements de financement

438 729

Engagements de garantie

143 256

ENGAGEMENTS REÇUS :

 

Engagements de financement

305 000

Engagements de garantie

794 279

 

 

1505036

31/07/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4119
Texte de l'annonce :

1504119

31 juillet 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2 et

suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social: 247 Avenue du Prado - CS 90025 - 13295 Marseille cedex 08

058 801 481 R.C.S. Marseille

 

Situation au 30 juin 2015.

(En milliers d'Euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales, ccp

39 390

Effets Publics et Valeurs assimilées

106 775

Créances sur les Établissements de Crédit

453 125

Opérations avec la clientèle

3 040 633

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

722 056

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 928

Participations et autres titres détenus à long terme

133 736

Parts dans les entreprises liées

255 872

Immobilisations incorporelles

785

Immobilisations corporelles

16 851

Autres actifs

30 113

Comptes de Régularisation

46 661

Total actif

4 848 925

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

902 707

Opérations avec la clientèle

3 006 029

Dettes représentées par un titre

155 974

Autres passifs

27 212

Comptes de Régularisation

86 109

Provisions

32 927

Dettes subordonnées

100 030

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 705

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

487 232

Capital souscrit

243 635

Réserves

235 564

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

6 000

Total passif

4 848 925

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

443 559

Engagements de garantie

150 124

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

223 000

Engagements de garantie

764 766

 

 

1504119

29/06/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3306
Texte de l'annonce :

1503306

29 juin 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°77


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L.512-2 et suivants du Code

monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits

Siège social : 247 avenue du Prado – CS 90025 - 13295 Marseille Cedex

058 801 481 R.C.S Marseille

 

1. — Comptes consolidés du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse (IFRS)

1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2014.

1.1.1. — Bilan et hors bilan consolidés

(En milliers d’Euros).

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

5.1

60 321

59 244

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

3 726

8 265

Instruments dérivés de couverture

5.3

8 755

6 164

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

263 811

254 125

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

509 190

507 835

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

4 843 090

4 714 417

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

10 594

441

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

46 273

47 425

Actifs d'impôts courants

 

5 749

1 110

Actifs d'impôts différés

5.9

32 048

25 673

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

163 080

81 423

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.11

0

0

Immeubles de placement

5.12

730

694

Immobilisations corporelles

5.13

88 513

65 348

Immobilisations incorporelles

5.13

2 530

2 670

Écarts d'acquisition

5.14

114 114

114 114

Total de l'actif

 

6 152 524

5 888 948

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

32 238

12 683

Instruments dérivés de couverture

5.3

38 331

22 441

Dettes envers les établissements de crédit

5.15.1

703 105

785 173

Dettes envers la clientèle

5.15.2

4 443 963

4 188 529

Dettes représentées par un titre

5.16

162 534

177 782

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 344

0

Passifs d'impôts courants

 

0

10

Passifs d'impôts différés

5.9

66

83

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

158 217

116 408

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.18

34 709

34 161

Dettes subordonnées

5.19

103 525

104 660

Capitaux propres

2.1.1.4

474 491

447 017

Capitaux propres part du groupe

 

474 491

447 017

Capital et primes liées

 

239 601

216 720

Réserves consolidées

 

213 372

189 264

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

10 617

12 231

Résultat de la période

 

10 901

28 802

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

6 152 524

5 888 948

 

 

1.1.2. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros).

 

 

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

6.1

204 216

203 638

Intérêts et charges assimilées

6.1

-90 644

-89 150

Commissions (produits)

6.2

95 982

93 741

Commissions (charges)

6.2

-18 655

-17 607

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-19 679

7 184

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

3 076

1 493

Produits des autres activités

6.5

4 834

4 447

Charges des autres activités

6.5

-1 769

-2 005

Produit net bancaire

 

177 361

201 741

Charges générales d'exploitation

6.6

-139 068

-140 355

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-6 946

-5 925

Résultat brut d'exploitation

 

31 347

55 461

Coût du risque

6.7

-15 996

-9 181

Résultat d'exploitation

 

15 351

46 280

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

-121

5

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

15 230

46 285

Impôts sur le résultat

6.11

-4 329

-17 484

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

10 901

28 802

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

10 901

28 802

 

 

 

 

 

 

 

1.1.3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d'euros).

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net

10 901

28 802

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-4 291

-37

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 478

12

Éléments non recyclables en résultat

-2 813

-25

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 193

-822

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

528

4 960

Impôts

-522

-1 579

Éléments recyclables en résultat

1 199

2 559

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-1 614

2 534

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

9 287

31 336

Part du groupe

9 287

31 336

Participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

 

1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres.

 

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des participations ne donnant pas le contrôle

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Ecart de réévaluation sur les passifs sociaux

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2013

233 985

67 782

0

194 861

0

19 925

-10 228

0

506 325

0

506 325

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

81 931

 

 

 

 

 

 

 

81 931

 

81 931

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-5 923

 

 

 

 

-5 923

 

-5 923

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

81 931

0

0

-5 923

0

0

0

0

76 008

0

76 008

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-694

3 253

 

2 559

 

2 559

Changement de méthode comptable

 

 

 

322

-1 199

 

 

 

-877

 

-877

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

28 802

28 802

 

28 802

Autres variations

-99 196

-67 782

 

4

1 174

 

 

 

-165 800

 

-165 800

Sous-total

-99 196

-67 782

0

4

1 174

0

0

28 802

-136 998

0

-136 998

Capitaux propres au 31 décembre 2013

216 720

0

0

189 264

-25

19 231

-6 975

28 802

447 017

0

447 017

Affectation du résultat de l'exercice 2013

 

 

 

28 802

 

 

 

-28 802

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

216 720

0

0

218 066

-25

19 231

-6 975

0

447 017

0

447 017

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-4 797

 

 

 

 

-4 797

 

-4 797

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

-4 797

0

0

0

0

-4 797

0

-4 797

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

-2 813

853

346

 

-1 614

 

-1 614

Changement de méthode comptable

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

10 901

10 901

 

10 901

Autres variations

22 882

 

 

103

 

 

 

 

22 985

 

22 985

Sous-total

22 882

0

0

103

0

0

0

10 901

33 886

0

33 886

Capitaux propres au 31 décembre 2014

239 601

0

0

213 372

-2 838

20 084

-6 629

10 901

474 491

0

474 491

 

 

1.1.5. — Tableaux des flux de trésorerie.

(En milliers d'euros).

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat avant impôts

15 230

46 286

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 694

7 275

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations (y compris provisions techniques d'assurance)

2 814

-2 987

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-4 604

-982

Produits/charges des activités de financement

0

0

Autres mouvements

-30 794

44 049

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-24 890

47 355

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

12 674

76 555

Flux liés aux opérations avec la clientèle

117 184

-137 643

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

19 913

-44 499

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-19 959

235

Impôts versés

-13 990

-9 666

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

115 822

-115 018

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

106 162

-21 377

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

3 933

-28 327

Flux liés aux immeubles de placement

-70

-375

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-29 024

-28 955

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-25 161

-57 657

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-4 792

-132 804

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-249

-142

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-5 041

-132 946

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (a+b+c+d)

75 960

-211 980

Caisse et banques centrales

59 244

61 505

Caisse et banques centrales (actif)

59 244

61 505

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-6 021

203 698

Comptes ordinaires débiteurs (2)

18 309

266 443

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-24 330

-62 745

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

53 223

265 203

Caisse et banques centrales

60 321

59 244

Caisse et banques centrales (actif)

60 321

59 244

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

68 862

-6 021

Comptes ordinaires débiteurs (2)

74 956

18 309

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-6 094

-24 330

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

129 183

53 223

Variation de la trésorerie nette

75 960

-211 980

 

 

1.1.6. — Notes annexes aux comptes consolidés.

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Epargne comprend les Caisses d’Epargne et les sociétés locales d’épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi no 2009-715 du

18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

 

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,51%, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du  Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Epargne et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Epargne fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Epargne et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l’article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l’actionnaire de référence et l’opératrice au titre de l’adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d’adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d’épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d’épargne considérée, par la Caisse d’Epargne dont la société locale d’épargne concernée est l’actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Évenements significatifs :

Exercice d’évaluation complète des bilans bancaires (comprehensive assessment) : confirmation de la solidité financière du groupe BPCE. — La Banque centrale européenne (BCE) a publié le 26 octobre 2014 les résultats de son évaluation des banques les plus importantes de la zone euro. L’étude comprenait une revue détaillée des actifs des banques (asset quality review ou AQR) ainsi que des tests de résistance (stress tests) menés conjointement avec l’Autorité bancaire européenne (ABE). Cet exercice extrêmement approfondi et d’une ampleur inédite est un préalable à la supervision bancaire unique de la BCE dans la zone euro.

La revue de la qualité des actifs et le test de résistance menés par la BCE et l’ABE confirment la solidité du Groupe BPCE. L’impact de la revue de la qualité des actifs est très limité (- 29 pb) et confirme le niveau adéquat du provisionnement comptable ; il fait passer le ratio de Common Equity Tier 1 de référence à 10,0 % fin 2013. Projeté par la BCE à fin 2016, ce ratio s’établit à 7,0 % dans le scénario de stress adverse, soit une marge confortable de

150 pb2 par rapport au seuil de 5,5 % fixé par la BCE et l’ABE. Cet exercice démontre la robustesse du groupe dans un scénario de stress très sévère ayant des effets majeurs sur l’économie française, avec notamment l’hypothèse d’une forte baisse du prix du marché immobilier (28 % sur 3 ans).

 

Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Néant

 

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2014 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante :

http://ec.europa.e/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2014 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014, et plus particulièrement :

Nouvelles normes sur la consolidation, IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités »

La Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 le règlement (UE) n°1254/2012 relatif aux normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » et le 4 avril 2013 le règlement (UE) n°313/2013 relatif aux dispositions transitoires applicables à ces nouvelles normes. Concernant les informations à fournir pour les entités structurées non consolidées, les amendements suppriment l’obligation de présenter une information comparative pour les périodes précédentes à celle où la norme IFRS 12 est appliquée pour la première fois.

Les normes IFRS 10 et IFRS 11 sont appliquées de manière rétrospective. Les impacts de la première application de ces normes sur les états financiers au 31 décembre 2013 sont présentés en note 2.3.

En conséquence de ces nouvelles normes, la Commission européenne a adopté le 11 décembre 2012 la modification du règlement (CE) n°1126/2008 concernant les normes IAS 27 « États financiers individuels » et IAS 28 « Participations dans des entreprises associées et des coentreprises ».

IFRS 12 vise à améliorer l’information à fournir au titre des filiales, des partenariats, des entreprises associées et des entités structurées. L’application de la norme IFRS 12 se traduit, dans les comptes du 31 décembre 2014, par un enrichissement de l’information produite sur les intérêts du Groupe BPCE dans les entités structurées non consolidées et les autres entités. Ces principaux enrichissements sont présentés en note 2.3.

La Commission européenne a également adopté le 20 novembre 2013 le règlement 1174/2013 concernant les amendements aux normes internationales d'information financière IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités » et IAS 27 modifié « États financiers individuels »

Amendement à IAS 32 « Présentation : Compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » :La Commission européenne a adopté le 13 décembre 2012 le règlement (UE) n°1256/2012, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant notamment adoption de modifications à la norme IAS 32. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014 de manière rétrospective, clarifient les règles relatives à la présentation compensée au bilan d’actifs ou de passifs financiers.

Ces clarifications portent notamment sur les notions de « droit juridiquement exécutoire de compenser » et de « règlement simultané ».

Amendement à IAS 39 et IFRS 9 « Novation de dérivés et maintien de la comptabilité de couverture » :La Commission européenne a adopté le

19 décembre 2013 le règlement (UE) n°1375/2013, modifiant le règlement (CE) n°1126/2008 et portant adoption de modifications apportées à la norme IAS 39. Ces modifications, applicables au 1er janvier 2014, permettent par exception la poursuite de la comptabilité de couverture dans la situation où un dérivé, qui a été désigné comme instrument de couverture, fait l'objet d'un transfert par novation d’une contrepartie vers une contrepartie centrale en conséquence de dispositions législatives ou réglementaires. Cet amendement n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes du groupe.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le groupe n’a pas appliqué par anticipation IFRIC 21 « Droits ou taxes » en 2014. Cette interprétation de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » précise les conditions de comptabilisation d’une dette relative à des droits ou des taxes prélevées par une autorité publique.

Une entité doit comptabiliser cette dette uniquement lorsque le fait générateur tel que prévu par la législation se produit. Si l’obligation de payer la taxe nait de la réalisation progressive de l’activité, celle-ci doit être comptabilisée au fur et à mesure sur la même période. Enfin, si l’obligation de payer est générée par l’atteinte d’un certain seuil, le passif lié à cette taxe ne sera enregistré que lorsque le seuil sera atteint.

Le groupe appliquera l’interprétation IFRIC 21 « Droits ou taxes » dans les comptes consolidés à compter du

1er janvier 2015. Son application au 1er janvier 2014 aurait eu un impact net d’impôt différé estimé à cette date de 331 milliers d’euros sur les capitaux propres au titre de la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S). Pour cette taxe, l’impact sur le résultat 2014 est une charge de 15 milliers d’euros.

 

2.3. Première application des normes IFRS 10, IFRS 11 et IFRS 12 . — Cette note récapitule les impacts de la première application des normes IFRS 10 et IFRS 11 sur le bilan consolidé au 31 décembre 2013 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2013.

La norme IFRS 10 remplace la norme IAS 27 « États financiers consolidés et individuels » pour la partie relative aux états financiers consolidés et l’interprétation SIC 12 « Consolidation - Entités ad hoc. Elle définit un modèle unique de contrôle applicable à l’ensemble des entités qu’il s’agisse ou non d’entités structurées. Le contrôle d’une entité doit désormais être analysé au travers de trois critères cumulatifs : le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, l’exposition aux rendements variables de l’entité et le pouvoir d’influencer les rendements variables obtenus de l’entité.

La norme IFRS 11 se substitue à la norme IAS 31 « Participations dans les coentreprises » et SIC 13 « Entités contrôlées en commun – apports non monétaires par des co-entrepreneurs ». Elle fonde la comptabilisation des partenariats sur leur substance, rendant ainsi nécessaire l’analyse des droits et obligations de l’accord conjoint.

L’application de ces nouvelles normes n’a aucun impact sur le bilan, le compte de résultat consolidé, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et sur le tableau de flux de trésorerie.

Le groupe a également conduit une analyse sur les informations présentées en annexe des comptes consolidés et a amendé certaines d’entre elles afin de répondre aux obligations d’informations prévues par la norme IFRS 12.

La note 3.3 sur les règles de consolidation précise, lorsqu’il existe, le cas d’entités consolidées dont la date de clôture des comptes est différente de l’entité consolidante.

De même, les notes 15 sur le périmètre de consolidation et 5.11 sur les participations dans les entreprises mises en équivalence ont été amendées et complétées en application de la norme IFRS 12.

De nouvelles notes sont intégrées au titre des participations ne donnant pas le contrôle (note 5.21) et au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées (note 16).

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2014, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9) ;

— les impôts différés (note 4.10) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.3.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2014. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le

31 décembre 2014 ont été arrêtés par le Conseil d’administration du 25 mars 2015. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du

13 mai 2015.

 

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse est constitué de :

— la Banque Populaire Provençale et Corse ;

— la Banque Chaix ;

— les sociétés de caution mutuelle ;

— la Société Immobilière Provençale et Corse ;

— la SAS Sociétariat BP Provençale et Corse ;

— les SCI Pythéas Prado I et II ;

— le silo FCT BPPC

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation et de valorisation. — Les états financiers du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable.

Le périmètre des entités consolidées par le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse figure en note 15 – Périmètre de consolidation.

 

3.2.1. Entités contrôlées par le groupe :Les filiales contrôlées par le Groupe BPPC sont consolidées par intégration globale.

— Définition du contrôle :Le contrôle existe lorsque le groupe détient le pouvoir de diriger les activités pertinentes d’une entité, qu’il est exposé ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec l’entité et a la capacité d’exercer son pouvoir sur l’entité de manière à influer sur le montant des rendements qu’il obtient.

Pour apprécier le contrôle exercé, le périmètre des droits de vote pris en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque le groupe détient directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote de la filiale, soit la moitié ou moins des droits de vote d’une entité et dispose de la majorité au sein des organes de direction, ou est en mesure d’exercer une influence dominante.

— Cas particulier des entités structurées :Sont des entités qualifiées d’entités structurées, les entités conçues de telle manière que les droits de vote ne constituent pas un critère clé permettant de déterminer qui a le contrôle. C’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels.

 

Une entité structurée présente souvent certaines ou l'ensemble des caractéristiques suivantes :

(a) des activités bien circonscrites ;

(b) un objectif précis et bien défini, par exemple: mettre en œuvre un contrat de location fiscalement avantageux, mener des activités de recherche et développement, fournir une source de capital ou de financement à une entité, ou fournir des possibilités de placement à des investisseurs en leur transférant les risques et avantages associés aux actifs de l'entité structurée ;

(c) des capitaux propres insuffisants pour permettre à l'entité structurée de financer ses activités sans recourir à un soutien financier subordonné ;

(d) un financement par l'émission, auprès d'investisseurs, de multiples instruments liés entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit ou d'autres risques (« tranches »).

 

Le groupe retient ainsi, entre autres, comme entités structurées, les organismes de placement collectif au sens du Code monétaire et financier et les organismes équivalents de droit étranger.

Avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, le groupe possédait le contrôle exclusif lorsqu’il était en mesure de diriger les politiques opérationnelle et financière d’une entité afin de tirer avantage de ses activités. Cette définition s'appliquait à toutes les entités, à l'exception des entités ad hoc pour lesquelles l'interprétation SIC 12 introduisait des indicateurs de contrôle. L'appréciation du contrôle était fondée sur les droits de vote selon IAS 27, tandis que SIC 12 accordait une grande importance aux droits à la majorité des avantages économiques et aux expositions à la majorité des risques relatifs à l’entité ad hoc.

— Méthode de l’intégration globale

L’intégration globale d’une filiale dans les comptes consolidés du groupe intervient à la date à laquelle le groupe prend le contrôle et cesse le jour où le groupe perd le contrôle de cette entité.

La part d’intérêt qui n’est pas attribuable directement ou indirectement au groupe correspond aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les résultats et chacune des composantes des autres éléments du résultat global (gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres) sont répartis entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle. Le résultat global des filiales est réparti entre le groupe et les participations ne donnant pas le contrôle, y compris lorsque cette répartition aboutit à l’attribution d’une perte aux participations ne donnant pas le contrôle.

Les modifications de pourcentage d’intérêt dans les filiales qui n’entraînent pas de changement de contrôle sont appréhendées comme des transactions portant sur les capitaux propres.

Les effets de ces transactions sont comptabilisés en capitaux propres pour leur montant net d’impôt et n’ont donc pas d’impact sur le résultat consolidé part du groupe.

— Exclusion du périmètre de consolidation

 

Les entités contrôlées non significatives sont exclues du périmètre conformément au principe indiqué en note 15.5.

Les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où la norme IFRS 10 ne s'applique ni aux régimes d'avantages postérieurs à l'emploi, ni aux autres régimes d'avantages à long terme du personnel auxquels s'applique IAS 19 - Avantages du personnel.

De même les participations acquises en vue d’une cession ultérieure à brève échéance sont classées comme détenue en vue de la vente et comptabilisées selon les dispositions prévues par la norme IFRS 5 – Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées.

 

3.2.2. Participations dans des entreprises associées et des coentreprises :

— Définitions : Une entreprise associée est une entité dans laquelle le groupe exerce une influence notable. L’influence notable se caractérise par le pouvoir de participer aux décisions relatives aux politiques financières et opérationnelles de l’entité, sans toutefois exercer un contrôle ou un contrôle conjointement ces politiques. Elle est présumée si le groupe détient, directement ou indirectement plus de 20% des droits de vote.

Une coentreprise est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits sur l’actif net de celle-ci.

Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage contractuellement convenu du contrôle exercé sur une entreprise qui n’existe que dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties partageant le contrôle.

— Méthode de la mise en équivalence :Les résultats, les actifs et les passifs des participations dans des entreprises associées ou des coentreprises sont intégrés dans les comptes consolidés du groupe selon la méthode de la mise en équivalence.

La participation dans une entreprise associée ou dans une coentreprise est initialement comptabilisée au coût d’acquisition puis ajustée ultérieurement de la part du groupe dans le résultat et les autres éléments du résultat de l’entreprise associée ou de la coentreprise.

La méthode de la mise en équivalence est appliquée à compter de la date à laquelle l’entité devient une entreprise associée ou une coentreprise. Lors de l’acquisition d’une entreprise associée ou d’une coentreprise, la différence entre le coût de l’investissement et la part du groupe dans la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est comptabilisée en écarts d’acquisition. Dans le cas où la juste valeur nette des actifs et passifs identifiables de l’entité est supérieure au coût de l’investissement, la différence est comptabilisée en résultat.

Les quotes-parts de résultat net des entités mises en équivalence sont intégrées dans le résultat consolidé du groupe.

Lorsqu’une entité du groupe réalise une transaction avec une coentreprise ou une entreprise associée du groupe, les profits et pertes résultant de cette transaction sont comptabilisés à hauteur des intérêts détenus par des tiers dans l’entreprise associée ou la coentreprise.

Les dispositions de la norme IAS 39 – Instruments financiers : comptabilisation et évaluation s’appliquent pour déterminer s’il est nécessaire d’effectuer un test de perte de valeur au titre de sa participation dans une entreprise associée ou une coentreprise. Si nécessaire, la valeur comptable totale de la participation (y compris écarts d’acquisition) fait l’objet d’un test de dépréciation selon les dispositions prévues par la norme IAS 36 – Dépréciation d’actifs.

— Exception à la méthode de mise en équivalence : Lorsque la participation est détenue par un organisme de capital-risque, un fonds de placement, une société d'investissement à capital variable ou une entité similaire telle qu'un fonds d'investissement d'actifs d'assurance, l’investisseur peut choisir de ne pas comptabiliser sa participation selon la méthode de la mise en équivalence. En effet, IAS 28 révisée autorise, dans ce cas, l'investisseur à comptabiliser sa participation à la juste valeur (avec constatation des variations de juste valeur en résultat) conformément à IAS 39.

Ces participations sont dès lors classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.2.3. Participations dans des activités conjointes :

— Définition : Une activité conjointe est un partenariat dans lequel les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entité ont des droits directs sur les actifs, et des obligations au titre des passifs, relatifs à celle-ci.

Mode de comptabilisation des activités conjointes

Une participation dans une entreprise conjointe est comptabilisée en intégrant l’ensemble des intérêts détenus dans l’activité commune, c'est-à-dire sa quote-part dans chacun des actifs et des passifs et éléments du résultat auquel il a droit. Ces intérêts sont ventilés en fonction de leur nature sur les différents postes du bilan consolidé, du compte de résultat consolidé et de l’état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Pour rappel, avant l’entrée en vigueur des nouvelles normes de consolidation, les entreprises sous contrôle conjoint étaient consolidées par intégration proportionnelle.

 

3.3. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.3.1. Conversion des comptes des entités étrangères :La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Participations ne donnant pas le contrôle ».

 

3.3.2. Élimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.3.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 :Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La juste valeur diminuée des coûts de vente est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 :

Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les contreparties éventuelles à payer sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les contreparties transférées sont comptabilisés en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle peut être évalué :

— soit à la juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle),

— soit à la quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.4. Date de clôture de l’exercice des entités consolidées : Les entités incluses dans le périmètre de consolidation ont leur exercice comptable qui se clôt au 31 décembre.

 

 

Note 4 - Principes comptables et méthodes d’évaluation

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite à un événement générateur de pertes selon IAS 39, le prêt est considéré comme un encours déprécié et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d’expert lorsqu’il n’y a plus d’incertitude sur la capacité de l’emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés prorata temporissans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres : À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

Cette catégorie comprend :

— les actifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance ; et

— les actifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leur échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes.

Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Date d’enregistrement des titres.Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Par ailleurs, lorsqu’un instrument est qualifié de capitaux propres :

sa rémunération est traitée comme un dividende, et affecte donc les capitaux propres, tout comme les impôts liés à cette rémunération ;

l’instrument ne peut être un sous-jacent éligible à la comptabilité de couverture ;

si l’émission est en devises, elle est figée à sa valeur historique résultant de sa conversion en euros à sa date initiale d’inscription en capitaux propres.

Enfin, lorsque ces instruments sont émis par une filiale, ils sont présentés parmi les « participations ne donnant pas le contrôle ». Lorsque leur rémunération est à caractère cumulatif, elle est imputée sur le « résultat part du groupe », pour venir augmenter le résultat des « participations ne donnant pas le contrôle ». En revanche, lorsque leur rémunération n’a pas de caractère cumulatif, elle est prélevée sur les réserves consolidées « part du groupe ».

Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Il s’agit des passifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés dans cette catégorie de façon volontaire dès leur comptabilisation initiale en application de l’option ouverte par la norme IAS 39. Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces passifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d’arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, gains ou pertes liés à ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat ni comme des capitaux propres) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Élimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture :Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macrocouverture) :

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d’emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

— des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) : dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument modélisent celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L’efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l’efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des instruments hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125 %.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l’arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macrocouverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associée aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macrocouverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macrocouverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la microcouverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macrocouverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux », à l’actif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille d’actifs financiers, au passif du bilan en cas de couverture d’un portefeuille de passifs financiers.

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts. L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette : pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macrocouverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionnel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

Couverture d’un investissement net libelle en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux :La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Credit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Debit Valuation Adjustement). Le groupe a fait évoluer ses paramètres de valorisation de la CVA et de la DVA au cours de l’exercice 2014. L’évaluation de ces ajustements de valorisation se fonde dorénavant sur des paramètres de marché. Cette évolution a généré un impact avant impôt de -381 milliers d’euros sur le résultat du groupe.

Par ailleurs, les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA dans les comptes du groupe.

Juste valeur en date de comptabilisation initiale :Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) : Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40 ou Eurostoxx).

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2 :

En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

 

Instruments non dérivés de niveau 2 :

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option (uniquement à compléter si concerné, et dans ce cas, donner des éléments sur la valorisation de la composante risque émetteur, et préciser, en cas de modification du mode de calcul de la composante risque émetteur, les raisons de cette modification et ses impacts).

 

Juste valeur de niveau 3 :

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement:

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE,

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Transferts entre niveaux de juste valeur. Les informations sur les transferts entre niveaux de juste valeur sont indiquées en note 5.5.3. Les montants figurant dans cette note sont les valeurs calculées en date de dernière valorisation précédant le changement de niveau.

 

Juste valeur des titres de BPCE :La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques de niveau de risque, de taux de marge et de niveau de croissance jugés raisonnables. Des contraintes prudentielles individuelles applicables aux activités concernées ont été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE, qui ont fait l’objet d’un exercice de valorisation par un expert indépendant, ainsi que les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 135 577 milliers d’euros pour les titres BPCE.

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est principalement un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail :La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévaluée, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des autres crédits :La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir.

La composante taux d’intérêt est ainsi réévaluée, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle ou les opérateurs de marché. À défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes :Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux d’intérêt observé à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est généralement pas pris en compte.

 

Instruments reclassés en « prêts et créances » ayant la nature juridique de « titres » :L’illiquidité de ces instruments, nécessaire au classement en prêts et créances, avait été appréciée en date de reclassement.

Postérieurement au reclassement, il peut arriver que certains instruments redeviennent liquides et soient évalués en juste valeur de niveau 1.

Dans les autres cas, leur juste valeur est évaluée à l’aide de modèles identiques à ceux présentés précédemment pour les instruments évalués à la juste valeur au bilan.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Le groupe considère qu’une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

Dépréciation des prêts et créances :

La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entraînent la constatation de pertes avérées (incurredlosses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles :Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptées par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt ;

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers :Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés chez le cédant. Ils restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

— Opérations entraînant une modification substantielle d’actifs financiers :Lorsque l’actif fait l’objet de modifications substantielles (notamment suite à une renégociation ou à un réaménagement en présence de difficultés financières) il y a décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Le groupe considère que sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les modifications ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des modifications visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

— Opérations entraînant une modification substantielle de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leur sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne-logement

Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédit en risque correspond aux encours de crédit déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêts.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêts sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres »;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont convertis en utilisant le cours de change à la date à laquelle la juste valeur a été déterminée. Les écarts de change sur les éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

 

4.9 Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi ;

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

4.11. Activités de promotion immobilière. — Le chiffre d’affaires des activités de promotion immobilière représente le montant de l’activité de promotion logement et tertiaire et des activités de prestations de services.

Les opérations partiellement achevées à la clôture de l’exercice sont comptabilisées suivant la méthode de l’avancement sur la base des derniers budgets d’opérations actualisés à la clôture.

Lorsque le résultat de l’opération ne peut être estimé de façon fiable, les produits ne sont comptabilisés qu’à hauteur des charges comptabilisées qui sont recouvrables.

Le dégagement des marges opérationnelles pour les opérations de promotion tient compte de l’ensemble des coûts affectables aux contrats :

— l’acquisition des terrains ;

— les travaux d’aménagement et de construction ;

— les taxes d’urbanisme ;

— les études préalables, qui sont stockées seulement si la probabilité de réalisation de l’opération est élevée ;

— les honoraires internes de maîtrise d’ouvrage de l’opération ;

— les frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, publicité des programmes, bulles de vente, etc.) ;

— les frais financiers affectés aux opérations.

Les stocks et travaux en cours sont constitués des terrains évalués à leur coût d’acquisition, des travaux en cours (coût d’aménagement et de construction), des frais commerciaux affectables (commissions des vendeurs internes et externes, bulles de vente, etc.) et des produits finis évalués au prix de revient. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks.

Les études préalables au lancement des opérations de promotion sont incluses dans les stocks si les probabilités de réalisation de l’opération sont élevées. Dans le cas contraire, ces frais sont constatés en charges de l’exercice.

Lorsque la valeur nette de réalisation des stocks et des travaux en cours est inférieure à leur prix de revient, des dépréciations sont comptabilisées.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’activité.

 

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisse, banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Caisses

27 838

25 623

Banques centrales

32 483

33 621

Total caisses, banques centrales

60 321

59 244

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent uniquement des dérivés de transaction.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement de dérivés de transaction.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat : Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

1 017

1 017

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

1 017

1 017

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

3 726

 

3 726

7 248

 

7 248

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

3 726

0

3 726

7 248

1 017

8 265

 

Au 31 décembre 2014, le groupe ne dispose pas d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Au passif, le portefeuille de transaction est composé d’instruments financiers dérivés.

A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 32 238 milliers d’euros au 31 décembre 2014 (12 683 milliers d’euros au 31 décembre 2013), le groupe n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

85 236

2 331

30 701

115 640

6 729

11 817

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

46 214

1 355

1 355

68 831

426

426

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

131 450

3 686

32 056

184 471

7 155

12 243

Instruments de taux

33 354

40

182

53 652

93

440

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

33 354

40

182

53 652

93

440

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

164 804

3 726

32 238

238 123

7 248

12 683

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

465 400

8 755

28 526

270 400

6 164

12 193

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

465 400

8 755

28 526

270 400

6 164

12 193

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

465 400

8 755

28 526

270 400

6 164

12 193

Instruments de taux

134 643

 

9 805

157 036

 

10 248

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

134 643

 

9 805

157 036

 

10 248

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

134 643

 

9 805

157 036

 

10 248

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

600 043

8 755

38 331

427 436

6 164

22 441

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

96 129

70 075

Obligations et autres titres à revenu fixe

7 443

23 400

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

103 572

93 475

Actions et autres titres à revenu variable

160 263

160 676

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

263 835

254 151

Dépréciation des titres à revenu fixe et des prêts

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-24

-25

Total des actifs financiers disponibles à la vente

263 811

254 125

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

21 095

19 902

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2014, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement les gains latents sur titres BPCE (18 877 milliers d’euros)

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers :

La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

3 726

0

3 726

0

7 248

0

7 248

Dérivés de taux

0

2 371

0

2 371

0

6 822

0

6 822

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 355

0

1 355

0

426

0

426

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

3 726

0

3 726

0

7 248

0

7 248

Titres

0

0

0

0

0

1 017

0

1 017

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

1 017

0

1 017

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

1 017

0

1 017

Dérivés de taux

0

8 755

0

8 755

0

6 164

0

6 164

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

8 755

0

8 755

0

6 164

0

6 164

Titres de participation

0

21 063

135 577

156 640

0

20 073

135 577

155 650

Autres titres

102 261

4 910

0

107 171

69 996

28 480

0

98 476

Titres à revenu fixe

102 261

1 311

0

103 572

69 996

23 479

0

93 475

Titres à revenu variable

0

3 599

0

3 599

0

5 001

0

5 001

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

102 261

25 973

135 577

263 811

69 996

48 553

135 577

254 126

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

32 238

0

32 238

0

12 683

0

12 683

Dérivés de taux

0

30 883

0

30 883

0

12 257

0

12 257

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

1 355

0

1 355

0

426

0

426

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

32 238

0

32 238

0

12 683

0

12 683

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

38 331

0

38 331

0

22 441

0

22 441

Dérivés actions

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dérivés

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

38 331

0

38 331

0

22 441

0

22 441

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Evénements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2014

Au compte de résultat

En capitaux propres

Achats / Emissions

Ventes / Rembour-sements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations sorties du bilan à la clôture

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Autres titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2014, les actifs financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables comprennent les actions BPCE SA.

 

5.5.3. Analyse des transferts entre niveaux de la hiérarchie de juste valeur : Sur l’exercice 2014, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré de transferts entre les niveaux de juste valeur.

 

5.5.4. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses : Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 860 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 915 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 481 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 3 273 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas d’autre instrument significatif évalué à la juste valeur de niveau 3 en annexe.

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie. Les informations relatives au risque de crédit sont en note 7.1.

 

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêt et créances sur les établissements de crédit

509 190

507 835

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

509 190

507 835

 

La juste valeur des prêts et créances sur établissement de crédit est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

74 956

18 310

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts (1)

400 940

456 228

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

33 294

33 297

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

509 190

507 835

(1) Les fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 240 millions d’euros au 31 décembre 2014 (195 millions d’euros au 31 décembre 2013).

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 255 millions d’euros au 31 décembre 2014 (262 millions d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur la clientèle

5 004 416

4 869 665

Dépréciations individuelles

-150 518

-145 147

Dépréciations sur base de portefeuilles

-10 808

-10 101

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 843 090

4 714 417

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle est présentée en note 14.

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

178 998

167 861

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

321 176

683

Créances commerciales

86 688

288 925

Crédits à l'équipement

1 287 029

1 232 270

Crédits au logement

2 878 613

2 842 094

Crédits à l'exportation

1 303

2 276

Opérations de pension

0

0

Opérations de location financement

0

0

Autres crédits

3 112

96 400

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 577 921

4 462 648

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

247 497

239 156

Total des prêts et créances sur la clientèle

5 004 416

4 869 665

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

46 273

47 425

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

46 273

47 425

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

46 273

47 425

 

La juste valeur des actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance est présentée en note 14.

 

5.8. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plus-values latentes sur OPCVM

31

90

GIE fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

3 557

5 338

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 602

1 485

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

8 065

1 278

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

5 414

12 326

Impôts différés liés aux décalages temporels

18 670

20 517

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

 

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

13 312

5 073

Impôts différés non constatés

 

 

Impôts différés nets

31 982

25 590

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

32 048

25 673

Au passif du bilan

-66

-83

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

90 929

37 608

Charges constatées d'avance

347

463

Produits à recevoir

8 992

7 027

Autres comptes de régularisation

19 219

19 422

Comptes de régularisation - actif

119 487

64 520

Dépôts de garantie versés

26 300

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

17 293

16 903

Actifs divers

43 593

16 903

Total des comptes de régularisation et actifs divers

163 080

81 423

 

Les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne ont signé un avenant à leurs contrats cadre de compensation relatifs aux instruments dérivés conclus avec Natixis.

Suite à cette signature, des appels de marge ont été mis en place. Le groupe Banque Populaire provençale et Corse a ainsi versé 26,3 millions d’euros à Natixis générant une augmentation du poste « Comptes de régularisation et actifs divers ».

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

5.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeubles comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Immeubles comptabilisés au coût historique

1 094

-364

730

1 024

-330

694

Total des immeubles de placement

1 094

-364

730

1 024

-330

694

 

5.13. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

35 360

-7 654

27 706

33 613

-7 197

26 416

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

122 685

-61 878

60 807

104 201

-65 269

38 932

Total des immobilisations corporelles

158 045

-69 532

88 513

137 814

-72 466

65 348

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

8 725

-6 213

2 512

8 396

-5 811

2 585

Logiciels

1 117

-1 099

18

7 734

-7 649

85

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

9 842

-7 312

2 530

16 130

-13 460

2 670

 

5.14. Écarts d’acquisition. — Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur nette à l'ouverture

114 114

114 114

Acquisitions

0

0

Cessions

0

0

Perte de valeur

0

0

Reclassements

0

0

Écarts de conversion

0

0

Autres variations

0

0

Valeur nette à la clôture

114 114

114 114

 

Détail des écarts d’acquisition

 

(En milliers d'euros)

Valeur nette comptable

31/12/2014

31/12/2013

Banque chaix

114 114

114 114

Total des écarts d'acquisition

114 114

114 114

 

Tests de dépréciation. — Conformément à la réglementation, l’ensemble des écarts d’acquisition a fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés.

La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe.

Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

— flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque

— taux de croissance à l’infini : 2%

— taux d’actualisation : 8%

Ces tests ont conduit le groupe à n’enregistrer aucune dépréciation au titre de l’exercice 2014.

 

5.15. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

 

5.15.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes à vue

11 337

31 311

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

11 337

31 311

Emprunts et comptes à terme

682 949

733 676

Opérations de pension

0

11 984

Dettes rattachées

8 819

8 202

Dettes à termes envers les établissements de crédit

691 768

753 862

Total des dettes envers les établissements de crédit

703 105

785 173

 

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit est présentée en note 14.

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 410 millions d’euros au 31 décembre 2014 (522 millions d’euros au 31 décembre 2013).

 

5.15.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

1 924 482

1 765 630

Livret A

310 627

307 835

Plans et comptes épargne-logement

442 057

417 101

Autres comptes d'épargne à régime spécial

764 073

782 795

Dettes rattachées

0

1

Comptes d'épargne à régime spécial

1 516 757

1 507 732

Comptes et emprunts à vue

3 079

2 333

Comptes et emprunts à terme

961 489

878 648

Dettes rattachées

38 156

34 187

Autres comptes de la clientèle

1 002 724

915 168

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 443 963

4 188 529

 

La juste valeur des dettes envers la clientèle est présentée en note 14.

 

5.16. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

158 915

174 051

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

158 915

174 051

Dettes rattachées

3 619

3 731

Total des dettes représentées par un titre

162 534

177 782

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre est présentée en note 14.

 

5.17. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'encaissement

76 468

36 489

Produits constatés d'avance

17 806

19 207

Charges à payer

31 254

30 931

Autres comptes de régularisation créditeurs

10 683

14 014

Comptes de régularisation - passif

136 211

100 641

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 189

2 553

Dépôts de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

19 817

13 214

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

22 006

15 767

Total comptes de régularisation et passifs divers

158 217

116 408

 

5.18. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentation

Reprises

Autres mouvements (1)

31/12/2014

Provisions pour engagements sociaux

19 258

1 912

-6 268

4 276

19 178

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 313

594

-253

0

4 654

Provisions pour engagements hors bilan

7 251

4 559

-2 499

-1 834

7 477

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

1 269

322

-388

1

1 204

Autres

2 070

522

-396

0

2 196

Autres provisions

14 903

5 997

-3 536

-1 833

15 531

Total des provisions

34 161

7 909

-9 804

2 443

34 709

(1) Les autres mouvements comprennent la variation de l’écart de réévaluation sur les passifs sociaux (4 millions d’euros avant impôts).

 

5.18.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

0

0

Ancienneté de moins de 4 ans

167 127

107 398

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

121 597

209 713

Ancienneté de plus de 10 ans

127 336

74 701

Encours collectés au titre des plans épargne-logement

416 060

391 812

Encours collectés au titre des comptes épargne-logement

25 992

27 853

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

442 053

419 665

 

5.18.2. Encours de crédit octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne-logement

1 074

1 447

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne-logement

2 206

2 658

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

3 280

4 105

 

5.18.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations / reprises

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

505

950

1 455

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

137

692

830

Ancienneté de plus de 10 ans

3 379

-1 394

1 985

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 022

249

4 270

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

315

80

395

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-17

20

4

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-7

-9

-15

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-24

12

-12

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

4 313

341

4 654

 

5.19. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

3 489

4 619

Total

103 489

104 619

Dettes rattachées

36

41

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

103 525

104 660

 

La juste valeur des dettes subordonnées est présentée en note 14.

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.

 

Évolution des dettes subordonnées et assimilés au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Émission

Remboursement

Autres mouvements

31/12/2014

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

 

 

 

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 619

206

-450

-886

3 489

Dettes rattachées

41

 

 

-5

36

Réévaluation de la composante couverte

 

 

 

 

 

Total

104 660

206

-450

-891

103 525

 

Les autres mouvements sur les dépôts de garantie à caractère mutuel correspondent à des prélèvements sur les fonds de garantie visant à rétablir la situation nette des sociétés de caution mutuelle dans le cadre de la fusion des deux Socama.

 

5.20. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

Parts sociales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

14 944

16

239 100

14 944

16

239 100

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

Réduction de capital

 

 

 

 

 

 

Autres variations

 

 

 

 

 

 

Valeur à la clôture

14 944

16

239 100

14 944

16

239 100

 

5.21. Participations ne donnant pas le contrôle. — Le montant global des participations ne donnant pas le contrôle n’est pas significatif.

 

5.22. Variation des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-4 291

-37

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

1 478

12

Écarts de conversion

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 193

-822

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

1 193

-822

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

0

0

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

528

4 960

Impôts

-522

-1 579

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

0

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-1 614

2 534

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Brut

Impôt

Net

Brut

Impôt

Net

Écarts de réévaluation sur régime à prestations définies

-4 291

1 478

-2 813

-37

12

-25

Écarts de conversion

0

-

0

0

-

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

1 193

-340

853

-822

128

-694

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

528

-182

346

4 960

-1 707

3 253

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

-

-

0

-

-

0

Total des gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

 

-1 614

 

 

2 534

Part du groupe

 

 

-1 614

 

 

2 534

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

0

 

 

0

 

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

En milliers d'euros

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

180 887

-50 869

130 018

179 825

-45 482

134 343

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

181 253

-26 214

155 039

179 851

-18 753

161 098

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-341

-24 655

-24 996

-26

-26 729

-26 755

Prêts et créances avec les établissements de crédit

7 857

-17 939

-10 082

10 351

-21 632

-11 281

Opérations de location-financement

0

-

0

0

-

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-

-8 823

-8 823

-

-9 498

-9 498

Instruments dérivés de couverture

9 681

-13 007

-3 326

8 925

-12 523

-3 598

Actifs financiers disponibles à la vente

5 215

-

5 215

4 371

-

4 371

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

552

-

552

163

-

163

Actifs financiers dépréciés

24

-

24

3

-

3

Autres produits et charges d'intérêts

0

-6

-6

0

-15

-15

Total des produits et charges d'intérêts

204 216

-90 644

113 572

203 638

-89 150

114 488

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 412 milliers d’euros (4 501 milliers d’euros en 2013) au titre de la rémunération des fonds du Livret A, du LDD et du LEP centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges ou produits d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 341 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (234 milliers d’euros au titre de l’exercice 2013).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-571

-571

0

-252

-252

Opérations avec la clientèle

36 987

-115

36 872

37 215

-398

36 817

Prestation de services financiers

9 432

-806

8 626

9 297

-168

9 129

Vente de produits d'assurance vie

13 700

 

13 700

11 524

 

11 524

Moyens de paiement

27 871

-16 027

11 844

27 793

-15 731

12 062

Opérations sur titres

1 615

-18

1 597

1 546

-45

1 501

Activités de fiducie

2 076

0

2 076

2 160

0

2 160

Opérations sur instruments financiers et de hors bilan

3 746

-1 118

2 628

3 741

-1 013

2 728

Autres commissions

555

0

555

465

0

465

Total des commissions

95 982

-18 655

77 327

93 741

-17 607

76 134

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats sur instruments financiers de transaction

-20 154

6 944

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-15

-144

Résultats sur opérations de couverture

249

126

Inefficacité de la couverture de juste valeur

249

126

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-13 112

-8 794

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

13 361

8 920

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

241

258

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-19 679

7 184

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultats de cession

141

702

Dividendes reçus

2 935

791

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

3 076

1 493

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 4.1.7. n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2014

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Primes acquises

0

0

0

0

0

0

Charges de prestations

0

0

0

0

0

0

Variation de provisions pour participation aux bénéfices

0

0

0

0

0

0

Variation des autres provisions

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges techniques

0

0

0

0

0

0

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Revenus

0

0

0

0

0

0

Achats consommés

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Dotations et reprises pour dépréciation d'actifs

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Résultat de cession d'immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Dotations et reprise d'amortissements et de dépréciations sur immeubles de placement

0

-34

-34

0

-19

-19

Revenus et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-34

-34

0

-19

-19

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

644

-907

-263

602

-587

15

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

4 150

-828

3 322

3 745

-923

2 822

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

40

0

40

100

-476

-376

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 834

-1 735

3 099

4 447

-1 986

2 461

Total des produits et charges des autres activités

4 834

-1 769

3 065

4 447

-2 005

2 442

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Charges de personnel

-85 400

-81 781

Impôts et taxes

-4 660

-5 001

Services extérieurs

-49 008

-53 573

Autres frais administratifs

-53 668

-58 574

Total des charges générales d'exploitation

-139 068

-140 355

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-15 637

-8 600

Récupérations sur créances amorties

1 393

675

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 752

-1 256

Total coût du risque

-15 996

-9 181

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-15 996

-9 181

Autres actifs financiers

0

0

Total coût du risque

-15 996

-9 181

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-121

5

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

-121

5

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré de variations de valeur des écarts d’acquisition sur l’exercice 2014.

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Impôts courants

-9 761

-14 950

Impôts différés

5 432

-2 534

Impôts sur le résultat

-4 329

-17 484

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

 

Exercice 2014

Exercice 2013

en milliers d'euros

taux d'impôt

en milliers d'euros

taux d'impôt

Résultat net part du groupe

10 901

 

28 801

 

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

 

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

 

0

 

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

 

Impôts

4 329

 

17 484

 

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

15 230

 

46 285

 

Taux d'imposition de droit commun français (B)

 

34,4%

 

34,4%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

5 244

 

15 936

 

Effet de la variation des impôts différés non constatés

397

2,6%

415

0,9%

Effet des différences permanentes

-1 179

-7,7%

-140

-0,3%

Impôts à taux réduit et activités exonérées

706

4,6%

1 089

2,4%

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0,0%

0

0,0%

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

0

0,0%

0

0,0%

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-246

-1,6%

-305

-0,7%

Autres éléments

-593

-3,9%

489

1,1%

Charge (produit) d'impôts comptabilisée

4 329

 

17 484

 

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

 

28,4%

 

37,8%

 

 

Note 7. — Expositions aux risques.

 

L’information relative au capital et à sa gestion ainsi qu’aux ratios réglementaires est présentée dans la partie Gestion des risques.

 

7.1. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles incluent :

— la décomposition du portefeuille de crédit par catégories d’expositions brutes et par approches ;

— la répartition des expositions brutes par catégories et par approches avec distinction du risque de crédit et du risque de contrepartie ;

— la répartition des expositions brutes par zone géographique ;

— la concentration du risque de crédit par emprunteur ;

—la répartition des expositions par qualité de crédit.

Ces informations font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.1.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie. — Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du groupe Banque Populaire Provençale et Corse au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2014

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

3 726

 

 

3 726

8 265

 

 

8 265

Instruments dérivés de couverture

8 755

 

 

8 755

6 164

 

 

6 164

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

103 572

0

0

103 572

93 475

0

0

93 475

Prêts et créances sur les établissements de crédit

509 190

0

0

509 190

507 835

0

0

507 835

Prêts et créances sur la clientèle

4 756 919

247 497

-161 326

4 843 090

4 630 509

239 156

-155 248

4 714 417

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

46 273

0

0

46 273

47 425

0

0

47 425

Exposition des engagements au bilan

5 428 435

247 497

-161 326

5 514 606

5 293 673

239 156

-155 248

5 377 581

Garanties financières données

206 556

18 144

 

224 700

194 244

17 235

 

211 479

Engagements par signature

554 467

0

-7 477

546 990

558 537

0

-7 251

551 286

Exposition des engagements au hors bilan

761 023

18 144

-7 477

771 690

752 781

17 235

-7 251

762 765

Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie

6 189 458

265 641

-168 803

6 286 296

6 046 454

256 391

-162 499

6 140 346

 

7.1.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

Autres variations

31/12/2014

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

155 248

40 861

-34 777

-6

161 326

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

155 248

40 861

-34 777

-6

161 326

Provisions sur engagements hors bilan

7 251

4 559

-2 499

-1 834

7 477

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

162 499

45 420

-37 276

-1 840

168 803

 

7.1.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

8 786

1 049

299

980

96 979

108 093

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2014

8 786

1 049

299

980

96 979

108 093

 

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

5 295

964

1 136

2 204

94 009

103 608

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

Total au 31/12/2013

5 295

964

1 136

2 204

94 009

103 608

 

 

7.1.5. Réaménagements en présence de difficultés financières. — Le tableau suivant recense les actifs (hors actifs détenus à des fins de transaction) et les engagements de financement qui font l'objet d'une modification des termes du contrat initial ou d'un refinancement constitutifs d'une concession en présence de difficultés financières du débiteur (« forbearance exposures »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Réaménagements

Dépréciations et provisions

Garanties reçues

Bilan

52 766

-6 082

38 263

Hors-bilan

53

0

35 925

 

7.1.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie. — Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus au cours de la période par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Actifs non courants détenus en vue de la vente

127

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

127

0

 

7.2. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesure et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques. L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.3. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. —Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

(En milliers d'euros)

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Caisse, banques centrales

60 321

 

 

 

 

 

60 321

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

3 726

3 726

Actifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

8 755

8 755

Instruments financiers disponibles à la vente

2 336

0

 

76 162

13 573

171 740

263 811

Prêts et créances sur les établissements de crédit

316 775

88 142

41 398

36 549

26 325

0

509 190

Prêts et créances sur la clientèle

352 302

117 423

368 283

1 548 210

2 425 868

32 177

4 844 263

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

10 594

10 594

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

1 149

 

 

45 124

 

 

46 273

Actifs financiers par échéance

732 883

205 565

409 681

1 706 045

2 465 766

226 992

5 746 933

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - transaction

 

 

 

 

 

32 238

32 238

Passifs financiers à la juste valeur par résultat - sur option

 

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

38 331

38 331

Dettes envers les établissements de crédit

20 155

54 379

112 292

159 240

350 137

6 938

703 141

Dettes envers la clientèle

3 240 563

45 323

131 075

800 075

226 927

 

4 443 963

Dettes subordonnées

671

57

725

101 229

1 729

 

104 411

Dettes représentées par un titre

4 948

0

 

144 153

10 000

3 433

162 534

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 

1 344

1 344

Passifs financiers par échéance

3 266 337

99 759

244 092

1 204 697

588 793

82 284

5 485 962

Engagements de financements donnés en faveur des établissements de crédit

23 864

 

 

 

 

 

23 864

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

250 452

17 827

163 353

94

98 876

 

530 602

Engagements de financement donnés

274 316

17 827

163 353

94

98 876

0

554 466

Engagements de garantie en faveur des établissements de crédit

 

1 029

 

 

 

 

1 029

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

4 464

1 556

11 086

86 303

106 821

 

210 230

Engagements de garanties donnés

4 464

2 585

11 086

86 303

106 821

0

211 259

 

 

Note 8. — Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-48 219

-46 807

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-6 957

-5 380

Autres charges sociales et fiscales

-25 486

-24 414

Intéressement et participation

-4 738

-5 180

Total des charges de personnel

-85 400

-81 781

 

Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel. Il s’élève à 1810 milliers d’euros au titre de l’exercice 2014. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie 6 « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe BPCE accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux.

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé. Une cotisation exceptionnelle de 140 millions d’euros a été payée pour augmenter le montant de la couverture.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60 %, dont plus de 80 % en obligations d’Etat) mais largement ouverte aux actions (40 %). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

Les régimes CARBP sont présentés parmi les « Compléments de retraite et autres régimes ».

Les autres avantages sociaux incluent également :

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

 

8.2.1. Montants comptabilisés au bilan

 

en milliers d'euros

 

Compléments de retraite et autres régimes

 

Indemnités de fin de carrière

Autres avantages à long terme

 

Autres avantages

Exercice 2014

Médailles du travail

Dette actuarielle

15 357 

9 659 

4 673 

29 689 

Juste valeur des actifs du régime

-6 399 

-4 131 

-10 530 

Effet du plafonnement d'actifs

  

Solde net au bilan

8 958 

5 528 

4 673 

19 159 

Engagements sociaux passifs

8 978 

5 527 

4 673 

19 178 

Engagements sociaux actifs

20 

20 

 

 

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

Variation de la dette actuarielle

 

en milliers d'euros

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

 

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

13 167 

7 477 

3 286 

23 930 

25 647 

Coût des services rendus

404 

205 

609 

673 

Coût des services passés

-173 

-173 

Coût financier

375 

224 

85 

684 

730 

Prestations versées

-604 

-637 

-197 

-1 438 

-1 324 

Autres

147 

1 294 

1 442 

43 

Variations comptabilisées en résultat

-228 

-35 

1 387 

1 124 

122 

Ecarts de réévaluation - Hypothèses démographiques

-47 

393 

  

346 

39 

Ecarts de réévaluation - Hypothèses financières

2 563 

1 892 

  

4 455 

-1 125 

Ecarts de réévaluation - Effets d'expérience

-98 

-68 

  

-166 

-754 

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

2 418 

2 217 

 

 

4 635 

-1 840 

Écarts de conversion

Variations de périmètre

Autres

Dette actuarielle calculée en fin de période

15 357 

9 659 

4 673 

29 689 

23 930 

 

Variation des actifs de couverture

en milliers d'euros

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

3 826 

882 

4 708 

4 509 

Produit financier

126 

23 

149 

130 

Cotisations reçues

2 164 

3 400 

5 564 

Prestations versées

-40 

-190 

-230 

-221 

Autres

-5 

-5 

32 

Variations comptabilisées en résultat

2 245 

3 233 

5 478 

-59 

Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

328 

16 

  

344 

258 

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

328 

16 

 

 

344 

258 

Écarts de conversion

Variations de périmètre

Autres

Juste valeur des actifs en fin de période

6 399 

4 131 

10 530 

4 708 

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi / Dette actuarielle

en milliers d'euros

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Exercice 2013

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

2 004 

-1 416 

588 

2 428 

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

2 418 

2 217 

4 635 

-1 840 

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

4 422 

801 

5 223 

588 

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l'emploi / Actifs du régime

en milliers d'euros

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2014

Exercice 2013

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

412 

139 

551 

293 

- dont écarts actuariels

412 

139 

551 

-29 

- dont effet du plafonnement d'actif

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

328 

16 

344 

258 

Ajustements de plafonnement des actifs

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

740 

155 

895 

551 

- dont écarts actuariels

740 

155 

895 

548 

- dont effet du plafonnement d'actif

 

Écarts de réévaluation sur les régimes postérieurs à l’emploi :

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres.

 

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

Variation des actifs de couverture :

 

 

(en milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

-404 

-205 

-609 

673 

Coût des services passés

173 

173 

Coût financier

-375 

-224 

-85 

-684 

730 

Produit financier

126 

23 

149 

-130 

Prestations versées

564 

447 

197 

1 208 

-1 103 

Cotisations reçues

2 164 

3 400 

5 564 

Autres (dont plafonnement d'actifs)

-6 

-147 

-1 294 

-1 447 

11 

Total de la charge de l'exercice

2 473 

3 268 

-1 387 

4 354 

181 

 

 

8.2.4. Autres informations :

Principales hypothèses actuarielles :

 

 

31/12/2014

31/12/2013

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

1,57%

2,98%

Taux d'inflation

1,80%

1,90%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/TGF05

Duration

16 ans

14 ans

 

Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses :

Au 31 décembre 2014, une baisse de 1 % du taux d’actualisation et du taux d’inflation aurait les impacts suivants sur la dette actuarielle :

 

(En % et milliers d'euros)

CARBP

%

montant

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

– 13,6 %

-2 089

Variation de -1% du taux d'actualisation

+ 17,4 %

2 672

Variation de+ 1% du taux d'inflation

+ 17,1 %

2 626

Variation de -1% du taux d'inflation

– 11,8 %

-1 812

 

Échéancier des paiements – flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires :

 

(En milliers d'euros)

CAR - BP

N+1 à N+5

186 067

N+6 à N+10

190 353

N+11 à N+15

185 518

N+16 à N+20

171 572

> N+20

470 690

 

Ventilation de la juste valeur des actifs du régime :

 

 

CAR-BP

Autres compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs (milliers d'euros)

Instrument de capitaux propres

34,18%

2 141

0,00%

0

6,83%

282

Instrument de dettes

51,63%

3 234

0,00%

0

63,74%

2 633

Biens immobiliers

0,00%

0

0,00%

0

2,66%

110

Autres actifs

14,19%

889

100,00%

134

26,77%

1 106

Total

100,00%

6 264

100,00%

134

100,00%

4 131

 

8.3. Paiements fondes sur base d’actions. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas de plans dont le dénouement sera réalisé sous la forme d’actions.

 

 

Note 9. — Information sectorielle.

 

Le groupe s’inscrit pleinement dans un seul secteur : Banque Commerciale et Assurance, le groupe Banque Populaire Provençale et Corse exerçant l’essentiel de ses activités dans un seul secteur opérationnel, la production de tableaux détaillés n’est pas nécessaire.

 

 

Note 10. — Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés en faveur :

 

 

Des établissements de crédit

23 864

23 864

De la clientèle

530 603

534 673

Ouvertures de crédit confirmées

530 603

534 673

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

554 467

558 537

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

251 000

276 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

251 000

276 000

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre des établissements de crédit

1 029

0

D'ordre de la clientèle

208 248

196 056

Autres engagements donnés

891 180

1 537 495

Total des engagements de garantie donnés

1 100 457

1 733 551

Engagements de garantie reçus :

 

 

D'établissements de crédit

1 176 098

809 775

De la clientèle

0

0

Autres engagements reçus

0

0

Total des engagements de garantie reçus

1 176 098

809 775

 

Les engagements de garantie sont des engagements par signature.

Les « valeurs affectées en garanties » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs donnés en garantie ».

Les « valeurs reçues en garantie » figurent dorénavant dans la note 12 « Actifs financiers reçus en garantie et dont l'entité peut disposer ».

 

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminées en consolidation.

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises ou Entreprises associées

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises ou Entreprises associées

Crédits

 

141 728

 

 

145 395

 

Autres actifs financiers

 

136 888

 

 

135 577

 

Autres actifs

 

5 743

 

 

4 375

 

Total des actifs avec les entités liées

0

284 359

0

0

285 347

0

Dettes

 

415 715

 

 

0

 

Autres passifs financiers

 

0

 

 

543 103

 

Autres passifs

 

531

 

 

64

 

Total des passifs envers les entités liées

0

416 246

0

0

543 167

0

Intérêts, produits et charges assimilés

 

-4 473

 

 

-3 182

 

Commissions

 

-633

 

 

-249

 

Résultat net sur opérations financières

 

2 530

 

 

0

 

Produits nets des autres activités

 

0

 

 

0

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-2 576

0

0

-3 431

0

Engagements donnés

 

38 423

 

 

38 423

 

Engagements reçus

 

251 000

 

 

276 000

 

Engagements sur instruments financiers à terme

 

0

 

 

0

 

Total des engagements avec les entités liées

0

289 423

0

0

314 423

0

 

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée en note 15 - Périmètre de consolidation.

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont le Directeur Général et les membres du Conseil d’administration de la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Avantages à court terme

587

517

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

587

517

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 587 milliers d’euros au titre de 2014 (contre

517 milliers d’euros au titre de 2013).

Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du Conseil d’administration.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail : Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Note 12. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnés en garantie :

 

(En milliers d'euros)

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

31/12/2014

31/12/2013

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

VNC

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

0

0

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Titres de participation

0

0

0

0

0

0

Autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

10 000

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

40 215

0

40 215

40 215

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

835 542

0

835 542

835 542

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts et créances

0

0

875 757

0

875 757

1 522 072

Effets publics et assimilés

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

0

0

0

0

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Total des actifs financiers donnés en garantie

0

0

875 757

0

875 757

1 532 072

Dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

0

0

229 724

0

229 724

218 386

 

12.1.1. Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres : Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne réalise pas d’opérations de mise en pension, ni de prêts de titres (sauf dans le cadre de la titrisation tel que décrit ci après).

 

Cessions de créance : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse cède des créances à titre de garantie (articles L.211-38 ou L.313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

 

Titrisations consolidées avec investisseurs externes : Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Pour les opérations de titrisation consolidées, par transparence :

— la quote-part des créances cédées revenant aux investisseurs externes est considérée comme étant donnée en garantie à des tiers ;

— la quote-part des créances cédées revenant aux parts et obligations auto souscrites par le groupe, et éliminées en consolidation, n’est pas considérée comme étant donnée en garantie, sauf si ces titres ont été apportés au pool de trésorerie du Groupe BPCE ou utilisés dans le cadre d’un mécanisme de refinancement.

Au 31 décembre 2014, 631 400 milliers d’euros d’obligations du FCT BPCE Master Home Loans, auto-souscrites par le groupe et éliminées en consolidation, ont été prêtées à BPCE dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du Groupe BPCE.

En regard de ce montant, aucun refinancement n’a été reçu, le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’en ayant pas exprimé le besoin auprès de la trésorerie centrale du Groupe BPCE.

 

12.1.2. Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés. — Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont Banques Populaires Covered Bonds, la CRH (Caisse de refinancement de l’habitat), BPCE SFH ou encore BPCE Home Loans FCT.

 

12.1.3. Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas ce type d’actifs.

 

12.2. Actifs financiers intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue. — Les actifs financiers transférés intégralement décomptabilisés pour lesquels le groupe conserve une implication continue comprennent essentiellement les cessions d’actifs à un véhicule de titrisation déconsolidé dans lequel le groupe aurait un intérêt ou une obligation, sans que ces derniers remettent en cause le transfert de la quasi-totalité des avantages et des risques attachés aux actifs transférés.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

 

Note 13. — Compensation d’actifs et de passifs financiers

 

Le groupe n’opère pas de compensation d’actifs et de passifs financiers au bilan en application des règles de compensation d’IAS 32.

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des dérivés ou d’encours de pensions livrées de gré à gré faisant l’objet de conventions cadres au titre desquelles les critères du règlement net ou la réalisation d’un règlement simultané de l’actif et du passif ne peut être démontré ou bien pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaillance, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes « Actifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres),

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

—- pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

 

13.1. Actifs financiers :

 

Actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas d’actifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

10 116

1 452

8 118

546

10 550

0

0

10 550

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

10 116

1 452

8 118

546

10 550

0

0

10 550

 

13.2. Passifs financiers :

 

Passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas de passifs financiers sous accords de compensation compensés au bilan.

 

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2014

31/12/2013

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

41 056

1 452

36 510

3 094

21 912

 

 

21 912

Opérations de pension

 

 

 

 

11 984

11 429

 

555

Autres passifs

 

 

 

 

416

 

 

416

Total

41 056

1 452

36 510

3 094

34 312

11 429

 

22 883

 

 

Note 14. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie attendus.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

509 788

0

268 181

241 607

511 271

0

511 271

0

Prêts et créances sur la clientèle

5 029 558

0

2 476 047

2 553 511

4 844 753

0

2 315 277

2 529 476

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

46 273

0

46 273

0

47 425

47 425

0

0

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

735 987

0

735 987

0

803 288

0

803 288

0

Dettes envers la clientèle

4 481 747

0

2 958 237

1 523 510

4 256 016

0

2 738 185

1 517 831

Dettes représentées par un titre

178 552

0

178 552

0

193 329

0

193 329

0

Dettes subordonnées

105 694

0

105 694

0

107 000

0

107 000

0

 

 

Note 15. — Périmètre de consolidation.

 

15.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2014

Les principales entrées de périmètre au cours de l’exercice 2014 sont les suivantes :

le FCT « BPCE Master Home Loans » et le FCT « BPCE Master Home Loans Demut » - cf. présentation en note 15.2 ;

 

15.2. Opérations de titrisation. — Au 31 décembre 2014, deux nouvelles entités structurées (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés de l’opération

« Titrisation » réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération se traduit par une cession de crédits à l'habitat au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription des titres qu'ont émis les entités ad hoc par les établissements ayant cédé les crédits. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

L'opération « Titrisation » permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a participé à l’opération « Titrisation ». A ce titre, le groupe consolidé son « silo », entité structurée dont le groupe détient le contrôle, puisqu’il est exposé, ou qu’il a droit, à l’intégralité des rendements variables de son « silo » de FCT.

 

15.3. OPCVM garantis. — Les OPCVM garantis sont des fonds dont l’objectif est d’atteindre, à l’expiration d’une période donnée, un montant déterminé par application mécanique d’une formule de calcul prédéfinie, reposant sur des indicateurs de marchés financiers, et de distribuer le cas échéant des revenus déterminés de façon identique. L’objectif de gestion de ces fonds est garanti par un établissement de crédit.

L’analyse de l’économie d’ensemble de ces structures au regard des critères définis par la norme IFRS 10 permet de démontrer que le groupe ne détient pas le pouvoir sur les activités pertinentes (la latitude de gestion étant limitée) et n’est pas exposé aux rendements variables (un dispositif robuste de suivi des risques ayant été mis en place) et ne consolidé donc pas ces structures.

 

15.4. Autres intérêts dans les filiales et entités structurées consolidées :

Restrictions importantes. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas été confronté à des restrictions importantes relatives à ses intérêts détenus dans ses filiales (structurées ou non).

 

15.5 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014. — Les entités dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

Pour chacune des entités du périmètre est indiqué le pourcentage de contrôle et d’intérêt. Le pourcentage d’intérêt exprime la part de capital détenue par le groupe, directement et indirectement, dans les entreprises du périmètre. Le pourcentage d’intérêt permet de déterminer la part du groupe dans l’actif net de la société détenue.

 

Sociétés

Ets. Français

Activité

Méthode

Taux de contrôle

31/12/2014

31/12/2013

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

X

Ets de crédit

IG

100%

100%

BANQUE CHAIX

X

Ets de crédit

IG

100%

100%

SOCIÉTÉS DE CAUTION MUTUELLE

X

Sté de caution mutuelle

IG

100%

100%

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE

X

Sté de marchands de biens immobiliers

IG

100%

100%

SAS SOCIÉTARIAT BP PROVENÇALE ET CORSE

X

Sté de portage

IG

100%

100%

SCI PYTHÉAS PRADO 1

X

Société Civile Immobilière

IG

100%

100%

SCI PYTHÉAS PRADO 2

X

Société Civile Immobilière

IG

100%

100%

Silo FCT BPPC

X

Fonds Commun de Titrisation

IG

100%

na

 

 

Note 16. — Intérêts dans les entités structurées non consolidées.

 

16.1. Nature des intérêts dans les entités structurées non consolidées. — Une entité structurée non consolidée est une entité structurée qui n’est pas contrôlée et donc pas comptabilisée selon la méthode de l’intégration globale. En conséquence, les intérêts détenus dans une coentreprise ou une entreprise associée qui ont le caractère d’entité structurée relèvent du périmètre de cette annexe.

Il en est de même des entités structurées contrôlées et non consolidées pour des raisons de seuils.

Sont concernées toutes les entités structurées dans lesquelles le groupe Banque Populaire Provençale et Corse détient un intérêt et intervient avec l’un ou plusieurs des rôles suivants :

— originateur / structureur / arrangeur ;

— agent placeur ;

— gestionnaire ;

— ou, tout autre rôle ayant une incidence prépondérante dans la structuration ou la gestion de l’opération (ex : octroi de financements, de garanties ou de dérivés structurants, investisseur fiscal, investisseur significatif,…).

 

Au cas particulier de la gestion d'actifs, les investissements dans des structures de capital-investissement / risque ou des fonds immobiliers sont présentés sauf caractère non significatif pour le groupe Banque Populaire Provençale et Corse.

Un intérêt dans une entité correspond à toute forme de lien contractuel ou non contractuel exposant le groupe Banque Populaire Provençale et Corse à un risque de variation des rendements associés à la performance de l’entité. Les intérêts dans une autre entité peuvent être attestés, entre autres, par la détention d’instruments de capitaux propres ou de titres de créance, ainsi que, par d’autres formes de liens, telles qu’un financement, un crédit de trésorerie, un rehaussement de crédit, l’octroi de garanties ou des dérivés structurés.

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse restitue dans la note 16.2 l’ensemble des opérations enregistrées à son bilan au titre des risques associées aux intérêts détenus dans les entités structurées retenues dans le périmètre ci-avant.

Les entités structurées avec lesquelles le groupe est en relation peuvent être regroupées en quatre familles : les entités mises en œuvre dans l’activité de gestion d’actif, les véhicules de titrisation, les entités créées dans le cadre d’un financement structuré et les entités mises en place pour d’autres natures d’opérations.

 

Gestion d’actif :

La gestion d'actifs financiers (aussi appelée gestion de portefeuille ou Asset Management) consiste à gérer des capitaux ou des fonds confiés par des investisseurs en investissant dans les actions, les obligations, les sicav de trésorerie, les hedge funds etc.

L’activité de gestion d’actif qui fait appel à des entités structurées est représentée par la gestion collective ou gestion de fonds. Elle regroupe plus spécifiquement les organismes de placement collectif au sens du Code  monétaire et financier (autres que les structures de titrisation) ainsi que les organismes équivalents de droit étranger. Il s’agit en particulier d’entités de type OPCVM, fonds immobiliers et fonds de capital investissement.

 

Titrisation :

Les opérations de titrisation sont généralement constituées sous la forme d’entités structurées dans lesquelles des actifs ou des dérivés représentatifs de risques de crédit sont cantonnés.

Ces entités ont pour vocation de diversifier les risques de crédit sous-jacents et de les scinder en différents niveaux de subordination (tranches) en vue le plus souvent de leur acquisition par des investisseurs qui recherchent un certain niveau de rémunération, fonction du niveau de risque accepté.

Les actifs de ces véhicules et les passifs qu’ils émettent sont notés par les agences de notation qui surveillent l’adéquation du niveau de risque supporté par chaque tranche de risque vendue avec la note attribuée.

Les formes de titrisation rencontrées et faisant intervenir des entités structurées sont les suivantes :

— les opérations par lesquelles le groupe (ou une filiale) cède pour son propre compte à un véhicule dédié, sous une forme « cash » ou synthétique, le risque de crédit relatif à l’un de ses portefeuille d’actifs ;

— les opérations de titrisation menées pour le compte de tiers. Ces opérations consistent à loger dans une structure dédiée (en général un fonds commun de créances (FCC) des actifs d’une entreprise tierce. Le FCC émet des parts qui peuvent dans certains cas être souscrites directement par des investisseurs, ou bien être souscrites par un conduit multi-cédants qui refinance l’achat de ses parts par l’émission de «notes» de faible maturité (billets de trésorerie ou « commercial paper »).

 

Financements (d’actifs) structurés :

Le financement structuré désigne l'ensemble des activités et produits mis en place pour apporter des financements aux acteurs économiques tout en réduisant le risque grâce à l'utilisation de structures complexes. Il s’agit de financements d’actifs mobiliers (afférents aux transports aéronautiques, maritimes ou terrestres, télécommunication…), d’actifs immobiliers et d’acquisition de sociétés cibles (financements en LBO).

Le groupe peut être amené à créer une entité structurée dans laquelle est logée une opération de financement spécifique pour le compte d’un client. Il s'agit d'organisation contractuelle et structurelle. Les spécificités de ces financements se rattachent à la gestion des risques, avec le recours à des notions telles que le recours limité ou la renonciation à recours, la subordination conventionnelle et/ou structurelle et l'utilisation de véhicules juridiques dédié appelé en particulier à porter un contrat unique de crédit-bail représentatif du financement accordé.

 

Autres activités (ensemble regroupant le restant des activités).

 

16.2. Nature des risques associés aux intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées. — Les actifs et passifs comptabilisés dans les différents postes du bilan du groupe au titre des intérêts détenus dans les entités structurées non consolidées contribuent à la détermination des risques associés à ces entités.

Les valeurs recensées à ce titre à l’actif du bilan, complétées des engagements de financement et de garantie donnés sous déduction des engagements de garantie reçus, sont retenues pour apprécier l’exposition maximale au risque de perte.

Le poste « notionnel des dérivés » correspond au notionnel des ventes d’options vis-à-vis des entités structurées.

 

Les données en question sont présentées ci-dessous, agrégées sur la base de leur typologie d’activité.

 

(En milliers d'euros)

Titrisation

Gestion d'actifs

Financements structurés

Autres activités

Total au 31/12/2014

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en trading (hors dérivés)

0

0

0

0

0

Instruments financiers classés en juste valeur sur option

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

0

3 095

57

140

3 292

Prêts et créances

0

200

0

49

249

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

Actifs divers

0

0

0

0

0

Total actif

0

3 295

57

189

3 541

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

Provisions

0

0

0

0

0

Total passif

0

0

0

0

0

Engagements de financement donnés

0

0

0

0

0

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

Garantie reçues

0

0

0

0

0

Notionnel des dérivés

0

0

0

0

0

Exposition maximale au risque de perte

0

0

0

0

0

Taille de l'entité structurée

0

199 946

59 339

57 261

316 546

 

Le critère de la taille retenu varie en fonction de l’activité des entités structurées :

— Titrisation, le montant total des émissions au passif des entités ;

— Gestion d’actif, l’actif net des organismes de placement collectif (autre que titrisation);

— Financements structurés, le montant total des encours de financement restant dû par les entités à l’ensemble des banques ;

— Autres activités, le total bilan.

Au cours de la période le groupe n’a pas été conduit à accorder sans obligation contractuelle ou aider à obtenir, de soutien financier aux entités structurées non consolidés dans lesquelles il détient des intérêts.

 

16.3. Revenus et valeur comptable des actifs transférés dans les entités structurées non consolidées sponsorisées. — Une entité structurée est sponsorisée par une entité du groupe lorsque les deux indicateurs suivants sont cumulativement satisfaits :

— elle est impliquée dans la création et la structuration de l’entité structurée ;

— elle contribue au succès de l’entité en lui transférant des actifs ou en gérant les activités pertinentes.

Lorsque le rôle de l’entité du groupe se limite simplement à un rôle de conseil, d’arrangeur, de dépositaire ou d’agent placeur, l’entité structurée est présumée ne pas être sponsorisée.

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas sponsor d’entités structurées.

 

 

Note 17. — Honoraires des commissaires aux comptes.

 

Le tableau ci-dessous indique le montant des honoraires versés aux commissaires aux comptes de la société mère et aux réseaux des commissaires aux comptes certifiant les comptes de l’Organe central.

 

(Montants en milliers d'euros)

KPMG Audit

Audit Conseil Expertise S.A.

TOTAL

Montant (1)

%

Montant (1)

%

Montant (1)

%

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

2014

2013

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

187

148

87%

100%

96

86

94%

100%

283

234

89%

100%

Banque Populaire Provençale et Corse

90

86

 

 

90

86

 

 

180

172

 

 

Filiales intégrés globalement

97

62

 

 

6

0

 

 

103

62

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

29

0

13%

0%

6

0

6%

0%

35

0

11%

0%

Banque Populaire Provençale et Corse

29

0

 

 

6

0

 

 

35

0

 

 

Filiales intégrés globalement

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-total

216

148

100%

100%

102

86

100%

100%

318

234

100%

100%

Variation (%)

46%

 

19%

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Autres

0

0

 

 

0

0

 

 

0

0

 

 

Sous-total

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

0

0

0%

0%

Total

216

148

100%

100%

102

86

100%

100%

318

234

100%

100%

Variation (%)

46%

19%

36%

(1) Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat, y compris, notamment, la TVA non récupérable

 

 

1.1.7. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes Comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Écarts d’acquisition : Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de perte de valeur selon les modalités décrites dans les notes 3.3.3 et 5.14 de l’annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, revu les prévisions de flux de trésorerie et la cohérence d’ensemble des hypothèses utilisées, contrôlé les calculs conduisant à l’absence de dépréciation à la clôture de l’exercice et vérifié que la note 5.14 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 5.6.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente selon les modalités décrites dans les notes 4.1.2, 4.1.7 et 5.4 de l’annexe aux comptes consolidés :

pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

–Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1 et 4.4 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

–Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.18 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 26 mars 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

2. Comptes sociaux de la Banque Populaire Provençale et Corse au 31 décembre 2014.

 

2.1. Comptes individuels au 31 décembre 2014 (avec comparatif au 31 décembre 2013).

 

2.1.1. Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisses, banques centrales

 

43 074

40 592

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

107 819

98 654

Créances sur les établissements de crédit

3.1

405 580

402 776

Opérations avec la clientèle

3.2

3 020 815

3 729 070

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

721 992

1 035

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

2 956

3 126

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

133 735

133 110

Parts dans les entreprises liées

3.4

255 872

255 872

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

789

969

Immobilisations corporelles

3.6

14 707

12 358

Autres actifs

3.8

48 941

13 246

Comptes de régularisation

3.9

92 668

53 568

Total de l'actif

 

4 848 948

4 744 376

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

367 844

409 462

Engagements de garantie

4.1

162 166

150 587

Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

933 765

1 029 202

Opérations avec la clientèle

3.2

2 881 828

2 726 470

Dettes représentées par un titre

3.7

218 795

254 138

Autres passifs

3.8

31 052

11 542

Comptes de régularisation

3.9

114 855

77 650

Provisions

3.10

31 016

29 710

Dettes subordonnées

3.11

100 036

100 041

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

50 705

27 705

Capitaux propres hors FRBG

3.13

486 897

487 918

Capital souscrit

 

239 100

239 100

Primes d'émission

 

0

0

Réserves

 

234 581

212 862

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

2 033

1 927

Report à nouveau

 

5 742

6 500

Résultat de l'exercice (+/-)

 

5 441

27 530

Total du passif

 

4 848 948

4 744 376

 

Hors bilan

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

224 000

206 000

Engagements de garantie

4.1

767 283

939 623

Engagements sur titres

 

0

0

 

 

2.1.2. Compte de résultat.

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2014

Exercice 2013

Intérêts et produits assimilés

5.1

161 371

158 500

Intérêts et charges assimilées

5.1

-80 697

-81 660

Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

10 935

10 808

Commissions (produits)

5.4

64 686

63 994

Commissions (charges)

5.4

-14 506

-14 118

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

179

188

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

-171

5

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

4 817

3 957

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 267

-1 020

Produit net bancaire

 

145 347

140 654

Charges générales d'exploitation

5.8

-95 688

-92 155

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-3 603

-4 129

Résultat brut d'exploitation

 

46 056

44 370

Coût du risque

5.9

-11 491

-5 467

Résultat d'exploitation

 

34 565

38 903

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

97

707

Résultat courant avant impôt

 

34 662

39 610

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-6 114

-11 730

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-23 107

-350

Résultat net

 

5 441

27 530

 

 

2.1.3. Notes annexes aux comptes individuels.

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et les sociétés locales d'épargne (SLE).

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du

18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et Conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 18 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,51 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Epargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 180,2 millions d’euros au 31 décembre 2014 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée, par la Caisse d'Epargne et de Prévoyance dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs.

 

1.3.1. Opération de titrisation interne au groupe BPCE. — Au 30 juin 2014, deux nouvelles entités ad hoc (deux Fonds Communs de Titrisation ou « FCT ») ont été consolidées au sein du Groupe BPCE : le FCT BPCE Master Home Loans et le FCT BPCE Master Home Loans Demut, tous deux nés d’une opération de titrisation interne au groupe réalisée par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne le 26 mai 2014.

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l'habitat (environ 44 milliards d’euros) au FCT BPCE Master Home Loans et in fine une souscription, par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par les entités ad hoc. Elle remplace l'opération « BPCE Home Loans » mise en place en 2011 et qui ne remplissait plus les conditions d'éligibilité aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Cette opération permet donc de maintenir à un niveau élevé le collatéral du Groupe BPCE éligible aux opérations de refinancement de l'Eurosystème.

Au 31 décembre 2014, pour la Banque populaire Provençale et Corse l’encours titrisé s’établit à 706 875 milliers d’euros.

 

1.3.2. Déménagement du siège social. — Les travaux de construction du nouveau siège social de la Banque Populaire Provençale et Corse, lancés en Novembre 2012 se sont achevés en 2014. La livraison de l’immeuble a été réalisée en décembre 2014, et le déménagement des collaborateurs est intervenu courant Février 2015.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire provençale et Corse n’a pas enregistré d’évènements significatifs postérieurs à la clôture de l’exercice.

 

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire Provençale et Corse applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires qui permettent de se rapprocher en partie seulement des dispositions de la norme IAS 19 révisée telle qu’adoptée par l’Union Européenne en juin 2012 applicables à compter du 1er janvier 2013 (méthode 2). Ainsi, la méthodologie du « corridor » est maintenue pour les écarts actuariels et l’effet du plafonnement d’actifs est enregistré en résultat

Comme sous IAS 19 révisée, le coût des services passés est enregistré immédiatement et le produit attendu des placements est déterminé en utilisant le taux d’actualisation de la dette actuarielle.

L’effet du changement de méthode sur les capitaux propres (report à nouveau) au 1er janvier 2014 est une réduction de 758 milliers d’euros se ventilant en 526 milliers d’euros pour les écarts actuariels accumulés et 234 milliers d’euros pour le coût des services passés non amortis à la date d’ouverture de l’exercice.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

— et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

— Opérations en devises :Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

 

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées au sens du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont des créances douteuses qui font l’objet d’une modification des caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) des contrats afin de permettre aux contreparties de rembourser les encours dus.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée peut-être reclassée en encours sains lorsque les nouvelles échéances sont respectées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension :

Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres ainsi que les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 2514-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition .

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

 

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles qu’elles étaient prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Le règlement n° 2008-17 du CRC remplacé par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008.

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable.

Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des Normes comptables. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail :

Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi

Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements nets des actifs de couverture, et le coût des services passés et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus que sont les écarts actuariels.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC).

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro couverture (couverture affectée) ;

— macro couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré (qui incluent les opérations traitées en chambres de compensation), les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés en tenant compte d’une décote pour risque de contrepartie et valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de microcouverture et de macrocouverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macrocouverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé.

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels Tier 1. Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Provençale et Corse a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC) sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires

66 382

14 073

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à vue

66 382

14 073

Comptes et prêts à terme

304 661

353 252

Prêts subordonnés et participatifs

32 711

32 711

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme

337 372

385 963

Créances rattachées

1 826

2 740

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

405 580

402 776

 

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au système européen de banque centrale.

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 65 939 milliers d'euros à vue et 188 884 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 133 265 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

117 880

69 869

Comptes et emprunts au jour le jour

3

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

3 257

4 737

Dettes rattachées à vue

0

268

Dettes à vue

121 140

74 874

Comptes et emprunts à terme

803 460

945 614

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Dettes rattachées à terme

9 165

8 714

Dettes à terme

812 625

954 328

Total

933 765

1 029 202

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 096 milliers d'euros à vue et 403 662 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

— Opérations avec la clientèle :

 

créances sur la clientèle

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires débiteurs

116 345

107 610

Créances commerciales

79 217

80 466

Crédits à l'exportation

1 222

2 207

Crédits de trésorerie et de consommation

213 290

196 847

Crédits à l'équipement

883 370

852 992

Crédits à l'habitat

1 655 536

2 413 541

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

1 522

3 786

Autres concours à la clientèle

2 754 940

3 469 373

Créances rattachées

8 380

9 479

Créances douteuses

144 799

142 495

Dépréciations des créances sur la clientèle

-82 866

-80 353

Total

3 020 815

3 729 070

 

Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 119 142 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 137 657 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La diminution du poste « Crédits à l’habitat » s’explique par la participation de la Banque Populaire Provençale et Corse à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

 Dettes vis à vis de la clientèle

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes d'épargne à régime spécial

978 580

969 615

Livret A

186 387

184 112

PEL / CEL

317 551

307 894

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

474 642

477 609

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 877 813

1 732 192

Dépôts de garantie

62

63

Autres sommes dues

2 248

1 944

Dettes rattachées

23 125

22 656

Total

2 881 828

2 726 470

(*) A détailler le cas échéant

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 222 150

 

1 222 150

1 102 141

 

1 102 141

Emprunts auprès de la clientèle financière (1)

0

0

0

0

29 397

29 397

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

655 663

655 663

0

600 654

600 654

Total

1 222 150

655 663

1 877 813

1 102 141

630 051

1 732 192

 

Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

1 209 358

87 610

-56 005

67 297

-48 629

Entrepreneurs individuels

221 554

18 650

-9 621

12 012

-8 389

Particuliers

1 484 924

38 128

-16 897

24 799

-14 721

Administrations privées

19 669

335

-261

294

-248

Administrations publiques et sécurité sociale

11 071

0

0

0

0

Autres

2 404

82

-82

6

-6

Total au 31 décembre 2014

2 948 979

144 805

-82 866

104 408

-71 993

Total au 31 décembre 2013

3 652 108

142 495

-80 353

92 865

-66 409

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

 

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

0

60 000

45 124

0

105 124

 

50 000

46 276

 

96 276

Créances rattachées

0

1 546

1 149

0

2 695

 

1 229

1 149

 

2 378

Dépréciations

0

0

0

0

0

 

 

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

0

61 546

46 273

0

107 819

 

51 229

47 425

 

98 654

Valeurs brutes

0

5 033

713 443

0

718 476

 

33

1 000

 

1 033

Créances rattachées

0

3 488

28

0

3 516

 

0

2

 

2

Dépréciations

0

0

0

0

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

8 521

713 471

0

721 992

 

33

1 002

 

1 035

Montants bruts

 

3 175

 

0

3 175

 

3 175

0

0

3 175

Créances rattachées

 

0

 

0

0

 

0

0

0

0

Dépréciations

 

-219

 

0

-219

 

-49

0

0

-49

Actions et autres titres à revenu variable

0

2 956

0

0

2 956

 

3 126

0

0

3 126

Total

0

73 023

759 744

0

832 767

 

54 388

48 427

0

102 815

 

L’augmentation des « obligations et autres titres à revenu fixe », classées en titres d’investissement, s’explique par la participation de l’établissement à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 758 567 milliers d’euros.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

65 033

45 124

110 157

 

50 000

47 276

97 276

Titres non cotés

 

0

82 043

82 043

 

33

 

33

Titres prêtés

 

 

631 400

631 400

 

 

 

0

Titres empruntés

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances douteuses

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

5 034

1 177

6 211

 

1 229

1 151

2 380

Total

0

70 067

759 744

829 811

0

51 262

48 427

99 689

Dont titres subordonnés

 

 

 

0

 

 

 

 

 

631 400 milliers d’euros d’obligations sénior souscrites dans le cadre de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3. ont été prêtées à BPCE SA dans le cadre de la gestion centrale de la trésorerie du groupe BPCE.

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2014 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement à revenus fixes s’élèvent à 11 399 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 7 340 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2014. Au 31 décembre 2013, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 0 millier d’euro.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2014 contre 194 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 millier d’euro au 31 décembre 2014 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2013.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 105 millions d’euros au 31 décembre 2014.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

0

586

0

586

0

3 175

 

3 175

Titres non cotés

0

2 589

 

2 589

0

0

 

0

Créances rattachées

0

0

 

0

0

0

 

0

Total

0

3 175

0

3 175

0

3 175

0

3 175

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 675 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2014 (comme au 31 décembre 2013).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 219 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 49 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 88 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 31 milliers au 31 décembre 2013.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

 

Evolution des titres d’investissement :

 

En milliers d'euros

01/01/2014

Achats

Cessions

Rembour-sements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2014

Effets publics

47 425

 

-1 152

 

 

 

 

 

46 273

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 002

713 471

 

-1 002

0

0

0

0

713 471

Total

48 427

713 471

-1 152

-1 002

0

0

0

0

759 744

 

Les achats de titres d’investissement s’expliquent principalement par la participation de la Banque populaire Provençale et Corse à l’opération de titrisation décrite en note 1.3.

 

Reclassement d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

— Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2014

Participations et autres titres détenus à long terme

133 145

629

0

0

0

133 774

Parts dans les entreprises liées

305 872

0

0

0

0

305 872

Valeurs brutes

439 017

629

0

0

0

439 646

Participations et autres titres à long terme

-35

0

-4

0

0

-39

Parts dans les entreprises liées

-50 000

0

0

0

0

-50 000

Dépréciations

-50 035

0

-4

0

0

-50 039

Total

388 982

629

-4

0

0

389 607

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 570 milliers d’euros au 31 décembre 2014 comme au 31 décembre 2013.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (613 milliers d’euros).

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

 

Au 31 décembre 2014, la valeur nette comptable s’élève à 116 700 milliers d’euros pour les titres BPCE.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2014 n’ont pas entrainé la constatation d’une dépréciation sur les titres BPCE.

 

Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital 31/12/2014

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2014

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2014

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2014

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2014

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2014

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2014

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2014

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2014

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR PROVENÇALE ET CORSE (1)

1 503

-116

100,00%

1 503

1 503

200

0

0

-9

0

0

BANQUE CHAIX

11 571

60 020

100,00%

302 292

252 292

0

0

61 822

8 174

8 000

 

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE PROVENÇALE ET CORSE

508

-127

100,00%

508

508

1 714

0

0

-3

0

0

SCI CANEBIÈRE

572

113

99,73%

570

570

0

0

56

12

0

 

SCI PYTHEAS PRADO 1

500

-166

99,99%

500

500

1 431

0

250

-166

0

 

SCI PYTHEAS PRADO 2

500

-1 630

99,99%

500

500

11 885

0

0

-753

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 505 896

0,78%

116 700

116 700

0

0

-120 990

1 146 496

0

 

INFORMATIQUE BANQUES POPULAIRES

89 733

-24 109

1,51%

1 359

1 359

79

0

296 516

-2 863

0

 

SCI VIRGINIA

0

NC

35,00%

0

0

49

0

NC

NC

0

 

SCI BASE

2

NC

20,90%

0

0

101

0

NC

NC

0

 

SCI GC2I

2

NC

10,00%

0

0

28

0

NC

NC

0

 

SAS BP DÉVELOPPEMENT

456 117

229 859

1,67%

12 843

12 835

0

0

57 621

32 451

397

 

SAS BP CRÉATION

8 400

20

1,94%

163

163

0

0

NC

2 432

0

 

SOCAMI

179

1 587

44,69%

76

76

76

0

354

41

0

 

SOCAMA CORSE

88

356

1,73%

2

2

0

0

198

-29

0

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

2 015

1 988

 

 

 

 

 8

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Opérations avec les entreprises liées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Etablissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

1 530

57 473

59 003

5 808

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

301 224

13 191

314 415

357 582

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

8 135

0

8 135

0

Engagements donnés

8 135

0

8 135

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements reçus

0

160 778

160 778

0

Engagements reçus

0

160 778

160 778

0

 

Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée.

 

3.5. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opération.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

— Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Droits au bail et fonds commerciaux

5 957

0

0

61

6 018

Logiciels

876

108

0

-4

981

Autres

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

6 833

108

0

57

6 999

Droits au bail et fonds commerciaux

-5 043

-204

0

0

-5 247

Logiciels

-821

-149

0

7

-963

Autres

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-5 864

-353

0

7

-6 210

Total valeurs nettes

969

-245

0

64

789

 

 

— Immobilisations corporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2014

Terrains

955

0

0

0

955

Constructions

9 866

51

0

17

9 934

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

47 166

5 685

-88

-153

52 609

Immobilisations corporelles d'exploitation

57 987

5 736

-88

-136

63 498

Immobilisations hors exploitation

609

17

0

0

626

Valeurs brutes

58 596

5 753

-88

-136

64 124

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-5 663

-280

0

0

-5 943

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-40 253

-2 953

64

8

-43 134

Immobilisations corporelles d'exploitation

-45 916

-3 233

64

8

-49 077

Immobilisations hors exploitation

-322

-18

0

0

-340

Amortissements et dépréciations

-46 238

-3 251

64

8

-49 417

TOTAL VALEURS NETTES

12 358

2 502

-24

-128

14 707

 

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Bons de caisse et bons d'épargne

9

9

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

214 153

249 154

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4 633

4 975

Total

218 795

254 138

 

Il n’existe pas de primes de remboursement ou d’émission à amortir.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

6

0

97

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

101

51

147

81

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

2 183

 

2 335

Créances et dettes sociales et fiscales

12 112

7 812

9 397

5 504

Dépôts de garantie versés et reçus (1)

26 300

0

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers (2)

10 428

21 000

3 701

3 524

Total

48 941

31 052

13 246

11 542

(1) lié aux appels de marge réglés sur opérations financières (titrisation).

(2) les variations sur autres débiteurs divers et autres créditeurs divers matérialisent les dettes et créances de la Banque vis-à-vis du fonds commun de titrisation.

 

3.9. Comptes de régularisation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

8

9

13

9

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

30

0

49

Primes et frais d'émission

1 993

659

2 334

846

Charges et produits constatés d'avance

3 984

20 715

3 884

17 997

Produits à recevoir / Charges à payer

8 086

24 596

6 366

21 682

Valeurs à l'encaissement (1)

65 562

58 224

28 184

29 549

Autres

13 035

10 622

12 787

7 518

Total

92 668

114 855

53 568

77 650

(1) La modification de l’application de la date de traitement a eu un impact sur le stock d’écartés, entrainant un décalage sur le mois suivant, ce qui explique l’augmentation des postes de valeurs à l’encaissement.

 

3.10. Provisions :

— Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2014

Provisions pour risques de contrepartie

10 694

4 372

-1 813

0

0

13 253

Provisions pour engagements sociaux

15 156

1 217

-4 787

0

758

12 347

Provisions pour PEL/CEL

2 721

516

0

0

0

3 237

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

121

322

-102

0

0

341

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

 

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

 

0

Risques sur opérations de banque

0

0

0

0

 

0

Provisions pour impôts

542

422

0

0

 

964

Autres (1)

476

438

-40

0

 

873

Autres provisions pour risques

1 018

860

-40

0

0

1 838

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

29 710

7 289

-6 742

0

758

31 016

(1) La dotation de 438 K€ correspond à la provision CVA (ajustement de valorisation appliqué aux dérivés ayant une juste valeur positive) comptabilisée dans le contexte de la revue de qualité des actifs menée par la Banque Centrale Européenne.

 

 

— Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie

 

en milliers d'euros

31/12/2013

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2014

Dépréciations sur créances sur la clientèle

80 353

24 734

-17 706

-4 516

0

82 865

Dépréciations sur autres créances

50 345

182

-7

0

0

50 520

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

130 698

24 916

-17 713

-4 516

0

133 385

Provisions sur engagements hors bilan (1)

4 292

4 002

-1 813

0

0

6 481

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

6 401

371

0

0

0

6 772

Autres provisions

0

0

0

0

0

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

10 693

4 373

-1 813

0

0

13 253

TOTAL

141 391

29 288

-19 526

-4 516

0

146 638

 

 

Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (4 617 milliers d'euros en 2014).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :Les engagements de la Banque Populaire Provençale et Corse concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2013-R-02 de l’Autorité des normes comptables.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Total

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Valeur actualisée des engagements financés

14 411

7 508

3 595

114

25 628

12 250

5 419

 

2 920

20 589

Juste valeur des actifs du régime

-6 265

-3 131

 

-134

-9 530

-3 691

-882

 

-135

-4 708

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

 

 

 

 

0

Effet du plafonnement d'actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Ecarts actuariels non reconnus gains / (pertes)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Coût des services passés non reconnus

 

 

 

 

0

-1 334

573

 

3

-758

Solde net au bilan

8 146

4 377

3 595

-20

16 098

7 225

5 110

0

2 788

25 297

Engagements sociaux passifs

8 146

4 377

3 595

-20

16 098

7 225

5 110

0

2 788

15 123

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2014

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Total

Total

Coût des services rendus

 

298

181

 

479

534

Coût des services passés

 

 

 

 

0

0

Coût financier

358

166

73

2

599

650

Produit financier

 

 

 

 

0

0

Prestations versées

-497

-294

-132

-6

-929

-979

Cotisations reçues

 

 

 

 

0

0

Ecarts actuariels

2 300

1 812

 

18

4 130

-1 534

Autres

 

107

652

1

760

-156

Total de la charge de l'exercice

2 161

2 089

774

15

5 039

-1 485

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

Hors CGPCE et CAR-BP

Exercice 2014

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Taux d'actualisation

1,55%

1,59%

1,23

0,9%

2,98%

2,98%

2,5

0%

Taux d'inflation

1,8%

1,8%

1,8

1,8%

1,9%

1,90%

1,9

1,9%

Taux de croissance des salaires

%

%

 

%

%

%

 

%

Taux d'évolution des coûts médicaux

%

%

 

%

%

%

 

%

Table de mortalité utilisée

%

%

 

%

%

%

 

%

Duration

16

16

10

8

14

14

9

7

 

Sur l’année 2014, sur l’ensemble des 4 130 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 188 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience et 236 milliers d’euros proviennent des écarts démographiques.

Au 31 décembre 2014, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 51,6 % en obligations, 34,2 % en actions, 12,4 % en autres actifs et 1,8 % en actifs monétaires

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

— TGH TGF 05 pour CGPCE et CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro Corporate Composite AA+ ».

 

Plan d’options d’achat d’actions. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée.

 

Provisions PEL / CEL :

 

Encours de dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

111 908

75 142

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

98 370

167 337

Ancienneté de plus de 10 ans

88 247

47 178

Encours collectés au titre des plans épargne logement

298 525

289 657

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

19 169

20 153

Total

317 694

309 810

 

 

Encours de crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Au titre des plans épargne logement

685

943

Au titre des comptes épargne-logement

2 002

2 418

Total

2 687

3 361

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations / reprises nettes

31/12/2014

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

353

621

974

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

110

561

671

Ancienneté de plus de 10 ans

2 069

-744

1 325

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 532

438

2 970

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

210

82

292

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-15

4

-11

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-6

-8

-14

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-21

-4

-25

Total

2 721

516

3 237

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée (*)

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

36

41

Total

100 036

100 041

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés ont les caractéristiques suivantes :

 

Devise

Date d'émission

Encours au 31/12/2014 en milliers d'euros

Prix d'émission en milliers d'euros

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Date d'option de rembourse-ment ou de majoration d'intérêts

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance si non déterminé

Eur

24/06/2009

100 000

100 000

EU3M

155

 

 

24/06/2017

 

 

0

0

 

 

 

 

 

Total

 

100 000

100 000

 

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2014

Fonds pour risques bancaires généraux

27 705

23 000

 

 

50 705

Total

27 705

23 000

0

0

50 705

 

Au 31 décembre 2014, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 21 635 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

En milliers d'euros

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2012

298 875

67 782

200 451

6 500

20 091

593 699

Mouvements de l'exercice

-59 775

-67 782

14 338

0

7 439

-105 780

Total au 31 décembre 2013

239 100

0

214 789

6 500

27 530

487 918

Impact changement de méthode (1)

 

 

 

-758

 

-758

Affectation résultat 2013

 

 

21 825

0

-21 720

105

Distribution de dividendes

 

 

 

 

-5 810

-5 810

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

 

 

5 441

5 441

Total au 31 décembre 2014

239 100

0

236 614

5 742

5 441

486 897

(1) A détailler le cas échéant

À compter du 1er janvier 2014, la Banque Populaire Provençale et Corse applique les dispositions de la recommandation de l’Autorité des normes comptables n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires (cf Note 2.2).

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 239 100 milliers d’euros composé de 14 943 750 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

 

31/12/2014

Inférieur à 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Non déterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

2 696

0

0

95 123

10 000

 

107 819

Créances sur les établissements de crédit

213 985

87 903

41 398

36 096

26 198

0

405 580

Opérations avec la clientèle

269 065

83 713

254 360

1 008 693

1 404 984

0

3 020 815

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 516

0

0

555 533

162 943

 

721 992

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

 

0

Total des emplois

489 262

171 616

295 758

1 695 445

1 604 125

0

4 256 206

Dettes envers les établissements de crédit

128 803

54 335

112 292

268 203

370 132

0

933 765

Opérations avec la clientèle

2 033 791

22 735

90 489

558 545

176 268

0

2 881 828

Dettes représentées par un titre

4 642

60 000

0

144 153

10 000

0

218 795

Dettes subordonnées

36

0

0

100 000

0

0

100 036

Total des ressources

2 167 272

137 070

202 781

1 070 901

556 400

0

4 134 424

 

 

Note 4. — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

Ouverture de crédits documentaires

7 473

10 440

Autres ouvertures de crédits confirmés

360 371

399 022

Autres engagements

0

0

En faveur de la clientèle

367 844

409 462

Total des engagements de financement donnés

367 844

409 462

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

224 000

206 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

224 000

206 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de garantie donnés

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

1 029

0

D'ordre d'établissements de crédit

1 029

0

Cautions immobilières

21

82

Cautions administratives et fiscales

5 104

4 661

Autres cautions et avals donnés

58 847

68 384

Autres garanties données

97 164

77 460

D'ordre de la clientèle

161 136

150 587

Total des engagements de garantie donnés

162 166

150 587

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

767 283

939 623

Total des engagements de garantie reçus

767 283

939 623

 

L’évolution des engagements reçus des clients (hypothèques, cautions…) s’explique principalement par la participation à l’opération Titrisation décrite en note 1.3.

Les garanties ont en effet été cédées avec leurs créances sous-jacentes.

 

— Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

832 982

0

1 477 088

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

0

0

0

Total

832 982

0

1 477 088

0

 

Au 31 décembre 2014, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 120 578 milliers d’euros de titres et créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 113 695 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 109 326 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 225 267 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 174 596 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement de l’habitat contre 215 557 milliers d’euros au

31 décembre 2013,

— 342 281 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 154 896 milliers d’euros au 31 décembre 2013,

— 0 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 639 716 milliers d’euros au 31 décembre 2013. La diminution s’explique par l’affectation d’une grande partie des crédits concernés à l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

Au cours de la première phase de l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3., la Banque Populaire Provençale et Corse rachète au FCT les créances douteuses ou ayant rencontré plusieurs impayés (entre deux et quatre selon le type de créance), à leur valeur nominale, afin d’en effectuer le recouvrement.

La Banque Populaire Provençale et Corse est donc toujours exposée au risque de crédit des créances cédées, puisqu’en cas de rachat « à la valeur nominale», la créance se verra immédiatement appliquer les méthodes de dépréciation usuelles, afin de la ramener à sa valeur recouvrable. La Banque Populaire Provençale et Corse continue donc à comptabiliser au passif les provisions sur base de portefeuilles, pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

Par ailleurs, dans le cadre de l’opération Titrisation, la Banque Populaire Provençale et Corse effectue le recouvrement des sommes dues sur les crédits cédés pour le compte du FCT. Afin de sanctuariser les encaissements reçus de la clientèle et qui appartiennent juridiquement au FCT, il a été mis en place un « compte d’affectation spécial (CAS) », figurant parmi les comptes ordinaires de la Banque Populaire Provençale et Corse. Ce compte reçoit les sommes recouvrées dans l’attente de leur reversement au FCT. Au 31 décembre 2014, le montant de cet actif grevé au bénéfice du FCT figure dans les « autres valeurs affectées en garantie » et s’élève à 17,2 millions d’euros.

Enfin, les « autres valeurs affectées en garanties » diminuent en raison du remplacement de l’opération BPCE Home Loans par l’opération « Titrisation ». Pour mémoire, les créances cédées dans le cade de « Titrisation » étaient auparavant affectées en garantie de prêts émis par BPCE Home Loans.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Provençale et Corse en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

— Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

En milliers d'euros

31/12/2014

31/12/2013

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

605 279

0

605 279

-25 825

473 076

0

473 076

-9 288

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

77 537

0

77 537

0

121 208

0

121 208

0

Opérations de gré à gré

682 816

0

682 816

-25 825

594 284

0

594 284

-9 288

Total opérations fermes

682 816

0

682 816

-25 825

594 284

0

594 284

-9 288

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

33 354

0

33 354

-112

53 651

0

53 651

-347

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

33 354

0

33 354

-112

53 651

0

53 651

-347

Total opérations conditionnelles

33 354

0

33 354

-112

53 651

0

53 651

-347

Total instruments financiers et de change á terme

716 170

0

716 170

-25 937

647 935

0

647 935

-9 635

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corsesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de devises.

 

Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Swaps de taux d'intérêt

190 636

414 643

0

 

605 279

353 482

119 594

0

 

473 076

Swaps financiers de devises

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Opérations fermes

190 636

414 643

0

0

605 279

353 482

119 594

0

0

473 076

Options de taux d'intérêt

33 354

 

 

 

33 354

53 651

 

 

 

53 651

Opérations conditionnelles

33 354

0

0

0

33 354

53 651

0

0

0

53 651

Total

223 990

414 643

0

0

638 633

407 133

119 594

0

0

526 727

 

 

 

 

 

31/12/2014

31/12/2013

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-5 276

-20 661

0

0

-25 937

-8 313

-1 322

0

0

-9 635

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

20 055

326 246

258 978

605 279

Opérations fermes

20 055

326 246

258 978

605 279

Opérations sur marchés organisés

0

0

 

0

Opérations de gré à gré

17 003

15 065

1 286

33 354

Opérations conditionnelles

17 003

15 065

1 286

33 354

Total

37 058

341 311

260 264

638 633

 

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

4.4. Opérations en devises. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

18 250

-34 991

-16 741

15 365

-38 263

-22 898

Opérations avec la clientèle

124 235

-34 160

90 075

140 889

-30 709

110 180

Obligations et autres titres à revenu fixe

18 431

-8 942

9 489

1 797

-10 454

-8 657

Dettes subordonnées

353

-1 795

-1 442

361

-1 784

-1 423

Autres

101

-809

-708

87

-450

-363

Total

161 371

-80 697

80 674

158 500

-81 660

76 840

 

Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La dotation de la provision épargne logement s’élève à 515 milliers d’euros pour l’exercice 2014, contre une reprise de 206 milliers d’euros pour l’exercice 2013.

La diminution de 16 653 milliers d’euros des produits sur « Opérations avec la clientèle » et l’augmentation 16 634 milliers d’euros des produits sur

« Obligations et autres titres à revenu fixe » s’expliquent principalement par l’opération « Titrisation » décrite en note 1.3.

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opération.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

en milliers d'euros

Exercice 2014

Exercice 2013

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

Participations et autres titres détenus à long terme

2 935

1 808

 Parts dans les entreprises liées

 8 000

 9 000

Total

10 935

10 808


 

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-571

-571

0

-252

-252

Opérations avec la clientèle

22 688

-98

22 590

23 043

-175

22 868

Opérations sur titres

1 469

0

1 469

1 522

-40

1 482

Moyens de paiement

17 689

-12 169

5 520

17 710

-12 144

5 566

Opérations de change

572

0

572

583

0

583

Engagements hors bilan

1 646

-1 029

617

1 482

-944

538

Prestations de services financiers

20 267

-639

19 628

19 354

-127

19 227

Activités de conseil

355

0

355

299

0

299

Autres commissions

0

0

0

0

-436

-436

Total

64 686

-14 506

50 180

63 994

-14 118

49 876

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

179

188

Instruments financiers à terme

0

0

Total

179

188

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-171

0

-171

5

0

5

Dotations

-178

0

-178

-4

0

-4

Reprises

7

0

7

9

0

9

Résultat de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

-171

0

-171

5

0

5

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

644

-658

-14

602

-510

92

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

754

-93

661

445

-7

438

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

2 644

-516

2 129

2 190

-503

1 687

Autres produits et charges accessoires

774

-1

773

720

0

720

Total

4 817

-1 267

3 550

3 957

-1 020

2 937

 

5.8. Charges générales d'exploitation

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Salaires et traitements

-31 878

-29 899

Charges de retraite et assimilées

-5 614

-4 280

Autres charges sociales

-14 816

-14 854

Intéressement des salariés

-3 355

-3 537

Participation des salariés

-2

-823

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 711

-4 527

Total des frais de personnel

-60 376

-57 920

Impôts et taxes

-3 772

-3 781

Autres charges générales d'exploitation

-37 170

-35 974

Charges refacturées

5 629

5 521

Total des autres charges d'exploitation

-35 313

-34 234

Total

-95 688

-92 155

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 311 cadres et 597 non cadres, soit un total de 908salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un total de 1 224 milliers d’euros. L’utilisation du CICE est présentée dans la partie « Informations sociales, environnementales et sociétales » du rapport annuel.

 

5.9. Coût du risque :

 

 

 

en milliers d'euros

Exercice 2014

Exercice 2013

Dotations

 

Reprises et utilisations

Pertes

 

Récupérations sur créances amorties

Total

 

Dotations

 

Reprises et utilisations

Pertes

 

Récupérations sur créances amorties

Total

 

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-24 660

21 080

-6 060

708

-8 932

-18 753

17 297

-3 484

599

-4 342

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-4 002

1 813

0

0

-2 189

-962

803

0

0

-159

Provisions pour risque clientèle

-370

0

0

0

-370

-966

0

0

0

-966

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

TOTAL

-29 032

22 893

 

708

-11 491

-20 681

18 100

-3 484

599

-5 467

dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

reprises de dépréciations devenues sans objet

 

16 565

 

 

 

 

14 384

 

 

 

reprises de dépréciations utilisées

 

4 516

 

 

 

 

2 913

 

 

 

reprises de provisions devenues sans objet

 

1 813

 

 

 

 

803

 

 

 

reprises de provisions utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Total reprises nettes

 

22 893

 

 

 

 

18 100

 

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-4

0

0

-4

6

0

0

6

Dotations

-4

0

0

-4

-11

0

0

-11

Reprises

0

0

0

0

17

0

0

17

Résultat de cession

85

0

17

102

700

0

1

701

Total

80

0

17

97

706

0

1

707

 

5.11. Résultat exceptionnel. — État néant

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2014

La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

18 790

 

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

 

0

Bases imposables

18 790

 

0

Impôt correspondant

6 263

 

 

+ Contributions 3,3 %

182

 

 

+ Majoration de 10,7 % (loi de Finances rectificative 2014)

670

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-385

 

 

- Impact Intégration fiscale

-294

 

 

Impôt comptabilisé

6 436

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

422

 

 

Contribution additionnelle à l'IS

174

 

 

Impact corrections IS 2013

-12

 

 

Impôt différé PTZ

-216

 

 

Reprise provisions redressement fiscal

 

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

Dégrèvement redressement fiscal

-690

 

 

Total

6 114

0

0

 

Détail du résultat fiscal de l’exercice 2014 – passage du résultat comptable au résultat fiscal.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2014

Exercice 2013

Résultat net comptable (A)

5 441

27 530

Impôt social (B)

6 436

11 085

Réintégrations (C)

30 433

27 014

Dépréciations sur actifs immobilisés

0

0

Autres dépréciations et provisions

1 851

2 603

Dotation FRBG

23 000

0

OPCVM

79

21

Moins-values régime long terme et exonérées

0

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

0

0

Divers

5 504

24 390

Déductions (D)

23 519

34 356

Plus-values long terme exonérées

83

4

Reprises dépréciations et provisions

6 383

3 333

Dividendes

10 926

24 492

Reprise FRBG

0

0

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

0

0

Amortissement frais acquisition

0

 

Frais de constitution

0

0

Divers

6 127

6 527

Base fiscale à taux normal (A)+(B)+(C)-(D)

18 791

31 273

 

5.13. Répartition de l'activité. — La Banque Populaire Provençale et Corse s’inscrit pleinement dans un seul secteur d’activité : Banque Commerciale et Assurance. La production de tableaux détaillés n’est donc pas nécessaire

 

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En référence à l’article 4111-1 du règlement n° 2014-07 de l’Autorité des normes comptables (ANC), en application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2014 aux organes de direction s’élèvent à 1 316 milliers d’euros.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

Montants en milliers d'euros

TOTAL

KPMG Audit

Audit Conseil Expertise S.A

2014 (1)

2013 (1)

2014 (1)

2013 (1)

2014 (1)

2013 (1)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés (2)

180

84%

172

100%

90

76%

86

100%

90

94%

86

100%

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

35

16%

0

0%

29

24%

0

0%

6

6%

0

0%

Total

215

100%

172

100%

119

100%

86

100%

96

100%

86

100%

Variation (%)

25%

38%

12%

(1) Montant concernant la période à considérer pris en charge au compte de résultat de l'exercice (yc le cas échéant la part de TVA non récupérable) et, le cas échéant, avant imputation sur les réserves en cas d'opérations de restructurations

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45-I du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 21 août 2013 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2014, la Banque Populaire Provençale et Corse n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs .

Les dispositions relatives à l’art L.511-45-II du Code monétaire et financier sont évoquées en annexe aux états financiers consolidés (Note 18 Implantations par pays).

 

 

2.1.4. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2014)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2014.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit :Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

 

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. —Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille, le 26 mars 2015.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

 

3. — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est disponible au siège social , 247 avenue du Prado – CS 90025 - 13295 Marseille Cedex 08, sur simple demande.

 

 

1503306

22/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 2287
Texte de l'annonce :

1502287

22 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°61


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 247 Avenue du Prado, CS 90025, 13295 Marseille Cedex 08.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Situation au 31 mars 2015.

(En milliers d'Euros.)

 

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

43 645

Effets Publics et Valeurs assimilées

106 032

Créances sur les Etablissements de Crédit

456 233

Opérations avec la clientèle

3 014 633

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

721 888

Actions et Autres Titres à revenu variable

2 871

Participations et autres titres détenus à long terme

133 736

Parts dans les entreprises liées

255 872

Immobilisations Incorporelles

796

Immobilisations corporelles

16 311

Autres Actifs

50 216

Comptes de Régularisation

67 552

Total Actif

4 869 785

 

Passif

Montant

Dettes envers les Etablissements de Crédit

925 692

Opérations avec la clientèle

2 992 837

Dettes représentées par un titre

158 980

Autres Passifs

35 435

Comptes de Régularisation

89 657

Provisions

31 626

Dettes subordonnées

100 035

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

50 705

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

484 818

Capital souscrit

242 462

Réserves

234 581

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

2 033

Report à nouveau (+/-)

5 742

Total passif

4 869 785

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

390 477

Engagements de garantie

181 000

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

226 000

Engagements de garantie

762 369

 

 

1502287

30/07/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4077
Texte de l'annonce :

1404077

30 juillet 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°91


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

 Société anonyme coopérative de banque populaire régie par les articles 512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédit

Siège social : 245, boulevard Michelet, B.P. 25, 13274 Marseille Cedex 09.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

Situation au 30 Juin 2014.

(En milliers d'Euros)

Actif

Montant

Caisse, Banques Centrales, CCP

40085

Effets Publics et Valeurs assimilées

97794

Créances sur les Établissements de Crédit

378218

Opérations avec la clientèle

3038848

Obligations et Autres Titres à revenu fixe

716018

Actions et Autres Titres à revenu variable

3062

Participations et autres titres détenus à long terme

133110

Parts dans les Entreprises liées

255872

Immobilisations Incorporelles

813

Immobilisations corporelles

12495

Autres Actifs

27163

Comptes de Régularisation

55361

TOTAL ACTIF

4758839

 

Passif

Montant

Dettes envers les Établissements de Crédit

918605

Opérations avec la clientèle

2854918

Dettes représentées par un titre

230648

Autres Passifs

20939

Comptes de Régularisation

93078

Provisions

31508

Dettes subordonnées

100034

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

27705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG (+/-)

481404

Capital souscrit

239100

Réserves

234581

Provisions réglementées et Subventions d'investissement

1980

Report à nouveau (+/-)

5742

TOTAL PASSIF

4758839

 

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

363780

Engagements de garantie

144096

Engagements reçus

 

Engagements de financement

285000

Engagements de garantie

805965

 

 

1404077

20/06/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 3152
Texte de l'annonce :

1403152

20 juin 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°74


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,  régie par les articles L.512-2

et suivants du code monétaire et  financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédits.

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

1. — Comptes consolidés du Groupe Banque Populaire et Corse au 31 12 2013 – IFRS

1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2013.

1.1.1. — Bilan et hors bilan consolidés.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

5.1

59 244

61 505

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.1

8 265

8 987

Instruments dérivés de couverture

5.3

6 164

7 124

Actifs financiers disponibles à la vente

5.4

254 125

226 919

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.6.1

507 835

813 079

Prêts et créances sur la clientèle

5.6.2

4 714 417

4 237 479

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

441

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.8

47 425

0

Actifs d'impôts courants

 

1 110

5 691

Actifs d'impôts différés

5.9

25 673

29 508

Comptes de régularisation et actifs divers

5.10

81 423

146 748

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.11

0

0

Immeubles de placement

5.12

694

339

Immobilisations corporelles

5.13

65 348

44 063

Immobilisations incorporelles

5.13

2 670

920

Écarts d'acquisition

5.14

114 114

114 114

Total de l'actif

 

5 888 948

5 696 476

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.2.2

12 683

20 964

Instruments dérivés de couverture

5.3

22 441

18 998

Dettes envers les établissements de crédit

5.15.1

785 173

802 306

Dettes envers la clientèle

5.15.2

4 188 529

3 838 714

Dettes représentées par un titre

5.16

177 782

184 284

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

10

0

Passifs d'impôts différés

5.9

83

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.17

116 408

184 999

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

5.11

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.18

34 161

35 084

Dettes subordonnées

5.19

104 660

104 802

Capitaux propres

 

447 017

506 325

Capitaux propres part du groupe

 

447 017

506 325

Capital et primes liées

 

216 720

301 767

Réserves consolidées

 

189 264

181 956

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

12 231

9 697

Résultat de la période

 

28 802

12 905

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Total du passif

 

5 888 948

5 696 476

 

Les informations au 31 décembre 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

1.1.2. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d'euros).

 

 

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

6.1

203 638

208 119

Intérêts et charges assimilées

6.1

-89 150

-97 709

Commissions (produits)

6.2

93 741

91 931

Commissions (charges)

6.2

-17 607

-16 715

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

7 184

-2 805

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

1 493

703

Produits des autres activités

6.5

4 447

5 626

Charges des autres activités

6.5

-2 005

-1 812

Produit net bancaire

 

201 741

187 338

Charges générales d'exploitation

6.6

-140 355

-140 741

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-5 925

-8 401

Résultat brut d'exploitation

 

55 461

38 196

Coût du risque

6.7

-9 181

-14 534

Résultat d'exploitation

 

46 280

23 662

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

5

252

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

0

Résultat avant impôts

 

46 285

23 914

Impôts sur le résultat

6.10

-17 484

-11 009

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

28 802

12 905

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

28 802

12 905

 

Les informations sur l’année 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

1.1.3. Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d'euros).

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net

28 802

12 905

Écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

 

 

Effet d'impôt des écarts de réévaluation sur régimes à prestations définies

 

 

Éléments non recyclables en résultat

3 230

-9 627

Écarts de conversion

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-822

-7 651

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

4 960

-3 264

Impôts

-908

1 288

Éléments recyclables en résultat

 

 

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

3 230

-9 627

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

32 032

3 278

Part du groupe

32 032

3 278

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

 

 

 

Les informations 2012 n’ont pas été retraitées de l’impact de la norme IAS 19R. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

 

1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

(En milliers d'euros)

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total capitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2012

201 029

67 782

0

0

188 790

0

27 418

-8 087

 

476 932

0

476 932

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

75 000

 

 

 

 

 

 

 

 

75 000

 

75 000

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-6 839

 

 

 

 

-6 839

 

-6 839

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

75 000

0

0

0

-6 839

0

0

0

0

68 161

0

68 161

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-7 486

-2 141

 

-9 627

 

-9 627

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

0

0

0

-7 486

-2 141

0

-9 627

0

-9 627

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

12 905

12 905

 

12 905

Autres variations

-42 045

 

 

 

5

 

-7

 

 

-42 047

 

-42 047

Sous-total

-42 045

0

0

0

5

0

-7

0

12 905

-29 142

0

-29 142

Capitaux propres au 31 décembre 2012

233 984

67 782

0

0

181 956

0

19 925

-10 228

12 905

506 325

0

506 325

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat de l'exercice 2012

 

 

 

 

12 905

 

 

 

-12 905

0

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

233 984

67 782

0

0

194 861

0

19 925

-10 228

0

506 325

0

506 325

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Augmentation de capital

81 931

 

 

0

 

 

 

 

 

81 931

 

81 931

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-5 923

 

 

 

 

-5 923

 

-5 923

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

81 931

0

0

0

-5 923

0

0

0

0

76 008

0

76 008

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-694

3 253

 

2 559

 

2 559

Changement de méthode comptable

 

 

 

 

322

-1 199

 

 

 

-877

 

-877

Sous-total

0

0

0

0

322

-1 199

-694

3 253

0

1 682

0

1 682

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

28 802

28 802

 

28 802

Autres variations

-99 196

 

 

 

4

1 174

0

 

 

-98 018

 

-98 018

Sous-total

-99 196

-67 782

0

0

4

1 174

0

0

28 802

-136 998

0

-136 998

Capitaux propres au 31 décembre 2013

216 719

0

0

0

189 264

-25

19 231

-6 975

28 802

447 017

0

447 017

 

1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d'euros).

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat avant impôts

46 286

23 915

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

7 275

6 061

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

-2 987

13 830

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-982

-628

Produits/charges des activités de financement

0

2 404

Autres mouvements

44 049

-24 485

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

47 355

-2 818

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

76 555

133 687

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-137 643

112 721

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-44 499

-1 057

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

235

-146 720

Impôts versés

-9 666

-10 637

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-115 018

87 994

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-21 377

109 091

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-28 327

-544

Flux liés aux immeubles de placement

-375

-33

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-28 955

-22 560

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-57 657

-23 137

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1)

-132 804

68 175

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-142

-10 416

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-132 946

57 759

Effet de la variation des taux de change (D)

0

0

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-211 980

143 713

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

61 505

89 690

Caisse et banques centrales (actif)

61 505

89 690

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

203 698

23 147

Comptes ordinaires débiteurs (2)

266 443

57 594

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-62 745

-34 447

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

265 203

112 837

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

59 244

61 505

Caisse et banques centrales (actif)

59 244

61 505

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

-6 021

195 045

Comptes ordinaires débiteurs (2)

18 309

266 443

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-24 330

-71 398

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

53 223

256 550

Variation de la trésorerie nette

-211 980

143 713

- 1 - Les flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprennent :

*Les variations nettes de capital pour 53 107 milliers d’euros ;

* L’impact des distributions pour 5 601 milliers d’euros

- 2 - Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations

 

Les informations sur l'année 2012 n'ont pas été retraitées de la norme IAS 19 révisée. Les effets de cette norme sont présentés en note 2.3.

Une évolution des méthodes de paramétrage est intervenue en 2013, modifiant ainsi le solde d'ouverture de 2013 (qui devait correspondre au solde de clôture de 2012) générant un écart de 8653 milliers d'euros.

 

1.1.6. — Annexe aux états financiers du groupe.

Note 1. – Cadre général.

 

1.1 Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d’Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l’exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d’Épargne comprend les Caisses d’Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d’épargne (SLE) et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d’animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s’inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

BPCE est notamment chargé d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, société cotée détenue à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et Participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans l’intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l’article L. 512-107-6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d’organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds réseau Banque Populaire, le Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance fait l’objet d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d’un compte à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d’une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds réseau Banque Populaire, du Fonds réseau Caisse d’Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d’un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs :

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne pour 2 milliards d’euros.

 

Opération YANNE. — L'opération de rachat des certificats coopératifs d'investissement, lancée le 17 février 2013 s'est dénouée le 06 aout 2013 et a eu pour effets:

— diminution des capitaux propres pour 126,9 M€

— plus value de cession des titres de 0,7M€ impactant les réserves,

— diminution de la valeur des titres détenus pour 31,1 M€.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — Conformément à sa stratégie de développement du modèle de bancassurance, le groupe projette de transférer, d’ici la fin du premier trimestre 2014, sa participation dans BPCE Assurances de BPCE SA vers Natixis, via Natixis Assurances. L’opération a été approuvée par le conseil de surveillance de BPCE et le conseil d’administration de Natixis qui se sont tenu tous deux le 19 février 2014.

Filiale à 60% du groupe, BPCE Assurances, en partenariat avec MACIF et MAIF, développe les activités assurances IARD auprès des clients des Caisses d’Epargne ainsi que l’assurance santé auprès des clients des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires. Ce transfert vers Natixis sera réalisé en conservant les accords capitalistiques et de coopération existants avec MAIF et MACIF.

S’agissant d’une opération interne au groupe, elle entrainera un reclassement de « Capitaux propres part du groupe » vers les « Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) » et sera donc sans impact sur les capitaux propres totaux.

La Banque Populaire Provençale et Corse n'a pas enregistré d'événements significatifs postérieurs à la clôture de l'exercice.

 

Note 2. — Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1)

(1) Ce référentiel est disponible sur le site internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2013 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013, et plus particulièrement :

La norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013.

IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d'application de la juste valeur. Cette norme est d'application prospective.

Les conséquences de cette norme pour le groupe portent essentiellement sur la prise en compte du risque de non-exécution dans la valorisation des passifs financiers dérivés (Débit Valuation Adjustment – DVA.

Au 31/12/2013, la prise en compte de la DVA n'a pas généré d'impact significatif pour le groupe.

Par ailleurs, les précisions apportées par IFRS 13 ont conduit le groupe à faire évoluer les modalités d'évaluation de ses réfactions pour risque de contrepartie (Crédit Valuation Adjustment - CVA -) sur certains segments de contreparties. Ces évolutions n'ont pas généré d'impact significatif pour le groupe.

IFRS 13 requiert également la présentation d'informations supplémentaires dans les notes aux états financiers. Ces informations sont présentées en notes 4.1.6, 5.5 et 14.

La norme IAS 19 révisée « Avantages au personnel », applicable à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective.

Celle-ci modifie la méthode de comptabilisation des avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies générant ainsi un changement de méthode comptable avec les nouvelles dispositions suivantes :

— comptabilisation de l'intégralité des écarts actuariels en autres éléments de résultat global non recyclables ;

— comptabilisation des changements de régimes immédiatement en résultat ;

— évaluation du rendement des actifs de couverture avec le même taux que celui utilisé pour l'actualisation du passif.

En date de première application, soit au 1er janvier 2013, les effets de la première application de la norme IAS 19 révisée sont enregistrés de la façon suivante :

— les écarts de réévaluation sur passifs sociaux non comptabilisés au 1er janvier 2012 par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ;

— le coût cumulé des services passés non comptabilisé au 1er janvier 2012 par la contrepartie des réserves consolidées ;

— l’écart de normes impactant le résultat de l’exercice 2012 par la contrepartie des réserves consolidées. Cet écart est composé des 3 éléments suivants :

— étalement de l’écart actuariel comptabilisé en norme IAS 19 ;

— étalement du changement de régime comptabilisé en norme IAS 19 ;

— écart de taux sur le rendement des actifs comptabilisés.

— les variations de provisions correspondant aux écarts de réévaluation générés au cours de l’exercice 2012 selon la norme IAS 19 révisée par la contrepartie des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur les états financiers consolidés au 31 décembre 2012 et de l’exercice 2012 sont présentés au paragraphe 2.3.

En raison du caractère non significatif de l’impact de la première application de cette norme, l’information financière comparative n’a pas été retraitée.

L’amendement à la norme IFRS 7 « Informations à fournir: compensation d’actifs financiers et de passifs financiers » : cet amendement introduit de nouvelles dispositions sur la communication d’informations en annexes relatives aux actifs et passifs financiers objets d’une « convention cadre de compensation » ou d’accords similaires. Ces informations sont présentées en note 13 – Compensation d’actifs et passifs financiers.

L’amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » vise à compléter l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres doivent être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

BPCE n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date : normes IFRS 10 « États financiers consolidés », IFRS 11 « Partenariats » et IFRS 12 « Informations à fournir sur les intérêts détenus dans les autres entités » relatives à la consolidation, adoptées par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicables de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2014. La mise en application de ces normes ne devrait pas impacter de façon significative le périmètre de consolidation du Groupe BPCE. Cette analyse prend en compte les travaux d’interprétation encore en cours par l’IFRIC sur les activités de promotion immobilière. Une position est attendue courant 2014 pouvant éventuellement remettre en cause la consolidation par intégration proportionnelle des opérations immobilières sous contrôle conjoint

 

2.3. Première application de la norme IAS 19 révisée. — Cette note récapitule les impacts de la première application de la norme IAS 19 révisée sur le bilan consolidé au 31 décembre 2012 et sur le compte de résultat consolidé de l’exercice 2012.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Caisse, banques centrales

61 505

 

 

61 505

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

8 987

 

 

8 987

Instruments dérivés de couverture

7 124

 

 

7 124

Actifs financiers disponibles à la vente

226 919

 

 

226 919

Prêts et créances sur les établissements de crédit

813 079

 

 

813 079

Prêts et créances sur la clientèle

4 237 479

 

 

4 237 479

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

 

 

0

Actifs d'impôts courants

5 691

 

 

5 691

Actifs d'impôts différés

29 508

440

475

30 423

Comptes de régularisation et actifs divers

146 748

 

-10

146 738

Actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

0

Participation aux bénéfices différée

0

 

 

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

0

 

 

0

Immeubles de placement

339

 

 

339

Immobilisations corporelles

44 063

 

 

44 063

Immobilisations incorporelles

920

 

 

920

Écarts d'acquisition

114 114

 

 

114 114

Total de l'actif

5 696 476

440

465

5 697 381

 

Passif

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Impacts au 01/01/2012

Impacts sur l'exercice 2012

31/12/2012 retraité

Banques centrales

0

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

20 964

 

 

20 964

Instruments dérivés de couverture

18 998

 

 

18 998

Dettes envers les établissements de crédit

802 306

 

 

802 306

Dettes envers la clientèle

3 838 714

 

 

3 838 714

Dettes représentées par un titre

184 284

 

 

184 284

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

0

Passifs d'impôts courants

0

 

 

0

Passifs d'impôts différés

0

 

 

0

Comptes de régularisation et passifs divers

184 999

 

1

185 000

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

0

 

 

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

0

 

 

0

Provisions

35 084

1 218

1 431

37 733

Dettes subordonnées

104 802

 

 

104 802

Capitaux propres

506 325

 

 

504 580

Capitaux propres part du groupe

506 325

 

 

504 580

Capital et primes liées

301 767

 

 

301 767

Réserves consolidées

181 956

-148

 

181 808

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

9 697

-690

-709

8 298

Résultat de la période

12 905

-198

 

12 707

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

 

0

Total du passif

5 696 476

182

723

5 697 381

 

Résultat

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

(En milliers d'euros)

Intérêts et produits assimilés

208 119

-298

207 821

Intérêts et charges assimilées

-97 709

 

-97 709

Commissions (produits)

91 931

 

91 931

Commissions (charges)

-16 715

 

-16 715

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 805

 

-2 805

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

703

 

703

Produits des autres activités

5 626

 

5 626

Charges des autres activités

-1 812

 

-1 812

Produit net bancaire

187 338

-298

187 040

Charges générales d'exploitation

-140 741

 

-140 741

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-8 401

 

-8 401

Résultat brut d'exploitation

38 196

-298

37 898

Coût du risque

-14 534

 

-14 534

Résultat d'exploitation

23 662

-298

23 364

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

0

 

0

Gains ou pertes sur autres actifs

252

 

252

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

 

0

Résultat avant impôts

23 914

-298

23 616

Impôts sur le résultat

-11 431

100

-11 331

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

421

 

421

Résultat net

12 904

-198

12 706

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

0

 

0

Résultat net part du groupe

12 904

-198

12 706

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2012

Impacts 2012

Exercice 2012 retraité

Résultat net

12 904

-198

12 706

Écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

 

-2 134

-2 134

Effet d'impôt des écarts de revalorisation sur régimes à prestations définies

 

735

735

Éléments recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

Quote-part de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres (nets d'impôts)

-9 627

 

-9 627

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

3 277

 

1 680

Part du groupe

 

 

 

Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)

3 277

 

1 680

 

2.4. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2013, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations des prêts et créances sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne-logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10) ;

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.5. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la recommandation n° 2013-04 du 7 novembre 2013 de l’Autorité des Normes Comptables.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2013. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2013 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 26 mars 2014. Ils seront soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale du 13 mai 2014.

 

Note 3. — Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Entité consolidante. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse est constitué :

— la Banque Populaire Provençale et Corse ;

— la Banque Chaix ;

— les sociétés de caution mutuelle ;

— la Société Immobilière Provençale et Corse ;

— la SAS Sociétariat BP Provençale et Corse ;

— les SCI Pythéas Prado I et II

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d’actions attachés à d’autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d’influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

 

3.2.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

Mise en équivalence

Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers :

— Cas particulier des entités ad hoc :

Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d’opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

— les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe à la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

Cas particulier des activités de capital investissement

Les normes IAS 28 et IAS 31, traitant des participations dans les entreprises associées et les co-entreprises, reconnaissent les spécificités de l’activité de capital investissement. Elles autorisent les sociétés exerçant cette activité à ne pas mettre en équivalence leurs participations dont le taux de détention est compris entre 20 % et 50 %, dès lors que ces participations sont classées dans le poste « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

 

3.4.2. Élimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

 

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une variation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

À la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation de flux de trésorerie futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

— des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement,

— ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39) ;

— en date de prise de contrôle d’une entité, le montant des participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) peuvent être évalués :

— soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires)),

— soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes doit être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres :

— en date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étapes, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle ;

— lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4 – Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

 

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminuée de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt. Aucun coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt est considéré comme un encours déprécié au sens d’IAS 39 et fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt. Le prêt restructuré est réinscrit en encours sain sur jugement d'expert lorsqu'il n'y a plus d'incertitude sur la capacité de l'emprunteur à honorer ses engagements.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

 

4.1.2. Titres : À l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c’est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ; et

— les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

Ces actifs sont évalués à leur juste valeur en date de comptabilisation initiale comme en date d'arrêté. Les variations de juste valeur de la période, les intérêts, dividendes, gains ou pertes de cessions sur ces instruments sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant leurs échéances, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à la règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— un regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible, soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance ;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées. En revanche, les couvertures du risque de change ou de la composante inflation de certains actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance sont autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsqu’un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

Règles appliquées en cas de cession partielle

En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres supersubordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. À chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

À l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

Dérivés de transaction. — Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Dérivés de couverture. — Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

L’inefficacité relative à la valorisation en bi-courbe des dérivés collatéralisés est prise en compte dans les calculs d’efficacité.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc.)).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres », la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

Le groupe évalue la juste valeur d’un actif ou d’un passif à l’aide des hypothèses que les intervenants du marché utiliseraient pour fixer le prix de l’actif ou du passif. Parmi ces hypothèses, figurent notamment pour les dérivés, une évaluation du risque de contrepartie (ou CVA – Crédit Valuation Adjustement) et du risque de non-exécution (DVA - Débit Valuation Adjustement ou risque de notre propre défaut sur nos opérations de dérivés). Leur évaluation se fonde sur des paramètres historiques.

Les valorisations des dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de calcul de CVA ni de DVA.

Au 31 décembre 2013, les montants de CVA et de DVA ne sont pas significatifs

Juste valeur en date de comptabilisation initiale : Pour la majorité des transactions conclues par le groupe, le prix de négociation des opérations (c’est-à-dire la valeur de la contrepartie versée ou reçue) donne la meilleure évaluation de la juste valeur de l’opération en date de comptabilisation initiale. Si tel n’est pas le cas, le groupe ajuste le prix de transaction. La comptabilisation de cet ajustement est décrite dans le paragraphe « Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) ».

Hiérarchie de la juste valeur :

Juste valeur de niveau 1 et notion de marche actif :

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif (« juste valeur de niveau 1 ») constituent l’indication la plus fiable de la juste valeur. Dans la mesure où de tels prix existent, ils doivent être utilisés sans ajustement pour évaluer la juste valeur.

Un marché actif est un marché sur lequel ont lieu des transactions sur l’actif ou le passif selon une fréquence et un volume suffisants.

La baisse du niveau d’activité du marché peut être révélée par des indicateurs tels que :

— une baisse sensible du marché primaire pour l’actif ou le passif financier concerné (ou pour des instruments similaires) ;

— une baisse significative du volume des transactions ;

— une faible fréquence de mise à jour des cotations ;

— une forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— une perte de la corrélation avec des indices qui présentaient auparavant une corrélation élevée avec la juste valeur de l’actif ou du passif ;

— une hausse significative des cours ou des primes de risque de liquidité implicites, des rendements ou des indicateurs de performance (par exemple des probabilités de défaut et des espérances de pertes implicites) par rapport à l’estimation que fait le groupe des flux de trésorerie attendus, compte tenu de toutes les données de marché disponibles au sujet du risque de crédit ou du risque de non-exécution relatif à l’actif ou au passif ;

— des écarts très importants entre le prix vendeur (bid) et le prix acheteur (ask) (fourchette très large).

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1) :

Il s’agit essentiellement d’actions, d’obligations d’Etat ou de grandes entreprises, de certains dérivés traités sur des marchés organisés (par exemple, des options standards sur indices CAC 40.

Par ailleurs, pour les OPCVM, la juste valeur sera considérée comme de niveau 1 si la valeur liquidative est quotidienne, et s’il s’agit d’une valeur sur laquelle il est possible de passer un ordre.

 

Juste valeur de niveau 2 :

En cas d’absence de cotation sur un marché actif, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés (« juste valeur de niveau 2 »).

Si l’actif ou le passif a une échéance spécifiée (contractuelle), une donnée d’entrée de niveau 2 doit être observable pour la quasi-totalité de la durée de l’actif ou du passif. Les données d’entrée de niveau 2 comprennent notamment :

— les cours sur des marchés, actifs ou non, pour des actifs ou des passifs similaires ;

— les données d’entrée autres que les cours du marché qui sont observables pour l’actif ou le passif, par exemple :

— les taux d’intérêt et les courbes de taux observables aux intervalles usuels,

— les volatilités implicites,

— les « spreads » de crédit ;

— les données d’entrée corroborées par le marché, c’est-à-dire qui sont obtenues principalement à partir de données de marché observables ou corroborées au moyen de telles données, par corrélation ou autrement.

 

Instruments valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

Instruments dérivés de niveau 2 :

Seront en particulier classés dans cette catégorie :

— les swaps de taux standards ou CMS ;

— les accords de taux futurs (FRA) ;

— les swaptions standards ;

— les caps et floors standards ;

— les achats et ventes à terme de devises liquides ;

— les swaps et options de change sur devises liquides ;

— les dérivés de crédit liquides sur un émetteur particulier (single name) ou sur indices Itraax, Iboxx...

Les valorisations de ces instruments s’appuient en effet sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation...).

 

Instruments non dérivés de niveau 2 :

Certains instruments financiers complexes et / ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle reconnu et utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables (telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options), de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

— le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

— le paramètre est alimenté périodiquement ;

— le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

— les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

 

Figurent notamment en niveau 2 :

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée à partir de données de marché observables (ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats) ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement, mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

Les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option.

 

Juste valeur de niveau 3 :

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes (« juste valeur de niveau 3 ») utilisant des données non observables. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3) :

Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— les actions non cotées, ayant généralement la nature de « participations » : BPCE

certains OPCVM, lorsque la valeur liquidative est une valeur indicative (en cas d'illiquidité, en cas de liquidation…) et qu'il n'existe pas de prix pour étayer cette valeur ;

— les FCPR : la valeur liquidative est fréquemment une valeur indicative puisqu’il n’est souvent pas possible de sortir ;

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, des produits hybrides de taux, des swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Comptabilisation de la marge dégagée à l’initiation (« day one profit ») : La marge dégagée lors de la comptabilisation initiale d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat qu’à la condition que l’instrument financier puisse être évalué de manière fiable dès son initiation. Sont considérés comme respectant cette condition les instruments traités sur un marché actif et les instruments valorisés à partir de modèles reconnus utilisant uniquement des données de marché observables.

Dans le cas de certains produits structurés, généralement élaborés pour répondre aux besoins spécifiques de la contrepartie, le modèle de valorisation est alimenté par des paramètres pour partie non observables sur des marchés actifs. Lors de la comptabilisation initiale, le prix de transaction est dans ce cas réputé refléter la valeur de marché et la marge dégagée à l’initiation (Day one profit) est différée et étalée en résultat sur la période anticipée d’inobservabilité des paramètres de valorisation.

Lorsque les paramètres de valorisation utilisés deviennent observables ou que la technique de valorisation utilisée évolue vers un modèle reconnu et répandu, la part de la marge neutralisée à l’initiation de l’opération et non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

Dans les cas exceptionnels où la marge dégagée lors de la comptabilisation initiale est négative (Day one loss), la perte est prise immédiatement en résultat, que les paramètres soient observables ou non.

Au 31 décembre 2013, le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a aucun « Day one profit » à étaler.

 

Juste valeur des titres de BPCE : La valeur des titres de l’organe central, classées en titres de participation disponibles à la vente, a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Cette juste valeur est classée au niveau 3 de la hiérarchie.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 135 577 milliers d’euros pour les titres BPCE

 

Juste valeur des instruments financiers comptabilises au cout amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Par conséquent, les hypothèses simplificatrices suivantes ont été retenues :

 

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur :

Il s’agit notamment :

— des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des prêts et emprunts à taux variable ;

— Des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementés) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits à la clientèle de détail : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. Sauf cas particulier, seule la composante taux d’intérêt est réévalué, la marge de crédit étant figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur du portefeuille de crédits aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux établissements de crédits

La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir. La composante taux d’intérêt est ainsi réévalué, ainsi que la composante risque de crédit lorsque cette dernière est une donnée observable utilisée par les gestionnaires de cette clientèle. A défaut, comme pour la clientèle de détail, la composante risque de crédit est figée à l’origine et non réévaluée par la suite. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

 

Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture. Le spread de crédit propre n’est pas pris en compte

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui peut être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l’IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d’un titre par rapport à son coût historique caractérise un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l’examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d’événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Une charge de dépréciation est enregistrée au compte de résultat si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI), une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

Dépréciation des prêts et créances

La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses ;

— ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses).

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

— Dépréciation sur base individuelle : Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu’une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

— Dépréciation sur base de portefeuilles : Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements d’actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008

Ce texte définit les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ».

Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt.

— reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances ».

Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau « taux d’intérêt effectif » (TIE) est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d’un titre auparavant inscrit parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d’actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

Opérations de pension livrée

Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti ou à la juste valeur si ce passif a été classé dans la catégorie « Juste valeur sur option ».

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée. Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée selon les modalités propres à sa catégorie : coût amorti si elle a été classée en « Prêts et créances », ou juste valeur si elle a été classée en juste valeur sur option.

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres secs ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

— Opérations de restructuration d’actifs financiers : Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Sont notamment considérées comme ayant provoqué des modifications substantielles :

— les restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

— des restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

— Opérations de restructuration de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10 % sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10 %, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3) pour les entités du groupe à l’exception de certaines entités d’assurance qui comptabilisent leurs immeubles représentatifs de placements d’assurance à la juste valeur avec constatation de la variation en résultat. La juste valeur est le résultat d’une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée à partir des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location-financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location-financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise ;

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu’un ou plusieurs composants d’une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d’utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location-financement (crédit-bail preneur) est précisé dans la note 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l’actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu’il s’agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne-logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l’échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l’effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

Engagements sur les contrats d’épargne-logement

Les comptes épargne-logement (CEL) et les plans épargne-logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne-logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne-logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne-logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne-logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne-logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produits et charges d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels que les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

À la date d’arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

 

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes dont le règlement est attendu dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et réglés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul consiste à répartir la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

4.9.3. Indemnités de cessation d’emploi : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’une cessation d’emploi en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles dont le règlement n’est pas attendu dans les douze mois de la clôture donnent lieu à actualisation.

 

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements.

Les écarts de revalorisation des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs de changement dans les hypothèses actuarielles et d’ajustements liés à l’expérience sont enregistrés en capitaux propres (autres éléments de résultat global) sans transfert en résultat ultérieur. Les écarts de revalorisation des avantages à long terme sont enregistrés en résultat immédiatement.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier net lié à l’actualisation des engagements et le coût des services passés.

Le montant de la provision au passif du bilan correspond au montant de l’engagement net puisqu’il n’existe plus d’éléments non reconnus en IAS 19R.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L’entité fiscale correspond soit à l’entité elle-même, soit au groupe d’intégration fiscale s’il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux écarts de revalorisation sur les avantages postérieurs à l’emploi

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente ;

— aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie ;

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Les dettes et créances d’impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. — Notes relatives au bilan.

 

5.1. Caisses, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Caisses

25 623

29 894

Banques centrales

33 621

31 611

Total caisses, banques centrales

59 244

61 505

 

5.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent uniquement des dérivés de transaction.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement de dérivés de transaction.

 

5.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat : Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment les opérations sur titres réalisées pour compte propre, les pensions et les instruments financiers dérivés négociés dans le cadre des activités de gestion de position du groupe.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

1 017

1 017

0

1 411

1 411

Titres à revenu fixe

0

1 017

1 017

0

1 411

1 411

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

7 248

 

7 248

7 576

 

7 576

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

7 248

1 017

8 265

7 576

1 411

8 987

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

1 017

0

0

1 017

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

1 017

0

0

1 017

 

— Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit : Le tableau ci-après présente la part de la juste valeur imputable au risque de crédit des prêts et créances comptabilisés à la juste valeur sur option. Lorsque des achats de protection ont été effectués en lien avec la mise en place de ces prêts, la juste valeur des dérivés de crédit liés est également indiquée.

.

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Exposition au risque de crédit

Dérivés de crédit liés

Variation de juste valeur imputable au risque de crédit

Variation de juste valeur des dérivés de crédit liés

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

La variation de juste valeur de ces actifs financiers imputable au risque de crédit n’est pas significative.

 

5.2.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

0

Dérivés de transaction

12 683

20 964

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

Dettes subordonnées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres passifs financiers

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option

0

0

Total des passifs financiers à la juste valeur par résultat

12 683

20 964

 

5.2.3. Instruments dérivés de transaction. — Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

115 640

6 729

11 817

104 548

7 231

19 919

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

68 831

426

426

28 100

181

181

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

184 471

7 155

12 243

132 648

7 412

20 100

Instruments de taux

53 652

93

440

111 400

164

864

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

6 798

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

53 652

93

440

118 198

164

864

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

238 123

7 248

12 683

250 846

7 576

20 964

 

5.3. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux :

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

270 400

6 164

12 193

145 400

7 124

3 973

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

270 400

6 164

12 193

145 400

7 124

3 973

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

270 400

6 164

12 193

145 400

7 124

3 973

Instruments de taux

157 036

 

10 248

160 428

 

15 025

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

157 036

 

10 248

160 428

 

15 025

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

157 036

 

10 248

160 428

 

15 025

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

427 436

6 164

22 441

305 828

7 124

18 998

 

5.4. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (« Actifs financiers à la juste valeur », « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » ou « Prêts et créances »).

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

70 075

11 605

Obligations et autres titres à revenu fixe

23 118

23 003

Titres subordonnés

35

16 927

TCN et titres du marché interbancaire

247

248

Titres à revenu fixe

93 475

51 783

Actions et autres titres à revenu variable

160 676

175 161

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

254 151

226 944

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-25

-25

Total des actifs financiers disponibles à la vente

254 126

226 919

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

19 902

20 724

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré. Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

Au 31 décembre 2013, les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres incluent plus particulièrement :

— les gains latents sur titres BPCE pour 18 875 milliers d’euros.

— les gains latents sur titres BP Développement pour 1 444 milliers d’euros.

— les pertes latentes sur autres titres pour 417 milliers d’euros.

 

5.5. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

 

5.5.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers :

La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont titres à revenu fixe

0

0

0

0

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

0

0

0

0

 

 

 

 

Instruments dérivés

0

7 248

0

7 248

77

7 499

0

7 576

Dont dérivés de taux

0

6 822

0

6 822

 

 

 

 

Dont dérivés actions

0

0

0

0

 

 

 

 

Dont dérivés de change

0

426

0

426

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

0

0

0

0

 

 

 

 

Dont autres

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

0

7 248

0

7 248

77

7 499

0

7 576

Titres

0

1 017

0

1 017

0

1 411

0

1 411

Dont titres à revenu fixe

0

1 017

0

1 017

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

1 017

0

1 017

0

1 411

0

1 411

Dérivés de taux

0

6 164

0

6 164

 

 

 

 

Dérivés actions

0

0

0

0

 

 

 

 

Dérivés de change

0

0

0

0

 

 

 

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres

0

0

0

0

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

6 164

0

6 164

0

7 124

0

7 124

Titres de participation

0

104 273

51 377

155 650

 

 

 

0

Autres titres

69 996

28 480

0

98 476

567

226 352

 

226 919

Dont titres à revenu fixe

69 996

23 479

0

93 475

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

0

5 001

0

5 001

 

 

 

 

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

69 996

132 753

51 377

254 126

567

226 352

0

226 919

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés

0

12 683

0

12 683

77

20 887

0

20 964

Dont dérivés de taux

0

12 257

0

12 257

 

 

 

 

Dont dérivés actions

0

0

0

0

 

 

 

 

Dont dérivés de change

0

426

0

426

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

0

0

0

0

 

 

 

 

Dont autres

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

0

12 683

0

12 683

77

20 887

0

20 964

Titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés de taux

0

22 441

0

22 441

 

 

 

 

Dérivés actions

0

0

0

0

 

 

 

 

Dérivés de change

0

0

0

0

 

 

 

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

 

 

 

 

Autres

0

0

0

0

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

0

22 441

0

22 441

0

18 998

0

18 998

 

5.5.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Reclassements

Gains et pertes comptabilisés au cours de la période

Événements de gestion de la période

Transferts de la période

Autres variations

31/12/2013

Au compte de résultat

Achats / Emissions

Ventes / Remboursements

vers une autre catégorie comptable

de et vers un autre niveau

Sur les opérations en vie à la clôture

Sur les opérations échues ou remboursées au cours de la période

en capitaux propres

Actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres

 

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Dont titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont titres à revenu variable

 

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

135 577

 

 

 

 

 

 

 

 

135 577

Passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés actions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

IFRS 13 apporte des précisions sur les niveaux de hiérarchie de la juste valeur. Ces précisions ont conduit le groupe à réexaminer l’affectation des instruments au sein des trois niveaux. Les changements de niveau relatifs à ces réaffectations figurent dans la colonne « Reclassements », et concernent principalement pour le niveau 2 vers le niveau 3 le transfert des actions BPCE SA.

 

5.5.3. Sensibilité de la juste valeur de niveau 3 aux variations des principales hypothèses : Le principal instrument évalué à la juste valeur de niveau 3 au bilan du groupe Banque Populaire Provençale et Corse est sa participation dans l’organe central BPCE.

Cette participation est classée en «Actifs financiers disponibles à la vente ».

Les modalités d’évaluation de la juste valeur du titre BPCE SA sont décrites dans la note 4.1.6 relative à la détermination de la juste valeur. La méthode de valorisation utilisée est la méthode de l’actif net réévalué, qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Ce modèle de valorisation repose sur des paramètres internes. Le taux de croissance à l’infini et le taux d’actualisation figurent parmi les paramètres les plus significatifs.

Une baisse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 980 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres». Une hausse du taux de croissance à l’infini de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 1 039 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres».

Une baisse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une hausse de la juste valeur du titre BPCE de 3 110 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait positivement les « Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ».

Une hausse du taux d’actualisation de 0,25% conduirait à une baisse de la juste valeur du titre BPCE de 2 942 milliers d’euros, toutes choses restant égales par ailleurs. Ce montant affecterait négativement les «Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

5.6. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.6.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêt et créances sur les établissements de crédit

507 835

813 079

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

507 835

813 079

 

Décomposition des prêts et créances bruts sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

18 310

266 443

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

456 228

513 445

Opérations de location financement

0

0

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur les établissements de crédit

33 297

33 191

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

507 835

813 079

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 261 623 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (474 196 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations et présentés sur la ligne « Comptes ordinaires débiteurs » s’élèvent à 195 271 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (196 665 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

 

5.6.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur la clientèle

4 869 665

4 395 319

Dépréciations individuelles

-145 147

-149 071

Dépréciations sur base de portefeuilles

-10 101

-8 769

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 714 417

4 237 479

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

167 861

158 321

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

289 608

269 572

Crédits à l'équipement

1 232 270

1 140 150

Crédits au logement

2 842 094

2 535 944

Crédits à l'exportation

2 276

1 994

Autres crédits

96 400

43 571

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

4 462 648

3 991 231

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

239 156

245 767

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 869 665

4 395 319

 

5.7. Reclassement d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a procédé à aucun reclassement d’actif financier.

 

5.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

47 425

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

47 425

0

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

47 425

0

 

Au cours de l’exercice 2013, il n’y a pas eu de reclassement d’actifs, ni de cessions de titres.

 

5.9. Impôts différés. — Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d’impôts différés sont signés en positif, les passifs d’impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plus-values latentes sur OPCVM

90

725

GIE fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

5 338

5 222

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 485

1 476

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres provisions non déductibles

1 278

1 387

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

 

 

Autres sources de différences temporelles

12 326

8 794

Impôts différés liés aux décalages temporels

20 517

17 604

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

 

0

Impôts différés liés aux modes de valorisation de référentiel IFRS

5 591

12 348

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-518

-444

Impôts différés non constatés

 

0

Impôts différés nets

25 590

29 508

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

25 673

29 508

Au passif du bilan

-83

0

 

5.10. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

37 608

62 584

Charges constatées d'avance

463

844

Produits à recevoir

7 027

7 893

Autres comptes de régularisation

19 422

57 688

Comptes de régularisation - actif

64 520

129 009

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers

16 903

17 739

Actifs divers

16 903

17 739

Total des comptes de régularisation et actifs divers

81 423

146 748

 

5.11. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

5.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

1 024

-330

694

649

-310

339

Total des immeubles de placement

1 024

-330

694

649

-310

339

 

5.13. Immobilisations :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

33 613

-7 197

26 416

29 967

-6 831

23 136

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Équipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

104 201

-65 269

38 932

85 281

-64 354

20 927

Total des immobilisations corporelles

137 814

-72 466

65 348

115 248

-71 185

44 063

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

8 396

-5 811

2 585

6 304

-5 503

801

Logiciels

7 734

-7 649

85

7 566

-7 447

119

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

16 130

-13 460

2 670

13 870

-12 950

920

 

5.14. Écarts d’acquisition. — Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation.

 

(En millions d'euros)

Valeur nette comptable

31/12/2013

31/12/2012

Banque chaix

114 114

114 114

Total des écarts d'acquisition

114 114

114 114

 

Tests de dépréciation. — L’ensemble des écarts d’acquisition a conformément à la réglementation fait l’objet de tests de dépréciation, fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés.

La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

— flux futurs estimés : ils sont calculés en fonction des résultats futurs prévisionnels de la Banque

— taux de croissance à l’infini : 2,50 %

— taux d’actualisation : 8, 50 %

Ces tests ont conduit le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse à ne pas enregistrer de dépréciation à la clôture de l’exercice 2013.

 

5.15. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.15.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes à vue

31 311

71 555

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

31 311

71 555

Emprunts et comptes à terme

733 676

712 069

Opérations de pension

11 984

11 787

Dettes rattachées

8 202

6 895

Dettes à termes envers les établissements de crédit

753 862

730 751

Total des dettes envers les établissements de crédit

785 173

802 306

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 522 020 milliers d’euros au 31 décembre 2013 (498 729 milliers d’euros au 31 décembre 2012).

5.15.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

1 765 630

1 676 732

Livret A

307 835

279 982

Livret jeune

21 883

20 618

Livret B

359 900

418 182

PEL/CEL

417 101

407 727

Livret de développement durable

301 467

281 015

Pep

28 455

34 433

Autres comptes d'épargne à régime spécial

71 090

72 545

Dettes rattachées

0

7 144

Comptes d'épargne à régime spécial

1 507 731

1 521 646

Comptes et emprunts à vue

2 333

2 333

Comptes et emprunts à terme

878 648

619 453

Dettes rattachées

34 187

18 550

Autres comptes de la clientèle

915 168

640 336

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

4 188 529

3 838 714

 

5.16. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

174 051

180 725

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Total

174 051

180 725

Dettes rattachées

3 731

3 559

Total des dettes représentées par un titre

177 782

184 284

 

5.17. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'encaissement

36 489

7 660

Produits constatés d'avance

19 207

22 040

Charges à payer

30 931

35 273

Autres comptes de régularisation créditeurs

14 014

106 906

Comptes de régularisation - passif

100 641

171 879

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

2 553

425

Dépôt de garantie reçus

0

0

Créditeurs divers

13 214

12 695

Passifs divers liés à l'assurance

0

0

Passifs divers

15 767

13 120

Total des comptes de régularisation et passifs divers

116 408

184 999

 

5.18. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012 (3)

01/01/2013

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Provisions pour engagements sociaux

18 500

 

1 047

0

-854

565

19 258

Provisions pour activité d'épargne-logement

4 287

 

234

0

-208

0

4 313

Provisions pour engagements hors bilan

6 393

 

3 060

0

-2 202

0

7 251

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

3 460

 

190

0

-2 381

0

1 269

Autres (2)

2 444

 

1 387

0

-1 762

1

2 070

Autres provisions

16 584

 

4 871

0

-6 553

1

14 903

Total des provisions

35 084

 

5 918

0

-7 407

566

34 161

(1) les autres mouvements comprennent notamment les impacts relatifs aux variations de périmètre et à la conversion

(2) autres : provisions pout intégration fiscale notamment

(3) l'ajustement du bilan d'ouverture est lié au changement de méthode comptable du à l'adoption des la norme IAS 19 révisée:

 

5.18.1. Encours collectés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) ancienneté de moins de 4 ans

107 397

58 356

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

209 713

240 510

Ancienneté de plus de 10 ans

74 702

83 145

Encours collectés au titre des plans épargne logement

391 812

382 011

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

27 854

29 141

Total des encours collectes au titre de l'épargne-logement

419 666

411 152

 

5.18.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

1 447

1 927

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

2 658

3 397

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne-logement

4 105

5 324

 

5.18.3. Provisions constituées au titre de l’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations / reprises

Autres

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL ancienneté de moins de 4 ans

474

31

0

505

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

458

-320

0

138

Ancienneté de plus de 10 ans

2 897

482

0

3 379

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 829

193

0

4 022

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

466

-152

0

314

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-20

3

0

-17

Provisions constituées au titre des crédits CEL

12

-18

0

-6

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-8

-15

0

-23

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

4 287

26

0

4 313

 

5.19. Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 619

4 763

Total

104 619

104 763

Dettes rattachées

41

39

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

104 660

104 802

 

Évolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Émission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31/12/2013

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

 

 

 

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 763

348

 

-492

4 619

Dettes rattachées

39

 

 

2

41

Réévaluation de l composante couverte

 

 

 

 

 

Total

104 802

348

 

-490

104 660

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.

 

5.20. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

 

5.20.1. Parts sociales :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

14 944

16

239 100

11 194

16

179 100

Augmentation de capital

 

 

0

3 750

16

60 000

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

14 944

 

239 100

14 944

16

239 100

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

3 736

16

59 775

2 798

16

44 768

Augmentation de capital

 

 

0

938

16

15 008

Réduction de capital

-3 736

16

-59 775

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

0

 

0

3 736

16

59 775

 

Les certificats coopératifs d’investissements émis par la Banque Populaire Provençale et Corse (59 775 milliers d’euros au 31 décembre 2012) ont été annulés suite à leur rachat dans le cadre des opérations de simplification du groupe BPCE décrites en note 1

 

Note 6. — Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

179 825

-45 482

134 343

180 124

-49 699

130 425

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

179 851

-18 753

161 098

180 990

-17 372

163 618

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-26

-26 729

-26 755

-866

-32 327

-33 193

Prêts et créances avec les établissements de crédit

10 351

-21 632

-11 281

10 928

-25 245

-14 317

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-9 498

-9 498

////

-9 823

-9 823

Instruments dérivés de couverture

8 925

-12 523

-3 598

11 011

-12 941

-1 930

Actifs financiers disponibles à la vente

4 371

0

4 371

5 985

0

5 985

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

163

0

163

71

0

71

Actifs financiers dépréciés

3

0

3

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

-15

-15

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

203 638

-89 150

114 488

208 119

-97 708

110 411

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 4 501 milliers d’euros (3 592 milliers d’euros en 2012) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations.

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 234 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (838 milliers d’euros au titre de l’exercice 2012).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-252

-252

7

-288

-281

Opérations avec la clientèle

37 215

-398

36 817

35 113

-183

34 930

Prestation de services financiers

9 297

-168

9 129

8 706

-151

8 555

Vente de produits d'assurance vie

11 524

 

11 524

11 316

 

11 316

Moyens de paiement

27 793

-15 731

12 062

28 200

-15 148

13 052

Opérations sur titres

1 546

-45

1 501

1 465

-14

1 451

Activités de fiducie

2 160

0

2 160

2 647

0

2 647

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 741

-1 013

2 728

3 990

-931

3 059

Autres commissions

465

0

465

487

0

487

Total des commissions

93 741

-17 607

76 134

91 931

-16 715

75 216

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats sur instruments financiers de transaction

6 944

-1 614

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-144

-4

Résultats sur opérations de couverture

126

-1 482

Inefficacité de la couverture de juste valeur

126

-1 482

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

-8 794

1 975

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

8 920

-3 457

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

258

295

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

7 184

-2 805

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultats de cession

702

421

Dividendes reçus

791

287

Dépréciation durable des titres à revenu variable

0

-5

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

1 493

703

 

L’application automatique des indices de pertes de valeur sur titres cotés repris au paragraphe 5.4 n’a pas entraîné de nouvelle dépréciation significative en 2013.

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-19

-19

0

-18

-18

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

602

-587

15

539

-168

371

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 745

-923

2 822

5 044

-1 626

3 418

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

100

-476

-376

43

0

43

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 447

-1 986

2 461

5 626

-1 794

3 832

Total des produits et charges des autres activités

4 447

-2 005

2 442

5 626

-1 812

3 814

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Charges de personnel

-81 781

-82 322

Impôts et taxes

-5 001

-5 112

Services extérieurs

-53 573

-53 306

Autres charges

0

-1

Autres frais administratifs

-58 574

-58 419

Total des charges générales d'exploitation

-140 355

-140 741

 

La décomposition des charges de personnel est présentée dans la note 8.1.

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel (1 202 milliers d’euros)

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance d’établissements de crédit figurent également dans ce poste.

 

Coût du risque de la période :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

-8 600

-14 109

Récupérations sur créances amorties

675

914

Créances irrécouvrables non couvertes par des dépréciations

-1 256

-1 339

Total coût du risque

-9 181

-14 534

 

Coût du risque de la période par nature d’actifs :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Opérations interbancaires

0

0

Opérations avec la clientèle

-9 181

-14 534

Autres actifs financiers

0

0

Total coût du risque

-9 181

-14 534

 

6.8. Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

5

252

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

5

252

 

6.10. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Impôts courants

-14 950

-11 431

Impôts différés

-2 534

422

Impôts sur le résultat

-17 484

-11 009

 

Rapprochement entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net (part du groupe)

28 801

12 905

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

0

Impôts

17 484

11 009

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (a)

46 285

23 914

Taux d'imposition de droit commun français (B)

34,43%

34,43%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

15 936

8 234

Effet de la variation des impôts différés non constatés

0,0%

0,0%

Effet des différences permanentes

0,0%

0,0%

Impôts à taux réduit et activités exonérées

(0,3%)

27,8%

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0,0%

0,0%

Majoration temporaire de l'impôt sur les sociétés

0,0%

1,7%

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

1,7%

10,2%

Autres éléments

2,0%

(28,1%)

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

37,77%

46,04%

 

NB : Pour rappel, le taux d’imposition groupe est de 34,43%.

 

Note 7. Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement no 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En millions d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres - part du groupe

433

495

Intérêts minoritaires

 

 

Émissions de Tier 1 hybrides

 

 

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-114

-114

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

319

380

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

94

116

Déductions des fonds propres

-110

-133

Dont déduction des fonds propres de base

-55

-67

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-55

-67

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

303

364

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes latents ou différés filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier 1 hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides et les intérêts minoritaires, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Une décote de 20 % est appliquée à tous les instruments de dettes subordonnées de maturité inférieure à cinq ans.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2013, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont également présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit. — Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net31/12/2013

Encours sains

Encours douteux

Dépréciations et provisions

Encours net 31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

8 265

 

 

8 265

8 987

 

 

8 987

Instruments dérivés de couverture

6 164

 

 

6 164

7 124

 

 

7 124

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

93 475

0

0

93 475

51 783

0

0

51 783

Opérations interbancaires

507 835

0

0

507 835

813 079

0

0

813 079

Opérations avec la clientèle

4 630 509

239 156

-155 248

4 714 417

4 149 552

245 767

-157 840

4 237 479

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

47 425

0

0

47 425

0

0

0

0

Exposition des engagements au bilan

5 293 673

239 156

-155 248

5 377 581

5 030 525

245 767

-157 840

5 118 452

Garanties financières données

194 244

17 235

 

211 479

198 017

18 381

 

216 398

Engagements par signature

546 912

0

-7 251

551 286

518 598

0

-6 393

512 205

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

741 156

17 235

-7 251

762 765

716 615

18 381

-6 393

728 603

Exposition globale au risque de crédit

6 034 829

256 391

-162 499

6 140 346

5 747 140

264 148

-164 233

5 847 055

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations (1)

31/12/2013

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

157 840

32 688

-33 308

0

-1 972

155 248

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

157 840

32 688

-33 308

0

-1 972

155 248

Provisions sur engagements hors bilan

6 393

3 060

-2 202

0

0

7 251

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

164 233

35 748

-35 510

0

-1 972

162 499

(1) Pour mémoire, l'impact de la désactualisation est comptabilisé en PNB et ne ressort pas en coût du risque. Pour cette raison, l’impact de la désactualisation est classé en « autres variations ».

 

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

À titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort Comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et avances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

5 295

964

1 136

2 204

94 009

103 608

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

5 295

964

1 136

2 204

94 009

103 608

0

 

(En milliers d'euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours31/12/2013

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

6 811

1 569

801

600

96 696

106 477

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

6 811

1 569

801

600

96 696

106 477

0

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : actifs obtenus par prise de possession de garantie : Le tableau suivant recense, par nature, la valeur comptable des actifs (titres, immeubles, etc.) obtenus par prise de garantie ou d’une mobilisation d’autres formes de rehaussement de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs non courants détenus en vue de la vente

0

0

Immobilisations corporelles

0

0

Immeubles de placement

0

0

Instruments de capitaux propres et de dettes

0

0

Autres

0

0

Total des actifs obtenus par prise de possession de garantie

0

0

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7, est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêt. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

La gestion du risque de taux d’intérêt global et la gestion du risque de change sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Le tableau ci-dessous présente les montants par date d’échéance contractuelle.

Les instruments financiers en valeur de marché par résultat relevant du portefeuille de transaction, les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, les encours douteux, les instruments dérivés de couverture et les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont positionnés dans la colonne « Non déterminé ». En effet, ces instruments financiers sont :

— soit destinés à être cédés ou remboursés avant la date de leur maturité contractuelle ;

— soit destinés à être cédés ou remboursés à une date non déterminable (notamment lorsqu’ils n’ont pas de maturité contractuelle) ;

— soit évalués au bilan pour un montant affecté par des effets de revalorisation.

Les intérêts courus non échus sont présentés dans la colonne « inférieur à 1 mois ».

Les montants présentés sont les montants contractuels hors intérêts prévisionnels.

 

Échéances par durée restant à courir :

 

(En milliers d'euros)

Non déterminé

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

0

59 244

0

0

0

0

59 244

Instruments dérivés de transaction

7 248

0

////

////

////

////

7 248

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

15

1 002

0

0

0

0

1 017

Instruments dérivés de couverture

6 164

0

0

0

0

0

6 164

Actifs financiers disponibles à la vente

8 781

2 023

20 177

11 941

50 863

160 341

254 126

Prêts et créances sur les établissements de crédit

450

376 945

27 000

77 934

25 506

0

507 835

Prêts et créances sur la clientèle

90 419

407 909

344 804

1 486 524

2 384 761

0

4 714 417

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

441

0

////

////

////

////

441

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

1 149

0

0

46 276

0

47 425

Actifs financiers par échéance

113 518

848 272

391 981

1 576 399

2 507 406

160 341

5 597 917

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

12 683

0

////

////

////

////

12 683

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

22 441

0

////

////

////

////

22 441

Dettes envers les établissements de crédit

20 304

136 844

130 984

278 274

220 529

0

786 935

Dettes envers la clientèle

0

3 133 904

179 888

676 810

197 927

0

4 188 529

Dettes représentées par un titre

3 539

6 091

14 000

129 153

25 000

0

177 783

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

0

////

////

////

////

0

Dettes subordonnées

521

729

180

101 228

2 002

0

104 660

Passifs financiers par échéance

59 488

3 277 568

325 052

1 185 465

445 458

0

5 293 031

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

 

23 864

0

0

0

0

23 864

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

 

306 405

121 851

12 232

94 184

0

534 672

Engagements de financement donnés

0

330 269

121 851

12 232

94 184

0

558 536

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

 

0

0

0

0

0

0

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

4 164

3 381

96 168

92 343

0

196 056

Engagements de garanties donnés

0

4 164

3 381

96 168

92 343

0

196 056

 

Note 8. — Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-46 807

-45 644

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-5 380

-5 451

Autres charges sociales et fiscales

-24 414

-26 995

Intéressement et participation

-5 180

-4 232

Total des charges de personnel

-81 781

-82 322

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux :

— le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

Les régimes de retraite gérés par la CARBP sont partiellement couverts par une couverture assurancielle, intervenant d’une part au titre des rentes versées au profit de bénéficiaires ayant dépassé un âge de référence et d’autre part au titre des engagements relatifs à des bénéficiaires d’âge moins élevé.

Les rentes des bénéficiaires ayant dépassé cet âge de référence sont gérées dans le cadre de l’actif général retraite de l’organisme assureur. Cet actif général est dédié aux engagements retraite de cet assureur et a une composition adaptée à des échéances de paiement à la fois longues et tendanciellement prévisibles. Sa composition est très majoritairement obligataire afin de permettre à l’assureur de mettre en œuvre la garantie en capital qu’il est contraint de donner sur un actif de ce type. Le pilotage actif/passif sur ce fond est de la responsabilité de l’assureur.

Les autres engagements sont gérés dans le cadre d’un fonds diversifié constitutif d’une gestion en unités de compte, c’est-à-dire sans garantie particulière apportée par l’assureur. La gestion en est effectuée selon une allocation stratégique toujours majoritairement tournée vers les produits de taux (60%, dont plus de 80% en obligations d’État) mais largement ouverte aux actions (40%). Cette allocation est déterminée de manière à optimiser les performances attendues du portefeuille, sous contrainte d’un niveau de risque piloté et mesuré sur de nombreux critères. Les études actif/passif correspondantes sont reconduites chaque année et présentées au comité de suivi et au comité de gestion des régimes. L’allocation relativement dynamique retenue est permise à la fois par l’horizon d’utilisation des sommes, ainsi que par les mécanismes de régulation propres au pilotage financier du dispositif. Les actifs du fonds n’intègrent pas de produits dérivés.

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

— Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Dette actuarielle en début de période

12 919

0

1 006

13 925

8 389

3 333

0

25 647

Coût des services rendus

0

0

0

0

462

211

0

673

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont liquidation et réduction de régime

0

0

0

0

0

0

0

0

Coût financier

391

0

16

407

237

86

0

730

Prestations versées

-491

0

-123

-614

-463

-247

0

-1 324

Dont montants payés au titre de liquidation

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

3

3

138

-98

0

43

Dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

-100

0

-104

-204

374

-48

0

122

Écarts de réévaluation Hypothèses démographiques

0

0

0

0

39

 

 

39

Écarts de réévaluation Hypothèses financières

-338

0

-23

-361

-764

 

 

-1 125

Écarts de réévaluation Effets d'expérience

-231

0

38

-193

-561

 

 

-754

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

-569

0

15

-554

-1 286

 

 

-1 840

Écarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Dette actuarielle calculée en fin de période

12 250

0

917

13 167

7 477

3 285

0

23 929

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite CAR

Compléments de retraite CGP

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Juste valeur des actifs en début de période

3 368

0

128

3 496

1 013

0

0

4 509

Produit financier

101

0

2

103

27

0

0

130

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

0

0

0

versées par l'employeur

0

0

0

0

0

0

0

0

versées par les bénéficiaires

0

0

0

0

0

0

0

0

Prestations versées

-26

0

-28

-54

-167

0

0

-221

dont montants payés au titre de liquidation

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

32

32

0

0

0

32

dont écarts actuariels sur avantages à long terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations comptabilisées en résultat

75

0

6

81

-140

0

0

-59

Écarts de réévaluation - Rendement des actifs du régime

248

0

1

249

9

 

 

258

Variations comptabilisées directement en capitaux propres non recyclables

248

0

1

249

9

 

 

258

Écarts de conversion

0

0

0

0

0

0

0

0

Variations de périmètre

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

0

0

0

Juste valeur des actifs en fin de période

3 691

0

135

3 826

882

0

0

4 708

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

2 430

0

128

2 558

-130

2 428

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

-569

0

15

-554

-1 286

-1 840

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

1 861

0

143

2 004

-1 416

588

 

(En milliers d'euros)

Compléments de retraite et autres régimes - CAR-BP

Compléments de retraite et autres régimes -CGPCE

Compléments de retraite et autres régimes AUTRES

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Exercice 2013

Écarts de réévaluation cumulés en début de période

161

0

2

163

130

293

Dont écarts actuariels

-161

0

2

-159

130

-29

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

Écarts de réévaluation générés sur l'exercice

248

0

1

249

9

258

Ajustements de plafonnement des actifs

0

0

0

0

0

0

Écarts de réévaluation cumulés en fin de période

409

0

3

412

139

551

Dont écarts actuariels

409

0

0

409

139

548

Dont effet du plafonnement d'actif

0

0

0

0

0

0

 

Les rendements des actifs des régimes sont calculés en appliquant le même taux d’actualisation que sur le passif brut. L’écart entre le rendement réel à la clôture et ce produit financier ainsi calculé est un écart de réévaluation enregistré pour les avantages postérieurs à l’emploi en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies. — Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d'euros)

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Exercice 2013

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Coût des services rendus

0

462

211

0

673

Coût des services passés

0

0

0

0

0

Coût financier

407

237

86

0

730

Produit financier

-103

-27

0

0

-130

Prestations versées

-560

-296

-247

0

-1 103

Cotisations reçues

0

0

0

0

0

Écarts de réévaluation sur avantages à long terme

0

 

0

0

0

Autres

-29

138

-98

0

11

Total de la charge de l'exercice

-285

514

-48

0

181

 

Par ailleurs les régimes CAR-BP et CGPCE peuvent être identifiés spécifiquement au sein de la colonne « compléments de retraite et autres régimes »

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

 

Exercice 2013

Exercice 2012

CAR-BP

CAR-BP

Taux d'actualisation

2,98%

3%

Taux d'inflation

1,90%

2%

Table de mortalité utilisée

TGH05/TGF05

TGH05/FGF05

Duration

14 ans

16 ans

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages ;

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate composite AA ».

8.2.5. Sensibilité de la dette actuarielle aux variations des principales hypothèses et autres informations : Au 31 décembre 2013, une baisse de 1 % du taux d’actualisation entrainerait une hausse de 16% sur la dette actuarielle au titre du régime de complément de retraite de la Caisse Autonome de R32etraite (CAR), soit environ 1,9 millions d’euros.

Une hausse de 1 % du taux d’actualisation impliquerait une baisse de 12 % de la dette actuarielle au titre du régime CAR, soit environ 1,5 millions d’euros.

 

(En pourcentage)

Exercice 2013

Régimes postérieurs à l'emploi à prestations définies

Autres avantages à long terme

Compléments de retraite et autres régimes

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres avantages

Variation de+ 1% du taux d'actualisation

 

 

 

 

Variation de -1% du taux d'actualisation

 

 

 

 

Variation de+ 1% du taux d'inflation

 

 

 

 

Variation de -1% du taux d'inflation

 

 

 

 

Variation de +1% du taux de croissance des salaires et des rentes

 

 

 

 

Variation de -1% du taux de croissance des salaires et des rentes

 

 

 

 

Exercice 2013

 

 

 

 

Échéancier des paiements- flux (non actualisés) de prestations versés aux bénéficiaires

 

 

 

 

En milliers d'euros

 

 

 

 

N+1 à N+5

6 942

 

 

 

N+6 à N+10

7 318

 

 

 

N+11 à N+15

8 456

 

 

 

N+16 à N+20

7 904

 

 

 

> N+20

27 800

 

 

 

 

 

Poids par catégories en %

Juste valeur des actifs

Total (en milliers d'euros)

cotés sur un marché actif (en %)

non cotés sur un marché actif (en %)

Trésorerie

4,60%

176

 

100%

Actions

37,69%

1 442

100%

 

Obligations

49,63%

1 899

100%

 

Immobilier

 

0

 

 

Dérivés

 

0

 

 

Fonds de placement

8,08%

309

 

100%

Titres adossés à des actifs

 

0

 

 

Titres de créance structurés

 

0

 

 

Total

100,00%

3 826

 

 

 

Note 9. — Information sectorielle.

 

Informations sectorielles relatives au compte de résultat :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'Activité

Total de la Clientèle

Exercice 2013

Exercice 2012

Exercice 2013

Exercice 2012

Produit net bancaire

201 741

187 338

186 085

179 692

Frais de Gestion

-146 280

-149 142

-146 280

-149 142

Résultat brut d'exploitation

55 461

38 196

39 805

30 550

Cout du Risque

-9 181

-14 534

-9 181

-14 534

Résultat d'exploitation

46 280

23 662

30 624

16 016

 

Note 10. — Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué correspond à la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés en faveur

558 537

526 677

Des établissements de crédit

23 864

46 864

De la clientèle

534 673

479 813

Ouvertures de crédit confirmées

534 673

479 813

Autres engagements

0

0

Engagements de financement reçus

276 000

25 000

D'établissements de crédit

276 000

25 000

De la clientèle

0

0

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

1 733 551

1 647 880

D'ordre des établissements de crédit

0

0

D'ordre de la clientèle

196 056

200 975

Autres valeurs affectées en garantie

1 537 495

1 446 905

Engagements de garantie reçus

809 775

660 649

D'établissements de crédit

809 775

660 649

De la clientèle

0

0

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement. Des informations détaillées sur ces instruments et sur les dispositifs concernés sont présentés en note 12.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Instruments de capitaux propres

0

0

Instruments de dettes

0

0

Prêts et avances

1 532 072

1 431 482

Dont BCE (TRICP)

156 687

152 715

Dont SFEF

46 471

46 455

Dont BCE (processus d'élargissement aux crédits immobiliers et corporate)

51 699

 

Dont Caisse de Refinancement hypothécaire

220 420

221 991

Dont Covered Bonds

229 437

215 292

Dont Crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH

158 571

154 465

Dont Crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans

638 787

640 652

Autres actifs financiers

11 984

11 584

Total

1 544 056

1 443 066

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement:

163 020 milliers d'euros de créances mobilisées auprès de la BDF dans le cadre du processus TRICP (dont 51 698 milliers d'euros au Titre de EBCE Immobilier et Corp) contre 152 715 milliers d'euros au 31 décembre 2012

46 471 milliers d'euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 46 455 milliers d'euros au 31 décembre 2012

229 437 milliers d'euros de crédits immobiliers natis auprès de BP Covered Bond contre 215 292 milliers d'euros au 31 décembre 2012

240 420 milliers d'euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire contre 221 991 milliers D'euros au 31 décembre 2012

158 571 milliers d'euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 154 465 milliers d'euros au 31 décembre 2012

638 787 milliers d'euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans (FCT) contre 640 562 milliers d'euros au 31 Décembre 2012.

 

Note 11. — Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées : Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou influence notable

Co-entreprises et entreprises associées

Société Mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou influence notable

Co-entreprises et entreprises associées

Crédits

0

145 395

0

0

425 236

0

Autres actifs financiers

0

135 577

0

0

151 144

0

Autres actifs

0

4 375

0

0

25 625

0

Total des actifs avec les entités liées

0

285 347

0

0

602 005

0

Dettes

0

0

0

0

570 919

0

Autres passifs financiers

0

543 103

0

0

100 039

0

Autres passifs

0

64

0

0

40 804

0

Total des passifs envers les entités liées

0

543 167

0

0

711 762

0

Intérêts, produits et charges assimilés

0

-3 182

0

0

-16 132

0

Commissions

0

-249

0

0

155

0

Résultat net sur opérations financières

0

0

0

0

0

0

Produits nets des autres activités

0

0

0

0

0

0

Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-3 431

0

0

-15 977

0

Engagements donnés

0

38 423

0

0

61 423

0

Engagements reçus

0

276 000

0

0

25 000

0

Engagements sur instruments financiers à terme

0

0

0

0

106 040

0

Total des engagements avec les entités liées

0

314 423

0

0

192 463

0

 

Natixis n'est plus une partie liée à la suite de l'opération de rachat en vue de leur annulation des CCI détenus par Natixis (note 1.3.1)

 

11.2. Transactions avec les dirigeants : Les principaux dirigeants sont les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Provençale et Corse.

Les rémunérations versées en 2013 s’élèvent à 517 milliers d’euros (488 milliers d’euros en 2012), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Avantages à court terme

517

488

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

517

488

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme versés aux dirigeants du groupe s’élèvent à 517 milliers d’euros au titre de 2013 (contre 488 milliers d’euros au titre de 2012).

Ils comprennent les rémunérations, jetons de présence et avantages versés aux membres du conseil d’administration.

Avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail

Les avantages postérieurs à l’emploi, avantages à long terme et indemnités de fin de contrat de travail des dirigeants du groupe Banque Populaire Provençale et Corse incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Autres transactions avec les dirigeants

Exercice 2013

Exercice 2012

(En millions d'euros)

Montant global des prêts accordés

37

164

Montant global des garanties accordées

 

 

 

Note 12. — Actifs financiers transférés, autres actifs financiers donnés en garantie et actifs reçus en garantie dont l’entité peut disposer.

 

12.1. Actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés et autres actifs financiers donnes en garantie :

 

 

Prêts de titres "secs"

Pensions

Actifs cédés ou affectés en garantie

Titrisations

Total

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Valeur Nette comptable

Juste Valeur

Valeur Nette comptable

Actifs financiers donnés en garantie

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

10 000

 

 

 

10 000

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

10 000

 

 

 

10 000

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 522 072

 

 

1 522 072

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

1 522 072

 

 

1 522 072

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des actifs financiers donnés en garantie

 

10 000

1 522 072

 

 

1 532 072

dont actifs financiers transférés non intégralement décomptabilisés

 

10 000

208 386

 

 

218 386

Passifs associés

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

 Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

 

 

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

 

 

Titres à revenu fixe

 

11 984

 

 

 

11 984

Titres de participation

 

 

 

 

 

 

Autres titres à revenu variable

 

 

 

 

 

 

Titres disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

 

11 984

 

 

 

11 984

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Titres assimilés à des prêts et créances sur la clientèle

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

 

 

 

 

 

 

Effets publics et assimilés

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

Actifs détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

Total des passifs associés aux actifs financiers non intégralement décomptabilisés

 

11 984

 

 

 

11 984

 

Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement:

-156 687 milliers d'euros de créances mobilisées auprès de la BDF dans le cadre du processus TRICP

-51 699 milliers d'euros de créances mobilisées dans le cadre du processus d'élargissement du refinancement BCE aux crédits immobiliers et crédits corporate.

-46 471 milliers d'euros de créances nanties auprès de la SFEF

-229 437 milliers d'euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bond

-240 420 milliers d'euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de Refinancement Hypothécaire

-158 571 milliers d'euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH

-638 787 milliers d'euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans (FCT)

 

Commentaires sur les actifs financiers transférés :

 

Mises en pension et prêts de titres : Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse réalise des opérations de mise en pension, ainsi que des prêts de titres.

Selon les termes desdites conventions, le titre peut être cédé de nouveau par le cessionnaire durant la durée de l’opération de pension ou de prêt. Le cessionnaire doit néanmoins le restituer au cédant, à maturité de l’opération. Les flux de trésorerie générés par le titre sont également transmis au cédant.

Le groupe considère avoir conservé la quasi-totalité des risques et avantages des titres mis en pension ou prêtés. Par conséquent, ces derniers n’ont pas été décomptabilisés. Un financement a été enregistré au passif en cas de mises en pension ou de prêts de titres financés.

Cessions de créance

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse cède des créances à titre de garantie (articles L. 211-38 ou L. 313-23 et suivants du Code monétaire et financier) dans le cadre de refinancements garantis, notamment auprès de la banque centrale. Ce type de cession à titre de garantie emporte transfert juridique des droits contractuels, et donc « transfert d’actifs » au sens de l’amendement à IFRS 7. Le groupe reste néanmoins exposé à la quasi-totalité des risques et avantages, ce qui se traduit par le maintien des créances au bilan.

Titrisations consolidées avec investisseurs externes

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7.

En effet, le groupe a une obligation contractuelle implicite de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fond de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds).

Commentaires sur les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés :

Les actifs financiers donnés en garantie mais non transférés sont généralement affectés en garantie sous forme de nantissements. Les principaux dispositifs concernés sont la SFEF, GCE/BP Covered Bonds, la Caisse de refinancement hypothécaire, BPCE SFH, BPCE Home Loans,

 

Actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer :

 

(En milliers d'euros)

Instruments financiers réutilisables

Juste valeur des instruments financiers réutilisables

Juste valeur de ceux qui sont réutilisés

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Titres à revenu fixe

0

0

0

0

Titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et avances

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

Total des actifs financiers reçus en garantie dont l'entité peut disposer

0

0

0

0

 

Note 13. — Compensation d’actifs et de passifs financiers.

 

Les actifs et passifs financiers « sous accords de compensation non compensés au bilan » correspondent aux encours d’opérations sous contrats cadres de compensation ou assimilés, mais qui ne satisfont pas aux critères de compensation restrictifs de la norme IAS 32. C’est le cas notamment des opérations pour lesquelles le droit à compenser ne peut être exercé qu’en cas de défaut, d’insolvabilité ou de faillite de l’une ou l’autre des parties au contrat.

Pour ces instruments, les colonnes «Actifs associés et instruments financiers reçus en garantie » et « Passifs associés et instruments financiers donnés en garantie » comprennent notamment :

— pour les opérations de pension :

— les emprunts ou prêts résultant d’opérations de pensions inverses avec la même contrepartie, ainsi que les titres reçus ou donnés en garantie (pour la juste valeur desdits titres) ;

— les appels de marge sous forme de titres (pour la juste valeur desdits titres) ;

— pour les opérations de dérivés, les justes valeurs de sens inverse avec la même contrepartie, ainsi que les appels de marge sous forme de titres.

Les appels de marge reçus ou versés en trésorerie figurent dans les colonnes « Appels de marge reçus (cash collatéral) » et « Appels de marge versés (cash collatéral) ».

Les instruments financiers sous accords de compensation non compensés au bilan sont principalement constitués d’opérations de pensions ou d’instruments dérivés traités de gré à gré.

 

Actifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Actifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des actifs financiers présenté au bilan

Passifs financiers associés et instruments financiers reçus en garantie

Appels de marge reçus (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

10 550

 

 

10 550

13 263

 

 

13 263

Opérations de pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

10 550

 

 

10 550

13 263

 

 

13 263

 

Passifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

Passifs financiers sous accords de compensation non compensés au bilan

31/12/2013

31/12/2012

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Montant net des passifs financiers présenté au bilan

Actifs financiers associés et instruments financiers donnés en garantie

Appels de marge versés (cash collatéral)

Exposition nette

Dérivés

21 912

 

 

21 912

21 198

 

 

21 198

Opérations de pension

11 984

11 429

 

555

11 787

11 584

 

203

Autres passifs

416

 

 

416

104

 

 

104

Total

34 312

11 429

 

22 883

33 089

11 584

0

21 505

 

Note 14. — Juste valeur des actifs et passifs financiers au coût amorti.

 

Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur sont communiqués à titre d’information, et doivent être interprétés comme étant uniquement des estimations.

En effet, dans la majeure partie des cas, les valeurs communiquées n’ont pas vocation à être réalisées, et ne pourraient généralement pas l’être en pratique.

Les justes valeurs ainsi calculées l’ont été uniquement pour des besoins d’information en annexe aux états financiers. Ces valeurs ne sont pas des indicateurs utilisés pour les besoins de pilotage des activités de banque commerciale, dont le modèle de gestion est un modèle d’encaissement des flux de trésorerie contractuels.

Les hypothèses simplificatrices retenues pour évaluer la juste valeur des instruments au coût amorti sont présentées en note 4.1.6.

 

(En milliers d'euros)

Juste valeur

31/12/2013

31/12/2012

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables (niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables (niveau 3)

Juste valeur

Actifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

511 271

0

511 271

0

814 729

Prêts et créances sur la clientèle

4 844 753

0

2 315 277

2 529 476

4 324 377

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

47 425

47 425

0

0

 

Passifs financiers au cout amorti

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

803 288

0

803 288

0

834 542

Dettes envers la clientèle

4 256 016

0

2 738 185

1 517 831

3 881 986

Dettes représentées par un titre

193 329

0

193 329

0

209 552

Dettes subordonnées

107 000

0

107 000

0

107 236

 

Note 15. — Risque souverain.

 

Plusieurs pays de la zone euro sont confrontés à des difficultés économiques et à une crise de confiance sur leur dette. Dans ce contexte, en collaboration avec le Fonds monétaire international, l’Union européenne a élaboré des dispositifs de soutien envers la Grèce, l’Irlande, le Portugal et Chypre. Par ailleurs, d’autres États européens, comme l’Espagne, la Hongrie et l’Italie, ont connu une augmentation significative de leur prime de risque depuis 2011.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas exposé au risque souverain sur ces pays.

 

Note 16. — Périmètre de consolidation.

 

16.1. Évolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2013

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas opéré de modification de son périmètre de consolidation au cours de l’année 2013.

 

16.2. Opérations de titrisation. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n'a procédé à aucune opération de titrisation.

 

16.3. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Dénomination

Ets Français

Méthode

Taux de Contrôle

31/12/2013

31/12/2012

Banque Populaire Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

Banque CHAIX

X

IG

100%

100%

Sociétés de Caution Mutuelle

X

IG

100%

100%

Société Immobilière Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

SAS Sociétariat BP Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

SCI Pythéas Prado 1 et 2

X

IG

100%

100%

 

Note 17. — Honoraires de commissaires aux comptes.

 

(Montants en milliers d'euros)

Total

2013

2012

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

260

100,0%

318

92,4%

-18,1%

Banque Populaire Provençale et Corse

171

 

236

 

 

Filiales intégrés globalement

89

 

82

 

 

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

0

0,0%

26

7,6%

-100,0%

Banque Populaire Provençale et Corse

0

 

6

 

 

Filiales intégrés globalement

0

 

20

 

 

Sous-total

260

100,0%

344

100,0%

-24,3%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

 

0

 

 

Autres

0

 

0

 

 

Sous-Total

0

0,0%

0

0,0%

 

Total

260

100,0%

344

100,0%

-24,3%

 

1.1.7. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2013 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A., tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 « Normes Comptables applicables et comparabilité » de l’annexe aux comptes consolidés qui expose les changements de méthodes résultant de l’application de nouvelles normes et interprétations appliquées à compter du 1er janvier 2013.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Écarts d’acquisition : Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de perte de valeur selon les modalités décrites dans les notes 3.4.3 et 5.14 de l’annexe aux comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, revu les prévisions de flux de trésorerie et la cohérence d’ensemble des hypothèses utilisées, contrôlé les calculs conduisant à l’absence de dépréciation à la clôture de l’exercice et vérifié que la note 5.14 de l’annexe aux comptes consolidés donne une information appropriée.

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 5.6.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente selon les modalités décrites dans les notes 4.1.2, 4.1.7 et 5.4 de l’annexe aux comptes consolidés :

pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. La note 4.1.6 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1 et 4.4 de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 4.5 et 5.18 de l’annexe aux comptes consolidés donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 11 avril 2014.

 

Les Commissaires aux comptes :

 

2. — Comptes sociaux de la Banque Populaire Provençale et Corse au 31/12/20013.

2.1. — Comptes individuels (au 31 décembre 2013).

2.1.1 Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros).

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisses, banques centrales

 

40 592

46 154

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

98 654

10 021

Créances sur les établissements de crédit

3.1

402 776

626 812

Opérations avec la clientèle

3.2

3 729 070

3 377 892

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

1 035

1 291

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

3 126

757

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

133 110

165 888

Parts dans les entreprises liées

3.4

255 872

255 872

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

969

679

Immobilisations corporelles

3.6

12 358

14 516

Autres actifs

3.8

13 246

20 438

Comptes de régularisation

3.9

53 568

95 409

Total de l'actif

 

4 744 376

4 615 728

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

409 462

371 513

Engagements de garantie

4.1

150 587

161 832

Engagements sur titres

 

0

0

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 029 202

969 120

Opérations avec la clientèle

3.2

2 726 470

2 430 618

Dettes représentées par un titre

3.7

254 138

330 206

Autres passifs

3.8

11 542

11 556

Comptes de régularisation

3.9

77 650

123 135

Provisions

3.10

29 710

29 650

Dettes subordonnées

3.11

100 041

100 039

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

27 705

27 705

Capitaux propres hors FRBG

3.13

487 918

593 699

Capital souscrit

 

239 100

298 875

Primes d'émission

 

0

67 782

Réserves

 

212 862

198 875

Écart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 927

1 576

Report à nouveau

 

6 500

6 500

Résultat de l'exercice (+/-)

 

27 530

20 091

Total du passif

 

4 744 376

4 615 728

 

Hors bilan

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

206 000

25 000

Engagements de garantie

4.1

939 623

825 623

Engagements sur titres

 

0

0

 

2.1.2. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

(En milliers d'euros)

Notes

Exercice 2013

Exercice 2012

Intérêts et produits assimilés

5.1

158 500

161 751

Intérêts et charges assimilées

5.1

-81 660

-90 621

Produits sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

10 808

10 600

Commissions (produits)

5.4

63 994

61 279

Commissions (charges)

5.4

-14 118

-12 904

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

188

172

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

5

138

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

3 957

5 094

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 020

-853

Produit net bancaire

 

140 654

134 656

Charges générales d'exploitation

5.8

-92 155

-91 833

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 129

-4 099

Résultat brut d'exploitation

 

44 370

38 724

Coût du risque

5.9

-5 467

-7 829

Résultat d'exploitation

 

38 903

30 895

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

707

-29 721

Résultat courant avant impôt

 

39 610

1 174

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-11 730

-9 685

Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-350

28 602

Résultat net

 

27 530

20 091

 

2.1.3. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

Note 1. — Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau Banque Populaire, le réseau Caisse d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

Les deux réseaux Banque Populaire et Caisse d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau Banque Populaire comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau Caisse d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 100 % par leurs sociétaires.

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 100 % par les sociétés locales d’épargne (SLE). Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée dont le capital est détenu à 71,96 %, qui réunit la Banque de Grande Clientèle, l’Épargne et les Services Financiers Spécialisés ;

— la Banque commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banque Populaire, le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance et le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banque Populaire est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisse d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros, effectué par les caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 172 millions d’euros au 31 décembre 2013 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des actifs pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Événements significatifs.

 

1.3.1. Simplification de la structure du groupe BPCE. — L’opération de rachat en vue de leur annulation par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne des certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis a été réalisée le 6 août 2013, conformément au calendrier prévu lors du lancement de l’opération en février 2013. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital de ces établissements est maintenant entièrement détenu par leurs sociétaires.

Cette opération représente une nouvelle étape dans la construction du Groupe BPCE et comprend, outre le rachat des certificats coopératifs d’investissement, les opérations suivantes :

— le remboursement par Natixis à BPCE du P3CI (6,9 milliards d’euros) mis en place en janvier 2012, ainsi que celui du prêt symétrique mis en place par Natixis au bénéfice de BPCE ;

— la distribution exceptionnelle d’un dividende par Natixis d’environ 2 milliards d’euros à ses actionnaires ;

— le remboursement des titres super subordonnés émis en mars 2012 par BPCE et souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros avec une soulte de 89 millions d’euros ;

— le remboursement par Natixis à BPCE d’un prêt senior 10 ans (2,3 milliards d’euros) ;

— la réduction du capital de BPCE au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne pour 2 milliards d’euros.

 

1.3.2. Relation de confiance (uniquement BPCE). — La Direction Générale des Finances Publiques (DGFIP) vient de mettre en place, à titre expérimental pour deux années (2013 et 2014), un nouveau dispositif destiné à améliorer les relations entre les entreprises et l’administration fiscale baptisé « relation de confiance ».

Ce système est basé sur un contrôle a priori et non plus à posteriori des déclarations fiscales. Une dizaine d’entreprises françaises ont été sélectionnées, sur candidature, dont BPCE qui a signé le 2 octobre 2013 ce contrat de « relation de confiance » pour son propre compte en tant qu’entité sociale.

Cet accord a pour objet de substituer un audit fiscal annuel aux traditionnels contrôles fiscaux portant sur les années antérieures. Les exercices audités ne seront pas susceptibles de contrôles fiscaux ultérieurs. Ce nouveau cadre relationnel qui a pour finalité de sécuriser le risque fiscal devrait pouvoir profiter à l’ensemble des entités du Groupe BPCE si, à l’issue de cette phase expérimentale, le bilan s’avérait bénéfique et sécurisant pour celles-ci.

 

Déménagement du siège social: Les travaux de construction du nouveau siège social de la Banque Populaire Provençale et Corse se sont poursuivis en 2013, et le transfert dans ces nouveaux locaux devrait, suivant le processus prévu, intervenir fin 2014.

 

Contrôle URSSAF: Un contrôle portant sur les exercices 2010 à 2012 est intervenu concernant l'application des législations. La banque a reçu en septembre 2013 un rappel de cotisations et contributions pour 222 K€. Après avoir répondu aux observations de l'URSSAF, la banque a payé en décembre 2013 un montant de 201 K€ qui clôt ce redressement.

 

1.4. Événements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire Provençale et Corse n'a pas enregistré d'événements significatifs postérieurs à la clôture de l'exercice

 

Note 2. — Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des normes comptables (ANC). Par application du règlement n° 91-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatifs aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2013.

Les textes adoptés par l’Autorité des normes comptables et d’application obligatoire en 2013 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des normes comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— continuité de l’exploitation ;

— permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre ;

— indépendance des exercices ;

— et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

— Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme secs ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du CRBF.

 

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou à leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nets des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts de la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite, au résultat, en coût du risque et, au bilan, en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit-bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise, les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif. Les flux prévisionnels sont déterminés selon les catégories de créances sur la base d’historiques de pertes et/ou à dire d’expert puis sont positionnés dans le temps sur la base d’échéanciers déterminés selon des historiques de recouvrement.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ».

La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) relatif à la comptabilisation des opérations sur titres, modifié par le règlement CRBF 95-04 et les règlements n° 2000-02, n° 2002-01, n° 2005-01, n° 2008-07 et n° 2008-17 du Comité de la réglementation comptable ; ce règlement définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres.

 

— le règlement CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas, sauf exceptions, faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

— dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

— lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si au jour du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels, en application des dispositions fiscales, est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire, sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Équipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Pour les dettes structurées, en application du principe de prudence, seule la partie certaine de la rémunération ou du principal est comptabilisée. Un gain latent n’est pas enregistré. Une perte latente fait l’objet d’une provision.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges directement liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisées quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux et une provision pour risques de contrepartie.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail. Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

En cas de surcouverture caractérisée, une provision pourra être constituée sur l’instrument de couverture, à hauteur de la quote-part en surcouverture, si l’instrument est en moins-value latente. Dans ce cas, la dotation aux provisions affectera le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins-values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs, si ces ajustements de valorisation sont significatifs. Les dérivés traités avec une contrepartie membre du mécanisme de solidarité du Groupe BPCE (cf. note 1.2.) ne font pas l’objet de ces ajustements de valorisation. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres supersubordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de fonds propres prudentiels « Tiers 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires ont décidé depuis l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la Loi de finances rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes. Ce mécanisme s’inspire de l’intégration fiscale ouverte aux mutuelles d’assurance et tient compte de critères d’intégration autres que capitalistiques (le critère usuel étant une détention du capital à partir de 95 %).

La Banque Populaire Provençale et Corse, a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

La charge d’impôt de l’exercice correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

 

Note 3. — Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

Certaines informations relatives au risque de crédit requises par le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit sont présentées dans le rapport de gestion des risques. Elles font partie des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires

14 073

193 565

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à vue

14 073

193 565

Comptes et prêts à terme

353 252

396 601

Prêts subordonnés et participatifs

32 711

32 711

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances à terme

385 963

429 312

Créances rattachées

2 740

3 935

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

402 776

626 812

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 13 690 milliers d'euros à vue et 247 933 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 121 578 millions d'euros au 31 décembre 2013.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au Système européen de Banque Centrale.

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

69 869

75 964

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

4 737

6 641

Dettes rattachées à vue

268

294

Dettes à vue

74 874

82 899

Comptes et emprunts à terme

945 614

867 224

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

11 787

Dettes rattachées à terme

8 714

7 210

Dettes à terme

954 328

886 221

Total

1 029 202

969 120

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 3 751 milliers d'euros à vue et 516 014 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

— Opérations avec la clientèle :

 

Actif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires débiteurs

107 610

103 872

Créances commerciales

80 466

27 753

Crédits à l'exportation

2 207

1 494

Crédits de trésorerie et de consommation

196 847

193 690

Crédits à l'équipement

852 992

763 715

Crédits à l'habitat

2 413 541

2 209 016

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

3 786

0

Autres concours à la clientèle

3 469 373

3 167 915

Créances rattachées

9 479

15 955

Créances douteuses

142 495

142 520

Dépréciations des créances sur la clientèle

-80 353

-80 124

Total

3 729 070

3 377 891

 

Les créances sur la clientèle éligibles au Système européen de Banque Centrale se montent à 137 657 milliers d’euros.

 

Passif (en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes d'épargne à régime spécial

969 615

963 669

Livret A

184 112

168 762

PEL / CEL

307 894

308 065

Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

477 609

486 842

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 732 192

1 446 885

Dépôts de garantie

63

68

Autres sommes dues

1 944

2 014

Dettes rattachées

22 656

17 982

Total

2 726 470

2 430 618

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

À vue

À terme

Total

À vue

À terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 102 141

0

1 102 141

1 031 199

0

1 031 199

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

29 397

29 397

0

29 397

29 397

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

600 654

600 654

0

386 289

386 289

Total

1 102 141

630 051

1 732 192

1 031 199

415 686

1 446 885

 

Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

1 155 776

87 521

-50 766

57 038

-41 956

Entrepreneurs individuels

283 419

19 368

-10 738

12 622

-8 874

Particuliers

2 177 009

35 246

-18 547

22 970

-15 329

Administrations privées

20 730

331

-280

216

-231

Administrations publiques et sécurité sociale

12 615

0

0

0

0

Autres

2 558

29

-23

19

-19

Total au 31 décembre 2013

3 652 108

142 495

-80 353

92 865

-66 409

Total au 31 décembre 2012

3 299 540

142 520

-80 124

87 422

-64 554

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Valeurs brutes

///

50 000

46 276

///

96 276

 

10 000

0

 

10 000

Créances rattachées

///

1 229

1 149

///

2 378

 

21

0

 

21

Dépréciations

///

0

0

///

0

 

0

0

 

0

Effets publics et valeurs assimilées

 

51 229

47 425

 

98 654

0

10 021

0

0

10 021

Valeurs brutes

///

33

1 000

0

1 033

0

39

1 250

0

1 289

Créances rattachées

///

0

2

0

2

 

1

2

0

2

Dépréciations

///

0

0

0

0

 

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

33

1 002

0

1 035

0

40

1 252

0

1 291

Montants bruts

///

3 175

///

0

3 175

 

811

 

0

811

Créances rattachées

///

0

///

 

0

 

0

 

0

0

Dépréciations

///

-49

///

0

-49

 

-54

 

0

-54

Actions et autres titres à revenu variable

0

3 126

 

0

3 126

0

757

0

0

757

Total

0

54 388

48 427

0

102 815

0

10 818

1 252

0

12 069

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 47 millions d’euros.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de titres de l’activité de portefeuille.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas de montants significatifs de titres souverains européens émis par la Grèce, l’Irlande, le Portugal, Chypre, l’Espagne, la Hongrie ou l’Italie.

 

Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

50 000

47 276

97 276

 

10 000

1 250

11 250

Titres non cotés

 

33

 

33

 

39

 

39

Titres prêtés

 

 

0

0

 

 

 

0

Titres empruntés

0

 

 

0

 

 

 

0

Créances douteuses

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

1 229

1 151

2 380

 

22

2

24

Total

0

51 262

48 427

99 689

0

10 061

1 252

11 313

Dont titres subordonnés

 

 

 

0

 

39

0

39

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 4 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 10,6 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 1,6 millier d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 0 millier d’euro au 31 décembre 2013. Au 31 décembre 2012, les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élevaient à 159 milliers d’euros.

Les moins-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 194 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2012. Par ailleurs, le montant des dépréciations des titres d’investissement au titre du risque de contrepartie s’élève à 0 millier d’euro au 31 décembre 2013 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2012.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 99 689 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

3 175

0

3 175

 

811

0

811

Titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

0

3 175

0

3 175

0

811

0

811

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 3 175 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 millier d’euro d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2013 (contre 811 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012).

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 49 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 54 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 31 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 25 milliers au 31 décembre 2012.

 

Évolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2013

Achats

Cessions

Remboursements

Transfert de catégorie

Conversion

Décotes / surcotes

Autres variations

31/12/2013

Effets publics

0

47 425

 

 

 

 

 

 

47 425

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 252

0

0

-250

0

0

0

0

1 002

Total

1 252

47 425

0

-250

0

0

0

0

48 427

 

Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

— Évolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2013

Participations et autres titres détenus à long terme

165 929

0

-32 784

0

0

133 145

Parts dans les entreprises liées

305 872

0

0

 

 

305 872

Valeurs brutes

471 801

0

0

0

0

439 017

Participations et autres titres à long terme

41

0

-6

 

 

35

Parts dans les entreprises liées

50 000

0

0

 

 

50 000

Dépréciations

50 041

0

0

 

 

50 035

Total

421 760

0

-32 778

0

0

388 982

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 078 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 2 078 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (613 milliers d’euros) ainsi que des titres subordonnés à durée indéterminée émis par BPCE SA répondant à la définition de fonds propres prudentiels, et dont l’intention de gestion correspond davantage à celle d’un titre à revenu variable.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2013 n’ont pas entrainé la constatation d’une dépréciation sur les titres BPCE.

Au 31 décembre 2013, la valeur nette comptable s’élève à 116 700 milliers d’euros pour les titres BPCE

 

Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital31/12/2013

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 31/12/2013

Quote-part du capital détenue (en %) 31/12/2013

Valeur comptable des titres détenus au 31/12/2013

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI en 2013

Montants des cautions et avals donnés par la société en 2013

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 31/12/2013

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 31/12/2013

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice en 2013

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR Provençale et Corse

1 503

-107

100,00%

1 503

1 503

200

0

0

44

0

 

Banque Chaix

11 571

52 470

100,00%

302 292

252 292

0

0

62 463

7 372

9 000

 

Société Immobilière Provençale et Corse

508

-128

100,00%

508

508

1 714

0

0

-2

0

 

SCI canebière

572

113

99,73%

570

570

0

0

55

2

0

 

SCI Pytheas Prado 1

500

-122

99,99%

500

500

0

0

313

-122

0

 

SCI Pytheas Prado 2

500

-596

99,99%

500

500

3 894

0

0

-596

0

 

2. Participations (inférieures à 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

155 742

12 835 435

0,78%

116 700

116 700

0

0

-247 405

-605 301

0

 

Informatique Banques Populaires

89 733

-21 219

1,51%

1 359

1 359

79

0

296 337

-2 836

0

 

SCI virginia

0

NC

35,00%

0

0

49

0

NC

NC

0

 

SCI saint exupery

0

69

30,00%

0

0

0

0

5

68

21

 

SCI Base

2

383

20,90%

0

0

299

0

559

383

0

 

SCI GC2I

2

-11

10,00%

0

0

28

0

0

-11

0

 

SAS BP Développement

456 117

232 285

1,67%

12 843

12 835

0

0

67 257

48 495

759

 

SAS BP Création

8 400

-2 412

1,94%

163

163

0

0

0

209

0

 

Socami

181

1 546

42,02%

76

76

76

0

379

187

0

 

Socama Vaucluse

145

-123

1,05%

2

2

0

0

97

-269

0

 

Socama Corse

87

385

1,75%

2

2

0

0

79

-125

0

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

0

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

0

Certificats d'associations

 

 

 

0

0

 

0

 

 

0

0

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

1 384

1 359

0

0

 

 

8

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

0

0

0

0

 

 

0

0

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Banque Chaix

135 avenue Pierre Sémard - Bât D - 84027 Avignon

SA

Socama Bouches du Rhône

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCM

Socami Provence Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCM

Socama Corse

6 Avenue Antoine Serafini 20000 Ajaccio

SCM

Socama Vaucluse

7 Avenue de l'étang 84000 Avignon

SCM

Sté Immobilière Provençale et Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SARL

SCI Canebière

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCI

Sté de Capital Risque Provençale et Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SAS

SCI Pytheas 1

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCI

SCI Pytheas 2

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCI

 

Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Établissements de crédit

Autres entreprises

Total

Total

Créances

0

5 808

5 808

25 899

Dont subordonnées

0

0

0

0

Dettes

355 368

2 214

357 582

390 247

Dont subordonnées

0

0

0

0

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

0

Autres engagements donnés

0

0

0

0

Engagements donnés

0

0

0

6 425

Engagements de financement

0

0

0

0

Engagements de garantie

0

0

0

6 425

Autres engagements reçus

0

0

0

0

Engagements reçus

0

0

0

0

 

Pour tenir compte du règlement n° 2010-04 du 7 octobre 2010, inclure également les transactions significatives non conclues aux conditions de marché entre parties liées. En l’absence de ce type d’opérations, préciser « Il n'y a pas de transaction significative conclue à des conditions hors marché avec une partie liée » (Attention : ne pas confondre « parties liées » avec « entreprises liées »).

 

Opérations de crédit-bail et de locations simples :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

 

 

0

 

 

 

0

Biens temporairement non loués

 

 

 

0

 

 

 

0

Encours douteux

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciation

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opération.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

— Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Droits au bail et fonds commerciaux

5 446

511

0

0

5 957

Logiciels

763

113

0

0

876

Autres

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

6 209

624

0

0

6 833

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 789

-254

0

0

-5 043

Logiciels

-741

-80

0

0

-821

Autres

0

0

0

0

0

Dépréciations

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-5 530

-334

0

0

-5 864

Total valeurs nettes

679

290

0

0

969

 

— Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2013

Terrains

955

0

0

0

955

Constructions

9 804

63

-780

0

9 087

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

45 607

3 054

-588

-128

47 945

Immobilisations corporelles d'exploitation

56 366

3 117

-1 368

-128

57 987

Immobilisations hors exploitation

604

5

0

0

609

Valeurs brutes

56 970

3 122

-1 368

-128

58 596

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

5 375

288

0

0

5 663

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

36 774

3 488

-9

0

40 253

Immobilisations corporelles d'exploitation

42 149

3 776

-9

0

45 916

Immobilisations hors exploitation

305

17

0

0

322

Amortissements et dépréciations

42 454

3 793

-9

0

46 238

Total valeurs nettes

14 516

-671

-1 359

-128

12 358

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Bons de caisse et bons d'épargne

9

9

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

249 154

324 403

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4 975

5 794

Total

254 138

330 206

 

Il n’existe pas de primes de remboursement ou d’émission restant à amortir.

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

97

0

2

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

147

81

162

80

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

///

2 335

///

425

Créances et dettes sociales et fiscales

9 397

5 504

14 525

8 592

Dépôts de garantie versés et reçus

0

0

76

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

3 701

3 524

5 675

2 457

Total

13 246

11 542

20 438

11 556

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

13

9

3

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

49

0

144

Primes et frais d'émission

2 334

846

2 949

1 033

Charges et produits constatés d'avance

3 884

17 997

3 913

19 298

Produits à recevoir/Charges à payer

6 366

21 682

6 891

23 555

Valeurs à l'encaissement

28 184

29 549

44 003

6 447

Autres

12 787

7 518

37 651

72 658

Total

53 568

77 650

95 409

123 135

 

3.10. Provisions :

— Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2013

Provisions pour risques de contrepartie

9 569

1 928

-803

0

0

10 694

Provisions pour engagements sociaux

14 968

490

-302

0

0

15 156

Provisions pour PEL/CEL

2 927

0

-206

 

0

2 721

Provisions pour litiges

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

993

225

-677

0

0

541

Autres

1 193

516

-1 112

0

0

597

Autres provisions pour risques

2 186

741

-1 789

0

0

1 138

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

Total

29 651

3 159

-3 100

0

0

29 710

 

— Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

Utilisations

Conversion

31/12/2013

Dépréciations sur créances sur la clientèle

80 124

18 761

-17 310

-1 222

 

80 353

Dépréciations sur autres créances

50 356

15

-26

 

 

50 345

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

130 480

18 775

-17 336

-1 222

0

130 698

Provisions sur engagements hors bilan (1)

4 133

962

-803

 

 

4 292

Provisions pour risques pays

0

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

5 436

965

 

 

 

6 401

Autres provisions

0

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

9 569

1 928

-803

0

0

10 694

Total

140 049

20 703

-18 139

-1 222

0

141 392

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

 

Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (4 092 milliers d'euros en 2013).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Provençale et Corse concernent les régimes suivants :

— le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CARBP) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

Régime CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

Valeur actualisée des engagements financés

0

12 250

5 419

2 920

20 589

0

12 937

6 022

3 133

22 092

Juste valeur des actifs du régime

0

-3 691

-882

-135

-4 708

0

-3 373

-1 013

-128

-4 513

Juste valeur des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Éléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

0

-1 334

573

3

-758

0

-2 222

-389

-10

-2 621

Solde net au bilan

0

7 225

5 110

2 788

15 123

0

7 342

4 620

2 995

14 958

Passif

0

7 225

5 110

2 788

0

0

7 342

4 620

2 995

0

Actif

0

 

0

 

0

0

 

 

 

0

 

Analyse de la charge normative de l'exercice (hors trésorerie) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Régime CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CGPCE

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

0

0

342

192

534

0

0

263

153

415

Coût financier

0

391

179

80

650

0

437

170

79

686

Rendement attendu des actifs de couverture

0

0

0

0

0

0

-129

-25

-2

-156

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

-569

-953

-12

-1 534

0

69

-467

521

123

Prestations versées

0

-491

-245

-243

-979

0

-453

-71

-115

-639

Coût des services passés

0

0

0

0

0

0

0

-4

0

-4

Autres

0

0

74

-230

-156

0

0

206

-66

140

Total

0

-669

-603

-213

-1 485

0

-76

72

570

565

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Taux d'actualisation

2,98 %

3,00 %

2,98%

2,90%

2,50 %

2,54%

Taux d'inflation

1,90 %

2,00 %

1,90%

NA

1,90 %

NA

Rendement attendu des actifs de couverture

0,00 %

0,00 %

NA

NA

NA

NA

Rendement attendu des droits à remboursement

NA

NA

NA

NA

NA

NA

Duration

14

 

14

 

16

 

 

Sur l’année 2013, sur l’ensemble des 1 534 milliers d’euros d’écarts actuariels générés, 1 007 milliers d’euros proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 527 milliers d’euros proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2013, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 54,00% en obligations, 40,05 % en actions, 0 % en actifs immobiliers, 4,70 % en actifs monétaires et 0,80 % en autres. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Plan d’options d’achat d’actions. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée.

 

Provisions PEL / CEL :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

75 142

44 029

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

167 337

192 260

Ancienneté de plus de 10 ans

47 178

53 126

Encours collectés au titre des plans épargne logement

289 657

289 415

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

20 153

21 745

Total

309 810

311 160

 

Encours de crédits octroyés :

 

En milliers d'euros

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

943

1 268

Au titre des comptes épargne logement

2 418

3 058

Total

3 361

4 326

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne-logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations / reprises nettes

31/12/2013

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

358

-4

353

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

370

-259

110

Ancienneté de plus de 10 ans

1 861

208

2 069

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 588

-56

2 532

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

348

-138

210

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-20

5

-15

Provisions constituées au titre des crédits CEL

11

-17

-6

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

-10

-12

-21

Total

2 927

-206

2 721

.

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

41

39

Total

100 041

100 039

 

La Banque Populaire Provençale et Corsea émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l’article 4.d du règlement n°90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

Devise

Date d'émission

Encours au 31/12/2013

Prix d'émission

Taux

Majoration d'intérêts en points de base (1)

Cas de paiement obligatoire

Date d'échéance

Eur

24/06/2009

100 000

100 000

EU3M

155

 

24/06/2017

 

 

0

0

 

 

 

 

Total

 

100 000

100 000

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

27 705

0

0

0

27 705

Total

27 705

0

0

 

27 705

 

Au 31 décembre 2013, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 21 635 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.13. Capitaux propres :

 

En milliers d'euros

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Report à nouveau

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2011

223 875

67 782

181 445

6 000

26 897

505 999

Mouvements de l'exercice

75 000

0

19 006

500

-6 806

87 700

Total au 31 décembre 2012

298 875

67 782

200 451

6 500

20 091

593 699

Variation de Capital

-59 775

 

 

0

0

-59 775

Prime d'émission CCI

 

-67 782

 

0

0

-67 782

Distribution de dividendes

 

 

 

0

-6 769

-6 769

Résultat de la période

 

 

 

0

27 530

27 530

Autres mouvements

 

 

14 337

0

-13 322

1 015

Total au 31 décembre 2013

239 100

0

214 789

6 500

27 530

487 918

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 239 100 milliers d’euros composé de 14 943 752 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires.

En 2013, la Banque Populaire provençale et Corse a entièrement racheté les certificats coopératifs d’investissements (CCI), intégralement détenus par Natixis pour un montant de 127 557 milliers d’euros.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

Total

Effets publics et valeurs assimilées

2 378

0

10 000

86 276

 

98 654

Créances sur les établissements de crédit

271 176

27 000

77 622

25 238

1 740

402 776

Opérations avec la clientèle

295 362

253 467

1 140 364

1 971 329

68 548

3 729 070

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 002

0

33

0

 

1 035

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

 

0

Total des emplois

569 918

280 467

1 228 019

2 082 843

70 288

4 231 535

Dettes envers les établissements de crédit

199 135

203 800

386 110

240 157

 

1 029 202

Opérations avec la clientèle

1 965 838

138 841

450 089

171 702

 

2 726 470

Dettes représentées par un titre

5 984

34 000

189 154

25 000

0

254 138

Dettes subordonnées

41

0

100 000

0

0

100 041

Total des ressources

2 170 998

376 641

1 125 353

436 859

0

4 109 851

 

Note 4. — Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

Ouverture de crédits documentaires

10 440

7 119

Autres ouvertures de crédits confirmés

399 022

364 394

Autres engagements

0

0

En faveur de la clientèle

409 462

371 513

Total des engagements de financement donnés

409 462

371 513

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

206 000

25 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

206 000

25 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de garantie donnés

 

 

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

6 425

D'ordre d'établissements de crédit

0

6 425

Cautions immobilières

82

82

Cautions administratives et fiscales

4 661

5 578

Autres cautions et avals donnés

68 384

0

Autres garanties données

77 460

149 747

D'ordre de la clientèle

150 587

155 407

Total des engagements de garantie donnés

150 587

161 832

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

939 623

825 623

Total des engagements de garantie reçus

939 623

825 623

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

1 477 088

0

1 400 654

0

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

0

0

0

0

Total

1 477 088

0

1 400 654

0

 

Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2013, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 113 695 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 121 887 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 46 570 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 46 455 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 225 267 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de GCE/BP Covered Bonds contre 215 292 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 215 557 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 221 991 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 154 896 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH contre 154 465 milliers d’euros au 31 décembre 2012,

— 639 716 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans contre 640 562 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Provençale et Corse en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

— Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux d'intérêt

 

 

0

 

 

 

0

 

Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

0

0

 

 

0

0

Swaps de taux d'intérêt

473 076

0

473 076

-9 288

410 376

0

410 376

-6 026

Swaps financiers de devises

0

 

0

0

0

 

0

0

Autres contrats à terme

121 208

0

121 208

0

38 162

0

38 162

0

Opérations de gré à gré

594 284

0

594 284

-9 288

448 538

0

448 538

-6 026

Total opérations fermes

594 284

0

594 284

-9 288

448 538

0

448 538

-6 026

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

0

 

 

 

Options de taux d'intérêt

 

 

0

0

 

 

0

0

Options de change

 

0

0

0

6 798

0

6 798

0

Autres options

 

 

0

0

 

 

0

0

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

6 798

0

6 798

0

Options de taux d'intérêt

53 651

 

53 651

-347

111 400

 

111 400

-700

Options de change

 

 

0

0

 

 

0

0

Autres options

 

0

0

0

 

0

0

0

Opérations de gré à gré

53 651

0

53 651

-347

111 400

0

111 400

-700

Total opérations conditionnelles

53 651

0

53 651

-347

118 198

0

118 198

-700

Total instruments financiers et de change á terme

647 935

0

647 935

-9 635

566 736

0

566 736

-6 726

 

Les montants notionnels des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corsesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro- couverture

Macro- couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Swaps de taux d'intérêt

353 482

119 594

0

 

473 076

302 023

108 353

0

 

410 376

Swaps financiers de devises

0

 

 

 

0

0

 

 

 

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

 

0

0

 

 

 

0

Opérations fermes

353 482

119 594

0

0

473 076

302 023

108 353

0

0

410 376

Options de taux d'intérêt

53 651

 

 

 

53 651

111 400

 

 

 

111 400

Opérations conditionnelles

53 651

0

0

0

53 651

111 400

0

0

0

111 400

Total

407 133

119 594

0

0

526 727

413 423

108 353

0

0

521 776

Juste valeur

-8 313

-1 322

0

0

-9 635

-4 001

-2 724

0

0

-6 726

 

(En milliers d'euros)

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-8 313

-1 322

0

0

-9 635

-4 001

-2 724

0

0

-6 726

 

Il n’y a pas eu de transfert d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2013

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Total

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

0

Opérations de gré à gré

96 042

285 048

91 986

473 076

Opérations fermes

96 042

285 048

91 986

473 076

Opérations sur marchés organisés

0

0

 

0

Opérations de gré à gré

20 530

32 692

429

53 651

Opérations conditionnelles

20 530

32 692

429

53 651

Total

116 572

317 740

92 415

526 727

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

— Opérations en devises : Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

Note 5. — Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

15 365

-38 263

-22 898

19 942

-41 651

-21 709

Opérations avec la clientèle

140 889

-30 709

110 180

140 365

-34 302

106 063

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 797

-10 454

-8 657

917

-11 413

-10 496

Dettes subordonnées

361

-1 784

-1 423

472

-2 404

-1 932

Autres

87

-450

-363

55

-851

-796

Total

158 500

-81 660

76 840

161 751

-90 621

71 130

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD et ceux du LEP centralisés à la Caisse des dépôts et consignations.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 206 milliers d’euros pour l’exercice 2013, contre une dotation de 586 milliers d’euros pour l’exercice 2012.

 

Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opération.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

1 808

1 600

Parts dans les entreprises liées

9 000

9 000

Total

10 808

10 600

 

5.3. Commissions

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-252

-252

7

-288

-281

Opérations avec la clientèle

23 043

-175

22 868

33 949

-183

33 766

Opérations sur titres

1 522

-40

1 482

1 508

0

1 508

Moyens de paiement

17 710

-12 144

5 566

21 027

-11 431

9 596

Opérations de change

583

0

583

560

-1

559

Engagements hors-bilan

1 482

-944

538

1 589

-880

710

Prestations de services financiers

19 354

-127

19 227

2 360

-121

2 239

Activités de conseil

299

0

299

279

0

279

Autres commissions

0

-436

-436

0

0

0

Total

63 994

-14 118

49 876

61 279

-12 903

48 376

 

La ventilation des produits de commissions est réalisée selon une méthode différente des années précédentes. Les lignes concernées sont « opérations avec la clientèle », « moyens de paiement » et « prestations de services financiers ».

Par rapport au 31/12/2012 ; les reclassements impactent :

— les opérations avec la clientèle diminuent de 10,9 M€

— les moyens de paiement en baisse de 3,3 M€

— les prestations de services augment de 17 M€

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

188

172

Instruments financiers à terme

0

0

Total

188

172

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

5

 

5

-42

0

-42

Dotations

-4

0

-4

-45

0

-45

Reprises

9

0

9

3

0

3

Résultat de cession

0

0

0

180

0

180

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

5

0

5

138

0

138

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

total

Quote-part d'opérations faites en commun

602

-510

92

539

-168

371

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

445

-7

438

603

-15

588

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

2 190

-503

1 687

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

720

0

720

3 952

-670

3 282

Total

3 957

-1 020

2 937

5 094

-853

4 241

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Salaires et traitements

-29 899

-30 987

Charges de retraite et assimilées

-4 280

-4 191

Autres charges sociales

-14 854

-13 977

Intéressement des salariés

-3 537

-2 473

Participation des salariés

-823

-1 057

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 527

-4 133

Total des frais de personnel

-57 920

-56 818

Impôts et taxes

-3 781

-3 950

Autres charges générales d'exploitation

-35 974

-31 065

Charges refacturées

5 521

0

Total des autres charges d'exploitation

-34 234

-35 015

Total

-92 155

-91 833

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 301 cadres et 590 non cadres, soit un total de 891salariés.

 

Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) est imputé en déduction des charges de personnel pour un total de 799 milliers d’euros.

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises et utilisations

Pertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

0

0

 

0

 

0

 

 

0

Clientèle

-18 753

14 380

-568

599

-4 342

-24 084

18 465

-808

637

-5 790

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

 

0

0

 

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors bilan

-962

803

0

0

-159

-2 822

1 545

///

///

-1 277

Provisions pour risque clientèle

-966

0

0

0

-966

-762

0

///

///

-762

Autres

0

0

0

0

0

0

0

///

///

0

Total

-20 681

15 183

-568

599

-5 467

-27 668

20 010

-808

637

-7 829

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

Total reprises nettes

 

0

 

 

 

 

0

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

6

0

0

6

-29 989

0

///

-29 989

Dotations

-11

0

0

-11

-30 000

0

///

-30 000

Reprises

17

0

0

17

11

0

///

11

Résultat de cession

700

0

1

701

19

0

249

268

Total

706

0

0

707

-29 970

0

249

-29 721

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2013.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — Détail des impôts sur le résultat 2013. — La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Bases imposables aux taux de

33,33 %

19 %

15 %

Au titre du résultat courant

31 273

 

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

Imputation des déficits

0

 

0

Bases imposables

31 273

2

0

Impôt correspondant

10 424

 

 

+ Contributions 3,3 %

319

 

 

+ Majoration de 5 % (loi de Finances rectificative 2011)

1 115

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

-439

 

 

Impact Intégration fiscale

-335

 

 

Impôt comptabilisé

11 084

0

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

163

 

 

Contribution additionnelle à l'IS

203

 

 

Impact corrections IS 2012 + redressement 2012

1 234

 

 

Impôt différé PTZ

-339

 

 

Reprise provisions redressement fiscal

-615

 

 

Provisions pour impôts

 

 

 

Total

11 730

0

0

 

La créance liée au crédit d’impôt PTZ imputée dans le cadre de la liquidation s’élève à 439 milliers d’euros.

 

Détail du résultat fiscal de l’exercice 2013 – passage du résultat comptable au résultat fiscal.

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2013

Exercice 2012

Résultat net comptable (A)

27 530

20 091

Impôt social (B)

11 085

7 329

Réintégrations (C)

27 014

41 841

Dépréciations sur actifs immobilisés

0

 

Autres dépréciations et provisions

2 603

3 284

Dotation FRBG

0

0

OPCVM

21

30 035

Moins-values régime long terme et exonérées

0

0

QP bénéfices sociétés de personnes ou GIE

 

0

Divers

24 390

8 522

Déductions (D)

34 355

47 325

Plus-values long terme exonérées

4

197

Reprises dépréciations et provisions

3 333

3 063

Dividendes

24 492

9 189

Reprise FRBG

0

29 000

Quote-part pertes sociétés de personnes ou GIE

0

0

Amortissement frais acquisition

0

0

Frais de constitution

0

0

Divers

6 527

5 876

Base fiscale à taux normal (A) +(B) +(C)-(D)

31 273

21 936

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Total de la clientèle

Exercice 2013

Exercice 2012

Exercice 2013

Exercice 2012

Produit net bancaire

140 654

134 656

113 047

111 375

Frais de gestion

-96 284

-95 932

-96 283

-95 932

Résultat brut d'exploitation

44 370

38 724

16 764

15 443

Coût du risque

-5 467

-7 829

-5 467

-7 829

Résultat d'exploitation

38 903

30 895

11 297

7 614

 

Note 6. — Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

 

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2013 aux organes de direction s’élèvent à 1 219 milliers d’euros.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

KPMG Audit - réseau KPMG

ACE - réseau PKF

2013

2012

2013

2012

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

108

100 %

100

94 %

87

94 %

100

100 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

0

0 %

6

6 %

6

6 %

0

0 %

Total

108

 

106

 

93

 

100

 

Variation (%)

0 %

 

 

 

0 %

 

 

 

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe de leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les États ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considérés comme insuffisamment coopératifs en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvaient avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces États et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Cette déclaration se base sur la liste des pays cités dans l’arrêté du 4 avril 2012 pris en application de l’article 238-0-A du Code général des impôts.

Au 31 décembre 2013, la Banque Populaire Provençale et Corse n’exerce pas d’activité et n’a pas recensé d’implantation dans les territoires fiscalement non coopératifs.

 

2.1.4. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3 et 2.3.9 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement :

Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné les modalités de détermination de ces provisions et avons vérifié que les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe donnent une information appropriée.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille, le 11 avril 2014.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

2.1.5. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2013.

 

Mesdames, messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

 

Avenant au contrat de coopération avec la Banque Chaix :

— Nature et objet : Avenant au contrat de coopération portant sur la réalisation de prestations de services réciproques définies dans le cadre de la mutualisation de certaines activités de siège avec la Banque Chaix.

Cette convention avait été autorisée par votre Conseil d'administration du 27 octobre 2011. Elle a pour objet exclusif d'organiser la mise en commun, à prix coûtant, de certains services et de moyens nécessaires à l'exercice des activités listées en annexe A de la convention. L’avenant autorisé par votre Conseil d’administration en date du 11 janvier 2013 porte sur des aménagements de forme et notamment au niveau du libellé de la convention qui devient « Convention de groupement de fait » (anciennement « contrat de coopération »)

— Modalités : Les conventions de service et annexes tarifaires figurant en annexe de la convention, définissent le type de prestations rendues, les modalités de mise en œuvre, les conditions de répartition des frais ainsi que la définition des unités d'œuvre.

Au cours de l'exercice 2013, votre société a comptabilisé :

— au titre des prestations réalisées par votre société pour le compte de la Banque Chaix, des produits pour un montant de 5 416 274 €

— au titre des prestations réalisées par la Banque Chaix pour le compte de votre société, des charges pour un montant de 1 313 318 €.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale :

En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission d’obligations sécurisées « covered bonds » par la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB)

— Nature et objet : L’avenant à la convention cadre, autorisé par votre Conseil d’administration du 26 juin 2009, a pour objet d’ajouter de nouveaux intervenants à la convention, à savoir la Banque Monétaire et Financière et la Compagnie Européenne de Garanties et Cautions, comme apporteurs de sûretés de prêts immobiliers.

— Modalités : Au titre de l’émission de « covered bonds » par BP Covered Bonds, votre société a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement assortis de sûretés telles que les hypothèques, les privilèges de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2013, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de Banques Populaires Covered Bonds s’élève à 229,4 millions d’euros.

 

Convention d’acquisition de titres BPCE détenus par BP Participations :

— Nature et objet : Votre Conseil d’administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, l’acquisition d’un maximum de 614 titres BPCE de catégorie « B » détenus par BP Participations pour un prix unitaire de 462,52 euros après exercice éventuel du droit de préemption des autres titulaires d’actions de catégories « B ».

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA des Bouches-du-Rhône :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA des Bouches-du-Rhône de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 13,02 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3 311,04 euros HT.

Votre société applique, par ailleurs une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône.

Au titre de l’exercice 2013, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 50 390,73 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2013, le montant des garanties émises par la SOCAMA des Bouches-du-Rhône au profit de votre société s’élèvent à 49,7 millions d’euros au titre des crédits sains et 1,1 million d’euros pour les créances contentieuses.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de Vaucluse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de Vaucluse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de Vaucluse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de Vaucluse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 13,02 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de Vaucluse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 311,04 euros HT.

Votre société applique, par ailleurs, une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de Vaucluse.

Au titre de l’exercice 2013, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 24 773,83 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2013, le montant des garanties émises par la SOCAMA de Vaucluse au profit de votre société s’élèvent à 12,7 millions d’euros au titre des crédits sains et 0,3 million d’euros pour les créances contentieuses.

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de la Corse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 13,02 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 311,04 euros HT.

Votre société applique, par ailleurs, une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de la Corse.

Au titre de l’exercice 2013, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 17 404,44 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2013, le montant des garanties émises par la SOCAMA de la Corse au profit de votre société s’élèvent à 13,3 millions d’euros au titre des crédits sains et à 0,1 milliers d’euros pour les créances contentieuses.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI Provence Corse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 20,75 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

Votre société refacture, par ailleurs, les frais et honoraires engagés dans le cadre de procédures contentieuses.

Au titre de l’exercice 2013, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 115 305, 40 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2013, le montant des garanties émises par SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s’élèvent à 155,6 millions d’euros au titre des crédits sains et à 0,4 million d’euros pour les créances contentieuses.

 

Marseille, le 11 avril 2014.

 

Les commissaires aux comptes :

 

IV - Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social , 245 Boulevard Michelet - 13008 MARSEILLE, sur simple demande.

 

 

1403152

02/08/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 4448
Texte de l'annonce :

1304448

2 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°92


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L.512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédits.

Siège social : 245, boulevard Michelet, 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

 

Additif à l’annonce 1304066 parue dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du mercredi 17 juillet 2013 n°85,

 

il faut prendre en compte en fin d’avis la rubrique suivante :

 

3. — Rapport de Gestion.

 

Le Rapport de Gestion est tenu à la disposition du public en notre siège social, 245 Boulevard Michelet 13008 MARSEILLE, sur simple demande.

 

 

 

1304448

17/07/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 4066
Texte de l'annonce :

1304066

17 juillet 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°85


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L.512-2

et suivants du Code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires

et aux établissements de crédits.

Siège social : 245, boulevard Michelet, 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale ordinaires et extraordinaire du 24 juin 2013.

 

1. — Comptes consolidés du Groupe Banque Populaire et Corse au 31/12/2012 – IFRS.

1.1. – Comptes consolidés au 31 décembre 2012 (et au 31 décembre 2011).

1.1.1. — Bilan et hors bilan consolidés.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Caisse, banques centrales

 

61 505

89 690

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

8 987

7 665

Instruments dérivés de couverture

5.2

7 124

4 955

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

226 919

217 505

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

813 079

787 076

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

4 237 479

4 068 872

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

5 691

6 858

Actifs d'impôts différés

5.8

29 508

25 193

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

146 748

184 940

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participation aux bénéfices différée

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

0

0

Immeubles de placement

5.11

339

324

Immobilisations corporelles

5.12

44 063

29 321

Immobilisations incorporelles

5.12

920

1 252

Ecarts d'acquisition

5.13

114 114

114 114

Total de l'actif

 

5 696 476

5 537 765

 

Passif

Notes

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

20 964

17 932

Instruments dérivés de couverture

5.2

18 998

15 504

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

802 306

797 644

Dettes envers la clientèle

5.14.2

3 838 714

3 681 257

Dettes représentées par un titre

5.15

184 284

168 468

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

0

238

Passifs d'impôts différés

5.8

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

184 999

236 179

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

0

0

Provisions

5.17

35 084

30 801

Dettes subordonnées

5.18

104 802

112 814

Capitaux propres

 

506 325

476 928

Capitaux propres part du groupe

 

506 325

476 928

Capital et primes liées

 

301 767

268 811

Réserves consolidées

 

181 956

157 621

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

9 697

19 324

Résultat de la période

 

12 905

31 172

Intérêts minoritaires

 

0

0

Total du passif

 

5 696 476

5 537 765

 

1.1.2. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

6.1

208 119

205 987

Intérêts et charges assimilées

6.1

-97 709

-90 456

Commissions (produits)

6.2

91 931

95 767

Commissions (charges)

6.2

-16 715

-16 621

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-2 805

-1 585

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

703

4 623

Produits des autres activités

6.5

5 626

4 145

Charges des autres activités

6.5

-1 812

-1 990

Produit net bancaire

 

187 338

199 870

Charges générales d'exploitation

6.6

-140 741

-138 569

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-8 401

-6 340

Résultat brut d'exploitation

 

38 196

54 961

Coût du risque

6.7

-14 534

-14 131

Résultat d'exploitation

 

23 662

40 830

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

252

23

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

23 914

40 853

Impôts sur le résultat

6.11

-11 009

-9 681

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

12 905

31 172

Intérêts minoritaires

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

12 905

31 172

 

1.1.3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net

 

12 905

31 172

Ecarts de conversion

 

0

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-7 651

-19 478

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-7 651

-19 478

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-3 264

-4 855

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

-3 264

-4 855

Variation de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

 

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Variations de valeur de la période affectant les capitaux propres

 

 

 

Variations de valeur de la période rapportée au résultat

 

 

 

Impôts

5.8

1 288

2 404

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-9 627

-21 929

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement capitaux propres

 

3 278

9 243

Part du groupe

 

3 278

9 243

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

1.1.4. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros).

 

 

Capital et primes liées

Titres super-subordonnés à durée indéterminée

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Totalcapitaux propres consolidés

Capital

Primes

Actions de préférence

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2011

181 612

67 782

0

0

164 232

0

46 164

-4 904

 

454 886

0

454 886

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Composante en capitaux propres des plans de paiements sur base d'action

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-6 618

 

 

 

 

-6 618

 

-6 618

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

0

-6 618

0

0

0

0

-6 618

0

-6 618

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-18 746

-3 183

 

-21 929

 

-21 929

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

0

0

0

-18 746

-3 183

0

-21 929

0

-21 929

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

31 172

31 172

 

31 172

Autres variations

19 417

 

 

 

4

 

 

 

 

19 421

 

19 421

Sous-total

19 417

0

0

0

4

0

0

0

31 172

50 593

0

50 593

Capitaux propres au 31 décembre 2011

201 029

67 782

0

0

157 618

0

27 418

-8 087

31 172

476 932

0

476 932

Affectation du résultat de l'exercice 2011

 

 

 

 

31 172

 

 

 

-31 172

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

201 029

67 782

0

0

188 790

0

27 418

-8 087

0

476 932

0

476 932

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Augmentation de capital

75 000

 

 

 

 

 

 

 

 

75 000

 

75 000

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

 

-6 839

 

 

 

 

-6 839

 

-6 839

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

75 000

0

0

0

-6 839

0

0

0

0

68 161

0

68 161

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres rapportées au résultat

 

 

 

 

 

 

-7 486

-2 141

 

-9 627

 

-9 627

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Sous-total

0

0

0

0

0

0

-7 486

-2 141

0

-9 627

0

-9 627

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

12 905

12 905

 

12 905

Autres variations

-42 045

 

 

 

5

 

-7

 

 

-42 047

 

-42 047

Sous-total

-42 045

0

0

0

5

0

-7

0

12 905

-29 142

0

-29 142

Capitaux propres au 31 décembre 2012

233 984

67 782

0

0

181 956

0

19 926

-10 228

12 905

506 325

0

506 325

 

1.1.5. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros).

 

 

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat avant impôts

23 915

40 853

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 061

6 357

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

13 830

8 336

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-628

-647

Produits/charges des activités de financement

2 404

3 222

Autres mouvements

-24 485

26 375

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

-2 818

43 643

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

133 687

-392 316

Flux liés aux opérations avec la clientèle

112 721

85 926

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

-1 057

203 136

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-146 720

-131 543

Impôts versés

-10 637

-15 371

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

87 994

-250 168

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

109 091

-165 672

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-544

-2 354

Flux liés aux immeubles de placement

-33

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-22 560

-7 586

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-23 137

-9 940

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

68 175

-6 602

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-10 416

-3 620

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

57 759

-10 222

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

143 713

-185 834

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

89 690

90 048

Caisse et banques centrales (actif)

89 690

90 048

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

23 147

208 623

Comptes ordinaires débiteurs

57 594

285 387

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-34 447

-76 764

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

112 837

298 671

Caisse et banques centrales (solde net des comptes actifs et passifs)

61 505

89 690

Caisse et banques centrales (actif)

61 505

89 690

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit (solde net des comptes actifs et passifs)

195 045

23 147

Comptes ordinaires débiteurs

266 443

57 594

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-71 398

-34 447

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

256 550

112 837

Variation de la trésorerie nette

143 713

-185 834

 

Commentaires sur les principaux flux de trésorerie de l’exercice 2012 : Les principaux flux de trésorerie de la période relèvent de l’activité opérationnelle (essentiellement opérations avec la clientèle), des opérations d’investissements (essentiellement liées à la construction du nouveau siège) et des opérations de financement (essentiellement liées à l’augmentation de capital).

 

1.1.6. — Annexe aux états financiers du groupe.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les sociétaires. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

 

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 337 millions d’euros au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Provençale et Corse a souscrit des titres supersubordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA.

Ces TSSDI ont été structurés pour être éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA. Cette clause de conversion constitue un dérivé incorporé séparable, qui a été séparé du contrat hôte, lui-même classé en AFS. La juste valeur de ce dérivé incorporé au 31 décembre 2012 n’est pas significative. Le dérivé n’est donc pas valorisé dans les comptes clos au 31 décembre 2012.

La Banque Populaire Provençale et Corse a procédé, en date du 31 juillet 2012, a une augmentation de capital de 60 millions d’euros et de 15 millions d’euros au titre des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Dans le cadre de la construction de son nouveau siège, la Banque Populaire Provençale et Corse a créé deux SCI : SCI Pythéas Prado I a acquis un terrain 247 avenue du Prado à Marseille, et l’a donné à bail à construction à SCI Pythéas Prado II pour y construire le nouveau siège.

Le contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010, commencé en septembre 2011 a conduit à un redressement portant sur 2,2 millions d’euros au titre de l’article L62 (provisions pour clients douteux et contentieux). Par ailleurs la banque a intégralement provisionné, au titre du litige en cours avec l’administration fiscale les sommes redressées sur la TVA sur la Banque à distance et le recouvrement de créances.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture (1).

 

(1) Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2011 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2012, et plus particulièrement les deux amendements à la norme IFRS 7, « Instruments financiers : informations à fournir » relatif aux informations à fournir sur les transferts d’actifs financiers et « Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers » relatif aux garanties reçues.

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Le groupe n’a pas appliqué par anticipation les textes adoptés par l’Union européenne au 31 décembre 2012 mais non encore entrés en vigueur à cette date :

— Amendement à la norme IAS 1 « Présentation des états financiers » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2012. Cet amendement vise à enrichir l’information financière sur l’état du « Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ». Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres devront être présentés de façon à faire apparaître de façon distincte les éléments qui pourraient faire l’objet d’un recyclage en résultat net de ceux qui ne seront jamais recyclés en résultat net.

— Amendement à la norme IAS 19 « Avantages du personnel » adopté par la Commission européenne le 5 juin 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013 de façon rétrospective. Cet amendement apporte des modifications sur la comptabilisation et la présentation des engagements de retraite et assimilés notamment concernant les écarts actuariels qui seront reconnus immédiatement et en totalité en capitaux propres, les coûts des services passés qui seront comptabilisés immédiatement en résultat et le rendement attendu de l’actif de couverture qui sera remplacé par un produit financier déterminé en appliquant le taux d’actualisation utilisé pour le passif brut. Le montant avant impôts de ces éléments non encore reconnu, déterminé au 31 décembre 2012, est mentionné dans la note 8.2 et s’élève à 2,2 M€. Le montant de ces éléments non encore reconnus au 1er janvier 2012, s’élèvent à 1,8 M€.

— Norme IFRS 13 intitulée « Évaluation de la juste valeur » adoptée par la Commission européenne le 11 décembre 2012 et applicable de façon obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2013. IFRS 13 indique comment mesurer la juste valeur mais ne modifie pas les conditions d’application de la juste valeur. Cette norme est d’application prospective.

Les impacts liés à l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe sont en cours de détermination.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2012, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente des prêts et créances ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5) et les provisions relatives aux contrats d’assurance (note 4.13) ;

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.10).

— les impôts différés (note 4.12) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.4.3).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2012. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2012 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 05 avril 2013. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 24 juin 2013.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

3.1. Entité consolidante. — L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Provençale et Corse dont le siège est situé au 245, Bd Michelet, 13009 Marseille.

 

3.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.2.1. Contrôle exercé par le Groupe : Les états financiers consolidés du groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

— Contrôle exclusif : Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

— Contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

— Influence notable : L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote.

3.2.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.3. Cas particuliers :

— Cas particulier des entités ad hoc : Les structures juridiques distinctes, créées spécifiquement pour gérer une opération ou un ensemble d'opérations similaires (entités ad hoc) sont consolidées dès lors qu’elles sont contrôlées en substance par le groupe, et ce, même en l’absence de lien en capital.

Le contrôle en substance s’apprécie au regard des critères suivants :

– les activités de l’entité sont menées pour le compte exclusif du groupe, de telle sorte que ce dernier en tire des avantages ;

– le groupe détient le pouvoir de décision et de gestion sur les activités courantes de l’entité ou sur les actifs qui la composent ; de tels pouvoirs peuvent avoir été délégués par la mise en place d’un mécanisme d’autopilotage ;

– le groupe a la capacité de bénéficier de la majorité des avantages de l’entité ;

– le groupe est exposé à la majorité des risques relatifs à l’entité.

Sont exclues du périmètre les entités exerçant leur activité dans le cadre d’une relation fiduciaire, avec une gestion pour compte de tiers et dans l’intérêt des différentes parties prenantes. Sont également exclues du périmètre les caisses de retraite et mutuelles des salariés du groupe.

 

3.4. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.4.1. Conversion des comptes des entités étrangères : La devise de présentation des comptes de l’entité consolidante est l’euro.

Le bilan des filiales et succursales étrangères dont la monnaie fonctionnelle est différente de l’euro est converti en euros au cours de change en vigueur à la date de clôture de l’exercice. Les postes du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période, valeur approchée du cours de transaction en l’absence de fluctuations significatives.

Les écarts de conversion résultent de la différence :

— de valorisation du résultat de l’exercice entre le cours moyen et le cours de clôture ;

— de conversion des capitaux propres (hors résultat) entre le cours historique et le cours de clôture.

Ils sont inscrits, pour la part revenant au groupe, dans les capitaux propres dans le poste « Réserves de conversion » et pour la part des tiers dans le poste « Intérêts minoritaires ».

3.4.2. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés.

Le cas échéant, les moins-values de cession d’actifs qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.4.3. Regroupements d’entreprises :

— Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010 : Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est fondée sur des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

— Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010 : Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

– les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

– les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

– les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

  • des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;
  • ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

  • Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;
  • Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quel que soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant l’exercice en cours et les deux années suivantes. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, augmentée des coûts de transaction directement attribuable à leur acquisition. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction et diminuée des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les actifs financiers qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur juste valeur augmentée des frais de transaction.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les actifs monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

— Dettes émises : Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Les dettes subordonnées que l’émetteur est tenu de rembourser sont classées en dettes et initialement comptabilisées à leur juste valeur diminuée des frais de transaction.

— Parts sociales : L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont classées en capitaux propres.

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

— Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable : L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie.

— Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance : L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

— Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés : Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non-respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont inscrits sur le poste du compte de résultat « intérêts et produits assimilés », symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non-respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Cas particuliers de couverture de portefeuilles (macro-couverture) :

— Documentation en couverture de flux de trésorerie : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, en retenant :

– des actifs et passifs à taux variable ; l’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

– des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions) ; dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu ; de la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux variable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable) ; l’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de juste valeur pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, ou si sa survenance est toujours hautement probable, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse documente sa macro-couverture du risque de taux d’intérêt en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en œuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en œuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un instrument hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent ;ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au notionel des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

Couverture d’un investissement net libellé en devises. — L’investissement net dans une activité à l’étranger est le montant de la participation de l’entité consolidante dans l’actif net de cette activité.

La couverture d’un investissement net libellé en devises a pour objet de protéger l’entité consolidante contre des variations de change d’un investissement dans une entité dont la monnaie fonctionnelle est différente de la monnaie de présentation des comptes consolidés. Ce type de couverture est comptabilisé de la même façon que les couvertures de flux de trésorerie.

Les gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres sont transférés en résultat lors de la cession de tout ou partie de l’investissement net.

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés organisés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation des cash flows futurs, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est fondée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

– essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

– les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

– les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs de juste valeur communiqués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont fondés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la juste valeur. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée à partir de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

— Dépréciation des titres : Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50 % ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais un indicateur objectif de dépréciation durable se traduisant par la constatation d’une dépréciation en résultat.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30 % ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

— Dépréciation des prêts et créances : La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

– il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

– ces événements entrainent la constatation de pertes avérées (incurred losses)

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

 

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassements autorisés antérieurement aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassements autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

– reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

– Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers. Dans pareil cas, tous les droits et obligations éventuellement créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et passifs financiers.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il a conservé le contrôle de l’actif, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Dans les cas où le groupe n’a ni transféré, ni conservé la quasi-totalité des risques et avantages, mais qu’il n’a pas conservé le contrôle de l’actif, ce dernier est décomptabilisé et tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisé séparément en actifs et passifs financiers.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

— Opérations de pension livrée : Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

— Opérations de prêts de titres secs : Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens de la norme IAS 39. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

— Opérations de restructuration d’actifs financiers : Le groupe considère que des opérations de restructuration ayant entraîné des modifications substantielles de l’actif emportent décomptabilisation, dans la mesure où les droits aux flux de trésorerie initiaux ont en substance expiré. Tel serait notamment le cas :

– de restructurations ayant entraîné un changement de la contrepartie, notamment lorsque la nouvelle contrepartie a une qualité de crédit très différente de l’ancienne ;

– de restructurations visant à passer d’une indexation très structurée à une indexation simple, dans la mesure où les deux actifs ne sont pas sujets aux mêmes risques.

— Opérations de restructuration de passifs financiers : Une modification substantielle des termes d’un instrument d’emprunt existant doit être comptabilisée comme l’extinction de la dette ancienne et son remplacement par une nouvelle dette. Pour juger du caractère substantiel de la modification, la norme comptable IAS 39 fixe un seuil de 10% sur la base des flux de trésorerie actualisés intégrant les frais et honoraires éventuels : dans le cas où la différence est supérieure ou égale à 10%, tous les coûts ou frais encourus sont comptabilisés en profit ou perte lors de l’extinction de la dette.

Le groupe considère que d’autres modifications peuvent par ailleurs être considérées comme substantielles, comme par exemple le changement d’émetteur (même à l’intérieur d’un même groupe) ou le changement de devises.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions d’apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

— pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent uniquement des dérivés de transaction.

Au passif, le portefeuille de transaction est composé uniquement de dérivés de transaction.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

1 411

1 411

0

1 414

1 414

Titres à revenu fixe

0

1 411

1 411

0

1 414

1 414

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

0

0

Dérivés de transaction

7 576

 

7 576

6 251

 

6 251

Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

7 576

1 411

8 987

6 251

1 414

7 665

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

1 411

0

0

1 411

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

Total

1 411

0

0

1 411

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des BMTN conclus avec Natixis.

 

Prêts et créances à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat : A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 20 964 milliers d’euros au 31 décembre 2012 (17 932 milliers d’euros au 31 décembre 2011), le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

 

Conditions de classification des passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Passifs financiers à la juste valeur sur option

Comptes à terme et emprunts interbancaires

0

0

0

0

Comptes à terme et emprunts à la clientèle

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre

0

0

0

0

Dettes subordonnées

0

0

0

0

Opérations de pension

0

0

0

0

Total

0

0

0

0

 

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option et risque de crédit. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

104 548

7 231

19 919

64 994

5 403

16 075

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

28 100

181

181

51 869

649

649

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

132 648

7 412

20 100

116 863

6 052

16 724

Instruments de taux

111 400

164

864

121 298

199

1 208

Instruments sur actions

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

6 798

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

118 198

164

864

121 298

199

1 208

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

Total des instruments dérivés de transaction

250 846

7 576

20 964

238 161

6 251

17 932

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

145 400

7 124

3 973

111 000

4 955

3 743

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

145 400

7 124

3 973

111 000

4 955

3 743

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de juste valeur

145 400

7 124

3 973

111 000

4 955

3 743

Instruments de taux

160 428

 

15 025

174 000

 

11 761

Instruments de change

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

160 428

 

15 025

174 000

 

11 761

Instruments de taux

 

 

 

 

 

 

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

160 428

 

15 025

174 000

 

11 761

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

Total des instruments dérivés de couverture

305 828

7 124

18 998

285 000

4 955

15 504

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Effets publics et valeurs assimilées

11 605

823

Obligations et autres titres à revenu fixe

40 178

33 323

Titres dépréciés

0

0

Titres à revenu fixe

51 783

34 146

Actions et autres titres à revenu variable

175 161

183 379

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

226 944

217 525

Dépréciation des créances douteuses

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-25

-20

Total des actifs financiers disponibles à la vente

226 919

217 505

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

20 724

28 375

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable cotés, une baisse de plus de 50 % par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE.

Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits ainsi par la constatation d’une diminution de la plus value latente de 7 621 K€ sur les titres BPCE. Cette variation de juste valeur est inscrite en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. La juste valeur des titres BPCE au 31 décembre 2012 s’élève à 151 145 K€.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

77

7 499

0

7 576

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

77

7 499

0

7 576

Titres

0

1 411

0

1 411

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

1 411

0

1 411

Titres

567

226 352

0

226 919

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

567

226 352

0

226 919

Instruments dérivés de couverture

0

7 124

0

7 124

Passifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

77

20 887

0

20 964

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

77

20 887

0

20 964

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

18 998

0

18 998

 

Au 31 décembre 2011, la répartition était la suivante :

 

 

31 décembre 2011

Cotation sur un marché actif

(niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables

(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables

(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

1

6 251

0

6 252

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1

6 251

0

6 252

Titres

0

1 414

0

1 414

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

1 414

0

1 414

Titres

21 287

196 218

0

217 505

Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers disponibles à la vente

21 287

196 218

0

217 505

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

Passifs financiers

 

 

 

0

Titres

0

0

0

0

Instruments dérivés

1

17 932

0

17 933

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

1

17 932

0

17 933

Titres

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

0

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas d’instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables.

 

5.5. Prêts et créances : Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêt et créances sur les établissements de crédit

813 079

787 076

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

813 079

787 076

 

La juste valeur des prêts et créances sur les établissements de crédit s’élève à 814 729 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

266 443

57 605

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

513 445

629 300

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

33 191

33 171

Titres assimilés à des prêts et créances

0

67 000

Prêts et créances dépréciés

0

0

Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

813 079

787 076

 

Les créances sur opérations avec le réseau s’élèvent à 474 196 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 196 665 milliers d’euros au 31 décembre 2012 (122 071 milliers d’euros au 31 décembre 2011).

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Prêts et créances sur la clientèle

4 395 319

4 220 784

Dépréciations individuelles

-149 071

-144 321

Dépréciations sur base de portefeuilles

-8 769

-7 591

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 237 479

4 068 872

 

La juste valeur des prêts et créances sur la clientèle s’élève à 4 324 377 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En millions d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires débiteurs

158 321

152 995

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

269 572

277 117

Crédits à l'équipement

1 140 150

1 108 460

Crédits au logement

2 535 944

2 403 916

Crédits à l'exportation

1 994

2 950

Autres crédits

43 571

46 392

Opérations de pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres concours à la clientèle

3 991 231

3 838 835

Titres assimilés à des prêts et créances

0

613

Autres prêts et créances sur la clientèle

0

0

Prêts et créances dépréciés

245 767

228 341

Total des prêts et créances sur la clientèle

4 395 319

4 220 784

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Dépréciation

0

0

Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

 

Au 31 décembre 2012, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

725

1 797

GIE fiscaux

0

0

Provisions pour passifs sociaux

5 222

5 307

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 476

1 187

Autres provisions non déductibles

1 387

613

Autres sources de différences temporelles

8 794

9 898

Impôts différés liés aux décalages temporels

17 604

18 802

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

4 558

2 456

Provisions sur base de portefeuilles

 

 

Autres éléments de valorisation du bilan

7 790

4 165

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

12 348

6 621

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-444

-230

Impôts différés non constatés

0

0

Impôts différés nets

29 508

25 193

Comptabilisés

 

 

A l'actif du bilan

29 508

25 193

Au passif du bilan

0

0

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

0

 

0

0

 

0

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-7 651

165

-7 486

-19 478

732

-18 746

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-3 264

1 123

-2 141

-4 855

1 672

-3 183

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

 

0

0

 

0

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-10 915

1 288

-9 627

-24 333

2 404

-21 929

Part du groupe

 

 

-9 627

 

 

-21 929

Intérêts minoritaires

 

 

0

 

 

0

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

62 584

59 580

Charges constatées d'avance

844

3 156

Produits à recevoir

7 893

9 644

Autres comptes de régularisation

57 688

97 668

Comptes de régularisation - actif

129 009

170 048

Dépôts de garantie versés

0

0

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Débiteurs divers

17 739

14 892

Actifs divers

17 739

14 892

Total des comptes de régularisation et actifs divers

146 748

184 940

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortis-

sements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortis-

sements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés au coût historique

649

-310

339

616

-292

324

Total des immeubles de placement

649

-310

339

616

-292

324

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

Terrains et constructions

29 967

-6 831

23 136

13 578

-6 551

7 027

Biens mobiliers donnés en location

0

0

0

0

0

0

Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

85 281

-64 354

20 927

79 328

-57 034

22 294

Total des immobilisations corporelles

115 248

-71 185

44 063

92 906

-63 585

29 321

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

Droit au bail

6 304

-5 503

801

6 180

-5 221

959

Logiciels

7 566

-7 447

119

7 433

-7 140

293

Autres immobilisations incorporelles

0

0

0

0

0

0

Total des immobilisations incorporelles

13 870

-12 950

920

13 613

-12 361

1 252

 

Dans le cadre de la construction de son nouveau siège, la Banque Populaire Provençale et Corse a créé deux SCI : SCI Pythéas Prado I a acquis un terrain 247, avenue du Prado à Marseille, et l’a donné à bail à construction à SCI Pythéas Prado II pour y construire le nouveau siège.

 

5.13. Ecarts d’acquisition :

— Ecarts d’acquisition :

 

(En milliers d’euros)

Valeur nette comptable

31/12/2012

31/12/2011

Banque Chaix

114 114

114 114

Total des écarts d'acquisition

114 114

114 114

 

Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation.

 

Tests de dépréciation. — L’ensemble des écarts d’acquisition ont conformément à la réglementation fait l’objet de tests de dépréciation fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés.

La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

— flux futurs estimés : sur la base du PMT ;

— taux de croissance à l’infini : 2,50 % ;

— taux d’actualisation : 8,81 %.

Ces tests n’ont pas conduit le groupe Banque Populaire Provençale et Corse à identifier de dépréciation à la clôture de l’exercice 2012.

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes à vue

71 555

29 979

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

0

Dettes à vue envers les établissements de crédit

71 555

29 979

Emprunts et comptes à terme

712 069

761 902

Opérations de pension

11 787

0

Dettes rattachées

6 895

5 763

Dettes à termes envers les établissements de crédit

730 751

767 665

Total des dettes envers les établissements de crédit

802 306

797 644

 

Les dettes sur opérations avec le réseau s’élèvent à 498 729 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La juste valeur des dettes envers les établissements de crédit s’élève à 834 542 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes ordinaires créditeurs

1 676 732

1 723 176

Livret A

279 982

204 398

Livret jeune

20 618

19 077

Livret B

418 182

448 414

PEL/CEL

407 727

409 961

Livret de développement durable

281 015

209 637

PEP

34 433

35 904

Autres comptes d'épargne à régime spécial

72 545

73 024

Dettes rattachées

7 144

15 630

Comptes d'épargne à régime spécial

1 521 646

1 416 045

Comptes et emprunts à vue

2 333

2 618

Comptes et emprunts à terme

619 453

523 567

Dettes rattachées

18 550

15 851

Autres comptes de la clientèle

640 336

542 036

A vue

0

0

A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

0

0

Total des dettes envers la clientèle

3 838 714

3 681 257

 

Les comptes à terme incluent notamment 29 397 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

La juste valeur des dettes envers la clientèle s’élève à 3 881 986 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables

179 347

163 574

Autres dettes représentées par un titre

1 378

1 392

Total

180 725

164 966

Dettes rattachées

3 559

3 502

Total des dettes représentées par un titre

184 284

168 468

 

La juste valeur des dettes représentées par un titre s’élève à 209 552 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Comptes d'encaissement

7 660

23 033

Produits constatés d'avance

22 040

30 439

Charges à payer

35 273

30 830

Autres comptes de régularisation créditeurs

106 906

132 420

Comptes de régularisation - passif

171 879

216 722

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

425

671

Créditeurs divers

12 695

18 786

Passifs divers

13 120

19 457

Total des comptes de régularisation et passifs divers

184 999

236 179

 

5.17. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

(1)

31 décembre 2012

Provisions pour engagements sociaux

17 826

867

0

-193

0

18 500

Provisions pour activité d'épargne-logement

3 449

1 103

0

-265

0

4 287

Provisions pour engagements hors-bilan

5 569

5 772

0

-4 948

0

6 393

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

2 402

1 967

0

-909

0

3 460

Autres

1 555

1 042

0

-390

237

2 444

Autres provisions

12 975

9 884

0

-6 512

237

16 584

Total des provisions

30 801

10 751

0

-6 705

237

35 084

(1) Y compris variation de périmètre et de parité monétaire.

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

58 356

21 719

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

240 510

261 453

Ancienneté de plus de 10 ans

83 145

88 429

Encours collectés au titre des plans épargne logement

382 011

371 600

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

29 141

30 052

Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

411 152

401 653

 

5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2012

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

1 927

2 553

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

3 397

3 795

Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

5 324

6 347

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/

reprises

Autres

31/12/2012

Provisions constituées au titre des pelancienneté de moins de 4 ans

46

428

0

474

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

213

245

0

458

Ancienneté de plus de 10 ans

2 629

268

0

2 897

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 888

941

0

3 829

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

524

-58

0

466

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-15

-5

0

-20

Provisions constituées au titre des crédits CEL

52

-40

0

12

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

37

-45

0

-9

Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

3 449

838

0

4 287

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

108 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 763

4 749

Total

104 763

112 749

Dettes rattachées

39

65

Réévaluation de la composante couverte

0

0

Total des dettes subordonnées

104 802

112 814

 

La juste valeur des dettes subordonnées s’élève à 107 236 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2011

Émission

Remboursement

Autres mouvements (1)

31 décembre 2012

Dettes subordonnées à durée déterminée

108 000

 

-8 000

 

100 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

Actions de préférence

 

 

 

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 749

 

 

14

4 763

Total

112 749

 

- 8 000

14

104 763

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.19.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

10 003

16

156 254

8 783

16

136 837

Augmentation de capital

3 750

16

60 000

 

 

0

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

-2 628

16

-42 044

1 220

16

19 417

Valeur à la clôture

11 125

16

174 210

10 003

16

156 254

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

2 798

16

44 775

2 798

16

44 775

Augmentation de capital

938

16

15 000

 

 

0

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

3 736

16

59 775

2 798

16

44 775

 

Le capital se décompose comme suit au 31 décembre 2012:

— 174 210 milliers d'euros de parts sociales (11 125 parts sociales de 16 euros chacune) entièrement souscrites par les sociétaires et une SAS, structure de portage en miroir des sociétaires

— 59 775 K€ de certificats coopératifs d’investissement – CCI (3 736 certificats de 16 euros chacun) détenus par Natixis

 

1. Les primes d’émission (67 782 K€ concernent les certificats coopératifs d’investissement (CCI) détenus par Natixis. — Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 75 000 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération de l’assemblée générale extraordinaire du 15 mai 2012, par l’émission au pair :

— de 3 750 000 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune,

— de 937 500 CCI nouveaux de 16 euros de valeur nominale chacun.

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultatsymétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts et créances avec la clientèle

180 124

-49 700

130 424

181 479

-42 287

139 192

Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

180 990

-17 372

163 618

179 860

-13 158

166 702

Prêts et comptes à terme à régime spécial

-866

-32 328

-33 194

1 619

-29 129

-27 510

Prêts et créances avec les établissements de crédit

10 928

-25 245

-14 317

9 521

-25 226

-15 705

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

////

-9 823

-9 823

////

-10 173

-10 173

Instruments dérivés de couverture

11 011

-12 941

-1 930

12 139

-12 770

-631

Actifs financiers disponibles à la vente

5 985

0

5 985

2 783

0

2 783

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

71

0

71

65

0

65

Actifs financiers dépréciés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges d'intérêts

0

0

0

0

0

0

Total des produits et charges d'intérêts

208 119

-97 709

110 410

205 987

-90 456

115 531

 

Les charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 838 milliers d’euros au titre de la dotation nette à la provision épargne logement (reprise nette de 1 619 milliers d’euros au titre de l’exercice 2011).

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 3 592 milliers d’euros (1 924 milliers d’euros au titre de l’exercice 2011) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

7

-288

-281

0

-503

-503

Opérations avec la clientèle

35 113

-183

34 930

46 654

-115

46 539

Prestation de services financiers

8 706

-151

8 555

6 203

-254

5 949

Vente de produits d'assurance vie

11 316

 

11 316

6 346

 

6 346

Moyens de paiement

28 200

-15 148

13 052

29 880

-14 917

14 963

Opérations sur titres

1 465

-14

1 451

2 426

-31

2 395

Activités de fiducie

2 647

0

2 647

0

0

0

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 990

-931

3 059

3 951

-801

3 150

Autres commissions

487

0

487

307

0

307

Total des commissions

91 931

-16 715

75 216

95 767

-16 621

79 146

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats sur instruments financiers de transaction

-1 614

-1 757

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

-4

3

Résultats sur opérations de couverture

-1 482

-159

Inefficacité de la couverture de juste valeur

-1 482

-159

Variation de juste valeur de l'instrument de couverture

1 975

2 297

Variation de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

-3 457

-2 456

Inefficacité de la couverture de flux de trésorerie

0

0

Inefficacité de la couverture d'investissements nets en devises

0

0

Résultats sur opérations de change

295

328

Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 805

-1 585

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultats de cession

421

4 063

Dividendes reçus

287

560

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-5

0

Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

703

4 623

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

-18

-18

0

-17

-17

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

539

-168

371

463

0

463

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

5 044

-1 626

3 418

3 682

-1 973

1 709

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

43

0

43

0

0

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

5 626

-1 794

3 832

4 145

-1 973

2 172

Total des produits et charges des autres activités

5 626

-1 812

3 814

4 145

-1 990

2 155

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Charges de personnel

-82 322

-82 083

Impôts et taxes

-5 112

-4 516

Services extérieurs

-53 306

-51 970

Autres charges

-1

0

Autres frais administratifs

-58 419

-56 486

Total des charges générales d'exploitation

-140 741

-138 569

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2012

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-44 989

36 839

-6 474

914

-13 710

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-5 772

4 948

 

 

-824

Total coût du risque 2012

-50 761

41 787

-6 474

914

-14 534

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Opérations interbancaires

 

 

 

 

 

Opérations avec la clientèle

-50 587

41 975

-6 821

1 000

-14 433

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

Engagement par signature

-3 734

4 036

 

 

302

Total coût du risque 2011

-54 321

46 011

-6 821

1 000

-14 131

 

6.8. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

252

23

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

0

0

Total des gains ou pertes sur autres actifs

252

23

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Banque chaix

0

0

Total variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Impôts courants

-11 430

-8 952

Impôts différés

421

-729

Impôts sur le résultat

-11 009

-9 681

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

12 905

31 172

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

 

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

 

0

Impôts

11 009

9 681

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

23 914

40 853

Taux d'imposition de droit commun français (B) (*)

36,09 %

36,09 %

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

8 631

14 744

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

 

Effet des différences permanentes

6 655

3 208

Impôts à taux réduit et activités exonérées

0

-193

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

2 436

-2 793

Autres éléments

-6 713

-5 284

Impôts sur le résultat

11 009

9 681

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

46,03 %

23,70 %

(*) Le taux d'impôt pour 2011 est celui résultant du projet de loi de finances rectificative pour 2011 non promulgué à ce jour.

 

La variation à la hausse du taux effectif d’impôt résulte de la charge supplémentaire d’impôt comptabilisée suite au contrôle fiscal.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres. — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En millions d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Capitaux propres - part du groupe

495

455

Intérêts minoritaires

0

0

Émissions de Tier 1 hybrides

0

0

Retraitements prudentiels (yc écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-114

-114

Fonds propres de base (Tier 1) avant déduction

380

340

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

116

121

Déductions des fonds propres

-133

-120

Dont déduction des fonds propres de base

-67

-60

Dont déduction des fonds propres complémentaires

-67

-60

Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

364

341

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50 % des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20 % par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100 % du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50 % des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10 % du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8 %.

Au cours de l’année 2012, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

Encours net 31/12/2012

Encours net 31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

8 987

7 665

Instruments dérivés de couverture

7 124

4 955

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

51 783

34 146

Opérations interbancaires

813 079

787 076

Opérations avec la clientèle

4 237 479

4 068 872

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition des engagements au bilan

5 118 452

4 902 714

Garanties financières données

216 398

442 163

Engagements par signature

520 284

500 695

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

736 682

942 858

Exposition globale au risque de crédit

5 855 134

5 845 572

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 

2011

Dotations

Reprises non utilisées

Reprises utilisées

Autres variations

31 décembre 

2012

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

151 912

45 017

-36 839

0

-2 250

157 840

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

151 912

45 017

-36 839

0

-2 250

157 840

Exposition des engagements par signature et des garanties financières données

5 569

5 772

-4 948

0

0

6 393

Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

157 481

50 789

-41 787

0

-2 250

164 233

 

7.2.3. Actifs financiers présentant des impayés : Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2012

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et

<= 180 jours

> 180 jours et

<= 1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

6 811

1 569

801

600

96 696

106 477

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

6 811

1 569

801

600

96 696

106 477

0

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours 31/12/2011

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et

<= 180 jours

> 180 jours et

<= 1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

0

Prêts et avances

2 248

9

0

401

84 020

86 678

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

 

0

0

Total

2 248

9

0

401

84 020

86 678

0

 

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas d’instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement ou les actifs dépréciés.

7.2.4. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

Prêts et créances sur les établissements de crédit

0

0

Prêts et créances sur la clientèle

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Total des créances restructurées

0

0

 

7.2.5. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché. — Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 est présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à

1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indé-

terminée

Total

Caisse, banques centrales

61 505

0

0

0

0

61 505

Instruments dérivés de transaction

7 576

 

 

 

 

7 576

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

2

330

1 079

0

0

1 411

Instruments dérivés de couverture

0

0

2 109

5 015

0

7 124

Actifs financiers disponibles à la vente

3 840

0

33 902

1 218

187 959

226 919

Prêts et créances sur les établissements de crédit

596 710

90 000

97 311

29 058

0

813 079

Prêts et créances sur la clientèle

427 988

313 939

1 372 747

2 122 805

0

4 237 479

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

1 097 621

404 269

1 507 148

2 158 096

187 959

5 355 093

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

20 964

 

 

 

 

20 964

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

18 998

 

 

 

 

18 998

Dettes envers les établissements de crédit

81 515

131 787

400 890

188 228

0

802 420

Dettes envers la clientèle

3 073 968

77 870

512 761

174 115

0

3 838 714

Dettes représentées par un titre

4 937

330

76 233

102 784

0

184 284

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

1 199

184

101 200

2 219

0

104 802

Passifs financiers par échéance

3 201 581

210 171

1 091 084

467 346

0

4 970 182

Engagements de financements donnés en faveur des ets de crédit

46 864

0

0

0

0

46 864

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle

271 051

120 978

3 112

84 672

0

479 813

Engagements de financement donnés

317 915

120 978

3 112

84 672

0

526 677

Engagements de garantie en faveur des éts de crédit

0

0

15 423

0

0

15 423

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

1 188

3 527

167 640

28 620

0

200 975

Engagements de garanties donnés

1 188

3 527

183 063

28 620

0

216 398

 

Note 8. – Avantages au personnel.

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Salaires et traitements

-45 644

-46 587

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-5 451

-6 988

Autres charges sociales et fiscales

-26 995

-23 241

Intéressement et participation

-4 232

-5 267

Total des charges de personnel

-82 322

-82 083

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 453 cadres et 940 techniciens, soit un total de 1393 personnes (effectif CDI + CDD).

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux:

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

12 937

8 389

4 339

25 665

12 227

7 314

3 794

23 335

Juste valeur des actifs du régime

-3 373

-1 013

-128

-4 513

-3 028

-1 105

-109

-4 242

Juste valeur des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coût des services passés

-2 222

-348

-10

-2 580

-1 792

574

-61

-1 279

Solde net au bilan

7 342

6 946

4 201

18 490

7 408

6 783

3 624

17 815

Engagements sociaux passifs

7 342

6 946

4 201

18 490

7 408

6 783

3 624

17 815

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Provençale et Corse

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

12 245

7 314

3 795

23 353

Coût des services rendus

 

380

168

549

Coût financier

437

238

108

783

Prestations versées

-479

-365

-265

-1 109

Ecarts actuariels

734

553

529

1 816

Coûts des services passés

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

269

3

272

Dette actuarielle en fin de période

12 937

8 389

4 339

25 665

Juste valeur des actifs en début de période

-3 032

-1 105

-109

-4 246

Rendement attendu des actifs

-129

-25

-2

-156

Cotisations reçues

 

 

-46

-46

Prestations versées

26

138

35

199

Ecarts actuariels de l'exercice

-238

-21

-6

-265

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

Juste valeur des actifs en fin de période

-3 373

-1 013

-128

-4 513

Juste valeur des droits à remboursement en début de période

 

 

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

Cotisations versées ou reçues

 

 

 

 

Prestations versées

 

 

 

 

Ecarts actuariels de l'exercice

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

 

 

Juste valeur des droits à remboursement en fin de période

 

 

 

 

Solde net des engagements

9 564

7 376

4 211

21 150

Ecarts actuariels non reconnus

-2 222

-200

-10

-2 432

Coûts des services passés non reconnus

 

-230

 

-230

Solde net au bilan

7 342

6 946

4 201

18 490

 

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,4 % en obligations, 35,8 % en actions et 2,8 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

La Norme IAS 19 amendée est applicable au 1er janvier 2013 avec effet rétroactif au 1er janvier 2012.

La provision pour le régime de la CAR-BP au 31/12/2012 est de 7,3 millions d’euros. En IAS 19 révisé le montant de la provision pour ce régime en date du 31/12/2012 serait de 9,6 millions d’euros. L’impact de cette norme sur le montant comptabilisé de la provision au 31/12/2012 est de 2,2 millions d’euros ventilés entre 3 composantes :

— 1,8 million d’euros au titre du solde des écarts actuariels à l’ouverture au 1er janvier 2012.

— -0,1 million d’euros au titre de la modification de la charge nette de provision par résultat

— 0,5 million d’euros au titre de l’imputation des écarts actuariels de l’exercice 2012 en capitaux propres (autres éléments de résultat global).

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

380

168

549

Coût financier

437

238

108

783

Rendement attendu des actifs de couverture

-129

-25

-2

-156

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

Ecarts actuariels

69

-467

574

176

Coût net des liquidations de l'exercice

-453

-227

-247

-927

Coûts des services passés

 

-4

 

-4

Autres

 

269

3

272

Total des charges des régimes à prestations définies

-76

164

605

693

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,00 %

2,90 %

2,54 %

3,63 %

3,40 %

3,02 %

Rendement attendu des actifs des régimes

4,40 %

2,44 %

 

4,50 %

2,44 %

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour la CGPCE et CARBP.

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

— Plans d’options de souscription d’actions : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas de sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

(En milliers d’euros)

Total de l'Activité

Total de la Clientèle

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Produit net bancaire

187 338

199 870

179 692

nc

Frais de Gestion

-149 142

-144 909

-149 142

nc

Résultat brut d'exploitation

38 196

54 961

30 550

nc

Cout du Risque

-14 534

-14 131

-14 534

nc

Résultat d'exploitation

23 662

40 830

16 016

nc

 

Note 10. – Engagements.

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de financement donnés en faveur

526 677

506 264

Des établissements de crédit

46 864

40 864

De la clientèle

479 813

465 400

Ouvertures de crédit confirmées

479 813

465 400

Autres engagements

0

0

Engagements de financement reçus

25 000

55 000

D'établissements de crédit

25 000

55 000

De la clientèle

0

0

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31 décembre 2012

31 décembre 2011

Engagements de garantie donnés

1 629 499

1 786 599

D'ordre des établissements de crédit

759 887

1 588 888

D'ordre de la clientèle

869 612

197 711

Engagements de garantie reçus

660 649

634 662

D'établissements de crédit

660 649

634 662

De la clientèle

0

0

 

Les engagements de garantie donnés incluent les engagements par signature ainsi que les instruments financiers donnés en garantie.

Les instruments financiers donnés en garantie incluent notamment les créances affectées en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 152 715 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 154 140 K€ au 31 décembre 2011,

— 46 455 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 86 694 K€ au 31 décembre 2011,

— 215 292 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 311 766 K€ au 31 décembre 2011,

— 221 991 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 222 368 K€ au 31 décembre 2011,

— 154 465 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 640 562 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Provençale et Corse sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20 % du capital de la Banque Populaire Provençale et Corse au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co - entreprises et entreprises associées

Société mère

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co - entreprises et entreprises associées

Crédits

0

425 236

 

0

434 624

 

Autres actifs financiers

0

151 144

 

0

11 290

 

Autres actifs

0

25 625

 

0

9 293

 

Total des actifs avec les entités liées

0

602 005

0

0

455 207

0

Dettes

0

570 919

 

0

499 404

 

Autres passifs financiers

0

100 039

 

0

 

 

Autres passifs

0

40 804

 

0

111 413

 

Total des passifs envers les entités liées

0

711 762

0

0

610 817

0

Intérêts, produits et charges assimilés

0

-16 132

 

0

-14 389

 

Commissions

0

155

 

0

-1 050

 

Résultat net sur opérations financières

0

0

 

0

-3 157

 

Produits nets des autres activités

0

0

 

0

-7 574

 

Total du PNB réalisé avec les entités liées

0

-15 977

0

0

-26 170

0

Engagements donnés

0

61 423

 

0

78 508

 

Engagements reçus

0

25 000

 

0

55 000

 

Engagements sur instruments financiers à terme

0

106 040

 

0

468 975

 

Total des engagements avec les entités liées

0

192 463

0

0

602 483

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont le directeur général ainsi que les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2012 s’élèvent à 488 milliers d’euros (449 milliers d’euros en 2011), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Avantages à court terme

488

449

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

Total

488

449

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

Les avantages postérieurs à l’emploi incluent les indemnités de fin de mandat et le complément de retraite issu du régime de retraite des dirigeants mandataires sociaux.

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant global des prêts accordés

164

293

Montant global des garanties accordées

 

 

 

Note 12. – Transfert d’actifs.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concerné par ce type d’opérations.

 

Note 13. – Périmètre de consolidation.

13.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2012. — Au 31 décembre 2012, les SCI Pytheas Prado 1 et 2, créées au cours de l’exercice, ont été intégrées dans le périmètre de consolidation. Ces 2 SCI sont consolidées selon la méthode de l’intégration globale.

 

13.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Dénomination

Ets français

Méthode

Taux de contrôle

31/12/2012

31/12/2011

Banque Populaire Provençale et Corse

X

IG

100 %

100 %

Banque CHAIX

X

IG

100 %

100 %

Sociétés de Caution Mutuelle

X

IG

100 %

100 %

Société Immobilière Provençale et Corse

X

IG

100 %

100 %

SAS Sociétariat BP Provençale et Corse

X

IG

100 %

100 %

SCI Pytheas Prado 1 et 2

X

IG

100 %

n/a

 

Note 14. – Autres informations.

14.1. Honoraires des commissaires aux comptes. — Honoraires des controleurs legaux des comptes et des membres de leurs reseaux :

 

Montants (en milliers d’euros)

Total

KPMG Audit - Réseau Kpmg

ACE - RESEAU PKF

Jean Claude Germain

2012

2011

Variation (%)

2012

2011

Variation (%)

2012

2011

Variation (%)

2012

2011

Variation (%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

318

92,4 %

288

84,2 %

10,4 %

182

87,5 %

157

78,9 %

15,9 %

100

100,0 %

98

89,1 %

2,0 %

36

100,0 %

33

100,0 %

9,1 %

Emetteur

236

 

229

 

 

100

 

98

 

 

100

 

98

 

 

36

 

33

 

 

Filiales intégrés globalement

82

 

59

 

 

82

 

59

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

26

7,6 %

54

15,8 %

-51,9 %

26

12,5 %

42

21,1 %

-38,1 %

0

0,0 %

12

10,9 %

-100,0 %

0

0,0 %

0

0,0 %

 

Emetteur

6

 

54

 

 

6

 

42

 

 

 

 

12

 

 

 

 

 

 

 

Filiales intégrés globalement

20

 

0

 

 

20

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

344

100,0 %

342

100,0 %

0,6 %

208

100,0 %

199

100,0 %

4,5 %

100

100,0 %

110

100,0 %

-9,1 %

36

100,0 %

33

100,0 %

9,1 %

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

0

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

0

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous-total

0

0,0 %

0

0,0 %

 

0

0,0 %

0

0,0 %

 

0

0,0 %

0

0,0 %

 

0

0,0 %

0

0,0 %

 

Total

344

100,0 %

342

100,0 %

0,6 %

208

100,0 %

199

100,0 %

4,5 %

100

100,0 %

110

100,0 %

-9,1 %

36

100,0 %

33

100,0 %

9,1 %

 

Les montants portent sur les prestations figurant de le compte de résultat de l’exercice, y compris, notamment, la TVA non récupérable.

 

1.1.7. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. (BPPC), tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. Cette crise s'accompagne d'une crise économique et de liquidité, qui rend difficile l'appréhension des perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L.823.9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations et que nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

— Estimations comptables :

– Ecarts d’acquisition : Les écarts d’acquisition font l’objet de tests de perte de valeur selon les modalités décrites dans les notes 3.4.3 et 5.13 de l’annexe des comptes consolidés. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné les modalités de mise en œuvre de ces tests, revu les prévisions de flux de trésorerie et la cohérence d’ensemble des hypothèses utilisées, contrôlé les calculs conduisant à l’absence de dépréciation à la clôture de l’exercice et vérifié que la note 5.13 de l’annexe des comptes consolidés donne une information appropriée.

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 et 5.5.2 de l’annexe des comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

– Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente selon les modalités décrites dans les notes 4.1.2, 4.1.7 et 5.3 de l’annexe des comptes consolidés :

pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 4.9 et 8.2 de l’annexe des comptes consolidés.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les note 4.5 et 5.17 de l’annexe des comptes consolidés.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 29 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

2. — Comptes sociaux de la Banque Populaire Provençale et Corse au 31/12/20012.

2.1. — Comptes individuels au 31 décembre 2012 (et au 31 décembre 2011).

2.1.1. — Bilan et hors-bilan.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisses, banques centrales

 

46 154

59 537

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

10 021

744

Créances sur les établissements de crédit

3.1

626 812

634 104

Opérations avec la clientèle

3.2

3 377 891

3 191 959

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

1 291

78 515

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

757

1 091

Participations et autres titres detenus a long terme

3.4

165 888

148 971

Parts dans les entreprises liées

3.4

255 872

284 872

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

679

981

Immobilisations corporelles

3.6

14 516

17 228

Autres actifs

3.8

20 438

20 500

Comptes de régularisation

3.9

95 409

105 639

Total de l'actif

 

4 615 728

4 544 141

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

371 513

342 959

Engagements de garantie

4.1

161 832

177 178

Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

969 120

1 010 767

Opérations avec la clientèle

3.2

2 430 618

2 348 210

Dettes representées par un titre

3.7

330 206

336 207

Autres passifs

3.8

11 556

14 569

Comptes de régularisation

3.9

123 135

137 756

Provisions

3.10

29 650

25 863

Dettes subordonnées

3.11

100 039

108 065

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

27 705

56 705

Capitaux propres (hors FRBG)

3.13

593 699

505 999

Capital souscrit

 

298 875

223 875

Primes d'émission

 

67 782

67 782

Réserves

 

198 875

180 267

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 576

1 178

Report à nouveau

 

6 500

6 000

Résultat de l'exercice (+/-)

 

20 091

26 897

Total du passif

 

4 615 728

4 544 141

 

Hors-bilan

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement

4.1

25 000

55 000

Engagements de garantie

4.1

825 623

804 004

Engagements sur titres

 

 

 

 

2.1.2. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros).

 

 

Notes

Exercice 2012

Exercice 2011

Intérêts et produits assimilés

5.1

161 751

157 515

Intérêts et charges assimilées

5.1

-90 621

-84 001

Revenus des titres à revenu variable

5.2

10 600

10 559

Commissions (produits)

5.3

61 279

64 508

Commissions (charges)

5.3

-12 904

-13 630

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

172

185

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

138

3 637

Autres produits d'exploitation bancaire

5.6

5 094

3 830

Autres charges d'exploitation bancaire

5.6

-853

-653

Produit net bancaire

 

134 656

141 950

Charges générales d'exploitation

5.7

-91 833

-89 282

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 099

-4 316

Résultat brut d'exploitation

 

38 724

48 352

Coût du risque

5.8

-7 829

-7 757

Résultat d'exploitation

 

30 895

40 595

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.9

-29 721

7

Résultat courant avant impôt

 

1 174

40 602

Résultat exceptionnel

5.10

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.11

-9 685

-7 707

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

28 602

-5 998

Résultat net

 

20 091

26 897

 

2.1.3. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

Note 1. – Cadre général.

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre-Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en œuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts par réseau est de 337 M€ au 31 décembre 2012 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Le 26 mars 2012, la Banque Populaire Provençale et Corse a souscrit des titres super-subordonnés à durée indéterminée (TSSDI) émis par BPCE SA pour un montant de 15,6 M€.

Ces TSSDI sont éligibles aux fonds propres additionnels de catégorie 1 (Tier 1) dans le cadre de la nouvelle réglementation Bâle 3 (en cours de transposition dans l’Union européenne par le règlement et la 4ème directive relatifs à l'adéquation des fonds propres).

Ces instruments remplissent les 16 critères d’un instrument additionnel de catégorie 1 tel que défini à l’article 49 du projet de règlement. Ils sont notamment convertibles automatiquement en actions ordinaires de BPCE SA en cas de dégradation du ratio fonds propres de base de catégorie 1 (Common Equity Tier 1 - CET 1) ou du ratio fonds propres de base (ratio Tier 1) du Groupe BPCE SA.

L’intention de gestion liée à cet instrument hybride correspondant davantage à celle d’un titre à revenu variable, il a été classé dans la catégorie comptable « Autres Titres Détenus à Long Terme - ATDLT ».

La Banque Populaire Provençale et Corse a procédé, en date du 31 juillet 2012, a une augmentation de capital de 60 M€ et de 15 M€ au titre des Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Dans le cadre de la construction de son nouveau siège, la Banque Populaire Provençale et Corse a créé deux SCI :

SCI Pythéas Prado I a acquis un terrain 247, avenue du Prado à Marseille, et l’a donné à bail à construction à SCI Pythéas Prado II pour y construire le nouveau siège.

Le contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010, commencé en septembre 2011 a conduit à un redressement portant sur 2,2 M€ au titre de l’article L62 (provisions pour clients douteux et contentieux). Par ailleurs la banque a intégralement provisionné, au titre du litige en cours avec l’administration fiscale les sommes redressées sur la TVA sur la Banque à distance et le recouvrement de créances.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Provençale et Corse a constitué une provision pour dépréciation des titres Banque Chaix, pour un montant de 30 M€, et a décidé d’utiliser le fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 29 M€. Le résultat de l’exercice 2012 a donc été impacté pour un million d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — BPCE SA et Natixis ont respectivement présenté à leur conseil de surveillance et conseil d’administration du 17 février 2013 un projet de simplification significative de la structure du Groupe BPCE.

L’opération envisagée consisterait en un rachat par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne de l’ensemble des certificats coopératifs d’investissement (CCI) qu’elles ont émis et qui sont actuellement intégralement détenus par Natixis. A la suite de l’annulation des CCI ainsi rachetés par chacune des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne, le capital des établissements serait entièrement détenu par leurs sociétaires.

La réduction des encours pondérés de Natixis, liés à la détention des CCI, permettrait à cette dernière de reverser une partie de ses fonds propres devenus excédentaires à ses actionnaires en proposant une distribution exceptionnelle de dividendes. Enfin, afin d’assurer une allocation appropriée des ressources au sein du Groupe, BPCE SA rembourserait ses titres super subordonnés souscrits par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne et réduirait le capital de BPCE SA au bénéfice des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne.

L’opération sera soumise à l’approbation des conseils des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne (actionnaires à parité de BPCE SA), de BPCE SA et de Natixis qui seront appelés à se prononcer, après consultation des instances représentatives du personnel. Cette opération pourrait se réaliser au cours du troisième trimestre 2013.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

3.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

3.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2012.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2012 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

— Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats au comptant et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

— le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

— le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

 

Titres de transaction. — Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

Titres de placement. — Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

Titres d’investissement. — Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

 

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

Titres de l’activité de portefeuille. — L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Titres de participation et parts dans les entreprises liées. — Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Au 31 décembre 2012, la détermination de la valeur d’utilité des titres de participation dans la Banque Chaix repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

— flux futurs estimés : sur la base du PMT 2013 à 2018 ;

— taux de croissance à l’infini : 2,5 % (le taux retenu au 31 décembre 2011 était de 2,5 %) ;

— taux d’actualisation : 8,80 % (le taux retenu au 31 décembre 2011 était de 8,74 %)

— Prise en compte d’une valeur terminale estimée sur la base des derniers flux de trésorerie projetée.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Autres titres détenus à long terme. — Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

Reclassement d’actifs financiers. — Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

A noter que le Conseil national de la comptabilité, dans son communiqué du 23 mars 2009, précise que « Les possibilités de transferts de portefeuille, en particulier du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement telles que prévues par l’article 19 du règlement CRB n° 90-01 avant sa mise à jour par le règlement n° 2008-17 du CRC restent en vigueur et ne sont pas abrogées par ce dernier règlement du CRC.

Le règlement n° 2008-17 du CRC prévoyant des possibilités additionnelles de transferts entre portefeuilles, ces nouvelles possibilités de transferts complètent celles précédemment définies, et ce, à compter de la date d’application de ce règlement le 1er juillet 2008 ».

Par conséquent, un reclassement du portefeuille de titres de placement vers le portefeuille de titres d’investissement demeure possible sur simple changement d’intention, si, au jour, du transfert, tous les critères du portefeuille d’investissement sont remplis.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

— le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

— le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Immobilisations incorporelles. — Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

Immobilisations corporelles. — Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés ou non liés à des opérations bancaires au sens de l'article L.311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L.311-2 de ce même Code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. A moins d’être couverte par un texte spécifique, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers, conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

Engagements sociaux. — Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

Provisions épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

 

Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

— micro-couverture (couverture affectée) ;

— macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

— positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

— gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument.

La comptabilisation des plus ou moins values latentes est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré).

Sur les marchés de gré à gré, les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Sur les marchés organisés ou assimilés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

— Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

— Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

Opérations conditionnelles. — Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice. Il en est de même pour les titres super subordonnés à durée indéterminée répondant à la définition d’un instrument de Fonds propres prudentiels « Tier 1 ». Le groupe considère en effet que ces revenus ont le caractère d’intérêts.

 

Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances à vue

193 565

41 936

Comptes ordinaires

193 565

41 936

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

429 312

590 659

Comptes et prêts à terme

396 601

557 948

Prêts subordonnés et participatifs

32 711

32 711

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

3 935

1 509

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

Total

626 812

634 104

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 192 781 milliers d'euros à vue et 281 343 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 124 460 milliers d'euros au 31 décembre 2012.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes à vue

75 964

114 162

Comptes ordinaires créditeurs

75 964

114 162

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Dettes à terme

879 011

883 109

Comptes et emprunts à terme

867 224

883 109

Valeurs et titres donnés en pension à terme

11 787

0

Autres sommes dues

6 641

6 938

Dettes rattachées

7 504

6 558

Total

969 120

1 010 767

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 305 milliers d'euros à vue et 492 424 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires débiteurs

103 872

84 309

Créances commerciales

27 753

21 653

Autres concours à la clientèle

3 167 915

3 015 810

Crédits à l'exportation

1 494

2 133

Crédits de trésorerie et de consommation

193 690

179 589

Crédits à l'équipement

763 715

730 111

Crédits à l'habitat

2 209 016

2 103 977

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

 

 

Créances rattachées

15 955

18 810

Créances douteuses

142 520

129 147

Dépréciations des créances sur la clientèle

-80 124

-77 770

Total

3 377 891

3 191 959

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes d'épargne à régime spécial

963 669

901 307

Livret A

168 762

120 614

PEL/CEL

308 065

314 545

Autres comptes d'épargne à régime spécial

486 842

466 148

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 446 885

1 421 998

Dépôts de garantie

68

68

Autres sommes dues

2 014

2 266

Dettes rattachées

17 982

22 571

Total

2 430 618

2 348 210

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 031 199

 

1 031 199

1 044 370

 

1 044 370

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

29 397

29 397

0

48 148

48 148

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

386 289

386 289

0

329 480

329 480

Total

1 031 199

415 686

1 446 885

1 044 370

377 628

1 421 998

 

Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

994 601

88 071

-50 673

54 023

-40 827

Entrepreneurs individuels

275 282

21 261

-11 665

13 041

-9 398

Particuliers

1 997 854

32 837

-17 562

20 142

-14 149

Administrations privées

14 813

330

-209

203

-168

Administrations publiques et Sécurité Sociale

12 957

0

0

0

0

Autres

4 032

20

-15

13

-12

Total au 31 décembre 2012

3 299 540

142 520

-80 124

87 422

-64 554

Total au 31 décembre 2011

3 121 772

129 147

-77 770

77 171

-58 367

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

10 021

0

 

10 021

 

744

0

 

744

Valeurs brutes

 

10 000

0

 

10 000

 

743

0

 

743

Créances rattachées

 

21

0

 

21

 

1

0

 

1

Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

40

1 252

0

1 291

 

77 264

1 251

0

78 515

Valeurs brutes

 

39

1 250

 

1 289

 

77 039

1 250

 

78 289

Créances rattachées

 

1

2

 

2

 

228

1

 

229

Dépréciations

 

0

0

 

0

 

-3

0

 

-3

Actions et autres titres à revenu variable

 

757

 

0

757

 

1 091

 

0

1 091

Montants bruts

 

811

 

0

811

 

1 100

 

0

1 100

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

-54

 

0

-54

 

-9

 

0

-9

Total

0

10 818

1 252

0

12 069

0

79 099

1 251

0

80 350

 

La valeur de marché des titres d’investissement s’élève à 1 409 K€.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

 

1 250

1 250

 

 

1 250

1 250

Titres non cotés

 

39

 

39

 

10 039

 

10 039

Titres prêtés

 

 

 

0

 

67 000

 

67 000

Titres empruntés

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances douteuses

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

1

2

3

 

228

1

229

Total

0

40

1 252

1 292

0

77 267

1 251

78 518

Dont titres subordonnés

 

39

 

39

 

39

 

39

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0 K€ au 31 décembre 2012 contre 3 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1,6 K€ au 31 décembre 2012 contre 75,6 K€ au 31 décembre 2011.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2012 contre 0 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 159 K€ au 31 décembre 2012 contre 163 K€ au 31 décembre 2011.

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

811

 

811

 

1 100

 

1 100

Titres non cotés

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

0

811

0

811

0

1 100

0

1 100

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 811 K€ d’OPCVM/FCP dont 0 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2012, contre 1 100 K€ d’OPCVM dont 0 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 54 K€ au 31 décembre 2012 contre 9 K€ au 31 décembre 2011. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 25 K€ au 31 décembre 2012 contre 156 K€ au 31 décembre 2011.

 

Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Achats

Cessions

Rembts

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2012

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 251

 

 

 

 

 

 

1

1 252

Total

1 251

0

0

0

0

0

0

1

1 252

 

Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif.

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

— Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmen-

tation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2012

Valeurs brutes

453 893

16 588

0

0

0

470 481

Participations et autres titres détenus à long terme

149 021

15 588

 

 

 

164 609

Parts dans les entreprises liées

304 872

1 000

 

 

 

305 872

Produits à recevoir

0

1 318

0

0

0

1 318

Participations et autres titres détenus à long terme

 

1 318

 

 

 

1 318

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

0

Dépréciations

20 051

30 000

-11

0

0

50 040

Participations et autres titres à long terme

51

 

-11

 

 

40

Parts dans les entreprises liées

20 000

30 000

 

 

 

50 000

Immobilisations financières nettes

433 843

-12 094

11

0

0

421 760

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 2 078 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 1 078 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

Les autres titres détenus à long terme incluent notamment les certificats d’association au fonds de garantie des dépôts (613 K€) ainsi que des titres subordonnés à durée indéterminée émis par BPCE SA, répondant à la définition de fonds propres prudentiels, et dont l’intention de gestion correspond davantage à celle d’un titre à revenu variable (15 568 K€).

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 se sont traduits par la constatation d’une dépréciation complémentaire de 30 000 K€ sur les titres de la Banque Chaix.

La valeur des titres de l’organe central a été déterminée en calculant un actif net réévalué qui intègre la réévaluation des principales filiales de BPCE. Les principales filiales de BPCE sont valorisées à partir de prévisions pluriannuelles actualisées des flux de dividendes attendus (Dividend Discount Model). Les prévisions des flux de dividendes attendus s’appuient sur les plans d’affaires issus des plans stratégiques des entités concernées et sur des paramètres techniques jugés raisonnables. Les contraintes prudentielles applicables aux activités concernées, y compris les principaux effets attendus de Bâle III, ont notamment été prises en considération dans l’exercice de valorisation.

L’actif net réévalué de BPCE intègre les actifs incorporels détenus par BPCE SA et les charges de structure de l’organe central.

Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2012 font ressortir une valeur vénale des titres BPCE supérieure à la valeur nette comptable, ainsi, aucune provision pour dépréciation des titres n’a été comptabilisée. Au 31 décembre 2012, la valeur nette comptable s’élève à 132 267 K€ pour les titres BPCE.

 

Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros.

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (En %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR Provençale et Corse

1 503

-143

100,00%

1 503

1 503

200

0

0

-31

0

 

Banque Chaix

11 571

54 099

100,00 %

302 292

252 292

0

0

64 053

5 007

9 000

 

Société Immobilière Provençale et Corse

508

-126

100,00 %

508

508

1 714

0

0

-2

0

 

SCI Canebière

572

111

99,90 %

570

570

0

0

52

21

0

 

SCI Pytheas Prado 1

500

0

99,99 %

500

500

15 227

0

0

0

0

 

SCI Pytheas Prado 2

500

0

99,99 %

500

500

0

0

0

0

0

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50 %)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

467 227

15 129 251

0,78 %

132 267

132 267

0

0

-78 229

-3 338 778

0

 

Informatique Banques populaires

89 733

-15 640

1,51 %

1 359

1 359

120

0

274 220

-3 569

0

 

Capital IBP Investissement

34 549

353

3,76 %

1 320

1 320

0

0

27 938

2

0

 

SCI Virginia

0

-4

35,00 %

0

0

49

0

0

-4

0

 

SCI Saint Exupery

0

40

30,00 %

0

0

0

0

0

40

12

 

SCI Base

2

389

20,90 %

0

0

207

0

530

389

0

 

SCI GC2I

2

-12

10,00 %

0

0

26

0

0

-12

0

 

SAS Bp Developpement

456 117

194 729

1,67 %

12 843

12 843

0

0

28 716

11 545

197

 

SAS BP Création

8 400

-1 807

1,94 %

163

147

0

0

0

-149

0

 

Socami

181

1 358

41,98 %

76

76

76

0

390

-188

0

 

Socama Vaucluse

143

146

1,06 %

2

2

0

0

163

0

0

 

Socama Corse

85

510

1,79 %

2

2

0

0

99

28

0

 

Caisse de développement de la Corse

5 001

NC

3,66 %

183

183

0

0

NC

NC

0

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

212

189

0

0

 

 

8

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Banque Chaix

43, cours Jean Jaurès, 84027 Avignon

SA

Socama Bouches du Rhône

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SCM

Socami Provence Corse

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SCM

Socama Corse

6, avenue Antoine Serafini, 20000 Ajaccio

SCM

Socama Vaucluse

7, avenue de l'Etang, 84000 Avignon

SCM

Sté Immobilière Provençale et Corse

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SARL

SCI Canebiere

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SCI

Sté de Capital Risque Provençale et Corse

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SAS

SCI Pytheas Prado 1

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SCI

SCI Pytheas Prado 2

245, boulevard Michelet, 13009 Marseille

SCI

 

Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2012

31/12/2011

Créances

2 328

23 571

25 899

1 044

Dont subordonnées

 

 

0

 

Dettes

383 731

6 516

390 247

408 808

Dont subordonnées

 

 

0

 

Engagements donnés

6 425

0

6 425

6 200

Engagements de financement

 

 

0

 

Engagements de garantie

6 425

 

6 425

6 200

Autres engagements donnés

 

 

0

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

 

 

0

 

 

 

0

Biens temporairement non loués

 

 

 

0

 

 

 

0

Encours douteux

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciation

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opérations.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

— Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmen-

tation

Diminution

Autres

mouve-

ments

31/12/2012

Valeurs brutes

6 078

131

0

0

6 209

Droits au bail et fonds commerciaux

5 446

0

0

0

5 446

Logiciels

632

131

0

0

763

Autres

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

5 098

432

0

0

5 530

Droits au bail et fonds commerciaux

4 522

266

0

0

4 789

Logiciels

575

166

0

0

741

Autres

0

0

0

0

0

Total valeurs nettes

981

-301

0

0

679

 

— Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmen-

tation

Diminution

Autres

mouve-

ments

31/12/2012

Valeurs brutes

56 193

1 011

-199

-35

56 970

Immobilisations corporelles d'exploitation

55 590

1 011

-199

-35

56 366

Terrains

966

0

-11

0

955

Constructions

9 867

39

-102

0

9 804

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

44 756

972

-86

-35

45 607

Immobilisations hors exploitation

604

0

0

0

604

Amortissements et dépréciations

38 965

3 664

-179

3

42 454

Immobilisations corporelles d'exploitation

38 678

3 647

-179

3

42 149

Terrains

0

 

 

 

0

Constructions

5 153

324

-102

0

5 375

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

33 525

3 323

-77

3

36 774

Immobilisations hors exploitation

288

17

0

0

305

Total valeurs nettes

17 228

-2 653

-20

-38

14 516

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Bons de caisse et bons d'épargne

9

9

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

324 403

330 038

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

5 794

6 160

Total

330 206

336 207

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

2

0

0

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

162

80

225

107

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

425

 

475

Créances et dettes sociales et fiscales

14 524

8 592

15 529

10 176

Dépôts de garantie reçus et versés

76

0

0

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

5 676

2 457

4 746

3 811

Total

20 438

11 556

20 500

14 569

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

3

0

9

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

144

0

52

Charges et produits constatés d'avance

6 862

20 331

6 743

20 805

Produits à recevoir/Charges à payer

6 891

23 555

5 686

21 241

Valeurs à l'encaissement

44 003

6 447

35 125

11 310

Autres

37 651

72 658

58 076

84 348

Total

95 409

123 135

105 639

137 756

 

3.10. Provisions :

— Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Provisions pour risques de contrepartie

7 530

3 584

 

-1 545

9 569

Provisions pour engagements sociaux

14 421

666

 

-119

14 968

Provisions pour PEL/CEL

2 341

617

 

-31

2 927

Autres provisions pour risques

1 571

1 337

0

-722

2 186

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

0

Immobilisations financières

 

 

 

 

0

Promotion immobilière

 

 

 

 

0

Provisions pour impôts

237

756

 

 

993

Autres

1 334

581

 

-722

1 193

Provisions exceptionnelles

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

0

Autres provisions exceptionnelles

 

 

 

 

0

Total

25 863

6 204

0

-2 417

29 650

 

— Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2012

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

98 094

54 129

-2 021

-19 722

130 480

Dépréciations sur créances sur la clientèle

77 770

24 084

-2 021

-19 709

80 124

Dépréciations sur autres créances

20 324

30 045

 

-13

50 356

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

7 530

3 584

0

-1 545

9 569

Provisions sur engagements hors-bilan (1)

2 856

2 822

 

-1 545

4 133

Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

4 674

762

 

 

5 436

Autres provisions

 

 

 

 

0

Total

105 624

57 713

-2 021

-21 267

140 049

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (3 644 milliers d'euros en 2012).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Provençale et Corse concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2012

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2011

Valeur actualisée des engagements financés (a)

12 937

6 022

3 133

22 092

12 227

4 921

2 623

19 771

Juste valeur des actifs du régime (b)

-3 373

-1 013

-128

-4 513

-3 028

-1 105

-109

-4 242

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-2 222

-389

-10

-2 621

-1 792

733

-61

-1 120

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

7 342

4 620

2 995

14 958

7 408

4 549

2 453

14 410

Passif

7 342

4 620

2 995

 

7 408

4 549

2 453

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2012, sur l’ensemble des 47,2 M€ d’écarts actuariels générés, 68,7 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et (21,5) M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2012, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,4 % en obligations, 35,8 % en actions et 2,8 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

263

153

415

 

275

150

425

Coût financier

437

170

79

687

403

180

80

663

Rendement attendu des actifs de couverture

-129

-25

-2

-156

-142

-26

-3

-170

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

69

-467

521

123

0

 

-47

-47

Coût net des liquidations de l'exercice

-453

-71

-115

-639

-447

-32

-128

-608

Coût des services passés

 

-4

 

-4

 

 

6

6

Autres

 

206

-66

140

 

95

-21

74

Total

-76

71

571

565

-186

492

37

342

 

Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régimes CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

31/12/2011

Taux d'actualisation

3,00 %

3,63 %

2,90 %

3,40 %

2,54 %

3,02 %

Taux de rendement brut attendu

4,40 %

4,50 %

2,44 %

2,44 %

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

Le taux d’actualisation utilisé est un taux « Euro corporate Composite AA+ ».

 

Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

44 029

18 271

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

192 260

211 455

Ancienneté de plus de 10 ans

53 126

56 357

Encours collectés au titre des plans épargne logement

289 415

286 083

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

21 745

22 682

Total

311 160

308 765

 

Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours de crédits octoyés :

 

 

Au titre des plans épargne logement

1 268

1 658

Au titre des comptes épargne logement

3 058

3 395

Total

4 326

5 053

 

Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations/reprises nettes

31/12/2012

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

39

319

358

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

176

194

370

Ancienneté de plus de 10 ans

1 700

162

1 861

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

1 914

674

2 588

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

396

-47

348

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-16

-5

-20

Provisions constituées au titre des crédits CEL

47

-36

11

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

31

-41

-10

Total

2 341

586

2 927

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

100 000

108 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

39

65

Total

100 039

108 065

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d’euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions de remboursement

Tsr 4,92 juin 09 - juin 17

100 000

EUR

EURIBOR 3M + 1,55 %

06/17

Sans faculté de rembt anticipé

Dettes rattachées

39

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2012

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

56 705

0

-29 000

0

27 705

Total

56 705

0

-29 000

0

27 705

 

Au 31 décembre 2012, les Fonds pour risques bancaires généraux incluent notamment 21 635 milliers d'euros affectés au Fonds Régional de Solidarité.

Sur l’exercice 2012, la Banque Populaire Provençale et Corse a décidé de reprendre 29 M€ du FRBG afin de couvrir la dotation aux provisions pour dépréciation des titres de sa filiale Banque Chaix.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/

autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2010

223 875

67 782

168 612

25 893

486 162

Mouvements de l'exercice

 

 

18 833

1 004

19 837

Total au 31 décembre 2011

223 875

67 782

187 445

26 897

505 999

Variation de capital

75 000

 

 

 

75 000

Résultat de la période

 

 

 

20 091

20 091

Distribution de dividendes

 

 

 

-7 789

-7 789

Changement de méthode

 

 

 

 

0

Autres mouvements (1)

 

 

19 506

-19 108

398

Total au 31 décembre 2012

298 875

67 782

206 951

20 091

593 699

(1) Affectation du résultat 2011 et var des provisions réglementées.

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 298 875 K€ et est composé pour 239 100 032 euros de 14 943 752 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 59 775 008 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 75 000 K€ a été réalisée aux termes d’une délibération de l’assemblée générale extraordinaire du 15 mai 2012, par l’émission au pair :

— de 3 750 000 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune,

— de 937 500 CCI nouveaux de 16 euros de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2012

Total des emplois

726 308

311 326

1 155 528

1 822 853

0

4 016 015

Effets publics et valeurs assimilées

21

 

10 000

 

 

10 021

Créances sur les établissements de crédit

429 071

71 848

97 000

28 893

 

626 812

Opérations avec la clientèle

297 208

239 228

1 047 495

1 793 960

 

3 377 891

Obligations et autres titres à revenu fixe

8

250

1 033

 

 

1 291

Opérations de crédit-bail et de locations simples

 

 

 

 

 

0

Total des ressources

1 993 282

268 356

1 100 492

467 853

0

3 829 983

Dettes envers les établissements de crédit

88 868

131 787

542 893

205 572

 

969 120

Opérations avec la clientèle

1 898 572

66 319

303 446

162 281

 

2 430 618

Dettes représentées par un titre

5 803

70 250

154 153

100 000

 

330 206

Dettes subordonnées

39

 

100 000

 

 

100 039

 

Note 4.– Informations sur le hors-bilan et opérations assimilées.

4.1. Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

0

0

En faveur de la clientèle

371 513

342 959

Ouverture de crédits documentaires

7 119

8 902

Autres ouvertures de crédits confirmés

364 394

334 057

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

371 513

342 959

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

25 000

55 000

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

25 000

55 000

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

6 425

6 200

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

6 425

6 200

D'ordre de la clientèle

155 407

170 978

Cautions immobilières

82

277

Cautions administratives et fiscales

5 578

5 298

Autres cautions et avals donnés

149 747

165 403

Total des engagements de garantie donnés

161 832

177 178

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

825 623

804 004

Total des engagements de garantie reçus

825 623

804 004

 

Autres engagements ne figurant pas au hors bilan. — Au 31 décembre 2012, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 121 887 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 110 307 K€ au 31 décembre 2011,

— 46 455 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 86 694 K€ au 31 décembre 2011,

— 215 292 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 311 766 K€ au 31 décembre 2011,

— 221 991 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 222 368 K€ au 31 décembre 2011,

— 154 465 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 640 562 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

Aucun autre engagement significatif n'a été donné par la Banque Populaire Provençale et Corse en garantie de ses propres engagements ou pour le compte de tiers.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

— Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

 

 

0

 

 

 

0

 

Contrats de change

 

 

0

 

 

 

0

 

Autres contrats

 

 

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

448 538

0

448 538

-6 026

402 898

0

402 898

-5 958

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

 

0

0

0

 

Swaps de taux d'intérêt

410 376

0

410 376

-6 026

349 994

0

349 994

-5 958

Swaps financiers de devises

0

0

0

 

0

0

0

 

Autres contrats à terme

38 162

0

38 162

 

52 904

0

52 904

 

Total opérations fermes

448 538

0

448 538

-6 026

402 898

0

402 898

-5 958

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

6 798

0

6 798

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

 

 

 

0

 

Options de change

6 798

0

6 798

 

 

 

0

 

Autres options

0

0

0

 

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

111 400

0

111 400

-700

121 298

0

121 298

-1 009

Options de taux d'intérêt

111 400

0

111 400

-700

121 298

0

121 298

-1 009

Options de change

0

0

0

 

0

0

0

 

Autres options

0

0

0

 

0

0

0

 

Total opérations conditionnelles

118 198

0

118 198

-700

121 298

0

121 298

-1 009

Total instruments financiers et change à terme

566 736

0

566 736

-6 726

524 196

0

524 196

-6 967

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corsesur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

302 023

108 353

0

0

410 376

252 881

97 113

0

0

349 994

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

302 023

108 353

0

0

410 376

252 881

97 113

0

0

349 994

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Opérations conditionnelles

111 400

0

0

0

111 400

121 298

0

0

0

121 298

Options de taux d'intérêt

111 400

0

0

0

111 400

121 298

0

0

0

121 298

Total

413 423

108 353

0

0

521 776

374 179

97 113

0

0

471 292

 

(En milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Juste valeur

-4 001

-2 724

0

0

-6 726

-2 673

-4 294

0

0

-6 967

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2012

Opérations fermes

61 806

253 452

95 118

410 376

Opérations sur marchés organisés

61 806

253 452

95 118

410 376

Opérations de gré à gré

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

57 749

51 872

1 780

111 400

Opérations sur marchés organisés

57 749

51 872

1 780

111 400

Opérations de gré à gré

 

 

 

0

Total

119 555

305 324

96 897

521 776

 

4.3. Ventilation du bilan par devise. — Les expositions bilan aux devises hors euros de la Banque Populaire Provençale et Corse ne sont pas significatives.

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

19 942

-41 651

-21 709

16 516

-39 960

-23 444

Opérations avec la clientèle

140 365

-34 302

106 063

138 148

-29 623

108 525

Obligations et autres titres à revenu fixe

917

-11 413

-10 496

2 233

-10 594

-8 361

Dettes subordonnées

472

-2 404

-1 932

561

-3 222

-2 661

Autres

55

-851

-796

57

-602

-545

Total

161 751

-90 621

71 130

157 515

-84 001

73 514

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La dotation nette de reprise de la provision épargne logement s’élève à 586 K€ pour l’exercice 2012, contre une reprise de 1 115 K€ pour l’exercice 2011.

 

5.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

10 600

10 559

Total

10 600

10 559

 

5.3. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

7

-288

-281

0

-488

-488

Opérations avec la clientèle

33 949

-183

33 766

35 151

-115

35 036

Opérations sur titres

1 508

0

1 508

1 551

-20

1 531

Moyens de paiement

21 027

-11 431

9 596

22 601

-12 065

10 536

Opérations de change

560

-1

559

629

-1

628

Engagements hors-bilan

1 589

-880

709

1 636

-790

846

Prestations de services financiers

2 360

-121

2 239

2 633

-151

2 482

Activités de conseil

279

0

279

307

0

307

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

Total

61 279

-12 904

48 375

64 508

-13 630

50 878

 

5.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

172

185

Instruments financiers à terme

 

 

Total

172

185

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-42

 

-42

-12

 

-12

Dotations

-45

 

-45

-12

 

-12

Reprises

3

 

3

0

 

0

Résultat de cession

180

 

180

3 649

 

3 649

Autres éléments

0

 

0

0

 

0

Total

138

0

138

3 637

0

3 637

 

5.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

539

-168

371

463

0

463

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilères

603

-15

588

494

-21

473

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

164

0

164

Autres produits et charges accessoires

3 952

-670

3 282

2 709

-632

2 077

Total

5 094

-853

4 241

3 830

-653

3 177

 

5.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-30 987

-28 474

Charges de retraite et assimilées (1)

-4 191

-5 191

Autres charges sociales

-13 977

-12 253

Intéressement des salariés

-2 473

-3 809

Participation des salariés

-1 057

-1 337

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 133

-3 036

Total des frais de personnel

-56 818

-54 100

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-3 950

-3 127

Autres charges générales d'exploitation

-31 065

-32 055

Total des autres charges d'exploitation

-35 015

-35 182

Total

-91 833

-89 282

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice s’établit à 884 salariés contre 838 salariés sur l’exercice 2011 (nombre moyens de salariés en CDI).

 

5.8. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-24 084

18 465

-808

637

-5 790

-27 826

20 057

-548

893

-7 424

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-2 822

1 545

 

 

-1 277

-1 854

1 222

 

 

-632

Provisions pour risque clientèle

-762

0

 

 

-762

0

299

 

 

299

Autres

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Total

-27 668

20 010

-808

637

-7 829

-29 680

21 578

-548

893

-7 757

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

18 465

 

 

 

 

20 057

 

 

 

Reprises de dépréciations utilisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Reprises de provisions devenues sans objet

 

1 545

 

 

 

 

1 521

 

 

 

Reprises de provisions utilisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total reprises nettes

 

20 010

 

 

 

 

21 578

 

 

 

 

5.9. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2012

Exercice 2011

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-29 989

0

 

-29 989

-18

0

 

-18

Dotations

-30 000

0

 

-30 000

-24

0

 

-24

Reprises

11

0

 

11

6

0

 

6

Résultat de cession

19

0

249

268

0

0

25

25

Total

-29 970

0

249

-29 721

-18

0

25

7

 

5.10. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2012.

 

5.11. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33 %

15,00 %

Au titre du résultat courant

21 936

9

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

21 936

9

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

21 936

9

Impôt correspondant

7 311

1

+ Contributions 3,3 %

216

 

+ majoration de 5 % (loi de Finances rectificative 2011)

366

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-338

 

Impôt comptabilisé

7 555

1

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

142

 

Impôt différé PTZ

-476

 

Impact intégration fiscale

-229

 

Redressement fiscal

2 691

 

Provisions pour impôts

 

 

Total

9 683

1

 

5.12. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'Activité

Total de la Clientèle

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Produit net bancaire

134 656

141 950

111 375

122 060

Frais de Gestion

-95 932

-93 598

-95 932

-93 597

Résultat brut d'exploitation

38 724

48 352

15 443

28 463

Cout du Risque

-7 829

-7 757

-7 829

-7 758

Résultat d'exploitation

30 895

40 595

7 614

20 705

 

Note 6. – Autres informations.

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Rémunérations, avances, crédits et engagements . — Les rémunérations versées en 2012 aux organes de direction s’élèvent à 1 203 K€.

 

6.3. Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

KPMG Audit - réseau KPMG

ACE - réseau PKF

Exercice 2012

Exercice 2011

Exercice 2012

Exercice 2011

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

100

94 %

98

100 %

100

100 %

98

100 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

6

6 %

12

 

 

 

12

 

Total

106

 

110

 

100

 

110

 

 

Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l’exercice, y compris, notamment le montant de la TVA non récupérable.

Les autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes portent en 2012 sur l’analyse rétrospective du système de notation Bâlois.

 

6.4. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L.511-45 du Code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en œuvre du décret n° 2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2012, la Banque Populaire Provençale et Corse n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

2.1.4. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2012.

Mesdames, Messieurs,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse SA (BPPC), tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des comptes ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro. Cette crise s'accompagne d'une crise économique et de liquidité, qui rend difficile l'appréhension des perspectives économiques. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l'article L.823.9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations et que nous portons à votre connaissance les éléments suivants.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 et 3.10.2 de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans les notes 2.3.3 et 3.4.1 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. La note 3.4.1 « Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » de l’annexe précise notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et Banque Chaix.

– Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.3, 2.3.9 et 4.2.1 de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables et estimations relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.3 de l’annexe.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 2.3.7 et 3.10.4 de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille, le 29 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

2.1.5. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2012.

Mesdames, Messieurs,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en œuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises a l’approbation de l’assemblée générale. — Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention autorisée au cours de l’exercice écoulé à soumettre à l’approbation de l’assemblée générale en application des dispositions de l’article L.225-38 du Code de commerce.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Contrat de coopération avec la Banque Chaix :

— Nature et objet : Contrat de coopération portant sur la réalisation de prestations de services réciproques définies dans le cadre de la mutualisation de certaines activités de siège avec la Banque Chaix.

— Modalités : Les « conventions de service et annexes tarifaires » figurant en Annexe du contrat, définissent le type de prestations rendues, les modalités de mise en œuvre, les conditions de répartition des frais ainsi que la définition des unités d'œuvre.

Au cours de l'exercice 2012, votre société a comptabilisé :

– au titre des prestations réalisées pour le compte de la Banque Chaix, des produits pour un montant de 4 594 940 €.

– au titre des prestations réalisées par la Banque Chaix pour le compte de votre société, des charges pour un montant de 1 516 498 €.

 

Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission d’obligations sécurisées « covered bonds » par la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB) :

— Nature et objet : L’avenant à la convention cadre, autorisé par votre conseil d’administration du 26 juin 2009, a pour objet d’ajouter de nouveaux intervenants à la convention, à savoir la Banque Monétaire et Financière et la Compagnie Européenne de Garanties et Cautions, comme apporteurs de sûretés de prêts immobiliers.

— Modalités : Au titre de l’émission de « covered bonds » par BP Covered Bonds, votre société a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement assortis de sûretés telles que les hypothèques, les privilèges de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2012, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de Banques Populaires Covered Bonds s’élève à 215,3 M€.

 

Convention d’acquisition de titres BPCE détenus par BP Participations :

— Nature et objet : Votre conseil d’administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, l’acquisition d’un maximum de 614 titres BPCE de catégorie « B » détenus par BP Participations pour un prix unitaire de 462,52 euros après exercice éventuel du droit de préemption des autres titulaires d’actions de catégories « B ».

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA des Bouches-du-Rhône :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA des Bouches-du-Rhône de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 13,02 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône et au titre de la gestion comptable, d’une somme forfaitaire annuelle de 3 311,04 euros HT.

Votre société applique, par ailleurs une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA des Bouches-du-Rhône.

Au titre de l’exercice 2012, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 39 296,55 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2012, le montant des garanties émises par la SOCAMA des Bouches-du-Rhône au profit de votre société s’élèvent à 50,4 M€ au titre des crédits sains et 0,5 million d’euros pour les créances contentieuses.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de Vaucluse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de Vaucluse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de Vaucluse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de Vaucluse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 13,02 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de Vaucluse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 311,04 euros HT.

Votre société applique, par ailleurs, une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de Vaucluse.

Au titre de l’exercice 2012, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 19 239,76 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2012, le montant des garanties émises par la SOCAMA de Vaucluse au profit de votre société s’élèvent à 13 480 K€ au titre des crédits sains et 0,1 million d’euros pour les créances contentieuses.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMA de la Corse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 13,02 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 311,04 euros HT.

Votre société applique par ailleurs une facturation de 41,81 euros HT par an et par dossier contentieux géré pour le compte de la SOCAMA de la Corse.

Au titre de l’exercice 2012, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 15 331,05 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2012, le montant des garanties émises par la SOCAMA de la Corse au profit de votre société s’élèvent à 12, 9 M€ au titre des crédits sains et à 50 K€ pour les créances contentieuses.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec la SOCAMI Provence Corse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse SA à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation d’une somme forfaitaire de 20,75 euros HT par mois et par dossier sain en gestion dans les livres de la SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

Votre société refacture, par ailleurs, les frais et honoraires engagés dans le cadre de procédures contentieuses.

Au titre de l’exercice 2012, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 117 913, 91 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2012, le montant des garanties émises par SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s’élèvent à 178,8 M€ au titre des crédits sains et à 0,3 million d’euros pour les créances contentieuses.

 

Marseille, le 29 avril 2013.

 

Les commissaires aux comptes :

 

 

1304066

06/03/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provencale et Corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 583
Texte de l'annonce :

1300583

6 mars 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°28


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE  

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et

aux établissements de crédits.

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Situation au 31 décembre 2012.

(en milliers d’euros)

ACTIF

MONTANT

CAISSES, BANQUES CENTRALES

46 316

EFFETS PUBLICS ET VALEURS ASSIMILEES

10 021

CREANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT

627 968

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE

3 377 890

OBLIGATIONS ET AUTRES TITRES A REVENU FIXE

1 291

ACTIONS ET AUTRES TITRES A REVENU VARIABLE

757

PARTICIPATIONS ET AUTRES TITRES DETENUS A LONG TERME

164 574

PARTS DANS LES ENTREPRISES LIEES

255 868

OPERATIONS DE CREDIT-BAIL ET DE LOCATIONS SIMPLES

0

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

680

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

14 515

AUTRES ACTIFS

20 739

COMPTES DE REGULARISATION

95 109

        TOTAL DE L'ACTIF

4 615 728

 

PASSIF

MONTANT

BANQUES CENTRALES

0

DETTES ENVERS LES ETABLISSEMENTS DE CREDIT

969 119

OPERATIONS AVEC LA CLIENTELE

2 430 618

DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

330 207

AUTRES PASSIFS

11 557

COMPTES DE REGULARISATION

143 225

PROVISIONS

29 651

DETTES SUBORDONNEES

100 039

FONDS POUR RISQUES BANCAIRES GENERAUX (FRBG)

27 705

CAPITAUX PROPRES HORS FRBG

573 607

    Capital souscrit

298 875

    Primes d'émission

67 782

    Réserves

198 874

    Ecart de réévaluation

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 576

    Report à nouveau

6 500

        TOTAL DU PASSIF

4 615 728

 

HORS BILAN

MONTANT

Engagements donnés

 

    ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

371 513

    ENGAGEMENTS DE GARANTIE

161 832

    ENGAGEMENTS SUR TITRES

0

Engagements reçus

 

    ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

25 000

    ENGAGEMENTS DE GARANTIE

825 623

    ENGAGEMENTS SUR TITRES

0

 

1300583

10/12/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Banque populaire Provencale et Corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6746
Texte de l'annonce :

1206746

10 décembre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°148


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE  

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et financier

et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits.

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

 

Situation au 30 septembre 2012.

(En milliers d’euros.)

Actif

Montant

Caisses, banques centrales

41 665

Effets publics et valeurs assimilées

806

Créances sur les établissements de crédit

744 813

Operations avec la clientèle

3 317 097

Obligations et autres titres a revenu fixe

1 291

Actions et autres titres a revenu variable

784

Participations et autres titres détenus a long terme

164 635

Parts dans les entreprises liées

285 868

Operations de crédit-bail et de locations simples

0

Immobilisations incorporelles

785

Immobilisations corporelles

16 365

Autres actifs

14 829

Comptes de régularisation

100 475

        Total de l'actif

4 689 412

 

Passif

Montant

Banques centrales

0

Dettes envers les établissements de crédit

1 026 393

Operations avec la clientèle

2 436 225

Dettes représentées par un titre

329 513

Autres passifs

9 362

Comptes de régularisation

124 255

Provisions

28 413

Dettes subordonnées

105 039

Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G)

56 705

Capitaux propres hors F.R.B.G.

573 509

    Capital souscrit

298 875

    Primes d'émission

67 782

    Réserves

198 875

    Ecart de réévaluation

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

1 477

    Report à nouveau

6 500

        Total du passif

4 689 412

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

 

    Engagements de financement

329 923

    Engagements de garantie

173 166

    Engagements sur titres

0

Engagements reçus :

 

    Engagements de financement

0

    Engagements de garantie

816 521

    Engagements sur titres

0

 

1206746

30/05/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provencale et Corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3120
Texte de l'annonce :

1203120

30 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°65


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE  

Société anonyme coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits.

Siège social : 245, boulevard Michelet, 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'assemblée générale Ordinaires et Extraordinaire du 15 mai 2012.

 

I. — Comptes consolidés du Groupe Banque Populaire et Corse au 31 12 2011 - IFRS

 

1.1. — Comptes consolidés au 31 décembre 2011 (et au 31 décembre 2010).

 

1.1.1. — Bilan et hors bilan consolidés

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

 

89 690

90 048

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.1

7 666

6 377

Instruments dérivés de couverture

5.2

4 954

3 536

Actifs financiers disponibles à la vente

5.3

217 505

432 964

Prêts et créances sur les établissements de crédit

5.5.1

787 076

851 934

Prêts et créances sur la clientèle

5.5.2

4 068 872

3 873 917

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

5.7

0

0

Actifs d'impôts courants

 

6 858

367

Actifs d'impôts différés

5.8

25 193

23 735

Comptes de régularisation et actifs divers

5.9

184 940

117 726

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Participations dans les entreprises mises en équivalence

5.10

0

0

Immeubles de placement

5.11

324

340

Immobilisations corporelles

5.12

29 321

28 217

Immobilisations incorporelles

5.12

1 252

1 549

Ecarts d'acquisition

5.13

114 114

114 114

    Total de l'actif

 

5 537 765

5 544 824

 

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

5.1.2

17 933

14 026

Instruments dérivés de couverture

5.2

15 504

11 486

Dettes envers les établissements de crédit

5.14.1

797 644

1 053 637

Dettes envers la clientèle

5.14.2

3 681 257

3 529 177

Dettes représentées par un titre

5.15

168 468

166 380

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

0

0

Passifs d'impôts courants

 

238

202

Passifs d'impôts différés

5.8

0

217

Comptes de régularisation et passifs divers

5.16

236 174

163 818

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions

5.17

30 801

33 220

Dettes subordonnées

5.18

112 814

117 775

Capitaux propres

 

476 932

454 886

Capitaux propres part du groupe

 

476 932

454 886

Capital et primes liées

 

452 584

423 849

Réserves consolidées

 

-26 155

-31 521

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

19 331

41 260

Résultat de l'exercice

 

31 172

21 298

Intérêts minoritaires

 

0

0

    Total du passif

 

5 537 765

5 544 824

 

2. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

6.1

205 222

214 113

Intérêts et charges assimilées

6.1

-89 876

-86 137

Commissions (produits)

6.2

95 952

95 917

Commissions (charges)

6.2

-16 621

-18 308

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6.3

-1 585

-16 534

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

4 472

539

Produits des autres activités

6.5

4 296

4 230

Charges des autres activités

6.5

-1 990

-2 579

Produit net bancaire

 

199 870

191 241

Charges générales d'exploitation

6.6

-138 569

-135 354

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-6 340

-6 611

Résultat brut d'exploitation

 

54 961

49 276

Coût du risque

6.7

-14 131

-16 377

Résultat d'exploitation

 

40 830

32 899

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

6.8

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs

6.9

23

188

Variations de valeur des écarts d'acquisition

6.10

0

0

Résultat avant impôts

 

40 853

33 087

Impôts sur le résultat

6.11

-9 681

-11 790

Résultat net d'impôts des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

31 172

21 298

Résultat net part du groupe

 

31 172

21 298

Intérêts minoritaires

 

0

0

 

3. — Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat net

 

31 172

21 298

Ecarts de conversion

 

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

 

-19 478

1 734

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

 

-4 855

-3 331

Ecarts actuariels sur régimes à prestations définies

 

0

0

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

0

0

Impôts

5.8

2 404

686

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

-21 929

-911

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

9 243

20 387

Part du groupe

 

9 243

20 387

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

4. — Tableau de variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros.)

 

 

Capital et primes liées

Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires  

Totalcapitaux propres consolidés

Capital  

Primes  

Réserves liées

Réserves de conversion

Variation de juste valeur des instruments

Actifs financiers disponibles à la vente

Instruments dérivés de couverture

Impôts différés

Capitaux propres au 31 décembre 2010

181 612

67 782

174 454

-31 521

0

47 860

-7 479

879

21 298

454 886

0

454 886

Affectation du résultat de l'exercice 2010

 

 

3 775

17 523

 

 

 

 

-21 298

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2011

181 612

67 782

178 229

-13 998

0

47 860

-7 479

879

0

454 886

0

454 886

Mouvements liés aux relations avec les actionnaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Reclassement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Distribution

 

 

 

-6 618

 

 

 

 

 

-6 618

 

-6 618

Effet des fusions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions et cessions sur les intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Sous-total

0

0

0

-6 618

0

0

 

0

0

-6 618

0

-6 618

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

 

-19 478

-4 855

2 404

 

-21 929

 

-21 929

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

31 172

31 172

 

31 172

Autres variations

19 417

 

 

4

 

 

 

 

 

19 421

 

19 421

    Sous-total

19 417

0

0

4

0

0

 

0

31 172

50 593

0

50 593

Capitaux propres au 31 décembre 2011

201 029

67 782

178 229

-20 612

0

28 382

-12 334

3 283

31 172

476 932

0

476 932

 

5. — Tableau des flux de trésorerie.

(En milliers d’euros.)

 

 

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultat avant impôts

40 853

33 087

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

6 357

6 633

Dépréciation des écarts d'acquisition

0

0

Dotations nettes aux provisions et aux dépréciations

8 336

-1 065

Quote-part de résultat des sociétés mises en équivalence

0

0

Pertes nettes/gains nets sur activités d'investissement

-647

-417

Produits/charges des activités de financement

3 222

2 739

Autres mouvements

26 375

67 305

    Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts

43 643

75 195

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-392 316

-169 314

Flux liés aux opérations avec la clientèle

85 926

239 662

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs financiers

203 136

24 585

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs et passifs non financiers

-131 543

-140 973

Impôts versés

-15 371

-17 477

Augmentation/(Diminution) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-250 168

-63 517

Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-165 672

44 765

Flux liés aux actifs financiers et aux participations

-2 354

-33 811

Flux liés aux immeubles de placement

0

0

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-7 586

-5 109

Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-9 940

-38 920

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-6 602

45 673

Flux de trésorerie provenant des activités de financement

-3 620

-6 542

Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-10 222

39 131

Effet de la variation des taux de change (D)

 

 

Flux nets de trésorerie et des équivalents de trésorerie (A+B+C+D)

-185 834

44 977

Caisse et banques centrales

90 048

83 949

Caisse et banques centrales (actif)

90 048

83 949

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

208 623

169 745

Comptes ordinaires débiteurs (1)

285 387

224 006

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-76 764

-54 261

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à l'ouverture

298 671

253 694

Caisse et banques centrales

89 690

90 048

Caisse et banques centrales (actif)

89 690

90 048

Banques centrales (passif)

0

0

Opérations à vue avec les établissements de crédit

23 147

208 623

Comptes ordinaires débiteurs (1)

57 594

285 387

Comptes et prêts à vue

0

0

Comptes créditeurs à vue

-34 447

-76 764

Opérations de pension à vue

0

0

Trésorerie à la clôture

112 837

298 671

Variation de la trésorerie nette

-185 834

44 977

(1) Les comptes ordinaires débiteurs ne comprennent pas les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts.

 

6. — Annexe aux états financiers du groupe.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Épargne et les 19 Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 millions d’euros au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

Dans les comptes individuels des établissements, la constitution de dépôts au titre du système de garantie et de solidarité se traduit par l’identification d'un montant équivalent au sein d’une rubrique dédiée des capitaux propres.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — La Banque Populaire Provençale et Corse a décidé de communiquer à compter de l'exercice ouvert le 1er janvier 2011 sur la base de ses comptes consolidés établis conformément aux normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne. Cette option est offerte aux sociétés non cotées par l’article L.233-24 du Code du commerce (Ord. N°2004-1382, 20 déc. 2004, art. 1).

La date de transition de la Banque Populaire Provençale et Corse aux normes IFRS est donc le 1er janvier 2011. Les conséquences de ce changement de référentiel comptable sont présentées à la note 2.2.

En 2011, au sein du groupe Banque Populaire Provençale et Corse, la Banque Chaix a migré sur un nouvel environnement informatique identique à la mère, l’informatique des Banques Populaires.

Cette migration a permis d’aligner les procédures et méthodes comptables de la Banque chaix sur celles de la Banque Populaire Provençale et Corse, tel que l’alignement de douteux Bâlois.

De plus, cette migration a conduit les deux structures à rapprocher leur organisation de siège pour n’en faire plus qu’une, réalisant ainsi une synergie des équipes et des coûts.

Un contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010 a commencé en septembre 2011 à la Banque Populaire Provençale et Corse. A la date d’arrêté aucune notification n’est connue.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré d’évènements postérieurs à la clôture de l’exercice 2011.

 

Note 2. – Normes comptables applicables et comparabilité.

 

2.1. Cadre réglementaire. — Conformément au règlement européen 1606/2002 du 19 juillet 2002 sur l’application des normes comptables internationales, le Groupe a établi ses comptes consolidés au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 en conformité avec le référentiel IFRS (International Financial Reporting Standards) tel qu’adopté par l’Union Européenne et applicable à cette date, excluant donc certaines dispositions de la norme IAS 39 concernant la comptabilité de couverture(1

Ce référentiel est disponible sur le site Internet de la Commission européenne à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission

 

 

2.2. Référentiel. — Les normes et interprétations utilisées et décrites dans les états financiers annuels au 31 décembre 2010 ont été complétées par les normes, amendements et interprétations dont l’application est obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2011, et plus particulièrement les amendements à IAS 24 – Informations relatives aux parties liées et les amendements à IFRIC 14 « IAS 19 - Le plafonnement de l'actif au titre des régimes à prestations définies, les exigences de financement minimal et leur interaction ».

Les autres normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les états financiers du groupe.

Enfin, le groupe n’anticipe pas l’application de normes, amendements et interprétations adoptés par l’Union Européenne lorsque ce choix relève d’une option, sauf mention spécifique.

Il n’est toutefois pas attendu d’impact significatif de l’application de ces normes sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe a par ailleurs mis en place des groupes de travail afin d’évaluer les enjeux et impacts financiers et organisationnels des normes IFRS 9 et IFRS 10, 11 et 12.

 

2.3. Recours à des estimations. — La préparation des états financiers exige dans certains domaines la formulation d’hypothèses et d’estimations qui comportent des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Ces estimations utilisant les informations disponibles à la date de clôture font appel à l’exercice du jugement des préparateurs des états financiers.

Les résultats futurs définitifs peuvent être différents de ces estimations.

Au cas particulier de l’arrêté au 31 décembre 2011, les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

— la juste valeur des instruments financiers déterminée sur la base de techniques de valorisation (note 4.1.6) ;

— le montant des dépréciations des actifs financiers, et plus particulièrement les dépréciations durables des actifs financiers disponibles à la vente ainsi que les dépréciations sur base individuelle ou calculées sur la base de portefeuilles (note 4.1.7) ;

— les provisions enregistrées au passif du bilan et, plus particulièrement, la provision épargne logement (note 4.5);

— les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraite et avantages sociaux futurs (note 4.9).

— les impôts différés (note 4.10) ;

— les tests de dépréciations des écarts d’acquisition (note 3.2.4).

 

2.4. Présentation des états financiers consolidés et date de clôture. — En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, le format des états de synthèse utilisé est conforme au format proposé par la Recommandation no 2009 R 04 du 2 juillet 2009 du Conseil national de la comptabilité.

Les comptes consolidés sont établis à partir des comptes au 31 décembre 2011. Les états financiers consolidés du groupe au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2011 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 23 mars 2012. Ils seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale du 15 mai 2012.

 

Note 3. – Principes et méthodes de consolidation.

 

3.1. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation :

3.1.1. Contrôle exercé par le groupe : Les états financiers consolidés du Groupe incluent les comptes de toutes les entités dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés du groupe et sur lesquelles l’entité consolidante exerce un contrôle ou une influence notable sur la gestion.

Pour apprécier la nature du contrôle exercé par le groupe sur une entité, le périmètre des droits de vote à prendre en considération intègre les droits de vote potentiels dès lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiels peuvent résulter, par exemple, d’options d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché, ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles, ou encore de bons de souscription d'actions attachés à d'autres instruments financiers. Toutefois, les droits de vote potentiels ne sont pas pris en compte dans la détermination du pourcentage d’intérêt.

 

Contrôle exclusif. — Le contrôle exclusif s’apprécie par le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la possibilité de désigner ou de révoquer la majorité des membres des organes de direction ou du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

Contrôle conjoint. — Le contrôle conjoint est caractérisé par le partage du contrôle entre un nombre limité d’associés ou d’actionnaires, aucun actionnaire n’étant susceptible d’imposer seul ses décisions aux autres, et l’existence d’un accord contractuel prévoyant les modalités d’exercice du contrôle conjoint, à savoir l’accord unanime des parties participant au contrôle lors des décisions stratégiques.

 

Influence notable. — L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financières et opérationnelles d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La situation d'influence notable est présumée lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, au moins 20% des droits de vote.

 

3.1.2. Méthodes de consolidation : Les méthodes de consolidation résultent de la nature du contrôle exercé par le groupe sur les entités consolidables.

— Intégration globale : Les entreprises sous contrôle exclusif sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

— Intégration proportionnelle : Les entreprises que le groupe contrôle conjointement avec un nombre limité de co-investisseurs sont consolidées par la méthode de l’intégration proportionnelle.

— Mise en équivalence : Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce une influence notable sont consolidées par la méthode de la mise en équivalence.

 

3.2. Règles de consolidation. — Les états financiers consolidés sont établis en utilisant des méthodes comptables uniformes pour des transactions similaires dans des circonstances semblables. Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

3.2.1. Entité consolidante : L’entité consolidante est constituée de la Banque Populaire Provençale et Corse dont le siège social est situé au 245, bd. Michelet, 13009 Marseille.

3.2.2. Conversion des comptes des entités étrangères : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas de filiales étrangères.

3.2.3. Elimination des opérations réciproques : L’effet des opérations internes au groupe sur le bilan et le compte de résultat consolidés a été éliminé. Les dividendes et les plus ou moins-values de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont également éliminés. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent une dépréciation effective sont maintenues.

3.2.4. Regroupements d’entreprises :

 

Opérations réalisées avant le 1er janvier 2010. — Les regroupements d’entreprises sont comptabilisés selon la méthode de l’acquisition, à l’exception cependant des regroupements impliquant des entités mutuelles et des entités sous contrôle commun, explicitement exclus du champ d’application de la précédente version de la norme IFRS 3.

Le coût du regroupement est égal au total de la juste valeur, à la date d’acquisition, des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis pour obtenir le contrôle de la société acquise. Les coûts afférant directement à l’opération entrent dans le coût d’acquisition.

Les actifs, passifs et passifs éventuels identifiables des entités acquises sont comptabilisés à leur juste valeur à la date d’acquisition. Cette évaluation initiale peut être affinée dans un délai de 12 mois à compter de la date d’acquisition.

L’écart d’acquisition correspondant à la différence entre le coût du regroupement et la part d’intérêt de l’acquéreur dans les actifs, passifs et passifs éventuels à la juste valeur est inscrit à l’actif du bilan de l’acquéreur lorsqu’il est positif et comptabilisé directement en résultat lorsqu’il est négatif.

Dans le cas d’une augmentation du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’acquisition complémentaire des titres donne lieu à comptabilisation d’un écart d’acquisition complémentaire, déterminé en comparant le prix d’acquisition des titres et la quote-part d’actif net acquise.

Les écarts d’acquisition sont enregistrés dans la monnaie fonctionnelle de l’entreprise acquise et sont convertis au cours de change en vigueur à la date de clôture.

A la date d’acquisition, chaque écart est affecté à une ou plusieurs unités génératrices de trésorerie (UGT) susceptibles de retirer des avantages de l’acquisition. Les UGT ont été définies au sein des grands métiers du groupe et constituent le niveau le plus fin utilisé par la direction pour déterminer le retour sur investissement d’une activité.

Les écarts d’acquisition positifs font l’objet d’un test de dépréciation au minimum une fois par an et, en tout état de cause, dès l’apparition d’indices objectifs de perte de valeur.

Le test de dépréciation consiste à comparer la valeur nette comptable (y compris les écarts d’acquisition) de chaque UGT ou groupe d’UGT à sa valeur recouvrable qui correspond au montant le plus élevé entre la valeur de marché et la valeur d’utilité.

La valeur de marché est déterminée comme la juste valeur de la vente nette des coûts de sortie lors d’une transaction réalisée dans des conditions de concurrence normale entre des parties bien informées et consentantes. Cette estimation est déterminée sur la base des informations de marché disponibles en considérant les situations particulières. La valeur d’utilité est calculée selon la méthode la plus appropriée, généralement par actualisation des flux futurs estimés.

Lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur comptable, une dépréciation irréversible de l’écart d’acquisition est enregistrée en résultat.

 

Opérations réalisées à compter du 1er janvier 2010. — Les traitements décrits ci-dessus sont modifiés de la façon suivante par les normes IFRS 3 et IAS 27 révisées :

— Les regroupements entre entités mutuelles sont désormais inclus dans le champ d’application de la norme IFRS 3 ;

— Les coûts directement liés aux regroupements d’entreprises sont désormais comptabilisés dans le résultat de la période ;

— Les compléments de prix sont désormais intégrés dans le coût d’acquisition pour leur juste valeur à la date de prise de contrôle, y compris lorsqu’ils présentent un caractère éventuel. Selon le mode de règlement, les compléments sont comptabilisés en contrepartie :

– des capitaux propres et les révisions de prix ultérieures ne donneront lieu à aucun enregistrement ;

– ou des dettes et les révisions ultérieures sont comptabilisées en contrepartie du compte de résultat (dettes financières) ou selon les normes appropriées (autres dettes ne relevant pas de la norme IAS 39).

– En date de prise de contrôle d’une entité, les intérêts minoritaires peuvent être évalués :

– Soit à leur juste valeur (méthode se traduisant par l’affectation d’une fraction de l’écart d’acquisition aux intérêts minoritaires) ;

– Soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs identifiables de l’entité acquise (méthode semblable à celle applicable aux opérations antérieures au 31 décembre 2009).

Le choix entre ces deux méthodes devant être effectué pour chaque regroupement d’entreprises.

Quelque soit le choix retenu lors de la prise de contrôle, les augmentations du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée seront systématiquement comptabilisées en capitaux propres.

– En date de prise de contrôle d’une entité, l’éventuelle quote-part antérieurement détenue par le groupe doit être réévaluée à la juste valeur en contrepartie du compte de résultat. De fait, en cas d’acquisition par étape, l’écart d’acquisition est déterminé par référence à la juste valeur à la date de la prise de contrôle.

– Lors de la perte de contrôle d’une entreprise consolidée, la quote-part éventuellement conservée par le groupe doit être réévaluée à sa juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

– Dans le cadre de la préparation de ses comptes consolidés en norme IFRS ayant pour date de transition le 1er janvier 2011, la Banque Populaire Provençale et Corse a opté pour l’application des normes IFRS 3R et IAS 27R en vigueur au 31 décembre 2011 de manière totalement rétrospective.

 

Note 4. –Principes comptables et méthodes d’évaluation.

 

4.1. Actifs et passifs financiers :

4.1.1. Prêts et créances : Le poste « Prêts et créances » inclut les prêts et créances consentis aux établissements de crédit et à la clientèle ainsi que certains titres non cotés sur un marché actif lorsqu’ils ne sont pas détenus à des fins de transaction (voir note 4.1.2).

Les prêts et créances sont enregistrés initialement à leur juste valeur augmentée des coûts directement liés à l’émission et diminués de produits directement attribuables à l’émission. Lors des arrêtés ultérieurs, ils sont évalués au coût amorti selon la méthode du taux d'intérêt effectif (TIE).

Le TIE est le taux qui actualise les flux de trésorerie futurs à la juste valeur initiale du prêt. Ce taux inclut les décotes, constatées lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, ainsi que les produits et coûts de transaction directement liés à l’émission des prêts et analysés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Lorsque les prêts sont octroyés à des conditions inférieures aux conditions de marché, une décote correspondant à l’écart entre la valeur nominale du prêt et la somme des flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché est comptabilisée en diminution de la valeur nominale du prêt. Le taux de marché est le taux qui est pratiqué par la grande majorité des établissements de la place à un moment donné, pour des instruments et des contreparties ayant des caractéristiques similaires.

En cas de restructuration suite aux difficultés financières du débiteur, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêt suite à la restructuration. Le taux d’actualisation retenu est le taux d’intérêt effectif initial. Cette décote est inscrite au résultat dans le poste « Coût du risque » et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat dans la marge d’intérêt selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Les coûts internes retenus dans le calcul du TIE sont les frais variables directement liés à la mise en place des prêts. Le groupe a retenu une position restrictive suivant laquelle seule la partie variable des salaires des chargés d’affaires directement indexée sur la mise en place de crédit est intégrée au TIE. Aucun autre coût interne n’est pris en compte dans le calcul du coût amorti.

Les coûts externes consistent essentiellement en commissions versées à des tiers dans le cadre de la mise en place des prêts. Ils sont essentiellement constitués des commissions versées aux apporteurs d’affaires.

Les produits directement attribuables à l’émission des nouveaux prêts sont principalement composés des frais de dossier facturés aux clients, des refacturations de coûts et des commissions d’engagement de financement (s’il est plus probable qu’improbable que le prêt se dénoue). Les commissions perçues sur des engagements de financement qui ne donneront pas lieu à tirage sont étalées de manière linéaire sur la durée de l’engagement.

Les charges et produits relatifs à des prêts d’une durée initiale inférieure à un an sont étalés au prorata temporis sans recalcul du TIE. Pour les prêts à taux variable ou révisable, le TIE est recalculé à chaque refixation du taux.

4.1.2. Titres : A l’actif, les titres sont classés selon les quatre catégories définies par la norme IAS 39 :

— actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

— actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

— prêts et créances ;

— actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Cette catégorie comprend :

— les actifs et les passifs financiers détenus à des fins de transaction, c'est-à-dire acquis ou émis dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à brève échéance ;

— et les actifs et les passifs financiers que le groupe a choisi de comptabiliser dès l’origine à la juste valeur par résultat, en application de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les conditions d’application de cette option sont décrites dans la note 4.1.4 « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option ».

La juste valeur initiale des titres classés dans cette catégorie est déterminée par application du cours offert à l’achat (cours bid). En date d’arrêté comptable, ces actifs sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur de la période sont enregistrées dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance. — Ce portefeuille comprend les titres à revenu fixe ou déterminable et à échéance fixe que le groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

La norme IAS 39 interdit, sauf exceptions limitées, une cession ou un transfert de ces titres avant échéance, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau du groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. Parmi les exceptions à cette règle, figurent notamment les cas suivants :

— une dégradation importante de la qualité du crédit de l’émetteur ;

— une modification de la réglementation fiscale supprimant ou réduisant de façon significative l’exonération fiscale dont bénéficient les intérêts sur les placements détenus jusqu’à leur échéance ;

— le regroupement d’entreprises majeur ou une sortie majeure (telle que la vente d’un secteur) nécessitant la vente ou le transfert de placements détenus jusqu’à leur échéance pour maintenir la situation existante de l’entité en matière de risque de taux d’intérêt ou sa politique de risque de crédit ;

— un changement des dispositions légales ou réglementaires modifiant de façon significative soit ce qui constitue un placement admissible; soit le montant maximum de certains types de placement, amenant ainsi l’entité à se séparer d’un placement détenu jusqu’à son échéance;

— un renforcement significatif des obligations en matière de capitaux propres qui amène l’entité à se restructurer en vendant des placements détenus jusqu’à leur échéance;

— une augmentation significative de la pondération des risques des placements détenus jusqu’à leur échéance utilisée dans le cadre de la réglementation prudentielle fondée sur les capitaux propres.

Dans les cas exceptionnels de cession décrits ci-dessus, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les opérations de couverture de ces titres contre le risque de taux d’intérêt ne sont pas autorisées.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus. Ils sont ensuite valorisés au coût amorti, selon la méthode du TIE, intégrant les primes, décotes et frais d’acquisition s’ils sont significatifs.

 

Prêts et créances. — Le portefeuille de « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non dérivés à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Ces actifs ne doivent par ailleurs pas être exposés à un risque de pertes substantielles non lié à la détérioration du risque de crédit.

Certains titres peuvent être classés dans cette catégorie lorsqu’ils ne sont pas cotés sur un marché actif. Ils sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, qui correspond au nominal augmenté des coûts de transaction et diminué de la décote et des produits de transaction. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation, d’évaluation et de dépréciation des prêts et créances.

Lorsque un actif financier enregistré en prêts et créances est cédé avant son échéance, le résultat de cession est enregistré dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Actifs financiers disponibles à la vente. — Cette catégorie comprend les titres qui ne relèvent pas des portefeuilles précédents.

Les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais de transaction inclus.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (sauf pour les titres monétaires en devises, pour lesquels les variations de juste valeur pour la composante change affectent le résultat). Les principes de détermination de la juste valeur sont décrits en note 4.1.6.

En cas de cession, ces variations de juste valeur sont transférées en résultat.

Les revenus courus ou acquis sur les titres à revenu fixe sont enregistrés dans le poste « Produits d’intérêts et assimilés ». Les revenus des titres à revenu variable sont enregistrés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

 

Date d’enregistrement des titres. — Les titres sont inscrits au bilan à la date de règlement-livraison.

 

Règles appliquées en cas de cession partielle. — En cas de cession partielle d’une ligne de titres, la méthode « premier entré, premier sorti » est retenue.

 

4.1.3. Instruments de dettes et de capitaux propres émis : Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une obligation contractuelle pour l’émetteur de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou encore d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Cette obligation doit résulter de clauses et de conditions propres au contrat et pas seulement de contraintes purement économiques.

 

Dettes émises. — Les dettes émises (qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués en juste valeur par résultat) sont initialement comptabilisées à leur valeur d’émission, comprenant les frais de transaction, et sont évaluées en date de clôture selon la méthode du coût amorti en utilisant la méthode du TIE.

Ces instruments sont enregistrés au bilan en dettes envers les établissements de crédit, dettes envers la clientèle et dettes représentées par un titre.

 

Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires, mais avant le remboursement des prêts et titres participatifs et des titres super-subordonnés.

Elles sont valorisées selon la méthode du coût amorti.

 

Parts sociales. — L’interprétation IFRIC 2, consacrée au traitement des parts sociales et instruments assimilés des entités coopératives, précise les dispositions de la norme IAS 32, en rappelant que le droit contractuel d’un membre de demander le remboursement de ses parts ne crée pas automatiquement une obligation pour l’émetteur. La classification comptable est dès lors déterminée après examen des conditions contractuelles.

Selon cette interprétation, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement.

En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales émises par les entités concernées dans le groupe sont considérées comme des capitaux propres.

 

4.1.4. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option : L’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 novembre 2005 permet, lors de la comptabilisation initiale, de désigner des actifs et passifs financiers comme devant être comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce choix étant irrévocable.

Le respect des conditions fixées par la norme doit être vérifié préalablement à toute inscription d’un instrument en option juste valeur.

L’application de cette option est en effet réservée aux situations suivantes :

 

Elimination ou réduction significative d’un décalage de traitement comptable. — L’application de l’option permet d’éliminer les distorsions découlant de règles de valorisation différentes appliquées à des instruments gérés dans le cadre d’une même stratégie. Ce traitement s’applique notamment à certains prêts structurés consentis aux collectivités locales.

 

Alignement du traitement comptable sur la gestion et la mesure de performance. — L’option s’applique dans le cas d’un groupe d’actifs et/ou de passifs géré et évalué à la juste valeur, à condition que cette gestion repose sur une politique de gestion des risques ou une stratégie d’investissement documentée et que le reporting interne s’appuie sur une mesure en juste valeur.

Ce cas trouve notamment à s’appliquer dans le cadre des activités de marché exercées par Natixis.

 

Instruments financiers composés comportant un ou plusieurs dérivés incorporés. — Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat « hybride », financier ou non, qui répond à la définition d’un produit dérivé. Il doit être extrait du contrat hôte et comptabilisé séparément dès lors que l’instrument hybride n’est pas évalué en juste valeur par résultat et que les caractéristiques économiques et les risques associés du dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés au contrat hôte.

L’application de l’option juste valeur est possible dans le cas où le dérivé incorporé modifie substantiellement les flux du contrat hôte et que la comptabilisation séparée du dérivé incorporé n’est pas spécifiquement interdite par la norme IAS 39 (exemple d’une option de remboursement incorporée dans un instrument de dette). L’option permet d’évaluer l’instrument à la juste valeur dans son intégralité, ce qui permet de ne pas extraire ni comptabiliser ni évaluer séparément le dérivé incorporé.

Ce traitement s’applique en particulier à certaines émissions structurées comportant des dérivés incorporés significatifs.

 

4.1.5. Instruments dérivés et comptabilité de couverture : Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat qui présente les trois caractéristiques suivantes :

— sa valeur fluctue en fonction de l’évolution d’un taux d’intérêt, du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un cours de change, d’un indice de prix ou de cours, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit, ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d'une variable non-financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelée le « sous-jacent ») ;

— il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

— il est réglé à une date future.

Tous les instruments financiers dérivés sont comptabilisés au bilan en date de négociation pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ils sont évalués à leur juste valeur quelle que soit l’intention de gestion qui préside à leur détention (transaction ou couverture).

A l’exception des dérivés qualifiés comptablement de couverture de flux de trésorerie ou d’investissement net libellé en devises, les variations de juste valeur sont comptabilisées au compte de résultat de la période.

Les instruments financiers dérivés sont classés en deux catégories :

— Dérivés de transaction : Les dérivés de transaction sont inscrits au bilan en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Les gains et pertes réalisés et latents sont portés au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

— Dérivés de couverture : Afin de pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la relation de couverture dès l’initiation (stratégie de couverture, nature du risque couvert, désignation et caractéristiques de l’élément couvert et de l’instrument de couverture). Par ailleurs, l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

 

Couverture de juste valeur. — La couverture de juste valeur a pour objectif de réduire le risque de variation de juste valeur d’un actif ou d’un passif du bilan ou d’un engagement ferme (notamment, couverture du risque de taux des actifs et passifs à taux fixe).

La réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert, et ce à hauteur du risque couvert. L’éventuelle inefficacité de la couverture est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

S’agissant de la couverture d’un actif ou d’un passif identifié, la réévaluation de la composante couverte est présentée au bilan dans le même poste que l’élément couvert.

En cas d’interruption de la relation de couverture (décision de gestion, non respect des critères d’efficacité ou vente de l’élément couvert avant échéance), le dérivé de couverture est transféré en portefeuille de transaction. Le montant de la réévaluation inscrit au bilan au titre de l’élément couvert est amorti sur la période restant à courir par rapport à la durée de vie résiduelle de la couverture initiale. Si l’élément couvert est vendu avant l’échéance ou remboursé par anticipation, le montant cumulé de la réévaluation est inscrit au compte de résultat de la période.

 

Couverture de flux de trésorerie. — Les opérations de couverture de flux de trésorerie ont pour objectif la couverture d’éléments exposés aux variations de flux de trésorerie imputables à un risque associé à un élément de bilan ou à une transaction future (couverture du risque de taux sur actifs et passifs à taux variable, couverture de conditions sur des transactions futures (taux fixes futurs, prix futurs, change, etc...).

La partie efficace des variations de juste valeur du dérivé est inscrite sur une ligne spécifique des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la partie inefficace est comptabilisée au compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

Les intérêts courus du dérivé de couverture sont portés au compte de résultat dans la marge d’intérêt, symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

Les instruments couverts restent comptabilisés selon les règles applicables à leur catégorie comptable.

En cas d’interruption de la relation de couverture (non respect des critères d’efficacité ou vente du dérivé ou disparition de l’élément couvert), les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés au fur et à mesure en résultat lorsque la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou rapportés immédiatement en résultat en cas de disparition de l’élément couvert.

 

Documentation en couverture de flux de trésorerie. — Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de flux de trésorerie (couverture de portefeuilles de prêts ou d'emprunts).

Dans ce cas, les portefeuilles d’encours pouvant être couverts s’apprécient, pour chaque bande de maturité, sur la base :

— des actifs et passifs pour lesquels les flux d’intérêts sont aujourd’hui incertains (stocks de prêts et emprunts à taux variable). L’entité supporte en effet un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur les actifs ou les passifs à taux variable dans la mesure où elle ne connaît pas le niveau des prochains fixings ;

— des transactions futures dont le caractère peut être jugé hautement probable (prévisions). Dans le cas d’une hypothèse d’encours constant, l’entité supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un futur prêt à taux fixe dans la mesure où le niveau de taux auquel le futur prêt sera octroyé n’est pas connu. De la même manière, l’entité peut considérer qu’elle supporte un risque de variabilité des flux futurs de trésorerie sur un refinancement qu’elle devra réaliser dans le marché.

La norme IAS 39 ne permet pas la désignation d’une position nette par bande de maturité. L’élément couvert est donc considéré comme étant équivalent à une quote-part d’un ou plusieurs portefeuilles d’instruments à taux révisable identifiés (portion d’un encours d’emplois ou de ressources à taux variable). L’efficacité des couvertures est mesurée en constituant pour chaque bande de maturité un instrument hypothétique, dont les variations de juste valeur depuis l’origine sont comparées à celles des dérivés documentés en couverture.

Les caractéristiques de cet instrument sont identiques à celles de l’élément couvert. Le test d’efficacité est effectué en comparant les variations de valeur de l’instrument hypothétique et du dérivé de couverture. La méthode utilisée passe par la construction d’un échéancier avec bande de maturité.

L'efficacité de la couverture doit être démontrée de manière prospective et rétrospective.

Le test prospectif est vérifié si, pour chaque bande de maturité de l'échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Le test rétrospectif permet de calculer l'efficacité rétrospective de la couverture mise en place aux différentes dates d’arrêté.

Dans ce cadre, à chaque arrêté, les variations de Mark-to-Market pied de coupon des dérivés de couverture sont comparées avec celles des dérivés hypothétiques. Le rapport de leurs variations respectives doit être compris entre 80 et 125%.

Lors de la cession de l’instrument couvert ou si la transaction future n’est plus hautement probable, les gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres sont transférés en résultat immédiatement.

Lors de l'arrêt de la relation de couverture, si l’élément couvert figure toujours au bilan, il est procédé à l’étalement linéaire des gains ou pertes latents cumulés inscrits en capitaux propres. Si le dérivé n’a pas été résilié, il est reclassé en dérivé de transaction et ses variations de juste valeur ultérieures seront enregistrées en résultat.

 

Documentation en couverture de juste valeur. — Certains établissements du groupe documentent leur macro-couverture en couverture de juste valeur, en appliquant les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par l’Union européenne (dite carve-out).

La version de la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne ne reprend pas certaines dispositions concernant la comptabilité de couverture qui apparaissent incompatibles avec les stratégies de réduction du risque de taux d’intérêt global mises en oeuvre par les banques européennes. Le carve-out de l’Union européenne permet en particulier de mettre en oeuvre une comptabilité de couverture du risque de taux interbancaire associé aux opérations à taux fixe réalisées avec la clientèle (crédits, comptes d’épargne, dépôts à vue de la clientèle). Les instruments de macro-couverture utilisés par le groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources et des emplois à taux fixe.

Le traitement comptable des dérivés de macro-couverture se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture de juste valeur.

Dans le cas d’une relation de macro-couverture, la réévaluation de la composante couverte est portée globalement dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux ».

L’efficacité des couvertures est assurée lorsque les dérivés compensent le risque de taux du portefeuille de sous-jacents à taux fixe couverts.

Deux tests d’efficacité sont réalisés :

— un test d’assiette: pour les swaps simples désignés de couverture dès leur mise en place, il est vérifié en date de désignation de la relation de couverture, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective, qu’il n’existe pas de sur-couverture ;

— un test quantitatif : pour les autres swaps, la variation de juste valeur du swap réel doit compenser la variation de juste valeur d’un swap hypothétique reflétant parfaitement la composante couverte du sous-jacent. Ces tests sont réalisés en date de désignation, de manière prospective, puis à chaque arrêté, de manière rétrospective.

En cas d’interruption de la relation de couverture, cet écart est amorti linéairement sur la durée de couverture initiale restant à courir si le sous-jacent couvert n’a pas été décomptabilisé. Il est constaté directement en résultat si les éléments couverts ne figurent plus au bilan. Les dérivés de macro-couverture peuvent notamment être déqualifiés lorsque le nominal des instruments couverts devient inférieur au nominal des couvertures, du fait notamment des remboursements anticipés des prêts ou des retraits de dépôts.

 

4.1.6. Détermination de la juste valeur :

— Principes généraux : Les actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat et les actifs financiers disponibles à la vente sont comptabilisés à la juste valeur en date de clôture. La juste valeur correspond au montant pour lequel un actif peut être échangé ou un passif éteint, entre parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de sa comptabilisation initiale, la juste valeur d’un instrument financier est normalement égale au prix de négociation, soit la valeur de la contrepartie versée ou reçue.

Pour les instruments financiers, les prix cotés sur un marché actif constituent la meilleure indication de la juste valeur. Les entités doivent privilégier les cotations sur des marchés actifs lorsque celles-ci existent.

En cas d’absence de cotation, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie appropriée, conforme aux méthodes d’évaluation communément admises sur les marchés financiers, favorisant les paramètres de valorisation observables sur les marchés aux données spécifiques à l’entité.

Enfin, s’il n’existe pas suffisamment de données observables sur les marchés, la juste valeur peut être déterminée par une méthodologie de valorisation reposant sur des modèles internes. Le modèle retenu doit être calibré périodiquement en rapprochant ses résultats des prix de transactions récentes.

 

Instruments valorisés à partir de prix cotés (non ajustés) sur un marché actif (niveau 1). — Il s’agit notamment des titres cotés et des dérivés sur marchés organisés, comme les futures et les options, qui se situent dans des zones de liquidité pouvant être démontrées comme telles (marché actif). L’ensemble des transactions négociées par Natixis sur des marchés listés entre dans cette catégorie.

Un marché est considéré comme actif si les cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une Bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire, et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normales.

L’absence de marché actif et de données observables peut être documentée à partir des critères suivants :

— baisse significative du volume des transactions et du niveau d’activité sur le marché ;

— grandes difficultés pour obtenir des cotations ;

— nombre réduit de contributeurs ou pas de contribution des principaux acteurs du marché ;

— forte dispersion des prix disponibles dans le temps entre les différents intervenants de marché ;

— prix éloignés de la valeur intrinsèque de l’actif et/ou écarts importants entre le bid et le ask (large fourchette de cotation).

Ces critères doivent être adaptés aux caractéristiques des actifs visés et ils peuvent être complétés de tout élément de preuve complémentaire visant à démontrer que l’actif n’est plus coté sur un marché actif. En l’absence de transactions récentes, cette démonstration nécessite en tout état de cause un recours au jugement.

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles reconnus et faisant appel à des paramètres directement ou indirectement observables (niveau 2) :

— Instruments simples : Un certain nombre de produits, en particulier les dérivés de gré à gré, swaps de taux standard, accords de taux futurs, caps, floors et options simples sont valorisés à partir de modèle de valorisation. Les valorisations obtenues peuvent s’appuyer sur des paramètres observables et sur des modèles reconnus comme des standards de place (méthode d’actualisation du cash flow futur, technique d’interpolation) pour l’instrument financier concerné.

Pour ces instruments, le caractère répandu des modèles et le caractère observable des paramètres ont été documentés.

— Instruments complexes : Certains instruments financiers complexes, et/ou d’échéance longue sont valorisés avec un modèle interne reconnu et utilisant des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, de données résultant de consensus de marché ou à partir de marchés actifs de gré à gré.

Pour l’ensemble de ces instruments, le caractère observable du paramètre a pu être démontré. Au plan méthodologique, l’observabilité des paramètres est basée sur quatre conditions indissociables :

– le paramètre provient de sources externes (via un contributeur reconnu si possible) ;

– le paramètre est alimenté périodiquement ;

– le paramètre est représentatif de transactions récentes ;

– les caractéristiques du paramètre sont identiques à celles de la transaction.

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers est immédiatement comptabilisée en résultat.

La juste valeur des instruments issue de modèles de valorisation est ajustée afin de tenir compte des risques de contrepartie, de modèle, et de paramètre.

Figurent notamment en niveau 2 :

— essentiellement les dérivés simples de gré à gré ;

— les titres non cotés sur un marché actif dont la juste valeur est déterminée sur la base de données de marché observables : ex : utilisation de données de marché issues de sociétés comparables cotées ou méthode de multiple de résultats ;

— les parts d’OPCVM dont la valeur liquidative n’est pas calculée et communiquée quotidiennement mais qui fait l’objet de publications régulières ou pour lesquelles on peut observer des transactions récentes;

— les dettes émises valorisées à la juste valeur sur option

 

Instruments de gré à gré valorisés à partir de modèles peu répandus ou utilisant une part significative de paramètres non observables (niveau 3). — Lorsque les valorisations obtenues ne peuvent s’appuyer sur des paramètres observables ou sur des modèles reconnus comme des standards de place, la valorisation obtenue sera considérée comme non observable.

Les instruments valorisés à partir de modèles spécifiques ou utilisant des paramètres non observables incluent plus particulièrement :

— des produits structurés action multi-sous-jacents, d’option sur fonds, de produits hybrides de taux, de swaps de titrisation, de dérivés de crédit structurés, de produits optionnels de taux ;

— la plupart des instruments issus de titrisations : les tranches de titrisation pour lesquelles il n’existe pas de prix coté sur un marché actif. Ces instruments sont fréquemment valorisés sur la base de prix contributeurs (structureurs par exemple).

 

Cas particuliers :

— Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti : Pour les instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur au bilan, les calculs effectués représentent la meilleure estimation à la date d’arrêté et sont basés sur des modèles tenant compte d’un certain nombre d’hypothèses.

Dans un certain nombre de cas, la valeur comptable est jugée représentative de la valeur de marché. Il s’agit notamment :

– des actifs et passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêt n’ont pas d’incidence notable sur la juste valeur, dans la mesure toutefois où la sensibilité au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des actifs et passifs financiers à court terme (dont la durée initiale est inférieure ou égale à un an), dans la mesure où la sensibilité au risque de taux et au risque de crédit est non significative sur la période ;

– des passifs exigibles à vue ;

– des opérations relevant d’un marché réglementé (en particulier, les produits d’épargne réglementée) pour lesquelles les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

— Juste valeur du portefeuille de crédits : La juste valeur des crédits est déterminée sur la base de modèles internes de valorisation consistant à actualiser les flux futurs recouvrables de capital et d’intérêt sur la durée restant à courir au taux de la production du mois pour les prêts de même catégorie et ayant les mêmes maturités. Les options de remboursement anticipé sont prises en compte sous forme d’un ajustement du profil d’amortissement des prêts.

— Juste valeur des dettes : Pour les dettes à taux fixe envers les établissements de crédit et la clientèle de durée supérieure à un an, la juste valeur est présumée correspondre à la valeur actualisée des flux futurs au taux de marché en vigueur à la date de clôture.

 

4.1.7. Dépréciation des actifs financiers :

 

Dépréciation des titres. — Les titres autres que ceux classés en portefeuille d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sont dépréciés individuellement dès lors qu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou de plusieurs événements générateurs de pertes intervenus après la comptabilisation initiale de l’actif et que ces événements ont un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier qui puisse être estimé de façon fiable.

Les règles de dépréciation sont différentes selon que les titres sont des instruments de capitaux propres ou des instruments de dettes.

Pour les instruments de capitaux propres, une baisse durable ou une diminution significative de la valeur constituent des indicateurs objectifs de dépréciation.

Compte tenu des précisions apportées par l'IFRIC en juillet 2009 et des recommandations des régulateurs boursiers, le groupe a été conduit à réviser les critères qui permettent de caractériser les situations de pertes de valeur pour les instruments de capitaux propres cotés.

Une baisse de plus de 50% ou depuis plus de 36 mois de la valeur d'un titre par rapport à son coût historique caractérise désormais une situation de dépréciation durable se traduisant par la constatation d'une charge.

Ces critères de dépréciations sont, par ailleurs, complétés par l'examen ligne à ligne des actifs subissant une baisse de plus de 30% ou depuis plus de 6 mois de leur valeur par rapport à leur coût historique ou en cas d'événements susceptibles de caractériser un déclin significatif ou prolongé. Si le groupe estime que la valeur de l’actif ne pourra être recouvrée en totalité une charge de dépréciation est enregistrée dans ce cas au compte de résultat.

Pour les instruments de capitaux propres non cotés, une analyse qualitative de leur situation est effectuée sur la base des méthodes de valorisation décrites dans la note 4.1.6.

La dépréciation des instruments de capitaux propres est irréversible et ne peut être reprise par résultat. Les pertes sont inscrites dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». Les gains latents subséquents à une dépréciation sont différés en capitaux propres jusqu’à la cession des titres.

Pour les instruments de dettes tels que les obligations ou les titres issus d’une titrisation (ABS, CMBS, RMBS, CDO cash), une dépréciation est constatée lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Les indicateurs de dépréciation utilisés pour les titres de dettes sont, quel que soit leur portefeuille de destination, identiques à ceux retenus dans l’appréciation sur base individuelle du risque avéré des prêts et créances. Pour les TSSDI, une attention particulière est également portée lorsque l’émetteur peut, sous certaines conditions, ne pas payer le coupon ou proroger l’émission au-delà de la date de remboursement prévue.

La dépréciation des instruments de dettes peut être reprise par résultat en cas d’amélioration de la situation de l’émetteur. Ces dépréciations et reprises sont inscrites dans le poste « Coût du risque ».

 

Dépréciation des prêts et créances. — La norme IAS 39 définit les modalités de calcul et de comptabilisation des pertes de valeur constatées sur les prêts.

Une créance est dépréciée si les deux conditions suivantes sont réunies :

— il existe des indices objectifs de dépréciation sur base individuelle ou sur base de portefeuilles : il s’agit « d’événements déclenchant » ou « événements de pertes » qui identifient un risque de contrepartie et qui interviennent après la comptabilisation initiale des prêts concernés. Au niveau individuel, les critères d’appréciation du caractère avéré d’un risque de crédit incluent l’existence d’impayés depuis plus de trois mois (six mois en matière immobilière et neuf mois pour les créances sur les collectivités territoriales) ou, indépendamment de l’existence d’un impayé, l’existence d’un risque avéré de crédit ou de procédures contentieuses

— ces événements génèrent des pertes avérées (incurred losses) sur le montant des flux de trésorerie futurs estimés des prêts et la mesure de ces pertes doit être fiable.

Les dépréciations sont déterminées par différence entre le coût amorti et le montant recouvrable, c’est-à-dire, la valeur actualisée des flux futurs estimés recouvrables en tenant compte de l’effet des garanties. Pour les actifs à court terme (durée inférieure à un an), il n’est pas fait recours à l’actualisation des flux futurs. La dépréciation se détermine de manière globale sans distinction entre intérêts et capital.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte au travers de provisions comptabilisées au passif du bilan.

Deux types de dépréciations sont enregistrés en coût du risque :

— les dépréciations sur base individuelle ;

— les dépréciations sur base de portefeuilles.

 

Dépréciation sur base individuelle. — Elles se calculent sur la base d’échéanciers, déterminés selon les historiques de recouvrement constatés par catégorie de créances. Les garanties sont prises en compte pour déterminer le montant des dépréciations et, lorsqu'une garantie couvre intégralement le risque de défaut, l’encours n’est pas déprécié.

 

Dépréciation sur base de portefeuilles. — Les dépréciations sur base de portefeuilles couvrent les encours non dépréciés au niveau individuel. Conformément à la norme IAS 39, ces derniers sont regroupés dans des portefeuilles de risques homogènes qui sont soumis collectivement à un test de dépréciation.

Les encours des Banques Populaires et des Caisses d’Épargne sont regroupés en ensembles homogènes en termes de sensibilité à l’évolution du risque sur la base du système de notation interne du groupe. Les portefeuilles soumis au test de dépréciation sont ceux relatifs aux contreparties dont la notation s’est significativement dégradée depuis l’octroi et qui sont de ce fait considérés comme sensibles. Ces encours font l’objet d’une dépréciation, bien que le risque de crédit ne puisse être individuellement alloué aux différentes contreparties composant ces portefeuilles et dans la mesure où les encours concernés présentent collectivement une indication objective de perte de valeur.

Le montant de la dépréciation est déterminé en fonction de données historiques sur les probabilités de défaut à maturité et les pertes attendues, ajustées si nécessaire pour tenir compte des circonstances prévalant à la date de l’arrêté.

Cette approche est éventuellement complétée d’une analyse sectorielle ou géographique, reposant généralement sur une appréciation « à dire d’expert » considérant une combinaison de facteurs économiques intrinsèques à la population analysée. La dépréciation sur base de portefeuilles est déterminée sur la base des pertes attendues à maturité sur l’assiette ainsi déterminée.

 

4.1.8. Reclassements d’actifs financiers : Plusieurs reclassements sont autorisés :

— Reclassement antérieurs aux amendements des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Figurent notamment parmi ces reclassements, les reclassements de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance » :

Tout titre à revenu fixe répondant à la définition des « Titres détenus jusqu’à l’échéance » ayant une maturité définie, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre jusqu’à son échéance. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention jusqu’à maturité.

— Reclassement autorisés depuis l’amendement des normes IAS 39 et IFRS 7 adoptés par l’Union européenne le 15 octobre 2008 : Ce texte défini les modalités des reclassements vers d’autres catégories d’actifs financiers non dérivés à la juste valeur (à l’exception de ceux inscrits en juste valeur sur option) :

— Reclassement de titres de transaction vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : Tout actif financier non dérivé peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe est en mesure de démontrer l’existence de « circonstances rares » ayant motivé ce reclassement. L’IASB a, pour mémoire, qualifié la crise financière du second semestre 2008 de « circonstance rare ».

Seuls les titres à revenu fixe ou déterminable peuvent faire l’objet d’un reclassement vers la catégorie « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ». L’établissement doit par ailleurs avoir l’intention et la capacité de détenir ces titres jusqu’à maturité. Les titres inscrits dans cette catégorie ne peuvent être couverts contre le risque de taux d’intérêt

— Reclassement de titres de transaction ou de titres disponibles à la vente vers la catégorie « Prêts et créances » : Tout actif financier non dérivé répondant à la définition de « Prêts et créances » et, en particulier, tout titre à revenu fixe non coté sur un marché actif, peut faire l’objet d’un reclassement dès lors que le groupe modifie son intention de gestion et décide de détenir ce titre sur un futur prévisible ou à maturité. Le groupe doit par ailleurs avoir la capacité de cette détention à moyen ou long terme.

Les reclassements sont réalisés à la juste valeur à la date du reclassement, cette valeur devenant le nouveau coût amorti pour les instruments transférés vers des catégories évaluées au coût amorti.

Un nouveau TIE est alors calculé à la date du reclassement afin de faire converger ce nouveau coût amorti vers la valeur de remboursement, ce qui revient à considérer que le titre a été reclassé avec une décote.

Pour les titres auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, l’étalement de la nouvelle décote sur la durée de vie résiduelle du titre sera généralement compensé par l’amortissement de la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement et reprise sur base actuarielle au compte de résultat.

En cas de dépréciation postérieure à la date de reclassement d'un titre auparavant inscrits parmi les actifs financiers disponibles à la vente, la perte latente figée en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres à la date du reclassement est reprise immédiatement en compte de résultat.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas opéré, en 2011, de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39.

 

4.1.9. Décomptabilisation d’actifs ou de passifs financiers : Un actif financier (ou un groupe d'actifs similaires) est décomptabilisé lorsque les droits contractuels aux flux futurs de trésorerie de l’actif ont expiré ou lorsque ces droits contractuels ainsi que la quasi-totalité des risques et avantages liés à la propriété de cet actif ont été transférés à un tiers.

Dès lors, un actif ou un passif représentant les droits et obligations créés ou conservés à l’occasion du transfert de l’actif ou du groupe d'actifs est enregistré distinctement.

Lors de la décomptabilisation d’un actif financier dans son intégralité, un gain ou une perte de cession est enregistré dans le compte de résultat pour un montant égal à la différence entre la valeur comptable de cet actif et la valeur de la contrepartie reçue.

Si le contrôle de l’actif financier est maintenu, ce dernier reste inscrit au bilan dans la mesure de l’implication continue du groupe dans cet actif.

Si l’ensemble des conditions de décomptabilisation n’est pas réuni, le groupe maintient l’actif à son bilan et enregistre un passif représentant les obligations nées à l’occasion du transfert de l’actif.

Un passif financier (ou une partie de passif financier) est décomptabilisé seulement lorsqu’il est éteint, c'est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est éteinte, annulée ou arrivée à expiration.

 

Opérations de pension livrée. — Chez le cédant, les titres ne sont pas décomptabilisés. Un passif représentatif de l’engagement de restitution des espèces reçues (titres donnés en pension livrée) est identifié. Cette dette constitue un passif financier enregistré au coût amorti et non à la juste valeur.

Chez le cessionnaire, les actifs reçus ne sont pas comptabilisés mais une créance sur le cédant représentative des espèces prêtées est enregistrée. Le montant décaissé à l’actif est inscrit en titres reçus en pension livrée.

Lors des arrêtés suivants, les titres continuent à être évalués chez le cédant suivant les règles de leur catégorie d’origine. La créance est valorisée à son nominal dans la catégorie « Prêts et créances ».

 

Opérations de prêts de titres. — Les prêts de titres ne peuvent être assimilés à un transfert d’actif financier au sens du référentiel IFRS. Par conséquent, ces opérations ne donnent pas lieu à une décomptabilisation des titres prêtés. Les titres prêtés restent comptabilisés dans leur catégorie comptable d’origine et valorisés conformément à celle-ci. Pour l’emprunteur, les titres empruntés ne sont pas comptabilisés.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas opéré, en 2011, de décomposition d’actifs ou de passifs financiers.

 

4.2. Immeubles de placement. — Conformément à la norme IAS 40, les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus dans le but d’en retirer des loyers et de valoriser le capital investi.

Le traitement comptable des immeubles de placement est identique à celui des immobilisations corporelles (voir note 4.3). La juste valeur est le résultat d'une approche multicritères par capitalisation des loyers au taux du marché et comparaison avec le marché des transactions.

La juste valeur des immeubles de placement du groupe est communiquée sur la base des résultats d’expertises régulières sauf cas particulier affectant significativement la valeur du bien.

Les biens immobiliers en location simple peuvent avoir une valeur résiduelle venant en déduction de la base amortissable.

Les plus ou moins-values de cession d’immeubles de placement sont inscrites en résultat sur la ligne « Produits ou charges nets des autres activités ».

 

4.3. Immobilisations. — Ce poste comprend les immobilisations corporelles d’exploitation, les biens mobiliers acquis en vue de la location simple, les immobilisations acquises en location financement et les biens mobiliers temporairement non loués dans le cadre d’un contrat de location financement. Les parts de SCI sont traitées comme des immobilisations corporelles.

Conformément aux normes IAS 16 et IAS 38, une immobilisation corporelle ou incorporelle est comptabilisée en tant qu’actif si :

— il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise,

— le coût de cet actif peut être évalué de manière fiable.

Les immobilisations d’exploitation sont enregistrées pour leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais d’acquisition qui leurs sont directement attribuables. Les logiciels créés, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont comptabilisés à leur coût de production, incluant les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

La méthode de comptabilisation des actifs par composants est appliquée à l’ensemble des constructions.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle, lorsque celle-ci est mesurable et significative.

Les immobilisations sont amorties en fonction de la durée de consommation des avantages économiques attendus, qui correspond en général à la durée de vie du bien. Lorsqu'un ou plusieurs composants d'une immobilisation ont une utilisation différente ou procurent des avantages économiques différents, ces composants sont amortis sur leur propre durée d'utilité.

Les durées d’amortissement suivantes ont été retenues pour les Banques Populaires :

— façades/couverture/étanchéité : 20 à 40 ans ;

— fondations/ossatures : 30 à 60 ans ;

— ravalements : 10 à 20 ans ;

— équipements techniques : 10 à 20 ans ;

— aménagements intérieurs : 8 à 15 ans.

Pour les autres catégories d’immobilisations corporelles, la durée d’utilité se situe en général dans une fourchette de 5 à 10 ans.

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture d’éventuels indices de pertes de valeur sont identifiés. Dans l’affirmative, la nouvelle valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en résultat.

Cette dépréciation est reprise en cas de modification de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de perte de valeur.

Le traitement comptable des immobilisations d’exploitation financées au moyen de contrats de location financement (crédit-bail preneur) est précisé au paragraphe 4.9.

Les actifs donnés en location simple sont présentés à l'actif du bilan parmi les immobilisations corporelles lorsqu'il s'agit de biens mobiliers.

 

4.4. Actifs destinés à être cédés et dettes liées. — En cas de décision de vendre des actifs non courants avec une forte probabilité pour que cette vente intervienne dans les 12 mois, les actifs concernés sont isolés au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ». Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont également présentés séparément dans un poste dédié « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants cessent d’être amortis et sont évalués au plus bas de leur valeur comptable ou de leur juste valeur minorée des coûts de la vente. Les instruments financiers restent évalués selon les principes de la norme IAS 39.

 

4.5. Provisions. — Les provisions autres que celles relatives aux engagements sociaux, aux provisions épargne logement, aux risques d’exécution des engagements par signature et aux contrats d’assurance concernent essentiellement les litiges, amendes, risques fiscaux et restructurations.

Les provisions sont des passifs dont l'échéance ou le montant est incertain mais qui peuvent être estimés de manière fiable. Elles correspondent à des obligations actuelles (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, et pour lesquelles une sortie de ressources sera probablement nécessaire pour les régler.

Le montant comptabilisé en provision correspond à la meilleure estimation de la dépense nécessaire au règlement de l’obligation actuelle à la date de clôture.

Les provisions sont actualisées dès lors que l'effet d’actualisation est significatif.

Les dotations et reprises de provisions sont enregistrées en résultat sur les lignes correspondant à la nature des dépenses futures couvertes.

 

Engagements sur les contrats d’épargne logement. — Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui le commercialisent :

— l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

— l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement, d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement, d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

— l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

— l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode « Monte-Carlo » pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées dans la marge d’intérêt.

 

4.6. Produits et charges d’intérêts. — Les produits et charges d’intérêt sont comptabilisés dans le compte de résultat pour tous les instruments financiers évalués au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier, de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

Le calcul de ce taux tient compte des coûts et revenus de transaction, des primes et décotes. Les coûts et revenus de transaction faisant partie intégrante du taux effectif du contrat, tels les frais de dossier ou les commissions apporteurs d’affaires, s’assimilent à des compléments d’intérêt.

 

4.7. Commissions sur prestations de services. — Les commissions sont comptabilisées en résultat, en fonction du type des services rendus et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché :

— les commissions rémunérant des services continus sont étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.) ;

— les commissions rémunérant des services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat quand la prestation est réalisée (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.) ;

— les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont intégralement comptabilisées en résultat lors de l’exécution de cet acte.

Les commissions faisant partie intégrante du rendement effectif d’un instrument telles que les commissions d’engagements de financement donnés ou les commissions d’octroi de crédits sont comptabilisées et amorties comme un ajustement du rendement effectif du prêt sur la durée de vie estimée de celui-ci. Ces commissions figurent donc parmi les produits d’intérêt et non au poste « Commissions ».

Les commissions de fiducie ou d’activité analogue sont celles qui conduisent à détenir ou à placer des actifs au nom des particuliers, de régime de retraite ou d’autres institutions. La fiducie recouvre notamment les activités de gestion d’actif et de conservation pour compte de tiers.

 

4.8. Opérations en devises. — Les règles d’enregistrement comptable dépendent du caractère monétaire ou non monétaire des éléments concourant aux opérations en devises réalisées par le groupe.

A la date d'arrêté, les actifs et les passifs monétaires libellés en devises sont convertis au cours de clôture dans la monnaie fonctionnelle de l’entité du groupe au bilan de laquelle ils sont comptabilisés. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte toutefois deux exceptions :

— seule la composante de l'écart de change calculée sur le coût amorti des actifs financiers disponibles à la vente est comptabilisée en résultat, le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d'un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les actifs non monétaires comptabilisés au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction. Les actifs non monétaires comptabilisés à la juste valeur sont évalués au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés en résultat si le gain ou la perte sur l'élément non monétaire est enregistré en résultat et en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

4.9. Avantages au personnel. — Le groupe accorde à ses salariés différents types d’avantages classés en quatre catégories :

4.9.1. Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation et primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice.

Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice, y compris pour les montants restant dus à la clôture.

4.9.2. Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice. Il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

4.9.3. Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

4.9.4. Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charges et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du « corridor », c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

4.10. Impôts différés. — Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’il existe des différences temporelles entre la valeur comptable et la valeur fiscale d'un actif ou d'un passif et quelle que soit la date à laquelle l’impôt deviendra exigible ou récupérable.

Le taux d'impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.

Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entité fiscale. L'entité fiscale correspond soit à l'entité elle-même, soit au groupe d'intégration fiscale s'il existe. Les actifs d’impôts différés ne sont pris en compte que s’il est probable que l’entité concernée a une perspective de récupération sur un horizon déterminé.

Les impôts différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférant :

— aux gains et pertes latents sur les actifs financiers disponibles à la vente,

— et aux variations de juste valeur des dérivés désignés en couverture des flux de trésorerie,

pour lesquels les impôts différés correspondants sont enregistrés en gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Note 5. – Notes relatives au bilan.

 

5.1. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat. — Ces actifs et passifs sont constitués des opérations négociées à des fins de transaction, y compris les instruments financiers dérivés, et de certains actifs et passifs que le groupe a choisi de comptabiliser à la juste valeur, dès la date de leur acquisition ou de leur émission, au titre de l’option offerte par la norme IAS 39.

Les actifs financiers du portefeuille de transaction comportent notamment des dérivés de transaction.

Au passif, le portefeuille se compose uniquement de dérivés de transaction.

5.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Transaction

Sur option

Total

Transaction

Sur option

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

1 414

1 414

0

2 361

2 361

Titres à revenu fixe

0

1 414

1 414

0

2 361

2 361

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

0

0

Prêts aux établissements de crédit

0

0

0

0

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

0

0

0

0

Prêts

0

0

0

0

0

0

Opérations de pension

 

0

0

 

0

0

Dérivés de transaction

6 252

0

6 252

4 016

0

4 016

    Total des actifs financiers à la juste valeur par résultat

6 252

1 414

7 666

4 016

2 361

6 377

 

Conditions de classification des actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d’euros)

Non-concordance comptable

Gestion en juste valeur

Dérivés incorporés

Actifs financiers à la juste valeur sur option

Titres à revenu fixe

0

1 414

0

1 414

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

0

0

Prêts et opérations de pension

0

0

0

0

    Total au 31 décembre 2011

0

1 414

0

1 414

 

Les actifs financiers valorisés à la juste valeur sur option concernent en particulier des BMTN conclus avec Natixis.

5.1.2. Passifs financiers à la juste valeur par résultat : A l’exception du portefeuille de dérivés de transaction dont la juste valeur négative s’élève à 17 933 milliers d’euros au 31 décembre 2011 (14 026 milliers d’euros au 31 décembre 2010), le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas émis de passifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat.

5.1.3. Instruments dérivés de transaction : Le montant notionnel des instruments financiers ne constitue qu’une indication du volume de l’activité et ne reflète pas les risques de marché attachés à ces instruments. Les justes valeurs positives ou négatives représentent la valeur de remplacement de ces instruments. Ces valeurs peuvent fortement fluctuer en fonction de l’évolution des paramètres de marché.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

64 994

5 403

16 075

64 716

3 739

12 557

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

77 396

650

650

69 095

143

143

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

142 390

6 053

16 725

133 811

3 882

12 700

Instruments de taux

121 298

199

1 208

125 086

134

1 326

Instruments sur actions

 

 

 

 

 

 

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

121 298

199

1 208

125 086

134

1 326

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

    Total des instruments dérivés de transaction

263 688

6 252

17 933

258 897

4 016

14 026

 

5.2. Instruments dérivés de couverture. — Les dérivés qualifiés de couverture sont ceux qui respectent, dès l’initiation de la relation de couverture et sur toute sa durée, les conditions requises par la norme IAS 39 et notamment la documentation formalisée de l’existence d’une efficacité des relations de couverture entre les instruments dérivés et les éléments couverts, tant de manière prospective que de manière rétrospective.

Les couvertures de juste valeur correspondent principalement à des swaps de taux d’intérêt assurant une protection contre les variations de juste valeur des instruments à taux fixe imputables à l’évolution des taux de marché. Ces couvertures transforment des actifs ou passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La couverture de juste valeur est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

Les couvertures de flux de trésorerie permettent de figer ou d’encadrer la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

La couverture de flux de trésorerie est également utilisée pour la gestion globale du risque de taux.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Notionnel

Juste valeur positive

Juste valeur négative

Instruments de taux

111 000

4 955

3 743

111 000

3 537

4 580

Instruments de change

0

0

0

39 459

0

0

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes

111 000

4 955

3 743

150 459

3 537

4 580

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Autres instruments

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de juste valeur

111 000

4 955

3 743

150 459

3 537

4 580

Instruments de taux

163 821

-1

11 761

174 000

-1

6 906

Instruments de change

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes

163 821

-1

11 761

174 000

-1

6 906

Instruments de taux

0

0

0

0

0

0

Opérations conditionnelles

0

0

0

0

0

0

Couverture de flux de trésorerie

163 821

-1

11 761

174 000

-1

6 906

Dérivés de crédit

0

0

0

0

0

0

    Total des instruments dérivés de couverture

274 821

4 954

15 504

324 459

3 536

11 486

 

5.3. Actifs financiers disponibles à la vente. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés qui n’ont pas été classés dans l’une des autres catégories (actifs financiers à la juste valeur, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ou prêts et créances).

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

823

874

Obligations et autres titres à revenu fixe

33 323

42 656

Titres à revenu fixe

34 146

43 530

Actions et autres titres à revenu variable

183 379

389 434

Prêts aux établissements de crédit

0

0

Prêts à la clientèle

0

0

Prêts

0

0

Actifs dépréciés

0

0

Montant brut des actifs financiers disponibles à la vente

217 525

432 964

Dépréciation des titres à revenu fixe

0

0

Dépréciation durable sur actions et autres titres à revenu variable

-20

0

    Total des actifs financiers disponibles à la vente

217 505

432 964

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (avant impôt)

-19 478

1 734

 

Les actifs financiers disponibles à la vente sont dépréciés en présence d’indices de pertes de valeur lorsque le groupe estime que son investissement pourrait ne pas être recouvré.

Pour les titres à revenu variable côtés, une baisse de plus de 50% par rapport au coût historique ou une baisse depuis plus de 36 mois constituent des indices de perte de valeur.

 

5.4. Juste valeur des actifs et passifs financiers :

5.4.1. Hiérarchie de la juste valeur des actifs et passifs financiers : La répartition des instruments financiers par nature de prix ou modèles de valorisation est donnée dans le tableau ci-dessous :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

    Titres

0

0

0

0

    Instruments dérivés

1

6 251

0

6 252

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1

6 251

0

6 252

    Titres

0

1 414

0

1 414

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

1 414

0

1 414

    Titres

21 287

196 218

0

217 505

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

    Actifs financiers disponibles à la vente

21 287

196 218

0

217 505

Passifs financiers

 

 

 

 

    Titres

0

0

0

0

    Instruments dérivés

1

17 932

0

17 933

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

1

17 932

0

17 933

    Titres

0

0

0

0

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

 

Au 31 décembre 2010, la répartition était la suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Cotation sur un marché actif (niveau 1)

Techniques de valorisation utilisant des données observables(niveau 2)

Techniques de valorisation utilisant des données non observables(niveau 3)

Total

Actifs financiers

 

 

 

 

    Titres

0

0

0

0

    Instruments dérivés

1

4 015

0

4 016

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1

4 015

0

4 016

    Titres

0

2 361

0

2 361

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

Actifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

2 361

0

2 361

    Titres

21 189

411 775

0

432 964

    Autres actifs financiers

0

0

0

0

    Actifs financiers disponibles à la vente

21 189

411 775

0

432 964

Passifs financiers

 

 

 

 

    Titres

0

0

0

0

    Instruments dérivés

1

14 025

0

14 026

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

1

14 025

0

14 026

    Titres

0

0

0

0

    Autres passifs financiers

0

0

0

0

    Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat

0

0

0

0

 

5.4.2. Analyse des actifs et passifs financiers classés en niveau 3 de la hiérarchie de juste valeur: Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas d’instruments financiers évalués selon une technique utilisant des données non observables.

 

5.5. Prêts et créances. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. La grande majorité des crédits accordés par le groupe est classée dans cette catégorie.

5.5.1. Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur les établissements de crédit

787 076

851 934

Dépréciations individuelles

0

0

Dépréciations sur base de portefeuilles

0

0

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

787 076

851 934

 

Décomposition des prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

57 594

285 387

Opérations de pension

0

0

Comptes et prêts

660 962

358 430

Opérations de location financement

0

0

Prêts subordonnés et prêts participatifs

67 000

207 150

Titres assimilés à des prêts et créances

0

0

Prêts et créances dépréciés

1 520

967

    Total des prêts et créances sur les établissements de crédit

787 076

851 934

 

Les fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et présentés sur la ligne « Comptes et prêts » s’élèvent à 122 071 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

5.5.2. Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Prêts et créances sur la clientèle

4 220 784

4 017 057

Dépréciations individuelles

-144 321

-133 513

Dépréciations sur base de portefeuilles

-7 591

-9 627

    Total des prêts et créances sur la clientèle

4 068 872

3 873 917

 

Décomposition des prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

146 864

135 634

Prêts à la clientèle financière

0

0

Crédits de trésorerie

276 496

310 506

Crédits à l'équipement

1 104 737

1 084 659

Crédits au logement

2 397 891

2 201 050

Crédits à l'exportation

2 756

2 475

Autres crédits

32 988

41 303

Opérations de pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Autres concours à la clientèle

3 814 868

3 639 993

Titres assimilés à des prêts et créances

613

613

Autres prêts et créances sur la clientèle

30 098

29 650

Prêts et créances dépréciés

228 341

211 167

    Total des prêts et créances sur la clientèle

4 220 784

4 017 057

 

5.6. Reclassements d’actifs financiers. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a procédé à aucun reclassement d’actifs financiers.

 

5.7. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance. — Il s’agit des actifs financiers non dérivés à paiement fixe ou déterminable ayant une date d’échéance déterminée et que le groupe a l’intention manifeste et les moyens de détenir jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Montant brut des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Dépréciation

0

0

    Total des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

 

Au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne dispose pas d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

5.8. Impôts courants et impôts différés :

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature : Les impôts différés déterminés sur les différences temporelles reposent sur les sources de comptabilisation détaillées dans le tableau suivant (les actifs d'impôts différés sont signés en positif, les passifs d'impôts différés figurent en négatif) :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Plus-values latentes sur OPCVM

1 797

GIE fiscaux

0

Provisions pour passifs sociaux

5 307

Provisions pour activité d'épargne-logement

1 187

Autres provisions non déductibles

613

Autres sources de différences temporelles

9 898

Impôts différés liés aux décalages temporels générés par l'application des règles fiscales

18 802

Impôts différés liés à l'activation des pertes fiscales reportables

0

Juste valeur des instruments financiers dont la variation est inscrite en réserves

2 456

Provisions sur base de portefeuilles

 

Autres éléments de valorisation du bilan

4 165

Impôts différés liés aux modes de valorisation du référentiel IFRS

6 621

Impôts différés sur retraitements et éliminations de consolidation

-230

Impôts différés non constatés

 

Impôts différés nets

25 193

Comptabilisés :

 

    A l'actif du bilan

25 193

    Au passif du bilan

 

 

Analyse des impôts différés comptabilisés directement en capitaux propres au cours de l’exercice :

 

(En millions d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Brut

Impôt

Net d'impôt

Brut

Impôt

Net d'impôt

Ecarts de conversion

0

 

0

0

 

 

Variations de valeur des actifs financiers disponibles à la vente

-19 478

732

-18 746

1 734

-461

1 273

Variations de valeur des instruments dérivés de couverture

-4 855

1 672

-3 183

-3 331

1 147

-2 184

Quote part de gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres des entreprises mises en équivalence

0

 

0

0

 

 

    Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-24 333

2 404

-21 929

-1 597

686

-911

 

5.9. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

59 580

33 498

Charges constatées d'avance

3 156

3 368

Produits à recevoir

9 644

9 217

Autres comptes de régularisation

97 668

37 021

Comptes de régularisation - actif

170 048

83 104

Dépôts de garantie versés

 

 

Comptes de règlement débiteurs sur opérations sur titres

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Débiteurs divers (1)

14 892

34 622

Actifs divers

14 892

34 622

    Total des comptes de régularisation et actifs divers

184 940

117 726

(1) Les débiteurs divers comprennent notamment 9 683 milliers d’euros de créances fiscales et sociales au 31 décembre 2011.

 

5.10. Participations dans les entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

5.11. Immeubles de placement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immeuble de placement

 

 

 

 

 

 

Comptabilisés à la juste valeur

0

 

0

0

 

0

Comptabilisés au coût historique

616

-292

324

616

-276

340

    Total des immeubles de placement

616

-292

324

616

-276

340

 

5.12. Immobilisations :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Valeur brute

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

    Terrains et constructions

32 431

-17 815

14 616

43 041

-24 996

18 045

    Biens mobiliers donnés en location

42

0

42

0

0

0

    Equipement, mobilier et autres immobilisations corporelles

60 433

-45 770

14 663

46 520

-36 348

10 172

        Total des immobilisations corporelles

92 906

-63 585

29 321

89 561

-61 344

28 217

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

    Droit au bail

5 919

-4 960

959

5 869

-4 644

1 225

    Logiciels

7 433

-7 140

293

7 165

-6 841

324

    Autres immobilisations incorporelles

261

-261

0

261

-261

0

        Total des immobilisations incorporelles

13 613

-12 361

1 252

13 295

-11 746

1 549

 

Le poste n’a pas enregistré de variations significatives au cours de l’exercice 2011.

 

5.13. Ecarts d’acquisition :

— Ecarts d’acquisition :

 

(En milliers d’euros)

Valeur nette comptable

31/12/2011

31/12/2010

Banque chaix

114 114

114 114

    Total des écarts d'acquisition

114 114

114 114

 

Les écarts d’acquisition liés aux opérations de l’exercice sont analysés dans le cadre de la note relative au périmètre de consolidation.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Valeur brute à l'ouverture

114 114

114 114

    Acquisitions

 

 

    Cessions

 

 

    Ecarts de conversion

 

 

    Autres variations

 

 

Valeur brute à la clôture

114 114

114 114

Cumul des pertes de valeur à l'ouverture

0

0

    Pertes de valeur de l'exercice

 

 

    Ecarts de conversion

 

 

    Autres variations

 

 

    Cumul des pertes de valeur à la clôture

0

0

Valeur nette à la clôture

114 114

114 114

 

Tests de dépréciation. — L’ensemble des écarts d’acquisition ont conformément à la réglementation fait l’objet de tests de dépréciation fondés sur l’appréciation de la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie (UGT) auxquelles ils sont rattachés.

La détermination de la valeur d’utilité repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

— flux futurs estimés : sur la base du PMT ;

— taux de croissance à l’infini : 2,5% ;

— taux d’actualisation : 8,74%.

Ces tests n’ont pas conduit le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse à identifier de dépréciation à la clôture de l’exercice 2011.

 

5.14. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle. — Les dettes, qui ne sont pas classées comme des passifs financiers évalués à la juste valeur par résultat, font l’objet d’une comptabilisation selon la méthode du coût amorti et sont enregistrées au bilan en « Dettes envers les établissements de crédit » ou en « Dettes envers la clientèle ».

5.14.1. Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

25 706

61 741

Comptes à vue

0

0

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

0

160

Dettes à vue envers les établissements de crédit

0

160

Emprunts et comptes à terme

766 175

984 884

Opérations de pension

0

0

Dettes rattachées

5 763

6 852

Dettes à termes envers les établissements de crédit

771 938

991 736

    Total des dettes envers les établissements de crédit

797 644

1 053 637

 

5.14.2. Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

2 198 453

2 070 063

Livret A

204 398

147 885

PEL/CEL

409 961

408 882

Autres comptes d'épargne à régime spécial

786 056

798 172

Dettes rattachées

15 630

15 882

Comptes d'épargne à régime spécial

1 416 045

1 370 821

Comptes et emprunts à vue

0

0

Comptes et emprunts à terme

48 148

71 788

Dettes rattachées

15 993

10 821

Autres comptes de la clientèle

64 141

82 609

    A vue

0

0

    A terme

0

0

Dettes rattachées

0

0

Opérations de pension

0

0

Autres dettes envers la clientèle

2 618

5 684

        Total des dettes envers la clientèle

3 681 257

3 529 177

 

Les comptes à terme incluent notamment 48 148 milliers d’euros d’emprunts souscrits auprès de la SFEF (Société de Financement de l’Economie Française).

 

5.15. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont ventilées selon la nature de leur support, à l’exclusion des titres subordonnés classés au poste « Dettes subordonnées ».

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Emprunts obligataires

0

0

Titres du marché interbancaire et Titres de créances négociables

163 574

162 765

Autres dettes représentées par un titre

1 392

9

    Total

164 966

162 774

Dettes rattachées

3 502

3 606

    Total des dettes représentées par un titre

168 468

166 380

 

5.16. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'encaissement

22 433

19 353

Produits constatés d'avance

30 439

20 262

Charges à payer

30 830

29 207

Autres comptes de régularisation créditeurs

134 836

60 661

Comptes de régularisation - passif

218 538

129 483

Comptes de règlement créditeurs sur opérations sur titres

475

0

Créditeurs divers

17 161

34 335

Passifs divers

17 636

34 335

    Total des comptes de régularisation et passifs divers

236 174

163 818

 

5.17. Provisions. — Les provisions concernent principalement les engagements sociaux et les risques sur les produits d’épargne logement.

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2011

Provisions pour engagements sociaux

16 861

1 205

-240

0

0

17 826

Provisions pour activité d'épargne-logement

5 068

0

-1 619

0

0

3 449

Provisions pour engagements hors bilan

4 053

3 733

-4 036

0

1 819

5 569

Provisions pour activités de promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations

0

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges

1 819

0

0

0

-1 819

0

Autres

5 419

1 745

-1 065

0

-2 142

3 957

Autres provisions

16 359

5 478

-6 720

0

-2 142

12 975

    Total des provisions

33 220

6 683

-6 960

0

-2 142

30 801

 

5.17.1. Encours collectés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL) :

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

76 511

87 953

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

85 422

62 336

    Ancienneté de plus de 10 ans

209 667

220 856

Encours collectés au titre des plans épargne logement

371 600

371 145

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

30 052

30 961

        Total des encours collectés au titre de l'épargne logement

401 653

402 106

 

5.17.2. Encours de crédits octroyés au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés au titre des plans épargne logement

2 553

3 434

Encours de crédits octroyés au titre des comptes épargne logement

3 795

4 187

    Total des encours de crédits octroyés au titre de l'épargne logement

6 347

7 622

 

5.17.3. Provisions constituées au titre de l’épargne logement :

 

(En milliers d’euros)

01 / 01 / 2011

Dotations/reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des plans d'épargne logement

 

 

0

    Ancienneté de moins de 4 ans

267

21

288

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

194

173

367

    Ancienneté de plus de 10 ans

3 952

-1 718

2 234

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

4 413

-1 525

2 888

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

595

-71

524

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-18

3

-15

Provisions constituées au titre des crédits CEL

78

-27

52

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

60

-23

37

        Total des provisions constituées au titre de l'épargne logement

5 068

-1 619

3 449

 

5.18. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées se distinguent des créances ou des obligations émises en raison du remboursement qui n’interviendra qu’après le désintéressement de tous les créanciers privilégiés ou chirographaires.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

108 000

113 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

Actions de préférence

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 749

4 563

    Total

112 749

117 563

Dettes rattachées

65

212

Réévaluation de la composante couverte

 

 

    Total des dettes subordonnées

112 814

117 775

 

La juste valeur des dettes subordonnées à durée déterminée est identique à la valeur indiquée au bilan.

 

Evolution des dettes subordonnées au cours de l’exercice :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Émission

Rembourse-ment

Autres mouvements

31/12/2011

Dettes subordonnées à durée déterminée

113 000

0

-5 000

0

108 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Dettes supersubordonnées à durée indéterminée

0

0

0

0

0

Actions de préférence

0

0

0

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

4 563

0

0

186

4 749

    Total

117 563

0

-5 000

186

112 749

 

Les dettes subordonnées à durée déterminée comprennent pour l’essentiel des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE.

 

5.19. Actions ordinaires et instruments de capitaux propres émis :

5.19.1. Parts sociales et certificats coopératifs d’investissements :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Nombre

Nominal

Capital

Nombre

Nominal

Capital

Parts sociales

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

8 783

16

136 837

7 185

16

111 363

Augmentation de capital

 

 

0

2 500

16

40 000

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

1 220

16

19 417

-902

16

-14 526

Valeur à la clôture

10 003

16

156 254

8 783

16

136 837

Certificats coopératifs d'investissement

 

 

 

 

 

 

Valeur à l'ouverture

2 798

16

44 775

2 173

16

34 775

Augmentation de capital

 

 

0

625

16

10 000

Réduction de capital

 

 

0

 

 

0

Autres variations

 

 

0

 

 

0

Valeur à la clôture

2 798

 

44 775

2 798

 

44 775

 

Note 6. – Notes relatives au compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés. — Ce poste enregistre les intérêts calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif des actifs et passifs financiers évalués au coût amorti, à savoir les prêts et emprunts sur les opérations interbancaires et sur les opérations clientèle, le portefeuille d’actifs détenus jusqu’à l’échéance, les dettes représentées par un titre et les dettes subordonnées.

Il enregistre également les coupons courus et échus des titres à revenu fixe comptabilisés dans le portefeuille d’actifs financiers disponibles à la vente et des dérivés de couverture, étant précisé que les intérêts courus des dérivés de couverture de flux de trésorerie sont portés en compte de résultat symétriquement aux intérêts courus de l’élément couvert.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec la clientèle

181 375

-42 287

139 088

179 035

-35 462

143 573

    Opérations avec la clientèle (hors régime spécial)

179 756

-16 756

163 000

177 964

-12 500

165 464

    Comptes d'épargne à régime spécial

1 619

-25 531

-23 912

1 071

-22 962

-21 891

Opérations avec les établissements de crédit

21 780

-37 270

-15 490

13 644

-38 498

-24 854

Opérations de location-financement

0

0

0

0

0

0

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

-233

-9 717

-9 950

-359

-9 316

-9 675

Instruments dérivés de couverture

38

-602

-564

17 110

-2 861

14 249

Actifs financiers disponibles à la vente

65

 

65

71

 

71

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 197

 

2 197

4 612

 

4 612

Actifs financiers dépréciés

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges d'intérêts

 

 

0

 

 

0

        Total des produits et charges d'intérêts

205 222

-89 876

115 346

214 113

-86 137

127 976

 

Les produits d’intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 1 924 milliers d’euros (809 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010) au titre de la rémunération des fonds du livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

Les produits et charges d’intérêts sur les comptes d’épargne à régime spécial comprennent 1 619 milliers d’euros au titre de la reprise nette de la provision épargne logement (828 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010).

 

6.2. Produits et charges de commissions. — Les commissions sont enregistrées en fonction du type de service rendu et du mode de comptabilisation des instruments financiers auxquels le service rendu est rattaché.

Ce poste comprend notamment les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, droits de garde sur titres en dépôts, etc.), des services ponctuels (commissions sur mouvements de fonds, pénalités sur incidents de paiements, etc.), l’exécution d’un acte important ainsi que les commissions afférentes aux activités de fiducie et assimilées, qui conduisent le groupe à détenir ou à placer des actifs au nom de la clientèle.

En revanche, les commissions assimilées à des compléments d’intérêt et faisant partie intégrante du taux effectif du contrat figurent dans la marge d’intérêt.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations interbancaires et de trésorerie

0

-503

-503

0

-343

-343

Opérations avec la clientèle

46 494

-115

46 379

42 065

-176

41 889

Prestation de services financiers

3 421

-254

3 167

5 093

-438

4 655

Vente de produits d'assurance vie

6 346

 

6 346

10 460

 

10 460

Moyens de paiement

29 880

-14 917

14 963

28 421

-16 615

11 806

Opérations sur titres

1 767

-31

1 736

3 213

-11

3 202

Activités de fiducie

3 423

0

3 423

1 898

0

1 898

Opérations sur instruments financiers et de hors-bilan

3 012

-800

2 212

2 836

-565

2 271

Autres commissions

1 609

0

1 609

1 931

-160

1 771

    Total des commissions

95 952

-16 621

79 332

95 917

-18 308

77 609

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat. — Ce poste enregistre les gains et pertes des actifs et passifs financiers de transaction, ou comptabilisés sur option à la juste valeur par résultat y compris les intérêts générés par ces instruments.

La ligne « Résultat sur opérations de couverture » comprend la réévaluation des dérivés en couverture de juste valeur ainsi que la réévaluation symétrique de l’élément couvert, la contrepartie de la réévaluation en juste valeur du portefeuille macro-couvert et la part inefficace des couvertures de flux de trésorerie.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats sur instruments financiers de transaction

-2 976

-17 208

Résultats sur instruments financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

Résultats sur opérations de couverture

1 063

323

Résultats sur opérations de change

328

351

    Total des gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-1 585

-16 534

 

6.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente. — Ce poste enregistre les dividendes des titres à revenu variable, les résultats de cession des actifs financiers disponibles à la vente et des autres actifs financiers non évalués à la juste valeur, ainsi que les pertes de valeur des titres à revenu variable enregistrées en raison d’une dépréciation durable.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Résultats de cession

3 913

-2 508

Dividendes reçus

560

126

Dépréciation durable des titres à revenu variable

-1

2 921

    Total des gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4 472

539

 

6.5. Produits et charges des autres activités. — Figurent notamment dans ce poste :

— les produits et charges des immeubles de placement (loyers et charges, résultats de cession, amortissements et dépréciations) ;

— les produits et charges liés à l’activité d’assurance (en particulier les primes acquises, les charges de prestation et les variations de provisions techniques des contrats d’assurance) ;

— les produits et charges des opérations de locations opérationnelles ;

— les produits et charges de l’activité de promotion immobilière (chiffre d’affaires, achats consommés).

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Produits et charges des activités d'assurance

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur activités immobilières

0

-17

-17

0

-22

-22

Produits et charges sur opérations de location

0

0

0

0

0

0

Produits et charges sur immeubles de placement

0

0

0

0

0

0

Quote-part réalisée sur opérations faites en commun

463

 

463

446

 

446

Charges refacturées et produits rétrocédés

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges divers d'exploitation

3 833

-1 973

1 860

3 784

-2 557

1 227

Dotations et reprises de provisions aux autres produits et charges d'exploitation

0

 

0

0

 

0

Autres produits et charges d'exploitation bancaire

4 296

-1 973

2 323

4 230

-2 557

1 673

    Total des produits et charges des autres activités

4 296

-1 990

2 306

4 230

-2 579

1 651

 

6.6. Charges générales d’exploitation. — Les charges générales d’exploitation comprennent essentiellement les frais de personnel, dont les salaires et traitements nets de refacturation, les charges sociales ainsi que les avantages au personnel (tels que les charges de retraite). Ce poste comprend également l’ensemble des frais administratifs et services extérieurs.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Charges de personnel

-82 365

-77 543

Impôts et taxes

-4 234

-1 607

Services extérieurs

-51 724

-56 115

Autres charges

-246

-89

Autres frais administratifs

-56 204

-57 811

    Total des charges générales d'exploitation

-138 569

-135 354

 

La décomposition des charges de personnel est présentée en note 8.1.

 

6.7. Coût du risque. — Ce poste enregistre la charge nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou de dépréciations constituées sur base de portefeuilles de créances homogènes.

Il porte aussi bien sur les prêts et créances que sur les titres à revenu fixe supportant un risque avéré de contrepartie. Les pertes liées à d’autres types d’instruments (dérivés ou titres comptabilisés à la juste valeur sur option) constatées suite à la défaillance de la contrepartie figurent également dans ce poste.

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2011

Prêts et créances interbancaires

0

0

0

0

0

Prêts et créances avec la clientèle

-50 587

36 013

-859

1 000

-14 433

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-3 734

4 036

 

 

302

    Total Coût du risque 2011

-54 321

40 049

-859

1 000

-14 131

 

(En milliers d’euros)

Dotations

Reprises nettes

Pertes sur créances non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Exercice 2010

Prêts et créances interbancaires

0

0

0

0

0

Prêts et créances avec la clientèle

-48 544

31 803

-1 433

1 345

-16 829

Autres actifs financiers

0

0

 

 

0

Engagements par signature

-3 090

3 542

 

 

452

    Total Coût du risque 2010

-51 634

35 345

-1 433

1 345

-16 377

 

6.8. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Le périmètre de consolidation du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne comprend pas de sociétés dont les titres sont mis en équivalence.

 

6.9. Gains et pertes sur autres actifs. — Ce poste comprend les résultats de cession des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation et les plus ou moins-values de cession des titres de participation consolidés.

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Gains ou pertes sur cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

23

188

Gains ou pertes sur cessions des participations consolidées

0

0

Autres

 

 

    Total des gains ou pertes sur autres actifs

23

188

 

6.10. Variations de valeur des écarts d’acquisition :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Banque chaix

0

0

    Total Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

0

 

6.11. Impôts sur le résultat :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Impôts courants

-8 952

-3 578

Impôts différés

-729

-8 212

Impôts sur le résultat

-9 681

-11 790

 

Rapprochement entre la charge d’impôt comptabilisée et la charge d’impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Résultat net (part du groupe)

31 172

Variations de valeur des écarts d'acquisition

0

Part des intérêts minoritaires dans les sociétés consolidées

0

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

0

Impôts

-9 681

Résultat comptable avant impôts et variations de valeur des écarts d'acquisition (A)

40 853

Taux d'imposition de droit commun français (B) (*)

36,09%

Charge (produit) d'impôts théorique au taux en vigueur en France (A*B)

14 744

Effet de la variation des impôts différés non constatés

 

Incidence de la restructuration des titres super-subordonnés

 

Effet des différences permanentes

3 208

Impôts à taux réduit et activités exonérées

-193

Différence de taux d'impôts sur les revenus taxés à l'étranger

0

Impôts sur exercices antérieurs, crédits d'impôts et autres impôts

-2 793

Autres éléments

-5 284

Impôts sur le résultat

9 681

Taux effectif d'impôt (charge d'impôts sur le résultat rapportée au résultat taxable)

23,70%

(*) Le taux d'impôt pour 2011 est celui résultant du projet de loi de finances rectificative pour 2011 non promulgué à ce jour.

 

Note 7. – Expositions aux risques et ratios réglementaires.

 

Certaines informations relatives à la gestion des risques requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques. Elles font partie intégrante des comptes certifiés par les commissaires aux comptes.

 

7.1. Gestion du capital et adéquation des fonds propres — Le groupe est soumis au respect de la réglementation prudentielle française qui transpose en droit français les directives européennes « Adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « Conglomérats financiers ».

Depuis le 1er janvier 2008, les méthodes de calcul dites « Bâle II » du ratio de solvabilité sont définies par l’arrêté du 20 février 2007 du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie comme le rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et la somme :

— des exigences de fonds propres au titre du risque de crédit calculées en utilisant l’approche standard ou l’approche des notations internes selon l’entité du groupe concernée ;

— des exigences de fonds propres au titre de la surveillance prudentielle des risques de marché et du risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément au Règlement n° 90-02 du Comité de la réglementation bancaire et financière du 23 février 1990 relatif aux fonds propres.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres part du groupe

454 626

503 277

Intérêts minoritaires

0

0

Émissions de Tier One hybrides

0

0

Déductions (y compris écarts d'acquisitions et immobilisations incorporelles)

-114 407

-201 946

Fonds propres de base (Tier One) avant déduction

340 219

301 331

Fonds propres complémentaires (Tier 2) avant déduction

121 103

110 632

Déductions des fonds propres

-120 298

-125 616

    Dont déduction des fonds propres de base

-60 149

-62 808

    Dont déduction des fonds propres complémentaires

-60 149

-62 808

    Dont déduction du total des fonds propres

 

 

Fonds propres prudentiels

341 024

286 347

 

Les fonds propres prudentiels sont répartis en deux catégories auxquelles sont apportées un certain nombre de déductions.

Les fonds propres de base (Tier 1) sont déterminés à partir des capitaux propres comptables du groupe, hors gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres filtrés, augmentés des intérêts minoritaires, des émissions de Tier One hybrides (principalement des dettes subordonnées à durée indéterminée) et déduction faite des écarts d’acquisition et des immobilisations incorporelles.

Certains éléments de fonds propres de base sont plafonnés. Notamment, les instruments hybrides, les intérêts minoritaires et les actions de préférence, pris ensemble, ne peuvent représenter plus de 50% des fonds propres de base.

Les fonds propres complémentaires (Tier 2) sont subdivisés en deux niveaux :

— les fonds propres complémentaires de premier niveau correspondent à des dettes subordonnées à durée indéterminée et à certains instruments financiers ;

— les fonds propres complémentaires de second niveau incluent notamment des dettes subordonnées à long terme et certaines actions de préférence. Le montant des dettes subordonnées inclus dans le Tier 2 est progressivement réduit au cours des 5 dernières années restant à courir jusqu’à leur échéance, au rythme de 20% par année.

Les fonds propres complémentaires ne sont pris en compte que dans la limite de 100% du montant des fonds propres de base. Les fonds propres complémentaires de deuxième niveau ne peuvent être retenus que dans la limite de 50% des fonds propres de base.

Les déductions des fonds propres sont principalement composées des éléments de fonds propres (participations et créances subordonnées) dans les entités du secteur bancaire dont le groupe détient plus de 10% du capital ou les participations du secteur bancaire mises en équivalence. Ces déductions sont imputées à parité entre les fonds propres de base et les fonds propres complémentaires.

En application de l’arrêté ministériel du 20 février 2007, le groupe est tenu de respecter en permanence un ratio de solvabilité au moins égal à 8%.

Au cours de l’année 2011, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a respecté les ratios prudentiels de solvabilité.

 

7.2. Risque de crédit et risque de contrepartie. — Les informations relatives à la gestion du risque de crédit requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.1. Mesure et gestion du risque de crédit : Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et il peut se manifester par la migration de la qualité de crédit voire par le défaut de la contrepartie.

Les engagements exposés au risque de crédit sont constitués de créances existantes ou potentielles et notamment de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés ou non utilisés.

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.2. Exposition globale au risque de crédit et au risque de contrepartie : Le tableau ci-dessous présente l’exposition de l’ensemble des actifs financiers du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse au risque de crédit. Cette exposition au risque de crédit (déterminée sans tenir compte de l’effet des compensations non comptabilisées et des collatéraux) correspond à la valeur nette comptable des actifs financiers.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable)

7 666

6 377

Instruments dérivés de couverture

4 954

3 536

Actifs financiers disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

34 146

43 530

Prêts et créances sur les établissements de crédit

787 076

851 934

Prêts et créances sur la clientèle

4 068 872

3 873 917

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

Exposition nette des engagements au bilan

4 323 675

4 779 294

Garanties financières données

 

 

Engagements par signature

213 606

266 371

Provisions pour engagements par signature

-5 569

-4 053

Exposition nette des engagements de hors bilan

208 037

262 318

Exposition globale nette au risque de crédit

4 531 712

5 041 612

 

Les procédures de gestion et les méthodes d’évaluation des risques de crédit, la concentration des risques, la qualité des actifs financiers sains, l’analyse et la répartition des encours sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

7.2.3. Dépréciations et provisions pour risque de crédit :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Utilisation

Reprises non utilisées

Autres variations (1)

31/12/2011

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle

143 140

50 587

-26 019

-15 956

160

151 912

Actifs financiers détenus jusqu'à échéance

0

0

0

0

0

0

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

Dépréciations déduites de l'actif

143 140

50 587

-26 019

-15 956

160

151 912

Provisions sur engagements par signature et sur garanties financières données

4 053

3 733

-4 036

0

1 819

5 569

    Total des dépréciations et provisions pour risque de crédit

147 193

54 320

-30 055

-15 956

1 979

157 481

 

7.2.4. Actifs financiers présentant des impayés et instruments de garantie reçus en couverture. — Les actifs présentant des arriérés de paiement sont des actifs financiers sains présentant des incidents de paiement.

A titre d’exemple :

— un instrument de dette peut présenter un arriéré lorsque l’émetteur obligataire ne paie plus son coupon ;

— un prêt est considéré comme étant en arriéré de paiement si une des échéances ressort comptablement impayée ;

— un compte ordinaire débiteur déclaré sur la ligne « Prêts et créances » est considéré comme étant en arriéré de paiement si l’autorisation de découvert, en durée ou en montant, est dépassée à la date de l’arrêté.

Les montants présentés dans le tableau ci-dessous n’incluent pas les impayés techniques, c’est-à-dire notamment les impayés résultant d’un décalage entre la date de valeur et la date de comptabilisation au compte du client.

Les actifs présentant des arriérés de paiement (capital restant dû et intérêts courus pour les crédits et montant total du découvert pour les comptes ordinaires) se répartissent par ancienneté de l’arriéré de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

Encours non dépréciés présentant des impayés

Encours dépréciés (valeur nette)

Total des encours

Instruments de garantie couvrant ces encours

< ou = 90 jours

> 90 jours et <=180 jours

> 180 jours et <=1 an

> 1 an

Instruments de dettes

0

0

0

0

0

0

 

Prêts et avances

2 248

9

0

401

84 020

2 658

 

Autres actifs financiers

0

0

0

0

0

0

 

    Total au 31/12/2011

2 248

9

0

401

84 020

2 658

0

    Total au 31/12/2010

4 317

546

153

422

77 654

5 438

0

 

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne détient pas d’instruments de garantie couvrant les arriérés de paiement ou les actifs dépréciés.

7.2.5. Prêts et créances restructurés : Le tableau suivant recense la valeur comptable des prêts et créances restructurés (renégociation suite à des difficultés financières du débiteur) figurant en encours sains :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

    Total des prêts et créances restructurés

0

0

 

7.2.6. Mécanismes de réduction du risque de crédit : Actifs obtenus par prise de possession de garanties : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas obtenu d’actifs par prise de possession de garantie.

 

7.3. Risque de marché : Le risque de marché représente le risque pouvant engendrer une perte financière due à des mouvements de paramètres de marché, notamment :

— les taux d’intérêt : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

— les cours de change ;

— les prix : le risque de prix résulte des variations de prix de marché, qu’elles soient causées par des facteurs propres à l’instrument ou à son émetteur, ou par des facteurs affectant tous les instruments négociés sur le marché. Les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments financiers dérivés sur matières premières sont soumis à ce risque ;

— et plus généralement, tout paramètre de marché intervenant dans la valorisation des portefeuilles.

Les systèmes de mesures et de surveillance des risques de marché sont communiqués dans le rapport sur la gestion des risques.

L’information relative à la gestion des risques de marché requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.4. Risque de taux d’intérêt global et risque de change. — Le risque de taux représente pour la banque l’impact sur ses résultats annuels et sa valeur patrimoniale d’une évolution défavorable des taux d’intérêts. Le risque de change est le risque de voir la rentabilité affectée par les variations du cours de change.

L’information relative à la gestion du risque de taux d’intérêt requise par la norme IFRS 7 est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

La gestion du risque de change est présentée dans le rapport sur la gestion des risques.

 

7.5. Risque de liquidité. — Le risque de liquidité représente pour la banque l’impossibilité de faire face à ses engagements ou à ses échéances à un instant donné.

Les procédures de refinancement et les modalités de gestion du risque de liquidité sont communiquées dans le rapport sur la gestion des risques.

Les informations relatives à la gestion du risque de liquidité requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le rapport sur la gestion des risques.

 

Echéances des ressources par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

89 690

0

0

0

0

89 690

Instruments dérivés de transaction

6 252

 

 

 

 

6 252

Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat

1

0

1 413

0

0

1 414

Instruments dérivés de couverture

0

0

0

4 955

1

4 956

Actifs financiers disponibles à la vente

161 454

6 149

20 213

1 377

0

189 193

Prêts et créances sur les établissements de crédit

565 465

69 623

110 243

41 619

126

787 076

Prêts et créances sur la clientèle

430 262

255 743

1 353 459

2 033 722

0

4 073 186

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers par échéance

1 253 124

331 515

1 485 328

2 081 673

127

5 151 767

Banques centrales

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de transaction

17 933

 

 

 

 

17 933

Autres passifs financiers à la juste valeur par résultat

0

0

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

0

0

6 211

9 293

1

15 505

Dettes envers les établissements de crédit

19 264

41 747

633 586

103 047

0

797 644

Dettes envers la clientèle

3 016 957

134 984

355 426

173 890

0

3 681 257

Dettes représentées par un titre

6 168

10 516

86 871

64 913

0

168 468

Ecarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

0

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées

4 276

5 119

1 152

102 267

0

112 814

Passifs financiers par échéance

3 064 598

192 366

1 083 246

453 410

1

4 793 621

Engagements de financement donnés

259 596

206 478

2 792

37 398

0

506 264

Engagements de garantie donnés

0

0

0

0

0

0

 

Note 8. – Avantages au personnel.

 

8.1. Charges de personnel :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Salaires et traitements

-46 587

-45 197

Dont charge représentée par des paiements sur base d'actions

0

0

Charges des régimes à prestations et cotisations définies

-7 582

-3 077

Autres charges sociales et fiscales

-22 929

-21 839

Intéressement et participation

-5 267

-7 430

    Total des charges de personnel

-82 365

-77 543

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice s’établit à 1 284 salariés (nombre moyen de CDI sur l’année). Au 31 décembre 2011, le groupe compte 1 307 collaborateurs dont 385 cadres et 922 techniciens.

 

8.2. Engagements sociaux. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse accorde à ses salariés différents types d’avantages sociaux:

— Le régime de retraite des Banques Populaires, géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR), concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993.

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

— Autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.

8.2.1. Analyse des actifs et passifs inscrits au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Valeur actualisée des engagements financés

12 227

7 314

3 794

23 335

11 684

7 486

3 571

22 741

Juste valeur des actifs du régime

-3 028

-1 105

-109

-4 242

-3 155

-1 328

 

-4 483

Valeur actualisée des engagements non financés

 

 

 

 

 

 

 

 

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés

-1 792

574

-61

-1 279

-924

-514

 

-1 438

Solde net au bilan

7 408

6 783

3 624

17 815

7 605

5 644

3 571

16 820

Engagements sociaux passifs

7 408

6 783

3 624

17 815

7 605

5 644

3 571

16 820

Engagements sociaux actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse.

8.2.2. Variation des montants comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Dette actuarielle en début de période

11 668

7 486

3 757

22 911

Coût des services rendus

 

 

 

 

Coût financier

403

250

108

761

Prestations versées

-470

-398

-268

-1 136

Ecarts actuariels

626

-549

8

85

Coûts des services passés

 

 

 

 

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

525

189

714

Dette actuarielle en fin de période

12 227

7 314

3 794

23 335

Juste valeur des actifs en début de période

-3 151

-1 328

-103

-4 582

Rendement attendu des actifs

-142

-26

-3

-171

Cotisations reçues

 

 

-18

-18

Prestations versées

23

273

16

312

Ecarts actuariels de l'exercice

243

-25

2

220

Autres (écarts de conversion, variations de période)

 

 

-3

-3

Juste valeur des actifs en fin de période

-3 027

-1 106

-109

-4 242

Solde net des engagements

9 200

6 208

3 685

19 093

Ecarts actuariels non reconnus

-1 792

574

-61

-1 279

Coûts des services passés non reconnus

 

 

 

 

Solde net au bilan

7 408

6 783

3 624

17 814

 

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61,1% en obligations, 32% en actions, 0% en actifs immobiliers, 6,7% en actifs monétaires et 0,1% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

8.2.3. Charge actuarielle des régimes à prestations définies : Les différentes composantes de la charge constatée au titre des régimes à prestations définies sont comptabilisées dans le poste « Charges de personnel ».

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus

 

394

164

558

Coût financier

403

250

108

761

Rendement attendu des actifs de couverture

-142

-26

-3

-170

Ecarts actuariels: amortissement de l'exercice

 

519

-15

504

Coût net des liquidations de l'exercice

-447

-125

-251

-824

Coût des services passés

 

 

6

6

Autres

 

127

5

132

    Total des charges des régimes à prestations définies

-186

1 139

14

965

 

8.2.4. Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

31/12/2011

31/12/2010

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Régimes CARBP/ex-CGRCE

Retraites

Autres engagements

Taux d'actualisation

3,63%

3,40%

3,02%

3,61%

3,46%

3,09%

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50%

2,44%

 

5,50%

2,44%

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

Tables de mortalité

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour ex-CGRCE et CARBP.

 

8.3. Paiements fondés sur base d’actions :

— Plans d’options de souscription d’actions : Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas émis de stock-options et ne contrôle pas de sociétés ayant octroyé des stock-options à leurs mandataires sociaux.

 

Note 9. – Information sectorielle.

 

Compte tenu de la migration récente de la Banque Chaix sur l’environnement informatique IBP, les bases de données informationnelles ne permettent pas la détermination des informations sectorielles sur les exercices 2010 et 2011. Cette information n’est ainsi pas présentée.

 

Note 10. – Engagements.

 

10.1. Engagements de financement et de garantie. — Le montant communiqué est la valeur nominale de l’engagement donné.

 

Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés en faveur

506 264

493 647

    Des établissements de crédit

40 864

90 000

    De la clientèle

465 400

403 647

        Ouvertures de crédit confirmées

465 400

402 048

            Ouverture de crédits documentaires

10 811

9 510

            Autres ouvertures de crédits confirmés

454 589

392 538

    Autres engagements

0

1 599

Engagements de financement reçus

55 000

0

    D'établissements de crédit

55 000

0

    De la clientèle

0

0

 

Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés

213 606

266 371

    D'ordre des établissements de crédit

0

0

    D'ordre de la clientèle

213 606

266 371

Engagements de garantie reçus

634 662

580 970

    D'établissements de crédit

634 662

580 970

    De la clientèle

0

0

 

Les engagements de garantie donnés d’ordre de la clientèle incluent notamment les engagements par signature. Les engagements de garantie reçus d’établissement de crédit correspondent aux encours garantis en risque par une banque tierce.

 

10.2. Actifs financiers donnés en garantie. — Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 154 140 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP (120 155 K€ au 31 décembre 2010),

— 86 694 K€ de créances nanties auprès de la SFEF (113 299 K€ au 31 décembre 2010),

— 311 766 K€ de crédits immobiliers auprès de BP Covered Bonds contre 690 664 K€ au 31 décembre 2010,

— 222 368 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 200 615 K€ au 31 décembre 2010,

— 152 023 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 646 473 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

10.3. Actifs financiers reçus en garantie et dont l’entité peut disposer. — Le Groupe n’a pas comptabilisé de montants d’actifs reçus en garantie et enregistrés à l’actif du bilan dans le cadre de contrats de garantie financière assortis d’un droit de réutilisation.

 

10.4. Autres engagements. — Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas recensé d’autres engagements significatifs.

 

Note 11. – Transactions avec les parties liées.

 

Les parties liées au Groupe Banque Populaire Provençale et Corse sont les sociétés consolidées, y compris les sociétés mises en équivalence, BPCE, Natixis, les centres informatiques et les principaux dirigeants du groupe.

 

11.1. Transactions avec les sociétés consolidées. — Les transactions réalisées au cours de l’exercice et les encours existants en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale sont totalement éliminés en consolidation.

La liste des filiales consolidées par intégration globale est communiquée dans le périmètre de consolidation du groupe (cf. note 13).

Dans ces conditions, sont renseignées ci-après les opérations réciproques avec :

— les entités qui exercent une influence notable sur le groupe, à savoir Natixis qui détient 20% du capital de la Banque Populaire Provençale et Corse au travers des certificats coopératifs d’investissement (entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable) ;

— l’organe central BPCE ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation (co-entreprises) ;

— les entités sur lesquelles le groupe exerce une influence notable et qui sont mises en équivalence (entreprises associées)

— les entités contrôlées par les Banques Populaires prises dans leur ensemble.

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Entités exerçant un contrôle conjoint ou une influence notable

Co-entreprises

Entreprises associées

Crédits

434 624

 

 

396 622

 

 

Autres actifs financiers

11 290

 

 

12 816

 

 

Autres actifs

9 293

 

 

2 461

 

 

    Total des actifs avec les entités liées

455 207

0

0

411 899

0

0

Dettes

499 404

 

 

551 195

 

 

Autres passifs financiers

 

 

 

 

 

 

Autres passifs

111 413

 

 

118 840

 

 

    Total des passifs envers les entités liées

610 817

0

0

670 035

0

0

Intérêts, produits et charges assimilés

-14 389

 

 

-3 786

 

 

Commissions

-1 050

 

 

-2 633

 

 

Résultat net sur opérations financières

-3 157

 

 

934

 

 

Produits nets des autres activités

-7 574

 

 

-6 299

 

 

    Total du PNB réalisé avec les entités liées

-26 170

0

0

-11 784

0

0

Engagements donnés

78 508

 

 

167 319

 

 

Engagements reçus

55 000

 

 

 

 

 

Engagements sur instruments financiers à terme

468 975

 

 

481 954

 

 

    Total des engagements avec les entités liées

602 483

0

0

649 273

0

0

 

11.2. Transactions avec les dirigeants. — Les principaux dirigeants sont le directeur général ainsi que les membres du conseil d’administration de la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

Rémunération des dirigeants mandataires sociaux. — Les rémunérations versées en 2011 s’élèvent à 449 milliers d’euros (682 milliers d’euros en 2010), réparties comme suit entre les différentes catégories fixées au paragraphe 16 de la norme IAS 24 :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Avantages à court terme

449

682

Avantages postérieurs à l’emploi

 

 

Avantages à long terme

 

 

Indemnités de fin de contrat de travail

 

 

Paiements en actions

 

 

    Total

449

682

 

Les avantages à court terme comprennent les rémunérations et avantages versés aux dirigeants mandataires sociaux (rémunération de base, rémunération versée au titre du mandat social, avantages en nature, part variable et jetons de présence).

 

Autres transactions avec les dirigeants mandataires sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Montant global des prêts accordés

293

 

Montant global des garanties accordées

 

 

 

S’agissant d’une première publication des états financiers consolidés selon le référentiel IFRS, le montant des prêts et garanties accordés aux dirigeants mandataires sociaux au titre de l’exercice 2010 n’a pas pu être déterminé.

 

Note 12. – Périmètre de consolidation.

 

12.1. Evolution du périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2011. — Au 31 décembre 2011, le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse publie pour la première fois ses comptes consolidés en conformité avec le référentiel IFRS. A ce titre, les sociétés de caution mutuelle (SCM) ont été intégrées dans le périmètre de consolidation. Les données d’ouverture au 31 décembre 2010 telles que présentées dans ce rapport ont également été établies selon le référentiel IFRS et intègrent les SCM.

 

12.2. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011. — Les sociétés dont la contribution aux états financiers consolidés n’est pas significative n’ont pas vocation à entrer dans le périmètre de consolidation. Le caractère significatif est apprécié au niveau des entités consolidées selon le principe de la significativité ascendante. Selon ce principe, toute entité incluse dans un périmètre de niveau inférieur est incluse dans les périmètres de consolidation de niveaux supérieurs, même si elle n’est pas significative pour ceux-ci.

 

Dénomination

Etablissements français 

Méthode

Taux de contrôle

31/12/2011

31/12/2010

Banque Populaire Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

Banque CHAIX

X

IG

100%

100%

Sociétés de Caution Mutuelle

X

IG

100%

100%

Société Immobilière Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

SAS Sociétariat BP Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

 

Note 13. – Autres informations.

 

13.1. Honoraires des commissaires aux comptes :

— Honoraires des contrôleurs légaux des comptes et des membres de leurs réseaux :

 

(En

milliers

d’euros)

KPMG Audit - réseau KPMG

ACE - réseau PKF

Jean Claude Germain

N

N-1

Variation

(%)

N

N-1

Variation

(%)

N

N-1

Variation

(%)

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Montant

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

157

79,0%

182

98,1%

-14,1%

98

89,1%

95

100,0%

2,5%

33

100,0%

52

50,0%

-37,5%

    Banque Populaire Provençale et Corse

98

 

95

 

 

98

 

95

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales intégrés globalement

59

 

87

 

 

 

 

 

 

 

33

 

52

 

 

Autres diligences et prestations directement liés à la mission du commissaire aux comptes

42

21,0%

4

1,9%

1067%

12

10,9%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

    Banque Populaire Provençale et Corse

12

 

0

 

 

12

 

0

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales intégrés globalement

30

 

4

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

 

 

        Sous-total

198

100,0%

186

100,0%

6,7%

110

100,0%

95

100,0%

15,0%

33

100,0%

52

50,0%

-37,5%

Prestations rendues par le réseau aux filiales intégrés globalement

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Juridique, fiscal, social

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

52

 

 

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

0

0,0%

 

0

0,0%

52

50,0%

-100,0%

        Total

198

100,0%

186

100,0%

6,7%

110

100,0%

95

100,0%

15,0%

33

100,0%

105

100,0%

-68,8%

 

Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable.

 

7. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Exercice clos le 31 décembre 2011

 

Aux sociétaires,

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011 sur :

— le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse (B.P.P.C.), tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par votre conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2010 retraitées selon les mêmes règles.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Ecarts d’acquisition : Comme exposé dans les notes 3.2.4 « Regroupements d’entreprises » et 5.13 « Ecarts d’acquisition » de l’annexe, il a été procédé à des tests de dépréciation destinés à apprécier la valeur d’utilité des unités génératrices de trésorerie auxquelles les écarts d’acquisitions sont rattachés. Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous avons procédé, par sondages, à la revue des éléments communiquées par la Direction Financière justifiant l’absence de pertes de valeurs au 31 décembre 2011 de l’écart d’acquisition de la Banque Chaix.

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 4.1.7 « Dépréciation des prêts et créances » de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et collective.

— Dépréciations relatives aux actifs financiers disponibles à la vente : Votre Groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente (notes 4.1.2 « Titres », 4.1.6 « Détermination de la juste valeur » et 4.1.7 « Dépréciation des actifs financiers » de l’annexe) :

– pour les instruments de capitaux propres lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou de baisse significative de la valeur de ces actifs ;

– pour les instruments de dette lorsqu’il existe un risque de contrepartie avéré.

Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations.

— Valorisation et dépréciation des autres instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur autres instruments financiers. Les notes 4.1. « Actifs et passifs financiers » de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.9 « Avantages au personnel » de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.5 « Engagements sur les contrats d’épargne logement » de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 23 avril 2012.

 

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit,

Audit Conseil Expertise SA,

Département de KPMG SA :

Membre de PKF International :

Georges Maregiano,

Guy Castinel,

Associé ;

Associé.

 

II. — Comptes sociaux de la Banque Populaire Provençale et Corse au 31/12/20011.

 

2.2. — Comptes individuels au 31 décembre 2011 (et au 31 décembre 20010).

 

2.2.1. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisses, banques centrales

 

59 537

62 435

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

744

727

Créances sur les établissements de crédit

3.1

634 104

562 281

Opérations avec la clientèle

3.2

3 191 959

2 983 703

Obligations et autres titres à revenu fixe

3.3

78 515

228 816

Actions et autres titres à revenu variable

3.3

1 091

189 287

Participations et autres titres détenus à long terme

3.4

148 971

145 542

Parts dans les entreprises liées

3.4

284 872

284 872

Opérations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

981

1 212

Immobilisations corporelles

3.6

17 228

16 266

Autres actifs

3.8

20 500

17 628

Comptes de régularisation

3.9

105 639

77 803

    Total de l'actif

 

4 544 141

4 570 572

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

342 959

355 113

    Engagements de garantie

4.1

177 178

221 965

    Engagements sur titres

 

0

0

 

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 010 767

1 283 934

Opérations avec la clientèle

3.2

2 348 210

2 214 286

Dettes représentées par un titre

3.7

336 207

266 130

Autres passifs

3.8

14 569

7 576

Comptes de régularisation

3.9

137 756

119 255

Provisions

3.10

25 863

28 912

Dettes subordonnées

3.11

108 065

113 212

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

56 705

51 105

Capitaux propres hors FRBG

3.13

505 999

486 162

    Capital souscrit

 

223 875

223 875

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

    Réserves

 

180 267

170 998

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

1 178

780

    Report à nouveau

 

6 000

-3 166

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

26 897

25 893

        Total du passif

 

4 544 141

4 570 572

 

Hors bilan

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

55 000

0

    Engagements de garantie

4.1

804 004

759 415

    Engagements sur titres

 

0

0

 

2. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2011

Exercice 2010

Intérêts et produits assimilés

5.1

157 515

150 356

Intérêts et charges assimilées

5.1

-84 001

-77 174

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

10 559

11 621

Commissions (produits)

5.4

64 508

62 781

Commissions (charges)

5.4

-13 630

-12 881

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

185

208

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

3 637

968

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

3 830

4 088

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-653

-2 015

Produit net bancaire

 

141 950

137 952

Charges générales d'exploitation

5.8

-89 282

-84 723

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 316

-4 623

Résultat brut d'exploitation

 

48 352

48 606

Coût du risque

5.9

-7 757

-8 185

Résultat d'exploitation

 

40 595

40 421

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

7

-19 759

Résultat courant avant impôt

 

40 602

20 662

Résultat exceptionnel

5.11

0

0

Impôt sur les bénéfices

5.12

-7 707

-9 871

Dotations/Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-5 998

15 101

Résultat net

 

26 897

25 892

 

III. — Notes annexes aux comptes individuels annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Épargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

 

 

Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Épargne. — Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Épargne comprend les Caisses d'Épargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80% par leurs sociétaires et de 20% par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Épargne est détenu à hauteur de 80% par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20% par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Épargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

BPCE. — Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 19 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Épargne.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

— Natixis, structure cotée détenue à 72%, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

— la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor) ;

— les filiales et participations financières.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du groupe.

 

Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Épargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 M€ effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 M€) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Épargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 217 M€ au 31 décembre 2011 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5% de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Épargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Épargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15% et ne pourra excéder 0,3% de la somme des Actifs Pondérés du groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Épargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

Evénements significatifs. — Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Provençale et Corse a décidé d'affecter 5,6 M€ en FRBG afin de reconstituer une provision pour couvrir tous risques d'évaluation de ses filiales.

Un contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010 a commencé en septembre 2011 à la Banque Populaire Provençale et Corse. A la date d’arrêté, aucune notification n’est connue.

 

Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré d’événements postérieurs à la clôture de l’exercice 2011.*

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements de l’Autorité des Normes Comptables. Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la réglementation comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2011.

Les textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables et d’application obligatoire en 2011 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par l’Autorité des Normes Comptables lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

— Opérations en devises : Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la réglementation bancaire et Financière.

— Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la réglementation bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

— Opérations de crédit-bail et de locations simples : L’avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées à une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

En application du règlement CRC n° 2009-03, les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sur la durée du bail sont intégrés à l’encours concerné.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

— Titres : Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2008-17, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciations sont inscrits en coût du risque.

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers, sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent pas sauf exceptions faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement, dans le cadre de l’illiquidité des marchés, par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17, peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Au 31 décembre 2011, la détermination de la valeur d’utilité des titres de participation dans la Banque Chaix repose sur l’actualisation des flux futurs de l’UGT tels qu’ils résultent des plans à moyen terme établis pour les besoins du processus budgétaire du groupe. Les hypothèses suivantes ont été utilisées :

– flux futurs estimés : sur la base du PMT ;

– taux de croissance à l’infini : 2,5% ;

– taux d’actualisation : 8,74%.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil national de la comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et Financière relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

— Immobilisations incorporelles et corporelles : Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture/étanchéité

20-40 ans

Fondations/ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

— Dettes représentées par un titre : Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir.

— Dettes subordonnées : Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

— Provisions : Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10% des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

— Fonds pour risques bancaires généraux : Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité et aux fonds constitués dans le cadre du mécanisme de garantie (cf. §1.2).

— Instruments financiers à terme : Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

— Intérêts et assimilés – Commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

— Revenus des titres à revenu variable : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

— Impôt sur les bénéfices : La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux Caisses d’Épargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

Opérations interbancaires :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances à vue

41 936

260 450

Comptes ordinaires

41 936

260 450

Comptes et prêts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

590 659

300 866

Comptes et prêts à terme

557 948

268 155

Prêts subordonnés et participatifs

32 711

32 711

Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

1 509

965

Créances douteuses

0

0

Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

    Total

634 104

562 281

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 41 441 milliers d'euros à vue et 493 142 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 73 203 milliers d'euros au 31 décembre 2011.

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes à vue

114 162

292 632

Comptes ordinaires créditeurs

114 162

292 632

Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

883 109

972 167

Comptes et emprunts à terme

883 109

972 167

Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

0

Autres sommes dues

6 938

11 797

Dettes rattachées

6 558

7 338

    Total

1 010 767

1 283 934

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 6 359 milliers d'euros à vue et 495 109 milliers d'euros à terme.

 

Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle :

 

Actif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires débiteurs

84 309

70 763

Créances commerciales

21 653

26 190

Autres concours à la clientèle

3 015 810

2 823 580

Crédits à l'exportation

2 133

1 295

Crédits de trésorerie et de consommation

179 589

179 755

Crédits à l'équipement

730 111

711 984

Crédits à l'habitat

2 103 977

1 930 546

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs et titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Autres

 

 

Créances rattachées

18 810

12 667

Créances douteuses

129 147

124 166

Dépréciations des créances sur la clientèle

-77 770

-73 663

    Total

3 191 959

2 983 703

 

Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif (en milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes d'épargne à régime spécial

901 307

861 034

Livret A

120 614

84 205

PEL/CEL

314 545

315 063

Autres comptes d'épargne à régime spécial

466 148

461 766

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 421 998

1 334 913

Dépôts de garantie

68

70

Autres sommes dues

2 266

2 022

Dettes rattachées

22 571

16 247

    Total

2 348 210

2 214 286

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

1 044 370

 

1 044 370

997 446

 

997 446

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

48 148

48 148

0

71 788

71 788

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

329 480

329 480

0

265 679

265 679

    Total

1 044 370

377 628

1 421 998

997 446

337 467

1 334 913

 

Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d’euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

902 384

79 093

-48 721

48 375

-36 848

Entrepreneurs individuels

265 599

21 501

-12 201

10 677

-8 207

Particuliers

1 913 311

27 774

-16 195

17 904

-13 128

Administrations privées

20 753

766

-641

202

-172

Administrations publiques et Sécurité Sociale

15 205

 

 

 

 

Autres

4 521

13

-12

13

-12

    Total au 31 décembre 2011

3 121 772

129 147

-77 770

77 171

-58 367

    Total au 31 décembre 2010

2 920 558

124 141

-73 663

67 912

-52 501

 

Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

744

0

 

744

0

727

0

 

727

Valeurs brutes

 

743

0

 

743

 

726

0

 

726

Créances rattachées

 

1

0

 

1

 

1

0

 

1

Dépréciations

 

0

0

 

0

 

0

0

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

77 264

1 251

 

78 515

 

226 615

2 201

 

228 816

Valeurs brutes

 

77 039

1 250

 

78 289

 

226 006

2 200

 

228 206

Créances rattachées

 

228

1

 

229

 

609

1

 

610

Dépréciations

 

-3

0

 

-3

 

0

0

 

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

1 091

 

0

1 091

0

189 287

 

0

189 287

Montants bruts

 

1 100

 

0

1 100

 

189 287

 

0

189 287

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

-9

 

0

-9

 

0

 

0

0

Total

0

79 099

1 251

0

80 350

0

416 629

2 201

0

418 830

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 743 K€.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

0

1 250

0

0

8 850

2 200

8 850

Titres non cotés

0

10 039

0

11 289

0

10 006

0

12 206

Titres prêtés

0

67 000

0

67 000

0

207 150

0

207 150

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

228

1

229

0

609

1

610

    Total

0

77 267

1 251

78 518

0

226 615

2 201

228 816

Dont titres subordonnés

0

39

0

39

0

6

0

6

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 3 K€ au 31 décembre 2011 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 75.6 K€ au 31 décembre 2011 contre 148 K€ au 31 décembre 2010.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 millier d'euros au 31 décembre 2011 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 163 K€ au 31 décembre 2011 contre 160 K€ au 31 décembre 2010.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 743.2 milliers d'euros au 31 décembre 2011 (contre 726 K€ au 31 décembre 2010).

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

1 100

 

1 100

 

189 287

 

189 287

Titres non cotés

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

Dépréciations

 

-9

 

-9

 

 

 

0

    Total

0

1 091

0

1 091

0

189 287

0

189 287

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 1 100 K€ d’OPCVM dont 0 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2011, contre 189 287 K€ d’OPCVM dont 189 287 K€ d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 9 K€ au 31 décembre 2011 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2010. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 156 K€ au 31 décembre 2011 contre 2 362 K€ au 31 décembre 2010.

 

Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes/surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2011

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 201

0

0

-950

0

0

0

0

1 251

    Total

2 201

0

0

-950

0

0

0

0

1 251

 

Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n°2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

— Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2011

Valeurs brutes

450 446

3 447

0

0

0

453 893

Participations et autres titres détenus à long terme

145 574

3 447

0

0

0

149 021

Parts dans les entreprises liées

304 872

0

0

0

0

304 872

Dépréciations

-20 033

-24

6

0

0

-20 051

Participations et autres titres à long terme

-33

-24

6

0

0

-51

Parts dans les entreprises liées

-20 000

0

0

0

0

-20 000

Immobilisations financières nettes

430 414

3 423

6

0

0

433 843

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 078 milliers d’euros au 31 décembre 2011 contre 1 078 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

La variation des participations et autres titres détenus à long terme résulte de l’augmentation de capital de BP Développement.

La provision de 20 M€ portant sur les titres de la Banque Chaix et comptabilisée à la clôture précédente a été maintenue suite à la valorisation des flux futurs réalisée dans le cadre des impairment tests.

 

Tableau des filiales et participations. — Les montants sont exprimés en milliers d’euros. :

 

Filiales et participations

Capital 

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant 

Quote-part du capital détenue (En %) 

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI 

Montants des cautions et avals donnés par la société 

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé 

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) 

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice 

Observations

Brute

Nette

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    SCR Provençale et Corse

1 503

-143

100%

1 503

1 503

200

0

0

-31

0

 

    Banque Chaix

11 571

47 043

100%

302 292

282 292

0

0

69 143

11 049

10 000

 

    Société Immobilière Provençale et Corse

508

-123

100%

508

508

2 714

0

1 118

21

0

 

    SCI Canebière

572

89

99,90%

570

570

0

0

51

10

0

 

 

 

 

 

304 873

284 873

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE

467 227

18 468 029

 

132 267

132 267

0

0

836 872

7 123

2

 

    Informatique Banques populaires

89 733

-10 733

1,51%

1 359

1 359

161

0

253 900

-500

0

 

    Capital IBP Investissement

34 549

353

3,76%

1 300

1 300

0

0

25 568

3

0

 

    SCI Virginia

0

0

35,00%

0

0

-9

0

0

0

0

 

    SCI Saint Exupery

0

469

30,00%

0

0

25

0

6 290

469

36

 

    SCI Base

2

389

20,90%

0

0

378

0

530

389

0

 

    SCI GC2I

2

-12

10,00%

0

0

26

0

0

-12

0

 

    SAS Bp Développement

456 117

95 884

1,67%

12 843

12 843

0

0

0

2 000

504

 

    SAS BP Création

8 400

-1 807

1,94%

163

136

0

0

0

-149

0

 

    Socami

181

1 546

42,13%

76

76

76

0

634

296

0

 

    Socama Vaucluse

140

146

1,09%

2

2

0

0

33

-86

0

 

    Socama Corse

83

482

1,83%

2

2

0

0

57

7

0

 

    Caisse de développement de la Corse

5 001

NC

3,66%

183

183

0

0

NC

NC

0

 

 

 

 

 

148 196

148 168

 

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    BPCE Achats

123

0

0,81%

1

1

0

0

7 494

0

0

 

    Soprorente

36 912

18 553

0,40%

146

146

0

0

5 084

3 308

7

 

    Siparex Croissance

18 832

25 138

0,00%

1

1

0

0

0

6 327

0

 

    Semepa

5 025

13 200

0,04%

2

0

0

0

26 414

2 543

0

 

    Ouest Provence Habitat (ex Sacemi)

2 319

11 973

0,04%

1

0

0

0

4 466

321

0

 

    Saemm Marignane

348

-316

0,78%

3

0

0

0

1

-19

0

 

    Savem

1 422

NC

0,19%

3

0

0

0

0

0

0

 

    IAD

3 739

NC

0,29%

11

0

0

0

NC

NC

0

 

    Ides Investissements

47 163

6 691

0,01%

7

7

0

0

0

192

0

 

    OSEO

594 778

1 063 922

0,00%

12

12

0

0

340 100

99 100

0

 

    Femu Qui SA

3 702

60

0,54%

20

20

0

0

227

30

0

 

    SOCAMA Bouches du Rhône

195

1 285

0,78%

2

2

0

0

122

-53

0

 

    Société de caution mutuelle Corse

15

NC

NC

5

0

0

0

NC

NC

0

 

 

 

 

 

213

189

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Banque Chaix

43 cours Jean Jaurès 84027 Avignon

SA

Socama Bouches du Rhône

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCM

Socami Provence Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCM

Socama Corse

6 Avenue Antoine Serafini 20000 Ajaccio

SCM

Socama Vaucluse

7 Avenue de l'étang 84000 Avignon

SCM

Sté Immobilière Provençale et Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SARL

SCI Canebière

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCI

Sté de Capital Risque Provençale et Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SAS

 

Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d’euros)

Établissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2011

31/12/2010

Créances

1 036

8

1 044

914

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

405 908

2 900

408 808

389 485

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

Engagements de financement

 

 

 

 

Engagements de garantie

6 200

 

6 200

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

Opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Biens temporairement non loués

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours douteux

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opérations.

 

Immobilisations incorporelles et corporelles :

— Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

5 931

147

0

0

6 078

Droits au bail et fonds commerciaux

5 396

50

0

0

5 446

Logiciels

535

97

0

0

632

Autres

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-4 719

-378

0

0

-5 097

Droits au bail et fonds commerciaux

-4 216

-306

0

0

-4 522

Logiciels

-503

-72

0

0

-575

Autres

0

0

0

0

0

    Total valeurs nettes

1 212

-231

0

0

981

 

Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2011

Valeurs brutes

54 761

5 853

-520

-3 901

56 193

Immobilisations corporelles d'exploitation

54 157

5 853

-520

-3 901

55 589

Terrains

966

0

0

0

966

Constructions

9 868

0

0

0

9 868

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

43 323

5 853

-520

-3 901

44 755

Immobilisations hors exploitation

604

0

0

0

604

Amortissements et dépréciations

-38 495

-3 939

3 468

0

-38 965

Immobilisations corporelles d'exploitation

-38 224

-3 922

3 468

0

-38 678

Terrains

0

0

0

0

0

Constructions

-4 827

-326

0

0

-5 153

Parts de SCI

0

0

0

0

0

Autres

-33 397

-3 596

3 468

0

-33 525

Immobilisations hors exploitation

-271

-17

0

0

-288

    Total valeurs nettes

16 266

1 914

2 948

-3 901

17 228

 

Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Bons de caisse et bons d'épargne

9

9

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

330 038

261 900

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

6 160

4 221

    Total

336 207

266 130

 

Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

0

100

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

225

107

248

88

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

 

475

 

0

Créances et dettes sociales et fiscales

15 529

10 176

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

 

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

4 746

3 811

17 380

7 388

    Total

20 500

14 569

17 628

7 576

 

A la clôture précédente, les autres débiteurs divers comprenaient 10 928 milliers d’euros de créances fiscales et sociales et les autres créditeurs divers comprenaient 4 618 milliers d’euros de dettes fiscales et sociales.

 

Comptes de régularisation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

9

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

52

0

138

Charges et produits constatés d'avance

6 743

20 805

6 458

18 588

Produits à recevoir/Charges à payer

5 686

21 241

4 435

20 790

Valeurs à l'encaissement

35 125

11 310

30 196

19 273

Autres

58 076

84 348

36 714

60 466

    Total

105 639

137 756

77 803

119 255

 

Provisions :

— Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Provisions pour risques de contrepartie

7 297

1 854

-1 521

0

7 630

Provisions pour engagements sociaux

14 079

528

-186

0

14 421

Provisions pour PEL/CEL

3 456

0

-1 115

0

2 341

Autres provisions pour risques

4 037

379

-846

-2 142

1 428

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

201

46

-10

0

237

Autres

3 836

333

-836

-2 142

1 191

Provisions exceptionnelles

43

0

0

0

43

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

43

0

0

0

43

    Total

28 912

2 761

-3 668

-2 142

25 863

 

— Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

01/01/2011

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2011

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

93 957

27 862

-24 532

807

98 094

Dépréciations sur créances sur la clientèle

73 663

27 826

-24 526

807

77 770

Dépréciations sur autres créances

20 294

36

-6

0

20 324

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

28 912

2 761

-5 681

-129

25 863

Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 324

1 854

-1 222

0

2 956

Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

4 973

0

-299

0

4 674

Autres provisions

21 615

907

-4 160

-129

18 233

    Total

122 869

30 623

-30 213

678

123 957

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors-bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (4 849 K€ en 2011).

 

Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme. — Les engagements de la Banque Populaire Provençale et Corse concernent les régimes suivants :

— Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

— Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

— Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d’euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2010

Valeur actualisée des engagements financés (a)

12 227

4 921

2 623

19 771

11 684

5 146

2 376

19 206

Juste valeur des actifs du régime (b)

-3 028

-1 105

-109

-4 242

-3 155

-1 328

0

-4 483

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

0

 

 

 

 

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 792

733

-61

-1 120

-924

239

 

-685

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

7 408

4 549

2 453

14 410

7 605

4 057

2 376

14 038

Passif

7 408

4 549

2 453

 

7 605

4 057

2 376

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP est devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP). — Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2011, sur l’ensemble des 40.5 M€ d’écarts actuariels générés, (2) M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 42,5 M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2011, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 61.1% en obligations, 32% en actions, 0% en actifs immobiliers, 6.7% en actifs monétaires et 0.1% en autres actifs. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

 

275

150

425

-435

284

-110

-261

Coût financier

403

180

80

663

447

210

80

737

Rendement attendu des actifs de couverture

-142

-26

-3

-170

-171

-30

0

-201

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

 

 

 

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

 

-47

-47

 

 

-176

-176

Coût net des liquidations de l'exercice

-447

-32

-128

-608

 

 

 

 

Coût des services passés

 

 

6

6

 

-4

 

-4

Autres

 

95

-21

74

 

-308

 

-308

    Total

-186

492

37

342

-159

152

-206

-213

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2011

31/12/2010

Taux d'actualisation

3,63

3,61

3,40

3,46

3,02

3,09

Rendement attendu des actifs de couverture

4,50

5,50

2,44

2,44

 

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

Provisions PEL/CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

57 697

73 111

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

76 284

52 353

    Ancienneté de plus de 10 ans

152 102

159 668

Encours collectés au titre des plans épargne logement

286 083

285 131

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

22 682

23 646

        Total

308 765

308 777

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

1 658

2 397

    Au titre des comptes épargne logement

3 395

3 808

        Total

5 053

6 206

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d’euros)

01.01.2011

Dotations/reprises nettes

31/12/2011

Provisions constituées au titre des PEL :

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

225

31

256

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

165

188

353

    Ancienneté de plus de 10 ans

2 561

-1 256

1 305

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 951

-1 037

1 914

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

454

-59

396

Provisions constituées au titre des crédits PEL

-20

4

-16

Provisions constituées au titre des crédits CEL

70

-23

47

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

50

-19

31

        Total

3 456

-1 115

2 341

 

A la suite d’une actualisation des bases de données, les informations relatives à la clôture 2010 ont été corrigées.

— Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes subordonnées à durée déterminée

108 000

113 000

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

65

212

    Total

108 065

113 212

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d’euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions de remboursement

TSR 4,9 déc 1er  - janv 12

3 000

EUR

EURIBOR 3M + 0,49%

sans faculté de rembt anticipé

TSR 4,7 oct 02 - nov 12

5 000

EUR

EURIBOR 3M + 0,48%

sans faculté de rembt anticipé

TSR 4,92 juin 09 - juin 17

100 000

EUR

EURIBOR 3M + 1,55%

sans faculté de rembt anticipé

Dettes rattachées

65

 

 

 

 

 

— Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2011

Fonds régionaux de solidarité

21 635

0

0

0

21 635

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

29 470

5 600

0

0

35 070

    Total

51 105

5 600

0

0

56 705

 

— Capitaux propres :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Total au 31 décembre 2008

173 875

67 782

159 379

25 757

426 793

Mouvements de l'exercice

50 000

 

9 233

136

59 369

    Total au 31 décembre 2009

223 875

67 782

168 612

25 893

486 162

Variation de capital

 

 

 

 

0

Résultat de la période

 

 

 

26 897

26 897

Distribution de dividendes

 

 

 

-7 458

-7 458

Autres mouvements (1)

 

 

18 833

-18 435

398

    Total au 31 décembre 2010

223 875

67 782

187 445

26 897

505 999

(1) Les autres mouvements correspondent à l’affectation du résultat de l’exercice précédent.

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 223 875 K€ et est composé pour 179 100 032 euros de 11 193 752 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 44 775 008 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

 

Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d’euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2011

Total des emplois

715 233

300 502

1 111 749

1 775 127

2 711

3 905 322

Effets publics et valeurs assimilées

1

743

0

0

0

744

Créances sur les établissements de crédit

512 644

0

77 000

41 749

2 711

634 104

Opérations avec la clientèle

202 362

289 759

976 480

1 723 358

0

3 191 959

Obligations et autres titres à revenu fixe

226

10 000

58 269

10 020

0

78 515

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

    Total des ressources

1 919 812

219 533

1 065 219

598 684

0

3 803 249

Dettes envers les établissements de crédit

128 081

41 950

637 707

203 028

0

1 010 767

Opérations avec la clientèle

1 782 497

151 198

250 859

163 656

0

2 348 210

Dettes représentées par un titre

6 169

21 385

176 653

132 000

0

336 207

Dettes subordonnées

3 065

5 000

0

100 000

0

108 065

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

Engagements reçus et donnés :

— Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement donnés :

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

342 959

355 113

        Ouverture de crédits documentaires

8 902

9 510

        Autres ouvertures de crédits confirmés

334 057

345 603

        Autres engagements

0

0

            Total des engagements de financement donnés

342 959

355 113

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

55 000

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

55 000

0

 

— Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

6 200

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

6 200

0

    D'ordre de la clientèle

170 978

221 965

        Cautions immobilières

277

277

        Cautions administratives et fiscales

5 298

7 093

        Autres cautions et avals donnés

85 526

119 118

        Autres garanties données

79 877

95 477

            Total des engagements de garantie donnés

177 178

221 965

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

804 004

759 415

            Total des engagements de garantie reçus

804 004

759 415

 

Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

Casden

 

538 398

 

496 928

SCM

 

262 460

 

259 885

Groupe

 

455

 

878

Hors groupe

 

2 691

 

1 724

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

0

Total

0

804 004

0

759 415

 

Au 31 décembre 2011, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 110 307 K€ de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 93 813 K€ au 31 décembre 2010,

— 86 694 K€ de créances nanties auprès de la SFEF contre 113 299 K€ au 31 décembre 2010,

— 311 766 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 690 664 K€ au 31 décembre 2010,

— 0 millier d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2010,

— 222 368 K€ de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 200 615 K€ au 31 décembre 2010,

— 152 023 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE SFH,

— 646 473 K€ de crédits immobiliers nantis auprès de BPCE Home Loans.

 

Opérations sur instruments financiers à terme/

— Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

402 898

0

402 898

-5 958

418 811

0

418 811

-4 768

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

349 994

0

349 994

-5 958

349 716

0

349 716

-4 768

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

52 904

0

52 904

0

69 095

0

69 095

0

    Total opérations fermes

402 898

0

402 898

-5 958

418 811

0

418 811

-4 768

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

121 298

0

121 298

-1 009

125 086

0

125 086

-1 193

Options de taux d'intérêt

121 298

0

121 298

-1 009

125 086

0

125 086

-1 193

Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations conditionnelles

121 298

0

121 298

-1 009

125 086

0

125 086

-1 193

    Total instruments financiers et change à terme

524 196

0

524 196

-6 967

543 897

0

543 897

-5 961

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corse sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2011

31/12/2010

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

252 881

97 113

0

0

349 994

248 750

100 966

0

0

349 716

Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d'intérêt

252 881

97 113

0

0

349 994

248 750

100 966

0

0

349 716

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

121 298

0

0

0

121 298

125 086

0

0

0

125 086

Options de taux d'intérêt

121 298

0

0

0

121 298

125 086

0

0

0

125 086

    Total

471 292

0

0

0

471 292

474 802

0

0

0

474 802

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2011

Opérations fermes

10 446

170 768

168 780

349 994

    Opérations sur marchés organisés

10 446

170 768

168 780

349 994

    Opérations de gré à gré

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

12 237

99 667

9 394

121 298

    Opérations sur marchés organisés

12 237

99 667

9 394

121 298

    Opérations de gré à gré

 

 

 

0

        Total

22 683

270 434

178 175

471 292

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

Intérêts, produits et charges assimilés

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

16 516

-39 960

-23 444

12 634

-40 047

-27 413

Opérations avec la clientèle

138 148

-29 623

108 525

132 815

-25 422

107 393

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 233

-10 594

-8 361

4 285

-7 859

-3 574

Dettes subordonnées

561

-3 222

-2 661

368

-2 739

-2 371

Autres

57

-602

-545

254

-1 107

-853

    Total

157 515

-84 001

73 514

150 356

-77 174

73 182

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 1 115 K€ pour l’exercice 2011, contre 579 K€ pour l’exercice 2010.

 

Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

0

 

0

0

 

0

Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

 

0

0

 

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

0

 

0

0

 

0

Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

 

0

0

 

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

    Total

-0

-0

-0

-0

-0

0

 

La Banque Populaire Provençale et Corse n’est pas concernée par ce type d’opérations.

 

Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

10 559

11 621

    Total

10 559

11 621

 

Commissions :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-488

-488

0

-324

-324

Opérations avec la clientèle

35 151

-115

35 036

34 059

-176

33 883

Opérations sur titres

1 551

-20

1 531

1 651

0

1 651

Moyens de paiement

22 601

-12 065

10 536

21 991

-11 453

10 538

Opérations de change

629

-1

628

625

0

625

Engagements hors-bilan

1 636

-790

846

1 684

-563

1 121

Prestations de services financiers

2 633

-151

2 482

2 615

-365

2 250

Activités de conseil

307

0

307

156

0

156

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

64 508

-13 630

50 878

62 781

-12 881

49 900

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation/

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

185

208

Instruments financiers à terme

0

0

    Total

185

208

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés/

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-12

0

-12

600

0

600

Dotations

-12

0

-12

0

0

0

Reprises

0

0

0

600

0

600

Résultat de cession

3 649

0

3 649

368

0

368

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

3 637

0

3 637

968

0

968

 

Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

463

0

463

446

0

446

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

494

-21

473

666

-100

566

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

164

0

164

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

2 709

-632

2 077

2 976

-1 915

1 061

    Total

3 830

-653

3 177

4 088

-2 015

2 073

 

Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-28 474

-27 490

    Charges de retraite et assimilées (1)

-5 191

-3 468

    Autres charges sociales

-12 253

-11 285

    Intéressement des salariés

-3 809

-3 211

    Participation des salariés

-1 337

-1 872

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 036

-3 029

        Total des frais de personnel

-54 100

-50 355

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-3 127

-1 062

    Autres charges générales d'exploitation

-32 055

-33 306

        Total des autres charges d'exploitation

-35 182

-34 368

        Total

-89 282

-84 723

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3).

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice s’établit à 838 salariés (nombre moyens de salariés en CDI).

 

Coût du risque :

 

(En

milliers

d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Clientèle

-27 826

20 057

-548

893

-7 424

-28 348

19 236

-695

1 220

-8 587

Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 854

1 222

 

 

-632

-918

1 300

 

 

382

Provisions pour risque clientèle

0

299

 

 

299

-100

120

 

 

20

Autres

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

    Total

-29 680

21 578

-548

893

-7 757

-29 366

20 656

-695

1 220

-8 185

 

Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En

milliers

d’euros)

Exercice 2011

Exercice 2010

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-18

0

 

-18

-17 119

0

 

-17 119

Dotations

-24

0

 

-24

-20 392

0

 

-20 392

Reprises

6

0

 

6

3 273

0

 

3 273

Résultat de cession

0

0

25

25

-2 858

0

218

-2 640

    Total

-18

0

25

7

-19 977

0

218

-19 759

 

Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2011.

 

Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

 

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d’euros)

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

    Au titre du résultat courant

27 548

29

    Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

27 548

29

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

27 548

29

Impôt correspondant

9 182

4

+ Contributions 3,3%

278

 

+ majoration taux IS

459

0

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-690

 

Impôt comptabilisé

9 229

5

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Impôt différé PTZ

-634

 

Impact intégration fiscale

-270

 

Impact correction IS 2010

-659

 

Provisions pour impôts

36

 

        Total

7 702

5

 

Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l'Activité

Total de la Clientèle

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

Produit net bancaire

141 950

137 861

122 060

118 161

Frais de Gestion

-93 597

-89 254

-93 597

-89 254

Résultat brut d'exploitation

48 353

48 607

28 463

28 907

Cout du Risque

-7 758

-8 185

-7 758

-8 185

Résultat d'exploitation

40 595

40 422

20 705

20 722

 

L’activité clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels et les corporate. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d’épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle ;

— Les opérations d’adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits ;

Le produit net bancaire comprend notamment la marge d’intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d’exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles.

 

Note 6. – Autres informations.

 

Consolidation. — En application de l’article 1er du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

Rémunérations, avances, crédits et engagements. — Les rémunérations versées en 2011 aux organes de direction s’élèvent à 1 789 K€.

 

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros)

KPMG Audit - réseau KPMG

ACE - réseau PKF

Exercice 2011

Exercice 2010

Exercice 2011

Exercice 2010

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

110

 

126

 

110

 

126

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

0

 

0

 

0

 

0

 

        Total

110

 

126

 

110

 

126

 

 

Les montants portent sur les prestations figurant dans le compte de résultat de l'exercice y compris notamment, la TVA non récupérable.

 

Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2011, la Banque Populaire Provençale et Corse n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2011

 

Aux sociétaires

Mesdames, Messieurs,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse (B.P.P.C.) tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2011 ont été réalisées dans un environnement incertain, lié à la crise des finances publiques de certains pays de la zone euro et en particulier de la Grèce, qui est accompagnée d’une crise économique et d’une crise de liquidité, qui rend difficile l’appréhension des perspectives économiques. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables :

— Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans les notes 2.3.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

— Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. Les notes 2.3.4 « Titres » et 3.4.1 « Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » de l’annexe précisent notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et Banque Chaix.

— Valorisation des autres titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 « Titres » et 2.3.10 « Instruments financiers à terme » de l'annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

— Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central, ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Engagements sociaux » de l’annexe.

— Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Provisions épargne logement » de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille, le 23 avril 2012.

 

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit :

Audit Conseil Expertise SA,

Département de KPMG SA,

Membre de PKF International:

Georges Maregiano,

Guy Castinel,

Associé ;

Associé.

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2011

 

Mesdames, Messieurs,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Convention soumise à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés de la convention suivante qui a fait l'objet de l'autorisation préalable de votre conseil d’administration.

 

Contrat de coopération avec la Banque Chaix :

— Personne concernée : Monsieur Christian du Payrat, Directeur Général de votre société et Directeur Général de la Banque Chaix.

— Nature et objet : Contrat de coopération portant sur la réalisation de prestations de services réciproques définies le cadre de la mutualisation de certaines activités de siège avec la Banque Chaix.

Cette convention a été autorisée par votre conseil d’administration du 25 octobre 2011.

— Modalités : Les « conventions de service et annexes tarifaires », figurant en annexe A du contrat, définissent le type de prestations rendues, les modalités de mise en oeuvre, les conditions de répartition des frais, ainsi que la définition des unités d’oeuvre.

Au cours de l’exercice 2011, votre société a comptabilisé :

– au titre des prestations réalisées pour le compte de la Banque Chaix, des produits pour un montant de 788 711,33 euros,

– au titre des prestations réalisées par la Banque Chaix pour le compte de votre société, des charges pour un montant de 281 473,50 euros.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R. 225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

 

Avec la Banque Chaix

Convention d’externalisation du contrôle périodique

— Nature et objet : Cette convention, autorisée par votre conseil d’administration du 26 mai 2009 porte sur le contrôle périodique de la Banque Chaix, qui dans ce cadre, délègue cette fonction à votre société.

— Modalités : Conformément à la convention et aux principes retenus au sein du groupe BPCE, la délégation du contrôle périodique ne fait pas l’objet de facturation.

Compte tenu de la mise en oeuvre du contrat de coopération avec la Banque Chaix, cette convention n’est plus appliquée depuis le mois de novembre 2011.

 

Convention relative au recouvrement des créances contentieuses

— Nature et objet : Cette convention, autorisée par votre conseil d’administration du 27 octobre 2009, porte sur la gestion ainsi que le recouvrement de créances contentieuses supérieures à un certain seuil pour le compte de la Banque Chaix.

En contrepartie, la rémunération de votre société est fixée à la somme forfaitaire de 200 euros HT par dossier ainsi qu’une commission de 10% HT perçue sur les sommes recouvrées depuis la transmission du dossier.

— Modalités : Au cours de l’exercice 2010, cette convention n’a pas donné lieu à facturation.

Compte tenu de la mise en oeuvre du contrat de coopération avec la Banque Chaix, cette convention n’est plus appliquée à partir du mois de novembre 2011.

 

Avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission d’obligations sécurisées « Covered Bonds » par la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB) :

— Nature et objet : L’avenant à la convention cadre, autorisé par votre conseil d’administration du 26 juin 2009, a pour objet d’ajouter de nouveaux intervenants à la convention, à savoir la Banque Monétaire et Financière et la Compagnie Européenne de Garanties et Cautions, comme apporteurs de sûretés de prêts immobiliers.

— Modalités : Au titre de l’émission de « Covered Bonds » par BP Covered Bonds, la Banque Populaire Provençale et Corse a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement assortis de sûretés telles que les hypothèques, les privilèges de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2011, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de Banques Populaires Covered Bonds s’élève à 311,77 M€.

 

Convention d’acquisition de titres BPCE détenus par BP Participations :

— Nature et objet : Votre conseil d’administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, l’acquisition d’un maximum de 614 titres BPCE de catégorie « B » détenus par BP Participations pour un prix unitaire de 462,52 euros après exercice éventuel du droit de préemption des autres titulaires d’actions de catégories « B ».

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec SOCAMA des Bouches du Rhône :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de SOCAMA des Bouches du Rhône ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à SOCAMA des Bouches du Rhône de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de SOCAMA des Bouches du Rhône portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation à d’une somme forfaitaire de 15 euros HT par mois et par dossier en gestion dans les livres de SOCAMA des Bouches du Rhône et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

Au titre de l’exercice 2011, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 45 486,07 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2011, le montant des garanties émises par SOCAMA des Bouches du Rhône au profit de votre société s’élèvent à 47 641 K€ et 73 922,47 euros de créances contentieuses en attente de remboursement.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec SOCAMA de Vaucluse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de SOCAMA de Vaucluse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à SOCAMA de Vaucluse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de SOCAMA de Vaucluse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation à d’une somme forfaitaire de 15 euros HT par mois et par dossier en gestion dans les livres de SOCAMA de Vaucluse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

Au titre de l’exercice 2011, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 18 221,71 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2011, le montant des garanties émises par SOCAMA de Vaucluse au profit de votre société s’élèvent à 11 388 K€.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec SOCAMA de la Corse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de SOCAMA de la Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à SOCAMA de la Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de SOCAMA de la Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation à d’une somme forfaitaire de 15 euros HT par mois et par dossier en gestion dans les livres de SOCAMA de la Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

Au titre de l’exercice 2011, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 18 671,77 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2011, le montant des garanties émises par SOCAMA de la Corse au profit de votre société s’élèvent à 13 381 K€ et 21 429,25 euros de créances contentieuses en attente de remboursement.

 

Protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties avec SOCAMI Provence Corse :

— Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de SOCAMI Provence Corse ainsi que celles de votre société telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à SOCAMI Provence Corse de réaliser son objet social.

Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de SOCAMI Provence Corse portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés par la Banque Populaire Provençale et Corse S.A. à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

— Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par la facturation à d’une somme forfaitaire de 15 euros HT par mois et par dossier en gestion dans les livres de SOCAMI Provence Corse et au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire annuelle de 3 960 euros HT.

Au titre de l’exercice 2011, votre société a comptabilisé des produits pour un montant de 102 999,93 euros HT au titre des prestations de gestion administrative et comptables.

Au 31 décembre 2011, le montant des garanties émises par SOCAMI Provence Corse au profit de votre société s’élèvent à 190 307 K€ dont 1 157 K€ d’engagements douteux.

 

Marseille, le 23 avril 2012.

 

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit,

Audit Conseil Expertise SA,

Département de KPMG SA :

Membre de PKF International :

Georges Maregiano,

Guy Castinel,

Associé ;

Associé.

 

VI- Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

1203120

28/11/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Provençale et Corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 6574
Texte de l'annonce :

1106574

28 novembre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°142


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

 

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Additif à l’avis publié au Bulletin des Annonces légales obligatoires n°64 du 30 mai 2011.

 

VII. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

1106574

30/05/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire Provençale et Corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3040
Texte de l'annonce :

1103040

30 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°64


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

 

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2

et suivants du code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux

banques populaires et aux établissements de crédits.

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale Ordinaires et Extraordinaire du 17 mai 2011.

 

 

A. — Comptes consolidés au 31 décembre 2010 (et au 31 décembre 2009)

I. — Bilan et hors bilan consolidés.

(En milliers d'euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Operations interbancaires et assimilées

4.1

737 420

524 760

Operations avec la clientèle

4.2

3 876 903

3 751 264

Operations de crédit-bail et assimilées

4.3

0

0

Obligations et autres titres a revenu fixe

4.4

248 718

294 728

Actions et autres titres a revenu variable

4.4

189 484

251 899

Placement des entreprises d'assurance

 

0

0

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

148 326

117 118

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

30 106

31 868

Ecarts d'acquisition

4.7

201 622

212 754

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

139 746

154 339

    Total de l'actif

 

5 572 325

5 338 730

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Operations interbancaires et assimilées

4.1

1 057 745

1 103 591

Operations avec la clientèle

4.2

3 529 221

3 291 135

Dettes représentées par un titre

4.9

165 515

165 689

Provisions techniques d'assurance

 

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

162 614

158 548

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

Provisions

4.11

41 745

39 690

Dettes subordonnées

4.12

113 212

117 015

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

51 105

66 605

Intérêts minoritaires

4.14

0

0

Capitaux propres part du groupe

4.14

451 168

396 457

    Capital souscrit

 

181 030

145 571

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

    Réserves consolidées et autres

 

165 183

163 853

    Résultat de l'exercice

 

37 173

19 251

        Total du passif

 

5 572 325

5 338 730

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

493 647

371 832

    Engagements de garantie

5.1

262 866

288 163

    Engagements sur titres

 

0

0

    Engagements d'assurance donnés

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

0

0

    Engagements de garantie

5.1

832 714

807 416

    Engagements sur titres

 

0

0

    Engagements d'assurances reçus

 

0

0

 

II. — Compte de résultat consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

6.1

214 443

216 489

Intérêts et charges assimilées

6.1

-86 624

-105 836

Revenus des titres à revenu variable

6.2

126

2 837

Commissions nettes

6.3

76 964

81 366

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

351

269

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

672

1 567

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

1 175

257

Marges brutes des sociétés d'assurance

 

0

0

    Produits nets des autres activités

 

640

561

Produit net bancaire

 

207 747

197 510

Charges générales d'exploitation

6.7

-135 283

-123 686

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-6 633

-6 867

    Résultat brut d'exploitation

 

65 831

66 957

Coût du risque

6.8

-15 574

-19 330

    Résultat d'exploitation

 

50 257

47 627

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

220

-2 880

    Résultat courant avant impôt

 

50 477

44 747

Résultat exceptionnel

6.11

0

8

Impôts sur le résultat

6.12

-17 673

-18 049

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

-11 132

-8 455

Dotations et reprises de FRBG

 

15 500

1 000

Intérêts minoritaires

 

0

0

    Résultat net part du groupe

 

37 172

19 251

 

 

III. — Notes annexes aux comptes consolides annuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Il détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (dont le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à lui de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Il offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargé de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE : Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

– Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

– Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Provençale et Corse à hauteur de 111 milliers d’euros.

– Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

– Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 15 027 milliers d’euros pour l’établissement.

– Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs Immobilisés.

 

— Augmentation de capital de BPCE : En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 14 062 milliers d’euros pour l’établissement.

 

— Remboursement de l’Etat : Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

Un complément de 1 300 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 75 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré d’événements postérieurs à la clôture de l’exercice 2010.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment le règlement du CRC n° 99-07 modifié relatif aux règles de consolidation.

Les principes comptables et les règles d’évaluation spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Provençale et Corse et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Provençale et Corse et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est présumée dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20 % des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres y compris le résultat de l’exercice et la valeur comptable des titres détenus est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste "Participations, parts dans les entreprises liées" et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble de sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables. — Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

 

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées » (ou) en « Opérations interbancaires » et en « Opérations avec la clientèle » selon la nature de la contrepartie.

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

Les immeubles donnés en crédit-bail font l’objet d’un provisionnement lorsque leur valeur comptable est supérieure à leur valeur estimée de marché et lorsqu’il existe un risque probable ou certain que l’immeuble, objet du contrat, demeure, à terme, la propriété du crédit bailleur.

 

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées (ou non) afin de les faire apparaître à l'actif du bilan comme si elles avaient été acquises à crédit. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Elles font l'objet d'un plan d'amortissement dont les dotations apparaissent au compte de résultat en « Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles ».

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne réalise pas d’opération de crédit-bail.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

 

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le Groupe Banque populaire Provençale et Corse a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différés. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%.

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires. Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

 

2.4.3. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale. Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-groupes et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

2.2.4. Ecarts d’acquisition. — L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Le coût d’acquisition des titres est égal à la rémunération remise au vendeur majorée de tous les coûts directement imputables à l’acquisition. Ces coûts directs (droits d’enregistrement, honoraires..) sont déterminés nets de l’économie d’impôt.

Les écarts positifs font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée de 20 ans fixée en fonction des objectifs et des caractéristiques de l'acquisition. Pour les montants non significatifs, l'amortissement se fait sur un an.

Le plan d'amortissement peut être modifié si une dégradation de la situation de la société le justifie.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir, qu'il soit positif ou négatif, est repris au prorata des titres cédés.

Pour l’activité d’intermédiation, il est procédé à une évaluation d’ensemble des éléments concernés à la valeur d’utilité. L’écart par rapport à la valeur comptable est enregistré en immobilisations corporelles à l’actif s’il est positif ou en provisions s’il est négatif. Aucune immobilisation incorporelle n’a été constatée et n’a donc fait l’objet d’un amortissement.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 6 673 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du groupe.

Le groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

— Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de 579 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

— Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 5 093 milliers d’euros (net d’impôts différés) sur les capitaux propres du groupe au 1er janvier 2010.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — Le périmètre de consolidation du groupe Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas évolué et reste identique, toutes les filiales font l’objet d’une intégration globale.

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes

 

3.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Quand le risque de crédit est identifié, non pas sur base individuelle, mais sur la base d’un portefeuille d’encours présentant des caractéristiques de risques similaires et pour lequel les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance, il est constaté sous forme de provision au passif.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations. Les mouvements de dépréciation sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

– Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

– Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

– Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

– Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité.

 

3.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’instruction n° 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives / positions ouvertes isolées ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d'assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires mutualistes.

La Banque Populaire Provençale et Corse a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur le bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

90 048

83 949

Effets publics et valeurs assimilées

727

711

Créances sur les établissements de crédit

646 645

440 100

    Créances à vue

287 248

226 043

        Comptes ordinaires

287 248

226 043

        Comptes et prêts au jour le jour

0

0

        Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

    Valeurs non imputées

0

0

    Créances à terme

358 430

213 779

        Comptes et prêts à terme

325 264

180 738

        Prêts subordonnés et participatifs

33 166

33 041

        Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

    Créances rattachées

967

278

    Créances douteuses

0

0

    Dépréciations des créances interbancaires

0

0

            Total

737 420

524 760

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 259,2 milliers d'euros à vue et 232,5 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 75 405 milliers d’euros au 31 décembre 2010.

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

63 049

43 659

    Comptes ordinaires créditeurs

63 778

43 781

    Comptes et emprunts au jour le jour

-729

-122

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

    Autres sommes dues

0

0

Dettes à terme

972 821

1 039 447

    Comptes et emprunts à terme

972 821

969 447

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

70 000

Dettes rattachées

21 875

20 485

        Total

1 057 745

1 103 591

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 4 milliers d'euros à vue et 531,1 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

135 634

147 041

Créances commerciales

41 303

56 414

Autres concours à la clientèle

3 594 230

3 460 493

    Crédits à l'exportation

2 475

2 683

    Crédits de trésorerie et de consommation

310 514

319 429

    Crédits à l'équipement

1 084 643

1 067 821

    Crédits à l'habitat

2 196 598

2 070 555

    Autres crédits à la clientèle

 

5

    Valeurs et titres reçus en pension

 

 

    Prêts subordonnés

 

 

Créances rattachées

29 650

28 003

Créances douteuses

203 181

180 219

Dépréciation des créances sur la clientèle

-127 095

-120 906

Autres

 

 

        Total

3 876 903

3 751 264

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

1 354 939

1 312 760

    Livret A

147 885

65 544

    PEL / CEL

408 882

310 571

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

798 172

936 645

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle

2 141 851

1 946 221

    Comptes ordinaires créditeurs

1 680 039

1 601 961

    Emprunts auprès de la clientèle financière

71 788

71 788

    Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

    Autres comptes et emprunts

390 024

272 472

Dépôts de garantie

340

328

Autres sommes dues

6 551

6 477

Dettes rattachées

25 540

25 349

        Total

3 529 221

3 291 135

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Sociétés non financières

1 306 202

128 332

81 509

80 479

61 609

Entrepreneurs individuels

320 520

31 232

19 963

20 312

15 759

Particuliers

2 113 764

42 951

25 096

26 691

20 154

Administrations privées

17 286

666

528

445

404

Administrations publiques et Sécurité Sociale

10 893

0

0

0

0

Autres

2 502

0

0

0

0

    Total au 31 décembre 2010

3 771 167

203 181

127 095

127 927

97 926

    Total au 31 décembre 2009

3 417 576

180 219

137 302

120 849

94 635

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées

Non concerné :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Biens temporairement non loués

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours douteux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciation

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010 

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

727

 

///////

727

 

711

 

///////

711

    Valeurs brutes

///////

726

 

///////

726

///////

710

 

///////

710

    Créances rattachées

///////

1

 

///////

1

///////

1

 

///////

1

    Dépréciations

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

///////

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

246 517

2 201

///////

248 718

 

291 726

3 002

///////

294 728

    Valeurs brutes

///////

246 813

2 201

///////

249 014

///////

291 726

3 002

///////

294 728

    Créances rattachées

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

///////

 

    Dépréciations

///////

-296

 

///////

-296

///////

 

 

///////

 

Actions et autres titres à revenu variable

 

189 484

///////

 

189 484

 

251 899

///////

 

251 899

    Valeurs brutes

///////

189 484

///////

 

189 484

///////

252 499

///////

 

252 499

    Créances rattachées

///////

 

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

    Dépréciations

///////

 

///////

 

 

///////

-600

///////

 

-600

    Total

 

436 728

2 201

 

438 929

 

544 336

3 002

 

547 338

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 726 milliers d’euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

28 802

2 200

31 002

 

18 850

3 000

21 850

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

28 802

2 200

31 002

 

18 850

3 000

21 850

Titres non cotés

 

10 006

 

10 006

 

38

 

38

    Emis par des organismes publics

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres émetteurs

 

10 006

 

10 006

 

38

 

38

Titres prêtés

 

207 150

 

207 150

 

272 150

 

272 150

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

855

1

856

 

688

2

690

Total

 

246 813

2 201

249 014

 

291 726

3 002

294 728

Dont titres subordonnés

 

6

 

6

 

38

 

38

 

Les moins-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 148 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 millier d’euros au 31 décembre 2009.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 millier d'euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 160 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 128 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 726 milliers d'euros (contre 710 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

189 484

 

189 484

 

252 499

 

252 499

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

189 484

 

189 484

 

252 499

 

252 499

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 189 484 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 millier d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010, contre 253 302 milliers d’euros d’OPCVM dont 253 302 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 600 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 564 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 2,9 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009 et les plus-values latentes s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres

31/12/2010

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat des cessions réalisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 002

 

 

4 402

 

 

 

4 401

2 201

    Total

3 002

 

 

4 402

 

 

 

4 401

2 201

 

4.4.3. Reclassements d’actifs. — Le groupe n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement » (en milliers d'euros) :

 

Type de reclassement

Montant reclassé à la date du reclassement

Plus ou moins value latente qui aurait été comptabilisée s'il n'y avait pas eu de reclassement

Moins value latente qui aurait été provisionnée s'il n'y avait pas eu de reclassement

Résultat de l'année sur les titres reclassés

 

Années précédentes

31/12/2010

 

 

 

Titres de transaction à titres d'investissement

 

 

 

 

 

Titres de transaction à titres de placement

 

 

 

 

 

Titres de placement à titres d'investissement

 

 

 

 

 

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1 Participations, parts dans les entreprises liées :

 

En milliers d'euros

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières brutes

4.5.2

148 359

120 079

Dépréciations

4.5.2

-33

-2 961

Immobilisations financières nettes

 

148 326

117 118

Participations mises en équivalence

6.9

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

    Total

 

148 326

117 118

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

En milliers d'euros

31/12/2009

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

119 007

30 359

-639

 

-2 440

146 287

Parts dans les entreprises liées

1 072

1 000

 

 

 

2 072

    Sous-total

120 079

31 359

-639

 

-2 440

148 359

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-2 961

-392

3 320

 

 

-33

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

-2 961

-392

3 320

 

 

-33

    Total

117 118

30 967

2 681

 

-2 440

148 326

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 570 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 570 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme (En milliers d'euros) :

 

31/12/10

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total Valeur nette

Valeur estimative des titres

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

 

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

 

132 352

-4

132 348

 

 

Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

2 810

 

2 810

 

 

Sur autres sociétés

 

 

9 775

-3

9 772

 

 

Autres titres détenus à long terme

 

 

1 349

-26

1 323

 

 

    Total des participations

 

 

 

 

146 253

 

 

Valeurs nettes

 

 

 

 

///////

///////

///////

Rappel 31/12/09 :

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

105 853

-2 880

102 973

 

 

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

1 984

 

1 984

 

 

    Sur autres sociétés

 

 

9 820

-56

9 764

 

 

    Autres titres détenus à long terme

 

 

1 349

-25

1 324

 

 

        Total des participations

 

 

119 006

-2 961

116 045

 

 

Valeurs nettes

 

 

116 045

 

///////

///////

///////

 

4.5.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de

crédit

Autres

entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

 

914

914

914

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

 

153

153

662

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010 

31/12/2009

 

Valeurs

brutes

Amortissements

et dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

et dépréciations

Valeurs

nettes

Immobilisations d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

13 295

-11 746

1 549

13 124

-11 325

1 799

    Droits au bail et fonds commerciaux

6 130

-4 905

1 225

5 950

-4 566

1 384

    Logiciels

7 165

-6 841

324

7 174

-6 759

415

    Autres

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

89 557

-61 616

27 941

88 137

-58 684

29 453

    Terrains

2 116

 

2 116

2 099

 

2 099

    Constructions

40 925

-24 996

15 929

39 394

-23 183

16 211

    Parts de SCI

 

 

 

 

 

 

    Autres

46 516

-36 620

9 896

46 644

-35 501

11 143

        Total

102 852

-73 362

29 490

101 261

-70 009

31 252

Immobilisations hors exploitation

616

 

616

616

 

616

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

103 468

-73 362

30 106

101 877

-70 009

31 868

 

4.7. Ecarts d’acquisition :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Ecart d'acquisition amorti

Variations de l'exercice

Conversion

Autres différences

31/12/2010

Valeurs brutes

222 642

 

 

 

 

222 642

    Banque chaix

222 642

 

 

 

 

222 642

    Autres (différence)

 

 

 

 

 

 

Amortissements

-9 888

 

-11 132

 

 

-21 020

Ecarts d'acquisition nets - Actif

212 754

 

-11 132

 

 

201 622

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs et emplois divers

53 255

47 976

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

 

    Primes sur instruments conditionnels achetés

248

336

    Impôts différés actifs

18 057

8 719

    Débiteurs divers

34 950

38 921

Comptes de régularisation

86 491

106 363

    Comptes d'encaissement

33 498

49 287

    Comptes d'ajustement

290

521

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes différées sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

    Charges constatées d'avance (1)

3 368

3 458

    Autres comptes de régularisation (2)

49 335

53 097

        Total

139 746

154 339

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

9

290

Titres du marché interbancaire

140 000

140 000

Titres de créances négociables

21 900

21 750

Dont :

 

 

    Souscrits par des établissements de crédit

8 700

14 050

    Souscrits par la clientèle financière

 

 

    Souscrits par la clientèle

13 200

7 700

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

3 606

3 649

        Total

165 515

165 689

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0 millier d'euros. Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs

31 855

37 813

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

100

 

    Primes sur instruments conditionnels vendus

88

106

    Impôts différés passifs

 

 

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

31 667

37 707

Comptes de régularisation

130 759

120 735

    Comptes d'encaissement

19 353

17 862

    Comptes d'ajustement

271

508

    Comptes d'écart

 

 

    Gains différés sur instruments financiers à terme de couverture

 

 

    Produits constatés d'avance (1)

18 799

15 855

    Charges à payer

29 183

22 968

    Autres comptes de régularisation (2)

63 153

63 542

        Total

162 614

158 548

 

4.11. Provisions :

4.11.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

5 301

2 081

-5 032

 

 

11 972

14 322

    Provisions sur engagements hors bilan

2 728

1 348

-1 300

 

 

 

2 776

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

-2 345

 

 

11 972

9 627

    Provisions pour litiges clientèle

2 573

633

-1 387

 

 

 

1 819

    Autres provisions clientèle

 

100

 

 

 

 

100

Provisions pour engagements sociaux

17 522

211

-872

 

 

 

16 861

    CAR

7 764

 

-159

 

 

 

7 605

    Indemnités de fin de carrière

5 792

187

-105

 

 

-230

5 644

    Médailles du travail

2 581

22

-205

 

 

230

2 628

    FCR

39

2

 

 

 

 

41

    Mutuelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres

1 346

 

-403

 

 

 

943

Provisions pour PEL/CEL

5 896

243

-1 071

 

 

 

5 068

Autres provisions pour risques

10 342

1 257

-3 805

 

 

-2 343

5 451

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

75

129

-3

 

 

 

201

    Autres

 

 

 

 

 

 

 

        Autres actifs

 

 

 

 

 

 

 

        Autres provisions d'exploitation

10 267

1 128

-3 802

 

 

-2 343

5 250

Provisions exceptionnelles

629

 

 

 

 

-586

43

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

 

 

     Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

629

 

 

 

 

-586

43

        Total

39 690

3 792

-10 780

 

 

9 043

41 745

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture du risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

120 906

45 892

-40 468

765

127 095

    Dépréciations pour risque de marché

3 822

688

-3 920

 

590

    Dépréciations pour risques pays

0

 

 

 

0

        Total des dépréciations

124 728

46 580

-44 388

765

127 685

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 728

1 348

-1 300

0

2 776

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

0

    Provisions sectorielles

 

0

-2 345

11 972

9 627

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle (2)

2 573

633

-1 387

0

1 819

    Autres provisions clientèle

 

100

0

0

100

        Total des provisions

5 301

2 081

-5 032

11 972

14 322

        Total

130 029

48 661

-49 420

12 737

142 007

(1) Dont risque d’exécution d’engagements par signature.

(2) Une provision pour risque est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou au hors bilan, pour lesquels les informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (5 690,8 milliers d'euros en 2010).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993 ;

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

12 627

7 486

2 628

22 741

13 261

7 751

2 914

23 926

Juste valeur des actifs du régime (b)

-3 155

-1 328

0

-4 483

-3 125

-1 703

0

-4 828

Juste valeur des droits à remboursement (c)

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

0

0

0

0

0

0

0

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-924

-514

0

-1 438

-1 026

-486

-102

-1 614

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

8 548

5 644

2 628

16 820

9 110

5 562

2 812

17 484

Passif

8 548

5 644

2 628

16 820

9 110

5 562

2 812

17 484

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 1er janvier 2010, la CARBP devenue une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas eu d’impact pour le groupe Banque Populaire Provençale et Corse.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des 14 171 Milliers € d’écarts actuariels générés, 29 338,1 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et -15 167,1 Milliers € proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,9 % en obligations, 35,2 % en actions, 0 % en actifs immobiliers et 6,9 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

-584

105

-105

-584

-608

239

-34

-403

Coût financier

481

266

87

834

495

275

88

858

Rendement attendu des actifs de couverture

-171

-30

 

-201

-95

-48

0

-143

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

194

-166

28

39

190

-106

123

Coût des services passés

 

-4

 

-4

0

-4

0

-4

Autres

-288

-449

 

-737

-200

40

0

-160

    Total

-562

82

-184

-664

-369

692

-52

271

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2008

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,82%

3,46%

3,60%

3,09%

3,08%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

0,0244

0,0293

0

0

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

4.11.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

93 982

66 703

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

176 946

155 601

    Ancienneté de plus de 10 ans

106 941

63 311

Encours collectés au titre des plans épargne logement

377 869

285 615

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

31 013

24 956

        Total

408 882

310 571

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés :

 

 

    Au titre des plans épargne logement

3 745

894

    Au titre des comptes épargne logement

4 210

1 145

        Total

7 955

2 039

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations/ reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

    Ancienneté de plus de 10 ans

 

 

 

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

5 181

-789

4 392

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

706

-39

667

Provisions constituées au titre des crédits PEL

11

-3

8

Provisions constituées au titre des crédits CEL

-2

3

1

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

9

0

9

        Total

5 896

0

5 068

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

113 000

116 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

212

204

    Total

113 212

117 015

 

Le groupe Banque Populaire Provençale et Corse a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

 

(En milliers d'euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions de remboursement

Tsr 5,0 juin 01 - juil. 11

5 000

EUR

5,88%

juil.-11

Sans faculté de rembt anticipé

Tsr 4,9 déc. 01 - janv. 12

3 000

EUR

0,49% *

janv.-12

Sans faculté de rembt anticipé

Tsr 4,7 oct. 02 - nov. 12

5 000

EUR

0,48% *

nov.-12

Sans faculté de rembt anticipé

Tsr 4,92 juin 09 - juin 17

100 000

EUR

1,55% *

juin-17

Sans faculté de rembt anticipé

Dettes rattachées

212

 

 

 

 

    Total

113 212

 

 

 

 

(1) au-dessus de l'Euribor 3 mois

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres

variations

31/12/2010

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

44 970

 

-15 500

 

29 470

Fonds Régionaux de Solidarité

21 635

 

 

 

21 635

    Total

66 605

 

-15 500

 

51 105

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Autres

Capitaux

propres

(hors

FRBG)

FRBG

Capitaux propres

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 01/01/2009 (après affectation)

113 662

67 782

169 447

 

350 891

 

 

34 423

Augmentation de capital

50 000

 

 

 

50 000

 

 

 

Distribution

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

 

 

 

 

 

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres variations

-18 091

 

-5 594

 

-23 685

 

 

-34 423

Capitaux propres au 31/12/20009 avant résultat de la période

145 571

67 782

163 853

 

377 206

 

 

 

Résultat de la période

 

 

19 251

 

19 251

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/2009 (après affectation)

145 571

67 782

183 104

 

396 457

66 605

 

 

Augmentation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Distribution

 

 

-4 516

 

-4 516

 

 

 

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

Changements de méthode

 

 

-13 405

 

-13 405

 

 

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

-15 500

 

 

Autres variations

35 459

 

 

 

35 459

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/2010 avant résultats

181 030

67 782

165 183

 

413 995

51 105

 

 

Résultat de la période

 

 

37 173

 

37 173

 

 

 

Capitaux propres au 31/12/2010

181 030

67 782

202 356

 

451 168

51 105

 

 

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 223 875 milliers d’euros et est composé pour 179 100 032 euros de 11 193 752 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires et pour 444 755 008 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 25 mai 2010, par l’émission au pair :

— de 2 500 000 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune,

— de 625 000 CCI nouveaux de 16 euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 11 766 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement dont :

— 7 849 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit (net d’impôts différés)

— 5 556 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours (net d’impôts différés).

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/10

Créances sur établissements de crédit

251 456

61 804

3 046

39 413

2 711

358 430

Opérations avec la clientèle

190 764

311 239

1 254 136

2 112 225

0

3 868 364

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 506

35 300

88 208

124 000

0

249 014

    Total des emplois

443 726

408 343

1 345 390

2 275 638

2 711

4 475 808

Dettes envers établissements de crédit

2 815

155 135

528 125

286 746

0

972 821

Opérations avec la clientèle

263 658

116 451

337 968

152 617

0

870 694

Dettes représentées par un titre

6 765

10 500

16 250

132 000

0

165 515

Dettes subordonnés

212

5 000

8 000

100 000

0

113 212

    Total des ressources

273 450

287 086

890 343

671 363

0

2 122 242

 

 

Note 5. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

90 000

 

    En faveur de la clientèle

403 647

371 832

        Ouverture de crédits documentaires

9 510

9 404

        Autres ouvertures de crédits confirmés

392 538

359 848

        Autres engagements

1 599

2 580

            Total des engagements de financement donnés

493 647

371 832

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

 

 

    De la clientèle

 

 

            Total des engagements de financement reçus

 

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

 

 

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

        Autres garanties

 

 

    D'ordre de la clientèle

262 866

288 163

        Cautions immobilières

1 164

1 338

        Cautions administratives et fiscales

7 093

5 388

        Autres cautions et avals donnés

119 118

151 923

        Autres garanties données

135 491

129 514

            Total des engagements de garantie donnés

262 866

288 163

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

832 714

807 416

            Total des engagements de garantie reçus

832 714

807 416

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

 

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

CASDEN

 

496 928

 

475 741

SCM

 

259 885

 

257 072

Groupe

 

878

 

1 145

Hors groupe

 

1 724

 

1 977

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

    Total

0

759 415

0

735 935

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 119 767 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 121 570 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 113 299 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 112 079 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 690 664 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 633 261 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 200 615 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 194 442 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Instruments financiers et opérations de change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

458 270

 

458 270

 

1 025 556

 

1 025 556

 

    Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux d'intérêt

349 716

 

349 716

-4 768

920 768

 

920 768

2 594

    Autres contrats de change

108 554

 

108 554

 

104 788

 

104 788

 

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total opérations fermes

458 270

 

458 270

-4 768

1 025 556

 

1 025 556

 

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux d'intérêt

125 086

 

125 086

-1 193

235 376

 

235 376

-1 190

    Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total opérations conditionnelles

125 086

 

125 086

-1 193

235 376

 

235 376

 

    Total instruments financiers et change à terme

583 356

 

583 356

 

1 260 932

 

1 260 932

 

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

248 750

100 966

 

 

349 716

371 768

549 000

 

 

920 768

Accords de taux futurs (FRA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêt

248 750

100 966

 

 

349 716

371 768

549 000

 

 

920 768

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

125 086

 

 

 

125 086

235 376

 

 

 

235 376

Options de taux

125 086

 

 

 

125 086

235 376

 

 

 

235 376

    Total

373 836

100 966

 

 

474 802

607 144

549 000

 

 

1 156 144

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Operations sur marches organises

43 433

256 994

174 374

474 801

    Opérations fermes

19 175

165 238

166 902

351 315

    Opérations conditionnelles

24 258

91 756

7 472

123 486

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

        Total

 

 

 

 

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

13 303

-38 498

-25 195

14 792

-41 574

-26 782

Opérations avec la clientèle

178 931

-35 494

143 437

177 702

-42 815

134 887

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 995

-9 771

-4 776

8 114

-8 777

-663

Autres (*)

17 214

-2 861

14 353

15 881

-12 670

3 211

    Total

214 443

-86 624

127 819

216 489

-105 836

110 653

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise nette de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 828 milliers d’euros au titre de l’exercice 2010 (en dotation nette de 2 722 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009).

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

1

1

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

125

2 836

    Total

126

2 837

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

1

-345

-344

 

-351

-351

Opérations avec la clientèle

56 020

264

56 284

56 447

551

56 998

Opérations sur titres

4 113

-11

4 102

4 722

-128

4 594

Opérations sur moyens de paiement

28 421

-16 615

11 806

27 887

-13 033

14 854

Opérations de change

861

 

861

866

 

866

Engagements hors-bilan

2 191

-563

1 628

1 992

-571

1 421

Prestations de services financiers

2 887

-438

2 449

3 080

-243

2 837

Activités de conseil

178

 

178

147

 

147

    Total

94 672

-17 708

76 964

95 141

-13 775

81 366

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

351

269

Instruments financiers à terme

 

 

    Total

351

269

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

304

 

304

357

 

357

    Dotations

-296

 

-296

 

 

 

    Reprises

600

 

600

357

 

357

Résultat de cession

368

 

368

1 210

 

1 210

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

672

 

672

1 567

 

1 567

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

446

 

446

207

 

207

Refacturations de charges et produits bancaires

 

-27

-27

 

-61

-61

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

446

-27

419

207

-61

146

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

3 185

-2 429

756

3 223

-3 112

111

        Sous-total

3 185

-2 429

756

3 223

-3 112

111

        Total

3 631

-2 456

1 175

3 430

-3 173

257

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-44 105

-42 717

    Charges de retraite et assimilées (1)

-4 169

-5 356

    Autres charges sociales

-16 922

-15 194

    Intéressement des salariés

-3 909

-3 104

    Participation des salariés

-3 521

-3 535

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 917

-4 967

        Total des frais de personnel

-77 543

-74 873

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-1 606

-3 697

    Autres charges générales d'exploitation

-56 134

-45 116

        Total des autres charges d'exploitation

-57 740

-48 813

        Total

-135 283

-123 686

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 382 cadres et 954 non cadres, soit un total de 1 336 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Clientèle

-45 893

27 444

-1 389

1 313

-18 525

-47 783

24 808

-461

1 392

-22 044

    Titres et débiteurs divers

 

 

 

 

 

 

4 316

-573

 

3 743

 

-45 893

27 444

-1 389

1 313

-18 525

-47 783

29 124

-1 034

1 392

-18 301

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 348

1 300

/////////

/////////

-48

-1 406

1 122

/////////

/////////

-284

    Provisions pour risques clientèle

-733

3 732

/////////

/////////

2 999

-795

50

/////////

/////////

-745

    Autres (*)

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

 

-2 081

5 032

/////////

/////////

2 951

-2 201

1 172

/////////

/////////

-1 029

    Total

-47 974

32 476

-1 389

1 313

-15 574

-49 984

30 296

-1 034

1 392

-19 330

Dont:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

16 695

 

 

 

 

22 277

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

10 749

 

 

 

 

6 847

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

5 032

 

 

 

 

1 172

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total reprises nettes

 

32 476

 

 

 

 

30 296

 

 

 

(*) Dont provision pour risque pays

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — La Banque Populaire Provençale et corse, ne possède aucune entreprise intégrée en mise en équivalence

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-392

 

/////////

-392

-2 876

 

/////////

-2 876

    Reprises

3 320

 

/////////

3 320

 

 

/////////

 

Résultat de cession

-2 896

 

188

-2 708

 

 

-4

-4

    Total

32

 

188

220

-2 876

 

-4

-2 880

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010, suite à un changement de méthode de comptabilisation par rapport à 2009 de certaines charges et produits classifiés au sein de la marge d’intérêts, des commissions ou frais généraux

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels dont :

 

105

    Reprise d'une provision sur désorption de TVA

 

105

Charges exceptionnels

 

-97

    Provision pour litiges loyers

 

-97

Autres éléments

 

 

        Total

 

8

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — Le Groupe banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe fiscal constitué par BPCE.

— Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique : La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

 

Retraitements et éliminations de consolidation

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

38 086

-1

-913

-2

37 173

19 251

Résultat Minoritaire

 

 

 

 

 

 

Résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

Différences permanentes

37 102

 

 

 

37 102

24 891

- Impôt de la période

17 673

-3

 

 

17 673

18 049

- Réintégration différences permanentes

25 129

 

 

 

25 129

12 848

- Déduction différences permanentes

-5 700

 

 

 

-5 700

-6 006

Taux réduits

-19 851

 

 

 

-19 851

 

- Réintégration tx réduit

3 129

 

 

 

3 129

 

- Déduction tx réduit

-22 980

 

 

 

-22 980

 

Déficits de l'exercice reportés en avant

 

 

 

 

 

 

Déficits antérieurs imputés sur l'exercice

 

 

 

 

 

 

= Résultat fiscal consolidé

55 337

 

-913

 

54 424

44 142

X Taux d'impôt théorique

33,33%

 

33,33%

 

33,33%

33,33%

= Impôt théorique

-18 444

 

304

 

-18 140

-14 713

Avoirs fiscaux CI

566

 

 

 

566

 

Effets de l'intégration fiscale

331

 

 

 

331

2

Contribution exceptionnelle 3,3%

-629

 

 

 

-629

-518

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

-17

 

 

 

-17

-4

Impôt forfaitaire annuel

 

 

 

 

 

 

Charges sur exercices antérieurs

 

 

 

 

 

-135

Redressement fiscal

-110

 

 

 

-110

 

Carry-back

 

 

 

 

 

 

Différences de taux sur filiales étrangères

 

 

 

 

 

 

Autres (+imp différé PTZ-prov int fiscale+ ID)

630

 

 

 

630

-2 681

 

 

 

 

 

-304

 

= Charge d'impôt de l'exercice

-17 673

 

 

 

-17 673

-18 049

Dont :

 

 

 

 

 

 

    Impôt exigible

-15 374

 

 

 

-15 374

-16 899

    Impôt différé

2 299

 

 

 

2 299

-1 150

 

— Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2010

31/12/2009

Décalages temporaires

57 766

57 766

30 982

    Provisions pour retraite

14 484

14 484

14 941

    Provision épargne logement

5 068

5 068

5 896

    Provision médaille du travail non déduite

 

 

 

    Participation des salariés

4 315

4 315

3 504

    Plus-values latentes sur OPCVM

10 683

10 683

964

    Provisions non déduites

3 998

3 998

11 177

    Provisions TVA S/OPCVM non déduites

 

 

 

    CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

5 292

5 292

5 059

    Prêt à taux zéro

 

 

 

    CRC 2002-10 (amortissements)

 

 

 

    Organic

464

464

463

    QP de sociétés de personnes

 

 

 

    ICNE et Coupons à l'achat antérieurs à 1993

 

 

 

    GIE fiscaux

-6 045

-6 045

-13 777

    Indemnités PAP

 

 

 

    Charges à répartir fiscalement déduites

 

 

 

    Autres éléments

19 507

19 507

2 755

Autres décalages

-3 241

-3 241

-8 768

    Réserve latente sur crédit-bail et location simple

0

0

0

        ID / réserve latente brute

 

 

 

        ID / réserve latente exonérée (SICOMI)

 

 

 

    Décalages bilantiels Long Terme

-3 241

-3 241

-8 768

        PV / titres conso en sursis d'impôt

-3 241

-3 241

-7 543

        PV / titres non conso en sursis d'impôt

 

 

-1 225

        Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

 

    Décalages bilantiels Court Terme

0

0

0

        Apport d'actifs en régime de faveur

 

 

 

        Autres éléments (à expliquer en note)

 

 

 

Déficits ordinaires et ARD

 

 

 

        Total des sources brutes d'impôts différés

54 525

54 525

22 214

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

54 525

54 525

22 214

Impôts différés total comptabilisés

18 057

18 057

8 719

Dont :

 

 

 

    Impôt différé actif

18 057

18 057

8 719

    Impôt différé passif

 

 

 

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation :

 

Dénomination sociale

Ets. Français

Méthode

Taux de contrôle

Taux d’intérêt

 

 

 

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

Etablissement de crédit :

 

 

 

 

 

 

    BPPC

X

IG

100%

100%

100%

100%

    Banque Chaix

X

IG

100%

100%

100%

100%

Entreprise non financière :

 

 

 

 

 

 

    Société Immobilière Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

100%

100%

    Sas sociétariat BPPC

X

IG

100%

100%

100%

100%

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Cette méthode consiste à reprendre l’ensemble des actifs, passifs et engagements de hors-bilan à la valeur comptable et non pas à la valeur d’utilité. Il en résulte que l’écart d’acquisition comme les écarts d’évaluation sont imputés sur les capitaux propres.

 

 

Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2010.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse (B.P.P.C.), tels qu’ils sont joints au présent rapport;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 3.1 « Changements de méthode comptable » et 4.14 « Capitaux propres » de l’annexe relatives aux changements de méthode comptable portant sur :

– l’application du Règlement CRC n°2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours bancaire ;

– la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Règles et principes comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.3.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle et de portefeuille.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Groupe sont évalués au plus bas du coût historique et de leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 3.3.3 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. Les notes 1.3 « évènements significatifs » et 3.3.3 « Titres » de l’annexe précisent notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE.

– Ecarts d'acquisition : Comme exposé dans la note 2.4.4 « Ecarts d’acquisition » de l’annexe, il a été procédé à une évaluation d’ensemble des éléments concernés à leur valeur d’utilité afin de la comparer avec celle issue du plan d'amortissement. Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous avons procédé, par sondages, à la revue des éléments communiqués par la Direction Financière justifiant l'absence de pertes de valeur au 31 décembre 2010 de l'écart d'acquisition de la Banque Chaix.

– Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 3.3.3 « Titres » et 3.3.9 « Instruments financiers à terme » de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par le Groupe et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.11.3 « Provisions pour engagements sociaux » de l’annexe aux comptes consolidés.

– Provisionnement des produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.11.4 « Provisions PEL / CEL » de l’annexe aux comptes consolidés.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 2 Mai 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit

Département de KPMG S.A. :

Audit Conseil Expertise S.A.

Membre de PKF International :

Georges Maregiano ;

Associé,

Jean-Norbert Muselier ;

Associé,

Guy Castinel ;

Associé.

 

 

B. — Comptes sociaux.

 

I. — Bilan et hors bilan.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisses, banques centrales

 

62 435

57 308

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

727

711

Créances sur les établissements de crédit

3.1

562 281

354 833

Operations avec la clientèle

3.2

2 983 703

2 831 587

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

228 816

294 728

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

189 287

251 702

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

145 542

115 496

Parts dans les entreprises liées

3.4

284 872

303 872

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

1 212

1 340

Immobilisations corporelles

3.6

16 266

17 583

Autres actifs

3.9

17 628

17 457

Comptes de régularisation

3.9

77 803

91 408

    Total de l'actif

 

4 570 572

4 338 025

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

355 113

317 522

    Engagements de garantie

4.1

221 965

242 969

    Engagements sur titres

 

0

0

 

 

Passif

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 283 934

1 279 240

Operations avec la clientèle

3.2

2 214 286

2 083 062

Dettes représentées par un titre

3.7

266 130

205 496

Autres passifs

3.9

7 576

12 424

Comptes de régularisation

3.9

119 255

119 779

Provisions

3.10

28 912

27 611

Dettes subordonnées

3.11

113 212

117 015

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

51 105

66 605

Capitaux propres hors FRBG

3.13

486 162

426 793

    Capital souscrit

 

223 875

173 875

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

    Réserves

 

170 998

151 798

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

780

381

    Report à nouveau

 

-3 166

7 200

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

25 893

25 757

        Total du passif

 

4 570 572

4 338 025

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

0

0

    Engagements de garantie

4.1

759 415

735 935

    Engagements sur titres

 

0

0

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2010

Exercice 2009

Intérêts et produits assimilés

5.1

150 356

151 612

Intérêts et charges assimilées

5.1

-77 174

-84 142

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

11 621

11 835

Commissions (produits)

5.4

62 781

62 259

Commissions (charges)

5.4

-12 881

-12 431

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

208

161

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

968

1 567

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

4 088

3 076

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-2 015

-1 899

    Produit net bancaire

 

137 952

132 038

Charges générales d'exploitation

5.8

-84 723

-81 962

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 623

-4 791

    Résultat brut d'exploitation

 

48 606

45 285

Coût du risque

5.9

-8 185

-7 432

    Résultat d'exploitation

 

40 421

37 853

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-19 759

-2 877

    Résultat courant avant impôt

 

20 662

34 976

Résultat exceptionnel

5.11

0

-362

Impôt sur les bénéfices

5.12

-9 871

-9 565

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

15 101

708

    Résultat net

 

25 892

25 757

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales.

 

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif dont les sociétaires sont propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de BPCE, l’organe central du groupe.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires et les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne et la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les SLE sont des entités à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs. Elles ont pour objet d'animer le sociétariat dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées et elles ne peuvent pas effectuer d’opérations de banque.

 

— BPCE : Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE a été créé par la Loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. BPCE est constitué sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargé d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe et détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Les principales filiales de BPCE sont organisées autour de trois grands pôles :

– Natixis, structure cotée détenu à 72 %, qui réunit la Banque de financement et d’investissement, l’épargne et les services financiers ;

– la Banque Commerciale et Assurance (le Crédit Foncier, la Banque Palatine et BPCE International et Outre Mer (anciennement Financière Océor)) ;

– les filiales et participations financières (dont Foncia).

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l'opérateur de ces missions le plus efficace dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires est constitué d’un dépôt de 450 millions d’euros effectué par les Banques dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par les Caisses dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant des dépôts est de 103 millions d’euros au 31 décembre 2010 et le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales aux résultats consolidés du Groupe.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % et ne pourra excéder 0,3 % de la somme des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les Sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée, par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire d'adossement.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs :

— Rationalisation de l’organisation du Groupe BPCE : Prévu dès la constitution du Groupe BPCE le 31 juillet 2009, le projet de fusion-absorption de BP Participations et de CE Participations avec BPCE a été approuvé le 3 juin 2010 par le conseil de surveillance de BPCE et les conseils d’administration des holdings de participation et réalisé le 5 août 2010, à l’issue des assemblées générales des trois sociétés.

Un certain nombre d’opérations se sont par ailleurs déroulées parallèlement à la fusion-absorption des holdings par BPCE :

– Mise en oeuvre d’un mécanisme de protection des activités de Compte Propre de CE Participations : Un mécanisme de protection spécifique a été mis en place afin de conserver certaines expositions économiques au niveau des Caisses d’Epargne. Cette garantie accordée par les Caisses d’Epargne porte sur les activités de compte propre en gestion extinctive de l’ancienne CNCE. Elle prend la forme de contrats d’échange de flux (Total Return Swaps - TRS) conclus par la SAS TRITON, détenue à 100 % par les Caisses d’Epargne, avec BPCE depuis la fusion-absorption de CE Participations et échangeant la performance du portefeuille contre une rémunération fixe.

– Augmentation de capital de BP Participations : L’Assemblée Générale Extraordinaire de BP Participations réunie le 30 juin 2010 a approuvé une augmentation de capital en numéraire (avec droit préférentiel de souscription) d’un montant de 7 102 milliers d’euros souscrite en juillet 2010 par la Banque Populaire Provençale et Corse à hauteur de 111 milliers d’euros.

– Détourage de Nexity ainsi que de GCE SEM, GCE Habitat et Erixel : Le 5 août 2010, préalablement à son absorption par BPCE, CE Participations a apporté ses participations dans Nexity (40,82 %), GCE SEM (100 %), GCE Habitat (100%) et Erixel (99,25 %) à une holding dédiée, CE Holding Promotion. Cette opération d’apport a été suivie d’une attribution gratuite des actions de CE Holding Promotion aux Caisses d’Epargne.

– Augmentation de capital de BPCE : Le 5 août 2010, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 965 312 milliers d’euros réservée aux Banques Populaires, dont 15 027 milliers d’euros pour la Banque Populaire Provençale et Corse.

– Fusion-absorption de BP Participations et CE Participations par BPCE : Le 5 août 2010, les deux holdings de participations (CE Participations et BP Participations) ont fait l’objet d’une fusion-absorption par BPCE, opération rétroactive au 1er janvier 2010.

Cette opération a été rémunérée par des actions ordinaires A (pour les Caisses d’Epargne) et B (pour les Banques Populaires) et a constitué pour l’établissement en un échange de titres dont les impacts au compte de résultat (plus ou moins-value d’échange) sont présentés en Gains et Pertes sur Actifs immobilisés.

 

— Augmentation de capital de BPCE : En août 2010, à l’issue des opérations de fusion, BPCE a procédé à une augmentation de capital en numéraire de 1 807 M€ souscrite à parité par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne, dont 14 062 milliers d’euros pour la Banque Populaire Provençale et Corse

 

— Remboursement de l’Etat : Au cours du second semestre 2010, le Groupe BPCE a remboursé une partie des fonds propres qui avaient été apportés par l’Etat à l’occasion de la création du nouveau groupe :

– 60 % des actions de préférence détenues par l’Etat ont été rachetées, soit 1 200 millions d’euros début août et 600 millions d’euros à l’issue de la cession de la SMC en septembre 2010 ;

– Un complément de 600 millions d’euros de titres super subordonnés a fait l’objet d’un remboursement, portant à 58 % la part des titres super subordonnés souscrits par l’Etat et remboursés

 

— Provisions de parts d’entreprises liées. : Au cours de l’exercice 2010, une provision de 20 M€ a été comptabilisée sur le titres de la Banque Chaix, suite à la valorisation des flux futurs lors de Impairment tests. Cette provision a été couverte en partie par une reprise de provisions FRBG pour un montant de 15,5 M€

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré d’événements postérieurs à la clôture de l’exercice 2010.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis et présentés conformément aux règles définies par BPCE dans le respect des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF). Par application du Règlement n° 91-01 du CRBF, la présentation des états financiers est conforme aux dispositions des règlements n° 2000-03 et n° 2005-04 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Le Règlement CRC n° 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours s’applique depuis le 1er janvier 2010. Les commissions et coûts relevant du périmètre d'application du règlement doivent désormais faire l'objet d'un étalement sur la durée de vie effective du crédit. Ce changement de méthode a eu un impact négatif de 6 673 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

Les autres textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2010 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de l’établissement.

L’établissement n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

En 2009, dans le cadre de la création du Groupe BPCE, des travaux d’harmonisation des principes comptables des groupes Banque Populaire et Caisse d’Epargne ont été menés. Ces travaux se sont poursuivis au cours de l’exercice 2010 et se sont traduits de la façon suivante :

– Harmonisation des modèles de calcul des engagements sur les contrats d’épargne logement : un modèle de taux commun à l’ensemble du Groupe a été mis en oeuvre au cours de la période et s’est traduit par un impact de + 0,58 milliers d’euros comptabilisé en marge nette d’intérêt. Les travaux d'harmonisation du modèle comportemental se poursuivront jusqu'en 2011 ;

– Harmonisation des méthodes de dépréciation du risque de crédit : depuis le 1er janvier 2010, et à l’instar de l’ensemble des Banques Populaires, l’établissement enregistre une provision pour risque de crédit, constituée sur le périmètre des engagements non douteux pour lesquels il est possible d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance (provisions sur base de portefeuilles). Ces provisions sont déterminées grâce à un modèle de calcul commun aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne et défini autour de paramètres et de classes de risques bâlois. Ce changement de méthode s’est traduit par un impact de 5 093 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement au 1er janvier 2010.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

— Continuité de l’exploitation,

— Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

— Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

Les principales méthodes utilisées sont les suivantes :

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires sur des établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit. Les commissions et coûts marginaux de transaction qui font l’objet d’un étalement sont intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux d’intérêt) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garantie ou de caution.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du règlement n° 89-07 du CRBF complété par l'instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé, représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles, calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de locations simples. — L‘avis du Comité d’urgence du CNC n° 2006-C dispose que les immobilisations destinées une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du PCG sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier i.e. égal à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire/dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisées et provisionnées conformément au règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le règlement CRC n° 2005-01, modifiant le règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’instruction n° 94-07 de la Commission bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le règlement du CRBF n° 89-07, complété de l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction,

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligible dans cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste "Intérêts et produits assimilés".

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains/Pertes sur opérations de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Les titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux d’intérêt.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles, ou s’il existe des risques de défaillance de l’émetteur des titres. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenus fixes, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais inclus si les montants sont significatifs.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus values latentes constatées. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le règlement n° 2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

c) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

d) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le règlement CRC n° 2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs,

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, de dépréciations.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciations si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée, et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Ces derniers sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL, et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux d’intérêt et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l'instruction n° 86-05 modifiée de la Commission bancaire.

Cela comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux d’intérêt, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée par l’instruction 2003-03 de la Commission bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et les produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes de résiliation ou d’assignation sont comptabilisées comme suit :

– Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

– Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont soit amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert soit rapportées immédiatement en compte de résultat ;

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux d’intérêt, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les commissions et coûts liées à l'octroi ou à l'acquisition d'un concours sont notamment assimilés à des compléments d’intérêts et sont étalés sur la durée de vie effective du crédit au prorata du capital restant dû ;

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des titres à revenu variable. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.13. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice.

Les réseaux Caisses d’Epargne et Banques Populaires bénéficient depuis l’exercice 2010 des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

L’établissement a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur le bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires (en milliers d'euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Créances à vue

260 450

167 507

    Comptes ordinaires

260 450

167 507

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances à terme

300 866

187 053

    Comptes et prêts à terme

268 155

154 342

    Prêts subordonnés et participatifs

32 711

32 711

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Créances rattachées

965

273

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations des créances interbancaires

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

562 281

354 833

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 259,2 milliers d'euros à vue et 232,5 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 43 384 milliers d'euros au 31 décembre 2010.

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Dettes à vue

292 632

223 526

    Comptes ordinaires créditeurs

292 632

223 526

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Dettes à terme

972 167

1 038 706

    Comptes et emprunts à terme

972 167

968 706

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

0

70 000

Autres sommes dues

11 797

10 803

Dettes rattachées

7 338

6 205

        Total

1 283 934

1 279 240

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 4 milliers d'euros à vue et 531,1 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1 Opérations avec la clientèle :

— Créances sur la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Actif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires débiteurs

70 763

73 607

Créances commerciales

26 190

29 033

Autres concours à la clientèle

2 823 580

2 674 914

    Crédits à l'exportation

1 295

1 459

    Crédits de trésorerie et de consommation

179 755

179 422

    Crédits à l'équipement

711 984

682 187

    Crédits à l'habitat

1 930 546

1 811 846

    Autres crédits à la clientèle

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

 

 

Créances rattachées

12 667

14 170

Créances douteuses

124 166

108 380

Dépréciations des créances sur la clientèle

-73 663

-68 517

        Total

2 983 703

2 831 587

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle (en milliers d’euros) :

 

Passif

31/12/2010

31/12/2009

Comptes d'épargne à régime spécial

861 034

839 408

    Livret A

84 205

65 544

    PEL / CEL

315 063

310 571

    Autres comptes d'épargne à régime spécial (*)

461 766

463 293

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 334 913

1 226 524

Dépôts de garantie

70

73

Autres sommes dues

2 022

1 929

Dettes rattachées

16 247

15 128

        Total

2 214 286

2 083 062

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

997 446

////

997 446

954 885

////

954 885

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

71 788

71 788

0

71 788

71 788

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

265 679

265 679

0

199 851

199 851

    Total

997 446

337 467

1 334 913

954 885

271 639

1 226 524

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation individuelle

Brut

Dépréciation individuelle

Société non financières

863 927

75 791

45 750

40 601

31 200

Entrepreneurs individuels

247 007

17 430

10 528

9 766

7 797

Particuliers

1 784 441

30 515

17 074

17 307

13 296

Administrations privées

11 788

405

312

238

208

Administrations publiques et Sécurité Sociale

10 893

0

0

0

0

Autres

2 502

0

0

0

0

    Total au 31 décembre 2010

2 920 558

124 141

73 663

67 912

52 501

    Total au 31 décembre 2009

2 791 722

108 380

68 517

62 075

48 628

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

3.3.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

727

0

///

727

0

711

0

///

711

    Valeurs brutes

///

726

0

///

726

///

710

0

///

710

    Créances rattachées

///

1

0

///

1

///

1

0

///

1

    Dépréciations

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

226 615

2 201

///

228 816

0

291 726

3 002

///

294 728

    Valeurs brutes

///

226 006

2 200

///

228 206

///

291 726

3 002

///

294 728

    Créances rattachées

///

609

1

///

610

///

 

 

///

0

    Dépréciations

///

0

0

///

0

///

0

0

///

0

Actions et autres titres à revenu variable

0

189 287

///

0

189 287

0

251 702

///

0

251 702

    Montants bruts

///

189 287

///

0

189 287

///

252 302

///

0

252 302

    Créances rattachées

///

 

///

 

0

///

 

///

 

0

    Dépréciations

///

0

///

0

0

///

-600

///

0

-600

    Total

0

416 629

2 201

0

418 830

0

544 139

3 002

0

547 141

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 726 milliers d’euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

8 850

2 200

11 050

0

18 850

3 000

21 850

Titres non cotés

0

10 006

0

10 006

0

38

0

38

Titres prêtés

0

207 150

0

207 150

0

272 150

0

272 150

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

609

1

610

0

688

2

690

    Total

0

226 615

2 201

228 816

0

291 726

3 002

294 728

Dont titres subordonnés

0

6

0

6

0

38

0

38

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 148 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 millier d’euros au 31 décembre 2009.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 millier d'euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 160 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 363 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 726 milliers d'euros au 31 décembre 2010 (contre 710 milliers d’euros au 31 décembre 2009).

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Titres cotés

 

189 287

 

189 287

 

252 302

 

252 302

Titres non cotés

 

 

 

0

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

0

 

 

 

0

    Total

0

189 287

0

189 287

0

252 302

0

252 302

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 189,3 milliers d’euros d’OPCVM dont 189,3 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2010, contre 252,3 milliers d’euros d’OPCVM dont 0 millier d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 600 milliers d’euros au 31 décembre 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 2 362 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 564 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 2,9 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009 et les plus-values latentes s’élèvent à 0 millier d’euros au 31 décembre 2010 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décotes / surcotes

Transferts

Autres variations

31/12/2010

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 002

0

0

-800

0

0

0

-1

2 201

    Total

3 002

0

0

-800

0

0

0

-1

2 201

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — L’établissement n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2010

Valeurs brutes

422 281

31 206

-601

0

-2 440

450 446

    Participations et autres titres détenus à long terme

118 409

30 206

-601

0

-2 440

145 574

    Parts dans les entreprises liées

303 872

1 000

0

0

0

304 872

Dépréciations

-2 914

-20 392

3 273

0

0

-20 033

    Participations et autres titres à long terme

-2 914

-392

3 273

0

0

-33

    Parts dans les entreprises liées

0

-20 000

0

0

0

-20 000

Immobilisations financières nettes

419 368

10 814

2 672

0

-2 440

430 414

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à1 078 milliers d’euros au 31 décembre 2010 contre 1 078 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

Au cours de l’exercice 2010, une provision de 20 M€ a été comptabilisée sur le titres de la Banque Chaix, suite à la valorisation des flux futurs lors de Impairment tests.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

Capitaux propres autres que le capital y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du capital détenue (en %)

Valeur comptable des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés et TSDI

Montants des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

 

 

 

 

Brute

Nette

 

 

 

 

 

 

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR Provençale et Corse

1 503

-113

100,00%

1 503

1 503

200

0

0

-31

0

 

Banque chaix

11 571

57 043

100,00%

302 292

282 292

0

0

81 405

11 685

11 500

 

Société Immobilière Provençale et Corse

508

-145

100,00%

508

508

714

0

36

9

0

 

SCI canebière

572

79

99,90%

570

570

0

0

51

10

0

 

 

 

 

 

304 873

284 873

 

 

 

 

 

 

2. Participations (détenues entre 10 et 50%) :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BPCE

563 732

22 467 604

1,55%

132 267

132 267

0

0

305 002

891 026

2

 

Informatique Banques populaires

89 733

-10 733

1,51%

1 359

1 359

692

0

253 900

-500

0

 

Capital IBP investissement

24 699

1 330

2,35%

1 300

1 300

0

0

19 248

-34

0

 

SCI Virginia

0

-239

35,00%

0

0

0

0

0

-239

0

 

SCI Saint Exupery

0

-19

30,00%

0

0

0

0

0

-19

105

 

SCI Base

2

352

20,90%

0

0

287

0

510

352

0

 

SCI Gc2i

2

-19

10,00%

0

0

26

0

0

-19

0

 

SAS BP Développement

396 664

155 336

1,67%

9 397

9 397

0

0

0

2 000

0

 

SAS BP Création

8 400

-1 658

1,94%

163

160

0

0

0

-914

0

 

Socami

176

1 250

43,29%

76

76

76

0

325

49

0

 

Socama Vaucluse

137

231

1,11%

2

2

0

0

78

-182

0

 

Socama Corse

81

475

1,87%

2

2

0

0

91

0

0

 

Caisse de développement de la Corse

5 001

NC

3,66%

183

183

0

0

NC

NC

0

 

 

 

 

 

144 749

144 745

 

 

 

 

 

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas un 1 % du capital de la société astreinte à la publication :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales françaises (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Filiales étrangères (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Certificats d'associations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans les sociétés françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soprorente

36 912

19 056

0,40%

146

146

0

0

5 732

4 100

10

 

Siparex Croissance

43 049

14 605

0,00%

1

1

0

0

0

1 050

0

 

SEMEPA

5 025

32 475

0,04%

2

0

0

0

22 900

2 200

0

 

SACEMI

2 069

9 631

0,04%

1

0

0

0

5 500

400

0

 

SAEMM Marignane

348

-297

0,79%

3

0

0

0

1

-171

0

 

SAVEM

1 422

-5 632

0,19%

3

0

0

0

539

40

0

 

IAD

3 739

NC

0,29%

11

0

0

0

NC

NC

0

 

IDES investissements

29 590

4 072

0,02%

7

7

0

0

0

-529

0

 

OSEO

594 778

NC

0,00%

12

7

0

0

NC

NC

0

 

Femu qui sa

3 702

28

0,54%

20

20

0

0

10

30

0

 

SOCAMA Bouches du Rhône

188

1 338

0,81%

2

2

0

0

297

-121

0

 

Société de caution mutuelle Corse

15

NC

NC

5

0

0

0

NC

NC

0

 

Participations dans les sociétés étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dont participations dans les sociétés cotées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.4.3. Entreprises dont l’établissement est associé indéfiniment responsable :

 

Dénomination

Siège

Forme juridique

Sté Immobilière Provençale et Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SARL

SCI Canebière

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SCI

Sté de Capital Risque Provençale et Corse

245 Boulevard Michelet 13009 Marseille

SAS

 

3.4.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2010

31/12/2009

Créances

 

914

914

914

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

389 332

153

389 485

263 167

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.5 Opérations de crédit-bail et locations simples

Non concerné :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

0

 

0

0

0

0

0

Biens temporairement non loués

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours douteux

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

5 904

248

-221

0

5 931

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 216

180

0

0

5 396

    Logiciels

688

68

-221

0

535

    Autres

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-4 564

-377

222

0

-4 719

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 887

-329

0

0

-4 216

    Logiciels

-677

-48

222

0

-503

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

1 340

-129

1

0

1 212

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

31/12/2010

Valeurs brutes

54 672

3 772

-3 683

0

54 761

Immobilisations corporelles d'exploitation

54 068

3 772

-3 683

0

54 157

    Terrains

949

31

-14

0

966

    Constructions

9 714

274

-120

0

9 868

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

43 405

3 467

-3 549

0

43 323

Immobilisations hors exploitation

604

0

0

0

604

Amortissements et dépréciations

-37 089

-4 247

2 841

0

-38 495

Immobilisations corporelles d'exploitation

-36 841

-4 224

2 841

0

-38 224

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-4 562

-334

69

0

-4 827

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

-32 279

-3 890

2 772

0

-33 397

Immobilisations hors exploitation

-248

-23

0

0

-271

        Total valeurs nettes

17 583

-475

-842

0

16 266

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Bons de caisse et bons d'épargne

9

260

Titres du marché interbancaire et de créances négociables

261 900

201 750

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

4 221

3 486

    Total

266 130

205 496

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

100

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

248

88

336

106

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

0

////

1 122

Créances et dettes sociales et fiscales

 

0

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

 

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

17 380

7 388

17 121

11 196

    Total

17 628

7 576

17 457

12 424

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur instruments financiers à terme de couverture

0

138

0

181

Charges et produits constatés d'avance (1)

6 458

18 588

6 921

15 518

Produits à recevoir/Charges à payer

4 435

20 790

4 578

22 937

Valeurs à l'encaissement

30 196

19 273

41 070

17 862

Autres (2)

36 714

60 466

38 839

63 281

    Total

77 803

119 255

91 408

119 779

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Reprises

Autres

31/12/2010

Provisions pour risques de contrepartie

2 606

1 018

-1 420

5 093

7 297

Provisions pour engagements sociaux

14 289

154

-364

0

14 079

Provisions pour PEL/CEL

4 035

0

-579

0

3 456

Autres provisions pour risques

6 052

987

-3 002

0

4 037

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Provisions pour impôts

75

129

-3

0

201

    Autres

5 977

858

-2 999

 

3 836

Provisions exceptionnelles

629

0

0

-586

43

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

629

0

0

-586

43

        Total

27 611

2 159

-5 365

4 507

28 912

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations

Reprises

Autres

31/12/2010

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

72 292

48 739

-27 074

0

93 957

    Dépréciations sur créances sur la clientèle

68 517

28 347

-23 201

0

73 663

    Dépréciations sur autres créances

3 775

20 392

-3 873

0

20 294

Provisions pour risques de contrepartie inscrites au passif

27 611

2 159

-5 365

4 507

28 912

    Provisions sur engagements hors bilan (1)

2 606

1 018

-1 300

0

2 324

    Provisions pour risque de contrepartie clientèle (2)

0

0

-120

5 093

4 973

    Autres provisions

25 005

1 141

-3 945

-586

21 615

        Total

99 903

50 898

-32 439

4 507

122 869

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux :

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (3 677,8 milliers d'euros en 2010).

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme :

Les engagements de la Banque Populaire concernent les régimes suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonification pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2010

Régime CARBP

Retraites

Autres engagts

31/12/2009

Valeur actualisée des engagements financés (a)

11 684

5 146

2 376

19 206

11 916

5 695

2 582

20 193

Juste valeur des actifs du régime (b)

-3 155

-1 328

 

-4 483

-3 125

-1 704

 

-4 829

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-924

239

 

-685

-1 027

-86

 

-1 113

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

7 605

4 057

2 376

14 038

7 764

3 905

2 582

14 251

Passif

7 605

4 057

2 376

 

7 764

3 905

2 582

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP était au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut a changé au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’impact pour la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

— Ajustement lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2010, sur l’ensemble des 14 171 Milliers € d’écarts actuariels générés, 29 338,1 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 15 167,1 Milliers€ proviennent des ajustements liés à l’expérience

Au 31 décembre 2010, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 57,9% en obligations, 35.2% en actions, 0% en actifs immobiliers et 6,9% en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

-435

284

-110

-261

-446

330

-34

-150

Coût financier

447

210

80

737

445

210

88

743

Rendement attendu des actifs de couverture

-171

-30

 

-201

-94

-48

 

-142

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

0

39

 

 

39

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

 

 

-176

-176

 

 

-106

-106

Coût des services passés

 

-4

 

-4

 

-4

 

-4

Autres

 

-308

 

-308

 

38

 

38

    Total

-159

152

-206

-213

-56

526

-52

418

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

En pourcentage

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2010

31/12/2009

Taux d'actualisation

3,61%

3,82%

3,46%

3,60%

3,09%

3,08%

Rendement attendu des actifs de couverture

5,50%

3,40%

2,44%

2,93%

0

0

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

Les tables de mortalité utilisées sont :

— TF00/02 pour les IFC, médailles et autres avantages,

— TGH TGF 05 pour CARBP.

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

73 547

66 703

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

141 657

155 601

    Ancienneté de plus de 10 ans

76 193

63 311

Encours collectés au titre des plans épargne logement

291 397

285 615

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

23 667

24 956

        Total

315 064

310 571

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours de crédits octroyés* au titre des plans épargne logement

2 364

894

    Au titre des comptes épargne logement

3 839

1 145

    Total

6 203

2 039

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Dotations /

reprises nettes

31/12/2010

Provisions constituées au titre des PEL

 

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

 

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

 

 

 

    Ancienneté de plus de 10 ans

 

 

 

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

3 463

-532

2 931

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

572

-47

525

Provisions constituées au titre des crédits PEL

 

 

 

Provisions constituées au titre des crédits CEL

 

 

 

Provisions constituées au titre des crédits épargne logement

0

0

0

        Total

4 035

-579

3 456

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

En milliers d'euros

31/12/2010

31/12/2009

Dettes subordonnées à durée déterminée

113 000

116 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

212

204

    Total

113 212

117 015

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des prêts subordonnés remboursables souscrits par BPCE Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l'article 4.d du règlement n° 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d'euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date d'échéance

Conditions de remboursement

Tsr 5,0 juin 01 - juil. 11

5 000

EUR

5,88%

juil.-11

sans faculté de rembt anticipé

Tsr 4,9 déc. 01 - janv. 12

3 000

EUR

Euribor 3M + 0,49%

janv.-12

sans faculté de rembt anticipé

Tsr 4,7 oct. 02 - nov. 12

5 000

EUR

Euribor 3M + 0,48%

nov.-12

sans faculté de rembt anticipé

Tsr 4,92 juin 09 - juin 17

100 000

EUR

Euribor 3M + 1,55%

juin-17

sans faculté de rembt anticipé

Dettes rattachées

212

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2010

Fonds régionaux de solidarité

21 635

0

0

0

21 635

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

44 970

0

-15 500

0

29 470

    Total

66 605

0

-15 500

0

51 105

 

Le FRBG a fait l’objet d’une reprise de 15,5 millions d’euros pour couvrir en partie la provision sur titres de la Banque Chaix.

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux

propres hors

FRBG

Total au 31 décembre 2008

123 875

67 782

138 055

 

329 712

Mouvements de l'exercice

50 000

 

21 324

25 757

97 081

Total au 31 décembre 2009

173 875

67 782

159 379

25 757

426 793

Variation de capital

50 000

 

 

 

50 000

Résultat de la période

 

 

 

25 892

25 892

Distribution de dividendes

 

 

 

-5 156

-5 156

Autres mouvements (1)

 

 

9 233

-20 600

-11 367

    Total au 31 décembre 2010

223 875

67 782

168 612

25 893

486 162

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 223 875 milliers d’euros et est composé pour 179 100 032 euros de 11 193 752 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 44 775 008 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 25 mai 2010, par l’émission au pair :

— de 2 500 000 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune,

— de 625 000 CCI nouveaux de 16 euros de valeur nominale chacun.

Les changements de méthodes de la période se sont traduits par un impact de 11 766 milliers d’euros sur les capitaux propres de l’établissement dont

— 5 093 milliers d’euros au titre de la comptabilisation au 1er janvier 2010 de provisions collectives au titre du risque de crédit

— 6 673 milliers d’euros au titre de la mise en oeuvre au 1er janvier 2010 du CRC 2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2010

Total des emplois

701 395

311 271

996 016

1 764 134

2 711

3 775 527

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

727

0

0

727

Créances sur les établissements de crédit

457 157

60 000

3 000

39 413

2 711

562 281

Opérations avec la clientèle

242 978

215 971

924 033

1 600 721

0

2 983 703

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 260

35 300

68 256

124 000

0

228 816

Opérations de crédit-bail et de locations simples

0

0

0

0

0

0

    Total des ressources

2 058 898

275 693

873 520

669 451

0

3 877 562

Dettes envers les établissements de crédit

314 374

155 000

528 125

286 435

0

1 283 934

Opérations avec la clientèle

1 736 932

75 193

251 145

151 016

0

2 214 286

Dettes représentées par un titre

7 380

40 500

86 250

132 000

0

266 130

Dettes subordonnées

212

5 000

8 000

100 000

0

113 212

 

Note 4. – Informations sur le hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

355 113

317 522

        Ouverture de crédits documentaires

9 510

9 404

        Autres ouvertures de crédits confirmés

345 603

308 118

        Autres engagements

0

0

            Total des engagements de financement donnés

355 113

317 522

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

0

0

 

Si significatif, préciser le montant des engagements de crédit bail.

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

221 965

242 969

        Cautions immobilières

277

308

        Cautions administratives et fiscales

7 093

5 388

        Autres cautions et avals donnés

119 118

151 923

        Autres garanties données

95 477

85 350

            Total des engagements de garantie donnés

221 965

242 969

    Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

759 415

735 935

            Total des engagements de garantie reçus

759 415

735 935

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

Casden

 

496 928

 

475 741

SCM

 

259 885

 

257 072

Groupe

 

878

 

1 145

Hors groupe

 

1 724

 

1 977

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

        Total

0

759 415

0

735 935

 

Au 31 décembre 2010, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

— 93 813 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 90 000 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 113 299 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 112 079 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 690 664 milliers d’euros de crédits immobiliers nantis auprès de BP Covered Bonds contre 633 261 milliers d’euros au 31 décembre 2009,

— 0 millier d’euros de créances apportées en garantie des financements obtenus auprès de la Banque européenne d’investissement (BEI) contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2009.

— 200 615 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 194 442 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

418 811

0

418 811

-4 768

432 590

0

432 590

2 594

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

349 716

0

349 716

-4 768

371 768

0

371 768

2 594

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats de change

 

 

 

 

60 822

 

60 822

0

    Autres contrats à terme

69 095

0

69 095

0

0

0

0

0

    Total opérations fermes

418 811

0

418 811

-4 768

432 590

0

432 590

2 594

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de taux d'intérêt

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

125 086

0

125 086

-1 193

235 376

0

235 376

-1 190

    Options de taux d'intérêt

125 086

0

125 086

-1 193

235 376

0

235 376

-1 190

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations conditionnelles

125 086

0

125 086

-1 193

235 376

0

235 376

-1 190

    Total instruments financiers et change à terme

543 897

0

543 897

-5 961

667 966

0

667 966

1 404

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corse sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations de change à terme.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

248 750

100 966

0

0

349 716

0

371 768

0

0

371 768

    Accords de taux futurs (FRA)

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux d'intérêt

248 750

100 966

0

0

349 716

0

371 768

0

0

371 768

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme de taux d'intérêt

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

125 086

0

0

0

125 086

235 376

0

0

0

235 376

    Options de taux d'intérêt

125 086

0

0

0

125 086

235 376

0

0

0

235 376

    Total

373 836

100 966

0

0

474 802

235 376

371 768

0

0

607 144

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2010

Opérations fermes

19 175

165 238

166 902

351 315

    Opérations sur marchés organisés

19 175

165 238

166 902

351 315

    Opérations de gré à gré

 

 

 

0

Opérations conditionnelles

24 258

91 756

7 472

123 486

    Opérations sur marchés organisés

24 258

91 756

7 472

123 486

    Opérations de gré à gré

 

 

 

0

        Total

43 433

256 994

174 374

474 801

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations avec les établissements de crédit

12 634

-40 047

-27 413

13 436

-42 108

-28 672

Opérations avec la clientèle

132 815

-25 422

107 393

130 137

-30 261

99 876

Obligations et autres titres à revenu fixe

4 285

-7 859

-3 574

7 104

-8 907

-1 803

Dettes subordonnées

368

-2 739

-2 371

815

-1 874

-1 059

Autres

254

-1 107

-853

120

-992

-872

    Total

150 356

-77 174

73 182

151 612

-84 142

67 470

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

Les produits d'intérêts sur prêts et créances avec les établissements de crédit comprennent 809 milliers d’euros (380 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009) au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des dépôts et consignations ainsi que les LEP.

La reprise de la provision épargne logement s’élève à 579 milliers d’euros pour l’exercice 2010, contre une dotation de 1 886 milliers d’euros pour l’exercice 2009.

 

5.2. Produits et charge sur opérations de crédit-bail et locations assimilées :

NON CONCERNE :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

Loyers

0

/////////

0

0

/////////

0

Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

/////////

0

0

/////////

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

Loyers

0

/////////

0

0

/////////

0

Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

Amortissement

/////////

0

0

/////////

0

0

Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Total

0

0

0

0

0

0

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

11 621

11 835

    Total

11 621

11 835

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

0

-324

-324

0

-329

-329

Opérations avec la clientèle

34 059

-176

33 883

34 338

-159

34 179

Opérations sur titres

1 651

0

1 651

1 651

-124

1 527

Moyens de paiement

21 991

-11 453

10 538

21 244

-11 067

10 177

Opérations de change

625

0

625

618

0

618

Engagements hors-bilan

1 684

-563

1 121

1 437

-571

866

Prestations de services financiers

2 615

-365

2 250

2 824

-181

2 643

Activités de conseil

156

0

156

147

0

147

Autres commissions (1)

0

0

0

0

0

0

    Total

62 781

-12 881

49 900

62 259

-12 431

49 828

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

208

161

Instruments financiers à terme

0

0

    Total

208

161

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

600

0

600

357

0

357

    Dotations

0

0

0

0

0

0

    Reprises

600

0

600

357

0

357

Résultat de cession

368

0

368

1 210

0

1 210

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

968

0

968

1 567

0

1 567

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Produits

Charges

Total

Produits

Charges

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

446

0

446

207

0

207

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

666

-100

566

576

-89

487

Prestations de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

2 976

-1 915

1 061

2 293

-1 810

483

    Total

4 088

-2 015

2 073

3 076

-1 899

1 177

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Frais de personnel

 

 

    Salaires et traitements

-27 490

-27 482

    Charges de retraite et assimilées (1)

-3 468

-4 374

    Autres charges sociales

-11 285

-10 234

    Intéressement des salariés

-3 211

-3 099

    Participation des salariés

-1 872

-1 700

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 029

-3 077

        Total des frais de personnel

-50 355

-49 966

Autres charges d'exploitation

 

 

    Impôts et taxes

-1 062

-2 280

    Autres charges générales d'exploitation

-33 306

-29 716

        Total des autres charges d'exploitation

-34 368

-31 996

        Total

-84 723

-81 962

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 249 cadres et 578 non cadres, soit un total de 827 salariés.

Les rémunérations versées en 2010 aux organes de direction s’élèvent à 1 781 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

En milliers d'euros

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-28 348

19 236

0

1 220

-7 892

-26 801

14 561

0

1 227

-11 013

    Titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

4 316

-573

0

3 743

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-918

1 300

/////////

/////////

382

-1 264

1 102

/////////

/////////

-162

    Provisions pour risque clientèle

-100

120

/////////

/////////

20

0

0

/////////

/////////

0

    Autres

0

0

/////////

/////////

0

0

0

/////////

/////////

0

    Total

-29 366

20 656

0

1 220

-7 490

-28 065

19 979

-573

1 227

-7 432

 

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

16 108

 

 

 

 

15 334

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

3 128

 

 

 

 

3 543

 

 

 

    Reprises de provisions devenues sans objet

 

1 420

 

 

 

 

1 102

 

 

 

    Reprises de provisions utilisées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total reprises nettes

 

20 656

 

 

 

 

19 979

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-17 119

0

/////////

-17 119

-2 876

0

/////////

-2 876

    Dotations

-20 392

0

/////////

-20 392

-2 876

0

/////////

-2 876

    Reprises

3 273

0

/////////

3 273

0

0

/////////

0

Résultat de cession

-2 858

0

218

-2 640

0

0

-1

-1

    Total

-19 977

0

218

-19 759

-2 876

0

-1

-2 877

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Aucun résultat exceptionnel n’a été comptabilisé au cours de l’exercice 2010, suite à un changement de méthode de comptabilisation par rapport à 2009 de certaines charges et produits classifiés au sein de la marge d’intérêts, des commissions ou frais généraux

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2010

Exercice 2009

Produits exceptionnels

0

937

    Reprise d'une provision sur désorption de TVA

 

105

    Reprise provision URSSAF

 

204

    Economie d'Is d'intégration fiscale

 

178

    Régularisation de dossiers

 

305

    Divers

 

145

Charges exceptionnelles

0

-1 299

    Provisions pour litige loyers

 

-98

    Dotation URSSAF + règlement 2004

 

-504

    Régularisation du prorata de TVA

 

-103

    Perte Hold-up / fermeture de comptes

 

-100

    Régularisation clientèle

 

-392

    Divers

 

-102

 

0

-362

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Provençale et corse est membre du groupe d’intégration fiscale constitué par BPCE.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi :

 

(En milliers d'euros)

 

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

Au titre du résultat courant

32 516

115

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

32 516

115

Imputations des déficits

 

 

Bases imposables

32 516

115

Impôt correspondant

10 838

17

+ Contributions 3,3%

333

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts*

-542

 

Impôt comptabilisé

10 629

17

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

Impôt différé PTZ

-569

 

Impact intégration fiscale

-332

 

Provisions pour impôts

126

 

    Total

9 854

17

 

5.13. Répartition de l'activité :

 

(En milliers d’euros)

Total de l’activité

Total de la clientèle

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

Produit net bancaire

137 952

132 038

118 161

117 883

Frais de gestion

-89 346

-86 753

-89 254

-86 753

Résultat brut d’exploitation

48 606

45 285

28 907

31 130

Coût du risque

-8 185

-7 432

-8 185

-11 748

    Résultat d’exploitation

40 421

37 853

20 722

19 383

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels et les corporate. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

— Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle,

— Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

— Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du Règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international ou au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros)

KPMG audit - réseau KPMG

ACE - réseau PKF

 

Exercice 2010

Exercice 2009

Exercice 2010

Exercice 2009

 

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Montant (HT)

%

Audit :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

126

 

62

 

126

 

62

 

    Autres diligences et prestations directement liées à la mission des commissaires aux comptes

 

 

13

 

 

 

3

 

    Total

126

 

75

 

126

 

65

 

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du code monétaire et financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2010, la Banque Populaire Provençale et Corse n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2010.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse (B.P.P.C.), tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les notes 2.2 « Changements de méthode comptable » et 3.13 « Capitaux propres » de l’annexe relatives aux changements de méthode comptable portant sur :

— l’application du Règlement CRC n°2009-03 relatif au traitement comptable des commissions et frais liés à l’octroi ou à l’acquisition d’un concours bancaire ;

— la comptabilisation de provisions pour risque de crédit, constituées sur le périmètre des engagements non douteux (provisions sur base de portefeuilles).

 

2. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Changements comptables : Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre société, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.

— Estimations comptables :

– Provisionnement des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle, et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués à leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. Les notes 1.3 « évènements significatifs », 2.3.4 « Titres » et 3.4.1 « Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » de l’annexe précisent notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et Banque Chaix.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 « Titres » et 2.3.10 « Instruments financiers à terme » de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Banque Populaire et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central, ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Engagements sociaux » de l’annexe.

– Provisionnement des engagements liés aux produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Provisions épargne logement » de l’annexe.

Dans le cadre de nos appréciations, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille, le 2 Mai 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit

Département de KPMG S.A. :

Audit Conseil Expertise S.A.

Membre de PKF International :

Georges Maregiano ;

Associé,

Jean-Norbert Muselier ;

Associé,

Guy Castinel ;

Associé.

 

V. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

(Assemblée générale d’approbation des comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2010.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Il nous appartient de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles des conventions dont nous avons été avisés ou que nous aurions découvertes à l’occasion de notre mission, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé ni à rechercher l'existence d’autres conventions. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d'apprécier l'intérêt qui s'attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Par ailleurs, il nous appartient, le cas échéant, de vous communiquer les informations prévues à l’article R.225-31 du Code de commerce relatives à l’exécution, au cours de l’exercice écoulé, des conventions déjà approuvées par l’Assemblée générale.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Conventions soumises à l’approbation de l’assemblée générale. — En application de l'article L.225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions suivantes qui ont fait l'objet de l'autorisation préalable de votre Conseil d’administration.

 

— Avec BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne, CE Participations, et BP Participations :

– Personne concernée : Monsieur François-Xavier De Fornel, directeur Général de votre société au moment de l’approbation de ce protocole et administrateur de BP Participations.

– Nature, objet et modalités: Approbation de la signature du protocole d’accord souscrit entre votre société, BPCE, les Banques Populaires, les Caisses d’Epargne, CE Participations, et BP Participations dans le cadre de l’opération « U2 » autorisée par votre Conseil d’administration du 2 juin 2010.

 

Conventions déjà approuvées par l’assemblée générale. — En application de l’article R.225-30 du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes, déjà approuvées par l’Assemblée générale au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours de l’exercice écoulé.

— Convention n°1 : convention d’externalisation du contrôle périodique avec la Banque Chaix :

– Nature et objet : Cette convention, autorisée le 26 mai 2009 porte sur le contrôle périodique de la Banque Chaix, qui dans ce cadre, délègue cette fonction à votre société.

– Modalités : Conformément à la convention et aux principes retenus au sein du groupe BPCE, la délégation du contrôle périodique ne fait pas l’objet de facturation.

 

— Convention n°2 : avenant à la convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission d’obligations sécurisées « covered bonds » par la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB)

– Nature et objet : L’avenant à la convention cadre, autorisé par votre Conseil d’administration le 26 juin 2009, a pour objet d’ajouter de nouveaux intervenants à la convention, à savoir la Banque Monétaire et Financière et la Compagnie Européenne de Garanties et Cautions, comme apporteurs de suretés de prêts immobiliers.

– Modalités : Au titre de l’émission de « covered bonds » par BP Covered Bonds, la Banque Populaire Provençale et Corse a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement assortis de sûretés telles que l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2010, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 690,6 millions d’euros.

 

— Convention n°3 : convention avec la Banque Chaix relative au recouvrement des créances contentieuses :

– Nature et objet : Cette convention, autorisée le 27 octobre 2009, prévoit que votre société procède à la gestion, au traitement et au recouvrement de créances contentieuses de la Banque Chaix supérieures à un certain seuil. En contrepartie, la rémunération de votre société est fixée à la somme forfaitaire de 200 € HT par dossier, outre une commission de 10% HT perçue sur les sommes recouvrées depuis la transmission du dossier.

– Modalités : Au cours de l’exercice 2010, cette convention n’a pas donné lieu à facturation.

 

— Convention n°4 : protocole entre la Société de Caution Mutuelle SOCAMI et votre société :

– Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de votre société et de la SOCAMI telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SOCAMI de réaliser son objet social. Les obligations de votre société consistent en la gestion administrative et comptable, le maintien du contrôle interne, le secrétariat juridique et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés à votre société à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

– Modalités : Votre société est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par facturation d’une somme forfaitaire de 20 euros HT par mois et par dossier en gestion dans les livres de la SOCAMI, au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire de 3 960 euros HT. Votre société refacture les frais et honoraires engagés dans le cadre des procédures contentieuses menées pour le compte de la SOCAMI.

Au titre de l’exercice 2010, ce protocole a conduit votre société à constater dans ses livres un produit net de 324 754,93 euros.

Les engagements reçus de la SOCAMI au 31 décembre 2010 s’élèvent à 192 003 431,62 euros, dont 1 196 432,43 euros d’engagements douteux.

 

— Convention n°5 : Convention d’acquisition de titres BPCE détenus par BP Participations :

– Nature, objet et modalités : Votre Conseil d’administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, l’acquisition d’un maximum de 614 titres BPCE de catégorie « B » détenus par BP Participations pour un prix unitaire de 462,52 euros après exercice éventuel du droit de préemption des autres titulaires d’actions de catégories « B ».

 

— Convention n°6 : protocoles relatifs aux modalités de délivrance des garanties par les Sociétés de Caution Mutuelles et à la fixation des obligations de la Banque Populaire Provençale et Corse et des Sociétés de Cautions Mutuelles concernées :

– Nature, objet, modalités :

Convention avec SOCAMA des Bouches du Rhône : Il a été signé en date du 12 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA des Bouches du Rhône un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations.

Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2010 :

Les encours de votre société cautionnés par la SOCAMA des Bouches du Rhône s’élèvent à 43 952 057,47 euros de garanties en hors-bilan et à 69 537,49 euros de contentieux en attente de remboursement.

Convention avec SOCAMA de Vaucluse : Il a été signé en date du 20 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA de Vaucluse un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations.

Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2010 :

Les encours de votre société cautionnés par la SOCAMA de Vaucluse s’élèvent à 11 051 067,94 euros de garanties en hors-bilan.

Convention avec SOCAMA Corse : Il a été signé en date du 20 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA Corse un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations.

Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2010 :

Les encours de votre société cautionnés par la SOCAMA Corse s’élèvent à 12 982 118,67 euros de garanties en hors-bilan et 10 588,88 euros de contentieux en attente de remboursement.

 

— Convention n°7 : convention cadre entre Foncia et BP Participations, agissant pour le compte de votre société :

– Nature et objet : Convention cadre intitulée « comptes mandants » du Groupe Foncia conclue entre Foncia Groupe et BP Participations, agissant au nom et pour le compte des Banques Populaires Régionales.

– Modalités : Cette convention autorisée par le Conseil d’administration du 20 novembre 2007 prévoit la tenue des comptes mandants des cabinets Foncia par le Groupe Banque Populaire aux conditions stipulées dans la dite convention.

 

Marseille, le 2 Mai 2011.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit

Département de KPMG S.A. :

Audit Conseil Expertise S.A.

Membre de PKF International :

Georges Maregiano ;

Associé,

Jean-Norbert Muselier ;

Associé,

Guy Castinel ;

Associé.

 

VI. — Rapport annexe.

Rapport du Président du conseil sur l’organisation des travaux et le contrôle interne

Il est précisé que l’ensemble des éléments de ce rapport sont insérés dans le cadre du rapport de gestion.

 

 

1103040

12/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire provençale et corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2099
Texte de l'annonce :

1002099

12 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE  

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants

du code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et

aux établissements de crédits Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale Ordinaires et Extraordinaire du 27 avril 2010.

 

A. — Comptes consolidés.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2009 (et au 31 décembre 2008)

(En milliers d'euros.) 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009 pro forma

Operations interbancaires et assimilées

4.1

524 760

752 661

752 661

Operations avec la clientèle

4.2

3 751 264

3 584 006

3 584 006

Operations de crédit-bail et assimilées

4.3

0

0

0

Obligations, actions, autres titres a revenu fixe et variable

4.4

546 627

389 581

389 581

Participations, parts dans les entreprises liées

4.5

117 118

116 181

116 181

Immobilisations corporelles et incorporelles

4.6

31 868

31 800

31 800

Ecarts d'acquisition

4.7

212 754

113 212

113 212

Comptes de régularisation et autres actifs

4.8

154 339

180 360

180 360

    Total de l'actif

 

5 338 730

5 167 801

5 167 801

 

 

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2008 pro forma

Operations interbancaires et assimilées

4.1

1 103 591

1 297 856

1 297 856

Operations avec la clientèle

4.2

3 291 135

3 152 121

3 152 121

Dettes représentées par un titre

4.9

165 689

65 306

65 306

Comptes de régularisation et passifs divers

4.10

158 548

137 401

137 401

Ecarts d'acquisition

4.7

0

0

0

Provisions

4.11

39 690

41 042

41 042

Dettes subordonnées

4.12

117 015

17 022

17 022

Fonds pour risques bancaires généraux

4.13

66 605

67 605

67 605

Intérêts minoritaires

4.14

0

38 833

0

Capitaux propres part du groupe

4.14

396 457

350 615

389 448

    Capital souscrit

 

145 571

113 662

113 662

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

67 782

    Réserves consolidées et autres

 

163 853

147 079

172 388

    Résultat de l'exercice

 

19 251

22 092

35 616

        Total du passif

 

5 338 730

5 167 801

5 167 801

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

00/01/1900 pro forma

Engagements donnés :

 

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

371 832

407 809

407 809

    Engagements de garantie

5.1

288 163

281 626

281 626

    Engagements sur titres

 

0

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

 

    Engagements de financement

5.1

0

0

0

    Engagements de garantie

5.1

807 416

790 649

790 649

    Engagements sur titres

 

0

0

0

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d'euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2008 pro forma

Intérêts et produits assimilés

6.1

216 489

161 949

213 354

Intérêts et charges assimilées

6.1

-105 836

-84 882

-114 480

Revenus des titres à revenu variable

6.2

2 837

5 554

9 067

Commissions nettes

6.3

81 366

57 067

79 755

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

6.4

269

184

289

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6.5

1 567

3 388

16 282

Autres produits d'exploitation bancaire nets

6.6

257

-766

-668

Produits nets des autres activités

 

561

512

568

    Produit net bancaire

 

197 510

143 006

204 167

Charges générales d'exploitation

6.7

-123 686

-89 917

-123 258

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-6 867

-6 031

-7 426

    Résultat brut d'exploitation

 

66 957

47 058

73 483

Coût du risque

6.8

-19 330

-11 755

-17 714

    Résultat d'exploitation

 

47 627

35 303

55 769

Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence

6.9

0

0

0

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

6.10

-2 880

65

148

    Résultat courant avant impôt

 

44 747

35 368

55 917

Résultat exceptionnel

6.11

8

215

215

Impôts sur le résultat

6.12

-18 049

-8 719

-9 717

Dotations aux amortissements des écarts d'acquisition

 

-8 455

-1 433

-8 455

Dotations et reprises de FRBG

 

1 000

-2 345

-2 345

Intérêts minoritaires

 

0

-994

0

    Résultat net part du groupe

 

19 251

22 092

35 615

 

 

III. — Annexe aux comptes consolidés.  

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement Banque Fédérale des Banques Populaires) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe BPCE est un groupe coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les certificats coopératifs d’investissement (CCI).

Le capital des Caisses d’Epargne est détenu à hauteur de 80 % par les sociétés locales d’épargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la Banque Fédérale des Banques Populaires d’une part et la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72 %, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, à charge pour cette dernière de sélectionner l'opérateur de le plus efficace pour effectuer ces missions dans l'intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent respectivement également 100 % de leur ancien organe central :

– la Banque Fédérale des Banques Populaires pour les Banques Populaires, renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne, renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier contractées par Banque Fédérale des Banques Populaires et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6 du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des deux fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3 % des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

 

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et les Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

La liquidité et la solvabilité des sociétés locales d'épargne sont garanties au premier niveau pour chaque société locale d'épargne considérée par la Caisse d'Epargne dont la société locale d'épargne concernée est l'actionnaire.

Le Directoire de BPCE a tout pouvoir pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires.

Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne, distributeur historique avec La Poste, bénéficient d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 % et sont tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

Par ailleurs, au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé à trois reprises à la baisse pour atteindre 1,25 % contre 4 % en début d’année.

Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé Directeur Général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du Directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la Banque Fédérale des Banques Populaires, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne après apport à une coquille commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de la CNCE. Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’Etat français, avec :

– 4,05 milliards d’euros de titres super subordonnés émis par la CNCE et la Banque Fédérale des Banques Populaires entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA,

– 3 milliards d’euros d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation :

– CE Participations, détenus par les Caisses d’Epargne,

– BP Participations, détenus par les Banques Populaires,

– BPCE SA, détenus par les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires.

En juin 2009, et suite à la création du Groupe BPCE, la Banque Populaire Provençale et Corse a acquis les 49% de la Banque Chaix pour un montant de 148 millions d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré d’événements postérieurs à la clôture de l’exercice 2009.

 

Note 2. – Principes et méthodes de consolidation.

 

2.1. Principes généraux. — Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés dans le respect des règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC) et du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF), notamment le Règlement du CRC n°99-07 modifié, relatif aux règles de consolidation.

Le Groupe n’anticipe pas l’application du Règlement n°2009-09 afférent à l'actualisation du Règlement n° 99-07 relatif aux comptes consolidés.

Les principes comptables et les règles d’évaluations spécifiques aux activités non bancaires sont maintenus dans les comptes consolidés du Groupe.

Sauf information contraire, les postes du bilan et les notes annexes qui s’y rapportent, sont présentés nets d'amortissements et de dépréciations.

 

2.2. Périmètre de consolidation et méthodes de consolidation. — Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Provençale et Corse et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 7.1 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.

 

— Intégration globale : Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Provençale et Corse et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières ou relève d’activités connexes comme l’assurance, les sociétés foncières et de promotion immobilière, les services informatiques sont consolidées par intégration globale.

Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion ou de clauses statutaires.

 

— Intégration proportionnelle : Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que, la politique financière et opérationnelle résulte de leur accord.

 

— Mise en équivalence : Les entreprises dans lesquelles le groupe détient une influence notable sont mises en équivalence.

L’influence notable est présumée, dès lors que l’entité consolidante détient au moins 20% des droits de vote.

Pour ces entreprises, la différence entre la quote-part des capitaux propres, y compris le résultat de l’exercice, et la valeur comptable des titres détenus, est enregistrée à l’actif du bilan dans le poste "Participations, parts dans les entreprises liées" et au passif du bilan dans les réserves consolidées.

 

2.3. Présentation des états financiers et date de clôture. — L'ensemble des sociétés consolidées clôturent leurs comptes au 31 décembre.

 

2.4. Règles de consolidation :

2.4.1. Harmonisation des méthodes comptables. — Les états financiers des entreprises consolidées sont retraitées selon les normes d’enregistrement, d’évaluation et de présentation du Groupe détaillées en note 3 afin de présenter des comptes consolidés homogènes.

Au sein du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse, aucun retraitement n’a été effectué, et les filiales sont comptabilisées selon les normes Groupe.

 

2.4.2. Retraitements de consolidation. — Certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment les retraitements suivants :

 

— Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat : Lorsque l’établissement est en position de bailleur, les opérations de crédit-bail et assimilées sont inscrites à l’actif du bilan au poste « Opérations de crédit-bail et assimilées » (ou) en « Opérations interbancaires » et en « Opérations avec la clientèle » selon la nature de la contrepartie.

Ces encours sont inscrits dans les comptes consolidés selon la comptabilité financière qui se substitue aux encours sociaux déterminés selon une conception patrimoniale.

La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital investi, est inscrite dans les réserves consolidées pour son montant net d'impôt différé calculé selon la méthode globale.

Les loyers sont ventilés entre amortissements financiers et intérêts. Les indemnités de résiliation sont enregistrées au niveau des intérêts et produits assimilés.

Pour les opérations de crédit-bail et assimilées, les encours financiers sont déclassés dès lors qu’ils présentent un impayé de plus de trois mois (mobilier) ou six mois (immobilier). Le principe de contagion de l’ensemble des contrats de crédit-bail est également appliqué dans la comptabilité financière des entités concernées dès lors qu’un contrat de crédit-bail est inscrit en créances douteuses.

Les immeubles donnés en crédit-bail font l’objet d’un provisionnement, lorsque leur valeur comptable est supérieure à leur valeur estimée de marché et lorsqu’il existe un risque probable ou certain que l’immeuble, objet du contrat, demeure, à terme, la propriété du crédit bailleur.

 

— Bien loués en crédit-bail ou assimilés : Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées afin de les faire apparaître à l'actif du bilan comme si elles avaient été acquises à crédit. En contrepartie, une dette figure au passif du bilan.

Elles font l'objet d'un plan d'amortissement dont les dotations apparaissent au compte de résultat en « Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles ».

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse ne réalise pas d’opération de crédit Bail.

 

— Ecritures passées en application de la législation fiscale : Les provisions réglementées passées pour la seule application de législations fiscales sont reprises dans les comptes consolidés par les comptes de réserves et de résultat.

Dans le cas d’un amortissement dérogatoire enregistré en comptabilité individuelle, un retraitement est effectué en consolidation pour les éliminer par les réserves pour le stock à l’ouverture de l’exercice et par le résultat pour le flux de l’année.

 

— Impôts : L'impôt sur les bénéfices comprend en sus de l'impôt exigible :

– les impôts différés, provenant des écritures de consolidation, des décalages temporaires entre la prise en compte d’un résultat comptable et d’un résultat fiscal et des déficits fiscaux reportables des entreprises comprises dans le périmètre de consolidation,

– les impôts latents, provenant des écarts entre les valeurs comptables et fiscales d’éléments de bilan.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a appliqué la méthode du report variable pour déterminer le montant des impôts différé. Le taux d'impôt pris en compte pour le calcul des impôts différés est de 34,43%

Tous les décalages ont été retenus quelque soit la date de récupération ou d'exigibilité.

La compensation des actifs et passifs d’impôt différé s’effectue dans le cadre d’une même entité fiscale.

Les montants totaux des impositions différées dégagées au bilan et au compte de résultat sont portés en informations complémentaires.

Le solde net d’impôt différé figure à l’actif du bilan en compte de régularisation.

 

2.4.3. Conversion des comptes des entités étrangères. — Les éléments de bilan sont convertis au cours de la devise à la date de clôture. Les charges et produits du compte de résultat sont convertis au cours moyen de l’exercice.

Les comptes de capitaux propres et les dotations en capital des succursales étrangères sont maintenus au cours historique.

Les différences sur le résultat entre cours moyen et cours de clôture et sur les capitaux propres entre cours historique et cours de clôture sont inscrits en écart de conversion dans les réserves consolidées pour la part Groupe.

Les écarts de conversion relatifs aux filiales et succursales de la zone euro sont maintenus dans les capitaux propres jusqu’à la cession.

 

2.4.4. Elimination des opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les charges et produits réciproques d’importance significative sont éliminés dans leur totalité pour les entreprises intégrées de manière globale.

Pour les entreprises intégrées de manière proportionnelle, l’élimination se fait dans la limite du pourcentage d’intégration de l’entreprise contrôlée conjointement.

Les dividendes intra-Groupe et les plus-values d’opérations de cession interne sont neutralisés en totalité.

 

2.4.5. Ecarts d’acquisition. — L'écart d’acquisition est la différence entre le coût d’acquisition des titres et l’évaluation des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise.

Les écarts d’évaluation sont la différence entre la valeur d’utilité réestimée dans le bilan consolidé des actifs, passifs et éléments de hors-bilan de l’entreprise acquise et la valeur comptable de ces éléments.

Le coût d’acquisition des titres est égal à la rémunération remise au vendeur majorée de tous les coûts directement imputables à l’acquisition. Ces coûts directs (droits d’enregistrement, honoraires..) sont déterminés nets de l’économie d’impôt.

Les écarts positifs font l'objet d'un amortissement linéaire sur une durée de 20 ans fixée en fonction des objectifs et des caractéristiques de l'acquisition. Pour les montants non significatifs, l'amortissement se fait sur un an.

Le plan d'amortissement peut être modifié si une dégradation de la situation de la société le justifie.

En cas de cession partielle des titres, l'écart restant à amortir, qu'il soit positif ou négatif, est repris au prorata des titres cédés.

Pour l’activité d’intermédiation, il est procédé à une évaluation d’ensemble des éléments concernés à la valeur d’utilité. L’écart par rapport à la valeur comptable est enregistré en immobilisations corporelles à l’actif s’il est positif, ou en provisions s’il est négatif. Aucune immobilisation incorporelle n’a été constatée et n’a donc fait l’objet d’un amortissement.

 

Note 3. – Principes et méthodes comptables.

 

3.1. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes consolidés du Groupe.

Le Groupe n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

3.2. Comparabilité des comptes. — Au cours de l’exercice 2009, la Banque Populaire Provençale et Corse a acquis les 49% restant du capital de la Banque Chaix, de ce fait dans la présentation, nous avons indiqué les comptes Pro format 2008.

Comptes consolidés décembre 2009 : intégration des sociétés du périmètre de consolidation avec 100% de la Banque Chaix à compter du 1er juillet 2009 avec un effet rétroactif au 1er janvier 2009,

Comptes consolidés décembre 2008 : intégration des 51% de la Banque Chaix à compter du 1er octobre 2008,

Comptes consolidés décembre 2008 Pro forma : intégration des 100% de la Banque Chaix en supposant une détention depuis le 1er Janvier 2008,

 

3.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

– Continuité de l’exploitation,

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

– Indépendance des exercices.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

3.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au Règlement n° 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les Règlements n° 90-01 et n° 95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de la clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du Règlement n° 90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

3.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme.

Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles, que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sain lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré, dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du Règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le Règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et/ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du Règlement n°89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'Instruction n°94-06 de la Commission bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance, en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «coût du risque», à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

3.3.3. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le Règlement CRC n°2005-01, modifiant le Règlement CRBF n° 90-01 du 23 février 1990 et complété par l’Instruction n°94-07 de la Commission Bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le Règlement du CRBF n°89-07, complété de l’Instruction n°94-06 de la Commission Bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du règlement n° 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n°2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir, avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le Règlement n°2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le Règlement n° 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce Règlement reprend les dispositions de l’avis n° 2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si le Groupe a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie ;

b) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

3.3.4. Immobilisations incorporelles et corporelles. — Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le Règlement CRC n° 2004-06 relatif à la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le Règlement CRC n° 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

3.3.5. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.6. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

3.3.7. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du Règlement CRC n°2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n°2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

 

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus ;

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

3.3.8. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du Règlement n°90-02 du CRBF et par l'Instruction n°86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

3.3.9. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des Règlements n°88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’Instruction n°94-04 modifiée par l’Instruction n° 2003-03 de la Commission Bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

Opérations fermes. — Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée),

– macro-couverture (gestion globale de bilan),

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées,

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat ;

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

 

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultats.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

3.3.10. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations,

Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

3.3.11. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

3.3.12. Impôt sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Provençale et Corse a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 4. – Informations sur les postes du bilan.

 

4.1. Opérations interbancaires :

— Créances sur les établissements de crédit (En milliers d'euros) :

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisse, banques centrales

 

83 949

144 261

Effets publics et valeurs assimilées

4.4

711

759

Créances sur les établissements de crédit

 

440 100

607 641

    Créances saines

(1)

439 822

607 542

    Créances douteuses nettes

 

 

 

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

    Valeurs non imputées

 

 

 

    Créances rattachées

 

278

99

        Total

 

524 760

752 661

 

(1) Les créances saines sur les établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

226 043

180 738

406 781

381 802

195 410

577 212

Prêts financiers

///////

 

 

///////

 

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

///////

33 041

33 041

///////

30 330

30 330

    Total

226 043

213 779

439 822

381 802

225 740

607 542

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 270 milliers d'euros à vue et 8 milliers d'euros à terme.

La centralisation à la Caisse des dépôts et consignation de la collecte du Livret A et du LDD représente 59 852 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

— Dettes vis-à-vis des établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

 

 

Comptes et emprunts

(1)

1 083 106

1 271 154

Autres sommes dues

 

14 416

15 546

Dettes rattachées

 

6 069

11 156

    Total

 

1 103 591

1 297 856

 

(1) Les comptes et emprunts vis-à-vis des établissements de crédit se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

43 781

///////

43 781

26 209

///////

26 209

Comptes et emprunts

-122

969 447

969 325

 

973 745

973 745

Valeurs et titres donnés en pension

 

70 000

70 000

 

271 200

271 200

    Total

43 659

1 039 447

1 083 106

26 209

1 244 945

1 271 154

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 407 milliers d'euros à vue et 4 662 milliers d'euros à terme.

 

4.2. Opérations avec la clientèle :

4.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

 

147 041

156 246

Créances commerciales

 

56 414

66 208

Autres concours à la clientèle

(1)

3 460 493

3 275 699

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

28 003

31 264

Créances douteuses nettes

 

59 313

54 589

Dépréciations pour risques pays affectées

 

 

 

Autres

 

 

 

    Total

 

3 751 264

3 584 006

 

(1) Les autres concours à la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Crédits à l'exportation

2 683

3 083

Crédits de trésorerie et de consommation

319 429

297 898

Crédits à l'équipement

1 067 821

992 840

Crédits à l'habitat

2 070 555

1 981 878

Autres crédits à la clientèle

5

 

Valeurs et titres reçus en pension

 

 

Prêts subordonnés

 

 

    Total

3 460 493

3 275 699

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Comptes et emprunts

(1)

3 258 981

3 111 136

Dépôts de garantie

 

328

319

Autres sommes dues

 

6 477

5 874

Dettes rattachées

 

25 349

34 792

    Total

 

3 291 135

3 152 121

 

(1) Les comptes et emprunts auprès de la clientèle se décomposent de la façon suivante :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

886 710

426 050

1 312 760

794 081

430 900

1 224 981

    Livret A

65 544

 

65 544

 

 

 

    PEL / CEL

 

310 571

310 571

 

312 219

312 219

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts

1 601 961

272 472

1 874 433

1 447 369

425 645

1 873 014

Emprunts auprès de la clientèle financière

 

71 788

71 788

 

13 141

13 141

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Valeurs et titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

Total

2 488 671

770 310

3 258 981

2 241 450

869 686

3 111 136

 

4.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Dont créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 852 993

34 169

17 909

75 014

59 422

Entrepreneurs individuels

198 523

9 039

3 202

20 218

15 357

Particuliers

341 389

16 123

12 225

25 153

19 432

Administrations privées

10 781

39

9 331

373

338

Administrations publiques et Sécurité Sociale

131

 

 

 

 

Autres

13 759

 

 

91

86

    Total au 31 décembre 2009

3 417 576

59 370

42 667

120 849

94 635

 

4.3. Opérations de crédit-bail et assimilées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Biens temporairement non loués

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours douteux nets

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Non concerné.

 

4.4. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

4.4.1. Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

 

711

 

///////

711

 

759

 

///////

759

Valeurs brutes

 

710

 

///////

710

 

757

 

///////

757

Créances rattachées

///////

1

 

///////

1

///////

2

 

///////

2

Dépréciations

///////

 

 

///////

 

///////

 

 

///////

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

291 726

3 002

///////

294 728

 

309 064

20 123

///////

329 187

Valeurs brutes

 

291 726

3 002

///////

294 728

 

309 065

24 439

///////

333 504

Créances rattachées

 

 

 

///////

 

 

 

 

///////

 

Dépréciations

 

 

 

///////

 

 

-1

-4 316

///////

-4 317

Actions et autres titres à revenu variable

 

251 899

///////

 

251 899

 

60 394

///////

 

60 394

Valeurs brutes

 

252 499

///////

 

252 499

 

61 350

///////

 

61 350

Créances rattachées

 

 

///////

 

 

 

 

///////

 

 

Dépréciations

 

-600

///////

 

-600

 

-956

///////

 

-956

    Total

 

544 336

3 002

 

547 338

 

370 217

20 123

 

390 340

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 1 millier d’euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

18 850

3 000

21 850

 

25 150

3 957

29 107

Titres non cotés

 

38

 

38

 

38

 

38

Titres prêtés

 

272 150

 

272 150

 

281 000

 

281 000

Titres empruntés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances douteuses

 

 

 

 

 

 

20 000

20 000

Créances rattachées

 

688

2

690

 

2 877

482

3 359

    Total

 

291 726

3 002

294 728

 

309 065

24 439

333 504

Dont titres subordonnés

 

38

 

38

 

38

 

38

 

Sur le portefeuille de placement aucune moins value n’a été constatée sur les exercices 2008 et 2009. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 millier d’euro au 31 décembre 2009 contre 388 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 4 316 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 128 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 363 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 710 milliers d'euros.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

 

252 499

 

252 499

 

61 350

 

61 350

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total

 

504 998

 

252 499

 

61 350

 

61 350

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 252 302 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009, contre 61 153 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2008.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 600 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre à 956 millier d’euro au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 564 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 1 701 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

4.4.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres

31/12/2009

Effets publics

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

24 439

300

 

-21 737

 

 

 

 

3 002

    Total

24 439

300

 

-21 737

 

 

 

 

3 002

 

En 2008, la Banque Populaire Provençale et Corse a procédé au reclassement d’un titre ARIA pour un encours de 20 000 milliers d’euros. Ce titre a fait l’objet d’un remboursement en capital en totalité à la date d’échéance, ainsi que du montant des intérêts courus de 480 milliers d’euros.

 

4.4.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

4.5. Participations, parts dans les entreprises liées :

4.5.1. Participations, parts dans les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières brutes

4.5.2

120 079

116 266

Dépréciations

4.5.2

-2 961

-85

Immobilisations financières nettes

4.5.2

117 118

116 181

Participations mises en équivalence

 

 

 

Ecarts de conversion

 

 

 

Créances rattachées et autres

 

 

 

    Total

 

117 118

116 181

 

Pour les titres de l’activité de portefeuille, les moins-values latentes s’élèvent à 2 961 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 85 milliers d’euros au 31 décembre 2008 et les plus-values latentes s’élèvent à 394 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 102 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

4.5.2. Evolution des immobilisations financières :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

115 187

2 618

-22

 

1 224

119 007

Parts dans les entreprises liées

1 079

 

 

 

-7

1 072

    Sous-total

116 266

2 618

-22

 

1 217

120 079

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-85

-2 876

 

 

 

-2 961

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

    Sous-total

-85

-2 876

 

 

 

-2 961

    Total

116 181

-258

-22

 

1 217

117 118

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 570 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

 

4.5.3. Evaluation des participations et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/09

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total Valeur nette

Valeur estimative des titres

 

 

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

 

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

 

105 853

-2 880

102 973

 

 

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

1 984

 

1 984

 

 

    Sur autres sociétés

 

 

 

9 820

-56

9 764

 

 

    Autres titres détenus à long terme

 

 

 

1 349

-25

1 324

 

 

    Total des participations

 

 

 

119 006

-2 961

116 045

 

 

Valeurs nettes

 

 

 

116 045

 

///////

///////

///////

Rappel 31/12/08

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Sur établissements de crédit

 

 

 

103 117

-4

103 113

 

205 033

    Sur autres sociétés à caractère financier

 

 

 

2 006

 

2 006

 

2 400

    Sur autres sociétés

 

 

 

9 819

-55

9 764

 

11 500

    Autres titres détenus à long terme

 

 

 

244

-26

218

 

218

    Total des participations

 

 

 

115 186

-85

115 101

 

219 151

Valeurs nettes

 

 

 

115 101

 

///////

///////

///////

 

4.5.4. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

Créances

 

914

 

    Dont subordonnées

 

 

 

Dettes

 

662

 

    Dont subordonnées

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

 

4.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

13 124

-11 325

1 799

12 800

-10 618

2 182

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 950

-4 566

1 384

5 950

-4 191

1 759

    Logiciels

7 174

-6 759

415

6 850

-6 427

423

    Autres

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles

88 137

-58 684

29 453

82 830

-53 828

29 002

    Terrains

2 099

 

2 099

1 859

 

1 859

    Constructions

39 394

-23 183

16 211

35 973

-21 255

14 718

    Parts de SCI

 

 

 

 

 

 

    Autres

46 644

-35 501

11 143

44 998

-32 344

12 654

        Total

101 261

-70 009

31 252

95 630

-64 446

31 184

Immobilisations hors exploitation

616

 

616

616

 

616

Immobilisations données en location simple non financière

 

 

 

 

 

 

        Total

101 877

-70 009

31 868

96 246

-64 446

31 800

 

Les immobilisations données en location simple non financière se décomposent comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Montants bruts

 

 

Amortissements

 

 

Dépréciations

 

 

Encours net

 

 

Immobilisations et créances douteuses nettes

 

 

Créances rattachées

 

 

Encours nets de location simple non financière

 

 

 

Non concerné.

 

4.7. Ecarts d’acquisition :

4.7.1. Ecarts d’acquisition – Actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Ecart d'acquisition amorti

Variations de l'exercice

Conversion

Autres différences

31/12/2009

Valeurs brutes

114 645

 

107 997

 

 

222 642

    Banque chaix

114 645

 

107 997

 

 

222 642

Amortissements

-1 433

 

-8 455

 

 

-9 888

Ecarts d'acquisition nets - Actif

113 212

 

99 542

 

 

212 754

 

4.8. Comptes de régularisation et autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs et emplois divers

47 976

67 767

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

2

    Primes sur instruments conditionnels achetés

336

451

    Impôts différés actifs

8 719

10 001

    Débiteurs divers

38 921

57 313

Comptes de régularisation

106 363

112 593

    Comptes d'encaissement

49 287

51 176

    Comptes d'ajustement

521

366

    Comptes d'écart

 

 

    Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

 

6

    Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Charges constatées d'avance

3 458

5 088

    Autres comptes de régularisation

53 097

55 957

        Total

154 339

180 360

 

4.9. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Bons de caisse et bons d'épargne

290

366

Titres du marché interbancaire

140 000

 

Titres de créances négociables

21 750

64 057

Obligations émises

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Dettes rattachées

3 649

883

    Total

165 689

65 306

 

Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 0 milliers d'euros.

Le solde non amorti correspond à la différence entre le montant initialement reçu et le prix de remboursement des dettes représentées par un titre.

 

4.10. Comptes de régularisation et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs

37 813

26 994

    Comptes de règlement sur opérations sur titres

 

8

    Primes sur instruments conditionnels vendus

106

25

    Impôts différés passifs

 

 

    Dettes de titres

 

 

    Créditeurs divers

37 707

26 961

Comptes de régularisation

120 735

110 406

    Comptes d'encaissement

17 862

19 401

    Comptes d'ajustement

508

364

    Comptes d'écart

 

 

    Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

181

5

    Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

 

 

    Produits constatés d'avance

15 855

13 079

    Charges à payer

22 968

19 257

    Autres comptes de régularisation

63 361

58 300

        Total

158 548

137 400

 

4.11. Provisions :

4.11.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations et reprises

Conversion

Variation de périmètre

Autres

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

4 670

2 200

-1 171

 

 

-398

5 301

Provisions pour engagements sociaux

17 264

691

-433

 

 

 

17 522

Provisions pour PEL/CEL

3 174

2 722

 

 

 

 

5 896

Autres provisions pour risques

15 498

2 707

-7 745

 

 

-118

10 342

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations financières

 

 

 

 

 

 

 

    Promotion immobilière

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts

 

79

-4

 

 

 

75

    Autres

15 498

2 628

-7 741

 

 

-118

10 267

Provisions exceptionnelles

436

397

-309

 

 

105

629

    Provisions pour restructurations informatiques

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Autres provisions exceptionnelles

436

397

-309

 

 

105

629

        Total

41 042

8 717

-9 658

 

 

-411

39 690

 

4.11.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations / reprises

Autres

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actif :

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

109 785

47 783

-35 970

-692

120 906

    Dépréciations pour risques de marché

1 303

2 876

-357

 

3 822

    Dépréciations pour risques pays

 

 

 

 

 

        Total des dépréciations

111 088

50 659

-36 327

-692

124 728

Provisions :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

2 842

1 406

-1 122

-398

2 728

    Provisions pour risques pays

 

 

 

 

 

    Provisions sectorielles

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie clientèle

1 828

794

-49

 

 

 

2 573

    Autres provisions clientèle

 

 

 

 

 

        Total des provisions

4 670

2 200

-1 171

398

5 301

        Total

115 758

52 859

-37 498

1 090

130 029

 

4.11.3. Provisions pour engagements sociaux :

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Caisses d’Epargne. L'engagement du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations.

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse concernent les éléments suivants :

– Le régime de retraite des Banques Populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) qui concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonifications pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n°2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

13 261

7 751

2 914

23 926

13 798

7 343

2 876

24 017

Juste valeur des actifs du régime (b)

-3 125

-1 704

 

-4 829

-2 785

-1 856

 

-4 641

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

 

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 026

-486

-102

-1 614

-1 546

-617

 

-2 163

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

9 111

5 561

2 812

17 484

9 467

4 870

2 876

17 214

Passif

9 111

5 561

2 812

17 484

9 467

4 870

2 876

17 214

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaire (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

 

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52,50 % en obligations, 35,32 % en actions, et 12,18 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

-608

239

-34

-404

Coût financier

495

275

88

858

Rendement attendu des actifs de couverture

-95

-48

0

-143

Rendement attendu des droits à remboursement

0

0

0

0

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

39

190

-106

123

Coût des services passés

0

-4

0

-4

Autres

-200

40

0

-160

    Total

-368

601

-52

270

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 739 milliers d’euros. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

— Plan d’options d’achat d’actions : La Banque Populaire Provençale et corse ne possède pas de plan d’options d’achat d’actions

 

4.11.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

66 703

63 428

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

155 601

159 475

    Ancienneté de plus de 10 ans

63 311

64 086

Encours collectés au titre des plans épargne logement

285 615

286 989

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

24 956

25 230

        Total

310 571

312 219

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

894

597

    Au titre des comptes épargne logement

1 145

933

        Total

2 039

1 530

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

2 148 669

3 030 402

5 179 071

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

1 025 225

-309 398

715 827

    Total

3 173 894

2 721 004

5 894 898

 

4.12. Dettes subordonnées :

 

En milliers d'euros

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

116 811

16 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Dettes rattachées

204

211

    Total

117 015

17 022

 

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a émis des titres subordonnés remboursables souscrits par la BPCE Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l'article 4.d du Règlement n 90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d'euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date échéance

Conditions de remboursement

TSR 5,0 - 05-98 06-08 - code 20913

1 524

FRF

pibor3m+0,115

juin-10

sans faculté de remboursement anticipé

TSR Tec10-0,7 - 07-98 07-08 - Code 20959

2 287

FRF

pibor3m+0,15

juin-10

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 5,0 06-01 07-11

5 000

EUR

5,88

juil.-11

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,9 12-01 01-12

3 000

EUR

euribor3m+0,49

janv.-12

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,7 10-02 11-12

5 000

EUR

euribor3m+0,48

nov.-12

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,92 06-09 06-17

100 000

EUR

euribor3m+1,55

juin-17

sans faculté de remboursement anticipé

Dettes rattachées

204

 

 

 

 

    Total

117 015

 

 

 

 

 

4.13. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds Régionaux de Solidarité

45 970

 

-1 000

 

44 970

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

21 635

 

 

 

21 635

    Total

67 605

 

-1 000

 

66 605

 

4.14. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Capitaux propres (hors FRBG)

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31/12/07 (après affectation)

 

 

 

294 542

 

    Augmentation de capital

42 500

 

 

42 500

 

    Ecart de conversion

 

 

 

 

 

    Changements de méthode

 

 

 

 

 

    Autres variations

-6 627

 

-1 891

-8 518

37 839

Capitaux propres au 31/12/2008 avant affectation

113 662

67 782

147 079

328 524

37 839

    Résultat de la période

 

 

22 092

22 092

994

    Distribution

 

 

275

275

-4 410

Capitaux propres au 31/12/2008 (après affectation)

113 662

67 782

169 446

350 891

34 423

    Augmentation de capital

50 000

 

 

50 000

 

    Ecart de conversion

 

 

 

 

 

    Changements de méthode

 

 

 

 

 

    Autres variations

-18 091

 

-5 594

-23 685

-34 423

Résultat de la période

 

 

19 251

19 251

 

Capitaux propres au 31/12/2009

145 571

67 782

183 104

396 457

 

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 173 875 040 euros et est composé pour 139 100 032 euros de 8 693 752 parts sociales de nominal 16 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 34 775 008 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’Administration du 26/05/2009, par l’émission au pair :

– De 2 500 000 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune,

– De 625 000 CCI nouveaux de 16 euros de valeur nominale chacun.

 

4.15. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/09

Créances sur établissements de crédit

120 360

3 165

956

30 156

0

154 637

Opérations avec la clientèle

178 830

374 748

1 269 396

1 928 290

0

3 751 264

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

546 627

0

0

0

0

546 627

    Total des emplois

845 817

377 913

1 270 352

1 958 446

0

4 452 528

Dettes envers établissements de crédit

10 260

171 690

394 126

463 371

0

1 039 447

Opérations avec la clientèle

232 740

100 568

306 134

130 868

0

770 310

Dettes représentées par un titre

41 290

5 350

23 400

132 000

0

202 040

Dettes subordonnées

0

3 811

13 000

100 000

0

116 811

    Total des ressources

284 290

281 419

736 660

826 239

0

2 128 608

 

Note 5. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

5.1. Engagements reçus et donnés :

5.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

En faveur des établissements de crédit

 

 

En faveur de la clientèle

371 832

407 809

    Ouverture de crédits documentaires

9 404

10 060

    Autres ouvertures de crédits confirmés

359 848

394 809

    Autres engagements

2 580

2 940

        Total des engagements de financement donnés

371 832

407 809

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

 

 

De la clientèle

 

 

        Total des engagements de financement reçus

 

 

 

5.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

 

 

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

 

 

    Autres garanties

 

 

D'ordre de la clientèle

288 163

281 626

    Cautions immobilières

1 338

304

    Cautions administratives et fiscales

5 388

3 436

    Autres cautions et avals donnés

151 923

169 764

    Autres garanties données

129 514

108 122

        Total des engagements de garantie donnés

288 163

281 626

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

807 416

790 649

        Total des engagements de garantie reçus

807 416

790 649

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 90 000 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 0 euros au 31 décembre 2008,

– 112 079 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 31 569 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 633 261 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 508 603 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 194 442 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 148 511 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

5.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

CASDEN

 

475 741

 

468 754

SCM

 

257 072

 

255 853

Groupe

 

1 145

 

2 999

Hors groupe

 

1 977

 

674

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

    Total

0

735 935

0

728 280

 

 

5.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

5.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux

 

 

 

 

 

 

    Contrats de change

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

    Swaps de taux

920 768

 

920 768

1 099 728

 

1 099 728

    Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

    Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

    Autres contrats de change

104 788

 

104 788

126 495

 

126 495

    Autres contrats à terme

 

 

 

 

 

 

        Total opérations fermes

1 025 556

 

1 025 556

1 226 223

 

1 226 223

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

 

 

 

 

 

 

    Options de change

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

235 376

 

235 376

233 612

 

233 612

    Options de change

 

 

 

 

 

 

    Autres options

 

 

 

 

 

 

    Total opérations conditionnelles

235 376

 

235 376

233 612

 

233 612

    Total instruments financiers et change à terme

1 260 932

 

1 260 932

1 459 835

 

1 459 835

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du Groupe Banque Populaire Provençale et Corse sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations à terme de devises avec la clientèle.

 

 

5.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

371 768

549 000

 

 

 

920 768

208 728

891 000

 

 

1 099 728

Accords de taux futurs

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux

371 768

549 000

 

 

920 768

208 728

891 000

 

 

1 099 728

Swaps financiers de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres contrats à terme de taux

 

 

 

/////////

 

 

 

 

/////////

 

Opérations conditionnelles

235 376

 

 

 

235 376

233 612

 

 

 

233 612

Options de taux

235 376

 

 

 

235 376

233 612

 

 

 

233 612

    Total

607 144

549 000

 

 

1 156 144

442 340

891 000

 

 

1 333 340

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

5.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Operations sur marches organises

 

 

 

 

    Opérations fermes

24 852

173 125

173 791

371 768

    Opérations conditionnelles

110 050

113 132

12 194

235 376

Operations sur marches de gré a gré

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

549 000

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

        Total

 

 

 

 

 

Note 6. – Informations sur le compte de résultat.

 

6.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-41 574

14 792

-26 782

-38 673

14 615

-24 058

Opérations avec la clientèle

-42 815

177 702

134 887

-41 330

139 256

97 926

Obligations et autres titres à revenu fixe

-8 777

8 114

-663

-3 785

6 778

2 993

Autres

-12 670

15 881

3 211

-1 094

1 290

196

    Total

-105 836

216 489

110 653

-84 882

161 949

77 067

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 462 milliers d’euros au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 2 722 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009.

 

6.2. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

1

490

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Parts dans les entreprises liées

2 836

5 064

    Total

2 837

5 554

 

6.3. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-351

 

-351

-419

 

-419

Opérations avec la clientèle

551

56 447

56 998

-49

39 597

39 548

Opérations sur titres

-128

4 722

4 594

-2

2 564

2 562

Opérations sur moyens de paiement

-13 033

27 887

14 854

-10 295

21 311

11 016

Opérations de change

 

866

866

-2

691

689

Engagements hors-bilan

-571

1 992

1 421

-513

1 473

960

Prestations de services financiers

-243

3 080

2 837

-209

2 817

2 608

Activités de conseil

 

147

147

 

103

103

    Total

-13 775

95 141

81 366

-11 489

68 556

57 067

 

6.4. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

 

 

Opérations de change

269

184

Instruments financiers à terme

 

 

    Total

269

184

 

6.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Dotations

 

 

 

-956

 

-956

    Reprises

357

 

357

1

 

1

Résultat de cession

1 210

 

1 210

4 343

 

4 343

Autres éléments

 

 

 

 

 

 

        Total

1 567

 

1 567

3 388

 

3 388

 

6.6. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

 

207

207

 

60

60

Refacturations de charges et produits bancaires

-61

 

-61

-5

 

-5

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Résultats de cession

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

 

 

 

 

 

 

    Autres produits et charges

 

 

 

 

 

 

        Sous-total

 

 

 

 

 

 

Autres produits et charges accessoires

-3 112

3 223

111

-3 425

2 604

-821

        Total

-3 173

3 430

257

-3 430

2 664

-766

 

6.7. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-42 717

-28 170

    Charges de retraite et assimilées (1)

-5 356

-4 377

    Autres charges sociales

-15 194

-11 368

    Intéressement des salariés

-3 104

-3 983

    Participation des salariés

-3 535

-1 020

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-4 967

-3 025

        Total 'Frais de personnel'

-74 873

-51 943

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-3 697

-2 412

    Autres charges générales d'exploitation

-45 116

-35 562

        Total 'Autres charges d'exploitation'

-48 813

-37 974

    Total

-123 686

-89 917

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 4.11.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 356 cadres et 963 non cadres, soit un total de 1 319 personnes.

 

6.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Interbancaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle

-47 783

24 808

-461

1 392

-22 044

-27 458

20 559

-52

1 283

-5 668

Titres et débiteurs divers

 

4 316

-573

 

3 743

-4 316

 

-712

 

-5 028

 

-47 783

29 124

-1 034

1 392

-18 301

-31 774

20 559

-764

1 283

-10 696

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 406

1 122

/////////

/////////

-284

-758

722

/////////

/////////

-36

Provisions pour risques clientèle

-795

50

/////////

/////////

-745

-1 023

 

/////////

/////////

-1 023

Provisions risques-pays

 

 

/////////

/////////

 

 

 

/////////

/////////

 

 

-2 201

1 172

/////////

/////////

-1 029

-1 781

722

/////////

/////////

-1 059

    Total

-49 984

30 296

-1 034

1 392

-19 330

-33 555

21 281

-764

1 283

-11 755

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

30 296

 

 

 

 

21 281

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

6 847

 

 

 

 

4 186

 

 

 

    Total reprises

 

37 143

 

 

 

 

25 467

 

 

 

    Pertes couvertes par des dépréciations

 

-6 847

 

 

 

 

-4 186

 

 

 

Reprises nettes

 

30 296

 

 

 

 

21 281

 

 

 

 

6.9. Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence. — Non applicable.

 

6.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dotations

-2 876

 

/////////

-2 876

-6

 

/////////

-6

    Reprises

 

 

/////////

 

84

 

/////////

84

Résultat de cession

 

 

-4

-4

-21

 

8

-13

    Total

-2 876

 

-4

-2 880

57

 

8

65

 

6.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de la Société. Ils concernent principalement en 2009 :

 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Produits exceptionnels

105

215

    Reprise d'une provision sur désoption de TVA

105

 

    Provisions pour risques et charges

 

215

Charges exceptionnels

-97

 

    Provisions pour litiges loyers

-97

 

Autres éléments

 

 

        Total

8

215

 

6.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe fiscal constitué par BP participations.

 

6.12.1. Réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique. — La réconciliation entre la charge d’impôts comptabilisée et la charge d’impôts théorique du Groupe est la suivante :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

19 251

22 092

Résultat Minoritaire

 

994

Résultat des sociétés mises en équivalence

 

 

Différences permanentes

24 891

3 901

- Impôt de la période

18 049

8 719

- Réintégration différences permanentes

12 848

6 454

- Déduction différences permanentes

-6 006

-11 272

Déficits de l'exercice reportés en avant

 

294

Déficits antérieurs imputés sur l'exercice

 

 

= Résultat fiscal consolidé

44 142

27 281

X Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

= Impôt théorique

-14 713

-9 093

Avoirs fiscaux

 

108

Effets de l'intégration fiscale

2

 

Contribution exceptionnelle

-518

-238

Impôts sur les sociétés - Taux réduit

-4

 

Impôt forfaitaire annuel

 

 

Charges sur exercices antérieurs

-135

 

Redressement fiscal

 

 

Carry-back

 

 

Différences de taux sur filiales étrangères

 

 

Autres

-2 681

504

= Charge d'impôt de l'exercice

-18 049

-8 719

Dont :

 

 

    Impôt exigible

-16 899

-7 296

    Impôt différé

-1 150

-1 423

 

6.12.2. Analyse des actifs et passifs d’impôts différés par nature :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Décalages temporaires

30 982

28 108

    Provisions pour retraite

14 941

14 631

    Provision épargne logement

5 896

3 174

    Provision médaille du travail non déduite

 

 

    Participation des salariés

3 504

1 149

    Plus-values latentes sur OPCVM

964

745

    Provisions non déduites

11 177

11 747

    Provisions TVA S/OPCVM non déduites

 

 

    CRC 2002-03 (effet tps s/ provisions)

5 059

3 603

    Prêt à taux zéro

 

 

    CRC 2002-10 (amortissements)

 

 

    Organic

463

458

    QP de sociétés de personnes

 

 

    ICNE et Coupons à l'achat antérieurs à 1993

 

 

    GIE fiscaux

-13 777

-9 891

    Indemnités PAP

 

 

    Charges à répartir fiscalement déduites

 

 

    Autres éléments

2 755

2 492

Autres décalages

-8 768

-8 768

    Réserve latente sur crédit-bail et location simple

0

0

        ID / réserve latente brute

 

 

        ID / réserve latente exonérée (SICOMI)

 

 

    Décalages bilantiels Long Terme

-8 768

-8 768

        PV / titres conso en sursis d'impôt

-7 543

-7 543

        PV / titres non conso en sursis d'impôt

-1 225

-1 225

    Autres éléments

 

 

    Décalages bilantiels Court Terme

0

0

        Apport d'actifs en régime de faveur

 

 

        Autres éléments

 

 

Déficits ordinaires et ARD

 

 

        Total des sources brutes d'impôts différés

22 214

19 340

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

22 214

19 340

Impôts différés total comptabilisés

8 719

10 001

Dont :

 

 

    Impôt différé actif

8 719

10 001

    Impôt différé passif

 

 

 

Note 7. – Périmètre de consolidation.

 

7.1. Périmètre de consolidation :

 

Dénomination sociale

Ets français

Méthode

Taux de contrôle

Taux d’intérêts

 

 

 

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

Etablissement de crédit

 

 

 

 

 

 

    BPPC

X

IG

100%

100%

100%

100%

    Banque chaix

X

IG

51%

100%

51%

100%

Entreprise non financière

 

 

 

 

 

 

    Société Immobilière Provençale et corse

X

IG

100%

100%

100%

100%

    Sas sociétariat BPPC

X

IG

100%

100%

100%

100%

 

7.2. Evolutions du périmètre de consolidation. — Cette méthode consiste à reprendre l’ensemble des actifs, passifs et engagements de hors-bilan à la valeur comptable et non pas à la valeur d’utilité. Il en résulte que l’écart d’acquisition, comme les écarts d’évaluation, sont imputés sur les capitaux propres.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 sur :

— Le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse (B.P.P.C.), tels qu’ils sont joints au présent rapport;

— La justification de nos appréciations ;

— La vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C'est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables :

– Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 3.3.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes consolidés, votre Groupe constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions sur base individuelle.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Groupe sont évalués au plus bas du coût historique et de leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 3.3.3 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. Les notes 1.3 « évènements significatifs » et 3.3.3 « Titres » de l’annexe précisent notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE et BP Participations.

– Valorisation des instruments financiers : Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les notes 3.3.3 « Titres » et 3.3.9 « Instruments financiers à terme » de l’annexe aux comptes consolidés exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes de l’annexe et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.11.3 « Provisions pour engagements sociaux » de l’annexe aux comptes consolidés.

– Provisionnement des engagements liés aux produits d’épargne logement : Votre Groupe constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 4.11.4 « Provisions PEL / CEL » de l’annexe aux comptes consolidés.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille, le 8 Avril 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit département de KPMG S.A. :

Audit Conseil Expertise S.A. Membre de PKF International

Georges Maregiano ;

Guy Castinel ;

Jean-Norbert Muselier ;

Associé,

Associé,

Associé.

 

 

 

B. — Comptes sociaux.  

I. — Bilan au 31 décembre 2009 (et au 31 décembre 2008)

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Caisses, banques centrales

 

57 308

118 476

Effets publics et valeurs assimilées

3.3

711

759

Créances sur les établissements de crédit

3.1

354 833

481 589

Operations avec la clientèle

3.2

2 831 587

2 694 435

Obligations et autres titres a revenu fixe

3.3

294 728

329 187

Actions et autres titres a revenu variable

3.3

251 702

60 197

Participations et autres titres détenus a long terme

3.4

115 496

269 073

Parts dans les entreprises liées

3.4

303 872

1 087

Operations de crédit-bail et de locations simples

3.5

0

0

Immobilisations incorporelles

3.6

1 340

1 698

Immobilisations corporelles

3.6

17 583

17 608

Autres actifs

3.8

17 457

17 275

Comptes de régularisation

3.9

91 408

93 821

    Total de l'actif

 

4 338 025

4 085 205

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

317 522

343 212

    Engagements de garantie

4.1

242 969

240 479

    Engagements sur titres

 

0

0

 

 

  

Passif

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Banques centrales

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

1 279 240

1 422 300

Operations avec la clientèle

3.2

2 083 062

1 954 177

Dettes représentées par un titre

3.7

205 496

125 247

Autres passifs

3.8

12 424

9 314

Comptes de régularisation

3.9

119 779

109 250

Provisions

3.10

27 611

25 176

Dettes subordonnées

3.11

117 015

17 022

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

3.12

66 605

67 605

Capitaux propres hors FRBG

3.13

426 793

355 114

    Capital souscrit

 

173 875

123 875

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

    Réserves

 

151 798

131 655

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

381

89

    Report à nouveau

 

7 200

6 400

    Résultat de l'exercice (+/-)

 

25 757

25 313

        Total du passif

 

4 338 025

4 085 205

 

 

Hors bilan

Notes

31/12/2009

31/12/2008

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement

4.1

0

0

    Engagements de garantie

4.1

735 935

728 280

    Engagements sur titres

 

0

0

 

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

Exercice 2009

Exercice 2008

Intérêts et produits assimilés

5.1

151 612

148 496

Intérêts et charges assimilées

5.1

-84 142

-81 778

Produits sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Charges sur opérations de crédit-bail et de locations simples

5.2

0

0

Revenus des titres à revenu variable

5.3

11 835

5 064

Commissions (produits)

5.4

62 259

60 628

Commissions (charges)

5.4

-12 431

-10 944

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.5

161

147

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.6

1 567

3 388

Autres produits d'exploitation bancaire

5.7

3 076

2 868

Autres charges d'exploitation bancaire

5.7

-1 899

-2 283

    Produit net bancaire

 

132 038

125 586

Charges générales d'exploitation

5.8

-81 962

-76 291

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-4 791

-4 814

    Résultat brut d'exploitation

 

45 285

44 481

Coût du risque

5.9

-7 432

-8 541

    Résultat d'exploitation

 

37 853

35 940

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

5.10

-2 877

72

    Résultat courant avant impôt

 

34 976

36 012

Résultat exceptionnel

5.11

-362

-586

Impôt sur les bénéfices

5.12

-9 565

-7 679

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

708

-2 434

    Résultat net

 

25 757

25 313

 

 

III. — Annexe aux comptes individuels.

 

Note 1. – Cadre général.

 

1.1. Le Groupe BPCE. — Le Groupe BPCE a officiellement vu le jour le 31 juillet 2009. Il comprend le réseau des Banques Populaires, le réseau des Caisses d'Epargne, l’organe central BPCE et ses filiales, BP Participations (anciennement Banque Fédérale des Banques Populaires) et ses filiales, CE Participations (anciennement CNCE) et ses filiales.

 

— Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne : Le Groupe présente un fort caractère coopératif avec des sociétaires propriétaires des deux réseaux de banque de proximité : les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne. Chacun des deux réseaux est détenteur à parité de l’organe central du groupe appelé BPCE.

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement et la société de participations du réseau des Banques Populaires.

Le réseau des Caisses d'Epargne comprend les Caisses d'Epargne et de Prévoyance, les sociétés locales d'épargne, la Fédération Nationale des Caisses d'Epargne et la société de participations du réseau des Caisses d'épargne.

Les Banques Populaires sont détenues à hauteur de 80 % par leurs sociétaires et de 20 % par Natixis via les Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI).

Les Caisses d’Epargne sont détenues à hauteur de 80 % par les Sociétés Locales d’Epargne (SLE) et de 20 % par Natixis via les CCI. Au niveau local, les sociétés locales d'épargne à statut coopératif, dont le capital variable est détenu par les coopérateurs, ont pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d'Epargne à laquelle elles sont affiliées, d'animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.

 

— BPCE : Le nouvel organe central, dénommé BPCE, a été créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009. Il se substitue aux deux organes centraux existants, la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE). Sa constitution a été réalisée par voie d’apports partiels d’actifs soumis au régime des scissions, effectués par la Banque Fédérale des Banques Populaires d’une part et la CNCE d’autre part. L'Etat est détenteur d'actions de préférence sans droit de vote.

Organe central au sens de la Loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, BPCE est constituée sous forme de société anonyme à directoire et conseil de surveillance dont le capital est détenu à parité par les 17 Caisses d’Epargne et les 20 Banques Populaires depuis le 31 juillet 2009. Il détient les filiales communes aux deux réseaux dans le domaine de la banque de détail, de la banque de financement et des services financiers et leurs structures de production.

Les principales filiales de BPCE sont :

– Natixis, détenu à 72 %, regroupant les activités de marché et de services financiers,

– GCE Covered Bonds, programme de Covered bonds des Caisses d’Epargne,

– BP Covered Bonds, programme de Covered bonds des Banques Populaires,

– Financière Océor, banque du développement régional et l’outre-mer et international,

– Banque BCP (France) et Banque BCP (Luxembourg), banques commerciales issues de la fusion d’établissements financiers portugais,

– Société Marseillaise de Crédit (SMC), banque commerciale régionale,

– BCI et BICEC et BIAT, banques commerciales basées respectivement au Congo, au Cameroun et en Tunisie,

– CNP Assurances (services à la personne) et GCE Assurances (assurance IARD),

– GCE Technologies, centre informatique des Caisses d’Epargne,

– i-BP, plate-forme informatique unique des Banques Populaires.

Les missions de BPCE s'inscrivent dans la continuité des principes coopératifs des Banques Populaires et des Caisses d'Epargne.

BPCE est notamment chargée d'assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme des produits et des services commercialisés, d'organiser la garantie des déposants, d'agréer les dirigeants et de veiller au bon fonctionnement des établissements du Groupe.

En qualité de holding, BPCE exerce les activités de tête de Groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.

Parallèlement, dans le domaine des activités financières, BPCE a notamment pour missions d'assurer la centralisation des excédents de ressources et de réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du Groupe, à charge pour cette dernière de sélectionner l'opérateur de le plus efficace pour effectuer ces missions. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.

 

— BP Participations et CE Participations : Les deux réseaux Banques Populaires et Caisses d’Epargne détiennent également respectivement 100 % de leur ancien organe central :

– la Banque Fédérale des Banques Populaires pour les Banques Populaires renommée Banques Populaires Participations (BP Participations)

– et la CNCE pour les Caisses d’Epargne renommée Caisses d’Epargne Participations (CE Participations).

BP Participations et CE Participations détiennent les actifs n’ayant pas été apportés à BPCE. Ces holdings sont des sociétés financières agréées en tant qu’établissement de crédit et affiliées à BPCE.

Le fonctionnement des holdings de participations repose sur une gouvernance claire et homogène et sur un contrôle étroit de BPCE. Les deux holdings de participations ont pour objet limité, spécifique et exclusif de gérer et contrôler leurs participations respectives, leur activité de compte propre et d’assurer la continuité des opérations de crédit au sens de l’article L. 311-1 du Code Monétaire et Financier contracté par Banque Fédérale des Banques Populaires et CNCE qui n’ont pas été transmises à BPCE dans le cadre de l’apport des actifs.

Les filiales du pôle immobilier des deux anciens groupes (notamment le Crédit Foncier de France, Nexity, Foncia, MeilleurTaux) ainsi que les autres participations des deux anciens organes centraux (notamment Banca Carige, Banque Palatine et MABanque) sont conservées par BP Participations et CE Participations.

 

1.2. Mécanisme de garantie. — Le système de garantie et de solidarité a pour objet, conformément à l'article L.512-107 6° du Code monétaire et financier, de garantir la liquidité et la solvabilité du Groupe et des établissements affiliés à BPCE, ainsi que d'organiser la solidarité financière au sein des réseaux des Banques populaires et des Caisses d'épargne et de prévoyance.

BPCE est chargée de prendre toutes mesures nécessaires pour organiser la garantie de solvabilité du Groupe ainsi que de chacun des réseaux, notamment en mettant en oeuvre les mécanismes appropriés de solidarité interne du Groupe et en créant un fonds de garantie commun aux deux réseaux dont il détermine les règles de fonctionnement, les modalités de déclenchement en complément des fonds des deux réseaux déjà existants ainsi que les contributions des établissements affiliés pour sa dotation et sa reconstitution.

BPCE gère ainsi le Fonds Réseau Banques Populaires, le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et met en place le nouveau Fonds de Garantie Mutuel.

Le Fonds Réseau Banques Populaires correspond au montant du fonds de garantie constitué par l’ancien groupe Banque Populaire en contrepartie d’un FRBG (450 millions d’euros). Il fait l'objet d'un dépôt effectué par BP Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable.

Le Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance fait l'objet d'un dépôt (450 millions d’euros) effectué par CE Participations dans les livres de BPCE sous la forme d'un compte à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelable. Ce dépôt est lui-même déposé par les Caisses d’Epargne auprès de CE Participations.

Le Fonds de Garantie Mutuel est constitué des dépôts effectués par les Banques Populaires et les Caisses d’Epargne dans les livres de BPCE sous la forme de comptes à terme d'une durée de dix ans et indéfiniment renouvelables. Le montant initial des dépôts est au total de 20 millions d’euros (10 millions d’euros par les Banques Populaires et 10 millions d’euros par les Caisses d’Epargne). Par la suite, le fonds sera abondé chaque année à hauteur de 5 % de la contribution des Banques Populaires, des Caisses d’Epargne et de leurs filiales – à l’exception des holdings de participations et de leurs filiales respectives – aux résultats consolidés du Groupe dans la limite de 0,3 % des risques pondérés du Groupe (RWA). Cette contribution sera répartie au prorata du capital de BPCE, selon la même clef de répartition décrite ci-dessus.

Le montant total des dépôts effectués auprès de BPCE au titre du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et du Fonds de Garantie Mutuel ne pourra être inférieur à 0,15 % de la somme du montant des Actifs Pondérés du Groupe.

La constitution par une Banque Populaire ou une Caisse d'Epargne d'un dépôt donne lieu à l'affectation au fonds pour risques bancaires généraux de cet établissement d'un montant identifié équivalent, exclusivement au titre du système de garantie et de solidarité.

Les modalités de mise en jeu du système de garantie reposent sur le niveau de priorité suivant :

Chaque bénéficiaire doit d'abord s'appuyer sur ses fonds propres.

BPCE peut requérir l'intervention des Banques Populaires et des Caisses d’Epargne au titre du système de garantie et de solvabilité, en appliquant les clefs de répartition des contributions et ce avant d’impacter les trois fonds.

Si l’établissement défaillant appartient à un des deux réseaux (Caisses d’Epargne et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’une part, Banques Populaires et leurs filiales ayant le statut d’établissement de crédit et affiliées à BPCE d’autre part), le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds de garantie de ce réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme au nom de la holding correspondante, jusqu’à épuisement de ce dépôt,

– lorsque ce dépôt est épuisé, les maisons-mères du réseau correspondant (Banques Populaires ou Caisses d’Epargne) sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives,

– lorsque leurs capacités contributives sont épuisées, le montant prélevé est imputé sur le fonds commun, c’est à dire sur les dépôts à terme dans les livres de BPCE au nom de toutes les maisons-mères,

– si le fonds commun est épuisé, le montant résiduel éventuel est imputé sur le fonds de garantie de l’autre réseau, c’est-à-dire sur le dépôt à terme de l’autre holding,

– si le fonds de garantie de l’autre réseau est à son tour épuisé, les maisons-mères de cet autre réseau sont appelées dans la limite de leurs capacités contributives.

Si l’établissement défaillant est BPCE ou une de ses filiales, le montant prélevé :

– est imputé en priorité sur le fonds commun, c’est-à-dire sur les dépôts à terme inscrits dans les livres de BPCE au nom des maisons-mères jusqu’à épuisement,

– puis il est fait appel symétriquement aux deux fonds de garantie des réseaux, c’est-à-dire aux dépôts à terme des deux holdings,

– si ces deux fonds sont épuisés, les maisons-mères sont appelées dans les limites de leurs capacités contributives.

L'intervention du Fonds Réseau Banques Populaires, du Fonds Réseau Caisses d'Epargne et de Prévoyance et/ou du Fonds de Garantie Mutuel ou, plus généralement, toute mise à disposition de fonds au titre du système de garantie et de solidarité en faveur d'un bénéficiaire prendra la forme d'une subvention ou de tout autre mode d'intervention pouvant se révéler plus approprié.

Les sociétés de caution mutuelle accordant statutairement l'exclusivité de leur cautionnement à une Banque Populaire bénéficient de la garantie de liquidité et de solvabilité de cette dernière avec laquelle elles sont agréées collectivement en application de l'article R.515-1 du Code monétaire et financier.

La liquidité et la solvabilité des Caisses de Crédit Maritime Mutuel sont garanties au premier niveau pour chaque Caisse considérée par la Banque Populaire qui en est l'actionnaire de référence et l'opératrice au titre de l'adossement technique et fonctionnel de la Caisse à la Banque Populaire.

Le Directoire de BPCE a tous pouvoirs pour mobiliser les ressources des différents contributeurs sans délai et selon l’ordre convenu, sur la base d’autorisations préalables délivrées à BPCE par les contributeurs.

 

1.3. Evénements significatifs. — Depuis le 1er janvier 2009, la distribution du Livret A est étendue à tous les établissements bancaires.

Dans le cadre de la transition qui durera jusqu’en 2011, les Caisses d’Epargne, distributeur historique avec La Poste, bénéficient d’une rémunération additionnelle comprise entre 0,1 % et 0,3 % et sont tenues de centraliser une part plus importante des liquidités collectées.

Par ailleurs, au cours de l’année 2009, le taux d’intérêt annuel du Livret A a été révisé trois fois à la baisse pour atteindre 1,25 % contre 4 % en début d’année.

Le projet de rapprochement, initié en octobre 2008 par les Groupes Caisse d’Epargne et Banque Populaire, s’est poursuivi au premier semestre 2009, sous la conduite de François Pérol, nommé Directeur Général de la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP) et Président du directoire de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), pour se concrétiser au terme d’un calendrier ambitieux.

Les étapes nécessaires à la naissance du deuxième acteur bancaire français se sont ainsi succédées, pour se conclure par l’approbation des assemblées générales extraordinaires de la Banque Fédérale des Banques Populaires, de la CNCE et de BPCE SA le 31 juillet dernier et par la constitution du Groupe BPCE.

Depuis le 3 août 2009, BPCE SA est détenue à parité par les 20 Banques Populaires et les 17 Caisses d’Epargne après apport à une structure commune des activités de leurs organes centraux et des principaux actifs de la Banque Fédérale des Banques Populaires et de la CNCE. Le nouveau groupe bénéficie par ailleurs d’un apport en fonds propres de l’Etat français, avec :

– 4,05 milliards d’euros de titres super subordonnés émis par la CNCE et la Banque Fédérale des Banques Populaires entre le quatrième trimestre 2008 et le deuxième trimestre 2009 et apportés à BPCE SA,

– 3 milliards d’euros d’actions de préférence sans droit de vote émises le 31 juillet 2009 par BPCE SA.

Les conclusions des travaux de valorisation, dans le contexte de l’arrêté des comptes annuels, ont conduit à constater une dépréciation sur les titres de participation :

– CE Participations, détenus par les Caisses d’Epargne

– BP Participations, détenus par les Banques Populaires

– BPCE SA, détenus par les Caisses d’Epargne et les Banques Populaires.

En juin 2009, en raison de la création du Groupe BPCE, la Banque Populaire Provençale et Corse a acquis les 49% de la Banque Chaix pour un montant de 148 millions d’euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à la clôture. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas enregistré d’événements postérieurs à la clôture de l’exercice 2009.

 

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

 

2.1. Méthodes d'évaluation et de présentation appliquées. — Les comptes individuels annuels sont établis et présentés dans le respect des Règlements du Comité de la Réglementation Comptable (CRC) et du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF).

La présentation des états financiers est conforme aux dispositions du Règlement n°2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif aux documents de synthèse individuels.

 

2.2. Changements de méthodes comptables. — Aucun changement de méthodes comptables n’a affecté les comptes de l’exercice 2009.

Les textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable et d’application obligatoire en 2009 n’ont pas d’impact significatif sur les comptes individuels de la Banque Populaire Provençale et Corse. 

La Banque Populaire Provençale et Corse n’anticipe pas l’application des textes adoptés par le Comité de la Réglementation Comptable lorsqu’elle est optionnelle, sauf mention spécifique.

 

2.3. Principes comptables et méthodes d'évaluation. — Les comptes de l’exercice sont présentés sous une forme identique à celle de l’exercice précédent. Les conventions comptables générales ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base :

– Continuité de l’exploitation,

– Permanence des méthodes comptables d’un exercice à l’autre,

– Indépendance des exercices,

et conformément aux règles générales d’établissement et de présentation des comptes annuels.

La méthode retenue pour l’évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode du coût historique et tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d'amortissements, de provisions et de corrections de valeur.

 

2.3.1. Opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au Règlement n°89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par les Règlements n°90-01 et n°95-04.

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat. Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les immobilisations et titres de participation en devises financés en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché. Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir. Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises. Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du Règlement n°90-15 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

 

2.3.2. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues sur des établissements de crédit au titre d’opérations bancaires à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent les valeurs reçues en pension, quel que soit le support, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées entre créances à vue et créances à terme. Les créances sur les établissements de crédit sont inscrites au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les créances sur la clientèle comprennent les concours distribués aux agents économiques autres que les établissements de crédit, à l’exception de ceux matérialisés par un titre, les valeurs reçues en pension et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres. Elles sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle. Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale ou leur coût d'acquisition pour les rachats de créances, augmentés des intérêts courus non échus et nette des dépréciations constituées au titre du risque de crédit.

Les dettes envers les établissements de crédit sont présentées selon leur durée initiale (à vue ou à terme) et les dettes envers la clientèle sont présentées selon leur nature (comptes d’épargne à régime spécial et autres dépôts pour la clientèle). Sont incluses, en fonction de leur contrepartie, les opérations de pension matérialisées par des titres ou des valeurs. Les intérêts courus sont enregistrés en dettes rattachées.

Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité en hors bilan. Elles font l'objet de réévaluations périodiques. La valeur comptable de l'ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l'encours de ce crédit.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Lors de la restructuration, le prêt fait l’objet d’une décote d’un montant égal à l’écart entre l’actualisation des flux contractuels initialement attendus et l’actualisation des flux futurs attendus de capital et d’intérêts issus de la restructuration. Le taux d’actualisation est le taux d’intérêt effectif d’origine pour les prêts à taux fixe ou le dernier taux effectif avant la date de restructuration pour les prêts à taux variable. Le taux effectif correspond au taux contractuel. Cette décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l'encours correspondant. Elle est rapportée au compte de résultat, dans la marge d'intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Ces créances reclassées sont spécifiquement identifiées. Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créances douteuses.

 

— Créances douteuses : Les créances douteuses sont constituées de l'ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les débiteurs dont un concours au moins présente un risque de crédit avéré, identifié de manière individuelle. Un risque est avéré dès lors qu'il est probable que l'établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie, nonobstant l'existence de garanties ou de cautions.

L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du Règlement n°2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable relatif au traitement comptable du risque de crédit, modifié par le Règlement CRC n° 2005-03 du 25 novembre 2005, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois et six mois en matière immobilière et pour les créances sur les collectivités territoriales.

Un encours douteux compromis est un encours douteux dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lequel un passage en perte à terme est envisagé. Les créances déchues de leur terme, les contrats de crédit bail résiliés, les concours à durée indéterminée dont la clôture a été notifiée sont présumés devoir être inscrits en douteux compromis. L’existence de garanties couvrant la quasi-totalité des risques et les conditions d’évolution de la créance douteuse doivent être prises en considération pour qualifier un encours douteux de compromis et pour quantifier la dépréciation. Un an après sa classification en encours douteux, un encours douteux est présumé être compromis sauf si le passage en perte à terme n’est pas envisagé. Le classement d’un encours douteux en douteux compromis n’entraîne pas le classement par « contagion » dans cette dernière catégorie des autres encours et engagements douteux relatifs à la contrepartie concernée.

Les intérêts courus et/ou échus non perçus sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d'exploitation bancaire et dépréciés à due concurrence. Lorsque la créance est qualifiée de compromise les intérêts courus non encaissés ne sont plus comptabilisés.

Plus généralement, les créances douteuses sont réinscrites en encours sains quand les règlements reprennent de façon régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de défaillance.

 

— Opérations de pension : Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément aux dispositions du Règlement n°89-07 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière complété par l'Instruction n 94-06 de la Commission Bancaire.

Les éléments d'actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant, qui enregistre au passif le montant encaissé représentatif de sa dette à l'égard du cessionnaire. Le cessionnaire enregistre à l'actif le montant versé représentatif de sa créance à l'égard du cédant. Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l'égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant, sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.

 

— Dépréciation : Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, inscrites en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées créance par créance en tenant compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Elles sont déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations pour pertes probables avérées couvrent l'ensemble des pertes prévisionnelles calculées par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels actualisés selon le taux effectif.

Pour les petites créances aux caractéristiques similaires, une estimation statistique peut être retenue.

Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Une provision pour risques est constituée sur le périmètre des engagements non douteux, inscrits au bilan ou hors bilan, pour lesquels des informations disponibles permettent d’anticiper un risque de défaillance et de pertes à l’échéance.

Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise.

 

2.3.3. Opérations de crédit-bail et de location simple. — L‘avis du Comité d’urgence du CNC n°2006-C dispose que les immobilisations destinées une activité de crédit-bail mobilier, immobilier, de location avec option d’achat et de location simple sont enregistrées à l’actif du bilan du bailleur. Pour cette catégorie d’actifs, par dérogation aux règles du Plan Comptable Général sur la comptabilisation des actifs, c’est la notion de propriété juridique qui s’applique et non celle de contrôle. Les immobilisations sont enregistrées pour leur valeur d’entrée et la ventilation des actifs par composants ne s’applique pas chez le bailleur lorsque les charges d’entretien/remplacement incombent contractuellement au crédit preneur. En cas de rupture de contrat, l’approche par composant s’applique de manière prospective.

En application de ce même avis, le crédit bailleur a la possibilité d’amortir les actifs concernés dans ses comptes individuels soit sur la durée du contrat (amortissement financier correspondant à la fraction de loyer acquise), soit sur la durée normale d’utilisation du bien (amortissement linéaire / dégressif). Le choix de l’option s’applique à l’ensemble des biens affectés à une même catégorie d’opérations.

Les loyers impayés sont identifiés, comptabilisés et provisionnés conformément au Règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne réalise pas d’opérations de crédit-bail en direct avec les clients, mais via la structure Natixis Lease.

 

2.3.4. Titres. — Le terme « titres » recouvre les titres du marché interbancaire, les bons du Trésor et les autres titres de créances négociables, les obligations et les autres valeurs mobilières dites à revenu fixe (c’est-à-dire à rendement non aléatoire), les actions et les autres titres à revenu variable.

Les opérations sur titres sont régies au plan comptable par deux textes principaux :

– le Règlement CRC n°2005-01, modifiant le Règlement CRBF n°90-01 du 23 février 1990 et complété par l’Instruction n°94-07 de la Commission Bancaire, qui définit les règles générales de comptabilisation et de valorisation des titres,

– le Règlement du CRBF n°89-07, complété de l’instruction n°94-06 de la Commission Bancaire, qui définit les règles relatives à des opérations particulières de cession comme les cessions temporaires de titres.

Les titres sont classés dans les catégories suivantes : titres de participation et parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme, titres d’investissement, titres de l’activité de portefeuille, titres de placement et titres de transaction.

Pour les titres de transaction, de placement, d’investissement ainsi que de l’activité de portefeuille, les risques de défaillance avérés de la contrepartie dont les impacts peuvent être isolés font l’objet de dépréciations dont les mouvements sont inscrits en coût du risque.

 

— Titres de transaction : Il s’agit des titres acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme. Pour être éligibles à cette catégorie, les titres doivent, à la date de comptabilisation initiale, être négociables sur un marché actif et les prix du marché doivent être accessibles et représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Il peut s’agir de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.

Les titres de transaction sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. En cas de vente à découvert, la dette est inscrite au passif pour le prix de vente des titres, frais exclus.

A la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le plus récent : le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent, sauf situation exceptionnelle de marché nécessitant un changement de stratégie ou en cas de disparition d’un marché actif pour les titres à revenu fixe, être transférés vers une autre catégorie comptable, et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie de bilan par cession, remboursement intégral, ou passage en pertes.

La Banque Populaire Provençale et Corse ne possède pas de portefeuille de transaction.

 

— Titres de placement : Sont considérés comme des titres de placement, les titres qui ne sont inscrits dans aucune autre catégorie.

Les titres de placement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Le cas échéant, pour les titres à revenu fixe, les intérêts courus sont constatés dans des comptes rattachés en contrepartie du compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».

La différence éventuelle entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement (prime ou décote) des titres à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée résiduelle du titre en utilisant la méthode actuarielle.

Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d'acquisition ou de leur prix de marché. Pour les parts d’OPCVM et de FCP, les valeurs de marché correspondent aux valeurs liquidatives disponibles dans le contexte de marché en vigueur à la date d’arrêté.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation qui peut être appréciée par ensembles homogènes de titres, sans compensation avec les plus values constatées sur les autres catégories de titres.

Les gains, provenant des éventuels instruments de couverture, au sens de l’article 4 du Règlement n 88-02 du CRB, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées,

Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de dépréciations sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

 

— Titres d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixe qui ont été acquis ou reclassés de la catégorie « Titres de transaction » ou de la catégorie « Titres de placement » avec l’intention manifeste et la capacité de les détenir jusqu’à l’échéance. Ces titres ne doivent pas être soumis à une contrainte existante, juridique ou autre, qui serait susceptible de remettre en cause l’intention de détention jusqu’à l’échéance des titres. Le classement en titres d’investissement ne fait pas obstacle à leur désignation comme éléments couverts contre le risque de taux.

Les titres d’investissement sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. Lorsqu'ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d'acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

L'écart entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.

Ils peuvent faire l'objet d'une dépréciation s'il existe une forte probabilité que l'établissement ne conserve pas les titres jusqu'à l'échéance en raison de circonstances nouvelles. Les plus values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres d’investissement ne peuvent sauf exceptions pas faire l’objet de vente ou de transfert dans une autre catégorie de titres.

Les titres de transaction ou de placement à revenu fixe, reclassés vers la catégorie titres d’investissement par application des dispositions du Règlement CRC n° 2008-17 peuvent toutefois être cédés lorsque le marché sur lequel ils sont échangés redevient actif.

 

— Titres de l’activité de portefeuille : L'activité de portefeuille consiste à investir avec pour objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice ni de participer activement à sa gestion opérationnelle. Il ne peut s'agir en principe que de titres à revenu variable. Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré procurant une rentabilité récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de l’activité de portefeuille ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Titres de participation et parts dans les entreprises liées : Relèvent de cette catégorie les titres dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’entreprise car elle permet notamment d’exercer une influence notable sur les organes d’administration des sociétés émettrices ou d’en assurer le contrôle.

Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

A la clôture de l'exercice, ils sont individuellement évalués au plus bas de leur valeur d’acquisition ou de leur valeur d’utilité. La valeur d’utilité est appréciée notamment au regard de critères tels que le caractère stratégique, la volonté de soutien ou de conservation, le cours de bourse, l’actif net comptable, l’actif net réévalué, des éléments prévisionnels. Les moins-values latentes, calculées par lignes de titres, font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les titres de participation et parts dans les entreprises liées ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Autres titres détenus à long terme : Ce sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l'entreprise dont les titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu'ils représentent.

Les autres titres détenus à long terme sont enregistrés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

Ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l'entreprise accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moins-values latentes font obligatoirement l'objet d’une dépréciation. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

Les titres enregistrés parmi les autres titres détenus à long terme ne peuvent être transférés vers une autre catégorie comptable.

 

— Reclassement d’actifs financiers : Dans un souci d’harmonisation et de cohérence avec les normes IFRS, le Conseil National de la Comptabilité a publié le Règlement n°2008-17 du 10 décembre 2008 modifiant le Règlement n 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce Règlement reprend les dispositions de l’avis n°2008-19 du 8 décembre 2008 relatif aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

Le reclassement hors de la catégorie « Titres de transaction », vers les catégories « Titres d’investissement » et « Titres de placement » est désormais possible dans les deux cas suivants :

a) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie,

b) lorsque des titres à revenu fixe ne sont plus, postérieurement à leur acquisition, négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance.

Le transfert de la catégorie « Titres de placement » vers la catégorie « Titres d’investissement » est applicable à la date de transfert dans l’une ou l’autre des conditions suivantes :

c) dans des situations exceptionnelles de marché nécessitant un changement de stratégie,

d) lorsque les titres à revenu fixe ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

2.3.5. Immobilisations incorporelles et corporelles.

Les règles de comptabilisation des immobilisations sont définies par :

– le Règlement CRC n°2004-06 relatif la comptabilisation et à l’évaluation des actifs et,

– le Règlement CRC n°2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

— Immobilisations incorporelles : Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire sans substance physique. Les immobilisations incorporelles sont inscrites pour leur coût d’acquisition qui comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Elles sont amorties selon leur durée probable d’utilisation.

Les logiciels sont amortis sur une durée maximum de 5 ans. La quote-part d’amortissement supplémentaire dont peuvent bénéficier les logiciels en application des dispositions fiscales est inscrite en amortissement dérogatoire.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet, le cas échéant, d’une dépréciation par rapport à la valeur de marché.

 

— Immobilisations corporelles : Une immobilisation corporelle est un actif physique détenu, soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins de gestion interne et dont l'entité attend qu'il soit utilisé au-delà de l'exercice en cours.

Les constructions étant des actifs composés de plusieurs éléments ayant des utilisations différentes dès l’origine, chaque élément est comptabilisé séparément à sa valeur d’acquisition et un plan d’amortissement propre à chacun des composants est retenu.

Le montant amortissable est la valeur brute sous déduction de la valeur résiduelle lorsque cette dernière est mesurable, significative et durable. Les principaux composants des constructions sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les autres immobilisations corporelles sont inscrites à leur coût d’acquisition, à leur coût de production ou à leur coût réévalué. Le coût des immobilisations libellé en devises est converti en euros au cours du jour de l’opération. Les biens sont amortis selon la durée de consommation des avantages économiques attendus, soit en général la durée de vie du bien.

Le cas échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une dépréciation.

Les immeubles de placement constituent des immobilisations hors exploitation et sont comptabilisés suivant la méthode des composants.

 

2.3.6. Dettes représentées par un titre. — Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, titres obligataires et assimilés, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés sur une ligne spécifique au passif.

Les intérêts courus non échus attachés à ces titres sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les frais d’émission sont pris en charge dans la totalité de l’exercice ou étalés sur la durée de vie des emprunts correspondants. Les primes d’émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l’emprunt par le biais d’un compte de charge à répartir. Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.7. Dettes subordonnées. — Les dettes subordonnées regroupent les fonds provenant de l’émission de titres ou d’emprunts subordonnés, à durée déterminée ou à durée indéterminée et les dépôts de garantie à caractère mutuel. Le remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers.

Les intérêts courus à verser attachés aux dettes subordonnées sont portés dans un compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.3.8. Provisions. — Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l'échéance ne peuvent être fixés de façon précise. Conformément aux dispositions du règlement CRC n°2000-06, la constitution de telles provisions est subordonnée à l’existence d’une obligation envers un tiers à la clôture et à l’absence de contrepartie équivalente attendue de ce tiers.

Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires au sens de l'article L311-1 du Code Monétaire et Financier et des opérations connexes définies à l'article L311-2 de ce même code que des évènements survenus ou en cours rendant probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.

Il comprend notamment une provision pour engagements sociaux, une provision pour risques de contrepartie et une provision épargne logement.

 

— Engagements sociaux : Les avantages versés au personnel sont comptabilisés en application de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil National de la Comptabilité. Ils sont classés en 4 catégories :

 

— Avantages à court terme : Les avantages à court terme recouvrent principalement les salaires, congés annuels, intéressement, participation, primes payés dans les douze mois de la clôture de l’exercice et se rattachant à cet exercice. Ils sont comptabilisés en charge de l’exercice y compris pour les montants restant dus à la clôture.

 

— Avantages à long terme : Les avantages à long terme sont des avantages généralement liés à l’ancienneté, versés à des salariés en activité et payés au-delà de douze mois de la clôture de l’exercice; il s’agit en particulier des primes pour médaille du travail.

Ces engagements font l’objet d’une provision correspondant à la valeur des engagements à la clôture.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières telles que l’âge, l’ancienneté, la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage et le taux d’actualisation. Ce calcul opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des membres du personnel (méthode des unités de crédits projetées).

 

— Indemnités de fin de contrat de travail : Il s’agit des indemnités accordées aux salariés lors de la résiliation de leur contrat de travail avant le départ en retraite, que ce soit en cas de licenciement ou d’acceptation d’un plan de départ volontaire. Les indemnités de fin de contrat de travail font l’objet d’une provision. Celles qui sont versées plus de douze mois après la date de clôture donnent lieu à actualisation.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi : Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi recouvrent les indemnités de départ en retraite, les retraites et avantages aux retraités.

Ces avantages peuvent être classés en deux catégories : les régimes à cotisations définies (non représentatifs d’un engagement à provisionner pour l’entreprise) et les régimes à prestations définies (représentatifs d’un engagement à la charge de l’entreprise et donnant lieu à évaluation et provisionnement).

Les engagements sociaux du Groupe qui ne sont pas couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite ou d’assurance sont provisionnés au passif du bilan.

La méthode d’évaluation utilisée est identique à celle décrite pour les avantages à long terme.

La comptabilisation des engagements tient compte de la valeur des actifs constitués en couverture des engagements et des éléments actuariels non-reconnus.

Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi, représentatifs des différences liées aux hypothèses de calcul (départs anticipés, taux d’actualisation, etc.) ou constatées entre les hypothèses actuarielles et les calculs réels (rendement des actifs de couverture, etc.) sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des engagements ou des actifs.

La charge annuelle au titre des régimes à prestations définies comprend le coût des services rendus de l’année, le coût financier lié à l’actualisation des engagements, les rendements attendus des actifs de couverture et éventuellement l’amortissement des éléments non reconnus.

 

— Provisions épargne logement : Les comptes épargne logement (CEL) et les plans épargne logement (PEL) sont des produits d’épargne proposés aux particuliers dont les caractéristiques sont définies par la loi de 1965 sur l’épargne logement et les décrets pris en application de cette loi.

Le régime d’épargne logement génère des engagements de deux natures pour les établissements qui commercialisent ces produits :

– l’engagement de devoir, dans le futur, accorder à la clientèle des crédits à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats CEL ;

– l’engagement de devoir rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée pour les PEL ou à un taux fixé chaque semestre en fonction d’une formule d’indexation fixée par la loi pour les contrats de CEL.

Les engagements présentant des conséquences potentiellement défavorables pour le Groupe sont évalués pour chacune des générations de plans d’épargne logement d’une part et pour l’ensemble des comptes épargne logement d’autre part.

Les risques attachés à ces engagements sont couverts par une provision dont le montant est déterminé par l’actualisation des résultats futurs dégagés sur les encours en risques :

– l’encours d’épargne en risque correspond au niveau d’épargne futur incertain des plans existant à la date de calcul de la provision. Il est estimé statistiquement en tenant compte du comportement des souscripteurs épargnants, pour chaque période future, par différence entre les encours d’épargne probables et les encours d’épargne minimum attendus,

– l’encours de crédits en risque correspond aux encours de crédits déjà réalisés mais non encore échus à la date de calcul et des crédits futurs estimés statistiquement en tenant compte du comportement de la clientèle et des droits acquis et projetés attachés aux comptes et plans d’épargne logement.

Les résultats des périodes futures sur la phase d’épargne sont déterminés, pour une génération considérée, par différence entre le taux réglementé offert et la rémunération attendue pour un produit d’épargne concurrent.

Les résultats des périodes futures sur la phase de crédit sont déterminés par différence entre le taux fixé à l’ouverture du contrat pour les PEL ou à un taux fonction de la phase d’épargne pour les contrats de CEL et le taux anticipé des prêts à l’habitat non réglementés.

Lorsque la somme algébrique de la mesure des engagements futurs sur la phase d’épargne et sur la phase de crédit d’une même génération de contrats traduit une situation potentiellement défavorable pour le Groupe, une provision est constituée, sans compensation entre les générations. Les engagements sont estimés par application de la méthode Monte-Carlo pour traduire l’incertitude sur les évolutions potentielles des taux et leurs conséquences sur les comportements futurs modélisés des clients et sur les encours en risque.

La provision est inscrite au passif du bilan et les variations sont enregistrées en produit net bancaire.

 

2.3.9. Fonds pour risques bancaires généraux. — Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités de l’entité, conformément aux conditions requises par l'article 3 du Règlement n° 90-02 du CRBF et par l'Instruction n°86-05 modifiée de la Commission Bancaire.

Ils comprennent également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissement.

 

2.3.10. Instruments financiers à terme. — Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des Règlements n 88-02 et 90-15 du CRBF modifiés et de l’instruction n° 94-04 modifiée par l’Instruction n°2003-03 de la Commission Bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats. A la date de clôture, le montant de ces engagements représente le volume des opérations non dénouées à la clôture.

Les principes comptables appliqués diffèrent selon la nature des instruments et les intentions des opérateurs à l'origine.

 

— Opérations fermes : Les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan),

– positions spéculatives/positions ouvertes isolées,

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les montants perçus ou payés concernant les deux premières catégories sont comptabilisés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits sur instruments utilisés en couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges concernant les éléments couverts en « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat aux postes « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

Les charges et produits relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles, constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés, les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de marché. Les plus-values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats relevant de la gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou de l'assignation de contrats d’échange de taux sont comptabilisées comme suit :

Pour les opérations classées en gestion spécialisée ou en position ouverte isolée, les soultes sont rapportées immédiatement en compte de résultat,

Pour les opérations de micro-couverture et de macro-couverture, les soultes sont, en règle générale, amorties sur la durée de vie résiduelle de l'élément anciennement couvert.

 

— Opérations conditionnelles : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les moins-values font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d'échange de taux d'intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant aux taux d'intérêt du marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.

 

2.3.11. Intérêts et assimilés – Commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis.

Les autres commissions sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement à l’achèvement des prestations,

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

2.3.12. Revenus des portefeuilles titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a été décidé par l’organe compétent. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

2.3.8. Impôts sur les bénéfices. — La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice et ainsi qu’à la provision pour impôts sur les GIE fiscaux.

Les réseaux des Caisses d’Epargne et des Banques Populaires ont par ailleurs décidé pour l’exercice 2009 de bénéficier des dispositions de l’article 91 de la loi de finance rectificative pour 2008, qui étend le mécanisme de l’intégration fiscale aux réseaux bancaires.

La Banque Populaire Provençale et Corse a signé avec sa mère intégrante une convention d’intégration fiscale qui lui assure de constater dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale mutualiste.

 

Note 3. – Informations sur les postes du bilan.

 

Sauf information contraire, les notes explicatives sur les postes du bilan sont présentées nettes d'amortissements et de dépréciations.

 

3.1. Opérations interbancaires :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Créances à vue (1)

167 507

329 092

    Comptes ordinaires

167 507

329 092

    Comptes et prêts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension au jour le jour

0

0

Créances à terme (1)

187 053

152 467

    Comptes et prêts à terme

154 342

122 467

    Prêts financiers

0

0

    Prêts subordonnés et participatifs

32 711

30 000

    Valeurs et titres reçus en pension à terme

0

0

Valeurs non imputées

0

0

Créances rattachées

273

30

Créances douteuses

0

0

    Dont créances douteuses compromises

0

0

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

    Dont dépréciation sur créances douteuses compromises

0

0

        Total

354 833

481 589

(1) Opérations avec le réseau incluses

 

Les créances sur opérations avec le réseau se décomposent en 165 038 milliers d'euros à vue et 94 357 milliers d'euros à terme ;

La centralisation à la Caisse des Dépôts et Consignations de la collecte du Livret A et du LDD représente 34 896 milliers d'euros au 31 décembre 2009.

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Dettes à vue (1)

223 526

152 763

    Comptes ordinaires créditeurs

223 526

152 763

    Comptes et emprunts au jour le jour

0

0

    Valeurs et titres donnés en pension au jour le jour

0

0

Dettes à terme (1)

1 038 706

1 244 505

    Comptes et emprunts à terme

968 706

973 305

    Valeurs et titres donnés en pension à terme

70 000

271 200

Autres sommes dues

10 803

12 494

Dettes rattachées

6 205

12 538

        Total

1 279 240

1 422 300

(1) Opération avec le réseau inclus

 

Les dettes sur opérations avec le réseau se décomposent en 1 047 milliers d'euros à vue et 482 706 milliers d'euros à terme.

 

3.2. Opérations avec la clientèle :

3.2.1. Opérations avec la clientèle :

 

— Créances sur la clientèle :

 

Actif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes ordinaires débiteurs

73 607

85 305

Créances commerciales

29 033

30 703

Autres concours à la clientèle

2 674 914

2 526 880

    Crédits à l'exportation

1 459

1 129

    Crédits de trésorerie et de consommation

179 422

173 522

    Crédits à l'équipement

682 187

622 275

    Crédits à l'habitat

1 811 846

1 729 954

    Autres crédits à la clientèle

0

0

    Valeurs et titres reçus en pension

0

0

    Prêts subordonnés

0

0

    Autres

 

 

Créances rattachées

14 170

15 403

Créances douteuses

39 863

36 144

Dépréciations des créances douteuses

0

0

        Total

2 831 587

2 694 435

Dont:

 

 

    Créances restructurées aux conditions de marché

0

0

    Créances restructurées hors conditions de marché

0

0

    Décote nette

0

0

 

— Dettes vis-à-vis de la clientèle :

 

Passif

31/12/2009

31/12/2008

Comptes d'épargne à régime spécial

839 408

784 506

    Livret A

65 544

0

    PEL / CEL

310 571

312 219

    Autres comptes d'épargne à régime spécial

463 293

472 287

Autres comptes et emprunts auprès de la clientèle (1)

1 226 524

1 148 303

Dépôts de garantie

73

75

Autres sommes dues

1 929

542

Dettes rattachées

15 128

20 751

    Total

2 083 062

1 954 177

 

(1) Détail des comptes et emprunts auprès de la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

954 885

////

954 885

849 103

////

849 103

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

71 788

71 788

0

13 141

13 141

Valeurs et titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Autres comptes et emprunts

0

199 851

199 851

0

286 059

286 059

    Total

954 885

271 639

1 226 524

849 103

299 200

1 148 303

 

3.2.2. Répartition des encours de crédit par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

Créances saines

Créances douteuses

Créances douteuses compromises

 

 

Brut

Dépréciation

Brut

Dépréciation

Société non financières

2 617 760

25 833

13 709

37 049

29 060

Entrepreneurs individuels

109 644

6 844

2 248

8 903

6 967

Particuliers

46 253

13 624

3 928

15 826

12 331

Administrations privées

4 175

4

4

206

184

Administrations publiques et Sécurité Sociale

131

 

 

 

 

Autres

13 759

 

 

91

86

    Total au 31 décembre 2009

2 791 722

46 305

19 889

62 075

48 628

 

3.3. Effets publics, obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable :

— Portefeuille titres :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Effets publics et valeurs assimilées

0

711

0

0

711

0

759

0

0

759

    Valeurs brutes

0

710

0

///

710

0

757

0

///

757

    Créances rattachées

 

1

0

///

1

 

2

0

///

2

    Dépréciations

 

0

0

///

0

 

0

0

///

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

291 726

3 002

0

294 728

0

309 064

20 123

0

329 187

    Valeurs brutes

0

291 726

3 002

///

294 728

0

309 065

24 439

///

333 504

    Créances rattachées

 

 

 

///

 

 

 

 

///

 

    Dépréciations

0

0

0

///

0

0

-1

-4 316

///

-4 317

Actions et autres titres à revenu variable

0

251 702

0

0

251 702

0

60 197

0

0

60 197

    Montants bruts

0

252 302

///

0

252 302

0

61 153

///

0

61 153

    Créances rattachées

///

 

///

 

 

///

 

///

 

 

    Dépréciations

0

-600

///

0

-600

0

-956

///

0

-956

    Total

0

544 139

3 002

0

547 141

0

370 020

20 123

0

390 143

 

Pour les effets publics et valeurs assimilées, le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 1 millier d’euros.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

18 850

3 000

21 850

0

25 150

3 957

29 107

Titres non cotés

0

38

0

38

0

38

0

38

Titres prêtés

0

272 150

0

272 150

0

281 000

0

281 000

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

20 000

20 000

Créances rattachées

0

688

2

690

0

2 877

482

3 359

    Total

0

291 726

3 002

294 728

0

309 065

24 439

333 504

Dont titres subordonnés

0

38

0

38

0

38

0

38

 

Les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation sur les titres de placement s’élèvent à 0 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 0 millier d’euro au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 millier d’euros au 31 décembre 2009 contre 388 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

Les dépréciations constatées au titre du risque de contrepartie sur les titres d'investissement s'élèvent à 0 milliers d'euros au 31 décembre 2009 contre 4 316 milliers d’euros au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres d’investissement s’élèvent à 363 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 0 millier d’euros au 31 décembre 2008.

La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s'élève à 710 milliers d'euros.

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Titres cotés

0

252 302

 

252 302

 

61 153

 

61 153

Titres non cotés

0

 

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

0

 

 

 

 

 

 

 

    Total

0

252 302

0

252 302

0

61 153

0

61 153

 

Parmi les actions et autres titres à revenu variable sont enregistrés 252 302 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2009, contre 61 153 milliers d’euros d’OPCVM de capitalisation au 31 décembre 2008.

Pour les titres de placement, les moins-values latentes faisant l’objet d’une dépréciation s’élèvent à 600 milliers d’euro au 31 décembre 2009 contre 956 milliers d’euro au 31 décembre 2008. Les plus-values latentes sur les titres de placement s’élèvent à 1 564 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre 1 701 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

3.3.2. Evolution des titres d’investissement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Achats

Cessions

Remboursement

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Autres variations

31/12/2009

Effets publics

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

24 439

300

0

-21 737

0

0

0

0

3 002

    Total

24 439

300

0

-21 737

0

0

0

0

3 002

 

En 2008, la Banque Populaire Provençale et Corse a procédé au reclassement d’un titre ARIA pour un encours de 20 000 milliers d’euros. Ce titre a fait l’objet d’un remboursement en capital en totalité à la date d’échéance, ainsi que du montant des intérêts courus de 330 milliers d’euros.

 

3.3.3. Reclassements d’actifs. — La Banque Populaire Provençale et Corse n’a pas opéré de reclassements d’actif en application des dispositions du Règlement CRC n°2008-17 du 10 décembre 2008 afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « Titres de transaction » et hors de la catégorie « Titres de placement ».

 

3.4. Participations, parts dans les entreprises liées, autres titres détenus à long terme :

3.4.1. Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme. :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres variations

31/12/2009

Valeurs brutes

270 197

151 382

-22

0

724

422 281

    Participations et autres titres détenus à long terme

269 110

2 618

-22

0

-153 297

118 409

    Parts dans les entreprises liées

1 087

148 764

0

0

154 021

303 872

Dépréciations

-38

-2 876

0

0

0

-2 914

    Participations et autres titres à long terme

-38

-2 876

0

0

0

-2 914

    Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

0

0

Immobilisations financières nettes

270 160

148 506

-22

0

724

419 368

 

Les parts de sociétés civiles immobilières présentées en immobilisations financières s’élèvent à 1 078 milliers d’euros au 31 décembre 2009.

L’augmentation des parts dans les entreprises liées est due à l’acquisition des 49% de la Banque Chaix.

 

Les participations détenues dans BPCE et BP Participations sont inscrites sur la ligne « Titres de participation » pour un montant respectif avant dépréciation de102 892 milliers d’euros et 2 876 milliers d’euros au 31 décembre 2009 contre une valeur brute de la participation détenue dans la Banque Fédérale des Banques Populaires de 103 032 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

— Création de BPCE : Le 31 juillet 2009, après la réalisation d’apports en numéraires et d’apports partiels d’actifs en vue de la constitution de la BPCE, la Banque Fédérale des Banques Populaires - devenue BP Participations - et la CNCE – devenue CE Participations – ont respectivement transmis les titres BPCE reçus en rémunération aux Banques Populaires et aux Caisses d’Epargne afin que les deux réseaux détiennent conjointement le capital du nouvel organe central.

Les titres BPCE ont été attribués à la Banque Populaire proportionnellement à sa quote-part de détention dans le capital de la Banque Fédérale des Banques Populaires, devenue BP Participations.

La transmission à l’établissement des titres BPCE rémunérant l’apport en numéraires, soit une quote-part de 2 365 milliers d’euros, constitue un dividende à concurrence de 118 milliers d’euros et une réduction du prix de revient des titres BP Participations de 2 247 milliers d’euros.

La valeur comptable des titres BPCE émis en rémunération de l’apport partiel d’actif et, par différence, celle des actions BP Participations (ex Banque Fédérale des Banques Populaires), ont été établies en appliquant les principes définis par l’article 115-2 du Code Général des Impôts :

– détermination de la valeur comptable des actions BPCE par application à la valeur comptable des actions ordinaires BP Participations dans les livres des Banques Populaires du rapport existant, à la date de réalisation des apports, entre la valeur des titres BPCE attribués et la valeur des actions ordinaires BP Participations. Les titres BPCE ont été inscrits au bilan de l’établissement pour 102 892 milliers d’euros,

– réduction de la valeur comptable des titres BP Participations à due concurrence,

– maintien sans modification du prix de revient des actions de préférence BP Participations.

 

(En milliers d’euros)

31/12/08

Titres issus des apports en numéraire

Titres issus de l’apport partiel d’actifs

31/12/09

Titres BPCE

 

2 247

100 645

102 892

Titres BP Participations (ex Banque Fédérale des Banques Populaires)

105 649

2 128

-100 645

2 876

Valeur brute

105 649

119

0

105 768

 

La valeur au 31.12.08 inclus la distribution des dividendes de 2008 pour 2,5 M€.

 

Valorisation de la participation détenue dans BPCE et BP Participations : Les travaux de valorisation réalisés dans le contexte de l’arrêté des comptes de l’exercice 2009 se sont traduits par une dépréciation de 2 876 milliers d’euros des titres BP Participations. Cette dépréciation est inscrite en gains et pertes sur actifs immobilisés.

 

3.4.2. Tableau des filiales et participations (montants en milliers d’euros) :

 

Filiales et participations

Capital

CXP autres que CL y compris FRBG le cas échéant

Quote-part du Cl détenue (en %)

VC Brute

VC Nette

Prêts et avances consentis par la Ste et non encore remboursés et TSDI

Montant des cautions et avals donnés par la société

CA HT ou PNB dernier exercice écoulé

Résultat dernier exercice clos

Dividendes encaissés

Observations

A. Renseignements détaillés sur chaque titre dont la valeur brute excède 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1. Filiales (détenues à + de 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SCR Provençale et Corse

503

-113

100,00%

503

503

200

0

0

-31

0

 

Banque chaix

302 292

65 111

100,00%

302 292

302 292

0

0

74 812

11 996

9 000

 

Société Immobilière Provençale et Corse

508

-153

100,00%

508

508

714

0

39

12

0

 

SCI canebière

572

69

99,90%

570

570

0

0

50

11

0

 

Sous total

 

 

 

303 872

303 872

914

 

 

 

9 000

 

2. Participations (détenues entre 1 et 50%)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

BP participations

5 326

465 187

1,55%

2 876

0

0

0

92 530

-466 106

2 517

 

BPCE

486 407

19 179 163

0,78%

102 892

102 892

0

0

333 107

2 684

118

 

Informatique Banques populaires

89 732

-7 432

1,51%

1 359

1 359

692

0

232 700

1 100

0

 

Capital IBP Investissement

24 699

NC

2,35%

580

580

0

0

0

-33

0

 

Capital GC2I investissement

898

NC

4,96%

45

45

0

0

0

67

7

 

SCI Virginia

0

384

35,00%

0

0

75

0

1 692

214

75

 

SCI Saint Exupery

0

-16

30,00%

0

0

169

0

0

-16

0

 

SCI Base

2

352

20,90%

0

0

275

0

510

352

0

 

SCI gC2i

2

-19

10,00%

0

0

26

0

0

-19

0

 

SAS BP Développement

396 664

152 847

1,67%

9 397

9 397

0

0

6 441

-3 023

0

 

SAS BP Création

8 400

NC

1,94%

163

163

0

0

NC

NC

0

 

Solymatic Paca

160

NC

4,76%

8

0

0

0

0

0

0

 

Socami

171

1 201

44,51%

76

76

76

0

496

267

0

 

Socama Vaucluse

135

414

1,13%

2

2

0

0

173

40

0

 

Socama Corse

79

475

1,93%

2

2

0

0

106

59

0

 

Caisse de développement de la Corse

5 001

3 411

3,66%

183

183

0

0

NC

84

0

 

    Sous total

 

 

 

117 583

114 698

1 313

 

 

 

2 717

 

B. Renseignements globaux sur les autres titres dont la valeur brute n'excède pas 1% du capital de la société astreinte à la publication

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3. Filiales françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

 

 

 

 

 

4. Filiales étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

0

0

 

 

 

 

 

5. Participations STES françaises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Soprorente

36 912

17 806

0,39%

146

146

0

0

5 612

3 994

10

 

SIPAREX croissance

43 049

15 651

0,00%

1

1

0

0

0

3 300

0

 

SEMEPA

12 600

21 300

0,04%

2

0

0

0

12 600

2 100

0

 

SACEMI

1 819

8 181

0,05%

1

0

0

0

4 300

900

0

 

SAEMM Marignane

348

-126

0,79%

3

0

0

0

1

42

0

 

SAVEM

1 422

-5 671

0,19%

3

0

0

0

817

-111

0

 

IAD

3 739

16 861

0,29%

11

0

0

0

0

-140

0

 

IDES investissements

29 590

4 601

0,02%

7

7

0

0

0

-1 201

0

 

OSEO Garantie

72 060

329 940

0,02%

12

7

0

0

76 600

21 700

0

 

Femu qui sa

3 042

658

0,66%

20

20

0

0

0

70

0

 

SOCAMA Bouches du Rhône

182

1 459

0,84%

2

2

0

0

578

127

0

 

Société de caution mutuelle Corse

15

NC

NC

5

0

0

0

0

0

0

 

FCPR SPEF Euro Croissance

NC

NC

NC

2

2

0

0

0

0

0

 

    Sous total

 

 

 

213

184

0

 

 

 

10

 

6. Participations STES étrangères

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Total général

 

 

 

421 668

418 755

2 227

 

 

 

11 727

 

 

3.4.3. Opérations avec les entreprises liées :

 

(En milliers d'euros)

Etablissements de crédit

Autres entreprises

31/12/2009

31/12/2008

Créances

 

914

 

 

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Dettes

262 505

662

 

 

    Dont subordonnées

 

 

 

 

Engagements donnés

 

 

 

 

    Engagements de financement

 

 

 

 

    Engagements de garantie

 

 

 

 

    Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

3.5. Opérations de crédit-bail et location simple :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Immobilier

Mobilier

Location simple

Total

Encours clientèle

0

0

0

0

0

0

0

0

Biens temporairement non loués

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours douteux nets

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciation

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total

0

0

0

0

0

0

0

0

 

Non concerné.

 

3.6. Immobilisations incorporelles et corporelles :

3.6.1. Immobilisations incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

5 890

14

0

0

5 904

    Droits au bail et fonds commerciaux

5 216

0

0

0

5 216

    Logiciels

674

14

0

0

688

    Autres

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-4 192

-372

0

0

-4 564

    Droits au bail et fonds commerciaux

-3 522

-365

0

0

-3 887

    Logiciels

-670

-7

0

0

-677

    Autres

0

0

0

0

0

        Total valeurs nettes

1 698

-358

0

0

1 340

 

3.6.2. Immobilisations corporelles :

 

(En milliers d'euros)

Valeur brute 31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres mouvements

Valeur brute 31/12/2009

Valeurs brutes

51 499

5 703

0

-2 530

54 672

Immobilisations corporelles d'exploitation

50 895

5 703

0

-2 530

54 068

    Terrains

804

145

0

0

949

    Constructions

8 276

1 438

0

0

9 714

    Parts de SCI

0

0

0

0

0

    Autres

41 815

4 120

0

-2 530

43 405

Immobilisations hors exploitation

604

0

0

0

604

Amortissements et dépréciations

-33 862

-4 417

0

1 221

-37 058

Immobilisations corporelles d'exploitation

-33 665

-4 397

0

1 221

-36 841

    Terrains

0

0

0

0

0

    Constructions

-4 255

-307

0

0

-4 562

    Autres

-29 410

-4 090

0

1 221

-32 279

Immobilisations hors exploitation

-197

-20

0

0

-217

        Total valeurs nettes

17 608

1 284

0

-1 309

17 583

 

3.7. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Bons de caisse et bons d'épargne

260

311

Titres du marché interbancaire

140 000

0

Titres de créances négociables

61 750

124 057

Emprunts obligataires

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

3 486

879

    Total

205 496

125 247

 

3.8. Autres actifs et autres passifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Comptes de règlement sur opérations sur titres

0

 

0

 

Primes sur instruments conditionnels achetés et vendus

336

106

451

33

Dettes sur titres empruntés et autres dettes de titres

////

1 122

////

2 244

Créances et dettes sociales et fiscales

 

0

 

0

Dépôts de garantie reçus et versés

 

0

 

0

Autres débiteurs divers, autres créditeurs divers

17 121

11 196

16 824

7 037

    Total

17 457

12 424

17 275

9 314

 

3.9. Comptes de régularisation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Engagements sur devises

0

0

0

0

Gains et pertes différés sur contrats de couverture d'instruments financiers

0

181

6

5

Charges et produits constatés d'avance

6 921

15 518

5 640

12 631

Produits à recevoir/Charges à payer

4 578

22 937

5 710

19 084

Valeurs à l'encaissement

41 070

17 862

37 794

19 401

Autres

38 839

63 281

44 671

58 129

    Total

91 408

119 779

93 821

109 250

 

3.10. Provisions :

3.10.1. Tableau de variations des provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Provisions pour risques de contrepartie

2 842

1 264

-1 102

-398

2 606

Provisions pour engagements sociaux

13 872

526

-109

0

14 289

Provisions pour PEL/CEL

2 149

1 886

0

0

4 035

Autres provisions pour risques

5 877

1 187

-894

-118

6 052

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Provisions pour impôts

0

79

-4

0

75

Autres

5 877

1 108

-890

-118

5 977

Provisions exceptionnelles

436

397

-309

105

629

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

436

397

-309

105

629

    Total

25 176

5 260

-2 414

-411

27 611

 

3.10.2. Provisions et dépréciations constituées en couverture de risques de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Utilisations

Reprises

31/12/2009

Dépréciations inscrites en déduction des éléments d'actifs

65 617

29 677

-22 777

-225

72 292

Dépréciations sur créances sur la clientèle

64 361

26 801

-22 420

-225

68 517

Dépréciations sur autres créances

1 256

2 876

-357

0

3 775

Provisions inscrites au passif

25 176

5 260

-2 414

-411

27 611

Provisions sur engagements hors bilan

2 842

1 264

-1 102

-398

2 606

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour risque de contrepartie clientèle

0

0

0

0

0

Autres provisions

22 334

3 996

-1 312

-13

25 005

    Total

90 793

34 937

-25 191

-636

99 903

 

3.10.3. Provisions pour engagements sociaux

— Avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies : Les régimes à cotisations définies concernent les régimes de retraites obligatoires gérés par la sécurité sociale et par les caisses de retraite AGIRC et ARRCO et des régimes sur complémentaires auxquels adhèrent les Banques Populaires. L'engagement de la Banque Populaire Provençale et Corse est limité au versement des cotisations (3 957 milliers d'euros en 2009).

 

— Avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies et avantages à long terme : Les engagements de la Banque Populaire Provençale et Corse concernent les éléments suivants :

– Le régime de retraite des banques populaires géré par la Caisse Autonome de Retraite des Banques Populaires (CAR) qui concerne les prestations de retraite issues de la fermeture du régime de retraite bancaire au 31 décembre 1993,

– Retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,

– Autres : bonifications pour médailles d'honneur du travail et autres avantages à long terme.

Ces engagements sont calculés conformément aux dispositions de la Recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.

 

— Analyse des actifs et passifs comptabilisés au bilan :

 

(En milliers d'euros)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2009

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

31/12/2008

Valeur actualisée des engagements financés (a)

11 916

5 695

2 582

20 193

12 158

5 476

2 634

20 268

Juste valeur des actifs du régime (b)

-3 125

-1 704

 

-4 829

-2 789

-1 856

 

-4 645

Juste valeur des droits à remboursement (c)

 

 

 

 

 

 

 

0

Valeur actualisée des engagements non financés (d)

 

 

 

0

 

 

 

0

Eléments non encore reconnus : écarts actuariels et coûts des services passés (e)

-1 027

-86

 

-1 113

-1 548

-241

 

-1 789

Solde net au bilan (a) - (b) - c) + (d) - (e)

7 764

3 905

2 582

14 251

7 821

3 379

2 634

13 834

Passif

7 764

3 905

2 582

 

7 821

3 379

2 634

 

Actif

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La CARBP est au 31 décembre 2009 une Institution de Retraite Supplémentaire. Son statut change au 1er janvier 2010 pour devenir une Institution de Gestion de Retraite Supplémentaire qui assure la gestion administrative des engagements de retraite issus de la retraite bancaire. Les encours sont externalisés auprès d’un assureur. Cette externalisation n’a pas d’incidence comptable directe pour la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

— Ajustements lié à l’expérience au titre du régime de retraite des Banques Populaires (CARBP) : Les ajustements liés à l’expérience indiquent les variations d’actifs ou de passifs qui ne sont pas liées à des changements d’hypothèses actuarielles.

Sur l’année 2009, sur l’ensemble des 15 493 M d’€ écarts actuariels générés, 10 105 M€ proviennent des écarts liés à la mise à jour du taux d’actualisation et 5 388 M€ proviennent des ajustements liés à l’expérience.

Au 31 décembre 2009, les actifs de couverture du régime de retraite des Banques Populaires sont répartis à hauteur de 52,50 % en obligations, 35,32 % en actions, et 12,18 % en actifs monétaires. Les rendements attendus des actifs du régime sont calculés en pondérant le rendement anticipé sur chacune des catégories d’actifs par leur poids respectif dans la juste valeur des actifs.

 

 

— Analyse de la charge de l'exercice :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

Total

Coût des services rendus de la période

-446

330

-34

-150

-433

242

-1

-192

Coût financier

445

210

88

743

489

213

98

800

Rendement attendu des actifs de couverture

-94

-48

 

-142

-133

-63

-13

-209

Rendement attendu des droits à remboursement

39

 

 

39

 

 

-364

-364

Ecarts actuariels : amortissement de l'exercice

0

 

-106

-106

 

-597

386

-211

Coût des services passés

0

-4

 

-4

 

-4

43

39

Autres

 

38

 

38

 

 

 

 

    Total

-56

526

-52

418

-77

-209

149

-137

 

— Principales hypothèses actuarielles :

 

(En pourcentage)

Régime CARBP

Retraites

Autres engagements

 

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation

3,82%

3,82%

3,60%

3,70%

3,08%

3,39%

Rendement attendu des actifs de couverture

3,40%

4,30%

2,93%

3,51%

0

 

Rendement attendu des droits à remboursement

 

 

 

 

 

 

 

La table de mortalité utilisée est TGH TGF 05

 

— Schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) : L’assemblée générale extraordinaire des actionnaires de Natixis qui s’est tenue le 24 mai 2007 a autorisé le Directoire à procéder à l’attribution d’actions aux collaborateurs des trois groupes (Banque Populaire, Caisse d’Epargne et Natixis).

Le 12 novembre 2007, chaque collaborateur bénéficiaire s’est ainsi vu doté, par le Directoire, de droits non négociables permettant l’attribution d’actions Natixis, à l’issue d’une période de deux ans. Initialement fixé à 60, le nombre d’actions attribuées à chaque salarié a été porté à 93, afin de tenir compte des effets de l’opération d’augmentation de capital réalisée le 30 septembre 2008 par Natixis.

Chaque entité a constaté dans ses comptes une charge correspondant à la quote-part attribuée in fine à ses propres salariés refacturée par Natixis à l’issue de la période d’acquisition.

Au 31 décembre 2009, le montant constaté à ce titre s’élève à 739 milliers d’euros. La provision constituée pour couvrir cette charge a été reprise à cette occasion.

 

— Plan d’options d’achat d’actions : La Banque Populaire Provençale et Corse ne possède pas de plan d’options d’achat d’actions

 

3.10.4. Provisions PEL / CEL :

— Encours des dépôts collectés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours collectés au titre des Plans d'épargne logement (PEL)

 

 

    Ancienneté de moins de 4 ans

66 703

63 428

    Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

155 601

159 475

    Ancienneté de plus de 10 ans

63 311

64 086

Encours collectés au titre des plans épargne logement

285 615

286 989

Encours collectés au titre des comptes épargne logement

24 956

25 230

        Total

310 571

312 219

 

— Encours des crédits octroyés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Encours de crédits octroyés

 

 

    Au titre des plans épargne logement

894

597

    Au titre des comptes épargne logement

1 145

933

        Total

2 039

1 530

 

— Provisions sur engagements liés aux comptes et plans épargne logement (PEL et CEL) :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2009

Dotations/ reprises nettes

31/12/2009

Provisions constituées au titre des plans épargne logement

1 358

2 105

3 463

Provisions constituées au titre des comptes épargne logement

791

-219

572

    Total

2 149

1 886

4 035

 

3.11. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dettes subordonnées à durée déterminée

116 811

16 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

0

Dettes rattachées

204

211

    Total

117 015

17 022

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des titres subordonnés remboursables souscrits par la BPCE. Ces emprunts subordonnés, pris en compte dans le calcul des fonds propres prudentiels de la Banque Populaire Provençale et Corse au titre de l'article 4.d du Règlement n°90-02 du CRBF, ont les caractéristiques suivantes :

 

(En milliers d'euros)

Montant

Devise

Taux d’intérêt

Date échéance

Conditions de remboursement

TSR 5,0 - 05-98 06-08 - code 20913

1 524

FRF

pibor3m+0,115

juin-10

sans faculté de remboursement anticipé

TSR tec10-0,7 - 07-98 07-08 - code 20959

2 287

FRF

pibor3m+0,15

juin-10

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 5,0 06-01 07-11

5 000

EUR

5,88

juil.-11

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,9 12-01 01-12

3 000

EUR

euribor3m+0,49

janv.-12

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,7 10-02 11-12

5 000

EUR

euribor3m+0,48

nov.-12

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,92 06-09 06-17

100 000

EUR

euribor3m+1,55

juin-17

sans faculté de remboursement anticipé

Dettes rattachées

204

 

 

 

 

    Total

117 015

 

 

 

 

 

3.12. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Augmentation

Diminution

Autres variations

31/12/2009

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

45 970

0

-1 000

0

44 970

Fonds Régionaux de Solidarité

21 635

0

0

0

21 635

    Total

67 605

0

-1 000

0

66 605

 

3.13. Capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves/ autres

Résultat

Total capitaux propres hors FRBG

Au 31 décembre 2007

81 375

67 782

138 055

 

287 212

    Mouvements de l'exercice

42 500

0

0

25 313

67 813

Au 31 décembre 2008

123 875

67 782

138 055

25 313

355 025

    Variation de capital

50 000

 

0

 

50 000

    Résultat de la période

 

 

 

25 757

25 757

    Distribution de dividendes

 

 

0

-4 370

-4 370

    Autres mouvements

0

0

21 324

-20 943

381

Au 31 décembre 2009

173 875

67 782

159 379

25 757

426 793

 

Le capital social de la Banque Populaire Provençale et Corse s’élève à 173 875 040 euros et est composé pour 139 100 032 euros de 8 693 752 parts sociales au nominal de 16 euros détenues par les sociétaires et une SAS – structure de portage en miroir des sociétaires - et pour 34 775 008 euros de certificats coopératifs d'investissement détenus par Natixis (CCI).

Une augmentation de capital, par souscription en numéraire, d’un montant de 50 000 milliers d’euros a été réalisée aux termes d’une délibération du Conseil d’administration du 26/05/2009, par l’émission au pair :

– De 2 500 000 parts sociales nouvelles de 16 euros de valeur nominale chacune,

– De 625 000 CCI nouveaux de 16 euros de valeur nominale chacun.

 

3.14. Durée résiduelle des emplois et ressources. — Les emplois et ressources à terme définis sont présentés selon la durée restant à courir avec créances et dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Moins de 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminé

31/12/2009

Total des emplois

230 088

281 354

926 466

1 712 944

0

3 150 852

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

0

Créances sur les établissements de crédit

119 290

2 711

710

30 156

0

152 867

Opérations avec la clientèle

109 998

213 611

878 550

1 501 788

0

2 703 947

Obligations et autres titres à revenu fixe

800

65 032

47 206

181 000

0

294 038

Opérations de crédit-bail et de locations assimilées

0

0

0

0

0

0

    Total des ressources

191 288

242 553

705 754

824 753

0

1 964 348

Dettes envers les établissements de crédit

10 176

171 469

394 001

463 060

0

1 038 706

Opérations avec la clientèle

139 852

61 923

275 353

129 693

0

606 821

Dettes représentées par un titre

41 260

5 350

23 400

132 000

0

202 010

Dettes subordonnées

0

3 811

13 000

100 000

0

116 811

 

Note 4. – Informations sur les postes du hors bilan et opérations assimilées.

 

4.1. Engagements reçus et donnés :

4.1.1. Engagements de financement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de financement donnés

 

 

    En faveur des établissements de crédit

0

0

    En faveur de la clientèle

317 522

343 212

        Ouverture de crédits documentaires

9 404

10 060

        Autres ouvertures de crédits confirmés

308 118

333 152

        Autres engagements

0

0

            Total des engagements de financement donnés

317 522

343 212

Engagements de financement reçus

 

 

    D'établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

0

0

 

4.1.2. Engagements de garantie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Engagements de garantie donnés

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

242 969

240 479

        Cautions immobilières

308

304

        Cautions administratives et fiscales

5 388

3 436

        Autres cautions et avals donnés

151 923

169 764

        Autres garanties données

85 350

66 975

            Total des engagements de garantie donnés

242 969

240 479

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

735 935

728 280

            Total des engagements de garantie reçus

735 935

728 280

 

Au 31 décembre 2009, les créances données en garantie dans le cadre des dispositifs de refinancement incluent plus particulièrement :

– 90 000 milliers d’euros de créances mobilisées auprès de la Banque de France dans le cadre du processus TRICP contre 0 euros au 31 décembre 2008,

– 112 079 milliers d’euros de créances nanties auprès de la SFEF contre 31 569 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 633 261 milliers d’euros de crédits immobiliers cautionnés auprès de BP Covered Bonds contre 508 603 milliers d’euros au 31 décembre 2008,

– 194 442 milliers d’euros de créances données en garantie auprès de la Caisse de refinancement hypothécaire contre 148 511 milliers d’euros au 31 décembre 2008.

 

4.1.3. Autres engagements ne figurant pas au hors bilan :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Engagements donnés

Engagements reçus

Engagements donnés

Engagements reçus

Autres valeurs affectées en garantie en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

 

Casden

 

475 741

 

468 754

SCM

 

257 072

 

255 853

Groupe

 

1 145

 

2 999

Hors groupe

 

1 977

 

674

Autres valeurs affectées en garantie reçues de la clientèle

 

 

 

 

    Total

0

735 935

0

728 280

 

 

 

4.2. Opérations sur instruments financiers à terme :

4.2.1. Engagements sur instruments financiers et change à terme :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

    Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux

371 768

0

371 768

2 594

208 728

0

208 728

507

    Swaps cambistes

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats de change

60 822

0

60 822

0

101 421

0

101 421

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations fermes

432 590

0

432 590

2 594

310 149

0

310 149

507

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux

235 376

0

235 376

-1 190

233 612

0

233 612

-566

    Options de change

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres options

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total opérations conditionnelles

235 376

0

235 376

-1 190

233 612

0

233 612

-566

    Total instruments financiers et change à terme

667 966

0

667 966

1 404

543 761

0

543 761

-59

 

Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité de la Banque Populaire Provençale et Corse sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché attachés à ces instruments.

Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations conditionnelles.

Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des opérations à terme de devises avec la clientèle.

 

4.2.2. Ventilation par type de portefeuille des instruments financiers de taux d’intérêt négociés sur un marché de gré à gré :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Gestion spécialisée

Total

Opérations fermes

0

371 768

0

0

371 768

0

208 728

0

0

208 728

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

0

371 768

0

0

371 768

0

208 728

0

0

208 728

Swaps financiers de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

/////////

0

0

0

0

/////////

0

Opérations conditionnelles

235 376

0

0

0

235 376

233 612

0

0

0

233 612

Options de taux

235 376

0

0

0

235 376

233 612

0

0

0

233 612

    Total

235 376

371 768

0

0

607 144

233 612

208 728

0

0

442 340

 

Il n’y a pas eu de transferts d’opérations vers un autre portefeuille au cours de l’exercice.

 

4.2.3. Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d'euros)

De 0 à 1 an

De 1 à 5 ans

Plus de 5 ans

31/12/2009

Operations sur marches organises :

 

 

 

 

    Opérations fermes

24 852

173 125

173 791

371 768

    Opérations conditionnelles

110 050

113 132

12 194

235 376

Operations sur marches de gré a gré :

 

 

 

 

    Opérations fermes

 

 

 

 

    Opérations conditionnelles

 

 

 

 

        Total

 

 

 

 

 

Note 5. – Informations sur le compte de résultat.

 

5.1. Intérêts, produits et charges assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-42 108

13 436

-28 672

-41 548

15 289

-26 259

Opérations avec la clientèle

-30 261

130 137

99 876

-36 068

126 374

90 306

Obligations et autres titres à revenu fixe

-8 907

7 104

-1 803

-2 957

4 673

1 716

Dettes subordonnées

-1 874

815

-1 059

-1 003

1 589

586

Autres (*)

-992

120

-872

-202

571

369

    Total

-84 142

151 612

67 470

-81 778

148 496

66 718

(*) Dont 852 milliers d’euros au titre des opérations de macro-couverture

 

Les produits d'intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent 380 milliers d’euros au titre de la rémunération des fonds du Livret A et du LDD centralisés à la Caisse des Dépôts et Consignations ainsi que les LEP.

La dotation de la provision épargne logement présentée en charges d’intérêts sur opérations avec la clientèle s’élève à 1 886 milliers d’euros au titre de l’exercice 2009 (après une reprise sur marge d’intérêt de 1 404 milliers d’euros au titre de l’exercice 2008).

 

5.2. Produits et charges sur opérations de crédit-bail et locations simples :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de crédit-bail et location financière

 

 

 

 

 

 

    Loyers

/////////

0

0

/////////

0

0

    Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

    Dépréciation

0

0

0

0

0

0

    Amortissement

0

/////////

0

0

/////////

0

    Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

Opérations de location simple

 

 

 

 

 

 

    Loyers

/////////

0

0

/////////

0

0

    Résultats de cession

0

0

0

0

0

0

    Dépréciation

0

0

0

0

0

0

    Amortissement

0

/////////

0

0

/////////

0

    Autres produits et charges

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

        Total

0

0

0

0

0

0

 

Non concerné.

 

5.3. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Participations et autres titres détenus à long terme

0

0

Parts dans les entreprises liées

11 835

5 064

    Total

11 835

5 064

 

 

 

5.4. Commissions :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-329

0

-329

-413

0

-413

Opérations avec la clientèle

-159

34 338

34 179

-49

34 535

34 486

Opérations sur titres

-124

1 651

1 527

0

1 660

1 660

Opérations sur moyens de paiement

-11 067

21 244

10 177

-9 779

19 614

9 835

Opérations de change

0

618

618

-2

620

618

Engagements hors-bilan

-571

1 437

866

-513

1 356

843

Prestations de services financiers

-181

2 824

2 643

-188

2 740

2 552

Activités de conseil

0

147

147

0

103

103

Autres commissions

0

0

0

0

0

0

    Total

-12 431

62 259

49 828

-10 944

60 628

49 684

(*) Détailler le cas échéant les montants les plus significatifs.

 

5.5. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Titres de transaction

0

0

Opérations de change

161

147

Instruments financiers à terme

0

0

    Total

161

147

 

5.6. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

357

0

357

-955

0

-955

Dotations

0

0

0

-956

0

-956

Reprises

357

0

357

1

0

1

Résultat de cession

1 210

0

1 210

4 343

0

4 343

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

1 567

0

1 567

3 388

0

3 388

 

5.7. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

207

207

0

60

60

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

-89

576

487

-23

517

494

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-1 810

2 293

483

-2 260

2 291

31

    Total

-1 899

3 076

1 177

-2 283

2 868

585

 

5.8. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-27 482

-26 201

    Charges de retraite et assimilées (1)

-4 374

-3 735

    Autres charges sociales

-10 234

-10 250

    Intéressement des salariés

-3 099

-3 201

    Participation des salariés

-1 700

-843

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 077

-2 593

        Total des frais de personnel

-49 966

-46 823

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 280

-2 252

    Autres charges générales d'exploitation

-29 716

-27 216

        Total des autres charges d'exploitation

-31 996

-29 468

        Total

-81 962

-76 291

(1) Incluant les dotations, utilisations et reprises de provisions pour engagements sociaux (note 3.10.3)

 

L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l'exercice, ventilé par catégories professionnelles est le suivant : 243 cadres et 624 non cadres, soit un total de 867 personnes.

Les rémunérations versées en 2009 aux organes de direction s’élèvent à 1 691 milliers d’euros.

 

5.9. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dotations

Reprises nettes

Pertes non couvertes

Récupérations sur créances amorties

Total

Dépréciations d'actifs :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Clientèle

-26 801

14 561

0

1 227

-11 013

-19 771

15 053

0

1 241

-3 477

    Titres et débiteurs divers

0

4 316

-573

0

3 743

-4 316

0

-712

0

-5 028

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-1 264

1 102

/////////

/////////

-162

-758

722

/////////

/////////

-36

    Provisions pour risque clientèle

0

0

/////////

/////////

0

0

0

/////////

/////////

0

    Provisions risques-pays

0

0

/////////

/////////

0

0

0

/////////

/////////

0

    Total coût du risque

-28 065

19 979

-573

1 227

-7 432

-24 845

15 775

-712

1 241

-8 541

Dont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Reprises de dépréciations devenues sans objet

 

19 979

 

 

 

 

15 775

 

 

 

    Reprises de dépréciations utilisées

 

3 543

 

 

 

 

3 785

 

 

 

    Total reprises

 

23 522

 

 

 

 

19 560

 

 

 

    Pertes couvertes par des provisions

 

-3 543

 

 

 

 

-3 785

 

 

 

Reprises nettes

 

19 979

 

 

 

 

15 775

 

 

 

 

5.10. Gains ou pertes sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d'euros)

Exercice 2009

Exercice 2008

 

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dotations aux dépréciations

-2 876

0

/////////

-2 876

-6

0

/////////

-6

Reprises de dépréciations

0

0

/////////

0

84

0

/////////

84

Résultat de cession

0

0

-1

-1

-21

0

15

-6

    Total

-2 876

0

-1

-2 877

57

0

15

72

 

5.11. Résultat exceptionnel. — Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu'ils ne s'inscrivent pas dans le cadre des activités ordinaires de la Société. Ils concernent principalement en 2009 :

 

(En milliers d'euros)

2009

2008

Produits exceptionnels

937

398

Dont :

 

 

    Reprise d’une provision sur désoption de TVA

105

0

    Subvention SOCAMA

0

0

    Subvention SOCAMA

 

 

    Reprise provision URSSAF

204

0

    Provisions pour risques et charges

0

225

    Economie d'Is d'intégration fiscale

178

0

    Régularisation de dossiers

305

0

    Divers

145

173

Charges exceptionnelles

-1 299

-984

Dont :

 

 

    Provisions pour litiges loyers

-98

0

    Subvention SOCAMA

0

-586

    Dotation URSSAF + règlement 2004

-504

0

    Régularisation du prorata de TVA

-103

-113

    Perte holp up / fermeture de comptes

-100

-111

    Régularisation clientèle

-392

 

    Divers

-102

-174

        Total

-362

-586

 

5.12. Impôt sur les bénéfices. — La Banque Populaire Provençale et Corse est membre du groupe fiscal constitué par BP participations.

L’impôt sur les sociétés acquitté auprès de la tête de groupe, ventilé entre le résultat courant et le résultat exceptionnel, s’analyse ainsi (en milliers d’euros) :

 

Bases imposables aux taux de

33,33%

15,00%

0,00%

Au titre du résultat courant

30 621

29

0

Au titre du résultat exceptionnel

 

 

 

 

30 621

29

0

Imputations des déficits

 

 

 

Bases imposables

30 621

29

0

Impôt correspondant

10 207

4

0

+ Incidence de la quote-part de frais et charges sur le secteur taxable à 0%

0

0

0

+ Contributions 3,3%

312

 

 

- Déductions au titre des crédits d'impôts

-522

 

 

Impôt comptabilisé

9 997

4

0

Provisions pour retour aux bénéfices des filiales

 

 

 

Impôts différé PTZ

-511

 

 

Provisions pour impôts

75

 

 

    Total

9 561

4

0

 

5.13. Répartition de l'activité - Banque Commerciale :

 

(En milliers d'euros)

Total de l'activité

Total de la clientèle

 

Exercice 2009

Exercice 2008

Exercice 2009

Exercice 2008

Produits net Bancaire

132 038

125 586

117 883

105 294

    Frais de gestion

-86 753

-81 105

-86 753

-81 105

Résultat d'exploitation

45 285

44 481

31 130

24 189

    Cout du risque

-7 432

-8 541

-11 748

-8 541

Résultat d'exploitation

37 853

35 940

19 382

15 648

 

L’activité Clientèle a pour objet de servir les particuliers, les professionnels et les corporate. Ce métier recouvre notamment les éléments suivants :

– Les activités intrinsèques de la Clientèle : collecte d'épargne, octroi de crédits, bancarisation et ventes de services à la clientèle,

– Les opérations d'adossement notionnel, de placement de la collecte, de refinancement des crédits.

– Le produit net bancaire comprend notamment la marge d'intermédiation et les commissions de services.

Les frais de gestion affectés à l’activité Clientèle comprennent les charges générales d'exploitation et les dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles.

 

Note 6. – Autres informations.

 

6.1. Consolidation. — En application de l’article 1er du Règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, la Banque Populaire Provençale et Corse établit des comptes consolidés conformes au référentiel comptable international ou au référentiel comptable français.

Ses comptes individuels sont intégrés dans les comptes consolidés du Groupe BPCE.

 

6.2. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d'euros HT)

Montant payés et provisionnés en 2009

 

KPMG audit Réseau KPMG

ACE Réseau PKF

Total

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

62

62

124

Autres diligences directement liées à la mission du commissaire aux comptes

13

3

16

    Total

75

65

140

 

6.3. Implantations dans les pays non coopératifs. — L’article L. 511-45 du Code Monétaire et Financier et l’arrêté du ministre de l’économie du 6 octobre 2009 imposent aux établissements de crédit de publier en annexe à leurs comptes annuels des informations sur leurs implantations et leurs activités dans les Etats ou territoires qui n'ont pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

Ces obligations s’inscrivent dans le contexte mondial de lutte contre les territoires non fiscalement coopératifs, issu des différents travaux et sommets de l’OCDE, mais participent également à la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.

Le Groupe BPCE, dès sa constitution, a adopté une attitude prudente, en informant régulièrement les établissements de ses réseaux des mises à jour des listes de territoires que l’OCDE a considéré comme insuffisamment coopératif en matière d’échange d’informations en matière fiscale et des conséquences que l’implantation dans de tels territoires pouvait avoir. Parallèlement, des listes de ces territoires ont été intégrées, pour partie, dans les progiciels utilisés aux fins de prévention du blanchiment de capitaux, et ce en vue d’appliquer une vigilance appropriée aux opérations avec ces Etats et territoires (mise en oeuvre du décret n°2009-874 du 16 juillet 2009). Au niveau central, un recensement des implantations et activités du Groupe dans ces territoires a été réalisé aux fins d’informations des instances de direction.

Au 31 décembre 2009, la Banque Populaire Provençale et Corse n'exerce pas d'activité et n'a pas recensé d'implantation dans les territoires non fiscalement coopératifs.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes individuels.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

– le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse (B.P.P.C.), tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

– la justification de nos appréciations ;

– les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification des appréciations. — Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte de crise financière et économique qui perdure depuis 2008. C’est dans ce contexte que, en application des dispositions de l’article L.823-9 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Estimations comptables :

 

– Evaluation des risques de crédit : Comme indiqué dans la note 2.3.2 « Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle » de l’annexe aux comptes annuels, votre Banque Populaire constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif, par des provisions destinées à couvrir des risques clientèle affectés.

– Valorisation des titres de participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme par votre Banque Populaire sont évalués au plus bas du coût historique et de leur valeur d'utilité selon les modalités décrites dans la note 2.3.4 « Titres » de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille. Les notes 1.3 « évènements significatifs », 2.3.4 « Titres » et 3.4.1 « Evolution des participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme » de l’annexe précisent notamment l'approche qui a été retenue pour la valorisation des titres BPCE, BP Participations et Banque Chaix.

– Valorisation des titres et des instruments financiers : Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et instruments financiers. Les notes 2.3.4 « Titres » et 2.3.10 « Instruments financiers à terme » de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions dans le contexte décrit ci-dessus. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

– Provisionnement des engagements sociaux : Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux. Nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central, ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Engagements sociaux » de l’annexe.

– Provisionnement des engagements liés aux produits d’épargne logement : Votre Banque Populaire constitue une provision pour couvrir le risque de conséquences potentiellement défavorables des engagements liés aux comptes et plans d’épargne-logement. Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de cette provision et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans la note 2.3.8 « Provisions épargne logement » de l’annexe.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Marseille, le 8 Avril 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

Audit Conseil Expertise S.A. Membre de PKF International

Georges Maregiano ;

Guy Castinel ;

Jean-Norbert Muselier ;

Associé,

Associé,

Associé.

 

 

V. — Conventions réglementées et rapport spécial des commissaires aux comptes.

(Exercice clos le 31 décembre 2009.)

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

Conventions autorisées au cours de l’exercice. — En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration.

Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article R.225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.

Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

— Convention n°1 : convention d’externalisation du contrôle périodique :

– Personne concernée : Monsieur Jean-Louis Tourret, président du Conseil d’Administration de la Banque Populaire Provençale et Corse (BPPC) et Administrateur de la Banque Chaix.

Monsieur François-Xavier de Fornel, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse et représentant permanent de la Banque Populaire Provençale et Corse, administrateur de la Banque Chaix.

 

– Nature et objet : Cette convention, autorisée le 26 mai 2009 porte sur le contrôle périodique de la Banque Chaix, qui dans ce cadre, délègue cette fonction à la BPPC.

 

– Modalités : Cette convention n’ayant pas été mise en oeuvre, aucune refacturation n’a été réalisée au titre de l’exercice 2009.

 

— Convention n°2 : avenant caution intra-groupe à la convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission d’obligations sécurisées « covered bonds » par la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB) :

– Personne concernée :

Monsieur François-Xavier de Fornel, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse et administrateur de BP Participations.

 

– Nature, objet, modalités :

L’avenant à la convention cadre, autorisé par le Conseil d’Administration de la BPPC le 26 juin 2009, a pour objet d’ajouter de nouveaux intervenants à la convention, à savoir la Banque Monétaire et Financière et la Compagnie Européenne de Garanties et Cautions, comme apporteurs de Suretés de Prêts immobiliers.

Au titre de l’émission de « covered bonds » par BP Covered Bonds, la Banque Populaire Provençale et Corse a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement assortis de sûretés telles que l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle.

Au 31 décembre 2009, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 633,3 millions d’euros.

 

— Convention n°3 : Convention entre la BPPC et la Banque Chaix relative au recouvrement des créances contentieuses

– Personnes concernées : Monsieur Jean-Louis Tourret, président du Conseil d’Administration de la Banque Populaire Provençale et Corse et Administrateur de la Banque Chaix. 

Monsieur François-Xavier de Fornel, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse et représentant permanent de la Banque Populaire Provençale et Corse, administrateur de la Banque Chaix.

 

– Nature et objet : Cette convention, autorisée le 27 octobre 2009, prévoit que la BPPC procède à la gestion, au traitement et au recouvrement de créances contentieuses de la Banque Chaix supérieures à un certain seuil. En contrepartie, la rémunération de la BPPC est fixée à la somme forfaitaire de 200 € HT par dossier, outre une commission de 10% HT perçue sur les sommes recouvrées depuis la transmission du dossier.

 

– Modalités : La convention n’ayant pas été mise en application au cours de l’exercice 2009, aucune refacturation n’a été réalisée à ce titre.

 

— Convention n°4 : Protocole entre la Société de Caution Mutuelle SOCAMI et la BPPC

– Personne concernée : Monsieur Michel Hillemeyer, Président de la SOCAMI Provence Corse et Administrateur de la BPPC.

 

– Nature et objet : Le protocole a pour effet de définir les obligations de la BPPC et de la SOCAMI telles qu’elles découlent de la coopération qu’elles envisagent pour permettre à la SCM de réaliser son objet social. Les obligations de BPPC consistent en la gestion administrative et comptable, le maintien du contrôle interne, le secrétariat juridique et le recouvrement des créances contentieuses. Celles de la SOCAMI portent sur la délivrance de garanties sur les concours accordés à la BPPC à ses sociétaires selon certaines conditions et limites.

 

– Modalités : La BPPC est rémunérée au titre de la prestation de gestion administrative par facturation d’une somme forfaitaire de 20 euros HT par mois et par dossier en gestion dans les livres de la SCM, au titre de la gestion comptable d’une somme forfaitaire de 3 960 euros HT. La BPPC refacture les frais et honoraires engagés dans le cadre des procédures contentieuses menées pour le compte de la SOCAMI. Lui sont refacturés les honoraires des commissaires aux comptes.

Au titre de l’exercice 2009, ce protocole a conduit la BPPC à constater dans ses livres un produit net de 105 101,24 euros.

Les engagements reçus de la SOCAMI au 31 décembre 2009 s’élèvent à 193 342 077,46 euros, dont 1 204 672,00 euros d’engagements douteux.

 

— Convention n°5 : Convention d’acquisition de titres BPCE détenus par BP Participations

– Personne concernée : Monsieur François-Xavier de Fornel, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse et administrateur de BP Participations.

 

– Nature, objet et modalités : Votre Conseil d’administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, l’acquisition d’un maximum de 614 titres BPCE de catégorie « B » détenus par BP Participations pour un prix unitaire de 462,52 euros après exercice éventuel du droit de préemption des autres titulaires d’actions de catégories « B ».

 

— Convention n°6 : Convention d’intégration fiscale conclue entre la BPPC, ses filiales et affiliées et BP Participations

– Personne concernée :

Monsieur François-Xavier de Fornel, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse et administrateur de BP Participations.

 

– Nature et objet : Votre Conseil d’Administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, la signature d’une convention d’intégration fiscale entre BP Participations (tête de groupe fiscal), la BPPC et ses filiales et affiliées à savoir la Banque Chaix, la Société Immobilière Provençale et Corse, la SCI 12 Canebière, la SAS Sociétariat, la SOCAMI, la SOCAMA Vaucluse, la SOCAMA Bouches du Rhône et la SOCAMA Corse.

 

– Modalités : Cette convention, applicable du 1er janvier au 31 décembre 2009, décrit les règles de répartition et les modalités de paiement de l’impôt sur les sociétés entre la BPPC, ses filiales et affiliées et la tête de groupe fiscal.

Selon les éléments communiqués à votre Conseil d’Administration, cette convention permet à votre société de poursuivre son intégration régionale comme si l’intégration fiscale mutualiste n’existait pas. En raison de la création conventionnelle du « sous-groupe », la BPPC supporte un impôt sur les sociétés qui est plafonné à celui qu’elle aurait payé si son intégration régionale s’était poursuivie.

 

— Convention n°7 : Convention d’intégration fiscale conclue entre la BPPC, ses filiales et affiliées et BPCE :

– Personne concernée : Monsieur François-Xavier de Fornel, directeur général de la Banque Populaire Provençale et Corse et représentant de filiales.

 

– Nature et objet : Votre Conseil d’Administration a autorisé, dans sa séance du 24 novembre 2009, la signature d’une convention d’intégration fiscale entre BPCE (tête de groupe fiscal), la BPPC et ses filiales et affiliées à savoir la Banque Chaix, la Société Immobilière Provençale et Corse, la SCI 12 Canebière, la SAS Sociétariat, la SOCAMI, la SOCAMA Vaucluse, la SOCAMA Bouches du Rhône et la SOCAMA Corse.

 

– Modalités : Cette convention, applicable à compter du 1er janvier 2010, décrit les règles de répartition et les modalités de paiement de l’impôt sur les sociétés entre la BPPC, ses filiales et affiliées et la tête de groupe fiscal.

Selon les éléments communiqués à votre Conseil d’Administration, cette convention permet à votre société de poursuivre son intégration régionale comme si l’intégration fiscale mutualiste n’existait pas. En raison de la création conventionnelle du « sous-groupe », la BPPC supporte un impôt sur les sociétés qui est plafonné à celui qu’elle aurait payé si son intégration régionale s’était poursuivie.

 

Convention approuvée au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, approuvée au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

 

— Convention n°8 : protocoles relatifs aux modalités de délivrance des garanties par les Sociétés de Caution Mutuelles et à la fixation des obligations de la Banque Populaire Provençale et Corse et des Sociétés de Caution Mutuelles concernées :

– Nature, objet, modalités :

Convention BPPC – SOCAMA des Bouches du Rhône : Il a été signé en date du 12 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA des Bouches du Rhône un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations.

Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2009 :

Les encours BPPC cautionnés par la SOCAMA des Bouches du Rhône s’élèvent à 40 793 K€ de garanties en hors-bilan et à 1 421 K€ de contentieux en attente de remboursement.

Convention BPPC – SOCAMA de Vaucluse : Il a été signé en date du 20 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA de Vaucluse un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations.

Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2009 :

Les encours BPPC cautionnés par la SOCAMA de Vaucluse s’élèvent à 10 783 K€ de garanties en hors-bilan et à 556 K€ de contentieux en attente de remboursement.

Convention BPPC – SOCAMA Corse : Il a été signé en date du 20 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA Corse un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations.

Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2009 :

Les encours BPPC cautionnés par la SOCAMA Corse s’élèvent à 12 154 K€ de garanties en hors-bilan et 439 K€ de contentieux en attente de remboursement.

 

— Convention n°9 : Convention cadre entre Foncia et BP Participations (anciennement BFBP), agissant pour le compte de la BPPC :

– Nature et objet :

Convention cadre intitulée « comptes mandants » du Groupe Foncia conclue entre Foncia Groupe et BP Participations, agissant au nom et pour le compte des Banques Populaires Régionales.

– Modalités :

Cette convention autorisée par le Conseil d’Administration du 20 novembre 2007 prévoit la tenue des comptes mandants des cabinets Foncia par le Groupe Banque Populaire aux conditions stipulées dans la dite convention.

 

Marseille, le 8 Avril 2010.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit Département de KPMG S.A. :

Audit Conseil Expertise S.A. Membre de PKF International

Georges Maregiano ;

Guy Castinel ;

Jean-Norbert Muselier ;

Associé,

Associé,

Associé.

 

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

1002099

24/04/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque Populaire Provençale et Corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 2304
Texte de l'annonce :

0902304

24 avril 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

 

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et

aux établissements de crédits

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

 

A. — Comptes consolidés du groupe Banque Populaire Provençale et Corse.

 

I. — Bilan consolidé au 31.12.2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2008

12/2008

Pro forma

12/2007

 Pro forma

12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

1 à 2

752 661

752 661

621 109

209 301

Opérations avec la clientèle

3

3 584 006

3 584 006

3 154 361

2 384 076

Obligations, actions et autres titres

5 à 8

389 581

389 581

243 757

199 296

Participations et autres immobilisations financiers

9 à 11

116 181

116 181

101 709

87 889

Immobilisations corporelles et incorporelles

12 et 13 et 15

31 800

31 800

30 700

18 797

Ecarts d'acquisition

14

113 212

113 212

0

0

Comptes de régularisation et divers

16 à 18

180 360

180 360

174 126

112 548

        Total actif

 

5 167 801

5 167 801

4 325 762

3 011 907

 

Passif

Notes

12/2008

12/2008

Pro forma

12/2007

Pro forma

12/2007

Opérations interbancaires et assimilées

19 et 20

1 297 856

1 297 856

631 483

610 559

Opérations avec la clientèle

21 et 22

3 152 121

3 152 121

3 011 633

1 841 741

Dettes représentées par un titre

23

65 306

65 306

39 717

39 151

Comptes de régularisation et divers

24 à 26

137 401

137 401

134 740

108 093

Ecarts d'acquisition

 

0

0

0

0

Provisions pour risques et charges

27 et 28

41 042

41 042

35 013

27 521

Dettes subordonnées

30

17 022

17 022

20 855

20 855

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

31

67 605

67 605

65 260

65 260

Intérêts minoritaires

32

38 833

38 833

43 284

0

Capitaux propres part du Groupe

32

350 615

350 615

343 777

298 727

    Capital souscrit

 

113 662

113 662

77 789

77 789

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

67 782

67 782

    Réserves consolidées et autres

 

147 079

137 108

161 794

126 704

    Résultat de l'exercice

 

22 092

32 063

36 412

26 452

        Total passif

 

5 167 801

5 167 801

4 325 762

3 011 907

 

Hors bilan consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2008

12/2007

Pro forma

12/2007

Pro forma

12/2007

Engagements donnés :

 

 

 

 

 

    Engagements de financement donnés

33

407 809

407 809

474 971

403 300

    Engagements de garantie donnés

34

281 626

281 626

261 384

225 835

    Engagements sur titres donnés

 

0

0

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

 

 

    Engagements de financement reçus

33

0

0

0

0

    Engagements de garantie reçus

34

790 649

790 649

715 758

663 317

    Engagements sur titres reçus

 

0

0

0

0

 

II. — Compte de résultats consolidé.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2008

12/2008

 Pro forma

12/2007

 Pro forma

12/2007

Intérêts et produits assimilés

36

161 949

213 354

188 360

120 960

Intérêts et charges assimilées

36

-84 882

-114 480

-75 049

-50 489

Revenu des titres à revenu variable

37

5 554

9 067

11 801

5 511

Commissions nettes

37

57 067

79 755

75 872

48 289

Résultat du portefeuille de négociation

39

184

289

66

102

Résultat du portefeuille de placement

40

3 388

16 282

127

11

Autres produits nets d'exploitation

 

-766

-668

1 517

1 268

Produits nets des autres activités

 

512

568

371

206

Produit net bancaire

 

143 006

204 167

203 065

125 858

Charges générales d'exploitation

41

-89 917

-123 258

-119 446

-75 919

Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-6 031

-7 426

-6 836

-4 816

Résultat brut d'exploitation

 

47 058

73 483

76 783

46 179

Coût du risque

42

-11 755

-17 714

-5 767

-3 023

Résultat d'exploitation

 

35 303

55 769

71 016

42 100

Résultat des sociétés en équivalence

 

0

0

0

0

Résultat sur actifs immobilisés

 

65

148

295

288

Résultat courant avant impôt

 

35 368

55 917

71 311

42 388

Résultat exceptionnel

 

215

215

0

0

Impôt sur les bénéfices

43 et 44

-8 719

-9 717

-20 387

-10 994

Amortissement des écarts d'acquisition

 

-1 433

-1 433

0

0

Dotations / Reprises au FRBG

 

-2 345

-2 345

-4 942

-4 942

Intérêts minoritaires

 

-994

-10 574

-9 570

0

Résultat net - part du groupe

 

22 092

32 063

36 412

26 452

 

III. — Périmètre de consolidation.

 

Dénomination sociale

Etablissements français

Méthode

Taux de contrôle

Taux d'intérêt

31/12/2008

31/12/2007

31/12/2008

31/12/2007

Établissement de crédit :

 

 

 

 

 

 

    Banque Populaire Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

100%

100%

    Banque Chaix

X

IG

51%

 

51%

 

Entreprise non financière :

 

 

 

 

 

 

    Société Immobilière Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

100%

100%

    SAS Sociétariat Banque Populaire Provençale et Corse

X

IG

100%

100%

100%

100%

 

IV. — Annexe aux comptes consolidés au 31 décembre 2008.

 

Note 1. — Règles et principes généraux.

 

1. Principes comptables, présentation et comparabilité des états financiers consolidés. — Les comptes consolidés du Groupe BPPC sont établis conformément aux dispositions de la réglementation française relative à la consolidation des comptes des établissements de crédit, énoncées dans le règlement du comité de la réglementation comptable (CRC) N°99-07 du 24 novembre 1999 relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du comité de la réglementation bancaire et financière.

La Banque Populaire Provençale et Corse applique à compter de l’exercice 2008 le règlement CRC N°2000-04 modifié du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse consolidés des entreprises relevant du comité de la réglementation bancaire et financière.

L’exercice 2008 est marquée par la prise de contrôle de la Banque Chaix (51% du capital) ; cette entité est consolidée par intégration globale à compter de la date de prise de contrôle (23 septembre 2008), retenue par simplification à la date du 1er octobre 2008.

Aux fins de comparabilité, les états financiers du bilan sont présentés (en milliers d’euros) avec les comparatifs entre l’exercice 2008 intégrant 3 mois de la Banque chaix, et des comptes Pro format 2007 intégrant 12 mois de la Banque Chaix. Le compte de résultat consolidé 20089 (intégrant 3 mois de la Banque Chaix), fait l’objet d’une présentation pro forma intégrant 12 mois de la Banque Chaix, aux fins de comparaison avec le compte de résultat consolidé pro forma de l’exercice 2007 intégrant 12 mois de la Banque Chaix. Le compte de résultat consolidé de l’exercice 2007 hors Banque Chaix est également présenté.

 

2. Périmètre de consolidation. — Dans le respect des dispositions du règlement du CRC N°99-07, la Banque Populaire Provençale et Corse applique pour la détermination de son périmètre de consolidation un seuil de matérialité. Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Banque Populaire Provençale et Corse et les filiales : la Banque Chaix, la société Immobilière Provençale et Corse et la SAS Sociétariat Banque Populaire Provençale et Corse.

 

3. Sociétés intégrées globalement. — Les entreprises sous le contrôle exclusif de la Banque Populaire Provençale et Corse et dont l’activité se situe dans le prolongement des activités bancaires ou financières sont consolidées par intégration globale.

 

4. Sociétés traitées par intégration proportionnelle. — Les entreprises contrôlées de manière conjointe sont consolidées par intégration proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de sorte que la politique financière et opérationnelle en résulte.

 

5. Sociétés mises en équivalence. — Les entreprises dans lesquelles le Groupe détient une influence notable sont mises en équivalence. De même, celles sous contrôle exclusif ou conjoint ayant une structure de comptes différentes et dont l’activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de l’entreprise consolidante sont mises en équivalence.

 

6. Modalités de consolidation. — Les comptes ont fait l’objet de retraitements d’homogénéité pour l’application des méthodes d’évaluation retenues par le Groupe.

Il est précisé que conformément à la réglementation comptable, l’écart de première consolidation relatif à la Banque Chaix a fait l’objet d’une ventilation entre écarts d’évaluation et écart d’acquisition à la date d’acquisition. Cette ventilation provisoire fera l’objet, conformément à l’article 2110 du règlement CRC 99-07, d’une révision aboutissant à la ventilation définitive, au plus tard au 31 décembre 2009.

 

7. Opérations réciproques. — Les créances, les dettes et les engagements réciproques ainsi que les produits et charges résultent d’opérations internes au Groupe et ayant une importance significative au niveau des comptes consolidés ont été éliminés. Les résultats de cessions internes portant sur un secteur d’activité sont maintenus en réserves.

 

8. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. — Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changement de méthode et d’option fiscale sur l’exercice 2008. — En application de l’avis 2008-17 du CNC, la Banque Populaire n’a pas procédé à une reprise partielle de la provision constituée au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 alors qu’en application de l’avis du CNC, la charge doit être étalée prorata temporis sur la durée d’acquisition des droits. Cette correction étant peu significative, elle n’a pas fait l’objet d’une modification comptable.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire ne supporte pas de risque de change significatif.

Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – Actif :

 

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédits aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

– Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement CRC 2002-03 modifié par le règlement CRC 2007-06.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Des provisions statistiques sont également calculées sur des encours de découvert de plus de 90 jours en s’appuyant sur les risques de perte sur le déclassement de ces créances de faibles montants.

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique, ces pertes sont contrôlées par le responsable de service dossier par dossier si le montant est supérieur à 3 000 €.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

– Créances restructurées : Les créances restructurées donnent lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre le capital restant dû initial et les flux attendus (capital et intérêts) à la suite de la restructuration, les flux étant actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. La décote peut également être calculée par référence à un prix de marché dans la mesure où il est observable pour des créances de même nature et de mêmes caractéristiques mais cette possibilité n’est pas utilisée.

Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et en « Coût du risque » en résultat. Dans le cas où la créance restructurée reste inscrite en douteux, la décote peut ne pas être individualisée lorsqu’un calcul de dépréciation global est effectué englobant la décote La surcote éventuelle n’est pas enregistrée.

Pour les créances restructurées classées en encours sains l’étalement de la décote est porté en « Intérêts et produits assimilés ». Pour les créances restructurées classées en encours douteux l’étalement de la décote et/ou la reprise de la dépréciation au titre de l’effet temps sont également enregistrés en « Intérêts et produits assimilés ». Les variations de dépréciation constatée au titre du risque de non recouvrement sont quant à elles, enregistrées en « Coût du risque ».

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Dans le cas où la décote était incluse dans la dépréciation globale, elle doit être extraite pour continuer à être étalée en « Intérêts et produits assimilés » tandis que la dépréciation est intégralement reprise en « Coût du risque ». Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par le règlement CRC 2005-01 et l’avis 2008-05 du CNC relatif à la comptabilisation des frais d’acquisition.

En 2008, en application de l’avis 2008-05 du CNC, le mode de comptabilisation des frais d’acquisition relatifs aux titres de participation et parts dans les entreprises liées a été modifié. Ils sont désormais rattachés au prix d’acquisition des titres. S’agissant d’un changement d’option fiscale prévu à l’article 314-2 du PCG, l’incidence du changement correspondant à l’exercice en cours est constatée dans le résultat de l’exercice.

Les portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». En cas de cession de titre à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituée au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

En application des dispositions de l’avis 2008-19 du CNC la banque a procédé au reclassement de 20  M€ de titres vers la catégorie « Titres d’investissement » (valeur nette comptable en date de sortie).

Après leur reclassement, les titres concernés ont impacté le compte de résultat de l’exercice 2008 à hauteur de 4,32  M€ pour provisions pour risques de contrepartie.

En l’absence de reclassement l’impact sur le compte de résultat aurait été de 6,26  M€ (moins value potentielle sur titres de placement - provisions).

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance qui font l'objet. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisée au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 4,32  M€ au 31 décembre 2008.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,7782%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

A ce titre la Banque Populaire a procédé en 2008 à l’acquisition de 51% du capital de la Banque Chaix.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1 janvier 2005.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel machine, mobilier de bureau

5 à 10 ans

Matériel informatique

4 à 5 ans

Matériel de transport

5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement

 

— Ecart d’acquisition : Les écarts d’acquisition sont amortis suivant un plan dont la durée reflète aussi raisonnablement que possible les hypothèses retenues et les objectifs fixés lors de l’acquisition (CR 99-07, art. 21130).

La durée d’amortissement retenue s’établit à 20 ans à compter de la date de prise de contrôle.

 

— Autres immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan – Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP).

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

4.2. Provisions :

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

 

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,8% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,70% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,09%.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative un employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’est intervenu qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 41 années.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 55%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisé par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 798  K€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

– Première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

– 2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

– 3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Provençale et Corse décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3).

 

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Fiducie. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

7. Engagements de la Banque Populaire donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’État pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 15,5  M€ garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts d’équipement cotés 4 et 5 plus Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 23,8  M€.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 146,7  M€.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP covered bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP covered bonds s’élève à 527  M€.

 

8. Compte de résultats :

8.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

8.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 69 896 heures.

 

8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. On peut notamment citer une provision pour TVA d’un montant de 105  K€ suite au choix de désoption du Groupe, et une subvention aux Socama Bouches du Rhône et Vaucluse pour un montant global de 440 milliers €.

 

8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33,1/3% mais également le crédit d’impôt sur le prêt à taux zéro.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a constitué, un groupe d’intégration fiscale, avec :

— Multi Image Méditerranée ;

— Société Immobilière Provençale et Corse ;

— SCI la Canebière ;

— SAS Sociétariat Banque Populaire Provençale et Corse.

La société de tête de groupe est seule redevable de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble.

Les filiales ainsi intégrées contribuent à la charge d’impôt comme en l’absence d’intégration fiscale. En cas d’éventuelle sortie du périmètre, elles bénéficieraient conventionnellement d’une indemnité correspondant à tous les surcoûts fiscaux qui résulteraient de leur appartenance au groupe d’intégration.

 

Note 3. — Informations détaillées relatives au bilan, au compte de résultat et au hors-bilan.

 

1. Opérations interbancaires et assimilées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

 

144 261

53 959

Effets publics et valeurs assimilées

2

759

745

Créances sur les établissements de crédit

 

607 641

154 597

    A vue

 

381 802

8 993

    A terme

 

225 740

145 546

    Créances douteuses nettes

 

0

0

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

    Valeurs non imputées

 

0

0

    Créances rattachées

 

99

58

        Total

 

752 661

209 301

 

2. Détail des effets publics :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

0

757

0

757

0

743

0

743

Dépréciations

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

2

0

2

 

2

0

2

        Total

0

759

0

759

0

745

0

745

 

3. Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

 

156 246

88 537

Créances commerciales

 

66 208

30 799

Autres concours à la clientèle

4

3 275 699

2 212 292

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

31 264

14 512

Créances douteuses nettes

 

54 589

37 936

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

        Total

 

3 584 006

2 384 076

 

4. Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

3 083

1 846

Crédits de trésorerie et de consommation

297 898

157 463

Crédits à l'équipement

992 840

568 258

Crédits à l'habitat

1 981 878

1 484 725

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

        Total

3 275 699

2 212 292

 

5. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

(Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

309 065

24 439

 

333 504

0

26 288

24 613

 

50 901

    Dépréciations

0

-1

-4 316

 

-4 317

0

-2

0

 

-2

Valeurs nettes (Annexe 6)

0

309 064

20 123

 

329 187

0

26 286

24 613

 

50 899

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

61 350

 

0

61 350

0

148 397

 

0

148 397

    Dépréciations

0

-956

 

0

-956

0

0

 

0

0

Valeurs nettes (Annexe 7)

0

60 394

 

0

60 394

0

148 397

 

0

148 397

        Total

0

369 458

20 123

0

389 581

0

174 683

24 613

0

199 296

 

6. Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres émetteurs

0

25 150

3 957

29 107

0

0

0

0

    Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres émetteurs

0

38

0

38

0

0

0

0

    Titres prêtés

0

281 000

0

281 000

0

0

0

0

    Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances douteuses

0

0

20 000

20 000

0

0

0

0

    Créances rattachées

0

2 877

482

3 359

0

130

11

141

            Total valeurs brutes

0

309 065

24 439

333 504

0

26 288

24 613

50 901

    Dont titres subordonnés

0

38

0

38

0

551

0

551

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations sur créances douteuses

0

0

-4 316

-4 316

0

0

0

0

    Dépréciations

0

-1

0

-1

0

-2

0

-2

    Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total dépréciations

0

-1

-4 316

-4 317

0

-2

0

-2

            Total net

0

309 064

20 123

329 187

0

26 286

24 613

50 899

 

7. Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres OPCVM

0

61 350

 

61 350

0

128 127

 

128 127

        Autres titres

0

0

0

0

0

19 975

0

19 975

    Créances rattachées

 

0

 

0

 

295

 

295

            Total valeurs brutes

0

61 350

0

61 350

0

148 397

0

148 397

Dépréciations :

0

0

0

0

0

0

0

0

    Sur titres cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur titres non cotés

 

956

0

956

 

0

0

0

    Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

            Total dépréciations

0

-956

0

-956

0

0

0

0

            Total

0

60 394

0

60 394

0

148 397

0

148 397

 

8. Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d’euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote /surcote

Transferts

Reclassement

global (1)

Variation de périmètre

Autres variations

2008

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

    Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

24 613

0

0

-21 102

0

0

0

 

0

20 928

24 439

    Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Immobilisations financières brutes

10

116 266

88 006

Dépréciations

10

-85

-117

Immobilisations financières nettes

10

116 181

87 889

Participations mises en équivalence

 

0

0

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

        Total

 

116 181

87 889

 

10. Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

87 129

29 234

-1 838

0

661

115 186

    Parts dans les entreprises liées

877

202

-12 715

0

12 715

1 079

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

1

0

0

0

1

        Sous-total

88 006

29 437

-14 553

0

13 376

116 266

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-116

-6

92

0

-55

-85

    Parts dans les entreprises liées

-1

0

0

0

1

0

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

        Sous-total

-117

-6

92

0

-54

-85

Immobilisations financières nettes

87 889

29 431

-14 461

0

13 322

116 181

 

11. Evaluation des titres de participation :

 

(En milliers d’euros)

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total valeur nette

Valeur estimative des titres

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

2008 :

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

0

0

103 117

-4

103 113

0

205 033

        Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

2 006

0

2 006

0

2 400

        Sur autres sociétés

0

0

9 819

-55

9 764

0

11 500

        Autres titres détenus à long terme

0

0

244

-26

218

0

218

            Total des participations

0

0

115 186

-85

115 101

0

219 151

Valeurs nettes

0

 

115 101

 

 

 

 

Rappel 2007 :

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

0

0

0

0

78 387

0

0

        Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

0

0

2 530

0

0

        Sur autres sociétés

0

0

0

0

5 872

0

0

        Autres titres détenus à long terme

0

0

0

0

224

0

0

            Total des participations

0

0

0

0

87 013

0

0

Valeurs nettes

0

 

0

 

 

 

 

 

12. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

13

12 800

-10 357

-261

2 182

5 451

-3 578

-261

1 612

    Immobilisations corporelles

13

82 830

-53 828

0

29 002

51 274

-34 691

0

16 583

        Total

 

95 630

-64 185

-261

31 184

56 725

-38 269

-261

18 195

Immobilisations hors exploitation

13

616

0

0

616

604

-2

0

602

Immobilisations données en location simple non financière

 

0

0

0

0

0

0

0

0

        Total

 

96 246

-64 185

-261

31 800

57 329

-38 271

-261

18 797

 

13. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

4 782

465

-75

778

5 950

        Logiciels

 

669

294

-5

5 892

6 850

        Autres

 

0

0

0

0

0

 

 

5 451

759

-80

6 670

12 800

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

778

920

0

161

1 859

        Constructions

15

8 033

6 025

-369

22 284

35 973

        Parts de SCI

 

0

0

0

0

0

        Autres

 

42 463

4 961

-48

-2 378

44 998

 

 

51 274

11 906

-417

20 067

82 830

    Immobilisations hors exploitation

 

604

0

0

12

616

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

-3 195

-1 027

31

0

-4 191

        Logiciels

 

-644

-431

5

-5 357

-6 427

        Autres

 

0

0

0

0

0

 

 

-3 839

-1 458

36

-5 357

-10 618

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

0

0

0

0

0

        Constructions

 

-3 980

-1 739

338

-15 874

-21 255

        Autres

 

-30 507

-4 210

5 259

-2 886

-32 344

 

 

-34 691

-5 971

5 597

-18 763

-53 828

Immobilisations hors exploitation

 

-2

0

0

2

0

 

14. Ecart d'acquisition –Actif :

 

(En milliers d’euros)

2007

Ecart d’acquisition amortissement

Variations de l'exercice

Conversion

Autres différence

2008

Valeurs Brutes à l'ouverture

0

0

114 645

0

0

114 645

    Banque Chaix

0

0

114 645

0

0

114 645

Amortissements

0

0

-1 433

0

0

-1 433

Ecart d'acquisition net

0

0

113 212

0

0

113 212

 

15. Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

 et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

    Façades non destructibles

2 298

-1 424

874

0

0

0

    Façades / couverture / étanchéité

4 193

-1 151

3 042

2 298

-1 043

1 255

    Fondations / ossatures

7 754

-2 445

5 309

4 876

-2 235

2 641

    Couvertures

0

0

0

0

0

0

    Ravalement

282

-221

61

274

-213

61

    Equipements techniques

8 816

-6 887

1 929

349

-273

76

    Aménagements intérieurs

12 630

-9 127

3 503

236

-216

20

        Total des constructions

35 973

-21 255

14 718

8 033

-3 980

4 053

 

16. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

17

67 767

29 059

Comptes de régularisation

18

112 593

83 489

        Total

 

180 360

112 548

 

17. Autres actifs et emplois divers :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

451

535

Règlement d'opérations sur titres

2

0

Impôts différés actifs

10 001

10 815

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

1 401

294

Débiteurs divers

55 405

17 161

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

507

254

        Total

67 767

29 059

 

18. Comptes de régularisation – Actif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

51 176

29 336

Comptes d'ajustement

366

0

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

6

44

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

5 088

4 321

Produits à recevoir

10 640

2 512

Primes d'émission restant à étaler

641

0

Autres charges à répartir

0

0

Autres comptes de régularisation

44 676

47 276

        Total

112 593

83 489

 

19. Ressources interbancaire et assimilées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

20

26 209

22 515

    A terme

20

1 244 945

567 040

Autres sommes dues

 

15 546

15 583

Dettes rattachées

 

11 156

5 421

        Total

 

1 297 856

610 559

 

20. Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

26 209

 

26 209

22 560

 

22 560

Comptes et emprunts

0

973 745

973 745

-45

487 040

486 995

Valeurs données en pension livrée

0

271 200

271 200

0

80 000

80 000

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

        Total

26 209

1 244 945

1 271 154

22 515

567 040

589 555

 

21. Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Comptes et emprunts :

 

 

 

    A vue

22

2 241 450

1 258 482

    A terme

22

869 686

558 446

Dépôts de garantie

 

319

78

Autres sommes dues

 

5 874

492

Dettes rattachées

 

34 792

24 243

        Total

 

3 152 121

1 841 741

 

22. Détail des comptes de la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

794 081

430 900

1 224 981

408 968

367 330

776 298

Comptes et emprunts

1 447 369

425 645

1 873 014

849 514

191 116

1 040 630

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

13 141

13 141

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

        Total

2 241 450

869 686

3 111 136

1 258 482

558 446

1 816 928

 

23. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

366

337

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

64 057

38 279

    Dont : - souscrits par des établissements de crédit

15 750

11 550

    Dont : - souscrits par la clientèle financière

15 000

0

    Dont : - souscrits par la clientèle

33 307

26 729

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

883

535

        Total

65 306

39 151

 

24. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Autres passifs

25

26 994

7 104

Comptes de régularisation

26

110 406

100 989

        Total

 

137 400

108 093

 

25. Autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

25

10

Règlement d'opérations sur titres

8

24

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

2 244

423

Créditeurs divers

24 676

6 647

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

41

0

        Total

26 994

7 104

 

26. Comptes de régularisation – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

19 401

17 628

Comptes d'ajustement

364

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

5

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

13 079

10 275

Charges à payer

19 257

18 478

Autres comptes de régularisation

58 300

54 608

        Total

110 406

100 989

 

27. Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

 

59 269

40 498

-27 463

37 481

109 785

    Dépréciations pour risques de marché

 

380

962

-93

54

1 303

    Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

        Total des dépréciations

 

59 649

41 460

-27 556

37 535

111 088

Provisions :

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

28

3 363

2 042

-1 300

565

4 670

    Provisions pour risques de dépréciation

28

0

0

0

0

0

    Provisions pour charges d'exploitation

28

9 713

6 781

-2 080

4 258

18 672

    Provisions pour engagements sociaux

28

14 009

907

-811

3 159

17 264

    Provisions exceptionnelles

28

436

0

-215

215

436

        Total des provisions

 

27 521

9 730

-4 406

8 197

41 042

        Total

 

 

51 190

-31 962

 

 

Effet résultat 

 

 

 

-19 228

0

0

 

28. Provisions pour risques et charges :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Variation de périmètre

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

3 363

758

-722

0

0

-557

2 842

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges clientèle

0

1 284

-578

0

1 122

0

1 828

    Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

0

0

 

3 363

2 042

-1 300

0

1 122

-557

4 670

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

 

 

    CAR

7 897

0

-77

0

0

0

7 820

    Indemnités de fin de carrière

3 588

332

-366

0

1 560

0

5 114

    Médailles du travail

2 150

483

0

0

0

0

2 633

    FCR

374

0

-334

0

0

0

40

    Mutuelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres

0

92

-34

0

1 599

0

1 657

 

14 009

907

-811

0

3 159

0

17 264

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

0

0

    Autres actifs

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

0

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions d'exploitation

9 713

6 781

-2 080

0

3 211

1 047

18 672

    Provision pour épargne réglementée

3 764

814

-1 404

 

 

 

3 174

    Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

 

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

436

0

-215

0

0

215

436

 

436

0

-215

0

0

215

436

        Total

27 521

9 730

-4 406

0

7 492

705

41 042

 

29. Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

160 058

-105 469

54 589

66%

97 205

-59 269

37 936

61%

    Douteux

54 766

-27 273

27 493

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

105 292

-78 196

27 096

 

0

0

0

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

20 000

-4 316

15 684

22%

0

0

0

 

    Douteux

20 000

-4 316

15 684

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

180 058

-109 785

70 273

61%

97 205

-59 269

37 936

61%

    Douteux

74 766

-31 589

43 177

42%

0

0

0

 

    Douteux compromis

105 292

-78 196

27 096

74%

0

0

0

 

 

30. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

31

16 811

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée

31

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

211

233

        Total

 

17 022

20 855

 

31. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentation

Diminution

Autres variations

2008

Fonds Régionaux de Solidarité

45 970

0

0

0

45 970

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

19 290

2 345

0

0

21 635

        Total

65 260

2 345

0

0

67 605

 

32. Capitaux propres consolidés :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Réserves consolidées et autres

Autres (diff)

Capitaux propres (hors FRBG)

FRBG

Capitaux propres

Intérêts minoritaires

Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

86 511

13 558

87 644

 

187 713

58 497

246 210

0

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

12 980

 

12 980

 

12 980

0

Distribution

 

 

-2 306

 

-2 306

 

-2 306

0

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

86 511

13 588

98 318

0

264 000

58 497

322 497

0

Augmentation de capital

0

0

0

 

8 627

0

8 627

0

Ecart de conversion

0

0

0

 

0

 

0

0

Changements de méthode

0

0

-3 771

 

-3 771

 

-3 771

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

4 942

4 942

 

Autres variations (à détailler)

-3 947

0

4 127

 

180

0

180

0

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant affectation

109 569

13 588

126 704

0

272 275

65 260

337 535

0

Résultat au 31-12-06

 

 

26 452

 

26 452

 

26 452

0

Distribution

 

 

-4 186

 

-4 186

 

-4 186

-9 604

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après affectation

109 569

13 588

148 970

0

294 541

65 260

359 801

-9 604

Augmentation de capital

38 717

74 584

0

0

113 301

0

113 301

0

Ecart de conversion

0

0

0

 

0

 

0

0

Changements de méthode

0

0

0

 

0

 

0

 

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

2 345

2 345

 

Autres variations (à détailler)

 

0

-8 518

 

-8 518

0

-8 518

47 443

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant résultats

148 286

88 142

147 079

0

328 524

67 605

396 129

37 839

Résultat au 31 décembre 2007

 

 

22 092

 

22 092

 

22 092

994

Capitaux propres au 31 décembre 2007 après résultat

148 286

88 142

169 172

0

350 616

67 605

418 221

38 833

 

33. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés :

 

 

    Aux établissements de crédit

0

0

    A la clientèle

407 809

403 300

        Ouverture de crédits documentaires

10 060

10 637

        Autres ouvertures de crédits confirmés

394 809

392 663

        Autres engagements

2 940

0

            Total des engagements de financement donnés

407 809

403 300

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

0

0

 

34. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

281 626

225 835

        Cautions immobilières

304

429

        Cautions administratives et fiscales

3 436

2 714

        Autres cautions et avals donnés

169 764

34 238

        Autres garanties données

108 122

188 454

            Total des engagements de garantie donnés

281 626

225 835

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

790 649

663 317

 

35. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros) Notionnel et juste valeur

2008

2007

Couverture

Autres opérations

Total

Couverture

Autres opérations

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

        Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

        Swaps de taux

1 099 728

0

1 099 728

90 363

0

90 363

        Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

 

1 099 728

0

1 099 728

90 363

0

90 363

    Contrats de change à terme

 

 

 

 

 

 

        Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

        Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

63 409

0

63 409

25 506

0

25 506

            A livrer

63 086

0

63 086

25 364

0

25 364

 

126 495

0

126 495

50 870

0

50 870

                Total opérations fermes

1 226 223

0

1 226 223

141 233

0

141 233

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Options de change

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

        Options de taux

 

 

 

 

 

 

            Achetées

116 806

0

116 806

78 671

0

78 671

            Vendues

116 806

0

116 806

78 671

0

78 671

        Options de change

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

        Autres options

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

 

233 612

0

233 612

157 342

0

157 342

                Total opérations conditionnelles

233 612

0

233 612

157 342

0

157 342

                Total instruments financiers et change à terme

1 459 835

0

1 459 835

298 575

0

298 575

 

36. Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-38 673

14 615

-24 058

-19 669

8 022

-11 647

Opérations avec la clientèle

-41 330

137 481

96 151

-28 238

108 504

80 266

Opération de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-3 785

6 778

2 993

-2 404

3 140

736

Opérations de macro-couverture

-1 094

1 290

196

-178

286

108

        Total

-84 882

161 949

77 067

-50 489

122 016

71 527

 

37. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

490

0

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

5 064

5 511

        Total

5 554

5 511

 

38. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-419

0

-419

-279

0

-279

Opérations sur moyens de paiement

-10 295

21 311

11 016

-10 724

16 719

5 995

Opérations avec la clientèle

-49

39 597

39 548

-17

33 860

33 843

Opérations sur titres

-2

2 564

2 562

0

2 392

2 392

Opérations de change

-2

691

689

-2

627

625

Engagements hors-bilan

-513

1 473

960

-442

1 366

924

Prestations de services financiers

-209

2 817

2 608

-288

4 940

4 652

Activités de conseil

0

103

103

0

137

137

        Total

-11 489

68 556

57 067

-11 752

60 041

48 289

 

39. Résultat sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

184

102

Résultat sur instruments financiers à terme

0

0

Mouvements de provisions

0

0

        Total

184

102

 

40. Résultat sur portefeuille de placement :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-956

0

-956

-2

0

-2

Reprises de dépréciations

1

0

1

66

0

66

Moins-values de cession

0

0

0

-53

0

-53

Plus-values de cession

4 343

0

4 343

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

3 388

0

3 388

11

0

11

 

41. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-28 170

-26 129

    Charges de retraite et assimilées

-4 377

-3 427

    Autres charges sociales

-11 368

-9 487

    Intéressement des salariés

-3 983

-3 677

    Participation des salariés

-1 020

-1 517

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-3 025

-2 796

        Total « Frais de personnel »

-51 943

-47 033

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 412

-2 261

    Autres charges générales d'exploitation

-35 562

-26 625

        Total « Autres charges d'exploitation »

-37 974

-28 886

        Total

-89 917

-75 919

 

42. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dépréciations

 et provisionnements

Reprises nettes de

dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par

dépréciations et provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations et provisionnements

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Encours sur la clientèle

-27 458

20 559

-52

1 283

-5 668

-25 286

20 411

0

1 296

-3 579

    Titres et débiteurs divers

-4 316

0

-712

0

-5 028

0

0

-345

0

-345

 

-31 774

20 559

-764

1 283

-10 696

-25 286

20 411

-345

1 296

-3 924

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-758

722

 

 

-36

-971

816

 

 

-155

    Provisions générales

-1 023

0

 

 

-1 023

0

0

 

 

0

    Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-1 781

722

 

 

-1 059

-971

816

 

 

-155

        Total coût du risque

-33 555

21 281

-764

1 283

-11 755

-26 257

21 227

-345

1 296

-4 079

 

43. Rapprochement entre la charge d'impôt totale comptabilisée et la charge d'impôt théorique :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Résultat groupe de l'exercice (avant partage)

22 092

26 452

Résultat minoritaire

994

0

Résultat mise en équivalence

0

0

Différence permanente

3 901

5 606

    Impôt de la période

8 719

10 994

    Réintégration différences permanentes

6 454

6 209

    Déduction différences permanentes

-11 272

-11 597

Déficits de l'exercice reportés en avant

294

66

Déficits antérieurs imputés sur l'ex

0

0

Résultat fiscal consolidé

27 281

32 124

Taux d'impôt théorique

33,33%

33,33%

Impôt théorique

-9 093

-10 707

    Avoirs fiscaux

108

0

    Effets de l'intégration fiscale

0

0

    Contribution exceptionnelle

-238

-362

    Impôts sur les sociétés - Taux réduit

0

0

    Impôt forfaitaire annuel

0

0

    Charges sur exercices antérieurs

0

0

    Redressement fiscal

0

-333

    Carry-back

0

0

    Différence de taux sur filiales étrangères

0

0

    Autres

504

408

Charge d'impôt de l'exercice

-8 719

-10 994

Contrôle synthèse

-1 548

9 209

    Dont - impôt exigible

-7 296

-11 815

    Dont - impôt différé

-1 423

821

 

44. Actifs/passifs net d'impôts différés :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Décalages temporaires :

 

 

    Provisions pour retraite

14 631

11 859

    Provision épargne logement

3 174

3 553

    Provisions médaille du travail non déduite

0

0

    Participation des salariés

1 149

1 517

    Plus-values latentes sur OPCVM

745

6 566

    Provisions non déduites

11 747

10 954

    Provisions TVA S/OPCVM non déduites

0

0

    CRC 2002.03 (effet tps s/ provisions)

3 603

3 140

    Prêt à taux zéro

0

0

    CRC 2002-10 (amortissements)

0

0

    Organic

458

288

    QP de sociétés de personnes

0

0

    ICNE et Coupons à l'achat antérieurs à 1993

0

0

    GIE fiscaux

-9 891

-6 465

    Indemnités PAP

0

0

    Charges à répartir fiscalement déduites

0

0

    Autres éléments

2 492

0

        Total décalages temporaires

28 108

31 412

Autres décalages :

 

 

    Réserve latente sur crédit-bail et LS :

 

 

        ID / réserve latente brute

0

0

        ID / réserve latente exonérée (SICOMI)

0

0

            Source d'id sur réserve latente

0

0

    Décalages bilantiels Long Terme :

 

 

        PV / titres conso en sursis d'impôt

-7 543

-7 543

        PV / titres non conso en sursis d'impôt

-1 225

-1 225

        Autres éléments (à expliquer en Note)

0

0

            Sources d'id sur déc. Bilantiels - LT

-8 768

-8 768

    Décalages bilantiels Court Terme :

 

 

        Apport d'actifs en régime de faveur

0

0

        Autres éléments (à expliquer en Note)

0

0

            Sources d'id sur dec. Bilantiels - CT

0

0

Déficits ordinaires et ARD

 

 

        Total des sources brutes d'impôts différés

19 340

22 644

Sources d'impôts différés actifs non retenues par prudence

 

 

        Total des sources nettes d'Impôts différés

19 340

22 644

 

45. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros) HT

Montant payés et provisionnés en 2008

KPMG Audit - Réseau KPMG

ACE - réseau PKF

Cabinet Germain

Total

BPPC

Chaix

Total

BPPC

Chaix

Total

BPPC

Chaix

Total

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

72

36

108

72

 

72

 

19

19

199

Autres diligences directement liées à la mission du commissaire aux comptes

30

46

76

 

 

0

 

7

7

83

        Total

102

82

184

72

0

72

0

26

26

282

 

B. — Comptes sociaux annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse.

 

I. — Bilan publiable au 31.12.2008.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Notes

12/2008

12/2007

Caisse, Banques centrales, CCP

1

118 476

53 959

Effets publics et valeurs assimilées

3

759

745

Créances sur établissements de crédit

4

481 589

154 597

Opérations avec la clientèle

5

2 694 435

2 384 076

Obligations et titres à revenu fixe

8

329 187

50 899

Actions et titres à revenu variable

9

60 197

148 397

Participation et autres titres détenus à LT

11

269 073

87 012

Parts dans les entreprises liées

11

1 087

884

Immobilisations incorporelles

14 à 16

1 698

1 612

Immobilisations corporelles

14 à 16

17 608

17 185

Autres actifs

17 et 19

17 275

18 242

Comptes de régularisation

17 et 19

93 821

83 498

        Total actif

 

4 085 205

3 001 106

 

Passif

Notes

12/2008

12/2007

Banques centrales, CCP

 

0

0

Dettes sur les établissements de crédit

20 et 21

1 422 300

606 987

Opérations avec la clientèle

22 et 23

1 954 177

1 841 741

Dettes représentées par un titre

24

125 247

39 151

Autres passifs

25 et 26

9 314

7 104

Comptes de régularisation

25 et 27

109 250

100 974

Provisions pour risques et charges

28 et 29

25 176

27 521

Dettes subordonnées

34 et 35

17 022

20 855

Fonds pour risques bancaires généraux

36

67 605

65 260

Capitaux propres hors FRBG

37

355 114

291 513

    Capital souscrit

 

123 875

81 375

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

    Réserves

 

131 655

111 584

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subventions d'investissement

28

89

0

    Report à nouveau

 

6 400

3 595

    Résultat de l'exercice

 

25 313

27 177

        Total passif

 

4 085 205

3 001 106

 

Hors bilan publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2008

12/2007

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement donnés

38

343 212

403 300

    Engagements de garantie donnés

39

240 479

225 835

    Engagements sur titres

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement reçus

38

0

0

    Engagements de garantie reçus

39

728 280

663 317

    Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultats publiable.

(En milliers d’euros.)

 

 

Notes

12/2008

12/2007

Intérêts et produits assimilés

44

148 496

120 960

Intérêts et charges assimilées

44

-81 778

-50 396

Revenus des titres à revenu variable

45

5 064

5 511

Commissions (produits)

46

60 628

60 041

Commissions (charges)

46

-10 944

-11 752

Résultat sur portefeuille de négociation

47

147

102

Résultat sur portefeuilles de placement

48

3 388

11

Autres produits d'exploitation bancaire

49

2 868

3 080

Autres charges d'exploitation bancaire

49

-2 283

-3 184

Produit net bancaire

 

125 586

124 373

Charges générales d'exploitation

50

-76 291

-76 101

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-4 814

-4 813

Résultat brut d'exploitation

 

44 481

43 459

Coût du risque

52

-8 541

-3 023

Résultat d'exploitation

 

35 940

40 436

Résultat sur actifs immobilisés

53

72

324

Résultat courant avant impôt

 

36 012

40 760

Résultat exceptionnel

54

-586

3 174

Impôt sur les bénéfices

 

-7 679

-11 815

Dotations / Reprises FRBG et provisions réglementaires

 

-2 434

-4 942

Résultat net

 

25 313

27 177

 

III. — Annexe aux comptes annuels au 31 décembre 2008.

 

Note 1. — Règles et principes généraux.

 

1. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques Populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques Populaires comprend les Banques Populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques Populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques Populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Natixis fait l’objet d’une convention de double affiliation auprès de la Banque Fédérale mais également auprès de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10% du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. — Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changement de méthode et d’option fiscale sur l’exercice 2008. — En application de l’avis 2008-17 du CNC, la Banque Populaire n’a pas procédé à une reprise partielle de la provision constituée au titre de l’attribution d’actions gratuites de Natixis aux salariés (SAGA). Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 alors qu’en application de l’avis du CNC, la charge doit être étalée prorata temporis sur la durée d’acquisition des droits. Cette correction étant peu significative, elle n’a pas fait l’objet d’une modification comptable.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire ne supporte pas de risque de change significatif.

Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédit et la clientèle :

— Crédits aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

– Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la Réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois. Cette identification s’applique aux découverts en application du nouvel article 3 bis du règlement CRC 2002-03 modifié par le règlement CRC 2007-06.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en « Coût du risque » à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en « Intérêts et produits assimilés ». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en « Intérêts et assimilés ».

Des provisions statistiques sont également calculées sur des encours de découvert de plus de 90 jours en s’appuyant sur les risques de perte sur le déclassement de ces créances de faibles montants.

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne « Coût du risque » au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés » pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique, ces pertes sont contrôlées par le responsable de service dossier par dossier si le montant est supérieur à 3 000 €.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

– Créances restructurées : Les créances restructurées donnent lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre le capital restant dû initial et les flux attendus (capital et intérêts) à la suite de la restructuration, les flux étant actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. La décote peut également être calculée par référence à un prix de marché dans la mesure où il est observable pour des créances de même nature et de mêmes caractéristiques mais cette possibilité n’est pas utilisée.

Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et en « Coût du risque » en résultat. Dans le cas où la créance restructurée reste inscrite en douteux, la décote peut ne pas être individualisée lorsqu’un calcul de dépréciation global est effectué englobant la décote La surcote éventuelle n’est pas enregistrée.

Pour les créances restructurées classées en encours sains l’étalement de la décote est porté en « Intérêts et produits assimilés ». Pour les créances restructurées classées en encours douteux l’étalement de la décote et/ou la reprise de la dépréciation au titre de l’effet temps sont également enregistrés en « Intérêts et produits assimilés ». Les variations de dépréciation constatée au titre du risque de non recouvrement sont quant à elles, enregistrées en « Coût du risque ».

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Dans le cas où la décote était incluse dans la dépréciation globale, elle doit être extraite pour continuer à être étalée en « Intérêts et produits assimilés » tandis que la dépréciation est intégralement reprise en « Coût du risque ». Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelle qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 du Comité de la Réglementation bancaire et Financière modifié par le règlement CRC 2005-01 et l’avis 2008-05 du CNC relatif à la comptabilisation des frais d’acquisition.

En 2008, en application de l’avis 2008-05 du CNC, le mode de comptabilisation des frais d’acquisition relatifs aux titres de participation et parts dans les entreprises liées a été modifié. Ils sont désormais rattachés au prix d’acquisition des titres. S’agissant d’un changement d’option fiscale prévu à l’article 314-2 du PCG, l’incidence du changement correspondant à l’exercice en cours est constatée dans le résultat de l’exercice.

Les portefeuilles apparaissent dans les postes « Effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « Obligations et autres titres à revenu fixe » et « Actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

— Portefeuille de placement : Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Lorsque des titres à revenu fixe présentent un risque de contrepartie, une dépréciation est enregistrée en « Coût du risque ».

Les dotations et reprises pour dépréciation (hors risque de contrepartie) et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ». En cas de cession de titre à revenu fixe, les reprises de dépréciation constituée au titre du risque de contrepartie figurent également dans ce poste.

En application des dispositions de l’avis 2008-19 du CNC la banque a procédé au reclassement de 20  M€ de titres vers la catégorie « Titres d’investissement » (valeur nette comptable en date de sortie).

Après leur reclassement, les titres concernés ont impacté le compte de résultat de l’exercice 2008 à hauteur de 4,32  M€ pour provisions pour risques de contrepartie.

En l’absence de reclassement l’impact sur le compte de résultat aurait été de 6,26  M€ (moins value potentielle sur titres de placement - provisions).

 

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance qui font l'objet. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisée au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement s’élève à 4,32  M€ au 31 décembre 2008.

 

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste « Gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Le portefeuille de titres de participation est essentiellement constitué des titres de l’organe central du Groupe Banque Populaire, la BFBP (Banque Fédérale des Banques Populaires). La valeur d’utilité du titre BFBP est déterminée à partir de son actif net réévalué qui intègre le fonds fédéral de solidarité et la valorisation (sur la base de la valeur d’utilité) du portefeuille-titres. La BFBP détient des participations, notamment dans le groupe Natixis détenu à 35,7782%, le groupe Foncia, détenu à 97% et spécialisé dans l’activité de gestion immobilière (transaction, administration de biens…), dans des groupes bancaires en Europe de l’est (VBI et DZ Bank) et en Afrique sub-saharienne (BICEC et BCI). Depuis le 1er juillet 2008, suite au rachat par le Groupe Banque Populaire de banques régionales à HSBC, la BFBP détient à 100% la Société Marseillaise de Crédit et à 49% Banque Chaix, Banque Dupuy, de Parseval, Banque Marze, Banque Pelletier, Banque de Savoie et Crédit Commercial du Sud-Ouest, le reste du capital étant détenu par les Banques Populaires régionales de rattachement.

A ce titre la Banque Populaire a procédé en 2008 à l’acquisition de 51% du capital de la Banque Chaix.

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 1er janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues sont les suivantes :

 

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel machine, mobilier de bureau

5 à 10 ans

Matériel informatique

4 à 5 ans

Matériel de transport

5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

 

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan – Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires (BFBP).

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

4.2. Provisions :

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

 

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques ;

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires) ;

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2008 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,82% et le rendement attendu des actifs de 4,30% ; le taux d’inflation retenu est de 1,8%.

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,70% et le taux de rendement attendu de 3,51%.

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,09%.

Le taux d’actualisation utilisé est issu de la courbe OAT sans marge de crédit supplémentaire.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative un employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

 

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’est intervenu qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 41 années.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 55%.

 

— Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA) : Dans le cadre du schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) autorisé par les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, les salariés de la Banque Populaire ont reçu en 2007 un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

Les titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire ont été acquis par Natixis en 2007 et seront facturés en novembre 2009 lors de leur attribution. Le coût avait fait l’objet d’un provisionnement intégral dès l’exercice 2007 pour un montant de 798  K€ sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

— Provisions épargne-logement : En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux natures :

– le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

– le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

– Première étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

– 2e étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés),

– 3e étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zero-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Dans la mesure où l’évolution au cours du dernier mois de l’exercice de la moyenne du taux de référence (taux CMS 5) qui sert de base au calcul de la provision demeure inférieure à + ou - 0,05% (5 point de base), le montant de la provision est celui déterminé sur la base des données du mois précédent la clôture de l’exercice.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Provençale et Corse décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés note 1 paragraphe 3).

 

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération sont exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Épargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « Intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « Intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Fiducie. — Au 31 décembre 2008, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de fiducie en application de la loi 2007-211 du 19 février 2007 et de l’avis du CNC 2008-03.

 

7. Engagements de la Banque Populaire donnant lieu à mise en garantie d’actifs. — Dans le cadre des dispositions prises par l’État pour faciliter le financement de l’économie, la Banque Populaire a bénéficié d’un emprunt de la SFEF pour un montant de 15,5  M€ garanti par un nantissement de portefeuille de créances résultant de prêts d’équipement cotés 4 et 5 plus Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la SFEF s’élève à 23,8  M€.

Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 146,7  M€.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP covered bonds, structure dédiée créée en 2007 destinée à réaliser des opérations de refinancement de crédits immobiliers pour le compte des banques du Groupe Banque Populaire, la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement de grande qualité et assortis de solides sûretés parmi lesquelles l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP covered bonds s’élève à 527  M€.

 

8. Compte de résultats :

8.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

8.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 69 896 heures.

 

8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. On peut notamment citer une provision pour TVA d’un montant de 105  K€ suite au choix de désoption du Groupe., et une subvention aux Socama Bouches du Rhône et Vaucluse pour un montant global de 440 milliers €.

 

8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33,1/3% mais également le crédit d’impôt sur le prêt à taux zéro.

Le Groupe Banque Populaire Provençale et Corse a constitué, un groupe d’intégration fiscale, avec :

— Multi Image Méditerranée ;

— Société Immobilière Provençale et Corse ;

— SCI la Canebière ;

— SAS Sociétariat Banque Populaire Provençale et Corse.

La société de tête de groupe est seule redevable de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble.

Les filiales ainsi intégrées contribuent à la charge d’impôt comme en l’absence d’intégration fiscale. En cas d’éventuelle sortie du périmètre, elles bénéficieraient conventionnellement d’une indemnité correspondant à tous les surcoûts fiscaux qui résulteraient de leur appartenance au groupe d’intégration.

 

Note 3. — Informations détaillées relatives au bilan, au compte de résultat et au hors-bilan.

 

1. Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Caisse, banques centrales, CCP

 

118 476

53 959

Effets publics et valeurs assimilées

3

759

745

Créances sur les établissements de crédit

 

481 589

154 597

    A vue

4

329 092

8 993

    A terme

4

152 467

145 546

    Créances douteuses nettes

 

0

0

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

    Valeurs non imputées

 

0

0

    Créances rattachées

 

30

58

        Total

 

600 824

209 301

Commentaires : les encours sont indiqués créances rattachés.

 

2. Ventilation par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

    Créances sur établissements de crédit

122 187

341

696

30 000

0

153 224

    Créances sur la clientèle

106 225

206 446

824 554

1 420 358

0

2 557 583

    Créances de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

    Obligations et autres titres à revenu fixe

0

16 407

111 738

182 000

0

310 145

Passif :

 

 

 

 

 

 

    Dettes sur établissements de crédit

122 380

247 269

300 501

574 355

0

1 244 505

    Dettes sur la clientèle

237 350

80 453

199 558

121 848

0

639 209

    Dettes représentées par un titre

36 971

35 147

51 250

1 000

0

124 368

    Emprunts subordonnés

0

0

16 811

0

0

16 811

        Total

625 113

586 063

1 505 108

2 329 561

0

5 045 845

Commentaires : les encours sont ventilés hors créances rattachées et hors douteux et douteux compromis.

 

3. Détail des effets publics :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

0

757

0

757

0

743

0

743

Dépréciations

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

2

0

2

 

2

0

2

        Total

0

759

0

759

0

745

0

745

 

4. Créances saines interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

329 092

122 467

451 559

8 993

115 528

124 521

Prêts financiers

 

0

0

 

0

0

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

0

18

18

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

0

0

 

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

30 000

30 000

 

30 000

30 000

        Total

329 092

152 467

481 559

8 993

145 546

154 539

Commentaires : hors créances rattachées.

 

5. Opérations avec la clientèle – Actif :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Comptes ordinaires débiteurs

 

85 305

88 537

Créances commerciales

 

30 703

30 799

Autres concours à la clientèle

6

2 526 880

2 212 292

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

15 403

14 512

Créances douteuses nettes

 

36 144

37 936

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

 

        Total

 

2 694 435

2 384 076

 

6. Détail des autres concours à la clientèle :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Crédits à l'exportation

1 129

1 846

Crédits de trésorerie et de consommation

173 522

157 463

Crédits à l'équipement

622 275

568 258

Crédits à l'habitat

1 729 954

1 484 725

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

        Total

2 526 880

2 212 292

 

7. Portefeuille titres :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs brutes

0

309 065

24 439

 

333 504

0

26 288

24 613

 

50 901

    Dépréciations

0

-1

-4 316

 

-4 317

0

-2

0

 

-2

Valeurs nettes (Annexe 8)

0

309 064

20 123

 

329 187

0

26 286

24 613

 

50 899

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Montants bruts

0

61 153

 

0

61 153

0

148 397

 

0

148 397

    Dépréciations

0

-956

 

0

-956

0

0

 

0

0

Valeurs nettes (Annexe 9)

0

60 197

 

0

60 197

0

148 397

 

0

148 397

        Total

0

369 261

20 123

0

389 384

0

174 683

24 613

0

199 296

 

8. Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres émetteurs

0

25 150

3 957

29 107

0

25 607

12 102

37 709

    Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

        Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres émetteurs

0

38

0

38

0

551

12 500

13 051

    Titres prêtés

0

281 000

0

281 000

0

0

0

0

    Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

    Créances douteuses

0

0

20 000

20 000

0

0

0

0

    Créances rattachées

0

2 877

482

3 359

0

130

11

141

            Total valeurs brutes

0

309 065

24 439

333 504

0

26 288

24 613

50 901

    Dont titres subordonnés

0

38

0

38

0

551

0

551

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations

0

0

-4 316

-4 316

0

0

0

0

    Dépréciations sur créances douteuses

0

-1

0

-1

0

-2

0

-2

    Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

            Total dépréciations

0

-1

-4 316

-4 317

0

-2

0

-2

            Total net

0

309 064

20 123

329 187

0

26 286

24 613

50 899

 

9. Actions et autres titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Titres cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres OPCVM

0

61 153

 

61 153

0

128 102

 

128 102

        Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Titres non cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

        Autres titres

0

0

0

0

0

20 000

0

20 000

Créances rattachées

 

0

 

0

 

295

 

295

        Total valeurs brutes

0

61 153

0

61 153

0

148 397

0

148 397

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Sur titres cotés

 

-956

0

-956

 

0

0

0

    Sur titres non cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

    Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

        Total dépréciations

0

-956

0

-956

0

0

0

0

        Total

0

60 197

0

60 197

0

148 397

0

148 397

 

10. Evolution des titres d'investissement :

 

(En milliers d’euros)

2007

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote /surcote

Transferts

Reclassement global (1)

Autres variations

2008

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

    Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

24 613

0

0

-21 102

0

0

0

 

20 928

24 439

    Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

11. Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Immobilisations financières brutes

12

270 198

88 013

Dépréciations

12

-38

-117

Immobilisations financières nettes

12

270 160

87 896

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

        Total

 

270 160

87 896

 

12. Evolution des titres de participation et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres variations

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme

87 128

183 262

-1 280

0

0

269 110

    Parts dans les entreprises liées

885

202

0

0

0

1 087

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

1

0

0

0

1

        Sous-total

88 013

183 465

-1 280

0

0

270 198

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres à long terme

-116

-6

84

0

0

-38

    Parts dans les entreprises liées

-1

0

0

0

1

0

    Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

        Sous-total

-117

-6

84

0

1

-38

Immobilisations financières nettes

87 896

183 459

-1 196

0

1

270 160

 

13. Evaluation des titres de participation :

 

(En milliers d’euros)

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total

Valeur estimative des titres

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

2008 :

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

0

0

257 145

-4

257 141

0

359 060

        Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

2 006

0

2 006

0

2 400

        Sur autres sociétés

0

0

9 715

-8

9 707

0

11 396

        Autres titres détenus à long terme

0

0

244

-26

218

0

218

            Total des participations

0

0

269 110

-38

269 072

0

373 074

Valeurs nettes

0

 

269 072

 

 

 

 

Rappel 2007 :

 

 

 

 

 

 

 

    Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

        Sur établissements de crédit

0

0

78 437

-50

78 387

0

168 978

        Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

2 558

-28

2 530

0

2 925

        Sur autres sociétés

0

0

5 889

-18

5 871

0

7 113

        Autres titres détenus à long terme

0

0

244

-20

224

0

242

            Total des participations

0

0

87 128

-116

87 012

0

179 258

Valeurs nettes

0

 

87 012

 

 

 

 

 

14. Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles

15

5 890

-3 931

-261

1 698

5 749

-3 876

-261

1 612

    Immobilisations corporelles

15

50 895

-33 891

0

17 004

51 274

-34 691

0

16 583

        Total

 

56 785

-37 822

-261

18 702

57 023

-38 567

-261

18 195

Immobilisations hors exploitation

15

604

0

0

604

604

-2

0

602

        Total

 

57 389

-37 822

-261

19 306

57 627

-38 569

-261

18 797

 

15. Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

4 782

465

-31

0

5 216

        Logiciels

 

669

5

0

0

674

        Autres

 

298

0

0

-298

0

 

 

5 749

470

-31

-298

5 890

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

778

26

0

0

804

        Constructions

16

8 033

243

0

0

8 276

        Parts de SCI

 

0

0

0

0

0

        Autres

 

42 463

4 833

-18

-5 463

41 815

 

 

51 274

5 102

-18

-5 463

50 895

    Immobilisations hors exploitation

 

604

0

0

0

604

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Droits au bail et fonds commerciaux

 

-3 195

-358

31

0

-3 522

        Logiciels

 

-644

-26

0

0

-670

        Autres

 

-298

0

298

0

0

 

 

-4 137

-384

329

0

-4 192

    Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

        Terrains

 

0

0

0

0

0

        Constructions

 

-3 980

-275

0

0

-4 255

        Autres

 

-30 507

-4 136

5 233

0

-29 410

 

 

-34 691

-4 433

5 233

0

-33 891

Immobilisations hors exploitation

 

-2

0

0

2

0

 

16. Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

    Façades non destructibles

0

0

0

0

0

0

    Façades / couverture / étanchéité

2 371

-1 121

1 250

2 298

-1 043

1 255

    Fondations / ossatures

5 022

-2 399

2 623

4 876

-2 235

2 641

    Ravalement

282

-221

61

274

-213

61

    Equipements techniques

358

-289

69

349

-273

76

    Aménagements intérieurs

243

-225

18

236

-216

20

        Total des constructions

8 276

-4 255

4 021

8 033

-3 980

4 053

 

17. Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Autres actifs et emplois divers

18

17 275

18 242

Comptes de régularisation

19

93 821

83 498

        Total

 

111 096

101 740

 

18. Autres actifs et emplois divers :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels achetés

451

535

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

256

294

Débiteurs divers

16 568

17 159

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

0

254

        Total

17 275

18 242

 

19. Comptes de régularisation – Actif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

37 794

29 336

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

6

44

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

4 999

4 321

Produits à recevoir

5 710

2 522

Primes d'émission restant à étaler

641

0

Autres charges à répartir

0

0

Autres comptes de régularisation

44 671

47 275

        Total

93 821

83 498

 

20. Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts :

 

 

 

    A vue

21

152 763

18 943

    A terme

21

1 244 505

567 040

Autres sommes dues

 

12 494

15 583

Dettes rattachées

 

12 538

5 421

        Total

 

1 422 300

606 987

 

21. Détail des ressources interbancaires :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

152 763

 

152 763

18 943

 

18 943

Comptes et emprunts

0

973 305

973 305

0

487 040

487 040

Valeurs données en pension livrée

0

271 200

271 200

0

80 000

80 000

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

        Total

152 763

1 244 505

1 397 268

18 943

567 040

585 983

 

22. Opérations avec la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Comptes et emprunts :

 

 

 

    A vue

23

1 293 600

1 258 482

    A terme

23

639 209

558 446

Dépôts de garantie

 

75

78

Autres sommes dues

 

542

492

Dettes rattachées

 

20 751

24 243

        Total

 

1 954 177

1 841 741

 

23. Détail des comptes de la clientèle – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

444 497

340 009

784 506

408 968

367 330

776 298

Comptes et emprunts

849 103

286 059

1 135 162

849 514

191 116

1 040 630

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

13 141

13 141

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

        Total

1 293 600

639 209

1 932 809

1 258 482

558 446

1 816 928

 

24. Dettes représentées par un titre :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Bons de caisse et bons d'épargne

311

337

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

124 057

38 279

    Dont : - souscrits par des établissements de crédit

75 750

11 550

    Dont : - souscrits par la clientèle financière

15 000

0

    Dont : - souscrits par la clientèle

33 307

26 729

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

879

535

        Total

125 247

39 151

 

25. Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Autres passifs

26

9 314

7 104

Comptes de régularisation

27

109 250

100 974

        Total

 

118 564

108 078

 

26. Autres passifs :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Instruments conditionnels vendus

25

10

Règlement d'opérations sur titres

8

24

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

2 244

423

Créditeurs divers

7 037

6 647

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

        Total

9 314

7 104

 

27. Comptes de régularisation – Passif :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Comptes d'encaissement

19 401

17 628

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

5

0

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

12 631

10 275

Charges à payer

19 084

18 463

Autres comptes de régularisation

58 129

54 608

        Total

109 250

100 974

 

28. Synthèse des dépréciations et provisions :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

    Dépréciations pour créances douteuses

 

59 269

24 087

-18 838

-157

64 361

    Dépréciations pour risques de marché

 

380

962

-85

-1

1 256

    Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

        Total des dépréciations

 

59 649

25 049

-18 923

-158

65 617

Provisions :

 

 

 

 

 

 

    Provisions pour risques de contrepartie

29

3 363

758

-722

-557

2 842

    Provisions pour risques de dépréciation

29

0

0

0

0

0

    Provisions pour charges d'exploitation

29

9 713

555

-1 590

-563

8 115

    Provisions pour engagements sociaux

29

14 009

483

-620

0

13 872

    Provisions exceptionnelles

29

436

0

-215

215

436

        Total des provisions

 

27 521

1 796

-3 147

-905

25 265

        Total

 

 

26 845

-22 070

 

 

Effet résultat 

 

 

 

-4 775

 

 

 

29. Provisions :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentations

Diminutions

Autres

2008

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

    Provisions sur engagements hors bilan

3 363

758

-722

-557

2 842

    Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

    Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

    Provisions pour litiges clientèle

0

0

0

0

0

    Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

 

3 363

758

-722

-557

2 842

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

    CAR

7 897

0

-77

0

7 820

    Indemnités de fin de carrière

3 588

0

-209

0

3 379

    Médailles du travail

2 150

483

0

0

2 633

    FCR

374

0

-334

0

40

    Mutuelles

0

0

0

0

0

    Autres

0

0

0

0

0

 

14 009

483

-620

0

13 872

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

    Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

    Immobilisations financières

0

0

0

0

0

    Promotion immobilière

0

0

0

0

0

    Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

    Provisions pour impôts et taxes

0

0

0

0

0

    Autres provisions d'exploitation

9 713

555

-1 590

-563

8 115

    Provision pour épargne réglementée

3 553

 

-1 404

 

2 149

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

    Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

    Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

    Autres provisions exceptionnelles

436

0

-215

215

436

 

436

0

-215

215

436

        Total

27 521

1 707

-3 147

-905

25 265

 

30. Engagements sociaux-cumul de tous engagements :

 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagements au 31 décembre 2008 :

 

 

 

    Eléments comptabilisés (provision comptable social)

18 685

-4 676

14 009

    Ecarts actuariels non enregistrés

-157

-463

-620

    Changements de régime restant à étaler

483

0

483

Engagement total

18 738

-5 139

13 872

 

31. Synthèse des engagements et des provisions :

 

(En millions d’euros)

Compléments de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

7 897

3 588

2 150

374

14 009

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

449

-1 179

0

111

-620

Changements de régime restant à étaler

0

483

0

0

483

Engagement total au 1er janvier 2008

8 347

1 628

2 150

485

13 872

Droits liquidés sur la période

-433

1

-77

-7

-516

Droits acquis sur la période

0

241

82

1

324

Coût financier

489

213

93

5

800

Rendement brut attendu des actifs

-133

-63

0

-13

-209

Variation des frais de gestion

0

0

0

0

0

Versement de la période au fonds

0

0

0

-364

-364

Frais sur versements

0

0

0

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

-4

0

43

39

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

0

-597

386

0

-211

Autres éléments

0

0

0

0

0

Variation enregistrée dans les « frais de personnel » (2)

-77

-209

484

-335

-137

Ecart actuariel sur engagements

642

508

0

-1

1 149

Ecart actuariel / rendement des actifs

457

-5

0

-3

449

Autres écarts actuariels

0

0

0

0

0

Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)

1 099

503

0

-4

1 598

Modification de régime intervenue dans la période

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Coût non encore comptabilisé (1)

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

Autres variations

0

0

0

0

0

Engagement au 31 décembre 2008 :

 

 

 

 

 

    Provisions comptabilisées

7 820

3 379

2 634

39

13 872

    Ecarts actuariels non enregistrés (1)

1 548

27

0

34

1 609

    Changements de régime restant à étaler

0

213

0

0

213

Engagement total au 31 décembre 2008

9 368

3 619

2 634

73

15 694

 

32. Couverture des encours douteux :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

96 189

-60 045

36 144

62%

97 205

-59 269

37 936

61%

    Douteux

40 447

-18 621

21 826

 

46 868

-21 063

25 805

 

    Douteux compromis

55 742

-41 424

14 318

 

50 337

-38 206

12 131

 

Portefeuille titres et débiteurs divers

20 000

-4 316

15 684

22%

0

0

0

 

    Douteux

20 000

-4 316

15 684

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

        Total des encours douteux

116 189

-64 361

51 828

55%

97 205

-59 269

37 936

61%

 

33. Ventilation des encours par agents économiques :

 

(En milliers d’euros)

2008

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administration publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Établissements de crédit

481 589

 

 

 

 

 

 

481 589

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

650 420

108 645

1 752 535

15 101

179

 

2 526 880

    Créances douteuses

 

44 885

16 879

19 943

163

0

 

81 870

    Dépréciations Créances douteuses

 

39 754

16 446

18 001

163

0

 

74 364

 

Par secteur économique :

 

(En milliers d’euros)

Encours sains

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

ADMINISTRATION

229

0

0

0

0

AGRO ALIMENTAIRE

19 195

783

2 356

267

1 871

BIENS DE CONSOMMATION

54 686

3 199

6 807

1 953

5 479

BTP

46 052

2 522

4 941

1 296

3 718

COMMUNICATION

4 598

602

892

229

754

CONSTRUCTION MECANIQUE ET ELECTRIQUE

15 395

969

1 554

1 096

1 242

DISTRIBUTION - COMMERCE

54 348

7 182

4 941

1 966

2 864

ENERGIE

0

0

0

0

0

FINANCE ASSURANCE

15 001

2 716

1 518

1 731

1 278

HOLDING DIVERSIFIE

71 900

1 078

2 466

928

1 785

IMMOBILIER

51 495

619

1 999

310

1 668

INDUSTRIE DE BASE

6 493

515

992

327

875

LOCATIONS IMMOBLIERES

331 672

6 194

4 129

2 088

2 585

CODIFICATION NON DEFINIE (1)

6 485

10

244

10

214

PHARMACIE SANTE

79 164

698

999

510

699

SERVICES

83 426

2 494

4 026

1 056

2 998

SERVICES AUX COLLECTIVITES

3 066

42

9

17

8

TECHNOLOGIE

3 215

42

278

29

210

TOURISME - HOTELLERIE - RESTAURATION

43 656

2 147

3 426

1 188

2 405

TRANSPORT

11 989

196

830

123

693

PARTICULIER

1 624 815

8 439

13 335

3 497

10 078

        Total

2 526 880

40 447

55 742

18 621

41 424

(1) Codification non définie : base clientèle non à jour par rapport Mac Donough.

Commentaires : Les encours sont indiqués hors créances rattachées.

 

Par secteur géographique :

 

(En milliers d’euros)

Encours sains

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

BOUCHES DU RHONE

1 614 831

19 269

39 630

9 389

29 607

CORSE

367 887

6 276

4 288

2 954

3 198

VAUCLUSE

290 445

8 500

6 742

2 501

4 971

AUTRES DEPARTEMENTS

247 542

6 363

5 082

3 765

3 648

ETRANGER

6 175

39

0

12

 

        Total

2 526 880

40 447

55 742

18 621

41 424

Commentaires : Les encours sont indiqués hors créances rattachées.

 

34. Dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

Notes

2008

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée

35

16 811

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée

35

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

211

233

        Total

 

17 022

20 855

 

35. Evolution des dettes subordonnées :

 

(En milliers d’euros)

2007

Émissions

Remboursements

Conversion

Autres

2008

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

20 622

0

-3 811

0

0

16 811

 

20 622

0

-3 811

0

0

16 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

    Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

    Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

        Total

20 622

0

-3 811

0

0

16 811

Commentaires : hors créances rattachées.

 

Détail des emprunts subordonnes :

 

(En milliers d’euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date échéance

Conditions de remboursement

Tsr 5,0 - 05-98 06-08 - code 20913

1 524

FRF

pibor3m+0,115

Juin 2010

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr tec100,7 - 07-98 07-08 - code 20959

2 287

FRF

pibor3m+0,15

Juin 2010

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,0 06-01 07-11

5 000

EUR

5,88

Juillet 2011

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 4,9 12-01 01-12

3 000

EUR

euribor3m+0,49

Janvier 2012

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 4,7 10-02 11-12

5 000

EUR

euribor3m+0,48

Novembre 2012

sans faculté de remboursement anticipé

Dettes rattachées

211

 

 

 

 

        Total

17 022

 

 

 

 

 

36. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(En milliers d’euros)

2007

Augmentation

Diminution

Autres Variations

2008

Fonds Régionaux de Solidarité

19 290

2 345

0

0

21 635

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

45 970

0

0

0

45 970

        Total

65 260

2 345

0

0

67 605

 

37. Capitaux propres sociaux :

 

(En milliers d’euros)

Capital

Primes d'émission

Provision réglementaire et subvention inv.

Ecart de réévaluation

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant affectation

81 375

67 782

0

0

99 651

248 808

60 318

309 126

Résultat au 31 décembre 2007

 

 

 

 

23 580

23 580

 

23 580

Distribution

 

 

 

 

-2 347

-2 347

 

-2 347

Capitaux propres au 31 décembre 2007 après affectation

81 375

67 782

0

0

120 884

270 041

60 318

330 359

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

 

0

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-5 705

-5 705

 

-5 705

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

4 942

4 942

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2007 avant affectation

81 375

67 782

0

0

115 179

264 336

65 260

329 596

Résultat au 31 décembre 2007

 

 

 

 

27 177

27 177

 

27 177

Distribution

 

 

 

 

-4 301

-4 301

 

-4 301

Capitaux propres au 31 décembre 2007 après affectation

81 375

67 782

0

0

138 055

287 212

65 260

352 472

Augmentation de capital

42 500

0

0

0

0

42 500

 

42 500

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

89

 

 

89

 

89

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

2 345

2 345

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2008 avant résultats

123 875

67 782

89

0

138 055

329 801

67 605

397 406

Résultat au 31 décembre 2008 avant distribution

 

 

 

 

25 313

25 313

 

25 313

Capitaux propres au 31 décembre 2008 après résultats

123 875

67 782

89

0

163 368

355 114

67 605

422 719

 

38. Engagements de financement :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de financement donnés :

 

 

    Aux établissements de crédit

0

0

    A la clientèle

343 212

403 300

        Ouverture de crédits documentaires

10 060

10 637

        Autres ouvertures de crédits confirmés

333 152

392 663

        Autres engagements

0

0

            Total des engagements de financement donnés

343 212

403 300

Engagements de financement reçus :

 

 

    D'établissements de crédit

0

0

    De la clientèle

0

0

            Total des engagements de financement reçus

0

0

 

39. Engagements de garantie :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Engagements de garantie donnés :

 

 

    D'ordre d'établissements de crédit

0

0

        Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

        Autres garanties

0

0

    D'ordre de la clientèle

240 479

225 835

        Cautions immobilières

304

429

        Cautions administratives et fiscales

3 436

2 714

        Autres cautions et avals donnés

169 764

34 238

        Autres garanties données

66 975

188 454

            Total des engagements de garantie donnés

240 479

225 835

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

728 280

663 317

 

40. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Notionnel et juste valeur

(En milliers d’euros)

2008

2007

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Couverture

Autres opérations

Total

Juste valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

        Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

        Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps de taux

208 728

0

208 728

0

90 363

0

90 363

0

        Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

208 728

0

208 728

0

90 363

0

90 363

0

    Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Swaps cambistes :

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

        Swaps financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

            A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres contrats de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

            A recevoir

50 886

0

50 886

96

25 506

0

25 506

381

            A livrer

50 535

0

50 535

-96

25 364

0

25 364

-381

 

101 421

0

101 421

0

50 870

0

50 870

0

                Total opérations fermes

310 149

0

310 149

0

141 233

0

141 233

0

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options :

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

    Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

        Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

116 806

0

116 806

0

78 671

0

78 671

148

            Vendues

116 806

0

116 806

0

78 671

0

78 671

844

        Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

        Autres options :

 

 

 

 

 

 

 

 

            Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

            Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

233 612

0

233 612

0

157 342

0

157 342

992

                Total opérations conditionnelles

233 612

0

233 612

0

157 342

0

157 342

992

                Total instruments financiers et change à terme

543 761

0

543 761

0

298 575

0

298 575

992

 

41. Classification par portefeuille :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Swaps de taux

208 728

0

0

0

208 728

90 363

0

0

0

90 363

    Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

208 728

0

0

0

208 728

90 363

0

0

0

90 363

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Options de taux achetées

116 806

0

0

0

116 806

78 671

0

0

0

78 671

    Options de taux vendues

116 806

0

0

0

116 806

78 671

0

0

0

78 671

 

233 612

0

0

0

233 612

157 342

0

0

0

157 342

        Total

442 340

0

0

0

442 340

247 705

0

0

0

247 705

 

42. Ventilation des équivalents risques pondérés :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Administrations

Etablissements de crédit OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés avant compensation

0

0

1 156

1 156

0

0

710

710

Effets de la compensation et de la

0

0

0

0

0

0

0

0

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés après compensation

0

0

1 156

1 156

0

0

710

710

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

0

578

578

0

0

355

355

 

43. Prêts données en nantissement auprès de la CRH :

 

(En milliers d’euros)

2008

Emprunt auprès de la CRH

105 000

Prêts nantis auprès de la CRH

140 000

Emprunt de Covered Bonds

446 000

Prêts nantis pour émission de Covered Bonds

527 028

 

44. Intérêts et assimilés :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-41 548

15 289

-26 259

-19 576

8 022

-11 554

Opérations avec la clientèle

-36 068

124 980

88 912

-28 238

107 448

79 210

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-3 960

6 262

2 302

-2 404

3 140

736

Opérations de macro-couverture

-202

561

359

-178

286

108

        Total

-81 778

148 496

66 718

-50 396

120 960

70 564

 

45. Revenus des titres à revenu variable :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dividendes reçus sur titres de placement

0

0

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

5 064

5 511

        Total

5 064

5 511

 

46. Commissions :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-413

0

-413

-279

0

-279

Opérations sur moyens de paiement

-9 779

19 614

9 835

-10 724

16 719

5 995

Opérations avec la clientèle

-49

34 535

34 486

-17

33 860

33 843

Opérations sur titres

0

1 660

1 660

0

2 392

2 392

Opérations de change

-2

620

618

-2

627

625

Engagements hors-bilan

-513

1 356

843

-442

1 366

924

Prestations de services financiers

-188

2 740

2 552

-288

4 940

4 652

Activités de conseil

0

103

103

0

137

137

        Total

-10 944

60 628

49 684

-11 752

60 041

48 289

 

47. Résultat sur portefeuille de négociation :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

147

102

Résultat sur instruments financiers à terme

0

0

Mouvements de provisions

0

0

        Total

147

102

 

48. Résultat sur portefeuille de placement :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-956

0

-956

-2

0

-2

Reprises de dépréciations

1

0

1

66

0

66

Moins-values de cession

0

0

0

-53

0

-53

Plus-values de cession

4 343

0

4 343

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

        Total

3 388

0

3 388

11

0

11

 

49. Autres résultats d'exploitation bancaire :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

60

60

0

72

72

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

-23

517

494

-65

271

206

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Prestations de crédit management

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-2 260

2 291

31

-3 119

2 737

-382

        Total

-2 283

2 868

585

-3 184

3 080

-104

 

50. Charges générales d'exploitation :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Frais de personnel :

 

 

    Salaires et traitements

-26 201

-26 325

    Charges de retraite et assimilées

-3 735

-3 427

    Autres charges sociales

-10 250

-9 487

    Intéressement des salariés

-3 201

-3 677

    Participation des salariés

-843

-1 517

    Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 593

-2 796

        Total « Frais de personnel »

-46 823

-47 229

Autres charges d'exploitation :

 

 

    Impôts et taxes

-2 252

-2 259

    Autres charges générales d'exploitation

-27 216

-26 613

        Total « Autres charges d'exploitation »

-29 468

-28 872

        Total

-76 291

-76 101

 

51. Charges de retraites et assimilées :

 

(En milliers d’euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-271

-245

-516

Droits acquis sur la période

324

 

324

Coût financier

800

 

800

Rendement brut attendu des actifs

 

-209

-209

Variation des frais de gestion

 

0

0

Versement de la période au fonds

 

-364

-364

Frais sur versements

 

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

39

 

39

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

-201

-10

-211

Autres éléments

0

0

0

Variation enregistrée en résultat

691

-828

-137

Ecart actuariel sur engagements

1 149

 

1 149

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

449

449

Autres écarts actuariels

0

0

0

Variation des écarts actuariels non enregistrés

1 149

449

1 598

Modification de régime intervenue dans la période

0

 

0

Autres éléments

0

0

0

Autres variations non comptabilisées

0

0

0

 

52. Coût du risque :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Dépréciations

 et provisionnements

Reprises nettes de dépréciations

et provisions

Pertes non couvertes par dépréciations et provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations

 et provisionnements

Pertes non couvertes par

dépréciations et provisions

Pertes non couvertes par provisions-

Récupérations

sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

    Encours sur la clientèle

-19 771

15 053

0

1 241

-3 477

-25 286

21 467

0

1 296

-2 523

    Titres et débiteurs divers

-4 316

0

-712

0

-5 028

0

0

-345

0

-345

 

-24 087

15 053

-712

1 241

-8 505

-25 286

21 467

-345

1 296

-2 868

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    Engagements hors-bilan

-758

722

 

 

-36

-971

816

 

 

-155

    Provisions générales

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

    Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-758

722

 

 

-36

-971

816

 

 

-155

        Total coût du risque

-24 845

15 775

-712

1 241

-8 541

-26 257

22 283

-345

1 296

-3 023

 

53. Résultat sur actifs immobilisés :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-6

0

 

-6

-10

0

 

-10

Reprises de dépréciations

84

0

 

84

57

0

 

57

Moins-values de cession

-28

0

-1

-29

-56

0

-46

-102

Plus-values de cession

7

0

16

23

354

0

25

379

        Total

57

0

15

72

345

0

-21

324

 

54. Résultat exceptionnel :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

398

3 708

    Dont :

 

 

        Boni de liquidation de la Société de gestion Provençale et Corse

0

1 487

        Boni de liquidation Quatrem

0

1 131

        Subvention SOCAMA

 

188

        Reprise provision URSSAF

0

196

        Provisions pour risques et charges

225

 

        Dégrèvement IS

0

104

        Indemnité assurance

 

 

        Régularisation de dossiers

0

420

        Divers

173

182

Dotations aux provisions exceptionnelles

-984

-534

    Dont :

 

 

        Fusion de la Magalone

0

-102

        Subvention SOCAMA

-586

 

        Provision pour risques et charges

0

-50

        Régularisation du prorata de TVA

-113

-41

        Perte holp up / fermeture de comptes

-111

-125

        Divers

-174

-216

            Total

-586

3 174

 

55. Honoraires des Commissaires aux comptes :

 

(En milliers d’euros) HT

Montant payés et provisionnés en 2008

KPMG audit Réseau KPMG

ACE Réseau PKF

Total

Commissariat aux comptes, examen des comptes individuels et consolidés

72

72

144

Autres diligences directement liées à la mission du commissaire aux comptes

30

0

30

        Total

102

72

174

 

Résultats financiers au cours des 5 derniers exercices.

 

(En milliers d’euros)

2004

2005

2006

2007

2008

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

    Capital social

62 063

62 060

81 375

81 375

123 875

    Nombre de parts sociales émises (en milliers)

3 879

3 879

5 086

5 086

6 193

    Nombre de CCI émis (en milliers)

0

0

1 017

1 017

1 548

    Capitaux propres

152 596

163 890

272 388

291 513

355 114

Opérations et résultat de l'exercice :

 

 

 

 

 

    Produit net bancaire

108 100

112 412

116 750

124 373

125 586

    Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et dépréciations

21 688

26 139

27 835

31 407

21 805

    Impôts sur les bénéfices

11 608

13 363

11 670

11 815

7 679

    Participation des salariés au résultat de l'exercice

1 332

1 656

2 116

1 517

843

    Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions

15 654

18 754

23 580

27 177

25 313

    Intérêt distribué aux parts sociales

2 094

2 179

2 347

2 418

2 898

    Dividendes versés aux CCI

0

0

0

1 884

1 507

Résultat par part sociale + CCI :

 

 

 

 

 

    Résultat après impôts et participation des salariés mais avant dotation aux amortissements et dépréciations

4,04

4,83

4,64

5,34

4,09

    Résultat après impôts, participation, dotation aux amortissements et dépréciations

4,04

4,83

4,64

5,34

4,09

    Dividende attribué à chaque CCI

0

0

0

1,84

0,97

    Intérêt versé à chaque part

0,56

0,56

0,60

0,60

0,60

Personnel :

 

 

 

 

 

    Effectif moyen des salariés

735

787

798

817

830

    Montant de la masse salariale de l'exercice

22 868

24 533

23 807

25 527

26 347

    Montant des sommes versées au titre des charges sociales

10 774

11 708

12 528

12 834

14 122

 

Principaux ratios de gestion réglementaires.

 

 

2006

2007

2008

 

Coefficient d'exploitation (avec participation int/créances douteuses)

64,30%

64,70%

64,60%

 

Ratio de liquidité

197,00%

137%

159%

mini 100%

Ratio de fonds propres et ressources longues

72,09%

Abrogé

Abrogé

mini 60%

Ratio de solvabilité

23,77%

18,96%

10,85%

mini 8%

Rentabilité des capitaux propres ROE (BPPC seule)

13,03%

10,28%

7,67%

 

 

Répartition du capital.

 

Ventilation par agent économique

Nombre de sociétaires

Capital détenu

(en milliers d’euros)

Nombre de parts en milliers

Sociétés

3 579

5 871

367

Entrepreneurs individuels

4 118

5 216

326

Particuliers

48 034

77 460

4 841

Divers

165

339

21

CCI détenus par Natixis (1)

1

24 775

1 548

SAS sociétariat BPPC (1)

1

10 214

638

        Total

55 898

123 875

7 742

(1) Les CCI n'ont pas de droit de vote et de quorum ainsi que les parts détenues par la SAS Sociétariat BPPC.

 

Informations financières participations et activités de portefeuille au 31 décembre 2008.

 

(En milliers d’euros)

Nombre d'actions

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Valeur brute comptable

31/12/2007

Variation brute encours comptable

2008/2007

Participation SCM/GC2I :

 

 

 

 

 

 

    GIE CG2I INVESTISSEMENT

4 383

67

0

67

691

-624

    CAPITAL IBP INVESTISSEMENT

58 000

580

0

580

480

100

    SOCAMAS

3 000

5

0

5

5

0

    SOCAMI

4 994

76

0

76

76

0

        Total

 

728

0

728

1 252

-524

Participation groupe des BP :

 

 

 

 

 

 

    BANQUE FEDERALE

1 613 664

103 032

0

103 032

78 306

24 726

    BANQUE CHAIX

368 813

154 028

0

154 028

0

154 028

    I-BP

135 888

1 359

0

1 359

1 359

0

    SAS GUIDEO

0

0

0

0

29

-29

    BP DEVELOPPEMENT

413 230

9 387

0

9 387

5 220

4 167

    BP DEVELOPPEMENT ACTIONS P

33

10

0

10

10

0

    SAS BP CREATION

1 633

163

0

163

163

0

    SPEF EUROCROISSANCE

1 500

2

0

2

324

-322

        Total

 

267 981

0

267 981

85 411

182 570

Participation hors groupe des BP :

 

 

 

 

 

 

    IDES

44

7

0

7

7

0

    SIPAREX

107

1

0

1

1

0

    SOLYMATIC PACA

500

8

8

0

8

0

    OSEO GARANTIE (EX SOFARIS)

434

12

6

6

12

0

    SOPRORENTE

628

146

0

146

146

0

    FRUTIHABITAT

0

0

0

0

18

-18

    FEMU QUI SA

146

20

0

20

20

0

        Total

 

194

14

180

212

-18

        Total général 1

 

268 903

14

268 889

86 875

182 028

Participation BPPC :

 

 

 

 

 

 

    MIM

499

8

0

8

8

0

    SIPC

500

7

0

7

7

0

    SCR PROVISIONS ET CORSE

3 350

503

0

503

300

203

        Total

 

518

0

518

315

203

Participation SCI :

 

 

 

 

 

 

    SCI CANEBIERE

374

570

0

570

570

0

        Total

 

570

0

570

570

0

        Total général 2

 

1 088

0

1 088

885

203

AUTRES PARTICIPATIONS :

 

 

 

 

 

 

    CORSE GARANTIE

0

0

0

0

46

-46

    SCMC

298

5

5

0

5

0

    SAEMM

180

3

3

0

3

0

    SAVEM

90

3

3

0

3

0

    CAISSE DEVEL CORSE

12 000

183

0

183

183

0

    IAD

700

11

11

0

11

0

    SEMEPA

117

2

2

0

2

0

        Total

 

207

24

183

253

-46

        Total général 3

 

207

24

183

253

-46

        Total général

 

270 198

38

270 160

88 013

182 185

 

C. — Rapports des commissaires aux comptes.

 

I. — Rapport aux comptes consolidés.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2008 sur : le contrôle des comptes consolidés de la Banque Populaire Provençale et Corse (BPPC), tels qu’ils sont joints au présent rapport;

— La justification de nos appréciations ;

— Les vérifications spécifiques prévues par la loi.

— Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations. — La crise financière qui s’est progressivement accompagnée d’une crise économique emporte de multiples conséquences pour les entreprises et notamment au plan de leur activité et de leur financement. La très grande volatilité sur les marchés financiers demeurés actifs, la raréfaction des transactions sur des marchés financiers devenus inactifs ainsi que le manque de visibilité sur le futur créent des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables qui sont requises en application des principes comptables s’appliquant à l’activité bancaire de votre société. C’est dans ce contexte incertain que nous avons dû procéder à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce.

— Estimations comptables : Comme indiqué dans la Note 2.3.1 de l’annexe aux comptes consolidés relative aux règles et principes comptables, ainsi que dans la Note 3.27 relative à la synthèse des dépréciations et provisions, votre Groupe constate des dépréciations et constitue des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille. Votre Groupe détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les Notes 2.3.2, et 2.5 de l’annexe relatives aux règles et méthodes comptables, ainsi que les Notes 3.5 à 3.8 et 3.35, exposent les règles et méthodes comptables appliquées aux titres et aux instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les Notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application. Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas du coût historique et de leur valeur d’utilité comme indiqué dans la Note 2.3.2 de l’annexe relatives aux règles et méthodes comptables et dans les Notes 3.9 à 3.11. Dans le cadre de notre appréciation des estimations retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille. Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux et les risques relatifs aux encours d’épargne-logement (Note 2.4.2 de l’annexe relative aux règles et méthodes comptables, et Notes 3.27 et 3.28). Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central, ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés, et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans l’annexe.

— Vérifications spécifiques : Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi et au contrôle des informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés…

 

Fait à Marseille, le 13 mars 2009.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG SA,

Audit Conseil Expertise SA,

Département de KPMG SA :

Membre de PKF International :

Georges Maregiano, Associé ;

Jean-Norbert Muselier, Associé,

 

Guy Castinel, Associé.

 

II. — Rapport aux comptes sociaux.

 

 

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations. — La crise financière qui s’est progressivement accompagnée d’une crise économique emporte de multiples conséquences pour les entreprises et notamment au plan de leur activité des transactions sur des marchés financiers devenus inactifs ainsi que le manque de visibilité sur le futur créent des conditions spécifiques cette année pour la préparation des comptes, particulièrement au regard des estimations comptables qui sont requises en application des principes comptables s’appliquant à l’activité bancaire de votre société. C’est dans ce contexte incertain que nous avons dû procéder à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance en application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce.

— Estimations comptables : Comme indiqué dans les Notes 2.3, 3.5, 3.28 et 3.29 de l’annexe aux comptes annuels relatives aux règles et principes comptables, votre Banque Populaire constate des dépréciations et constitue des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la Direction, relatif au suivi des risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture à l’actif par des dépréciations déterminées sur base individuelle et au passif par des provisions calculées sur base de portefeuille. Votre Banque Populaire détient des positions sur titres et sur instruments financiers. Les Notes 2.3.2, 2.5, 3.7 à 3.13, 3.28 et 3.29 de l’annexe exposent les règles et méthodes comptables relatives aux titres et aux instruments financiers. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par la société et des informations fournies dans les Notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application. Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont évalués au plus bas du coût historique et de leur valeur d’utilité comme indiqué dans la Note 2.3.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation des estimations retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille. Votre Banque Populaire constitue des provisions pour couvrir ses engagements sociaux et les risques relatifs aux encours d’épargne-logement (Notes 2.4.2 et 3.29 de l’annexe). Dans le cadre de nos travaux, nous avons examiné la conformité de la méthodologie d’évaluation de ces engagements aux modèles fournis par votre organe central, ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés, et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans l’annexe. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

— Vérifications spécifiques : Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. En application de la loi, nous nous sommes assurés que les diverses informations relatives aux prises de participation et de contrôle vous ont été communiquées dans le rapport de gestion.

 

Fait à Marseille, le 13 mars 2009.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG SA,

Audit Conseil Expertise SA,

Département de KPMG SA :

Membre de PKF International :

Georges Maregiano, Associé ;

Jean-Norbert Muselier, Associé,

 

Guy Castinel, Associé.

 

III. — Rapport spécial.

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions réglementées.

 

I. Conventions autorisées au cours de l’exercice. — En application de l’article L. 225-40 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de l’autorisation préalable de votre Conseil d’Administration. Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions, mais de vous communiquer, sur la base des informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés, sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article R. 225-31 du Code de commerce, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation. Nous avons mis en oeuvre les diligences que nous avons estimé nécessaires au regard de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des commissaires aux comptes relative à cette mission. Ces diligences ont consisté à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de base dont elles sont issues.

 

Convention n°1 : convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission d’obligations sécurisées « Covered Bonds » par la société Banques Populaires Covered Bonds (BPCB) :

— Personne concernée : Monsieur Jean-Louis Tourret, Président du Conseil d’Administration de la Banque Populaire Provençale et Corse et Administrateur de la Banque Fédérale des Banques Populaires.

— Nature, objet, modalités : Lettre d’adhésion en date du 9 avril 2008 à la Convention cadre de crédit et de garantie financière relative au programme d’émission de Covered Bonds régularisée par la Banque Fédérale des Banques Populaires le 14 décembre 2008.

Au titre de l’émission de covered bonds par BP Covered Bonds, la Banque Populaire Provençale et Corse a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement assortis de sûretés telles que l’hypothèque, le privilège de prêteurs de deniers et la garantie des sociétés de caution mutuelle. Au 31 décembre 2008, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de BP Covered Bonds s’élève à 527  M€.

 

Convention n°2 : protocoles relatifs aux modalités de délivrance des garanties par les Sociétés de Caution Mutuelles et à la fixation des obligations de la Banque Populaire Provençale et Corse et des Sociétés de Caution Mutuelles concernées :

— Personne concernée : Messieurs Paul Gilles, Président de la SOCAMA du Vaucluse, Jacques Coletti, Président de la SOCAMA des Bouches du Rhône, Alain Astolfi, Président de la SOCAMA de Corse. Monsieur Gilles ayant été Administrateurs de la Banque Populaire Provençale et Corse jusqu’au 22 avril 2008, la convention conclue avec la SOCAMA de Vaucluse a été soumise au régime des conventions réglementées et a fait l’objet à ce titre d’une autorisation préalable par le Conseil d’Administration. Par souci de cohérence, les conventions de même nature conclues avec les SOCAMA des Bouches du Rhône et de Corse ont été soumises de la même manière à l’approbation préalable de votre Conseil d’Administration, en dépit de l’absence d’obligation légale.

— Nature, objet, modalités :

– Convention BPPC – SOCAMA des Bouches du Rhône : Il a été signé en date du 12 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA des Bouches du Rhône un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations. Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2008 :

– Montant des encours BPPC cautionnés par la SOCAMA des Bouches du Rhône : 41 726 K€ de garanties en hors-bilan et 1 668 K€ de contentieux en attente de remboursement ;

– Montant de la subvention d’équilibre avec clause de retour à meilleure fortune consentie par la BPPC à la SOCAMA des Bouches du Rhône : 220 K€.

– Convention BPPC – SOCAMA de Vaucluse Il a été signé en date du 20 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA de Vaucluse un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations. Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2008 :

– Montant des encours BPPC cautionnés par la SOCAMA de Vaucluse : 11 126 K€ de garanties en hors-bilan et 709 K€ de contentieux en attente de remboursement ;

– Montant de la subvention d’équilibre avec clause de retour à meilleure fortune consentie par la BPPC à la SOCAMA de Vaucluse : 220 K€.

 

Convention BPPC – SOCAMA Corse. — Il a été signé en date du 20 février 2008 entre la Banque Populaire Provençale et Corse et la SOCAMA Corse un protocole relatif aux modalités de délivrance des garanties et à la fixation des obligations. Les principales incidences de ce protocole sont les suivantes au titre de l’exercice 2008 :

— Montant des encours BPPC cautionnés par la SOCAMA Corse : 11 820 K€ de garanties en hors-bilan et 497 K€ de contentieux en attente de remboursement ;

— Montant de la subvention d’équilibre avec clause de retour à meilleure fortune consentie par la BPPC à la SOCAMA Corse : néant.

 

Convention approuvée au cours d’exercices antérieurs dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice. — Par ailleurs, en application du Code de commerce, nous avons été informés que l’exécution de la convention suivante, approuvée au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.

 

Convention cadre entre Foncia et la BFBP, agissant pour le compte de la BPPC :

— Nature, objet : Convention cadre intitulée « comptes mandants » du Groupe Foncia conclue entre Foncia Groupe et la Banque Fédérale des Banques Populaires, agissant au nom et pour le compte des Banques Populaires Régionales.

— Modalités : Cette convention autorisée par le Conseil d’Administration du 20 novembre 2007 prévoit la tenue des comptes mandants des cabinets Foncia par le Groupe Banque Populaire aux conditions stipulées dans la dite convention.

 

Fait à Marseille, le 13 mars 2009.

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG SA,

Audit Conseil Expertise SA,

Département de KPMG SA :

Membre de PKF International :

Georges Maregiano, Associé ;

Jean-Norbert Muselier, Associé,

 

Guy Castinel, Associé.

 

D. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

0902304

09/05/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire provençale et corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 5450
Texte de l'annonce :

0805450

9 mai 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE

 

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable,

régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et

financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits

Siège social : 245, boulevard Michelet, 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

 

 

I. — Bilan au 31 décembre 2007.

(En milliers d'euros.) 

Actif

Annexes

2007

2006

Caisse, Banques centrales, C.C.P

1

53 959

33 589

Effets publics et valeurs assimilées

3

745

822

Créances sur établissements de crédit

4

154 597

188 297

Opérations avec la clientèle

5

2 384 076

1 947 684

Obligations et titres à revenu fixe

8

50 899

30 935

Actions et titres à revenu variable

9

148 397

54 808

Participation et autres titres détenus à LT

11

87 012

69 665

Parts dans les entreprises liées

11

884

1 115

Immobilisations incorporelles

14 à 16

1 612

2 143

Immobilisations corporelles

14 à 16

17 185

17 795

Autres actifs

17 à 19

18 242

15 033

Comptes de régularisation

17 à 19

83 498

95 155

        Total actif

 

3 001 106

2 457 041

 

 

Passif

Annexes

2007

2006

Banques centrales, C.C.P

 

0

0

Dettes sur les établissements de crédit

20 et 21

606 987

233 852

Opérations avec la clientèle

22 et 23

1 841 741

1 703 301

Dettes représentées par un titre

24

39 151

32 313

Autres passifs

25 et 26

7 104

8 246

Comptes de régularisation

25 et 27

100 974

103 746

Provisions pour risques et charges

28 et 29

27 521

22 044

Dettes subordonnées

34 et 35

20 855

20 833

Fonds pour risques bancaires généraux

36

65 260

60 318

Capitaux propres hors FRBG

37

291 513

272 388

    Capital souscrit

 

81 375

81 375

    Primes d'émission

 

67 782

67 782

    Réserves

 

111 584

97 967

    Report à nouveau

 

3 595

1 684

    Résultat de l'exercice

 

27 177

23 580

        Total passif

 

3 001 106

2 457 041

 

 

Hors bilan

Annexes

2007

2006

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement donnés

38

403 300

226 899

    Engagements de garantie donnés

39

225 835

183 049

    Engagements sur titres

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement reçus

38

0

0

    Engagements de garantie reçus

39

663 317

572 429

    Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultats.

(En milliers d'euros.)

 

Annexes

2007

2006

Intérêts et produits assimilés

44

120 960

102 239

Intérêts et charges assimilés

44

-50 396

-35 141

Revenus des titres à revenu variable

45

5 511

1 746

Commissions (produits)

46

60 041

58 559

Commissions (charges)

46

-11 752

-10 538

Résultat sur portefeuille de négociation

47

102

92

Résultat sur portefeuille de placement

48

11

568

Autres produits d'exploitation bancaire

49

3 080

2 890

Autres charges d'exploitation bancaire

49

-3 184

-3 665

    Produit net bancaire

 

124 373

116 750

Charges générales d'exploitation

50

-76 101

-70 040

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-4 813

-4 999

    Résultat brut d'exploitation

 

43 459

41 711

Coût du risque

52

-3 023

-3 588

    Résultat d'exploitation

 

40 436

38 123

Résultat sur actifs immobilisés

53

324

415

Résultat courant avant impôt

 

40 760

38 538

Résultat exceptionnel

54

3 174

-805

Impôt sur les bénéfices

 

-11 815

-11 670

Dotations / Reprises FRBG et provisions regl.

 

-4 942

-2 483

    Résultat net

 

27 177

23 580

 

 

III. — Annexes

 

1. – Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire provençale et Corse sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2007 et 31 décembre 2006.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque Fédérale des Banques Populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques Populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque Fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque Fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque Fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque Fédérale des Banques Populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques Populaires. Ainsi le 2 avril 2007 la Banque Fédérale a signé, conjointement avec la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, une convention de double affiliation avec Natixis, à la suite de l'agrément donné le 30 mars 2007 par le Comité des Etablissements de Crédit et des Entreprises d'Investissement.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque Fédérale, d’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques Populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques Populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques Populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque Fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque Populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit Maritime mutuel, dont la Banque Fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques Populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques Populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2007 :

— En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres s’élève à 5 616 milliers d’euros.

— En application de l’avis 2007-B du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt dans le cadre du dispositif du prêt à taux zéro suite au nouveau régime de financement par l’Etat, un changement de méthode par capitaux propres a été constaté pour un montant de 173 milliers d’euros.

 

2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque Populaire ne supporte pas de risque de change significatif

Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

3. Bilan – Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

 

Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle. — Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2005-03 du Comité de la Réglementation Comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière. Pour les collectivités locales le délai réglementaire de neuf mois a été ramené à six mois à compter de 2007. Depuis le 1er janvier 2007, cette identification s’applique aux découverts non autorisés en application du nouvel article 3 bis du règlement 2002-03 modifié par le règlement 2007-06.

Cette évolution réglementaire ne s’est pas traduite par la constatation de nouvelles dépréciations sur les encours au titre des encours par prélèvement sur capitaux propres, tant sur les découverts que sur les créances déclassées par contagion. En effet, l’obligation réglementaire de déclassement en douteux de ces créances n’a pas eu d’impact sur l’appréciation du risque par la Banque Populaires sur les encours concernés au 31 décembre 2006 et donc dans le bilan d’ouverture 2007. Le transfert d’encours sains à douteux s’élève à 13,97 millions d’euros au 1er janvier 2007.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés».

Des provisions statistiques sont également calculées sur des encours de découverts de plus de 90 jours en s’appuyant sur les risques de perte sur le déclassement de ces créances de faibles montants ;

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte font l’objet d’une procédure quasi systématique, ces pertes sont contrôlés par le responsable de service dossier par dossier si le montant est supérieur à 3 000 euros.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

 

— Créances restructurées : Les créances restructurées donnent lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre le capital restant dû initial et les flux attendus (capital et intérêts) à la suite de la restructuration, les flux étant actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. La décote peut également être calculée par référence à un prix de marché dans la mesure où il est observable pour des créances de même nature et de mêmes caractéristiques mais cette possibilité n’est pas utilisée.

Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et en «Coût du risque» en résultat. Dans le cas où la créance restructurée reste inscrite en douteux, la décote peut ne pas être individualisée lorsqu’un calcul de dépréciation global est effectué englobant la décote. La surcote éventuelle n’est pas enregistrée. A la Banque Populaire Provençale et Corse, nous n’avons pas de restructuration de prêts en dehors du marché, demandant le calcul de la décote ou de la surcote.

Pour les créances restructurées classées en encours sains l’étalement de la décote est porté en «Intérêts et produits assimilés». Pour les créances restructurées classées en encours douteux l’étalement de la décote et/ou la reprise de la dépréciation au titre de l’effet temps sont également enregistrés en «Intérêts et produits assimilés». Les variations de dépréciation constatées au titre du risque de non recouvrement sont quant à elles, enregistrées en «Coût du risque».

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Dans le cas où la décote était incluse dans la dépréciation globale, elle doit être extraite pour continuer à être étalée en «Intérêts et produits assimilés» tandis que la dépréciation est intégralement reprise en «Coût du risque». Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié par le Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

 

— Portefeuille de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres acquis avec l’intention de les détenir durant une période supérieure à six mois, à l’exception des titres à revenu fixe que l’établissement a l’intention de conserver jusqu’à l’échéance.

 

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces dépréciations sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des dépréciations.

Les dotations et reprises pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés".

 

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention et les moyens de les détenir jusqu’à l’échéance. Ils font l’objet d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme) et pour certains bénéficient d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). Le reclassement éventuel en titres de placement s’opère à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine. En cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle selon la méthode actuarielle.

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le montant des moins values latentes relatives au portefeuille d’investissement est nul au 31 décembre 2007.

 

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de dépréciations déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de dépréciations comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats "Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés".

 

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais.

Les titres sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes. La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de dépréciations sont inscrites en poste "gains ou pertes sur actifs immobilisés".

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 1er janvier 2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

 

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Provençale et Corse sont les suivantes :

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles est réputée nulle.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

Biens

Durée d’utilité

Matériel Machine, Mobilier de bureau

5 à 10 ans

Matériel informatique

4 à 5 ans

Matériel de transport

5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

 

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’acquisition.

S’agissant des immobilisations incorporelles développées en interne, les frais de développement sont comptabilisés en charges, conformément à l’option offerte par le règlement 2004-06 du CRC.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

4. Bilan - Passif

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

4.2. Provisions :

Provisions pour impôts. — Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

— Quote-part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

— Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

 

Provisions pour passifs sociaux. — Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil National de la Comptabilité.

La provision comptabilisée au bilan correspond :

— À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

— Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

— Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques

– Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires)

– Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2007 sont les suivantes :

— Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,46% et le rendement attendu des actifs de 6,10% ; le taux d’inflation retenu est de 2%.

— Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 4,32% et le taux de rendement attendu de 3,51% ;

— Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 4,17% ;

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée successivement par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, et par les lois de financement de la Sécurité Sociale de 2007 et de 2008.

Dans le cadre de l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005, un accord de branche a été signé en 2005 permettant les départs avant 65 ans à l’initiative de l’employeur en exonération de charges sociales pour les départs intervenant avant le 31 décembre 2009.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2007 prévoit qu’après le 1er janvier 2014 les départs volontaires avant 65 ans seront chargés, la mise à la retraite avant 65 ans étant interdite. L’effet financier induit par la loi a eu pour conséquence une augmentation de l’engagement au 31 décembre 2006 non intégrée dans les comptes 2006 la loi ayant été adoptée en fin d’année. Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2006 n’intervient qu’à partir de 2007.

La loi de financement de la sécurité sociale pour 2008 supprime le dispositif transitoire qui était prévu par la loi de 2007 pour la période entre le 1er janvier 2010 et le 1er janvier 2014. La mise à la retraite avant 65 ans avec accord du salarié n’est plus possible à compter du 1er janvier 2010, s’agissant de départs volontaires avant 65 ans ils seront chargés. Par ailleurs, une nouvelle contribution est mise en place sur les indemnités versées pour les départs avant ou après 65 ans (25% du montant pour celles versées du 11 octobre 2007 au 31 décembre 2008 puis 50% au-delà). Cette revalorisation est qualifiée de changement de régime et son étalement calculé sur le montant de l’engagement au 31 décembre 2007 n’intervient qu’à partir de 2008.

Ces changements de régime font l’objet d’un étalement dans la mesure où ils sont relatifs à des droits non acquis. L’étalement est réalisé de manière linéaire sur la durée résiduelle de vie active moyenne (durée d’acquisition des droits) qui est de 41e années.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 55,55%.

 

Provisions au titre de l’attribution d’action gratuite de Natixis aux salariés (SAGA). — Les assemblées générales de Natixis du 17 novembre 2006 et du 24 mai 2007, ont fixé le cadre de l’attribution d’actions gratuites Natixis à ses salariés ainsi qu'aux salariés du Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne. Le schéma d’attribution gratuite d’actions (SAGA) s’appuie sur deux textes de loi récents qui permettent aux salariés de devenir actionnaire de leur entreprise sans effort financier et d’être ainsi associés plus étroitement à son développement.

Le 12 novembre 2007, le Directoire de Natixis a adopté les modalités de l’attribution dans le respect des conditions fixées par la loi et relatives aux périodes d’acquisition et de détention. Dans ce cadre, les salariés de la Banque Populaire ont reçu un droit à recevoir 60 actions au bout d’un délai de deux ans (période d’acquisition). Au terme de ce délai, les titres attribués au salarié devront être conservés par ce dernier deux ans avant de devenir disponibles (période de conservation).

L’acquisition des titres destinés à être attribués aux salariés de la Banque Populaire sera facturée par Natixis en novembre 2009 lors de l’attribution des titres. Au 31 décembre 2007, elle a fait l’objet d’un provisionnement intégral en charges de personnel pour un montant de 798 milliers euros sur la base du prix d’acquisition des titres par Natixis et tenant compte d’un taux de turn over.

 

Provisions épargne-logement. — En application de l’avis 2006-02 du CNC, les risques relatifs aux comptes et plans épargne logement ont fait l’objet à compter du 1er janvier 2007 d’une évaluation ainsi que d’un provisionnement.

Les risques couverts sont de deux nature :

— le risque de consentir des crédits futurs à un taux réglementé inférieur aux conditions de marché ;

— le risque de rémunérer l’épargne collectée à des conditions désavantageuses par rapport aux conditions de marché futures.

Ces deux risques sont évalués de manière prospective, jusqu’à l’extinction des encours d’épargne portés au bilan, d’où la nécessité de modéliser l’évolution des encours actuels (collecte et conversion de crédit) sur la base d’hypothèses de taux futurs et de comportement de la clientèle.

Le modèle retenu est celui qui s’applique au niveau du Groupe Banque Populaire pour l’établissement des comptes consolidés. Il procède d’une démarche en trois étapes :

1ère étape : Génération de 10 000 chemins de taux par simulation de Monte Carlo. Le processus utilisé est un processus d’Ornstein-Uhlenbeck avec retour à la moyenne. Cette méthode intègre une matrice de corrélation entre les différents index fondée sur un historique de 10 ans glissants ; le niveau cible du retour à la moyenne pour chacun des index étant déterminé à partir des prévisions à long terme des économistes du Groupe, également appliquées dans la gestion de bilan.

2ème étape : Modélisation des écoulements des encours sur chaque chemin de taux simulés à partir d’un profil attendu représentant la tendance moyenne historique des encours de chaque génération en intégrant une sensibilité du comportement de la clientèle, tant en décollecte qu’en conversion en crédit, en fonction de l’écart entre les taux réglementés et les taux du marché (chemins de taux simulés).

3ème étape : Le calcul de la provision finale résulte de la moyenne des différences constatées sur chacun des chemins entre les flux établis sur la base des taux réglementés (épargne hors prime d’état ou crédit) et ceux calculés à partir des taux de marché futurs déterminés par le modèle sur chaque année d’écoulement pour des produits équivalents ; ces différences sont actualisées avec la courbe zéro-coupon moyenne des douze derniers mois déduite des taux swaps. Les taux de référence (taux de marché) sont déterminés pour la phase épargne, en utilisant comme produit équivalent les comptes à terme progressifs Fidélis, diffusés dans le réseau Banque Populaire et pour la phase crédit future, en appliquant le principe de tarification du Groupe pour des prêts habitats ayant la même duration que les prêts PEL (TxSwap + spread de liquidité).

Seules les moins values nettes par génération de taux sont provisionnées, les plus-values nettes n’étant pas retenues. Enfin, chacune des 10 000 provisions est calculée déduction faite des flux relatifs à l’encours considéré comme insensible à l’évolution des taux. Par prudence, ce profil sans risque est plafonné au niveau constaté lors de la dixième année de vie de chaque génération, puis est écoulé linéairement sur les vingt années suivantes.

Les risques sur Comptes Épargne Logement (CEL) sont obtenus selon une méthode analogue, à l’aide d’hypothèses de transformation distinctes. Toutefois, seul le risque de transformation en crédit est provisionné, la rémunération de la phase épargne étant révisable et indexée sur les taux de marché. La valeur future des taux de crédits CEL est déterminée par le modèle à partir de la formule réglementaire.

Enfin, la provision totale intègre la différence constatée, sur les stocks de prêts PEL et CEL en vie à la date de calcul, entre les flux futurs actualisés d’une part au taux de marché de l’année de mise en place de ces crédits et d’autre part au taux réglementé consenti au client. Cette différence est reprise ensuite actuariellement sur la durée de vie des prêts concernés.

Les autres provisions inscrites au passif sont principalement constituées par les provisions sur engagements par signature et les provisions sur litiges.

 

4.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — Le FRBG enregistre les montants que la Banque Populaire Provençale et Corse décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3)

 

4.4. Capitaux propres. — Les CCI émis en 2006 par la Banque Populaire en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, ils ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne.

 

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

En vertu de l'article 7 du contrat d'émission des CCI, « le taux de rémunération des CCI doit être au moins égal au taux de rémunération versé aux parts sociales, étant précisé que le taux de rémunération sera appliqué sur la valeur nominale des CCI. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI ».

 

5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée)

– macro-couverture (gestion globale de bilan)

– positions spéculatives

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits ou charges assimilés ». Le poste « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation » est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits ou charges assimilées ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

6. Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2007, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

7. Engagements de la Banque Populaire ne faisant pas l’objet d’une inscription en hors bilan. — Au titre des mobilisations auprès de la Caisse de Refinancement de l’Habitat (CRH), la Banque Populaire a nanti un portefeuille de créances résultant de prêts acquéreurs au logement garantis, soit par une hypothèque de premier rang, soit par une sûreté immobilière conférant une garantie équivalente. Au 31 décembre 2007, le montant du portefeuille de créances nanties au profit de la CRH s’élève à 109 millions d’euros.

 

8. Compte de résultat :

8.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation.

— Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations.

— Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

8.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

8.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 55 747 heures.

 

8.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés. On peut notamment citer une provision pour tva d’un montant de 105 milliers d’euros suite au choix de désorption du Groupe, d’un boni de liquidation suite à la transmission universel de patrimoine de la Société Gestion Provençale et Corse pour un montant de 1 487 milliers d’euros, d’un mali de fusion de la SA Magalone de 102 K€, et d’un produit de liquidation su contrat d’assurance quatrem de 1,1 M€.

 

8.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33,1/3% mais également le crédit d’impôt sur les prêts à taux zéro.

La Banque Populaire Provençale et Corse a constitué, un groupe d’intégration fiscale, avec :

Multi Images Méditerranée

Société Immobilière Provençale et Corse

SCI la Canebière

SAS Sociétariat BPPC

La société de tête de groupe est seule redevable de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble.

Les filiales ainsi intégrées contribuent à la charge d’impôt comme en l’absence d’intégration fiscale. En cas d’éventuelle sortie du périmètre, elles bénéficieraient conventionnellement d’une indemnité correspondant à tous les surcoûts fiscaux qui résulteraient de leur appartenance au groupe d’intégration.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Caisse, banques centrales, CCP

 

53 959

33 589

Effets publics et valeurs assimilées

3

745

822

Créances sur les établissements de crédit

 

154 597

188 297

    A vue

4

8 993

93 499

    A terme

4

145 546

94 342

    Créances douteuses nettes

 

0

0

    Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

0

    Valeurs non imputées

 

0

0

    Créances rattachées

 

58

456

        Total

 

209 301

222 708

 

Commentaires : les encours sont indiqués créances rattachées.

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

Non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

114 168

748

689

30 684

0

146 289

Créances sur la clientèle

101 909

188 402

767 035

1 185 745

0

2 243 091

Créances de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 827

16 288

30 389

1 256

0

50 760

Passif

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

168 590

81 969

10 501

305 980

0

567 040

Dettes sur la clientèle

199 392

37 834

203 050

118 170

0

558 446

Dettes représentées par un titre

13 534

5 575

18 257

1 250

0

38 616

Emprunts subordonnés

0

3 811

16 811

0

0

20 622

    Total

600 420

334 627

1 046 732

1 643 085

0

3 624 864

 

Commentaires : les encours sont ventilés hors créances rattachées et hors douteux et douteux compris.

 

 

Annexes 3. – Détail des effets publics.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

0

743

0

743

0

818

0

818

Dépréciations

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

2

0

2

 

4

0

4

    Total

0

745

0

745

0

822

0

822

 

Commentaires : hors créances rattachées

 

Annexe 4. – Créances saines interbancaires.

(En milliers d'euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

8 993

115 528

124 521

93 499

94 300

187 799

Prêts financiers

 

0

0

 

0

0

Valeurs reçues en pension livrée

0

18

18

0

42

42

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

0

0

 

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

30 000

30 000

 

0

0

    Total

8 993

145 546

154 539

93 499

94 342

187 841

 

Commentaires : hors créances rattachées

 

Annexe 5. – Opérations avec la clientèle – Actif.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Comptes ordinaires débiteurs

 

88 537

71 667

Créances commerciales

 

30 799

38 201

Autres concours à la clientèle

6

2 212 292

1 796 426

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

14 512

12 930

Créances douteuses nettes

 

37 936

28 460

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

 

    Total

 

2 384 076

1 947 684

 

Annexe 6. – Détail des autres concours à la clientèle.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Crédits à l'exportation

1 846

2 202

Crédits de trésorerie et de consommation

157 463

143 873

Crédits à l'équipement

568 258

488 203

Crédits à l'habitat

1 484 725

1 162 148

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

    Total

2 212 292

1 796 426

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

 

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

26 288

24 613

 

50 901

0

2 824

28 111

 

30 935

Dépréciations

0

-2

0

 

-2

0

0

0

 

0

Valeurs nettes (Annexe 8)

0

26 286

24 613

 

50 899

0

2 824

28 111

 

30 935

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

148 397

 

0

148 397

0

54 874

 

0

54 874

Dépréciations

0

0

 

0

0

0

-66

 

0

-66

Valeurs nettes (Annexe 9)

0

148 397

 

0

148 397

0

54 808

 

0

54 808

    Total

0

174 683

24 613

0

199 296

0

57 632

28 111

0

85 743

 

Annexe 8. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d'euros)

2007

2006

 

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

25 607

12 102

37 709

0

607

15 602

16 209

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

    Autres émetteurs

0

551

12 500

13 051

0

2 075

12 500

14 575

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

130

11

141

0

141

9

150

    Total valeurs brutes

0

26 288

24 613

50 901

0

2 824

28 111

30 935

Dont titres subordonnés

0

551

0

551

0

2 075

0

2 075

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations sur créances douteuses

0

-2

0

-2

0

0

0

0

Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total dépréciations

0

-2

0

-2

0

0

0

0

    Total net

0

26 286

24 613

50 899

0

2 824

28 111

30 935

 

Annexe 9. – Actions et autres titres à revenu variable.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

    OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

    Autres OPCVM

0

128 127

 

128 127

0

12 871

 

0

    Autres titres

0

19 975

0

19 975

0

41 505

0

0

Créances rattachées

 

295

 

295

 

498

 

498

    Total valeurs brutes

0

148 397

0

148 397

0

54 874

0

54 874

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

Sur titres non cotés

 

0

0

0

 

-66

0

0

Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

    Total dépréciations

0

0

0

0

0

-66

0

-66

    Total

0

148 397

0

148 397

0

54 808

0

54 808

 

Annexe 10. – Evolution des titres d'investissement.

(En milliers d'euros)

2006

Achats

Cessions

Remboursements

Conversion

Décote /surcote

Transferts

Reclassement Global (1)

Autres variations

2007

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 111

0

0

-3 500

0

0

0

 

2

24 613

Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 11. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Immobilisations financières brutes

12

88 013

70 944

Dépréciations

12

-117

-164

Immobilisations financières nettes

12

87 896

70 780

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

    Total

 

87 896

70 780

 

Annexe 12. – Evolution des titres de participation et assimilés.

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Conversion

Autres

variations

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

69 828

17 037

-183

0

446

87 128

Parts dans les entreprises liées

1 116

0

0

0

-231

885

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

70 944

17 037

-183

0

215

88 013

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-163

-10

57

0

0

-116

Parts dans les entreprises liées

-1

0

0

0

0

-1

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

-164

-10

57

0

0

-117

Immobilisations financières nettes

70 780

17 027

-126

0

215

87 896

 

Annexe 13. – Evaluation des titres de participation.

(En milliers d'euros)  

2007  

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total

Valeur nette

Valeur estimative des titres

Valeur

brute

Dépréciations

Valeur

brute

Dépréciations

Selon le cours de bourse

Autres

méthodes

Participations et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

0

0

78 437

-50

78 387

0

168 978

Sur autres sociétés à caractère financier

 

0

0

2 558

-28

2 530

0

2 925

Sur autres sociétés

 

0

0

5 889

-18

5 871

0

7 113

Autres titres détenus à long terme

 

0

0

244

-20

224

0

242

    Total des participations

 

0

0

87 128

-116

87 012

0

179 258

Valeurs nettes

 

0

 

87 012

 

 

 

 

Rappel 2006 :

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

 

0

0

60 075

-50

60 025

0

150 864

Sur autres sociétés à caractère financier

 

0

0

3 356

-28

3 328

0

3 750

Sur autres sociétés

 

0

0

6 153

-65

6 088

0

7 426

Autres titres détenus à long terme

 

0

0

244

-20

224

0

243

    Total des participations

 

0

0

69 828

-163

69 665

0

162 283

Valeurs nettes

 

0

 

69 665

 

 

 

 

 

Annexe 14. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

(En milliers d'euros)

Annexes  

2007

2006

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

15

5 749

-3 876

-261

1 612

5 838

-3 695

0

2 143

Immobilisations corporelles

15

51 274

-34 691

0

16 583

49 372

-32 180

0

17 192

    Total

 

57 023

-38 567

-261

18 195

55 210

-35 875

0

19 335

Immobilisations hors exploitation

15

604

-2

0

602

604

-1

0

603

    Total

 

57 627

-38 569

-261

18 797

55 814

-35 876

0

19 938

 

Annexe 15. – Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation.

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

 

4 686

108

0

-12

4 782

Logiciels

 

851

58

0

-240

669

Autres

 

301

0

0

-3

298

 

 

5 838

166

0

-255

5 749

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Terrains

16

778

0

0

0

778

Constructions

 

7 928

105

0

0

8 033

Parts de SCI

 

0

0

0

0

0

Autres

 

40 666

4 077

-69

-2 211

42 463

 

 

49 372

4 182

-69

-2 211

51 274

Immobilisations hors exploitation

 

604

0

0

0

604

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

 

-2 560

-384

10

-261

-3 195

Logiciels

 

-834

-50

240

0

-644

Autres

 

-301

0

3

0

-298

 

 

-3 695

-434

253

-261

-4 137

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

0

0

0

0

0

Constructions

 

-3 707

-273

0

0

-3 980

Autres

 

-28 292

-4 082

1 867

0

-30 507

 

 

-32 180

-4 378

1 867

0

-34 691

Immobilisations hors exploitation

 

-1

0

0

-1

-2

 

Annexe 16. – Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

0

0

0

0

0

0

Façades / couverture / étanchéité

2 298

-1 043

1 255

2 298

-967

1 331

Fondations / ossatures

4 876

-2 235

2 641

4 771

-2 074

2 697

Ravalement

274

-213

61

274

-204

70

Equipements techniques

349

-273

76

349

-255

94

Aménagements intérieurs

236

-216

20

236

-207

29

    Total des constructions

8 033

-3 980

4 053

7 928

-3 707

4 221

 

Annexe 17. – Comptes de régularisation et actifs divers.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Autres actifs et emplois divers

18

18 242

15 033

Comptes de régularisation

19

83 498

95 155

    Total

 

101 740

110 188

 

Annexe 18. – Autres actifs et emplois divers.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels achetés

535

701

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

294

175

Débiteurs divers

17 159

13 945

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

254

212

    Total

18 242

15 033

 

Annexe 19. – Comptes de régularisation – Actif.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

29 336

29 128

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

44

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

4 321

0

Produits à recevoir

2 522

4 657

Primes d'émission restant à étaler

0

0

Autres charges à répartir

0

0

Autres comptes de régularisation

47 275

61 370

    Total

83 498

95 155

 

Annexe 20. – Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

21

18 943

2 970

    A terme

21

567 040

220 366

Autres sommes dues

 

15 583

9 680

Dettes rattachées

 

5 421

836

        Total

 

606 987

233 852

 

Annexe 21. – Détail des ressources interbancaires.

(En milliers d'euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

18 943

 

18 943

2 970

 

2 970

Comptes et emprunts

0

487 040

487 040

0

220 366

220 366

Valeurs données en pension livrée

0

80 000

80 000

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

18 943

567 040

585 983

2 970

220 366

223 336

 

Annexe 22. – Opérations avec la clientèle – Passif.

(En milliers d'euros)

Annexes

2 007

2 006

Comptes et emprunts

 

 

 

    A vue

23

1 258 482

1 175 850

    A terme

25

558 446

504 406

Dépôts de garantie

 

78

80

Autres sommes dues

 

492

1 112

Dettes rattachées

 

24 243

21 853

        Total

 

1 841 741

1 703 301

 

Commentaires : opérations à la clientèle hors bons de caisse

 

Annexe 23. – Détail des comptes de la clientèle – Passif.

(En milliers d'euros)

2007

2006

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

408 968

367 330

776 298

372 907

389 971

762 878

Comptes et emprunts

849 514

191 116

1 040 630

802 943

114 435

917 378

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 258 482

558 446

1 816 928

1 175 850

504 406

1 680 256

 

Commentaires : hors créances rattachées

 

Annexe 24. – Dettes représentées par un titre.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Bons de caisse et bons d'épargne

337

389

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

38 279

31 559

    Dont : - souscrits par des établissements de crédit

11 550

11 550

    Dont : - souscrits par la clientèle financière

0

0

    Dont : - souscrits par la clientèle

26 729

20 009

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

535

365

    Total

39 151

32 313

 

Annexe 25. – Comptes de régularisation et passifs divers.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Autres passifs

26

7 104

8 246

Comptes de régularisation

27

100 974

103 746

    Total

 

108 078

111 992

 

Annexe 26. – Autres passifs.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Instruments conditionnels vendus

10

8

Règlement d'opérations sur titres

24

15

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

423

1 016

Créditeurs divers

6 647

7 207

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

    Total

7 104

8 246

 

Annexe 27. – Comptes de régularisation – Passif.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Comptes d'encaissement

17 628

1 944

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

0

5

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

10 275

7 124

Charges à payer

18 463

17 089

Autres comptes de régularisation

54 608

77 584

    Total

100 974

103 746

 

Annexe 28. – Synthèse des dépréciations et provisions.

(En milliers d'euros)

Annexe

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

 

59 259

25 286

-24 549

-727

59 269

Dépréciations pour risques de marché

 

230

12

-123

261

380

Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

    Total des dépréciations

 

59 489

25 298

-24 672

-466

59 649

Provisions :

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

29

3 208

971

-816

0

3 363

Provisions pour risques de dépréciation

29

0

0

0

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

29

4 275

2 091

-2 186

5 533

9 713

Provisions pour engagements sociaux

29

13 929

509

-429

0

14 009

Provisions exceptionnelles

29

632

0

-196

0

436

    Total des provisions

 

22 044

3 571

-3 627

5 533

27 521

    Total

 

 

28 869

-28 587

 

 

Effet résultat :

 

 

 

-282

 

 

 

Commentaires : en application du CRC 2002-03 modifié par le CRC 2005-03, nous reclassons en PNB l'actualisation des provisions sur créances douteuses pour 727 K€

En raison de la réglementation comptable les charges à payer ont été reclassées en provisions pour risques et charges.

 

 

Annexe 29. – Provisions.

(En milliers d'euros)

2006

Augmentations

Diminutions

Autres

2007

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 208

971

-816

0

3 363

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

0

0

0

0

0

Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

 

3 208

971

-816

0

3 363

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

8 048

0

-151

0

7 897

Indemnités de fin de carrière

3 089

499

0

0

3 588

Médailles du travail

2 428

0

-278

0

2 150

FCR

364

10

0

0

374

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

 

13 929

509

-429

0

14 009

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

0

0

0

0

0

Autres provisions d'exploitation

4 275

2 091

-206

0

6 160

Provision pour épargne réglementée

 

 

-1 980

5 533

3 553

Provisions exceptionnelles

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

632

0

-196

0

436

 

632

0

-196

0

436

    Total

22 044

3 571

-3 627

5 533

27 521

 

Annexe 30. – Engagements sociaux-cumul de tous engagements.

(En milliers d'euros)

Engagement

brut

Actifs en couverture

Engagement Net

Engagements au 31 décembre 2007 :

 

 

 

Eléments comptabilisés (provision comptable social)

18 685

-4 676

14 009

Ecarts actuariels non enregistrés

-157

-463

-620

Changements de régime restant à étaler

-781

0

-781

Changement de régime restant à étaler - loi SS 2007

678

 

678

Changement de régime restant à étaler - loi SS 2008

313

 

313

    Engagement total

18 738

-5 139

13 599

 

Annexe 31. – Synthèse des engagements et des provisions.

(En millions d'euros)

Compléments

de retraite

Indemnités de fin de carrière

Médailles

du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

8 048

3 089

2 428

364

13 929

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

832

-80

0

0

752

Changements de régime restant à étaler

0

-873

0

0

-873

Changement de régime restant à étaler - loi SS 2007

 

739

 

 

 

Changement de régime restant à étaler - loi SS 2008

 

313

 

 

 

    Engagement total au 1er janvier 2007

8 880

3 188

2 428

364

14 860

Droits liquidés sur la période

-429

181

-139

0

-387

Droits acquis sur la période

0

231

123

0

354

Coût financier

459

186

84

26

755

Rendement brut attendu des actifs

-181

-68

0

0

-249

Variation des frais de gestion

0

0

0

0

0

Versement de la période au fonds

0

0

0

0

0

Frais sur versements

0

0

0

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

-92

0

0

-92

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

0

0

-346

0

-346

Autres éléments

0

0

0

-16

-16

Modification de régime - loi SS 2007 s/la période

0

61

0

0

0

Modification de régime - loi SS 2008 s/la période

0

0

0

0

0

    Variation enregistrée dans les « frais de personnel » (2)

-151

499

-278

10

80

Ecart actuariel sur engagements

-416

-1 075

0

111

-1 380

Ecart actuariel / rendement des actifs

32

-24

0

0

8

Autres écarts actuariels

0

0

0

0

0

    Variation des écarts actuariels non enregistrés (1)

-384

-1 099

 

111

-1 372

Modification de régime intervenue dans la période

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

    Coût non encore comptabilisé (1)

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

    Autres variations

0

0

0

0

0

Engagement au 31 décembre 2007 :

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

7 897

3 588

2 150

374

14 009

Ecarts actuariels non enregistrés (1)

448

-1 179

0

111

-620

Changements de régime restant à étaler

0

-781

0

0

-781

Changement de régime restant à étaler - loi SS 2007

 

678

 

 

678

Changement de régime restant à étaler - loi SS 2008

 

313

 

 

313

    Engagement total au 31 décembre 2007

8 345

2 619

2 150

485

13 599

 

Annexe 32. – Couverture des encours douteux.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Taux de couverture

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux de couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

97 205

-59 269

37 936

61%

87 719

-59 259

28 460

68%

    Douteux

46 868

-21 063

25 805

45%

40 465

-19 346

21 119

48%

    Douteux compromis

50 337

-38 206

12 131

76%

47 254

-39 913

7 341

84%

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

    Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

    Total des encours douteux

97 205

-59 269

37 936

61%

87 719

-59 259

28 460

68%

 

Annexe 33. – Ventilation des encours par agents économiques.

(En milliers d'euros)

2007

Etablisse-

ments de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administra-

tions privées

Admistra-

tions publiques et Sécurité Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

154 597

 

 

 

 

 

 

154 597

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

    Encours sains

 

630 740

185 686

1 375 786

14 574

4 785

721

2 212 292

    Créances douteuses

 

52 087

14 860

29 320

640

114

184

97 205

    Dépréciations Créances douteuses

 

32 201

11 492

14 978

494

0

104

59 269

 

— Par secteur économique :

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

Administration

250

110

0

29

0

Agro alimentaire

15 678

913

2 288

479

1 857

Biens de consommation

50 611

4 234

6 210

2 080

5 049

BTP

38 991

3 513

4 481

1 573

3 693

Communication

5 353

1 251

940

429

814

Construction mécanique et électrique

15 104

506

1 339

240

1 150

Distribution - commerce

48 618

4 771

4 092

1 838

2 496

Energie

0

0

0

0

0

Finance assurance

10 429

2 748

118

1 849

103

Holding diversifie

74 276

1 695

2 030

1 531

1 343

Immobilier

40 006

1 512

1 615

491

1 354

Industrie de base

5 900

633

1 190

326

1 122

Locations immobilières

298 376

5 105

3 163

1 920

1 998

Codification non définie (1)

8 484

33

294

20

236

Pharmacie sante

68 076

1 480

758

688

659

Services

73 968

2 323

3 621

1 020

2 776

Services aux collectivités

3 533

0

16

0

14

Technologie

3 766

320

266

175

213

Tourisme - hôtellerie - restauration

43 171

1 849

3 401

1 036

2 427

Transport

12 103

359

782

107

640

Particulier

1 395 599

13 512

13 734

5 231

10 263

    Total

2 212 292

46 867

50 338

21 062

38 207

(1) Codification Non Définie : base clientèle non à jour par rapport Mac Donough.

 

Commentaires : Les encours sont indiqués hors créances rattachées.

 

— Par secteurs géographique :

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

Bouches du Rhône

1 419 460

21 322

35 975

8 906

27 027

Corse

318 447

7 798

4 063

3 220

3 158

Vaucluse

252 833

7 097

6 182

3 015

5 020

Autres départements

217 004

6 964

4 117

4 300

3 002

Etranger

4 548

3 687

0

1 621

0

    Total

2 212 292

46 868

50 337

21 062

38 207

 

Commentaires : Les encours sont indiqués hors créances rattachées

 

Annexe 34. – Dettes subordonnées.

(En milliers d'euros)

Annexes

2007

2006

Dettes subordonnées à durée déterminée

35

20 622

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée

35

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

233

211

    Total

 

20 855

20 833

 

Annexe 35. – Evolution des dettes subordonnées.

(En milliers d'euros)

2006

Emissions

Rembourse-ments

Conversion

Autres

2007

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

20 622

0

0

0

0

20 622

 

20 622

0

0

0

0

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Total

20 622

0

0

0

0

20 622

 

Détail des emprunts subordonnés :

 

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date échéance

Conditions de remboursement

(En milliers d'euros)

 

 

 

 

 

TSR 6,0 - 12-97 06-10 - code 20847

1 524

FRF

pibor3m+0,055

Juin 2008

en 1 seule fois sans faculté de remboursement anticipé

TSR 5,4 - 02-98 06-10 - code 20878

2 287

FRF

pibor3m-0,105

Juillet 2008

en 1 seule fois sans faculté de remboursement anticipé

TSR 5,0 - 05-98 06-08 - code 20913

1 524

FRF

pibor3m+0,115

Juin 2010

sans faculté de remboursement anticipé

TSR tec10-0,7 - 07-98 07-08 - code 20959

2 287

FRF

pibor3m+0,15

Juin 2010

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 5,0 06-01 07-11

5 000

EUR

5,88

Juillet 2011

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,9 12-01 01-12

3 000

EUR

euribor3m+0,49

Janvier 2012

sans faculté de remboursement anticipé

TSR 4,7 10-02 11-12

5 000

EUR

euribor3m+0,48

Novembre 2012

sans faculté de remboursement anticipé

Dettes rattachées

233

 

 

 

 

    Total

20 855

 

 

 

 

 

Annexe 36. – Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d'euros)

2006

Augmentation

Diminution

Autres variations

2007

Fonds Régionaux de Solidarité

16 412

2 878

0

0

19 290

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

43 906

2 064

0

0

45 970

    Total

60 318

4 942

0

0

65 260

 

Annexe 37. – Capitaux propres sociaux.

(En milliers d'euros)

Capital

Primes

d'émission

Prov. Réglem.

& subv. Inv.

Ecart de

rééval.

Réserves

Capitaux

propres

hors FRBG

FRBG

Capitaux

propres

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2004 avant affectation

62 060

0

0

0

83 076

145 136

57 835

202 971

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

 

 

18 754

18 754

 

18 754

Distribution

 

 

 

 

-2 179

-2 179

 

-2 179

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

62 060

0

0

0

99 651

161 711

57 835

219 546

Augmentation de capital

19 315

67 782

0

0

0

87 097

 

87 097

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

2 483

2 483

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres

81 375

67 782

0

0

99 651

248 808

60 318

309 126

Au 31 décembre 06 avant affectation

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 2006 avant distribution

 

 

 

 

23 580

23 580

 

23 580

Distribution

 

 

 

 

-2 347

-2 347

 

-2 347

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2006 après affectation

81 375

67 782

0

0

120 884

270 041

60 318

330 359

Augmentation de capital

0

0

0

0

0

0

 

0

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-5 705

-5 705

 

-5 705

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

4 942

4 942

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres

81 375

67 782

0

0

115 179

264 336

65 260

329 596

Au 31 décembre 2007 avant résultats

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat au 31 décembre 07 avant distribution

 

 

 

 

27 177

27 177

 

27 177

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Au 31 décembre 2007 après résultats

81 375

67 782

0

0

142 356

291 513

65 260

356 773

 

Annexe 38. – Engagements de financement.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de financement donnés

 

 

Aux établissements de crédit

0

0

A la clientèle

403 300

226 899

    Ouverture de crédits documentaires

10 637

9 619

    Autres ouvertures de crédits confirmés

392 663

217 280

    Autres engagements

0

0

        Total des engagements de financement donnés

403 300

226 899

Engagements de financement reçus

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

        Total des engagements de financement reçus

0

0

 

Annexe 39. – Engagements de garantie.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Engagements de garantie donnés

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

    Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

    Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

225 835

183 049

    Cautions immobilières

429

395

    Cautions administratives et fiscales

2 714

2 471

    Autres cautions et avals donnés

34 238

32 951

    Autres garanties données

188 454

147 232

        Total des engagements de garantie donnés

225 835

183 049

    SCM

243 805

 

    Casden

417 622

 

    Autres

1 890

 

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

663 317

572 429

 

Annexe 40. – Opérations sur instruments financiers à terme.

(En milliers d'euros)

Notionnel et juste valeur

2007

2006

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

90 363

0

90 363

0

44 145

0

44 145

-257

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

 

90 363

0

90 363

0

44 145

0

44 145

-257

Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

    A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps financiers

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

    A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    A recevoir

25 506

0

25 506

381

19 284

0

19 284

182

    A livrer

25 364

0

25 364

-381

19 316

0

19 316

-182

 

50 870

0

50 870

0

38 600

0

38 600

0

    Total opérations fermes

141 233

0

141 233

0

82 745

0

82 745

-257

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

78 671

0

78 671

148

75 403

0

75 403

737

    Vendues

78 671

0

78 671

844

75 403

0

75 403

-2

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options

 

 

 

 

 

 

 

 

    Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

157 342

0

157 342

992

150 806

0

150 806

735

    Total opérations conditionnelles

157 342

0

157 342

992

150 806

0

150 806

735

    Total instruments financiers et change à terme

298 575

0

298 575

992

233 551

0

233 551

478

 

  

Annexe 41. – Classification par portefeuille.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Micro cou- verture

Macro cou- verture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro cou- verture

Macro cou- verture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

90 363

0

0

0

90 363

44 145

0

0

0

44 145

Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

90 363

0

0

0

90 363

44 145

0

0

0

44 145

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

78 671

0

0

0

78 671

75 403

0

0

0

75 403

Options de taux vendues

78 671

0

0

0

78 671

75 403

0

0

0

75 403

 

157 342

0

0

0

157 342

150 806

0

0

0

150 806

    Total

247 705

0

0

0

247 705

194 951

0

0

0

194 951

 

Annexe 42. – Ventilation des équivalents risques pondérés.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Adminis-

trations

Ets de crédit

OCDE

Autres contre-

parties

Total

Adminis-

trations

Ets de crédit

OCDE

Autres contre-

parties

Total

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

0

0

710

710

0

2 126

309

2 435

Effets de la compensation et de la

0

0

0

0

0

0

0

0

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

0

0

710

710

0

2 126

309

2 435

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

    Equivalents risques de crédit pondérés

0

0

355

355

0

425

155

580

 

Annexe 43. – Prêts donnés en nantissement auprès de la CRH.

(En milliers d'euros)

2007

Emprunt auprès de la CRH

80 000

Prêts nantis auprès de la CRH

109 232

 

Annexe 44. – Intérêts et assimilés.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-19 576

8 022

-11 554

-9 223

5 571

-3 652

Opérations avec la clientèle

-28 238

107 448

79 210

-24 313

93 276

68 963

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-2 404

3 140

736

-1 426

3 381

1 955

Opérations de macro-couverture

-178

286

108

-179

11

-168

    Total

-50 396

120 960

70 564

-35 141

102 239

67 098

 

Annexe 45. – Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Dividendes reçus sur titres de placement

0

0

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

5 511

1 746

    Total

5 511

1 746

 

Annexe 46. – Commissions.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-279

0

-279

-178

0

-178

Opérations sur moyens de paiement

-10 724

16 719

5 995

-9 736

15 228

5 492

Opérations avec la clientèle

-17

33 860

33 843

69

34 198

34 267

Opérations sur titres

0

2 392

2 392

0

2 700

2 700

Opérations de change

-2

627

625

0

631

631

Engagements hors-bilan

-442

1 366

924

-373

1 343

970

Prestations de services financiers

-288

4 940

4 652

-320

4 249

3 929

Activités de conseil

0

137

137

0

210

210

    Total

-11 752

60 041

48 289

-10 538

58 559

48 021

 

Annexe 47. – Résultat sur portefeuille de négociation.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

102

92

Résultat sur instruments financiers à terme

0

0

Mouvements de provisions

0

0

    Total

102

92

 

Annexe 48. – Résultat sur portefeuille de placement.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-2

0

-2

-31

0

-31

Reprises de dépréciations

66

0

66

0

0

0

Moins-values de cession

-53

0

-53

0

0

0

Plus-values de cession

0

0

0

599

0

599

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

11

0

11

568

0

568

 

Annexe 49. – Autres résultats d'exploitation bancaire.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

72

72

0

75

75

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

-65

271

206

0

0

0

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Prestations de crédit management

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

105

105

Autres produits et charges accessoires

-3 119

2 737

-382

-3 665

2 710

-955

    Total

-3 184

3 080

-104

-3 665

2 890

-775

 

Annexe 50. – Charges générales d'exploitation.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-26 325

-23 806

Charges de retraite et assimilées

-3 427

-3 280

Autres charges sociales

-9 487

-9 238

Intéressement des salariés

-3 677

-2 130

Participation des salariés

-1 517

-2 117

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 796

-2 480

    Total Frais de personnel'

-47 229

-43 051

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-2 259

-2 095

Autres charges générales d'exploitation

-26 613

-24 894

    Total Autres charges d'exploitation'

-28 872

-26 989

    Total

-76 101

-70 040

 

Annexe 51. – Charges de retraites et assimilées.

(En milliers d'euros)

Engage ment brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-609

222

-387

Droits acquis sur la période

354

 

354

Coût financier

755

 

755

Rendement brut attendu des actifs

 

-249

-249

Variation des frais de gestion

 

0

0

Versement de la période au fonds

 

0

0

Frais sur versements

 

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

-92

 

-92

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

-346

0

-346

Autres éléments

-16

0

-16

Variation enregistrée en résultat

107

-27

80

Ecart actuariel sur engagements

-1 380

 

-1 380

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

8

8

Autres écarts actuariels

0

0

0

Variation des écarts actuariels non enregistrés

-1 380

8

-1 372

Modification de régime intervenue dans la période

0

 

0

Autres éléments

0

0

0

Autres variations non comptabilisées

0

0

0

 

Annexe 52. – Coût du risque.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Déprécia-

tions et provisionnements

Reprises nettes de déprécia-

tions et provi-

sions

Pertes non cou- vertes par déprécia-

tions et pro-

visions

Récupé-

rations sur créances amorties

Net

Déprécia-

tions et provisionnements

Pertes non cou- vertes par déprécia-

tions et pro-

visions

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours sur la clientèle

-25 286

21 467

0

1 296

-2 523

-22 705

17 101

0

1 605

-3 999

Titres et débiteurs divers

0

0

-345

0

-345

0

0

-309

0

-309

 

-25 286

21 467

-345

1 296

-2 868

-22 705

17 101

-309

1 605

-4 308

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-971

816

 

 

-155

-887

1 607

 

 

720

Provisions générales

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-971

816

 

 

-155

-887

1 607

 

 

720

    Total coût du risque

-26 257

22 283

-345

1 296

-3 023

-23 592

18 708

-309

1 605

-3 588

 

Annexe 53. – Résultat sur actifs immobilisés.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Participa-

tions et autres titres à long terme

Titres d'investis-

sement

Immobilisa-

tions corporelles et incorpo-

relles

Total

Participa

tions et autres titres à long terme

Titres d'investis-

sement

Immobilisa-

tions corporelles et incorpo-

relles

Total

Dépréciations

-10

0

 

-10

-8

0

 

-8

Reprises de dépréciations

57

0

 

57

374

0

 

374

Moins-values de cession

-56

0

-46

-102

-40

0

-29

-69

Plus-values de cession

354

0

25

379

111

0

7

118

    Total

345

0

-21

324

437

0

-22

415

 

Annexe 54. – Résultat exceptionnel.

(En milliers d'euros)

2007

2006

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

3 708

598

Dont:

 

 

    Boni de liquidation de la Sté de gestion Provençale et Corse

1 487

 

    Boni de liquidation Quatrem

1 131

 

    Subvention SOCAMA

188

226

    Reprise provision URSSAF

196

 

    Provisions pour risques et charges

 

250

    Dégrèvement IS

104

 

    Indemnité assurance

 

22

    Régularisation de dossiers

420

 

    Divers

182

100

Dotations aux provisions exceptionnelles

-534

-1 403

Dont:

 

 

    Fusion de la Magalone

-102

 

    Provision pour risques et charges

-50

-418

    Régularisation du prorata de TVA

-41

 

    Perte holp up / fermeture de comptes

-125

-552

    Divers

-216

-433

        Total

3 174

-805

 

Résultats financiers au cours des 5 derniers exercices.

 

2003

2004

2005

2006

2007

Capital en fin d'exercice :

 

 

 

 

 

Capital social

58 619

62 063

62 060

81 375

81 375

Nombre de parts sociales émises (en milliers)

3 664

3 879

3 879

5 086

5 086

Nombre de CCI émis (en milliers)

0

0

0

1 017

1 017

Capitaux propres

144 543

152 596

163 890

272 388

291 513

Opérations et résultat de l'exercice :

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

101 695

108 100

112 412

116 750

124 373

Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et dépréciations

21 881

21 688

26 139

27 835

31 407

Impôts sur les bénéfices

11 652

11 608

13 363

11 670

11 815

Participation des salariés au résultat de l'exercice

1 508

1 332

1 656

2 116

1 517

Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions

14 494

15 654

18 754

23 580

27 177

Intérêt distribué aux parts sociales

1 713

2 094

2 179

2 347

2 418

Dividendes versés aux CCI

0

0

0

0

1 884

Résultat par part sociale + CCI :

 

 

 

 

 

Résultat après impôts et participation des salariés mais avant dotation aux amortissements et dépréciations

3,96

4,04

4,83

4,64

5,34

Résultat après impôts, participation, dotation aux amortissements et dépréciations

3,96

4,04

4,83

4,64

5,34

Dividende attribué à chaque CCI

-0,00

-0,00

-0,00

-0,00

1,84

Intérêt versé à chaque part

0,52

0,56

0,56

0,60

0,60

Personnel :

 

 

 

 

 

Effectif moyen des salariés

700

735

787

798

817

Montant de la masse salariale de l'exercice

20 999

22 868

24 533

23 807

25 527

Montant des sommes versées au titre des charges sociales

9 833

10 774

11 708

12 528

12 834

 

Principaux ratios de gestion réglementaires.

 

2005

2006

2007

 

Coefficient d'exploitation (avec participation Int/créances douteuses)

64,60%

64,30%

64,70%

 

Ratio de liquidité

180,00%

197,00%

137%

mini 100%

Ratio de fonds propres et

 

 

 

 

Ressources longues

61,65%

72,09%

Abrogé

mini 60%

Ratio de solvabilité

17,78%

23,77%

18,96%

mini 8%

Rentabilité des capitaux propres ROE (BPPC seule)

12,92%

13,03%

10,28%

 

 

Répartition du capital.

Ventilation par agent économique

Nombre de sociétaires

Capital détenu

(en milliers d'euros)

Nombre de parts

en milliers

Sociétés

3 019

2 889

181

Entrepreneurs individuels

3 767

3 223

201

Particuliers

43 194

55 194

3 450

Divers

152

208

13

CCI détenus par Natixis (1)

1

16 275

1 017

Sas sociétariat BPPC (1)

1

3 586

224

    Total

50 134

81 375

5 086

(1) les CCI n'ont pas de droit de vote et de quorum ainsi que les parts détenues Par la SAS Sociétariat BPPC

 

Informations financières.

 

Participations et activités de portefeuille au 31 décembre 2007 :

(En milliers d'euros)

Nombre d'actions

31/12/2004

Valeur brute comptable

21/12/2004

Provisions

2004

Valeur nette comptable

31/12/2004

Valeur brute comptable 31/12/2006

Rappel 2003

Variation brute encours comptable 2007/2006

écarts

Participation SCM/GC2I :

 

 

 

 

 

 

Gie CG2I Investissement

45 309

691

0

691

1 941

-1 250

Capital IBP Investissement

48 000

480

0

480

0

480

Socamas

3 000

5

0

5

5

0

Socami

4 994

76

0

76

76

0

        Total

 

1 252

0

1 252

2 022

-770

Participation Groupe des BP :

 

 

 

 

 

 

Banque Fédérale

1 346 104

78 306

0

78 306

59 944

18 362

I-BP

135 888

1 359

0

1 359

1 359

0

SNC M+x

28

0

0

0

27

-27

SAS Guideo

2 865

29

29

0

29

0

BP Développement

226 243

5 220

0

5 220

5 220

0

BP Développement Actions P

33

10

0

10

10

0

FCP BP Création

0

0

0

0

156

-156

SAS BP Création

1 633

163

10

153

63

100

SPEF Eurocroissance

1 500

324

0

324

533

-209

Interepagne

1

0

0

0

0

0

        Total

 

85 411

39

85 372

67 341

18 070

Participation hors Groupe des BP :

 

 

 

 

 

 

Ides

44

7

 

7

7

0

Siparex

107

1

 

1

2

-1

Solymatic Paca

500

8

8

0

8

0

Oseo Garantie (ex Sofaris)

434

12

 

12

12

0

Soprorente

628

146

0

146

146

0

Frutihabitat

85

18

 

18

18

0

Femu qui SA

146

20

 

20

20

0

        Total

 

212

8

204

213

-1

        Total général 1

 

86 875

47

86 828

69 576

17 299

Participation BPPC :

 

 

 

 

 

 

MIM

499

8

0

8

8

0

SGPC

0

0

0

0

228

-228

SIPC

500

7

0

7

7

0

SCR Provisions et Corse

2 000

300

0

300

300

0

        Total

 

315

0

315

543

-228

Participation SCI :

 

 

 

 

 

 

SCI Canebiere

374

570

0

570

570

0

SCI Magalone

0

0

0

0

2

-2

        Total

 

570

0

570

572

-2

        Total général 2

 

885

0

885

1 115

-230

Autres Participations :

 

 

 

 

 

 

Corse garantie

3 000

46

46

0

46

0

SCMC

298

5

5

0

5

0

Saemm

180

3

3

0

3

0

Savem

90

3

3

0

3

0

Aubasem

200

 

 

0

 

0

Caisse devel corse

12 000

183

0

183

183

0

IAD

700

11

11

0

11

0

Semepa

117

2

2

0

2

0

        Total

 

253

70

183

253

0

        Total général 3

 

253

70

183

253

0

        Total général

 

88 013

117

87 896

70 944

17 069

 

 

IV. — Annexe sur la Rémunération des CCI.

 

La Banque Populaire Provençale et Corse a émis des Certificats Coopératifs d’Investissement en 2006 en vertu des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération, ils ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et le Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

En vertu de l'article 7 du contrat d'émission des CCI, « le taux de rémunération des CCI doit être au moins égal au taux de rémunération versé aux parts sociales, étant précisé que le taux de rémunération sera appliqué sur la valeur nominale des CCI. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

Conformément aux pratiques des marchés financiers et à la manière dont ont été évalués les CCI à l'émission, la base de calcul du « pay out » est la capacité bénéficiaire avant dotation au FRBG et au FRS dans les comptes consolidés des Banques populaires.

Ainsi la rémunération des CCI est calculée sur le résultat consolidé de la Banque Populaire Provençale et Corse intégrant le périmètre de deux filiales.

 

 

Périmètre de retraitement :

 

 

 

 

 

 

Détail du résultat retraité pour le calcul de la rémunération des CCI

Détail du résultat retraité :

 

    Résultat Net de la BPPC

27 177,00

    Résultat de la SIPC

-49,00

    Résultat de la SAS Sociétariat BPPC

-17,00

        Total résultat

27 111,00

Retraitement :

 

    Plus value sur la SGPC

-1 400,00

    Ecart de valorisation des titres SGPC

-103,00

    Non valeur

-3,00

    Impôts différés

821,00

    Intérêts aux parts de la SAS

-41,00

    Entrée dans le périmètre de la SIPC (Par capitaux propres)

67,00

    Résultat retraité

26 452,00

 

 

V. — Rapport général des Commissaires aux Comptes, Comptes annuels

(Exercice clos le 31 décembre 2007)

 

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

— Le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

— La justification de nos appréciations

— Les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable intervenus sur l’exercice 2007, exposés dans la note 2 de l’annexe aux comptes.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements de méthodes comptables : La société mentionne dans la note 2 de l’annexe les changements de méthode comptable intervenus au cours de l’exercice et qui résultent de l’application :

– De l’avis n°2006-02 du 31 mars 2006 du CNC relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’épargne logement. Ce changement de méthode a eu un impact négatif sur les capitaux propres de 5 616 milliers d’euros.

– De l’avis n°2007-B du 2 mai 2007 du Comité d’urgence du CNC relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété. Ce changement de méthode a eu un impact positif sur les capitaux propres de 173 milliers d’euros.

– Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par la société, nous avons été conduits à examiner la régularité de ces changements et la présentation qui en a été faite dans ladite note.

Ces travaux n’ont pas révélé d’anomalies susceptibles de remettre en cause la régularité de ces changements de méthode comptable ainsi que la présentation qui en a été faite dans l’annexe.

— Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques liés au recouvrement des créances envers la clientèle, tel que décrit en note 2 de l’annexe.

Nous avons procédé à l’appréciation des méthodes retenues par la B.P.P.C., décrites dans l’annexe, et mis en oeuvre des tests pour vérifier par sondage l’application de ces méthodes, sur la base des éléments disponibles à ce jour.

Nos travaux d'appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduits à relever d'éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

— Contrôle interne : A l’issue de nos contrôles et eu égard à notre connaissance de la B.P.P.C., les recommandations que nous avons émises ne sont pas de nature à remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Marseille, le 12 mars 2008.

Les Commissaires aux Comptes :

 

Audit Conseil Expertise, S.A

Cophotri :

Membre de PKF International :

 

Jean-Norbert Muselier ;

Hervé BURGUIERE.

 

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

 

 

 

0805450

27/04/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire provençale et corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4807
Texte de l'annonce :

0704807

27 avril 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE (BPPC)  

Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits

Siège social : 245 boulevard Michelet 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale Ordinaires et Extraordinaire du 10 avril 2007

 

 

Rectificatif à l’avis publié dans le Bulletin des Annonces légales obligatoires du 18 avril 2007.

 

 

Lire page 1 : Bilan au 31 décembre 2006 au lieu de  Bilan au 31 décembre 2005.

 

 

 

0704807

18/04/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire provencale et corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 4383
Texte de l'annonce :

0704383

18 avril 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°47


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



  

BANQUE POPULAIRE PROVENCALE ET CORSE (BPPC)

 Société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L512-2 et suivants du code monétaire et financier et l'ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédits.

Siège social : 245, boulevard Michelet, 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'Assemblée Générale Ordinaires et Extraordinaire du 10 avril 2007.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.)

 

Actif

Annexes

Décembre

2006

Décembre

2005

Caisse, Banques centrales, C.C.P

1

33 589

30 942

Effets publics et valeurs assimilées

3

822

1 104

Créances sur établissements de crédit

4

188 297

172 181

Opérations avec la clientèle

5

1 947 684

1 706 524

Obligations et titres à revenu fixe

8

30 935

39 312

Actions et titres à revenu variable

7

54 808

54 526

Participations et autres titres détenus à long terme

11

69 665

41 534

Parts dans les entreprises liées

11

1 115

1 115

Crédit-bail et LOA

 

0

0

Location simple

 

0

0

Immobilisations incorporelles

14 à 16

2 143

2 469

Immobilisations corporelles

14 à 16

17 795

18 489

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Autres actifs

17 et 19

15 033

10 209

Comptes de régularisation

17 et 19

95 155

71 548

Total actif

 

2 457 041

2 149 953

 

 

Passif

Annexes

Décembre

2006

Décembre

2005

Banques centrales, C.C.P

20

0

0

Dettes sur les établissements de crédit

21

233 852

157 275

Opérations avec la clientèle

22

1 703 301

1 610 235

Dettes représentées par un titre

24

32 313

24 270

Autres passifs

25 et 27

8 246

9 685

Comptes de régularisation

25 et 27

103 746

85 399

Provisions pour risques et charges

28 et 29

22 044

20 555

Dettes subordonnées

34 et 35

20 833

20 809

Fonds pour risques bancaires généraux

36

60 318

57 835

Capitaux propres hors FRBG

 

272 388

163 890

Capital souscrit

 

81 375

62 060

Primes d'émission

 

67 782

0

Réserves

 

97 967

86 711

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

0

0

Report à nouveau

 

1 684

-3 635

Résultat de l'exercice

 

23 580

18 754

Total passif

 

2 457 041

2 149 953

 

 

Hors bilan

Annexes

Décembre

2006

Décembre

2005

Engagements donnés :

 

 

 

Engagements de financement donnés

38

226 899

290 657

Engagements de garantie donnés

39

183 049

109 057

Engagements sur titres

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

Engagements de financement reçus

38

0

0

Engagements de garantie reçus

39

572 429

497 501

Engagements sur titres

 

0

0

 

II. — Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

 

Annexes

Décembre 2006

Décembre 2005

Intérêts et produits assimilés

44

102 239

96 281

Intérêts et charges assimilées

44

-35 141

-30 223

Revenus des titres à revenu variable

45

1 746

1 623

Commissions (produits)

46

58 559

54 398

Commissions (charges)

46

-10 538

-10 248

Résultat sur portefeuille de négociation

47

92

105

Résultat sur portefeuilles de placement

48

568

216

Autres produits d'exploitation bancaire

49

2 890

2 867

Autres charges d'exploitation bancaire

49

-3 665

-2 607

Produit net bancaire

 

116 750

112 412

Charges générales d'exploitation

50

-70 040

-67 816

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

-4 999

-4 812

Résultat brut d'exploitation

 

41 711

39 784

Coût du risque

52

-3 588

-4 033

Résultat d'exploitation

 

38 123

35 751

Résultat sur actifs immobilisés

53

415

889

Résultat courant avant impôt

 

38 538

36 640

Résultat exceptionnel

54

-805

2 011

Impôt sur les bénéfices

 

-11 670

-13 363

Dotations / Reprises FRBG et provisions réglementées

 

-2 483

-6 534

Résultat net

 

23 580

18 754

  

III. — Annexes.

 

Annexe 1. – Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2 006

2 005

Caisse, banques centrales, CCP

 

33 589

30 942

Effets publics et valeurs assimilées

3

822

1 104

Créances sur les établissements de crédit

 

188 297

172 181

A vue

4

93 499

76 775

A terme

4

94 342

94 931

Créances douteuses nettes

 

0

0

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

 

Valeurs non imputées

 

0

0

Créances rattachées

 

456

475

Total

 

222 708

204 227

Les encours sont indiqués créances rattachées.

 

Annexe 2. – Ventilation par durée restant à courir.

 

(En milliers d'euros)

< 3

mois

3 mois

<D<

1an

1

an<

< 5 ans

>

5 ans

Non

ventilés

Total

à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

80 784

12 680

987

709

0

95 160

Créances sur la clientèle

105 678

169 407

667 919

891 623

0

1 834 627

Créances de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 000

3 724

24 504

1 556

0

30 784

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

9 290

1 969

10 502

198 605

0

220 366

Dettes sur la clientèle

169 451

28 846

171 246

134 863

0

504 406

Dettes représentées par un titre

3 500

2 526

24 372

1 550

0

31 948

Emprunts subordonnés

0

0

12 622

8 000

0

20 622

Total

369 703

219 152

912 152

1 236 906

0

2 737 913

Les encours sont ventilés hors créances rattachés et hors douteux et douteux compromis.

  

Annexe 3. – Détail des effets publics.

 

 

(En milliers

d'euros)

 

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

(Annexe

10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

0

818

0

818

0

1 088

0

1 088

Dépréciations

 

0

0

0

 

0

0

0

Créances rattachées

 

4

0

4

 

16

0

16

Total

0

822

0

822

0

1 104

0

1 104

 

Annexe 4. – Créances saines interbancaires.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

A

vue

A

terme

Total

A

vue

A

terme

Total

Comptes et prêts

93 499

94 300

187 799

76 775

94 823

171 598

Prêts financiers

 

0

0

 

0

0

Valeurs reçues en pension livrée

0

42

42

0

108

108

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

 

0

0

 

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

 

0

0

 

0

0

Total

93 499

94 342

187 841

76 775

94 931

171 706

Hors créances rattachées.

 

Annexe 5. – Opérations avec la clientèle – Actif.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Comptes ordinaires débiteurs

 

71 667

66 807

Créances commerciales

 

38 201

37 315

Autres concours à la clientèle

6

1 796 426

1 567 488

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

12 930

17 796

Créances douteuses nettes

 

28 460

17 118

Dépréciations pour risques pays affectées

 

0

 

Total

 

1 947 684

1 706 524

 

Annexe 6. – Détail des autres concours à la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Crédits à l'exportation

2 202

684

Crédits de trésorerie et de consommation

143 873

133 044

Crédits à l'équipement

488 203

434 561

Crédits à l'habitat

1 162 148

999 199

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

Total

1 796 426

1 567 488

 

Annexe 7. – Portefeuille titres.

 

 

(En milliers

d'euros)

 

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

(Annexe

10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

(Annexe

10)

TAP

Total

Obligations et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

2 824

28 111

 

30 935

0

15 327

23 985

 

39 312

Dépréciations

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

Valeurs nettes (Annexe 8)

0

2 824

28 111

 

30 935

0

15 327

23 985

 

39 312

Actions et assimilés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

54 874

 

0

54 874

0

54 561

 

0

54 561

Dépréciations

0

-66

 

0

-66

0

-35

 

0

-35

Valeurs nettes (Annexe 9)

0

54 808

 

0

54 808

0

54 526

 

0

54 526

Total

0

57 632

28 111

0

85 743

0

69 853

23 985

0

93 838

 

Annexe 8. – Obligations et autres titres à revenu fixe.

 

(En milliers

d'euros)

2006

2005

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

607

15 602

16 209

0

10 554

11 475

22 029

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

2 075

12 500

14 575

0

4 088

12 500

16 588

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

141

9

150

0

685

10

695

Total valeurs brutes

0

2 824

28 111

30 935

0

15 327

23 985

39 312

Dont titres subordonnés

0

2 075

0

2 075

0

4 888

0

4 888

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations sur créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Dépréciations pour risques pays

0

0

0

0

0

0

0

0

Total dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Total net

0

2 824

28 111

30 935

0

15 327

23 985

39 312

 

Annexe 9. – Actions et autres titres à revenu variable.

 

(En milliers

d'euros)
 

2006

2005

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres OPCVM

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

 

0

0

0

 

0

Autres OPCVM

0

12 871

 

0

0

12 871

 

12 871

Autres titres

0

41 505

0

41 439

0

41 690

0

41 690

Créances rattachées

 

498

 

498

 

0

 

0

Total valeurs brutes

0

54 874

0

54 874

0

54 561

0

54 561

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur titres cotés

 

0

0

0

 

0

0

0

Sur titres non cotés

 

-66

0

0

 

-35

0

-35

Sur actions propres

 

0

 

0

 

0

 

0

Total dépréciations

0

-66

0

-66

0

-35

0

-35

Total

0

54 808

0

54 808

0

54 526

0

54 526

 

Annexe 10. – Evolution des titres d'investissement.

 

(En

milliers

d'euros)

2005

Achats

Cessions

Remboursement

Conversion

Décote / surcote

Transferts

Reclassement

global

(1)

Autres

variations

2006

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

23 985

6 827

0

-2 700

0

0

0

 

 

28 111

Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 11. – Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Immobilisations financières brutes

12

70 944

43 179

Dépréciations

12

-164

-530

Immobilisations financières nettes

12

70 780

42 649

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

Total

 

70 780

42 649

 

Annexe 12. – Evolution des titres de participation et assimilés.

 

(En milliers

d'euros)

2005

Augmentation

Diminution

Conversion

Autres

variations

2006

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

42 064

28 987

-741

0

-482

69 828

Parts dans les entreprises liées

1 115

0

0

0

1

1 116

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

Sous-total

43 179

28 987

-741

0

-481

70 944

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-530

-8

375

0

0

-163

Parts dans les entreprises liées

0

0

0

0

-1

-1

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

Sous-total

-530

-8

375

0

-1

-164

Immobilisations financières nettes

42 649

28 979

-366

0

-482

70 780

 

Annexe 13. – Evaluation des titres de participation.

 

(En milliers

d'euros)

Sociétés

cotées

Sociétés

non cotées

Total

Valeur

nette

Valeur

estimative

des titres

Valeur

brute

Dépréciations

Valeur

brute

Dépréciations

Selon

le

cours

de

bourse

Autres

méthodes

2006 :

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

0

0

60 075

-50

60 025

0

150 864

Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

3 356

-28

3 328

0

3 750

Sur autres sociétés

0

0

6 153

-65

6 088

0

7 426

Autres titres détenus à long terme

0

0

244

-20

224

0

243

Total des participations

0

0

69 828

-163

69 665

0

162 283

Valeurs nettes

0

69 665

 

 

 

Rappel 2005 :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

0

0

31 356

-84

31 272

0

52 440

Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

3 703

-28

3 675

0

3 675

Sur autres sociétés

0

0

6 757

-211

6 546

0

7 424

Autres titres détenus à long terme

0

0

248

-207

41

0

44

Total des participations

0

0

42 064

-530

41 534

0

63 583

Valeurs nettes

0

41 534

 

 

 

 

Annexe 14. – Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers

d'euros)
 

 

Annexes

 

2006

2005

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs

nettes

Immobilisations d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

15

5 838

-3 695

0

2 143

5 677

-3 208

0

2 469

Immobilisations corporelles

15

49 372

-32 180

0

17 192

47 804

-29 911

0

17 893

Total

 

55 210

-35 875

0

19 335

53 481

-33 119

0

20 362

Immobilisations hors exploitation

15

604

-1

0

603

598

-2

0

596

Total

 

55 814

-35 876

0

19 938

54 079

-33 121

0

20 958

 

Annexe 15. – Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation.

 

(En milliers

d'euros)

Annexes

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

 

4 588

139

0

-41

4 686

Logiciels

 

788

63

0

0

851

Autres

 

301

0

0

0

301

 

 

5 677

202

0

-41

5 838

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

778

0

0

0

778

Constructions

16

7 884

44

0

0

7 928

Parts de SCI

 

0

0

0

0

0

Autres

 

39 142

4 612

-45

-3 043

40 666

 

 

47 804

4 656

-45

-3 043

49 372

Immobilisations hors exploitation

 

598

6

0

0

604

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

 

-2 217

-384

41

0

-2 560

Logiciels

 

-690

-144

0

0

-834

Autres

 

-301

0

0

0

-301

 

 

-3 208

-528

41

0

-3 695

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

0

0

0

0

0

Constructions

 

-3 436

-271

0

0

-3 707

Autres

 

-26 317

-4 178

2 203

0

-28 292

 

 

-29 911

-4 472

2 203

0

-32 180

Immobilisations hors exploitation

 

-2

0

0

1

-1

Les données autres correspondent à 41 milliers d’euros de sorite de droit au bail, 2 200 milliers d’euros de mise au rebus et à 843 milliers d’euros d'immobilisations en cours.

 

Annexe 16. – Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions.

 

 

(En milliers

d'euros)

 

2006

2005

Valeurs

brutes

Amortissements

et

dépréciations

Valeurs

nettes

Valeurs

brutes

Amortissements

et

dépréciations

Valeurs

nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

0

0

0

0

0

0

Façades / couverture / étanchéité

2 298

-967

1 331

2 298

-891

1 407

Fondations / ossatures

4 771

-2 074

2 697

4 760

-1 916

2 844

Ravalement

274

-204

70

274

-195

79

Equipements techniques

349

-255

94

316

-237

79

Aménagements intérieurs

236

-207

29

236

-197

39

Total des constructions

7 928

-3 707

4 221

7 884

-3 436

4 448

Application du CRC 2002-10 et 2003-07.

 

Annexe 17. – Comptes de régularisation et actifs divers.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Autres actifs et emplois divers

18

15 033

10 209

Comptes de régularisation

19

95 155

71 548

Total

 

110 188

81 757

 

Annexe 18. – Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Instruments conditionnels achetés

701

642

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

175

368

Débiteurs divers

13 945

9 007

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

212

192

Total

15 033

10 209

 

Annexe 19. – Comptes de régularisation – Actif.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Comptes d'encaissement

29 128

20 691

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

0

21

Produits à recevoir

4 657

3 406

Primes d'émission restant à étaler

0

0

Autres charges à répartir

0

0

Autres comptes de régularisation

61 370

47 430

Total

95 155

71 548

 

Annexe 20. – Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Banques centrales, CCP

 

0

0

Comptes et emprunts

 

 

 

A vue

21

2 970

3 353

A terme

21

220 366

144 140

Autres sommes dues

 

9 680

9 257

Dettes rattachées

 

836

525

Total

 

233 852

157 275

 

Annexe 21. – Détail des ressources interbancaires.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

2 970

 

2 970

3 353

 

3 353

Comptes et emprunts

0

220 366

220 366

0

144 140

144 140

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Total

2 970

220 366

223 336

3 353

144 140

147 493

 

Annexe 22. – Opérations avec la clientèle – Passif.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Comptes et emprunts :

 

 

 

A vue

23

1 175 850

1 097 362

A terme

23

504 406

489 814

Dépôts de garantie

 

80

80

Autres sommes dues

 

1 112

1 613

Dettes rattachées

 

21 853

21 366

Total

 

1 703 301

1 610 235

Opérations à la clientèle hors bons de caisse.

 

Annexe 23. – Détail des comptes de la clientèle – Passif.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

A

vue

A

terme

Total

A

vue

A

terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

372 907

389 971

762 878

338 021

417 096

755 117

Comptes et emprunts

802 943

114 435

917 378

759 341

72 718

832 059

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Total

1 175 850

504 406

1 680 256

1 097 362

489 814

1 587 176

 

Annexe 24. – Dettes représentées par un titre.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Bons de caisse et bons d'épargne

389

473

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

31 559

23 482

Dont souscrits par des établissements de crédit

11 550

11 550

Dont souscrits par la clientèle financière

0

0

Dont souscrits par la clientèle

20 009

11 932

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

365

315

Total

32 313

24 270

 

Annexe 25. – Comptes de régularisation et passifs divers.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Autres passifs

28

8 246

9 685

Comptes de régularisation

29

103 746

85 399

Total

 

111 992

95 084

 

Annexe 26. – Autres passifs.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Instruments conditionnels vendus

8

19

Règlement d'opérations sur titres

15

1

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

1 016

1 016

Créditeurs divers

7 207

8 649

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

Total

8 246

9 685

 

Annexe 27. – Comptes de régularisation – Passif.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Comptes d'encaissement

1 944

4 370

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

5

11

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

7 124

5 556

Charges à payer

17 089

16 269

Autres comptes de régularisation

77 584

59 193

Total

103 746

85 399

 

Annexe 28. – Synthèse des dépréciations et provisions.

 

(En milliers

d'euros)

Annexe

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

 

55 436

22 705

-18 388

-494

59 259

Dépréciations pour risques de marché

 

565

39

-375

1

230

Dépréciations pour risques pays

 

0

0

0

0

0

Total des dépréciations

 

56 001

22 744

-18 763

-493

59 489

Provisions :

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

29

3 928

887

-1 607

0

3 208

Provisions pour risques de dépréciation

29

0

0

0

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

29

2 125

1 847

-69

372

4 275

Provisions pour engagements sociaux

29

13 938

285

-294

0

13 929

Provisions exceptionnelles

29

564

318

-250

0

632

Total des provisions

 

20 555

3 337

-2 220

372

22 044

Total

 

 

26 081

-20 983

 

 

Effet résultat :

 

 

 

-5 098

0

0

En application du CRC 2002-03 modifié par le CRC 2005-03, nous reclassons en PNB l'actualisation des provisions sur créances douteuses pour 494 milliers d’euros En raison de la réglementation comptable les charges à payer ont été reclassées en provisions pour risques et charges.

 

Annexe 29. – Provisions.

 

(En milliers d'euros)

2005

Augmentations

Diminutions

Autres

2006

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 928

887

-1 607

0

3 208

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

0

0

0

0

0

Autres provisions clientèle

0

0

0

0

0

 

3 928

887

-1 607

0

3 208

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

8 252

0

-204

0

8 048

Indemnités de fin de carrière

2 827

262

0

0

3 089

Médailles du travail

2 405

23

0

0

2 428

FCR

395

0

-31

0

364

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

59

0

-59

0

0

 

13 938

285

-294

0

13 929

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

0

0

0

0

0

Autres provisions d'exploitation

2 125

1 847

-69

372

4 275

Provision pour épargne réglementée (projet CNC pour 2007)

 

 

 

 

 

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

0

0

0

0

0

Autres provisions exceptionnelles

564

318

-250

0

632

 

564

318

-250

0

632

Total

20 555

3 337

-2 220

372

22 044

 

Annexe 30. – Engagements sociaux-cumul de tous engagements.

 

(En milliers d'euros)

Engagement

brut

Actifs

en couverture

Engagement

net

Engagements au 31 décembre 2006 :

 

 

 

Eléments comptabilisés (provision comptable social)

16 178

-2 249

13 929

Ecarts actuariels non enregistrés

1 567

-400

1 167

Changements de régime restant à étaler

-873

0

-873

Engagement total

16 872

-2 649

14 223

 

Annexe 31. – Synthèse des engagements et des provisions.

 

(En millions d'euros)

Compléments

de retraite

Indemnités

de fin

de carrière

Médailles

du travail

Autres

Total

Provisions comptabilisées

8 252

2 827

2 405

454

13 938

Ecarts actuariels non enregistrés

1 280

125

0

0

1 405

Changements de régime restant à étaler

0

-965

0

0

-965

Engagement total au 01 janvier 2006

9 532

1 987

2 405

454

14 378

Droits liquidés sur la période

-424

55

-105

-90

-564

Droits acquis sur la période

0

226

145

0

371

Coût financier

451

148

79

0

678

Rendement brut attendu des actifs

-177

-75

0

0

-252

Variation des frais de gestion

0

0

0

0

0

Versement de la période au fonds

0

0

0

0

0

Frais sur versements

0

0

0

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

0

-92

0

0

-92

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

33

0

-96

0

-63

Autres éléments

-87

0

0

0

-87

Variation enregistrée dans les « frais de personnel »

-204

262

23

-90

-9

Ecart actuariel sur engagements

0

-184

0

0

-184

Ecart actuariel / rendement des actifs

0

-21

0

0

-21

Autres écarts actuariels

0

0

0

0

0

Variation des écarts actuariels non enregistrés

0

-205

 

0

-205

Modification de régime intervenue dans la période

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Coût non encore comptabilisé

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

Autres variations

0

0

0

0

0

Engagement au 31 décembre 2006 :

 

 

 

 

 

Provisions comptabilisées

8 048

3 089

2 428

364

13 929

Ecarts actuariels non enregistrés

1 247

-80

0

0

1 167

Changements de régime restant à étaler

0

-873

0

0

-873

Engagement total au 31 décembre 2006

9 295

2 136

2 428

364

14 223

 

Annexe 32. – Couverture des encours douteux.

 

 

(En milliers

d'euros)

 

2006

2005

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux

de

couverture

Valeurs

brutes

Dépréciations

Valeurs

nettes

Taux

de

couverture

Opérations interbancaires

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

87 719

-59 259

28 460

68%

72 554

-55 436

17 118

76%

Douteux

40 465

-19 346

21 119

48%

33 760

-20 364

13 396

60%

Douteux compromis

47 254

-39 913

7 341

84%

38 794

-35 072

3 722

90%

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux

0

0

0

 

0

0

0

 

Douteux compromis

0

0

0

 

0

0

0

 

Total des encours douteux

87 719

-59 259

28 460

68%

72 554

-55 436

17 118

76%

 

Annexe 33. – Ventilation des encours.

 

— Par agents économiques (En milliers d'euros.) :

 

 

(En milliers

d'euros)

 

2006

Etablissements

de crédit

Sociétés

non

financières

Entrepreneurs

individuels

Particuliers

Administrations

privées

Administrations

publiques

et Sécurité

Sociale

Autres

Total

Opérations sur Etablissements de crédit

188 297

 

 

 

 

 

 

188 297

Opérations sur clientèle et crédit-bail :

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

518 017

176 668

1 091 704

8 145

1 892

 

1 796 426

Créances douteuses

 

48 403

14 980

23 698

606

32

 

87 719

Dépréciations Créances douteuses

 

-33 199

-10 133

-15 338

-557

-32

 

-59 259

 

— Par secteur économique :

 

(En milliers d'euros)

Encours

sains

Encours

douteux

Encours

douteux

compromis

Provisions

sur

douteux

Provisions

douteux

compromis

Administration

275

 

 

 

 

Agro alimentaire

15 180

2 718

1 582

1 327

1 370

Biens de consommation

52 239

3 629

6 252

2 252

5 686

BTP

36 215

1 975

3 810

1 272

3 748

Communication

5 972

393

855

223

750

Construction mécanique et électrique

14 805

570

1 276

360

1 264

Distribution - commerce

41 730

5 826

3 785

2 167

2 387

Energie

 

 

 

 

 

Finance assurance

11 798

50

105

44

105

Holding diversifie

49 863

260

2 059

96

1 478

Immobilier

290 019

6 661

4 595

2 514

3 715

Industrie de base

5 599

182

1 327

107

1 315

Codification non définie (1)

8 297

16

326

16

256

Pharmacie santé

61 433

1 425

1 226

862

877

Services

59 290

2 509

3 606

1 480

3 293

Services aux collectivités

3 458

107

10

107

10

Technologie

2 560

30

443

25

363

Tourisme - hôtellerie - restauration

34 685

2 988

3 029

1 413

2 388

Transport

10 384

561

691

276

691

Particulier

1 092 624

10 565

12 277

4 805

10 217

Total

1 796 426

40 465

47 254

19 346

39 913

(1) Codification non définie : base clientèle non à jour par rapport Mac Donough.

Les encours sont indiqués hors créances rattachées.

 

— Par secteurs géographique :

 

(En milliers d'euros)

Encours sains

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

Bouches du Rhône

1 142 756

19 778

33 194

9 707

27 838

Corse

278 846

7 803

4 307

3 878

3 964

Vaucluse

215 125

10 788

5 548

4 502

4 647

Autres départements

154 701

2 084

4 201

1 248

3 460

Etranger

4 998

12

4

11

4

Total

1 796 426

40 465

47 254

19 346

39 913

Les encours sont indiqués hors créances rattachées.

 

Annexe 34. – Dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

Annexes

2006

2005

Dettes subordonnées à durée déterminée

35

20 622

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée

35

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

211

187

Total

 

20 833

20 809

 

Annexe 35. – Evolution des dettes subordonnées.

 

(En milliers

d'euros)

2005

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2006

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

20 622

0

0

0

0

20 622

 

20 622

0

0

0

0

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

Total

20 622

0

0

0

0

20 622

 

— Détail des emprunts subordonnés :

 

(En milliers

d'euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date

échéance

Conditions

de

remboursement

Tsr 6,0 - 12-97 06-10 - code 20847

1 524

FRF

pibor3m+0,055

juin 2008

en 1 seule fois sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,4 - 02-98 06-10 - code 20878

2 287

FRF

pibor3m-0,105

juillet 2008

en 1 seule fois sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,0 - 05-98 06-08 - code 20913

1 524

FRF

pibor3m+0,115

juin 2010

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr tec10-0,7 - 07-98 07-08 - code 20959

2 287

FRF

pibor3m+0,15

juin 2010

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,0 06-01 07-11

5 000

EUR

5,88

juillet 2011

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 4,9 12-01 01-12

3 000

EUR

euribor3m+0,49

janvier 2012

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 4,7 10-02 11-12

5 000

EUR

euribor3m+0,48

novembre 2012

sans faculté de remboursement anticipé

Dettes rattachées

187

 

 

 

 

Total

20 809

 

 

 

 

 

 

Annexe 36. – Fonds pour risques bancaires généraux.

 

(En milliers d'euros)

2005

Augmentation

Diminution

Autres

variations

2006

Fonds pour Risques Bancaires Généraux

43 906

0

0

0

43 906

Fonds Régionaux de Solidarité

13 929

2 483

0

0

16 412

Total

57 835

2 483

0

0

60 318

 

Annexe 37. – Capitaux propres sociaux.

 

(En milliers

d'euros)

Capital

Primes

d'émission

Provisions

Réglementées

et subventions

d’investissement

Ecart

de

réévaluation

Réserves

Capitaux

propres

hors

FRBG

FRBG

Capitaux

propres

Capitaux propres au 31 décembre 2004 avant affectation

62 063

0

0

0

74 879

136 942

51 302

188 244

Résultat au 31 décembre 2004

 

 

 

 

15 654

15 654

 

15 654

Distribution

 

 

 

 

-2 094

-2 094

 

-2 094

Capitaux propres au 31 décembre 2004 après affectation

62 063

0

0

0

88 439

150 502

51 302

201 804

Augmentation de capital

-3

0

0

0

0

-3

 

-3

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-5 320

-5 320

 

-5 320

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

6 534

6 534

Autres variations

0

0

0

0

-43

-43

-1

-44

Capitaux propres au 31 décembre 2005 avant affectation

62 060

0

0

0

83 076

145 136

57 835

202 971

Résultat au 31 décembre 2005

 

 

 

 

18 754

18 754

 

18 754

Distribution

 

 

 

 

-2 179

-2 179

 

-2 179

Capitaux propres au 31 décembre 2005 après affectation

62 060

0

0

0

99 651

161 711

57 835

219 546

Augmentation de capital

19 315

67 782

0

0

0

87 097

 

87 097

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

0

0

 

0

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

2 483

2 483

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2006 avant résultats

81 375

67 782

0

0

99 651

248 808

60 318

309 126

Résultat au 31 décembre 2006 avant distribution

 

 

 

 

23 580

23 580

 

23 580

Capitaux propres au 31 décembre 2006 après résultats

81 375

67 782

0

0

123 231

272 388

60 318

332 706

 

Annexe 38. – Engagements de financement.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

0

0

A la clientèle

226 899

290 657

Ouverture de crédits documentaires

9 619

7 902

Autres ouvertures de crédits confirmés

217 280

282 755

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

226 899

290 657

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

0

 

Annexe 39. – Engagements de garantie.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

183 049

109 057

Cautions immobilières

395

350

Cautions administratives et fiscales

2 471

4 486

Autres cautions et avals donnés

32 951

31 128

Autres garanties données

147 232

73 093

Total des engagements de garantie donnés

183 049

109 057

Casden

341 142

281 127

SCM

230 063

213 203

Autres

1 224

3 171

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

572 429

497 501

 

Annexe 40. – Opérations sur instruments financiers à terme.

 

(En milliers

d'euros)

2006

2005

Notionnel

et juste valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Couverture

Autres

opérations

Total

Juste

Valeur

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Contrats de taux

0

0

0

0

0

0

0

0

Contrats de change

0

0

0

0

0

0

0

0

Actifs financiers

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

44 145

0

44 145

-257

27 002

0

27 002

-423

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

90

 

44 145

0

44 145

-257

27 002

0

27 002

-333

Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps cambistes :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

0

0

0

0

0

0

0

0

A livrer

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

A recevoir

19 284

0

19 284

182

14 077

0

14 077

343

A livrer

19 316

0

19 316

-182

15 003

0

15 003

-343

 

38 600

0

38 600

0

29 080

0

29 080

0

Total opérations fermes

82 745

0

82 745

-257

56 082

0

56 082

-333

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

75 403

0

75 403

737

55 016

0

55 016

0

Vendues

75 403

0

75 403

-2

55 016

0

55 016

0

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres options :

 

 

 

 

 

 

 

 

Achetées

0

0

0

0

0

0

0

0

Vendues

0

0

0

0

0

0

0

0

 

150 806

0

150 806

735

110 032

0

110 032

0

Total opérations conditionnelles

150 806

0

150 806

735

110 032

0

110 032

0

Total instruments financiers et change à terme

233 551

0

233 551

478

166 114

0

166 114

-333

 

Annexe 41. – Classification par portefeuille.

 

 

(En milliers

d'euros)

 

2006

2005

Micro

couverture

Macro

couverture

Position

ouverte

isolée

Trading

Total

Micro

couverture

Macro

couverture

Position

ouverte

isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux

44 145

0

0

0

44 145

27 002

0

0

0

27 002

Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

 

0

0

0

0

 

0

 

44 145

0

0

0

44 145

27 002

0

0

0

27 002

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

75 403

0

0

0

75 403

55 016

0

0

0

55 016

Options de taux vendues

75 403

0

0

0

75 403

55 016

0

0

0

55 016

 

150 806

0

0

0

150 806

110 032

0

0

0

110 032

Total

194 951

0

0

0

194 951

137 034

0

0

0

137 034

 

Annexe 42. – Détail des dérivés de crédit.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

Opérations

de couverture

Autres

opérations

Opérations

de couverture

Autres

opérations

Credit Default swap :

 

 

 

 

Vendeur de protection

0

0

0

0

Acheteur de protection

0

0

0

0

Autres dérivés de crédit :

 

 

 

 

Vendeur de protection

0

0

0

0

Acheteur de protection

0

0

0

0

 

Annexe 43. – Ventilation des équivalents risques pondérés.

 

(En milliers

d'euros) 

2006

2005

Administrations

Etablissements

de crédit

OCDE

Autres

contreparties

Total

Administrations

Etablissements

de crédit

OCDE

Autres

contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés avant compensation

0

2 126

309

2 435

0

1 850

716

2 566

Effets de la compensation et de la collaterisation

0

0

0

0

0

0

0

0

Risques de crédits non pondérés après compensation

0

2 126

309

2 435

0

1 850

716

2 566

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

Equivalents risques de crédit pondérés

0

425

155

580

0

370

358

728

 

Annexe 44. – Intérêts et assimilés.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-9 223

5 571

-3 652

-5 408

5 769

361

Opérations avec la clientèle

-24 313

93 276

68 963

-23 467

86 601

63 134

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-1 426

3 381

1 955

-1 207

3 905

2 698

Opérations de macro-couverture

-179

11

-168

-141

6

-135

Total

-35 141

102 239

67 098

-30 223

96 281

66 058

 

Annexe 45. – Revenus des titres à revenu variable.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Dividendes reçus sur titres de placement

0

0

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

1 746

1 623

Total

1 746

1 623

 

Annexe 46. – Commissions.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-178

0

-178

-176

0

-176

Opérations sur moyens de paiement

-9 736

15 228

5 492

-9 651

14 160

4 509

Opérations avec la clientèle

69

34 198

34 267

270

32 518

32 788

Opérations sur titres

0

2 700

2 700

-115

2 204

2 089

Opérations de change

0

631

631

0

719

719

Engagements hors-bilan

-373

1 343

970

-354

1 489

1 135

Prestations de services financiers

-320

4 249

3 929

-222

3 205

2 983

Activités de conseil

0

210

210

0

103

103

Total

-10 538

58 559

48 021

-10 248

54 398

44 150

 

Annexe 47. – Résultat sur portefeuille de négociation.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

92

105

Résultat sur instruments financiers à terme

0

0

Mouvements de provisions

0

0

Total

92

105

 

Annexe 48. – Résultat sur portefeuille de placement.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-31

0

-31

-35

0

-35

Reprises de dépréciations

0

0

0

251

0

251

Moins-values de cession

0

0

0

0

0

0

Plus-values de cession

599

0

599

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

Total

568

0

568

216

0

216

 

Annexe 49. – Autres résultats d'exploitation bancaire.

 

 

(En milliers d'euros)

 

2006

2005

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

75

75

0

69

69

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Prestations de crédit management

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

105

105

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-3 665

2 710

-955

-2 607

2 798

191

Total

-3 665

2 890

-775

-2 607

2 867

260

 

Annexe 50. – Charges générales d'exploitation.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-23 806

-24 534

Charges de retraite et assimilées

-3 280

-2 965

Autres charges sociales

-9 238

-8 773

Intéressement des salariés

-2 130

-1 948

Participation des salariés

-2 117

-1 657

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 480

-2 254

Total « Frais de personnel »

-43 051

-42 131

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-2 095

-1 866

Autres charges générales d'exploitation

-24 894

-23 819

Total « Autres charges d'exploitation »

-26 989

-25 685

Total

-70 040

-67 816

 

Annexe 51. – Charges de retraites et assimilées.

 

(En milliers d'euros)

Engagement

brut

Actifs

en couverture

Engagement

net

Droits liquidés sur la période

-632

68

-564

Droits acquis sur la période

371

 

371

Coût financier

678

 

678

Rendement brut attendu des actifs

 

-252

-252

Variation des frais de gestion

 

0

0

Versement de la période au fonds

 

0

0

Frais sur versements

 

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

-92

 

-92

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

-52

-11

-63

Autres éléments

-334

247

-87

Variation enregistrée en résultat

-61

52

-9

Ecart actuariel sur engagements

-184

 

-184

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

-21

-21

Autres écarts actuariels

0

0

0

Variation des écarts actuariels non enregistrés

-184

-21

-205

Modification de régime intervenue dans la période

0

 

0

Autres éléments

0

0

0

Autres variations non comptabilisées

0

0

0

 

Annexe 52. – Coût du risque.

 

(En milliers d'euros) 

2006

2005

Dépréciations

et

provisionnements

Reprises

nettes

de

dépréciations

et

provisions

Pertes

non

couvertes

par

dépréciations

et

provisions

Récupérations

sur

créances

amorties

Net

Dépréciations

et

provisionnements

Reprises

nettes

de

dépréciations

et

provisions

Pertes

non

couvertes

par

dépréciations

et

provisions

Récupérations

sur

créances

amorties

 

Net

Dépréciations :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours sur la clientèle

-22 705

17 101

0

1 605

-3 999

-36 319

31 854

0

1 480

-2 985

Titres et débiteurs divers

0

0

-309

0

-309

0

0

-293

0

-293

 

-22 705

17 101

-309

1 605

-4 308

-36 319

31 854

-293

1 480

-3 278

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-887

1 607

 

 

720

-1 338

584

 

 

-754

Provisions générales

0

0

 

 

0

0

-1

 

 

-1

Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-887

1 607

 

 

720

-1 338

583

 

 

-755

Total coût du risque

-23 592

18 708

-309

1 605

-3 588

-37 657

32 437

-293

1 480

-4 033

 

Annexe 53. – Résultat sur actifs immobilisés.

 

 

(En

milliers

d'euros)

 

2006

2005

Participations

et autres

titres

à long

terme

Titres

d'investissement

 

Immobilisations

corporelles

et

incorporelles

Total

Participations

et autres

titres

à long

terme

Titres

d'investissement

Immobilisations

corporelles

et

incorporelles

Total

Dépréciations

-8

0

 

-8

-16

0

 

-16

Reprises de dépréciations

374

0

 

374

299

0

 

299

Moins-values de cession

-40

0

-29

-69

0

0

-35

-35

Plus-values de cession

111

0

7

118

596

0

45

641

Total

437

0

-22

415

879

0

10

889

 

Annexe 54. – Résultat exceptionnel.

 

(En milliers d'euros)

2006

2005

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

598

2 531

Dont subvention BFBP

 

2 047

Dont subvention SOCAMA

226

0

Dont Provisions pour risques et charges

250

306

Dont Indemnité assurance

22

87

Dont divers

100

91

Dotations aux provisions exceptionnelles

-1 403

-520

Dont Provisions pour risques et charges

-418

-250

Dont subvention SOCAMA

 

0

Dont Perte holp up / fermeture de comptes

-552

-205

Dont divers

-433

-65

Total

-805

2 011

 

Informations financières.

 

— Résultats financiers au cours des 5 derniers exercices :

 

(En milliers d'euros)

2002

2003

2004

2005

2006

Capital social

45 853

58 619

62 063

62 060

81 375

Nombres de sociétaires

21 564

28 923

33 618

39 645

44 142

Dividendes versés :

 

 

 

 

 

Montant

1 437

1 713

2 094

2 179

2 346

Taux après avoir fiscal

5,06%

4,875%

 

 

 

Taux hors avoir fiscal

 

 

3,500%

3,500%

3,750%

Opérations effectuées :

 

 

 

 

 

Chiffre d'affaires

126 004

135 768

145 548

153 546

163 688

Produit net bancaire

93 755

101 695

108 100

112 412

116 750

Bénéfice avant impôts

23 693

26 146

27 262

32 116

35 250

Résultat net

13 067

14 494

15 654

18 754

23 580

Personnel :

 

 

 

 

 

Nombre de salariés (1)

684

700

735

787

798

Montant de la Masse Salariale

18 992

20 999

22 868

24 533

23 807

Montant des sommes versées au titre des charges sociales

8 639

9 833

10 774

11 708

12 528

Montant de la Provision au titre de la Participation et de l'intéressement

4 100

4 137

3 190

3 605

4 247

(*) Hors cdd €.

(1) Nombre moyen des CDI sur l'année.

 

— Principaux ratios de gestion réglementaires :

 

 

2004

2005

2006

 

Coefficient d'exploitation (avec participation int / créances douteuses)

63,20%

64,60%

64,30%

 

Ratio de liquidité

191,00%

180,00%

197,00%

mini 100%

Ratio de fonds propres et

 

 

 

 

Ressources longues

60,48%

61,65%

72,09%

mini 60%

Ratio de solvabilité

21,43%

17,78%

23,77%

mini 8%

Rentabilité des capitaux propres ROE (BPPC seule)

11,43%

12,92%

13,03%

 

 

— Répartition du capital :

 

Ventilation par agent

économique

Nombre

de sociétaires

Capital

détenu

(En milliers

d'euros)

Nombre

de parts

(En milliers)

Sociétés

2 647

2 939

184

Entrepreneurs individuels

3 857

4 133

258

Particuliers

37 496

54 065

3 379

Divers

140

201

13

CCI détenus par Natixis (1)

1

16 275

1 017

Sas sociétariat bppc (1)

1

3 762

235

Total

44 142

81 375

5 086

(1) les CCI n'ont pas de droit de vote et de quorum ainsi que les parts détenues par la SAS Sociétariat BPPC.

 

— Participations et activités de portefeuille au 31 décembre 2006 :

 

En milliers

d'euros

Nombre

d'actions

Valeur

brute

comptable

Provisions

Valeur

nette

comptable

Valeur

brute

comptable

31/12/2005

Variation

brute

encours

comptable

2006/2005

Participation SCM/GC2I :

 

 

 

 

 

 

GIE Cg2i Investissement

127 336

1 941

0

1 941

2 289

-348

SOCAMAS

3 000

5

0

5

5

0

SOCAMI

4 994

76

0

76

76

0

Total

 

2 022

0

2 022

2 370

-348

Participation groupe des BP :

 

 

 

 

 

 

Banque Fédérale

1 201 351

59 944

0

59 944

31 020

28 924

I-BP

135 888

1 359

0

1 359

1 359

0

SNC M+X

28

27

0

27

27

0

SAS Guideo

2 865

29

29

0

29

0

Novacredit

0

0

0

0

120

-120

BP Développement

226 243

5 220

0

5 220

5 220

0

BP Développement Actions P

33

10

0

10

10

0

FCP BP Création

245

156

53

103

156

0

SAS BP Création

634

63

0

63

0

63

SPEF Eurocroissance

1 500

533

0

533

1 191

-658

BP Amorçage

0

0

0

0

8

-8

Total

 

67 341

82

67 259

39 140

28 201

Participation hors groupe des BP :

 

 

 

 

 

 

IDES

44

7

 

7

7

0

Siparex

148

2

 

2

2

0

Solymatic PACA

500

8

8

0

8

0

Sofaris

434

12

 

12

12

0

Soprorente

628

146

4

142

146

0

Frutihabitat

85

18

 

18

18

0

FEMU QUI SA

146

20

 

20

20

0

Total

 

213

12

201

213

0

Total général 1

 

69 576

94

69 482

41 723

27 853

Participation BPPC :

 

 

 

 

 

 

MIM

499

8

0

8

8

0

SGPC

7 500

228

0

228

228

0

SIPC

500

7

0

7

7

0

SCR Provisions et Corse

2 000

300

0

300

300

0

Total

 

543

0

543

543

0

Participation SCI :

 

 

 

 

 

 

SCI Canebière

374

570

0

570

570

0

SCI Magalone

1 000

2

0

2

2

0

Total

 

572

0

572

572

0

Total général 2

 

1 115

0

1 115

1 115

0

Autres participations :

 

 

 

 

 

 

Corse garantie

3 000

46

46

0

46

0

SCMC

298

5

5

0

5

0

Archevêché d’Aix

0

0

 

0

4

-4

SAEMM

180

3

3

0

3

0

SAVEM

90

3

3

0

3

0

Caisse Devel Corse

12 000

183

0

183

183

0

IAD

700

11

11

0

11

0

SEMEPA

117

2

2

0

2

0

Total

 

253

70

183

257

-4

Total général 3

 

253

70

183

257

-4

Total général

 

70 944

164

70 780

43 095

27 849

  

IV. — Annexes aux comptes annuels.

 

Note 1. – Règles et principes généraux.

 

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque Populaire Provençale et Corse sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la Réglementation Comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des Banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des Banques populaires prise en sa qualité d’organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31 et L. 512-12 du Code monétaire et financier et à laquelle font expressément référence les statuts des Banques populaires (art. 1er).

Le réseau des Banques populaires comprend les Banques populaires, les sociétés de caution mutuelle leur accordant l’exclusivité de leur cautionnement et la Banque fédérale des Banques populaires.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des Banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des Banques populaires.

En tant que la Banque fédérale bénéficie du système de garantie, les Banques populaires sont tenues de lui apporter leur soutien financier, notamment pour lui permettre, en tant que de besoin, d’assumer ses obligations d’organe central à l’égard d’établissements de crédit affiliés à la Banque fédérale des Banques populaires, mais ne faisant pas partie du réseau des Banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des Banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les Banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et impôt, ledit montant étant minoré du taux de l’impôt sur les sociétés. Les Banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale.

Dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque Banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Dans le cadre de l’affiliation du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale est l’organe central aux termes de l’article L. 512-69 du Code monétaire et financier, la liquidité et la solvabilité des Caisses de crédit maritime mutuel sont garanties au premier niveau par leurs Banques populaires d’adossement.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des Banques populaires sont adhérents du Fonds de Garantie des Dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. – Principes comptables et méthodes d'évaluation.

 

1. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultat.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

2. Bilan – Actif :

2.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de la Réglementation Comptable par le CRC 2005.03, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales. Les découverts non autorisés ne sont pas un fait générateur de déclassement comptable. Les clients en procédure amiable sont classés en douteux et ceux en procédures contentieuses comme la sauvegarde, le redressement judiciaire et liquidation judiciaire sont en compromis.

Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. Le classement en douteux compromis intervient nécessairement lors de la déchéance du terme ou lors de la résiliation du contrat de crédit-bail. Il est possible de transférer un encours douteux en compromis au bout d’un délai d’un an mais il ne s’agit pas d’un délai impératif. La règle de la « contagion » ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont pas enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux.

Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés».

Les créances passées en perte sur l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune procédure systématique.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont intégralement dépréciés et le prêt est déprécié en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie des créances saines.

— Créances restructurées : Les créances restructurées donnent lieu à calcul d’une décote représentant l’écart entre le capital restant dû initial et les flux attendus (capital et intérêts) à la suite de la restructuration, les flux étant actualisés sur la base du taux contractuel d’origine de la créance. La décote peut également être calculée par référence à un prix de marché dans la mesure où il est observable pour des créances de même nature et de mêmes caractéristiques mais cette possibilité n’est pas utilisée.

Lorsque les créances ayant fait l’objet d’une restructuration donnent lieu à l’enregistrement d’une décote, celle-ci est comptabilisée en déduction de l’actif et en «Coût du risque» en résultat. Dans le cas où la créance restructurée reste inscrite en douteux, la décote peut ne pas être individualisée lorsqu’un calcul de dépréciation global est effectué englobant la décote. La surcote éventuelle n’est pas enregistrée.

Pour les créances restructurées classées en encours sains l’étalement de la décote est porté en «Intérêts et produits assimilés». Pour les créances restructurées classées en encours douteux l’étalement de la décote et/ou la reprise de la dépréciation au titre de l’effet temps sont également enregistrés en «Intérêts et produits assimilés». Les variations de dépréciation constatée au titre du risque de non recouvrement sont quant à elles, enregistrées en «Coût du risque».

Une créance restructurée douteuse peut-être reclassée en encours sains lorsque les termes sont respectés. Dans le cas où la décote était incluse dans la dépréciation globale, elle doit être extraite pour continuer à être étalée en «Intérêts et produits assimilés» tandis que la dépréciation est intégralement reprise en «Coût du risque». Les restructurations reclassées parmi les créances saines sont spécifiquement identifiées.

Lorsque la créance ayant fait l’objet d’une première restructuration présente à nouveau une échéance impayée, quelles qu’aient été les conditions de la restructuration, la créance est déclassée en créance douteuse.

 

2.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe » et « actions et autres titres à revenu variable » dans les autres cas.

— Portefeuille de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres acquis avec l’intention de les détenir durant une période supérieure six mois, à l’exception des titres à revenu fixe que l’établissement a l’intention de conserver jusqu’à l’échéance.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition frais exclus et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des provisions.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultat « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

La plus value sur titres Natexis-BP apportés à la BFBP dans le cadre de l’opération Natixis est inscrite en produit net bancaire.

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisés au poste du compte de résultat "Gains ou pertes sur actifs immobilisés".

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le portefeuille d’investissement ne présente pas de moins values latentes au 31 décembre 2006.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de provisions déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de provisions comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « Gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

2.3. Immobilisations corporelles et incorporelles :

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composant. Cette décomposition est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque Populaire Provençale et Corse sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades/couverture / étanchéité

20 - 40 ans

Fondations / ossatures

30 - 60 ans

Ravalement

10 - 20 ans

Equipements techniques

10 - 20 ans

Aménagements techniques

10 - 20 ans

Aménagements intérieurs

8 - 15 ans

 

Les composants sont amortis sur la base de leur valeur brute diminuée de la valeur résiduelle et sur leur durée d’utilisation. La valeur résiduelle est définie comme la valeur actuelle de l’actif à la fin de sa durée probable d’utilisation. La valeur résiduelle des composants autres que le terrain et les façades non destructibles sont réputées nulles.

Les dépenses de sécurité ou de mises en conformité sont comptabilisées à l’actif dès lors qu’elles répondent de manière cumulative aux dispositions réglementaires comptables.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes sont enregistrés en charges.

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciées, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

 

Biens

Durée d’utilité

Matériel Machine, Mobilier de bureau

5 à 10 ans

Matériel informatique

4 à 5 ans

Matériel de transport

5 ans

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement ;

— Immobilisations incorporelles : Les immobilisations incorporelles sont évaluées au coût d’acquisition.

Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

3. Bilan – Passif :

3.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées. — Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque Fédérale des Banques Populaires.

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice.

Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d’un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

3.2. Provisions :

— Provisions pour impôts : Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote part de résultat des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237 , septies I du CGI).

— Provisions pour passifs sociaux : Les passifs sociaux sont provisionnés de manière intégrale conformément à la recommandation 2003 R 01 du Conseil national de la Comptabilité

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

- Des écarts d’expérience liés aux variables démographiques,

- Des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires),

- Des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2006 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 4,04% et le rendement attendus des actifs de 6,1% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,72% et le taux de rendement attendu de 3,61% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,65%.

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

Le taux moyen de charges patronales de l’établissement est de 57% sur les indemnités de fin de carrière.

Les autres provisions inscrites au passif sont principalement constituées par les provisions sur engagements par signature et les provisions sur litiges.

 

3.3. Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) et provisions réglementées. — La Banque Populaire Provençale et Corse a décidé de ne plus affecter de FRBG destiné à la couverture de risques à caractère général. A compter de 2006, seuls les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements sont enregistrées conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3.

 

3.4. Capitaux propres. — En 2006, la Banque Populaire a augmenté son capital social de 16 275 008 euros par l’émission de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) nominatifs en application des articles 19 sexdecies à 19 duovicies de la loi n° 47.1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Les CCI ont été exclusivement souscrits et libérés par Natixis détenue à parité par le Groupe Banque Populaire et du Groupe Caisse d’Epargne.

Les titulaires de CCI disposent d’un droit sur l’actif net dans la proportion du capital qu’ils représentent. Selon les termes du protocole signé le 6 juin 2006 entre les deux Groupes, les CCI détenus par Natixis représentent 20% du capital social de la banque. Lors des nouvelles augmentations de capital par émission de parts sociales, cette proportion sera maintenue par l’émission au nominal dans le même temps de nouveaux CCI souscrits par Natixis.

Les CCI sont des valeurs mobilières représentatives d’une part du capital de la banque, émises pour la durée de la banque et dépourvues de droit de vote. Les CCI ne peuvent représenter plus de la moitié du capital social atteint à la clôture de l’exercice précédent. Ils sont librement négociables, toutefois la cession des CCI devra être agréée préalablement par le Conseil d’administration de la Banque Populaire.

La rémunération des CCI doit être au moins égale à celle versée aux parts sociales. Elle est décidée par l’assemblée générale en fonction des résultats de l’exercice. Son paiement, pour tout ou partie, peut être fait en numéraire ou en CCI.

 

4. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels. — Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de positions, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– micro-couverture (couverture affectée) ;

– macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– positions spéculatives ;

– gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultat, à des opérations de prêts ou d'emprunts et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultat.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultat de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultat de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en « intérêts et produits assimilés ». Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultat au poste « intérêts et produits assimilés ».

Les contrats en position ouverte isolée font l’objet d’une provision en cas de moins-values latentes. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées.

Les contrats portés en gestion spécialisée sont valorisés selon les méthodes du coût de remplacement ou obligataire après prise en compte d’une décote pour tenir compte du risque de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs. Les variations de valeur d’un arrêté comptable à l’autre sont inscrites immédiatement en compte de résultat au poste « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation ».

Les soultes constatées lors de la résiliation ou l’assignation de contrats d'échange de taux sont rapportées immédiatement en compte de résultat. Si les montants sont significatifs, elles sont étalées prorata temporis sur la durée résiduelle du nouveau contrat en cas de remplacement ou sur la durée résiduelle de l’ancien contrat en cas de non remplacement.

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultat dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus- values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultat.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achats et de ventes à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

5. Hors bilan - Garanties financières assorties d’un droit de réutilisation en l’absence de défaillance du propriétaire. — Au 31 décembre 2006, la Banque Populaire n’a conclu aucun contrat de garantie financière assortie d’un droit de réutilisation en application de l’ordonnance 2005-171 du 24 février 2005 et de l’avis du CNC 2006-10.

 

6. Compte de résultat :

6.1. Intérêts et assimilés, commissions. — Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultat prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

— commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

— commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

6.2. Revenus des titres. — Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée Générale. Ils sont enregistrés en « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

 

6.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel. — Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

— Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

— Le coût financier (effet d’actualisation) ;

— Le rendement brut des actifs de couverture ;

— L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

Le volume d’heures acquises et non utilisées par les salariés de la Banque Populaire pour le droit individuel de formation est de 26 968 heures.

Suite au contrôle fiscal sur l’exercice 2005 conduisant à une reprise de provisions sur douteux et douteux compromis, et en vertu de l’article R442-10 du code du travail un complément de participation de 301 K€ a été comptabilisé sur l’exercice 2006 au titre de 2005, avec application des intérêts de retard pour 17 K€.

 

6.4. Résultat exceptionnel. — Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

Il s’agit essentiellement d’une provision réalisée dans le cadre du contrôle Urssaf qui a eu lieu en 2006, pour un montant de 318 K€.

 

6.5. Impôts sur les bénéfices. — La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33, 1/3%.

La Banque Populaire Provençale et Corse a constitué, un groupe d’intégration fiscale, avec :

— Société de Gestion Provençale et Corse ;

— Multi Images Méditerranée ;

— SCI Magalone ;

— Société Immobilière Provençale et Corse ;

— SCI la Canebière.

En application de l’avis 2006-05 du CNC, les impositions forfaitaires annuelles (IFA) dues à compter de 2006 ne sont plus imputables sur l’impôt sur les sociétés mais sont désormais comptabilisées comme une charge (déductible) en « Charges générales d’exploitation - Impôts et taxes». Seul le reliquat d’IFA 2005 reste encore imputable sur l’impôt sur les sociétés.

Le montant des impôts a été impacté d’une part par le montant du redressement du contrôle fiscal sur l’exercice 2005 de 1 448 K€. Ce redressement fiscal est dû suite à une vérification des provisions sur douteux et douteux compromis.

Et d’autre part par une demande de dégrèvement liée à une économie d’impôt sur les GIE Fiscaux transmise au centre des impôts en 2006 pour un montant de 1 613 K€.

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

Exercice clos le 31 décembre 2006.

 

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque Populaire Provençale et Corse, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

— Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques liés au recouvrement des créances envers la clientèle, tel que décrit en note 2 de l’annexe.

Nous avons procédé à l’appréciation des méthodes retenues par la B.P.P.C., décrites dans l’annexe, et mis en oeuvre des tests pour vérifier par sondage l’application de ces méthodes, sur la base des éléments disponibles à ce jour.

Nos travaux d'appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduit à relever d'éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

— Contrôle interne : A l’issue de nos contrôles, nous avons émis une lettre de recommandations portant à la fois sur la poursuite de l’amélioration du système de contrôle interne et sur l’organisation comptable et le traitement de l’information.

Eu égard à notre connaissance de la B.P.P.C., les recommandations que nous avons émises ne sont pas de nature à remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Marseille, le 13 mars 2007.

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

Audit conseil expertise :

COPHOTRI :

Jean-Norbert Muselier ;

Hervé Burguière.

 

 

VI. — Rapport de gestion.

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simple demande.

 

 

0704383

16/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Banque populaire provencale et corse
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 8306
Texte de l'annonce :

0608306

16 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°72


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

BANQUE POPULAIRE PROVENÇALE ET CORSE.  

Société anonyme coopérative de banque populaire à capital variable régie par les articles L. 512-2 et suivants du Code monétaire et financier

et l’ensemble des textes relatifs aux banques populaires et aux établissements de crédit.

Siège social : 245, boulevard Michelet, 13009 Marseille.

058 801 481 R.C.S. Marseille.

 

Documents comptables annuels approuvés par l'AGO du 11 avril 2006.  

I. — Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d’euros.) 

Actif

Annexes

2005

2004

Caisse, Banques centrales, C.C.P.

1

30 942

24 970

Effets publics et valeurs assimilées

3

1 104

1 061

Créances sur établissements de crédit

4

172 181

243 522

Opérations avec la clientèle

5

1 706 524

1 516 163

Obligations et titres à revenu fixe

8

39 312

45 653

Actions et titres à revenu variable

7

54 526

53 369

Participations et autres titres détenus à Long terme

11

41 534

37 904

Parts dans les entreprises liées

11

1 115

2 078

Crédit-bail et LOA

 

0

0

Location simple

 

0

0

Immobilisations incorporelles

14 à 16

2 469

3 436

Immobilisations corporelles

14 à 16

18 489

18 179

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Autres actifs

17 à 19

10 209

7 948

Comptes de régularisation

17 à 19

71 548

42 027

    Total actif

 

2 149 953

1 996 310

 

Passif

Annexes

2005

2004

Banques centrales, C.C.P

20

0

575

Dettes sur les établissements de crédit

21

157 275

145 987

Opérations avec la clientèle

22

1 610 235

1 522 756

Dettes représentées par un titre

24

24 270

20 820

Autres passifs

25 et 27

9 685

7 063

Comptes de régularisation

25 et 27

85 399

54 429

Provisions pour risques et charges

28 et 30

20 555

19 976

Dettes subordonnées

33 et 34

20 809

20 806

Fonds pour risques bancaires généraux

36

57 835

51 302

Capitaux propres hors FRBG

 

163 890

152 596

    Capital souscrit

 

62 060

62 063

    Primes d'émission

 

0

0

    Réserves

 

86 711

82 527

    Ecart de réévaluation

 

0

0

    Provisions réglementées et subvention d’investissement

 

0

0

    Report à nouveau

 

-3 635

-7 648

    Résultat de l'exercice

 

18 754

15 654

        Total passif

 

2 149 953

1 996 310

 

Hors bilan

Annexes

2005

2004

Engagements donnés :

 

 

 

    Engagements de financement donnés

38

290 657

271 203

    Engagements de garantie donnés

39

109 057

71 996

    Engagements sur titres

 

0

0

Engagements reçus :

 

 

 

    Engagements de financement reçus

38

0

0

    Engagements de garantie reçus

39

497 501

431 049

    Engagements sur titres

 

0

0

 

II. Compte de résultat.

(En milliers d’euros.)

 

Annexes

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

43

96 281

94 228

Intérêts et charges assimilées

43

-30 223

-28 464

Revenus des titres à revenu variable

44

1 623

1 398

Commissions (produits)

45

54 398

49 126

Commissions (charges)

45

-10 248

-8 842

Résultat sur portefeuille de négociation

46

105

171

Résultat sur portefeuilles de placement

47

216

39

Autres produits d'exploitation bancaire

48

2 867

2 194

Autres charges d'exploitation bancaire

48

-2 607

-1 750

    Produit net bancaire

 

112 412

108 100

Charges générales d'exploitation

49

-67 816

-64 192

Dotations aux amortissements

 

-4 812

-4 170

    Résultat brut d'exploitation

 

39 784

39 738

Coût du risque

51

-4 033

-6 051

    Résultat d'exploitation

 

35 751

33 687

Résultat sur actifs immobilisés

52

889

-446

    Résultat courant avant impôt

 

36 640

33 241

    Résultat exceptionnel

53

2 011

2 317

 

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

 

-13 363

-11 608

Dotations / reprises FRBG et provisions réglementées

 

-6 534

-8 296

    Résultat net

 

18 754

15 654

 

 

III. — Annexes aux comptes annuels.

Note 1. — Règles et principes généraux.

1. Référentiel comptable. — Les états financiers de la Banque populaire Provençale et Corse sont établis conformément aux principes comptables généralement admis en France et aux règlements du Comité de la réglementation comptable, notamment le règlement CRC 2000-03 relatif à la présentation des états financiers.

 

2. Présentation des comptes. — Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2005 et 31 décembre 2004.

 

3. Liquidité et solvabilité. — Le système de garantie de liquidité et de solvabilité du réseau des banques populaires est organisé par une décision de caractère général de la Banque fédérale des banques populaires, organe central, en application des articles L. 511-30, L. 511-31, L. 511-32 et L. 512-12 du Code monétaire et financier.

Ce système de garantie repose sur l’intégralité des fonds propres des établissements du réseau par un mécanisme de solidarité interne.

La Banque fédérale des banques populaires met en oeuvre la solidarité du réseau en appelant auprès des banques populaires les concours financiers nécessaires, dans la limite de leurs fonds propres. Les fonds propres de la Banque fédérale des banques populaires répondent, en dernier ressort, de la liquidité et de la solvabilité des banques populaires.

Dans le cadre de ce mécanisme de solidarité interne, est instituée une première ligne de solidarité. Celle-ci est constituée, d’une part, par le fonds de solidarité fédéral, partie intégrante du fonds pour risques bancaires généraux de la Banque fédérale des banques populaires. D’autre part, par les fonds régionaux de solidarité, parties intégrantes des fonds pour risques bancaires généraux des banques populaires. Ces fonds régionaux sont alimentés chaque année, à hauteur de 10 % du bénéfice net réalisé par les banques populaires avant toute dotation au fonds pour risques bancaires généraux et aux impôts, ledit montant étant minoré à hauteur du taux de l’impôt sur les sociétés.

Les banques populaires ne peuvent disposer de ces fonds sans l’autorisation de la Banque fédérale des banques populaires.

Par ailleurs, dans le cadre d’une convention d’agrément collectif, chaque banque populaire garantit la liquidité et la solvabilité des sociétés de caution mutuelle qui lui accordent l’exclusivité de leur cautionnement.

Le système de garantie du réseau des banques populaires assure également la garantie de liquidité et de solvabilité du Crédit maritime mutuel, dont la Banque fédérale des banques populaires est l’organe central aux termes de l’article L.512.69 du code monétaire et financier. Cette garantie est subsidiaire du dispositif de solidarité financière interne au Crédit maritime mutuel.

Il est rappelé, en outre, que les établissements du réseau des banques populaires sont adhérents du Fonds de garantie des dépôts institué par la loi et auquel adhèrent tous les établissements de crédit agréés en France.

 

Note 2. — Principes comptables et méthodes d'évaluation.

1. Changements de méthodes comptables intervenus sur l’exercice 2005 :

— Le Règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit impose à compter du 1er janvier 2005 de constituer des provisions en valeur actualisée, calculées sur la base des flux futurs attendus sur les encours douteux et douteux compromis. Au 1er janvier, l’impact de ce changement de méthode s’élève à 2490 milliers d’euros sur les capitaux propres ;

— Le Règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et la dépréciation des actifs, modifié par le CRC 2003-07 s’applique depuis le 1er janvier 2005. Ce texte impose une comptabilisation par composant des actifs immobiliers et un amortissement selon leur durée d’utilisation. L’impact de ce changement de méthode sur les capitaux propres au 1er janvier 2005 est de 1 609 milliers d’euros ;

— La banque a modifié le traitement comptable des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires. Conformément aux normes définies par le groupe Banque populaires, la méthode retenue est celle de d’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque. L’impact de ce changement de méthode est de 1 220 milliers d’euros sur les capitaux propres d’ouverture.

 

2. Conversion des opérations en devises. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière (modifié par les règlements 90-01 et 95-04).

Les créances, les dettes et les engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de change latents et définitifs sont enregistrés en compte de résultats.

Les produits et les charges payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultats. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché (art 10).

La Banque populaire ne supporte pas de risque de change significatif.

Les contrats de change à terme sec par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.

 

Note 3. Bilan – Actif :

3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :

— Crédit aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées sur titres.

Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.

L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à leur valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.

— Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 du Comité de la réglementation comptable, notamment en cas de créances impayées depuis plus de trois mois, six mois en matière immobilière ou de plus de neuf mois pour les collectivités locales.

La classification d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances sur une même contrepartie, même si l'analyse du risque ne conduit pas à provisionner le risque en capital sur toutes les créances.

Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », pour lesquelles l’un des faits générateurs suivants s’est produit : déchéance du terme, restructuration pour laquelle le débiteur transféré en encours sain connaît un nouvel impayé, résiliation du contrat de crédit-bail ou créances classées en douteux depuis plus d’un an dès lors qu’un passage à perte est envisagé, conformément à l’avis du comité d’Urgence du CNC du 18 décembre 2003. Pour ces créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non encaissés ne sont plus enregistrés.

Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de provisions, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le risque de perte. Les provisions pour dépréciation sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une fréquence mensuelle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les provisions couvrent au minimum les intérêts non encaissés sur encours douteux. Depuis, le 1er janvier 2005, ces provisions sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats.

Les dotations nettes de reprise des provisions, les créances passées en pertes sur l'exercice, les récupérations sur créances amorties et les décotes calculées sur créances restructurées ainsi que l’effet lié au passage du temps sur la dépréciation des créances douteuses et compromises constituent la charge du risque sur les opérations de crédit portées à la ligne ‘coût du risque’ au compte de résultats.

Pour les crédits aux professionnels de l’immobilier, le déclassement en créances douteuses est opéré opération par opération sur la base de critères prenant en compte les perspectives de sortie, la capacité des associés à apporter des fonds propres ainsi que leur solvabilité. Les intérêts sur créances douteuses sont provisionnés selon les mêmes critères que les créances et le prêt est provisionné en fonction des garanties reçues, du revenu locatif futur, du prix de sortie du projet comparé au marché et de la solvabilité des parties prenantes.

 

3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de transaction, de placement, d'investissement et d’activité de portefeuille suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Ces portefeuilles apparaissent dans les postes « effets publics et valeurs assimilés » lorsque l'émetteur est l'État, « obligations et autres titres à revenu fixe» et «actions et autres titres à revenu variable» dans les autres cas :

— Portefeuille de placement : Sont considérés comme des titres de placement les titres acquis avec l’intention de les détenir durant une période supérieure six mois, à l’exception des titres à revenu fixe que l’établissement a l’intention de conserver jusqu’à l’échéance.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation estimée à partir du cours de bourse le plus récent pour les titres cotés ou de la valeur probable de négociation pour les titres non cotés. Ces provisions sont évaluées de manière individuelle. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est rapportée au compte de résultats sur la durée de vie résiduelle du titre selon la méthode actuarielle ou linéaire en fonction de la nature des titres.

Lorsque les titres font l’objet d’une couverture, les résultats sont pris en compte pour la détermination des provisions.

Les dotations et reprises de provisions pour dépréciation et les plus ou moins-values de cession de titres de placement sont portées au poste du compte de résultats « gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés ».

— Portefeuille d’investissement : Ce sont des titres à revenu fixe que la société a acquis avec l'intention de les détenir de façon durable qui font l'objet, soit d'un financement spécifique (notamment les accords de refinancement, les emprunts subordonnés et les comptes à terme), soit d'une couverture adéquate en matière de risque de taux (essentiellement des contrats d’échange de taux dont le marché est liquide). En cas de rupture de l’adossement, les titres d’investissement sont reclassés en titres de placement à la valeur comptable à la date du déclassement déterminée selon les règles de la catégorie d’origine.

Ces titres à revenu fixe font l'objet d'un étalement de la surcote/décote par rapport à la valeur de remboursement sur la durée résiduelle.

Les titres d’investissement sont acquis avec l’intention d’une détention jusqu’à échéance, toutefois, en cas de cession anticipée, les plus et moins-values de cession sont comptabilisées au poste du compte de résultats « gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

Conformément aux informations demandées à l’article 1er du règlement CRC 2004.16 du 23 novembre 2004, le portefeuille d’investissement ne présente pas de moins values latentes au 31 décembre 2005.

— Portefeuille de titres de l’activité de portefeuille : Ces titres sont acquis dans le but d'en retirer, à plus ou moins long terme, une rentabilité récurrente sous la forme de plus values de cession. Ils sont comptabilisés à leur coût d'acquisition frais exclus. Ces titres sont évalués au plus bas du coût historique ou de la valeur d’utilité. Les moins-values latentes font l’objet de provisions déterminées sans compensation avec les plus-values latentes sur une même ligne de titres.

Ces titres figurent à l’actif du bilan au poste « Actions et autres titres à revenus variables ».

Les dotations et reprises de provisions comme les plus et moins-values de cessions sont portées au compte de résultats « gains ou pertes sur opérations de portefeuille de placement et assimilés ».

— Titres de participation et autres titres détenus à long terme : Les titres de participation et autres titres détenus à long terme sont comptabilisés à leur coût d'acquisition hors frais puis sont estimés à leur valeur d'utilité déterminée de manière individuelle à la clôture des comptes.

La valeur d'utilité fait référence à différents critères comme le cours moyen de bourse pour les titres cotés, les capitaux propres corrigés pour les titres non cotés.

Les moins-values latentes font l'objet d'une provision pour dépréciation. Les plus values latentes ne sont pas enregistrées. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

Les plus ou moins-values de cession et les dotations et reprises de provisions sont inscrites en poste «gains ou pertes sur actifs immobilisés ».

 

3.3. Immobilisations corporelles et incorporelles. — Le CRC a émis un règlement (CRC 2002-10) applicable aux comptes individuels à partir du 01/01/2005 autant pour les immobilisations corporelles qu’incorporelles ; et le règlement 2004-06 sur la définition et l’évaluation des actifs s’applique également à compter du 01 janvier 2005.

— Immobilisations corporelles d’exploitation : Les encours bruts sont ventilés en composants, la décomposition en composants est fondée sur l’existence de durées d’utilisation différentes entre chacun des éléments distincts constituant un même bien.

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans la détermination de la valeur brute des immobilisations.

Les durées d’utilité retenues par la Banque populaire Provençale et Corse sont les suivantes :

 

Composants

Durée d’utilité

Terrain

NA

Façades non destructibles

NA

Façades / couverture / étanchéité

20-40 ans

Fondations / ossatures

30- 60 ans

Ravalement

10-20 ans

Equipements techniques

10-20 ans

Aménagements techniques

10-20 ans

Aménagements intérieurs

8-15 ans

 

 

Les immobilisations d’exploitation présentant un indice objectif de dépréciation sont dépréciés, les dotations sont alors enregistrées en « dotations aux amortissements et provisions pour dépréciations sur immobilisations corporelles et incorporelles ».

Les biens mobiliers ne font pas l’objet de l’approche par composant, ils sont amortis selon les durées d’utilisation présentées ci-dessous :

Biens

Durée d’utilité

Matériel Machine, Mobilier de bureau

5 à 10 ans

Matériel informatique

4 à 5 ans

Matériel de transport

5 ans

 

 

— Immobilisations hors exploitation : La méthode des composants est également appliquée aux immeubles de placement.

 

— Immobilisations incorporelles : Les droits au bail sont amortis de manière linéaire sur la durée de vie résiduelle du bail et font l’objet de dépréciation si nécessaire par rapport à la valeur de marché.

Les fonds de commerce ne sont pas amortis mais font l’objet de dépréciation.

Les logiciels acquis et développés en interne sont respectivement amortis sur une durée de 1 an.

 

Note 4. Bilan – Passif :

4.1. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées : Ces postes regroupent notamment les emprunts obligataires et les titres de créances négociables émis ainsi que les prêts sur titres subordonnés émis par la Banque fédérale des banques populaires.

Les frais d'émission sont pris en charge dans la totalité de l'exercice. Les primes d'émission et de remboursement sont étalées sur la durée de la vie de l'emprunt par le biais d'un compte de charges à répartir.

Les intérêts courus à verser relatifs à ces dettes sont portés en compte de dettes rattachées en contrepartie de compte de résultats.

 

4.2. Provisions pour risques et charges : Les provisions pour risques et charges comprennent les provisions sur engagements par signature, les provisions sur litiges, ainsi que les engagements pour passifs sociaux.

— Provisions pour impôts :

Seuls les décalages suivants donnent lieu à la comptabilisation d’une provision pour impôts :

– Quote-part de résultats des GIE fiscaux : les déficits actuels des GIE fiscaux doivent s’équilibrer avec les bénéfices futurs, l’économie d’impôt réalisée lors de la phase déficitaire n’étant que temporaire ;

– Majoration du bénéfice imposable, à compter du 1er janvier 2005 liée à la mesure fiscale de répartition sur cinq ans de l’approche par composant (art 237, septies I du CGI).

 

— Passifs sociaux provisionnés :

La provision comptabilisée au bilan correspond :

– À la valeur actuarielle des engagements de retraite et prestations assimilées relatifs au personnel en activité ;

– Minorée de la valeur de marché des actifs venant en couverture des engagements ;

– Minorée ou majorée des écarts actuariels résultant :

– des écarts d’expérience liés aux variables démographiques,

– des évolutions des hypothèses actuarielles (taux d’actualisation, taux de sortie, taux de progression des salaires),

– des différences constatées entre le rendement réel et le rendement attendu des plans d’actifs en couverture.

 

Les principales hypothèses actuarielles retenues au 31 décembre 2005 sont les suivantes :

– Pour le complément de pension bancaire CAR, le taux d’actualisation retenu est de 3,76% et le rendement attendu des actifs de 6% ;

– Pour les indemnités de fin de carrière, le taux d’actualisation retenu est de 3,60% et le taux de rendement attendu de 3,80% ;

– Pour les médailles du travail, le taux d’actualisation est de 3,42%.

 

La méthode du corridor est appliquée pour les engagements de retraite et assimilés.

Le complément de pension bancaire CAR a fait l’objet d’une revalorisation résultant de l’accord de branche de février 2005. Le coût pour le groupe est de 7,9 millions d’euros répartis au prorata de chaque établissement. Analysée comme une variation du coût des services passés, cette hausse s’enregistre en charges de manière immédiate sur 2005.

La valorisation des indemnités de fin de carrière a été impactée par l’arrêté ministériel du 18 juillet 2005 qui permet à un employeur de mettre à la retraite le salarié sans chargement. Cet impact est analysé comme un changement de régime à amortir sur la durée résiduelle d’acquisition des droits à compter de juillet 2005.

 

4.3. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) et provisions réglementées : Le FRBG enregistre les montants que la Banque populaire Provençale et Corse décide d’affecter à la couverture de risques à caractère général. Il comprend également les montants dotés au Fonds Régional de Solidarité ainsi que les provisions pour investissements (conformément aux principes énoncés Note 1 paragraphe 3).

 

Note 5. Hors bilan - Instruments financiers à terme fermes et conditionnels.

 

Les risques encourus sur ces opérations font l'objet d'un système permanent de mesure de résultats et de position, de surveillance et de contrôle permanent avec des limites déterminées par la Direction Générale.

 

— Instruments fermes de taux : Les contrats sont enregistrés en hors-bilan pour leur valeur nominale.

En application des règlements 90-15 et 92-04 du CRBF, les contrats d'échange de taux et assimilés (accords de taux futurs, garantie de taux plancher et plafond) sont classés selon le critère de l'intention initiale dans les catégories suivantes :

– Micro-couverture (couverture affectée) ;

– Macro-couverture (gestion globale de bilan) ;

– Positions spéculatives ;

– Gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction.

 

Les deux premières catégories sont assimilées, au niveau du compte de résultats, à des opérations de prêt ou d'emprunt et les montants perçus ou payés sont incorporés prorata temporis dans le compte de résultats.

Les charges et produits d’instruments utilisés à titre de couverture d’un élément ou d’un ensemble d’éléments homogènes sont enregistrés en résultats de manière symétrique à la prise en compte des produits et charges sur les éléments couverts. Les éléments de résultats de l’instrument de couverture sont comptabilisés dans le même poste que les produits et charges sur les éléments couverts en "intérêts et produits ou charges assimilées". Le poste "gains ou pertes sur opérations de portefeuille de négociation" est utilisé lorsque les éléments couverts sont inclus dans le portefeuille de négociation.

Les charges et produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet de couvrir et de gérer un risque global de taux sont inscrits prorata temporis en compte de résultats au poste "intérêts et produits ou charges assimilées".

 

— Instruments conditionnels : Le montant notionnel de l'instrument sous-jacent sur lequel porte l'option ou le contrat à terme est enregistré en distinguant les contrats de couverture des contrats négociés dans le cadre d'opérations de marché.

Pour les opérations sur options de taux, de change ou sur actions, les primes payées ou encaissées sont enregistrées en compte d'attente. A la clôture de l'exercice, ces options font l'objet d'une valorisation portée en compte de résultats dans le cas de produits cotés sur un marché organisé ou assimilé. Pour les marchés de gré à gré, seules les décotes font l’objet d’une provision et les plus-values latentes ne sont pas enregistrées. Lors de la revente, du rachat, de l'exercice ou à l'expiration, les primes sont enregistrées immédiatement en compte de résultats.

Pour les opérations de couverture, les produits et charges sont rapportés de manière symétrique à ceux afférents à l'élément couvert. Les instruments conditionnels vendeurs ne sont pas éligibles au classement en macro-couverture.

 

— Instruments de change : Les opérations de change au comptant non dénouées sont valorisées au cours de clôture de l'exercice.

Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultats. Les autres contrats de change et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.

Les swaps cambistes s’enregistrent comme des opérations couplées d’achat et de vente à terme de devises.

Les swaps financiers de devises sont assujettis aux dispositions du règlement 90-15 modifié du CRBF.

 

Note 6. Compte de résultats :

6.1. Intérêts et assimilés, commissions : Les intérêts et les commissions assimilables par nature à des intérêts sont enregistrés en compte de résultats prorata temporis. Les autres commissions non assimilées à des intérêts sont enregistrées selon la nature de la prestation :

– Commissions rémunérant une prestation instantanée : enregistrement lors de l’achèvement des prestations ;

– Commissions rémunérant une prestation continue ou discontinue avec plusieurs échéances successives échelonnées : enregistrement au fur et à mesure de l’exécution de la prestation.

 

6.2. Revenus des titres : Les dividendes sont comptabilisés dès que leur paiement a fait l’objet d’une résolution d’Assemblée générale. Ils sont enregistrés en "revenus des titres à revenu variable".

Les revenus d'obligations ou des titres de créances négociables sont comptabilisés pour la partie courue dans l'exercice.

6.3. Charges générales d’exploitation - frais de personnel : Les frais de personnel comprennent non seulement les salaires et traitements mais aussi les avantages au personnel tels que les charges de retraite (partie relative aux régimes à cotisations définies).

La charge annuelle relative aux régimes à cotisations définies comprend :

– Les droits supplémentaires acquis par l’ensemble des salariés ;

– Le coût financier (effet d’actualisation) ;

– Le rendement brut des actifs de couverture ;

– L’amortissement des écarts actuariels (application de la méthode dite du corridor) et des coûts des services passés.

 

6.4. Résultats exceptionnel : Les produits et charges exceptionnels sont déterminés en fonction du caractère significatif de leur montant, de leur degré d'anormalité par rapport à l'activité courante et de la faible probabilité de récurrence des événements concernés.

6.5. Impôts sur les bénéfices : La charge d'impôt figurant au compte de résultats correspond à l'impôt sur les sociétés exigible dû au titre de l'exercice au taux de 33,1/3%.

La Banque populaire Provençale et corse a constitué, un groupe d’intégration fiscale, avec ses filiales :

– Société de gestion Provençale et Corse ;

– Multi Images Méditerranée ;

– SCI Magalone ;

– Société Immobilière Provençale et Corse ;

– SCI la Canebière.

 

La société de tête de groupe est seule redevable de l’impôt sur les sociétés de l’ensemble.

Les filiales ainsi intégrées contribuent à la charge d’impôt comme en l’absence d’intégration fiscale. En cas d’éventuelle sortie du périmètre, elles bénéficieraient conventionnellement d’une indemnité correspondant à tous les surcoûts fiscaux qui résulteraient de leur appartenance au groupe d’intégration.

 

 

IV. — Annexes.

Annexe 1. — Banque centrale, CCP, effets publics et créances interbancaires. 

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Caisse, banques centrales, CCP

 

30 942

24 970

Effets publics et valeurs assimilées

3

1 104

1 061

Créances sur les établissements de crédit

 

172 181

243 522

    A vue

4

76 775

115 463

    A terme

4

94 931

126 936

Créances douteuses nettes

 

0

0

Provisions pour risques pays affectées

 

0

0

Valeurs non imputées

 

0

0

Créances rattachées

 

475

1 123

    Total

 

204 227

269 553

Les encours sont indiqués créances rattachées.

 

 

Annexe 2. — Ventilation par durée restant à courir.

(En milliers d'euros)

< 3 mois

3 mois <D< 1 an

1 an <D< 5 ans

> 5 ans

non ventilés

Total à terme

Actif :

 

 

 

 

 

 

Créances sur établissements de crédit

78 188

4 028

13 103

700

0

96 019

Créances sur la clientèle

100 666

161 165

591 013

747 614

0

1 600 458

Créances de crédit-bail

0

0

0

0

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

608

14 050

22 403

1 556

0

38 617

Passif :

 

 

 

 

 

 

Dettes sur établissements de crédit

30 439

1 969

10 502

101 230

0

144 140

Dettes sur la clientèle

142 564

34 279

173 256

139 715

0

489 814

Dettes représentées par un titre

392

2 755

16 558

4 250

0

23 955

Emprunts subordonnés

0

0

7 622

13 000

0

20 622

    Total

352 857

218 246

834 457

1 008 065

0

2 413 625

Les encours sont ventilés hors créances rattachées et hors douteux et douteux compromis.

 

 

Annexe 3. — Détail des effets publics.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Montants bruts

0

1 088

0

1 088

0

1 050

0

1 050

Provisions pour dépréciation

0

0

0

0

0

-5

0

-5

Créances rattachées

0

16

0

16

0

16

0

16

    Total

0

1 104

0

1 104

0

1 061

0

1 061

 

 

Annexe 4. — Créances saines interbancaires.

(En milliers d'euros)

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes et prêts

76 775

94 823

171 598

115 463

126 652

242 115

Prêts financiers

0

0

0

0

0

0

Valeurs reçues en pension livrée

0

108

108

0

284

284

Titres reçus en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée déterminée

0

0

0

0

0

0

Prêts subordonnés à durée indéterminée

0

0

0

0

0

0

    Total

76 775

94 931

171 706

115 463

126 936

242 399

Hors créances rattachées.

 

 

Annexe 5. — Opérations avec la clientèle – Actif.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Comptes ordinaires débiteurs

 

66 807

62 382

Créances commerciales

 

37 315

36 904

Autres concours à la clientèle

6

1 567 488

1 383 855

Créances rattachées et valeurs non imputées

 

17 796

11 039

Créances douteuses nettes

 

17 118

21 983

Provisions pour risques pays affectées

 

0

 

    Total

 

1 706 524

1 516 163

 

 

Annexe 6 — Détail des autres concours à la clientèle.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Crédits à l'exportation

684

1 101

Crédits de trésorerie et de consommation

133 044

127 287

Crédits à l'équipement

434 561

400 041

Crédits à l'habitat

999 199

855 426

Autres crédits à la clientèle

0

0

Valeurs reçues en pension

0

0

Titres reçus en pension

0

0

Prêts subordonnés

0

0

    Total

1 567 488

1 383 855

 

 

Annexe 7. — Portefeuille titres.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement (Annexe 10)

TAP

Total

Transaction

Placement

Investissement

TAP

Total

Obligations et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

0

15 327

23 985

0

39 312

0

25 972

19 681

0

45 653

Provisions pour dépréciation

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeurs nettes (Annexe 8)

0

15 327

23 985

0

39 312

0

25 972

19 681

0

45 653

Actions et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Montants bruts

0

54 561

0

0

54 561

0

53 615

0

0

53 615

Provisions pour dépréciation

0

-35

0

0

-35

0

-246

0

0

-246

Valeurs nettes (Annexe 9)

0

54 526

0

0

54 526

0

53 369

0

0

53 369

    Total

0

69 853

23 985

0

93 838

0

79 341

19 681

0

99 022

 

 

Annexe 8. — Obligations et autres titres à revenu fixe.

(En milliers d'euros) 

2005

2004

Transaction

Placement

Investissement

Total

Transaction

Placement

Investissement

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Emis par des organismes publics

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres émetteurs

0

14 642

23 975

38 617

0

24 954

19 670

44 624

Titres prêtés

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres empruntés

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances douteuses

0

0

0

0

0

0

0

0

Créances rattachées

0

685

10

695

0

1 018

11

1 029

    Total valeurs brutes

0

15 327

23 985

39 312

0

25 972

19 681

45 653

Dont titres subordonnés

0

4 888

0

4 888

0

8 489

0

8 489

Dépréciations et Provisions

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total net

0

15 327

23 985

39 312

0

25 972

19 681

45 653

 

 

Annexe 9. — Actions et autres titres à revenu variable.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Transaction

Placement

TAP

Total

Transaction

Placement

TAP

Total

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

0

0

0

0

0

0

autres OPCVM

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres titres

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

 

 

OPCVM de capitalisation

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres OPCVM

0

12 870

0

12 870

0

12 870

0

12 870

Autres titres

0

41 690

0

41 690

0

40 745

0

40 745

Créances rattachées

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total valeurs brutes

0

54 561

0

54 561

0

53 615

0

53 615

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres cotés

0

0

0

0

0

0

0

0

Sur titres non cotés

0

-35

0

-35

0

-246

0

-246

Sur actions propres

0

0

0

0

0

0

0

0

    Total provisions

0

-35

0

-35

0

-246

0

-246

    Total

0

54 526

0

54 526

0

53 369

0

53 369

 

 

Annexe 10. — Evolution des titres d'investissement. 

(En milliers d'euros)

2004

Achats

Cessions

Remboursements -

Con version

Décote / surcote

Transferts

Reclassement global

Autres variations

2005

Effets publics :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

0

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Résultat des cessions réalisées

 

0

0

0

0

0

0

 

0

0

Obligations et autres TRF :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

19 681

6 075

0

-1 770

0

0

0

 

-1

23 985

Résultat des cessions réalisées

 

 

0

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Annexe 11. — Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Immobilisations financières brutes

12

43 179

40 795

Dépréciations

12

-530

-813

Immobilisations financières nettes

12

42 649

39 982

Ecarts de conversion

 

0

0

Créances rattachées et autres

 

0

0

    Total

 

42 649

39 982

 

 

Annexe 12. — Evolution des titres de participation et assimilés.

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations -

Diminutions

Con version

Autres variations

2005

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme

38 718

5 009

-1 351

0

-312

42 064

Parts dans les entreprises liées

2 077

0

0

0

-962

1 115

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

40 795

5 009

-1 351

0

-1 274

43 179

Provisions pour dépréciation :

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres à long terme

-814

-15

299

0

0

-530

Parts dans les entreprises liées

1

0

0

0

-1

0

Parts de sociétés civiles immobilières

0

0

0

0

0

0

    Sous-total

-813

-15

299

0

-1

-530

    Immobilisations financières nettes

39 982

4 994

-1 052

0

-1 275

42 649

 

 

Annexe 13. — Evaluation des titres de participation.

(En milliers d'euros) 

Sociétés cotées

Sociétés non cotées

Total

Valeur estimative des titres

Valeur brute

Dépréciations

Valeur brute

Dépréciations

Valeur nette

Selon le cours de bourse

Autres méthodes

En 2005

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

0

0

31 356

-84

31 272

0

52 440

Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

3 703

-28

3 675

0

3 675

Sur autres sociétés

0

0

6 757

-211

6 546

0

7 424

Autres titres détenus à long terme

0

0

248

-207

41

0

44

    Total des participations

0

0

42 064

-530

41 534

0

63 583

    Valeurs nettes

0

 

41 534

 

 

 

 

Rappel 2004

 

 

 

 

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

 

 

Sur établissements de crédit

0

0

28 782

-84

28 698

0

50 925

Sur autres sociétés à caractère financier

0

0

4 524

-28

4 496

0

4 524

Sur autres sociétés

0

0

5 165

-495

4 670

0

5 137

Autres titres détenus à long terme

0

0

247

-207

40

0

43

    Total des participations

0

0

38 718

-814

37 904

0

60 629

    Valeurs nettes

0

 

37 904

 

 

 

 

 

 

Annexe 14. — Immobilisations corporelles et incorporelles.

Immobilisations d'exploitation

Annexes

2005

2004

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements

Dépréciations

Valeurs nettes

Immobilisations d’exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

15

5 677

-3 208

0

2 469

4 319

-883

0

3 436

Immobilisations corporelles

15

47 804

-29 911

0

17 893

44 429

-26 718

0

17 711

    Total

 

53 481

-33 119

0

20 362

48 748

-27 601

0

21 147

Immobilisations hors exploitation

15

598

-2

0

596

598

-130

0

468

    Total

 

54 079

-33 121

0

20 958

49 346

-27 731

0

21 615

 

 

Annexe 15 — Evolution des immobilisations d'exploitation et hors exploitation.

(En milliers d'euros)

Annexes

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Valeurs brutes :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

 

3 423

1 165

0

0

4 588

Logiciels

 

595

193

0

0

788

Autres

 

301

0

0

0

301

 

 

4 319

1 358

0

0

5 677

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

778

0

0

0

778

Constructions

16

7 880

4

0

0

7 884

Parts de SCI

 

0

0

0

0

0

Autres

 

35 774

4 791

-1 071

-352

39 142

 

 

44 429

4 795

-1 071

-349

47 804

Immobilisations hors exploitation

 

598

0

0

0

598

Amortissements et dépréciations :

 

 

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

Droits au bail et fonds commerciaux

 

0

-338

0

-1 879

-2 217

Logiciels

 

-582

-108

0

0

-690

Autres

 

-301

0

0

0

-301

 

 

-883

-446

0

-1 879

-3 208

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

Terrains

 

0

0

0

0

0

Constructions

 

-3 443

-269

0

276

-3 436

Autres

 

-23 275

-4 072

1 030

0

-26 317

 

 

-26 718

-4 364

1 030

276

-29 911

Immobilisations hors exploitation

 

-130

0

0

128

-2

Les montants inscrits dans la colonne autres correspondent au retraitement lié au changement de méthode en application du CRC 2002-10 et 2003-07 relatif à l'amortissement et la dépréciation des actifs (cf. note 2 des annexes aux comptes annuels).

 

 

Annexe 16. — Immobilisations corporelles d'exploitation - ventilation des constructions.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Amortissements et dépréciations

Valeurs nettes

Constructions :

 

 

 

 

 

 

Façades non destructibles

0

0

0

0

0

0

Façades / couverture / étanchéité

2 298

-891

1 407

2 298

-970

1 328

Fondations / ossatures

4 760

-1 916

2 844

4 756

-2 098

2 658

Ravalement

274

-195

79

274

-135

139

Equipements techniques

316

-237

79

316

-137

179

Aménagements intérieurs

236

-197

39

236

-103

133

    Total des constructions

7 884

-3 436

4 448

7 880

-3 443

4 437

Application du CRC 2002-10 et 2003-07

 

 

Annexe 17. — Comptes de régularisation et actifs divers.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Autres actifs et emplois divers

18

10 209

7 948

Comptes de régularisation

19

71 548

42 027

    Total

 

81 757

49 975

 

Annexe 18. — Autres actifs et emplois divers.

 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Instruments conditionnels achetés

642

25

Règlement d'opérations sur titres

0

0

Promotion immobilière

0

0

Autres stocks et emplois divers

368

192

Débiteurs divers

9 007

7 552

Créances douteuses nettes

0

0

Créances rattachées

192

179

    Total

10 209

7 948

 

 

Annexe 19. — Comptes de régularisation – Actif.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes d'encaissement

20 691

20 155

Comptes d'ajustement

0

7

Comptes d'écart

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture non dénoués

0

0

Pertes potentielles sur contrats de couverture dénoués

0

0

Charges constatées d'avance

21

0

Produits à recevoir

3 406

4 358

Primes d'émission restant à étaler

0

0

Autres charges à répartir

0

0

Autres comptes de régularisation

47 430

17 507

    Total

71 548

42 027

 

 

Annexe 20. — Banque centrale, CCP et dettes sur établissements de crédit.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Banques centrales, CCP

 

0

575

Comptes et emprunts :

 

 

 

A vue

21

3 353

1 586

A terme

21

144 140

137 807

Autres sommes dues

 

9 257

6 403

Dettes rattachées

 

525

191

    Total

 

157 275

146 562

 

 

Annexe 21. — Détail des ressources interbancaires.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Avue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 353

0

3 353

1 586

0

1 586

Comptes et emprunts

0

144 140

144 140

0

136 778

136 778

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

1 029

1 029

    Total

3 353

144 140

147 493

1 586

137 807

139 393

 

 

Annexe 22. — Opérations avec la clientèle – Passif.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Comptes et emprunts :

 

 

 

A vue

23

1 097 362

1 020 514

A terme

23

489 814

480 456

Dépôts de garantie

 

80

81

Autres sommes dues

 

1 613

566

Dettes rattachées

 

21 366

21 139

    Total

 

1 610 235

1 522 756

Opérations à la clientèle hors bons de caisse.

 

 

Annexe 23. — Détail des comptes de la clientèle – Passif.

(En milliers d'euros)

2005

2004

A vue

A terme

Total

A vue

A terme

Total

Comptes d'épargne à régime spécial

338 021

417 096

755 117

307 921

410 003

717 924

Comptes et emprunts

759 341

72 718

832 059

712 593

70 453

783 046

Emprunts auprès de la clientèle financière

0

0

0

0

0

0

Valeurs données en pension livrée

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

    Total

1 097 362

489 814

1 587 176

1 020 514

480 456

1 500 970

 

 

Annexe 24. — Dettes représentées par un titre.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Bons de caisse et bons d'épargne

473

670

Titres du marché interbancaire

0

0

Titres de créances négociables

23 482

20 013

Dont souscrits par des établissements de crédit

11 550

11 550

Dont souscrits par la clientèle financière

0

0

Dont souscrits par la clientèle

11 932

8 463

Obligations émises

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

Dettes rattachées

315

137

    Total

24 270

20 820

 

 

Annexe 25. — Comptes de régularisation et passifs divers.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Autres passifs

26

9 685

7 063

Comptes de régularisation

27

85 399

54 429

    Total

 

95 084

61 492

 

 

Annexe 26. — Autres passifs.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Instruments conditionnels vendus

19

24

Règlement d'opérations sur titres

1

2

Impôts différés passifs

0

0

Dettes de titres

0

0

Versement restant à effectuer sur titres non libérés

1 016

593

Créditeurs divers

8 649

6 444

Subvention d'investissement

0

0

Fonds publics affectés

0

0

Dettes rattachées

0

0

    Total

9 685

7 063

 

 

Annexe 27. — Comptes de régularisation – Passif.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Comptes d'encaissement

4 370

7 323

Comptes d'ajustement

0

0

Comptes d'écart

0

0

Gains potentiels sur contrats de couverture non dénoués

11

14

Gains potentiels sur contrats de couverture dénoués

0

0

Produits constatés d'avance

5 556

4 098

Charges à payer

16 269

13 279

Autres comptes de régularisation

59 193

29 715

    Total

85 399

54 429

 

 

Annexe 28. — Synthèse des dépréciations et provisions.

(En milliers d'euros)

Annexe

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Provisions déduites de l'actif :

 

 

 

 

 

 

Dépréciations pour créances douteuses

 

48 644

36 319

-32 017

2 490

55 436

Dépréciations pour risques de marché

 

1 064

50

-550

1

565

Provisions pour risques pays

 

0

0

0

0

0

    Total des dépréciations

 

49 708

36 369

-32 567

2 491

56 001

Provisions de passif :

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de contrepartie

29

3 172

1 338

-584

2

3 928

Provisions pour risques de dépréciation

29

0

0

0

0

0

Provisions pour charges d'exploitation

29

2 054

1 189

-340

-778

2 125

Provisions pour engagements sociaux

29

13 910

425

-395

-2

13 938

Provisions exceptionnelles

29

840

250

-526

0

564

    Total des provisions de passif

 

19 976

3 202

-1 845

-778

20 555

    Total

 

 

39 571

-34 412

 

 

Effet résultat

 

 

 

-5 159

0

0

Le montant de 778 K€ correspond à une reprise, enregistrée en coût du risque face à un abandon de créance.

Le montant de 2490 K€ correspond au changement de méthode en application du CRC 2002-03 relatif au risque de crédit (cf. note 2 des annexes aux comptes annuels).

 

 

Annexe 29. — Provisions de passif.

(En milliers d'euros)

2004

Augmentations

Diminutions

Autres

2005

Provisions pour risques de contrepartie :

 

 

 

 

 

Provisions sur engagements hors bilan

3 174

1 338

-584

0

3 928

Provisions pour risques pays

0

0

0

0

0

Provisions sectorielles

0

0

0

0

0

Provisions pour litiges clientèle

0

0

0

0

0

Autres provisions clientèle

-2

0

0

2

0

 

3 172

1 338

-584

2

3 928

Provisions pour engagements sociaux :

 

 

 

 

 

CAR

8 220

32

0

0

8 252

Indemnités de fin de carrière

2 435

393

0

-1

2 827

Médailles du travail

2 485

0

-80

0

2 405

FCR

435

0

-40

0

395

Mutuelles

0

0

0

0

0

Autres

335

0

-275

-1

59

 

13 910

425

-395

-2

13 938

Provisions pour risques de dépréciation :

 

 

 

 

 

Portefeuille titres et instruments financiers à terme

0

0

0

0

0

Immobilisations financières

0

0

0

0

0

Promotion immobilière

0

0

0

0

0

Autres actifs

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

Provisions pour charges futures d'exploitation :

 

 

 

 

 

Provisions pour impôts et taxes

1

0

-1

0

0

Autres provisions d'exploitation

2 053

1 189

-339

-778

2 125

Provision pour épargne réglementée

 

 

 

 

 

Provisions exceptionnelles :

 

 

 

 

 

Provisions pour restructurations informatiques

0

0

0

0

0

Provisions pour restructurations exceptionnelles

220

0

-220

0

0

Autres provisions exceptionnelles

620

250

-306

0

564

 

840

250

-526

0

564

Total

19 976

3 202

-1 845

-778

20 555

 

 

Annexe 30. — Engagements sociaux-cumul de tous engagements.

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Engagement au 31/12/2004 :

 

 

 

Eléments comptabilisés (provision comptable social)

18 622

-2 227

16 395

Ecarts actuariels non enregistrés

1 151

-130

1 021

Changements de régime restant à étaler

0

0

0

Changement de méthode

-1

0

-1

    Engagement total

19 772

-2 357

17 415

 

 

Annexe 31. — Couverture des encours douteux.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Valeurs brutes

Dépréciations

Valeurs nettes

Opérations interbancaires

0

0

0

0

0

0

Douteux

0

0

0

0

0

0

Douteux compromis

0

0

0

0

0

0

Opérations avec la clientèle et crédit-bail

72 554

-55 436

17 118

70 627

-48 644

21 983

Douteux

33 760

-20 364

13 396

39 815

-22 613

17 202

Douteux compromis

38 794

-35 072

3 722

30 812

-26 031

4 781

Portefeuille titres et débiteurs divers

0

0

0

0

0

0

Douteux

0

0

0

0

0

0

Douteux compromis

0

0

0

0

0

0

    Total des encours douteux

72 554

-55 436

17 118

70 627

-48 644

21 983

 

 

Annexe 32. — Ventilation des encours.

(En milliers d'euros)

2005

Etablissements de crédit

Sociétés non financières

Entrepreneurs individuels

Particuliers

Administrations privées

Administrations publiques et sécurité sociale

Autres

Total

Opérations sur établissements de crédit

26 804

 

 

 

 

 

 

26 804

Opérations sur clientèle et crédit bail

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours sains

 

514 234

194 603

938 818

38 383

241

3 127

1 689 406

Créances douteuses

 

37 222

12 769

21 703

860

0

0

72 554

Dépréciations créances douteuses

 

-29 064

-9 776

-15 847

-749

0

0

-55 436

Y compris créances rattachées pour un montant de 17 796 euros.

 

 

— Par secteur économique :

(En milliers d'euros)

Encours brut

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

Administration

91

 

91

 

58

Agroalimentaire

18 419

1 683

1 165

982

1 173

Biens de consommation

62 047

3 303

5 208

2 095

5 003

BTP

37 787

1 584

3 847

1 044

3 586

Communication

6 376

459

650

341

597

Construction mécanique et électrique

16 092

481

965

336

939

Distribution - commerce

51 895

1 536

2 379

1 060

1 812

Energie

0

 

0

 

0

Finance assurance

11 230

48

115

34

118

Holding diversifie

42 459

1 306

1 712

672

1 237

Immobilier

278 925

4 444

3 921

2 614

3 307

Industrie de base

7 499

307

1 310

212

1 328

Codification non définie (1)

11 017

0

0

0

0

Pharmacie sante

63 558

692

835

459

738

Services

67 804

4 161

2 952

2 449

2 825

Services aux collectivités

880

368

17

157

18

Technologie

2 133

17

349

13

301

Tourisme - hôtellerie - restauration

42 382

2 489

2 951

1 488

2 299

Transport

11 136

429

703

274

651

Particulier

1 012 434

10 453

9 624

6 134

9 082

    Total

1 744 164

33 760

38 794

20 364

35 072

(1) Codification non définie : base clientèle non à jour par rapport Mac Donough.

Les encours sont indiqués hors créances rattachées

 

 

— Par secteur géographique :

(En milliers d'euros)

Encours brut

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur douteux

Provisions douteux compromis

Bouches du Rhône

1 098 525

16 092

26 200

10 036

23 613

Corse

271 688

9 258

3 944

5 470

3 311

Vaucluse

221 855

5 657

3 608

3 328

3 184

Autres départements

146 100

2 713

5 023

1 523

4 944

Etranger

5 996

40

19

7

20

    Total

1 744 164

33 760

38 794

20 364

35 072

Les encours sont indiqués hors créances rattachées.

 

 

Annexe 33. — Dettes subordonnées.

(En milliers d'euros)

Annexes

2005

2004

Dettes subordonnées à durée déterminée

34

20 622

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée

34

0

0

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

0

Dettes rattachées

 

187

184

    Total

 

20 809

20 806

 

 

Annexe 34. — Evolution des dettes subordonnées.

(En milliers d'euros)

2004

Emissions

Remboursements

Conversion

Autres

2005

Dettes subordonnées à durée déterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

20 622

0

0

0

0

20 622

 

20 622

0

0

0

0

20 622

Dettes subordonnées à durée indéterminée :

 

 

 

 

 

 

Titres subordonnés

0

0

0

0

0

0

Emprunts subordonnés

0

0

0

0

0

0

 

0

0

0

0

0

0

    Total

20 622

0

0

0

0

20 622

 

 

Annexe 35. — Détail des emprunts subordonnés. 

(En milliers d'euros)

Montant

Devise

Taux d'intérêt

Date échéance

Conditions de remboursement

Tsr 6,0 - 12-97 06-10 - code 20847

1 524

FRF

pibor3m+0,055

juin-08

en 1 seule fois sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,4 - 02-98 06-10 - code 20878

2 287

FRF

pibor3m-0,105

juil.-08

en 1 seule fois sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,0 - 05-98 06-08 - code 20913

1 524

FRF

pibor3m+0,115

juin-10

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr tec10-0,7 - 07-98 07-08 - code 20959

2 287

FRF

pibor3m+0,15

juin-10

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 5,0 06-01 07-11

5 000

EUR

5,88

juil.-11

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 4,9 12-01 01-12

3 000

EUR

euribor3m+0,49

janv.-12

sans faculté de remboursement anticipé

Tsr 4,7 10-02 11-12

5 000

EUR

euribor3m+0,48

nov.-12

sans faculté de remboursement anticipé

Dettes rattachées

187

 

 

 

 

Total

20 809

 

 

 

 

 

 

Annexe 36. — Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d'euros)

2004

Augmentation

Diminution

Autres variations

2005

Fonds pour risques bancaires généraux

39 906

4 000

0

0

43 906

Fonds Régionaux de Solidarité

11 396

2 534

0

-1

13 929

    Total

51 302

6 534

0

-1

57 835

 

 

Annexe 37. — Capitaux propres sociaux.

(En milliers d'euros)

Capital

Primes d'émission

Provisions réglementées et subvention d’investissement

Ecart de réévaluation

Réserves

Capitaux propres hors FRBG

FRBG

Capitaux propres

Capitaux propres au 31/12/03 avant affectation

58 619

0

0

0

71 430

130 049

43 005

173 054

Résultat au 31/12/03

 

 

 

 

14 494

14 494

 

14 494

Distribution

 

 

 

 

-1 713

-1 713

 

-1 713

    Capitaux propres au 31/12/03 après affectation

58 619

0

0

0

84 211

142 830

43 005

185 835

Augmentation de capital

3 444

0

0

0

0

3 444

 

3 444

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

0

0

0

0

-9 332

-9 332

 

-9 332

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

8 297

8 297

Autres variations

0

0

0

0

0

0

0

0

    Capitaux propres au 31/12/04 avant affectation

62 063

0

0

0

74 879

136 942

51 302

188 244

Résultat au 31/12/04

 

 

 

 

15 654

15 654

 

15 654

Distribution

 

 

 

 

-2 094

-2 094

 

-2 094

    Capitaux propres au 31/12/04 après affectation

62 063

0

0

0

88 439

150 502

51 302

201 804

Augmentation et diminution de capital

-3

0

0

0

0

-3

 

-3

Ecart de conversion

 

 

 

 

 

0

0

0

Changements de méthode

 

 

 

 

-5 320

-5 320

 

-5 320

Dotation nette aux provisions réglementées

 

 

0

 

 

0

 

0

Dotation nette au FRBG

 

 

 

 

 

0

6 534

6 534

Autres variations

0

0

0

0

-43

-43

-1

-44

    Capitaux propres au 31/12/05 avant résultats

62 060

0

0

0

83 076

145 136

57 835

202 971

Résultat au 31/12/05

 

 

 

 

18 754

18 754

 

18 754

    Capitaux propres au 31/12/05 avant affectation du résultat

62 060

0

0

0

101 830

163 890

57 835

221 725

 

 

Annexe 38. — Engagements de financement.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Engagements de financement donnés :

 

 

Aux établissements de crédit

0

0

A la clientèle

290 657

271 203

Ouverture de crédits documentaires

7 902

6 321

Autres ouvertures de crédits confirmés

282 755

264 882

Autres engagements

0

0

Total des engagements de financement donnés

290 657

271 203

Engagements de financement reçus :

 

 

D'établissements de crédit

0

0

De la clientèle

0

0

Total des engagements de financement reçus

0

0

 

 

Annexe 39. — Engagements de garantie. 

(En milliers d'euros)

2005

2004

Engagements de garantie donnés :

 

 

D'ordre d'établissements de crédit

0

0

Confirmation d'ouverture de crédits documentaires

0

0

Autres garanties

0

0

D'ordre de la clientèle

109 057

71 996

Cautions immobilières

350

2 360

Cautions administratives et fiscales

4 486

2 101

Autres cautions et avals donnés

31 128

34 157

Autres garanties données

73 093

33 378

    Total des engagements de garantie donnés

109 057

71 996

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit

497 501

431 049

 

 

Annexe 40. — Opérations sur instruments financiers à terme.

(En milliers d’euros.)

Notionnel et juste valeur

 2005

2004

 Couverture

 Autres opérations

 Total

Juste valeur 

 Couverture 

Autres opérations

Total 

Juste valeur 

 Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 Contrats de taux

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 Contrats de change

 0

 0

 0

 0

 0

0

 0

 Actifs financiers 

 0 

 0 

 0 

 0 

 0 

 0 

 0 

 

 0 

 0 

 0 

 0 

 0 

 0 

 0 

 Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

 Accords de taux futurs

 0

 0

0

 0

 4 026

 0

4 026

872

 Swaps de taux

 27 002

 0

 27 002

 -423

 21 959

 0

 21 959

 

 Autres contrats à terme

 0

 0

 90

 0

 0

 101

 

 27 002

 0

 27 002

 -333

 25 985

 0

25 985  

 973

 Contrats de change à terme :

 

 

 

 

 

 

 

 

 Swaps cambistes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 A recevoir

 0

 0

 0

0

 0

 0

 0

 A livrer

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 Swaps financiers :

 

 

 

 

 

 

 

 

 A recevoir

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 0

 A livrer

 0

 0

 0

 0

 0

0

0

 0

 Autres contrats de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

 A recevoir

 14 077

 0

 14 077

  343

 11 438

 0

 11 438

 521

 A livrer

 15 003

 0

 15 003

  -343

 11 868

 0

 11 868

 -521

 

29 080

 0

 29 080

  0

 23 306

 0

 23 306

 0

     Total opérations fermes

 56 082

 0

56 082 

 -333  

 49 291

 0

 49 291

 973

 Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 Opérations sur marchés organisés :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Options de taux :

 

 

 

  

 

 

 

 

 Achetées

 0

 0

 0

  0

 0

 0

 0

 0

 Vendues

 0

 0

 0

 0

 0

 0

0

 Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

 Achetées

 0

 0

 0

 0 

 0

 0

0

 Vendues

 0

 0

  0

 0

 0

 0

 0

 Autres options :

 

 

 

  

 

 

 

 

 Achetées

 0

 0

 0

 0 

 0

 0

 0

Vendues

 0

 0

 0 

 0

 0

 0

0

 

 0

 0

 0

  0

0

 0

 0

 0

 Opérations de gré à gré :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Options de taux :

 

 

 

  

 

 

 

 

 Achetées

 55 016

 0

55 016  

  0

 0

 0

 0

Vendues

 55 016

 

 55 016

 0 

 0

 0

 0

 0

Options de change :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Achetées

 0

 0

 0

  0

 0

 0

 Vendues

 0

  0

0

 0

0

 0

Autres options :

 

 

 

  

 

 

 

 

 Achetées

 0

 0

0

  0

 0

 0

0

 Vendues

 0

 0

 0

  0

 0

 0

 0

 0

 

110 032

 0

 110 032

  0

 0

 0

0

0

     Total opérations conditionnelles

 110 032

 0

110 032  

 0

 0

 0

0

     Total instruments financiers et change à terme

 166 114

 0

166 114  

  -333

 49 291

 0

 49 291

 973

 

 

Annexes 41. — Classification par portefeuille.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Micro couverture

Macro couverture

Position ouverte isolée

Trading

Total

Opérations fermes :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Accords de taux futurs

0

0

0

0

0

4 026

0

0

0

4 026

Swaps de taux

27 002

0

0

0

27 002

21 959

0

0

0

21 959

Swaps de taux et de devises

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres contrats à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

 

27 002

0

0

0

27 002

25 985

0

0

0

25 985

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux achetées

55 016

0

0

0

55 016

0

0

0

0

0

Options de taux vendues

55 016

0

0

0

55 016

0

0

0

0

0

 

110 032

0

0

0

110 032

0

0

0

0

0

    Total

137 034

0

0

0

137 034

25 985

0

0

0

25 985

 

 

Annexe 42. — Ventilation des équivalents risques pondérés.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Administrations

Etablissements de crédit

OCDE

Autres contreparties

Total

Administrations

Etablissements de crédit

OCDE

Autres contreparties

Total

Risques de crédits non pondérés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Avant compensation

0

1 850

716

2 566

0

5 847

315

6 162

Effets de la compensation et de la

0

0

0

0

0

0

0

0

Collaterisation

 

 

 

 

 

 

 

 

Risques de crédits non pondérés :

 

 

 

 

 

 

 

 

Après compensation

0

1 850

716

2 566

0

5 847

315

6 162

Pondération

0%

20%

50%

 

0%

20%

50%

 

    Equivalents risques de crédit pondérés

0

370

358

728

0

1 169

158

1 327

 

 

Annexe 43. — Intérêts et assimilés.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations avec les établissements de crédit

-5 408

5 769

361

-4 248

7 386

3 138

Opérations avec la clientèle

-23 467

86 601

63 134

-23 152

82 546

59 394

Opérations sur obligations et autres titres à revenu fixe

-1 207

3 905

2 698

-1 064

4 296

3 232

Opérations de macro-couverture

-141

6

-135

0

0

0

    Total

-30 223

96 281

66 058

-28 464

94 228

65 764

 

 

Annexe 44. — Revenus des titres à revenu variable.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dividendes reçus sur titres de placement

0

0

Dividendes reçus sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Dividendes reçus sur titres de participation et assimilés

1 623

1 398

    Total

1 623

1 398

 

 

Annexe 45. — Commissions.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges

Produits

Net

Charges

Produits

Net

Opérations de trésorerie et interbancaire

-176

0

-176

-154

0

-154

Opérations sur moyens de paiement

-9 651

14 160

4 509

-8 100

11 863

3 763

Opérations avec la clientèle

270

32 518

32 788

97

30 853

30 950

Opérations sur titres

-115

2 204

2 089

-125

1 682

1 557

Opérations de change

0

719

719

0

845

845

Engagements hors-bilan

-354

1 489

1 135

-352

1 412

1 060

Prestations de services financiers

-222

3 205

2 983

-208

2 391

2 183

Activités de conseil

0

103

103

0

80

80

    Total

-10 248

54 398

44 150

-8 842

49 126

40 284

 

 

Annexe 46. — Résultat sur portefeuille de négociation.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Résultat sur titres de transaction

0

0

Résultat sur opérations de change

105

171

Résultat sur instruments financiers à terme

0

0

Mouvements de provisions

0

0

    Total

105

171

 

 

Annexe 47.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Placement

TAP

Total

Placement

TAP

Total

Dépréciations

-35

0

-35

-6

0

-6

Reprises de dépréciations

251

0

251

45

0

45

Moins-values de cession

0

0

0

0

0

0

Plus-values de cession

0

0

0

0

0

0

Autres éléments

0

0

0

0

0

0

    Total

216

0

216

39

0

39

 

 

Annexe 48. — Autres résultats d'exploitation bancaire.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Charges

Produits

Total

Charges

Produits

Total

Quote-part d'opérations faites en commun

0

69

69

0

51

51

Refacturations de charges et produits bancaires

0

0

0

0

0

0

Activités immobilières

0

0

0

0

0

0

Prestations et développement de services informatiques

0

0

0

0

0

0

Prestations de crédit management

0

0

0

0

0

0

Autres activités diverses

0

0

0

0

0

0

Autres produits et charges accessoires

-2 607

2 798

191

-1 750

2 143

393

    Total

-2 607

2 867

260

-1 750

2 194

444

 

 

Annexe 49. — Charges générales d'exploitation.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Frais de personnel :

 

 

Salaires et traitements

-24 534

-22 868

Charges de retraite et assimilées

-2 965

-3 228

Autres charges sociales

-8 773

-7 972

Intéressement des salariés

-1 948

-1 858

Participation des salariés

-1 657

-1 332

Impôts et taxes liés aux rémunérations

-2 254

-2 125

    Total frais de personnel

-42 131

-39 383

Autres charges d'exploitation :

 

 

Impôts et taxes

-1 866

-1 751

Autres charges générales d'exploitation

-23 819

-23 058

   Total autres charges d'exploitation

-25 685

-24 809

    Total

-67 816

-64 192

 

 

Annexe 50. — Charges de retraites et assimilées.

(En milliers d'euros)

Engagement brut

Actifs en couverture

Engagement net

Droits liquidés sur la période

-905

108

-797

Droits acquis sur la période

364

 

364

Coût financier

755

 

755

Rendement brut attendu des actifs

 

-182

-182

Variation des frais de gestion

 

0

0

Versement de la période au fonds

 

0

0

Frais sur versements

 

0

0

Modification de régime comptabilisée sur la période

76

 

76

Ecarts actuariels enregistrés sur la période

-187

0

-187

Autres éléments

0

0

0

    Variation enregistrée en résultat

103

-74

29

 

 

 

 

Ecart actuariel sur engagements

644

 

644

Ecart actuariel / rendement des actifs

 

-260

-260

Autres écarts actuariels

0

0

0

    Variation des écarts actuariels non enregistrés

644

-260

384

 

 

 

 

Modification de régime intervenue dans la période

-1 011

 

-1 011

Autres éléments

0

0

0

    Autres variations non comptabilisées

-1 011

0

-1 011

 

 

Annexe 51. — Coût du risque.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dépréciations

Reprises nettes des pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations

Reprises nettes des pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

Pertes non couvertes par provisions

Récupérations sur créances amorties

Net

Dépréciations affectées :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encours interbancaires

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Encours sur la clientèle

-36 319

31 854

0

1 480

-2 985

-25 249

17 889

0

1 650

-5 710

Titres et débiteurs divers

0

0

-293

0

-293

0

0

-61

0

-61

 

-36 319

31 854

-293

1 480

-3 278

-25 249

17 889

-61

1 650

-5 771

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Engagements hors-bilan

-1 338

584

 

 

-754

-797

518

 

 

-279

Provisions générales

0

-1

 

 

-1

0

0

 

 

0

Provisions risques-pays

0

0

 

 

0

0

0

 

 

0

 

-1 338

583

 

 

-755

-797

518

 

 

-279

Total coût du risque

-37 657

32 437

-293

1 480

-4 033

-26 046

18 407

-61

1 650

-6 050

 

 

Annexe 52. — Résultat sur actifs immobilisés.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Participations et autres titres à long terme

Titres d'investissement

Immobilisations corporelles et incorporelles

Total

Dépréciations

-16

0

 

-16

-549

0

 

-549

Reprises de dépréciations

299

0

 

299

183

0

 

183

Moins-values de cession

0

0

-35

-35

-74

0

-5

-79

Plus-values de cession

596

0

45

641

0

0

5

5

Total

879

0

10

889

-440

0

0

-440

Les moins values sont liées à des ventes d'immobilisations corporelles, et les plus values sont liées à la vente des titres de participations SAS SBE et SIBP.

 

 

Annexe 53. — Résultat exceptionnel.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Produits et charges exceptionnelles (nettes de provisions)

2 531

3 208

Dont subvention BFBP

2 047

1 000

Dont reprise de provisions statistique

0

1 260

Dont provisions pour risques et charges

306

78

Dont indemnité assurance

87

611

Dont divers

91

259

Dotations aux provisions exceptionnelles :

-520

-891

Dont provisions pour risques et charges

-250

-220

Dont subvention SOCAMA

0

-386

Dont perte hold up / fermeture de comptes

-205

-210

Dont divers

-65

-75

    Total

2 011

2 317

 

 

Informations financières.

 — Participations et activités de portefeuille au 31/12/05 :

(En milliers d'euros)

Nombre d'actions

Valeur brute comptable

Provisions

Valeur nette comptable

Valeur brute comptable 31/12/2004

Variation brute encours comptable 2005/2004

Participation SCM / GC2I

 

 

 

 

 

 

GIE CG2I innovation

298

0

0

0

4

-4

GIE CG2I investissement

175 523

2 289

0

2 289

2 676

-387

Socamas

3 000

5

0

5

5

0

Socami

4 994

76

0

76

76

0

    Total

183 815

2 370

0

2 370

2 761

-391

Participation groupe des BP

 

 

 

 

 

 

Banque fédérale

970 827

31 020

0

31 020

27 946

3 074

SAS SBE

0

0

0

0

281

-281

SBE

0

0

0

0

530

-530

SAS SIBP

0

0

0

0

152

-152

I-BP

135 888

1 359

 

1 359

1 359

0

Somera

11 080

84

33

51

84

0

SNC M+X

28

27

0

27

27

0

SAS Guideo

2 865

29

29

0

29

0

Novacredit

3 852

120

0

120

91

29

BP Développement

226 243

5 220

0

5 220

3 324

1 896

BP Développement actions P

33

10

0

10

0

10

FCP BP Création

245

156

58

98

156

0

SPEF Eurocroissance

1 500

1 191

113

1 078

1 500

-309

BP Amorçage

56

8

0

8

8

0

    Total

1 352 618

39 224

233

38 991

35 487

3 737

Participation hors groupe des BP

 

 

 

 

 

 

IDES

44

7

0

7

7

0

Siparex

148

2

0

2

2

0

Solymatic Paca

500

8

0

8

8

0

Sofaris

434

12

0

12

12

0

Soprorente

628

146

40

106

146

0

Frutihabitat

85

18

0

18

18

0

FEMU QUI SA

146

20

0

20

20

0

    Total

1 985

213

40

173

213

0

    Total général 1

1 538 418

41 807

273

41 534

38 461

3 346

Participation BPPC

 

 

 

 

 

 

Mim

498

8

0

8

8

0

SGPC

7 494

228

0

228

228

0

SIPC

497

7

0

7

7

0

SCR provisions et Corse

2 000

300

0

300

300

0

    Total

10 489

543

0

543

543

0

Participation SCI

 

 

 

 

 

 

SCI Canebière

374

570

0

570

570

0

SCI Magalone

1 000

2

0

2

2

0

    Total

1 374

572

0

572

572

0

    Total général 2

11 863

1 115

0

1 115

1 115

0

Autres participations

 

 

 

 

 

 

Corse garantie

3 000

46

46

0

46

0

SCMC

298

5

5

0

5

0

Archevêché d’Aix

250

4

4

0

4

0

SAEMM

180

3

3

0

3

0

SAVEM

90

3

3

0

3

0

Caisse développement Corse

12 000

183

183

0

183

0

IAD

700

11

11

0

11

0

SEMEPA

117

2

2

0

2

0

    Total

16 835

257

257

0

257

0

    Total général 3

16 835

257

257

0

257

0

    Total général

1 567 116

43 179

530

42 649

39 833

3 346

 

 

— Résultats financiers au cours des 5 derniers exercices :

 

2001

2002

2003

2004

2005

Capital social

38 111

45 853

58 619

62 063

62 060

Nombres de sociétaires

19 357

21 564

28 923

33 618

39 645

Dividendes versés :

 

 

 

 

 

Montant

1 307

1 437

1 713

2 094

2 179

Taux après avoir fiscal

5,63%

5,06%

4,875%

 

 

Taux hors avoir fiscal

 

 

 

3,500%

3,500%

Operations effectuées :

 

 

 

 

 

Chiffres d'affaires

114 031

126 004

135 768

145 548

153 546

Produit net bancaire

82 395

93 755

101 695

108 100

112 412

Bénéfice avant impôts

19 711

23 693

26 146

27 262

32 116

    Résultat net

11 115

13 067

14 494

15 654

18 754

Personnel :

 

 

 

 

 

Nombre de salariés (1)

688 (*)

684

700

735

787

Montant de la masse Salariale

17 608

18 992

20 999

22 868

24 533

Montant des sommes versées au titre

 

 

 

 

 

Des charges sociales

7 665

8 639

9 833

10 774

11 708

Montant de la provision au titre de la

 

 

 

 

 

Participation et de l'intéressement

4 527

4 100

4 137

3 190

3 605

(*) Hors CDD€

(1) Nombre moyen des CDI sur l'année.

 

 

— Principaux ratios de gestion réglementaires : 

 

2003

2004

2005

 

Coefficient d'exploitation (avec participation int/créances douteuses)

64,44%

63,20%

64,60%

 

Ratio de liquidité

123,00%

191,00%

180,00%

mini 100%

Ratio de fonds propres et ressources longues

65,00%

60,48%

61,65%

mini 60%

Ratio de solvabilité

17,50%

21,43%

17,78%

mini 8%

Rentabilité des capitaux propres ROE (BPPC seule)

11,15%

11,43%

12,92%

 

 

 

— Répartition du capital :

Ventilation par agent économique

Nombre de sociétaires

Capital détenu

(en milliers d'euros)

Nombre de parts

(en milliers)

Sociétés

2 416

3 000

188

Entrepreneurs individuels

3 531

4 295

268

Particuliers

33 558

54 525

3 408

Divers

140

240

15

    Total

39 645

62 060

3 879

 

 

V. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Exercice clos le 31 décembre 2005.  

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Banque populaire Provençale et Corse, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le Conseil d’Administration de votre société. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthode comptable intervenus sur l’exercice 2005, exposés dans la note 2 de l’annexe aux comptes.

 

2. Justification de nos appréciations. — En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

— Changements de méthode comptable : La société mentionne dans la note 2 de l’annexe les changements de méthode comptable intervenus au cours de l’exercice et qui résultent de l’application :

– du règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable relatif au risque de crédit ;

– du règlement 2002-10 du Comité de la réglementation comptable relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;

– de la méthode de l’étalement sur la durée de la prestation fournie par la banque des commissions perçues sur les cotisations cartes bancaires.

 

Dans le cadre de notre appréciation des principes comptables suivis par la société, nous avons été conduits à examiner la régularité de ces changements et la présentation qui en a été faite dans ladite note.

Ces travaux n’ont pas révélé d’anomalies susceptibles de remettre en cause la régularité de ces changements de méthode comptable ainsi que la présentation qui en a été faite dans l’annexe.

 

— Estimations comptables : Votre société constitue des provisions pour couvrir les risques liés au recouvrement des créances envers la clientèle, tel que décrit en note 3 de l’annexe.

Nous avons procédé à l’appréciation des méthodes retenues par la B.P.P.C., décrites dans l’annexe, et mis en oeuvre des tests pour vérifier par sondage l’application de ces méthodes, sur la base des éléments disponibles à ce jour.

Nos travaux d'appréciation de ces estimations ne nous ont pas conduit à relever d'éléments susceptibles de remettre en cause le caractère raisonnable des modalités retenues pour ces estimations comptables, ainsi que des évaluations qui en résultent.

 

— Contrôle interne : A l’issue de nos contrôles, nous avons émis une lettre de recommandations portant à la fois sur la poursuite de l’amélioration du système de contrôle interne et sur l’organisation comptable et le traitement de l’information.

Eu égard à notre connaissance de la B.P.P.C., les recommandations que nous avons émises ne sont pas de nature à remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration et dans les documents adressés aux Sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

Fait à Marseille, le 10 mars 2006.

Les commissaires aux comptes :

Audit Conseil Expertise :

Cophotri :

Jean-Norbert Muselier ;

Hervé Burguière.

 

 

VI. - Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est disponible au siège social sur simplre demande.

 

0608306

Vous êtes responsable de cette entreprise ?

Vous pouvez améliorer la visibilité de votre entreprise sur internet en cliquant ici